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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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Affaire Chebeya : dissensions sur l’implication de l’Inspection générale de la police

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Créé le 15 -02-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi  15 -02-2011 à  11 h10 | PAR : LE POTENTIEL 

 

A propos de l’arrivée de Floribert Chebeya à l’Inspection générale de la police en date du 1er juin 2010, le ministère public et la partie civile sont en désaccord avec la défense.
Les défenseurs des droits de l’Homme Floribert Chebeya et Fidèle Bazana ont-ils été assassinés dans les locaux ou en dehors de l’Inspection générale de la police. C’est cette équation qu’a essayé de résoudre la Cour militaire de Kinshasa/Gombe à l’audience d’hier lundi 14 février.

A ce sujet, le ministère public a déclaré aux juges militaires que dans la journée du 1er juin 2010, la veuve de Chebeya se trouvait à 17h06’’ dans un garage de la rue Mangai, dans la commune de Kasa-Vubu. C’est à ce moment qu’elle a été prise en charge par l’antenne du site Gambela lorsque Floribert Chebeya lui a envoyé le SMS que voici : « Nazali kokoma na esika oyo nayebisaki yo ete bakoyamba ngai (Ndlr : Je vais au lieu dont je t’avais dit que je serai reçu) ». Continuant sa démonstration, l’organe de la a dit qu’à 17h25’’ l’appel du colonel Daniel Mukalay a été pris en charge par l’antenne de Kintambo, et puis par celle de l’église kimbanguiste située sur l’avenue Saïo dans la commune de Kasa-Vubu. A 17h31’’, Chebeya a été pris en charge par l’antenne du rond-point Bandalungwa, et à 17h53’’ par celle du Palais du peuple. Constat du ministère public : « Nous tirons la conclusion que Chebeya est arrivé à l’Inspection générale de la police »

Sur demande de la Cour, l’expert John Aluku de la société de téléphonie cellulaire Airtel a fourni les échanges entre le colonel Daniel Mukalay et la directrice du protocole de l’Inspection générale, la colonelle Alaine Mwenze Ilunga en date du 1er juin 2010. A 9h00’’, le colonel Mukalay sur réseau Tigo a appelé la colonelle Alaine Mwenze sur son réseau Airtel pris en charge par l’antenne du Stadium. A 9h6’’ le colonel Mukalay a envoyé un SMS vers la colonelle Alaine Mwenze. A 9h08’’, le colonel Mukalay a appelé la colonelle Alaine Mwenze qui était prise en charge par l’antenne du Palais du peuple. A 9h24’’, la colonelle Alaine Mwenze a appelé le colonel Mukalay. A 9h54’’, La colonelle Alaine Mwenze a appelé le colonel Daniel Mukalay, appel pris en charge par l’antenne du Stadium. A 9h59’’, la colonelle Alaine Mwenze Ilunga a encore appelé le colonel Daniel Mukalay.

Appels controversés

Après les explications de l’expert de la société Airtel, Me Kabengela Ilunga de la partie civile est passé à la barre pour relever que c’est à 19h38’’ que l’appel émis par Floribert Chebeya a été pris en charge par l’antenne du Palais du peuple. Il en a profité pour savoir ce que le ministère public a fait des SMS envoyés vers la MONUSCO et dont voici le contenu : « Je me dirige à l’Inspection générale de la police, prière de suivre ».

A cette préoccupation de la partie civile, l’organe de la loi a déclaré que l’Auditorat n’a pas pu entendre Mme Yande, responsable de la Division des droits de l’homme de la MONUSCO. Invitée quand même à la barre, Mme Yande a dit à la Cour que le colonel Daniel Mukalay est au courant de ces SMS. Elle a fini par déclarer : « Pour le contenu, je ne peux pas me prononcer, compte tenu du rang que j’occupe à la MONUSCO ». Après cela, le ministère public a sollicité de la Cour qu’on aille à l’Inspection générale de la police pour voir l’endroit où le Camerounais Gomer Martell avait vu Floribert Chebeya.

Après avoir fait remarquer qu’à partir de 21h00’’ Chebeya n’émettait plus, un autre avocat de la partie civile a déclaré à la Cour que lorsque le major Christian Ngoy était allé jeter le corps de Floribert Chebeya, quelqu’un était resté avec son téléphone à l’Inspection générale. Il a fini par lâcher : « Nous présumons que c’est le colonel Daniel Mukalay… ».

Passant à leur tour à la barre, les avocats de la défense ont relevé que lorsque le ministère public soutient que Chebeya avait envoyé un message à son épouse, il est en train d’entrer en contradiction avec son propre procès-verbal où la veuve a déclaré : « Il m’avait dit qu’il était déjà à l’Inspection générale ». Cet avocat a ajouté que nulle part on ne voit un appel ou un SMS de Chebeya vers son épouse. Me Jean-Marie Kombo a fini par prononcer une phrase de trop : « L’Auditorat a fait la honte de la justice ! »

Selon un autre avocat de la défense, les éléments techniques viennent de révéler qu’il n’y a jamais eu de message, mais un appel. Et à ce moment-là, Chebeya se trouvait à Ngaliema, justement à l’état-major des FARDC. L’avocat en a conclu qu’il est impossible que Chebeya perde son âme à cette heure-là à l’Inspection générale de la police.

Pour cet avocat de la défense, Chebeya n’a jamais appelé sa femme à 16h56’’, et le message ne peut pas avoir été fait à 17h06’’.


10 ans de la Banque Mondiale

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Créé le 15 -02-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi  15 -02-2011 à  11 h10 | PAR : LE POTENTIEL 

La RDC a renoué avec les institutions de Bretton Woods (IBW) en 2001. Voilà dix ans, jour pour jour, que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international ont repris la coopération structurelle avec la RDC. 10 ans de présence permanente de ces institutions aux côtés du gouvernement qu’elles continuent à tenir à la loupe dans la conduite des affaires économiques du pays.

Quant au bilan des interventions de la Banque mondiale en RDC, le bilan est mitigé, à tout point de vue. L’on ne pouvait pas espérer le contraire, au regard de l’immensité des défis de la reconstruction de la RDC. La Banque mondiale a donc essayé de faire l’essentiel dans un pays où tout était à refaire.

Ainsi, concernant le bilan de la Banque mondiale en RDC, les avis sont partagés. Les raisons avancées sont multiples et se résument en l’incapacité d’absorption de la RDC. Les conditionnalités, maintes fois annoncées, ne permettent pas à un pays-conflit et désarticule comme la RDC de les satisfaire.

Au même moment, des pays européens bénéficiaires de l’assistance des IBW reçoivent plusieurs dizaines de milliards de dollars américains. La RDC, quant à elle, doit se contenter de 2,877 milliards Usd de la Banque mondiale, dont juste 42% ont été réellement décaissés à fin 2010. Ce n’est pas rien.

Mais, face aux besoins de la population et de l’espace physique de la RDC, il y avait moyen de rendre disponible plus de ressources financières pour le développement de la RDC.

«Le portefeuille actuel de la Banque mondiale en RDC représente (2.877 milliards de dollars US) et comprend 19 projets dont six projets d'urgence et treize projets sectoriels traduisant ainsi la volonté de la Banque mondiale et du gouvernement congolais de passer graduellement de la phase d'urgence entamée avec la reprise de la coopération en 2001 à celle de développement durable. Le portefeuille couvre principalement 3 secteurs : les infrastructures (78, 91%), le secteur social (14, 961%) et la gouvernance/ réforme (6,12%). L'engagement total de nouveaux projets approuvés depuis 2010 s'élève a 590 millions de dollars et couvre des secteurs tels que le transport, la santé, les mines, la protection sociale etc. Trois projets d’un montant de 362 millions de dollars US sont en préparation et devraient être approuvés en 2011 », rappelle, à ce propos, un communiqué de la représentation de la Banque mondiale en RDC.

De l’aveu même de l’institution financière, «En janvier 2011, le montant total du décaissement du portefeuille est de 1.146,56 milliards, soit environ 42%». Peut-on alors se réjouir de n’avoir décaissé que 42% de l’ensemble alors que l’objectif poursuivi est de réduire la pauvreté en assurant le minimum pour le développement du pays ? Une réelle «supervision des activités sur le terrain par les équipes de la Banque mondiale et au dynamisme des Unités de gestion des projets et d’autre part, une simplification des procédures» devrait induire un meilleur score.

Toutefois, il faut reconnaître que des projets financés par cette institution ont produit des effets directs sur les populations bénéficiaires. La parfaite illustration est donnée par le troisième module de l’usine de traitement d’eau de N’Djili qui permettra à des millions de Kinois d’avoir accès à l’eau potable.

Le bilan est certes mitigé, mais le gouvernement ne doit pas se dédouaner de ses responsabilités. Car, le développement n’est pas et ne sera jamais l’affaire de la Banque mondiale. Mais, plutôt des Congolais et, à plus forte raison, de son gouvernement.

Il est donc du devoir de la RDC de bien jouer sa partition pour que les apports de l’extérieur qui ne servent que d’appoint, se greffent avec efficacité dans l’élan national de reconstruction. En existe-t-il un en RDC ? C’est tout le problème.

Kasaï Oriental Mbuji-Mayi : cinq creuseurs artisanaux meurent dans un éboulement

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Créé le 15 -02-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi  15 -02-2011 à  11 h10 | PAR : RADIO OKAPI 


 

L’accident s’est produit dans le polygone de la Minière de Bakwanga, la Miba, précisément dans sa partie située dans le territoire de Lupatapata à une quinzaine de kilomètres de Mbuji-Mayi, dans la nuit de vendredi 11 à samedi 12 février. La Société civile locale lance un appel aux autorités afin qu’elles luttent contre la pratique de galeries souterraines et évitent ainsi le pire dans l’avenir.

D’après le président de l’Union des creuseurs de diamant artisanal du Kasaï, USADAC, le puits était profond, creusé près d’un site. C’est à cet endroit qu’il y a eu l’éboulement. Sur place, cet éboulement de terre a englouti cinq creuseurs, affirme Jean-Marie Kabuya. Alertés par un rescapé qui surveillait les mouvements de la police, les autres creuseurs ont accouru à l’endroit de l’accident. Ils ont réussi à sortir deux corps des décombres, trois autres restent engloutis dans la galerie.

L’administrateur du territoire de Lupatapata qui confirme l’accident parle d’un seul corps repêché.

Augustin Tshitembe, président de la Société civile de Bakwa Tshimuna déplore cet accident, étant donné que, d’après lui, la plupart des maisons de la cité de Bakwa Tshimuna reposent sur des galeries souterraines. Il a peur de voir cette cité engloutie dans l’avenir, avec l’affaissement du sol.

RADIOOKAPI.NET

ESU : les professeurs de l’Unikin en insécurité

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Créé le 15 -02-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi  15 -02-2011 à  11 h10 | PAR : LE POTENTIEL 

 

Depuis la disparition de deux étudiants de l’Université de Kinshasa (UNIKIN), dont, l’un, se serait pendu et, l’autre, lâchement assassiné, l’insécurité est totale sur la Colline inspirée.
Si sur le campus de l’Unikin, on observe un calme apparent, il n’en est pas le cas au Plateau des professeurs. Ces derniers vivant actuellement sous la hantise de la peur, lancent un cri d’alarme au gouvernement en général et à l’autorité urbaine, en particulier.

Des informations alarmantes à notre possession, il ressort que les professeurs de l’UNIKIN sont journellement victimes d’agression. Il ne se passe jamais plusieurs jours sans que l’un d’entre eux ne tombe entre les mains des assaillants.

Gynécologue et médecin-directeur adjoint des Cliniques universitaires, le professeur-docteur Mbokolo en a déjà fait les frais. En effet, après avoir récupéré les enfants, il a été braqué juste au moment où il voulait entrer dans sa maison. Son collègue, le professeur Mudogo a également subi le même sort. La suite est qu’ils ont perdu certains de leurs biens.

Tout récemment, soit le week-end dernier, dans la nuit de samedi et dimanche, c’est le tour du professeur Kondani de tomber dans les filets des assaillants. En compagnie de son épouse et de son fils, il va garer son véhicule dans un parking. Les bandits qui étaient déjà sur les lieux prétextant qu’ils étaient en panne de voiture, y sont restés jusqu’à commettre leur forfait, en arrachant bijoux, téléphones et autres biens au fils du professeur Kondani.

Entre ces deux agressions, il y a aussi d’autres attaques. Ancien président de l’Apukin (Association des professeurs de l’Université de Kinshasa), le professeur Sabakinu en a été aussi victime.

Comme nous l’avons indiqué ci-haut, l’insécurité est totale au plateau des professeurs de l’Unikin. Révoltés, car se sentant abandonnés à leur titre sort, les enfants des professeurs sont montés au créneau en décidant de se prendre en charge pour barrer la route aux malfaiteurs.

N’empêche que les autorités du pays prennent toutes les dispositions nécessaires pour une meilleure sécurisation des biens et de leurs personnes.

Célébration du centenaire de l'Institution thérésienne

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Créé le 15 -02-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi  15 -02-2011 à  11 h10 | PAR : LE POTENTIEL 

 

 

Fondée en 1911 par le chanoine espagnol Pedro Poveda, l'institution Thérésienne de l'église catholique totalise cette année 100 ans. A l'occasion de l'ouverture de ce centenaire, une eucharistie d'actions de grâces sera célébrée ce samedi 19 févier 2011 par le cardinal Laurent Monsengwo en la cathédrale Notre-Dame du Congo à Kinshasa.

Le communiqué annonçant l'événement note que l'Institution thérésienne est une association internationale des laïcs de droit pontificale présente aujourd'hui dans 30 pays à travers le monde, dont la RDC. Elle a la mission de promouvoir la personne humaine et de transformer la société à travers l'éducation et la culture. Forte de cette tâche, l'institution participe à la mission évangélisatrice de l'Eglise.

Pour l'histoire, il sied de souligner que c'est au sanctuaire de Covadonga, dans les Austries au nord de l'Espagne, en lisant les signes des temps et en regardant la vierge de Covadonga que Pedro Poveda a reçu l'inspiration d'organiser le premier mouvement des fidèles laïcs avec une mission et caractéristique tout à fait originales à l'époque. En initiant cette institution en 1911, ce martyr et saint canonisé par le Pape Jean Paul II en 2004, n'avait que 37 ans. Il a choisi de donner une réponse urgente au regard de l'importance de l'époque qui lui a été donné de vivre au début du 20ème siècle. Il s'agit de la responsabilité des croyants face à déchristianisation de la culture et de l'éducation. Il savait que pour ce faire, il aurait besoin des professionnels bien formés et présents dans les structures de la société. Ainsi, la mission éducative que devaient accomplir les associés de son œuvre était-elle une tâche urgente pour lui. Il devait organiser un mouvement éducatif et pédagogique ouvert à la transcendance, capable d'intégrer la foi, la modernité et l'engagement pour la justice. Mais la tâche n'a pas été aisée surtout lorsque l'on sait qu'au début du 20ème siècle, la mission des fidèles laïcs était à peine reconnue et qu'elle n'avait aucune crédibilité pour se voir être confiée des tâches apostoliques. Les Laïcs étaient le champ de l'apostolat du clergé.

Selon les écrits de Saint Pedro Poveda, le profil du laïc engagé avec son œuvre devrait être un témoignage de foi dans la société sécularisée, que ce soit par sa vie que par son travail professionnel. Sa discordance avec la politique laïciste de son temps, ne l'a pas amené à penser que l'éducation chrétienne devait s'enfermer dans les paroisses, dans les écoles confessionnelles ou se lier à un parti politique.

Le plan de Poveda consistait à former les hommes et les femmes chrétiens préparés spirituellement pour qu'ils agissent dans les institutions communes de la société civile, regroupés ou de façon individuelle comme ferment capable pour transformer le monde dans un sens plus humain et plus juste, sans pour autant renoncer à leur foi.

Avec cette manière de voir les choses, les membres de l'institution devraient incarner l'audace, croyante et convaincante des hommes et des femmes de l'église primitive.

En tournant son regard vers les premiers chrétiens, Pedro Poveda cherchait tout d'abord la structure existentielle du laïc, c'est-à-dire la présence, au milieu d'une société païenne, d'hommes et de femmes qui assument avec toutes les conséquences que cela entraîne, l'engagement radical de leur baptême, qui appartiennent en même temps au monde et à l'église et qui ouvrent les chemins de la foi au sein des structures humaines.

La dernière enquête du PNMLS révèle une sensible baisse du taux d'infection du Vih/Sida...

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Créé le 15 -02-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi  15 -02-2011 à  11 h10 | PAR : LE POTENTIEL 

 

La dernière enquête du PNMLS révèle une sensible baisse du taux d'infection du Vih/Sida dans la ville de Bukavu, au Sud-Kivu, qui est passé de 4 à 1,6%. Une bonne nouvelle, mais qui doit pousser la population à plus d'engagement pour stopper davantage l'extension de cette pandémie dans cette région. Pour le chargé des programmes au PNMLS (Programme national multisectoriel de lutte contre le Sida) Sud-Kivu, Freud Muciza, ce résultat signifie que la population de Bukavu et de sa périphérie (2,3% dans la plaine de Ruzizi) commence à considérer cette pandémie comme un vrai problème de santé. Toutefois il invite la population à ne pas dormir sur ses lauriers. Même avec le 1,6 % de Bukavu, le taux reste malgré tout élevé parce qu'à ce niveau, il s'agit d'une épidémie généralisée, a laissé entendre l'expert du PNMLS Sud-Kivu . Près de 3.000 personnes vont bénéficier de l'eau potable à Kinkonde, dans le territoire de Fizi, province du Sud-Kivu. Cela grâce à l'appui financier de l'ONG ACTED (Agence d'aide à la coopération), a appris l'Agence congolaise de presse (ACP). Ce projet, financé par le Fonds commun (Pooled Fund), va desservir quatorze bornes fontaines.

Grâce à un soutien du PNUD et de l’UE/EUPOL

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Créé le 15 -02-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi  15 -02-2011 à  11 h10 | PAR :OBSERVATEUR

 

 

Formation des policiers pour des techniciens en scènes de crime
Pendant une semaine, 10 éléments de la Police nationale congolaise suivront une formation spécialisante pour des techniciens en scènes de crime. Cette formation organisée par le Programme de Nations Unies pour le développement (PNUD) et la mission européenne pour la réforme de la Police nationale congolaise (PNC) a commencé hier lundi 14 février à Goma au Nord-Kivu.

 

Selon le communiqué de presse en notre possession, le contenu pédagogique de la formation, conçu par l’unité de police technique et scientifique de Kinshasa, avec l’appui des experts de la mission Eupol RD Congo, se focalise sur les techniques de gestion d’une scène de crime. Plus concrètement les apprenants sont formés à l’utilisation du matériel pour le prélèvement et la collecte des traces et indices et aux techniques de signalisation judiciaire des mises en cause par le biais des photos judiciaires et de la collecte d’empreintes.

Les 15 stagiaires participant à cette formation ont été sélectionnés par un comité composé d’experts issus de l’unité de police technique et scientifique de Kinshasa, de la Police nationale congolaise, de la mission Eupol RD Congo et d’Eusec RD Congo, la mission de l’Union européenne de conseil et d’assistance en matière de réforme du secteur de la sécurité dans le domaine de la défense. Ils seront, à la fin, soumis à une évaluation.

Cette formation permettra aux deux institutions concernées, la Police nationale et l’Auditorat militaire de Goma, de renforcer leurs capacités et connaissances techniques en matière d’investigation criminelle. Elle s’inscrit dans le cadre de l’appui des Nations Unies et de l’Union européenne à la réforme du secteur de sécurité en République démocratique du Congo dans les volets police et son interface avec la justice.

Toujours dans le même registre, une formation sur les techniques d’enquête et de poursuites pour les crimes internationaux de violences sexuelles à l’intention des magistrats de la Police judiciaire de Bukavu a commencé ce mardi 15 février. Un total de 25 magistrats, officiers de police judiciaire (OPJ) et inspecteurs de police judiciaire des parquets (IPJ) bénéficieront à partir d’aujourd’hui, et ce jusqu’au 17 février 2011, d’une formation sur les techniques d’enquête et de poursuites pour les crimes internationaux de violences sexuelles.

Cette activité se déroule dans la ville de Bukavu, Sud-Kivu, et est organisée grâce à l’appui du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et de la mission de l’Union européenne pour la réforme de la police en RD Congo (Eupol RD Congo).

Les participants auront la possibilité d’approfondir les connaissances sur les techniques d’enquête sur les crimes de masse déjà acquises pendant la formation précédente, tenue en novembre 2010.Les modules pédagogiques de la présente formation, qui comptent avec la participation de trois experts de la mission Eupol RD Congo, se focaliseront sur les techniques d’enquête, les meilleurs pratiques d’audition des victimes de violences sexuelles et des enfants et les traumatismes psychologiques liés aux violences sexuelles.

Cette activité permettra aux participants de mieux assimiler les matières apprises pendant la première séance de formation à ce sujet, tenue au mois de novembre 2010, contribuant ainsi au renforcement des capacités des acteurs judiciaires en matière de lutte contre l’impunité et les violences sexuelles dans l’Est de la République démocratique du Congo.


Philippe Mbayi Wete

Dans les rues de Kinshasa : Le tatouage de plus en plus à la mode chez les jeunes

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Créé le 15 -02-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi  15 -02-2011 à  11 h10 | PAR : L'AVENIR

 

 

De tout temps, les peuples du monde recourent à l’esthétique, en vue de rechercher les valeurs de la beauté. C’est dans ce cadre que de plus en plus de jeunes, dans le contexte kinois, recourent au tatouage pour s’embellir le corps. En effet, à l’instar des stars du catch américain, cet usage du tatouage prend de l’ampleur parmi les jeunes à Kinshasa. Cela est vraiment à la mode.ddu look des jeunes. La question qui se pose ici est de savoir comment ce changement de comportements influence un si grand nombre au point de s’imposer vraiment à la mode.

Depuis la société traditionnelle en Afrique, beaucoup de peuples recourent au tatouage comme critère de beauté, surtout parmi les femmes. Certains ont gardé ces insignes et empreintes jusqu’à ce jour. De nos jours, le tatouage est à la mode et prend de l’ampleur parmi les artistes. Il existe même des salons de beauté spécialisés pour le tatouage. L’on dessine sur le corps du client de belles fleurs, des animaux, le scorpion, le dragon, les oiseaux ou poissons, bref, tout ce que l’on peut dessiner selon la demande du client. L’objectif étant de susciter l’admiration.

En effet, la demande augmente de jour en jour, certes, il est de ce fait conseillé que les nombreux matériels utilisés à cette fin suivent les règles d’hygiène. C’est-à-dire qu’ils soient stérilisés à tout moment, de manière à éviter toute contamination à grande échelle du Vih/Sida. En tout cas, il faudrait y veiller pour qu’un changement de comportements en cette matière voie le jour.

Dans le même ordre d’idée, l’on déplore le fait que de nombreux jeunes ayant des tatouages aux bras, au dos ou sur la poitrine préfèrent porter des singlets ou des tenues légères pour s’exposer. En définitive, l’on conseillerait à chaque client demandeur de ce service d’utiliser son propre matériel, pour que cela se fasse avec succès et dans les conditions de sécurité optimales.

M.K.B


En pleine réunion vendredi dernier à 21 heures : Les membres du CNSL braqués

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Créé le 15 -02-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi  15 -02-2011 à  11 h10 | PAR : L'AVENIR

 

 

 

Armés, les assaillants ont emporté argent, portables, sacs à main, …
Les membres du Comité National de Soutien aux Léopards « CNLS » ont été braqués, puis dévalisés en pleine réunion le vendredi 11 février dernier à leur siège provisoire sis terrasse-restaurant Delgado dans la commune de Kasa-Vubu.

Les assaillants armés de mitraillettes, uzi et ak ont emporté 600 dollars américains que détenait la consœur Marcelline Makumania, caissière de circonstance, ravi le sac d’une autre consœur Belinda Odia et emporté portables, sacs à main, porte-monnaies des membres. Germaine, la tenancière de la terrasse qui tentait de se soustraire de l’étreinte des assaillants a reçu un coup de crosse de l’arme d’un des bandits en tenue civile. Pris de panique, les membres du CNLS ont détalé à toutes jambes vidant le lieu en ordre dispersé pendant que les bandits, visiblement des faux militaires, s’en allaient en trombe emportant leur butin.

L’insécurité se porte à merveille

L’attaque de la terrasse Delgado n’est malheureusement pas un fait isolé. Les Kinois vivent dans la peur à présent et aucune nuit ne se passe sans qu’on ne rapporte des cas d’attaques d’hommes en armes. Des attaques perpétrées aux domiciles de paisibles citoyens souvent démunis. Parfois, certains patrouilleurs se transforment en arnaqueurs, confisquent des portables. Souvent, ce sont les kuluna, plus dangereux qui attaquent à l’arme blanche et n’hésitent pas à blesser grièvement les infortunés qu’ils croisent sur leur passage avant de les dépouiller de leurs biens.

Le problème est sérieux, le mal est profond. Il y a d’un côté les bandits et « assimilés » qui redoublent d’ardeur chaque jour, ils bravent la police, poussent leur audace jusqu’à attaquer, à troubler les manifestations telles que les cérémonies de mariage, les réunions, les « muziki », …Ils opèrent souvent dans les communes très peuplées de la périphérie. Maintenant, ils se permettent de s’afficher sans scrupule à des endroits fréquentés, sélect. Et comme l’appétit vient en mangeant, demain ils vont s’attaquer aux cambistes, aux banques, aux caisses d’épargne et agences de transfert d’argent. Kinshasa n’est pas loin du chaos. De l’autre côté, il y a la police, volontaire mais souvent dépourvue des moyens de sa politique.

Une police des gradés

La police nationale a pour mission essentielle de protéger la population civile et ses biens, de veiller au maintien de l’ordre public, à la paix ainsi qu’à la sécurité des personnes et de leurs biens sur toute l’étendue du territoire national. Or, à l’heure actuelle (en attendant que nous ayons les statistiques exactes), il s’avère que les effectifs de la police sont sinon stagnants au moins en baisse constante. Il n’y a pas eu de recrutement à grande échelle ces dix dernières années. Entre-temps, il y a eu des policiers décédés, retraités ou qui devraient l’être. Sur le plan pratique, les avancements successifs en grade font finalement que les policiers étoilés soient plus nombreux que la troupe. Or, c’est cette troupe dont on a besoin dans les rues de villes et des ruelles des cités et villages pour dissuader les apprentis délinquants et pour traquer les criminels.

L’une des conséquences vécues quotidiennement à Kinshasa est qu’on voit au carrefour des majors, des capitaines, lieutenants régler la circulation, intercepter les conducteurs auteurs d’infractions. Si ces officiers peuvent se le permettre le jour et en ville, ils sont rares à sacrifier leur repos nocturne et à patrouiller nuitamment dans les ruelles obscures et exposer leurs vies. Tâche dévolue aux policiers sergents, caporaux. Mais, même à ce niveau, il se pose le problème d’équipement et d’effectif. Les policiers disposent d’armes anciennes et en quantité insuffisante.

Leur mobilité est réduite et ne disposent pas de moyens de communication suffisants. En cas d’appel de détresse la nuit, les policiers ont des difficultés pour se rendre au lieu du crime et s’en remettent à la Police d’Intervention Rapide (PIR) parce que mieux équipée. Une fois de plus, celle-ci arrive en moyenne une heure plus tard pour constater les dégâts et conduire les victimes à l’hôpital, Sans être des prophètes de malheur, nous sommes d’avis que la modernisation de la police autant que son efficacité sur le terrain sont tributaires des équipements, des moyens, des salaires et de la motivation que le gouvernement doit impérativement mettre à sa disposition.

Fernand Mukaku Muke

Signature prochaine d’un accord commercial entre la RDC et la Zambie

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Créé le 15 -02-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi  15 -02-2011 à  11 h10 | PAR : AFRIQUE REDACTION

 

http://www.e-n-a.org/fileadmin/images/RDC/Rdc_acceuil.jpg

  
Kinshasa - La République Démocratique du Congo (RDC) et la Zambie procéderont à la signature d’un accord commercial lors de la prochaine réunion de grande commission mixte prévue à Lusaka, a appris l’ACP lundi du secrétariat général du ministère de la Coopération internationale et régionale.
Cet accord aura à réguler les échanges commerciaux entre les deux pays, a souligné la source qui a fait savoir que l’annonce de la signature est intervenue à l’issue des travaux de la réunion bilatérale RDC-Zambie tenue la semaine dernière à Lubumbashi.


Les deux pays ont examiné l’accroissement de l’exportation des produits zambiens vers Lubumbashi, en particulier, et vers la RDC, en général, lors de cette rencontre à laquelle la partie zambienne a été conduite par le secrétaire du commerce et de l’industrie et la délégation congolaise par le secrétaire général à la Coopération régionale, Joseph Nkoy.
 
Les participants ont, en outre, discuté sur les éventuels échanges commerciaux. Par ailleurs, le  secrétariat général du ministère de la Coopération internationale et régionale a annoncé la tenue du 8 au 10 mars prochain à Windoek de la grande commission mixte RDC-Zambie et du 15 au 19 mars à Lubumbashi de la 7ème session de la grande commission mixte RDC-Zimbabwe.

SUPPLEMENT "CONSTRUIRE LA DEMOCRATIE" : Le MLC France se veut force de proposition

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Créé le 17 -02-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 17 -02-2011 à  10 h10 | PAR : AFRIQUE REDACTION 


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« Le MLC/France veut apporter sa contribution en proposant des idées pour la reconstruction économique, politique et sociale du Congo ». Le représentant du MLC (Mouvement de Libération du Congo) en France, Emmanuel Ikabanga, l’a déclaré samedi 12 février 2011 lors la première réunion des membres du nouveau bureau. Objectif : se positionner en force de proposition au sein de ce parti cher à Jean-Pierre Bemba.

Pour lui, « 2011 est une année importante pour notre pays. L’élection présidentielle, c’est dans moins d’un an. Il est tout à fait normal que le MLC se mette en ordre de bataille. Il lui faut élaborer un projet de société qu’il aura à défendre devant les électeurs ». Et de faire valoir qu’il souhaite faire du MLC/France une section « à même de mobiliser les Congolais de l’Hexagone » sur les problèmes relatifs à la situation en RD Congo.

Souhaitant ouvrir le débat à d’autres formations politiques sur ces questions, Emmanuel Ikabanga a convié le président de l’Union du Congo et porte-parole du Rassemblement pour le développement et la paix au Congo (RDPC), Gaspard-Hubert Lonsi Koko, à prendre part à cette réunion.

DU DROIT AU BONHEUR ET A LA DIGNITE DU PEUPLE CONGOLAIS

Devant une assistance attentive et passionnée, l’ancien cadre du Parti socialiste français et futur candidat à la présidentielle, Gaspard-Hubert Lonsi Koko, a présenté les grandes lignes de son programme d’action pour le Congo d’avenir. Ces propositions s’articulent autour de la liberté, l’égalité, la sécurité et la prospérité (La République Démocratique du Congo, un combat pour la survie, Ed. L’Harmattan, 2011). « Même si l’on n’est pas d’accord sur le plan politique, cela ne nous interdit pas de discuter avec nos adversaires des problèmes qui touchent au destin de notre pays », a indiqué Emmanuel Ikabanga. Il a estimé que le MLC pourrait y trouver matière à agrandir son champ de réflexion et enrichir son engagement politique.

ROBERT KONGO, CORRESPONDANT EN FRANCE

Avec l’appui budgétaire de 20 millions USD - La Belgique et la B.M se souviennent des enseignants de la RDC

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Créé le 18 -02-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 18 -02-2011 à  10 h10 | PAR : OBSERVATEUR

 

 



Le Royaume de Belgique, par l’entremise de la Banque mondiale, vient d’accorder un don de 20 millions d’euros à la République démocratique du Congo pour la paie des enseignants du secteur officiel de l’Enseignement primaire secondaire et professionnel.

 
L’accord de ce don à la République Démocratique du Congo, sous forme d’appui budgétaire au secteur de l’éducation a été signé le mercredi 16 février, à Kinshasa entre le ministre des Finances, Matata Ponyo Mapon et les représentants des deux bailleurs, notamment la Directrice des opérations de la Banque mondiale en RDC, Mme Marie Françoise Marie Nelly, en présence de l’ambassadeur de Belgique en RDC, M. Dominique Struye de Swielandele. Le décaissement de ces fonds pourrait intervenir d’ici la fin du mois aux dires de la directrice/RDC de la Banque mondiale.

Après avoir apposé sa signature au bas du document reprenant le protocole, le ministre des Finances a souligné que « nous attendions la signature de cet accord de financement depuis longtemps. C’est chose faite aujourd’hui. Mieux vaut la fin que le début ».

Matata Ponyo a d’abord remercié les équipes, celle de la Banque mondiale et celle du gouvernement congolais qui ont travaillé et arrivé à cet accord en un temps record.

Encaissement le plus tôt

En effet, bien que ce soit la Belgique qui est donateur de ce don, elle s’est résolue passer par la Banque mondiale pour le décaissement de ce financement. Il fallait donc que le travail se fasse en une tripartite en incluant la Banque mondiale. Le ministre des Finances a poursuivi que l’étape la plus importante reste maintenant l’encaissement de ces ressources. Il a invité la tripartite à mettre en œuvre pour que l’accord soit mis dans le système. « Il faut que cet appui budgétaire soit encaissé le plus tôt possible, » a ajouté Matata Ponyo qui a promis une utilisation rationnelle et judicieuse de ces ressources.

De son côté, Mme Marie Françoise Marie Nelly s’est réjouie de signer cet accord de financement. Elle a insisté que cet accord était une tripartite parce que la Belgique a voulu utiliser la Banque mondiale pour non seulement convoyer ces fonds, mais aussi gérer le processus de décaissement.

La directrice des opérations de la Banque mondiale en RDC a salué cette belle expérience de partenariat qui aide à améliorer tant soit peu le salaire des enseignants. Elle a exprimé le souhait de voir le gouvernement congolais améliorer le système de paie des enseignants, à fiabiliser davantage le circuit de paie et d’utiliser à bon escient ces ressources.

Quant à l’ambassadeur Dominique Struye de Swielande, a souligné qu’il s’agit d’un cadeau de début de l’année. A l’instar du ministre des Finances, il a, lui aussi, émis le vœu que le décaissement de ce don soit rapide car, il a un objectif social. Concernant le choix de la Banque mondiale pour cette opération, alors que le Royaume de Belgique a son agence de coopération, la CTB, Dominique Struye a indiqué qu’il s’agit d’une première expérience compte tenue de certains impondérables de l’heure.

«La CTB est déjà trop surchargée, il fallait l’épargner d’une autre charge de plus », a dit l’ambassadeur belge.

2011 étant une année déterminante pour notre pays, avec l’organisation élections, le contexte est donc favorable et l’on est en droit d’être optimiste. Car, bien de partenaires bilatéraux ont promis d’aider nitre pays dans divers secteurs de la vie nationale.


Willy K.

Indice officiel mensuel des prix à la consommation des ménages - L’INS constate une hausse de 3,4 % en janvier

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Créé le 18 -02-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 18 -02-2011 à  10 h10 | PAR : OBSERVATEUR 

 



Dans un contexte dominé par la dépréciation du taux de change du Franc Congolais, le mois de janvier 2011 aura connu un hausse du niveau général des prix à Kinshasa. Cette réalité est confirmée par l’Institut national de la Statistique (INS) dans son indice des prix à la consommation des ménages du mois de janvier. « L’indice officiel des prix à la consommation des ménages à Kinshasa a enregistré une augmentation de 3,4 % en janvier 2011 par rapport au mois de décembre 2010 », rapporte le document rendu public par l’INS.

Selon cet établissement public à caractère scientifique placé sous la tutelle du ministère du Plan, le renchérissement des prix constaté en janvier dernier tire son origine de trois facteurs. Il est ici fait allusion à la dépréciation du Franc Congolais par rapport aux principales devises, notamment le Dollar (+0,9) et l’Euro (+1,3) ; à l’effet saisonnier non favorable à la culture de certains légumes et à la rupture de stocks de certains produits vivriers de grande consommation suite aux difficultés d’évacuation vers la ville. Naturellement, tous les produits n’ont pas eu le même comportement sur le marché de biens et services. Ainsi, en raison de leurs poids, certains groupes de produits ont plus influencé la hausse de l’indice. Dans ces groupes, l’on trouve notamment « produits alimentaires et boissons non alcoolisées » (+4,4 %), suite à l’augmentation des prix des postes «légumes» (+7,3%), « poisons et fruits de mer » (+0,4 %), « viande » (+3,6%) et « huiles et graisses » (+16,0 %).

Mais, il y a aussi les groupes « logement, eau, gaz , électricité et autres combustibles » (+3,4 %) ; « transports » (+0,2 %) suite à la hausse des prix des postes « services de transport » (+8,9 %) ; « enseignement » (+0,5 % ; « santé » (+7,6% ; « biens et services divers » (+13,3% ; « meubles, articles de ménage et entretien courant de la maison » (+0,7 %) et enfin «communication » (+9,7 %). Pour en savoir plus, il faut observer les détails relatifs aux différentes variations des groupes et quelques postes de dépenses repris dans le tableau I.

Il y a lieu de relever que ce mois de janvier tombe juste après les fêtes de fin d’année caractérisées, entre autres, par une forte pression sur le taux de change du FC en raison des paiements de salaires et avantages dus à certaines catégories, ainsi que sur les prix suite à un augmentation de la demande. Les prix ayant pris l’ascenseur lors des fêtes ont toujours du mal à retrouver leur niveau réel et normal. C’est un phénomène constaté chaque année. Il va falloir sortir du contexte des fêtes pour évoluer progressivement vers une situation normale.

Du coté du gouvernement et de la Banque Centrale du Congo, l’on fait de la stabilité macroéconomique une préoccupation majeure. L’objectif retenu pour le taux d’inflation à fin 2011 est un taux à un chiffre. Cela revient à dire que la hausse des prix sera combattue par la mise en œuvre des politiques budgétaire et monétaire appropriées et une coordination de ces politiques qui a fait ses preuves en 2010. Entre autres, l’objectif principal de la politique monétaire mise en œuvre par la Banque centrale reste la stabilité des prix. Et le meilleur moyen de lutter contre la pauvreté est de protéger le pouvoir d’achat des couches défavorisées. L’inflation est un facteur nocif qui appauvrit plus les populations démunies. Voilà pourquoi il faut la contenir. Dans le programme économique du gouvernement ( PEG2) appuyé par la facilité élargie de crédit du Fonds monétaire, la maîtrise de l’inflation est un critère de performance à respecter.

Pour mémoire, sur le plan méthodologique l’indice des prix de l’INS est un indice de type Laespeyres qui couvre la consommation des ménages au sens de la comptabilité nationale. La population prise en compte comprend l’ensemble des ménages africains résidant dans la ville de Kinshasa. Dans le panier de cet indice, il y a 482 variétés suivies dans plusieurs points de vente répartis à travers la ville. Chaque mois, il est procédé à plus de 4873 relevés des prix. Tous les types de points de ventes sont concernés. La méthodologie utilisée est identique à celle de 16 autres pays d’Afrique subsaharienne francophone. De ce point de vue, il y a un fort niveau de comparabilité avec les indices des prix de ces pays africains.


Didier Munsala Buakasa

Maniema: L’opération de révision du fichier électoral bouclée

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Créé le 18 -02-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 18 -02-2011 à  10 h10 | PAR : OBSERVATEUR

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C’est hier jeudi 17 février que l’opération de révision du fichier électoral a pris fin dans la province de Maniema. Un préalable pour les prochaines échéances électorales générales prévues au mois de novembre 2011.
Un jour avant la clôture de cette opération, les statistiques nous renseignent que 741.768 électeurs inscrits sont déjà en possession de leurs cartes d’électeur qui vont leur permettre de remplir leur devoir civique le jour j.

Les chiffres ainsi avancés représentent 98 % de la prévision, soit 759.427 de personnes attendues à l’enregistrement. Dans la province de Maniema, l’opération de révision du fichier électoral a débuté le 20 novembre dernier, pour s’achever le 17 février courant.

A la clôture de l’opération à 17 heures locales, les présidents des centres d’inscription (PCI) ont délivré des jetons de clôture à tous les requérants présents sur la file d’attente. A partir de ce vendredi 18 février, seuls les requérants porteurs de jetons seront admis aux centres d’inscription jusqu’à leur épuisement.

En principe, il était prévu la fermeture définitive au public des centres d’inscription qui n’avaient plus de requérants au 17 février à 17 heures locales. Néanmoins, les centres seront encore ouverts pendant sept jours supplémentaires pour traiter des cas de recours éventuels.

Dans l’entre-temps, la dernière étape de la formation des membres des centres d’inscription (MCI) à l’opération de révision du fichier électoral dans les provinces du Katanga et du Kasaï Occidental se déroule convenablement. Tandis que dans les provinces du Bandundu, de l’Equateur, du Kasaï Oriental, du Nord Kivu, du Sud Kivu, de la Province Orientale, ainsi que dans la ville de Kinshasa, les formations électorales sont prévues du 20 février au 13 mars courant.

Par ailleurs, le Projet d’appui au cycle électoral (PACE) du programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a réceptionné le 12 février courant le solde du dernier lot de 8.1 millions de cartes d’électeur qui s’ajoutent aux 31 millions déjà remis à la Commission électorale indépendante (CEI).

Toujours en rapport avec les prochaines échéances électorales générales, 260 agents de la Police nationale congolaise (PNC) ont achevé le 15 février courant à Kavumu et à Walungu, dans la province du Sud Kivu, une formation sur la bonne gouvernance et la sécurisation des élections.

Cette formation d’une durée de cinq jours, a été assurée par des instructeurs de la police des Nations Unies (UNPOL) et par ceux de la Police nationale congolaise (PNC).

Selon les initiateurs cette formation qui est en fait un vrai programme de mise à niveau au profit des agents de la PNC, elle permettra aux bénéficiaires de remplir avec beaucoup de professionnalisme leur mission et d’être plus efficaces lors de l’opération de révision du fichier électoral qui démarre bientôt dans la province du Nord Kivu.

Dovin Ntelolo Diasonga

L’alcool tue plus que le sida ou la tuberculose, prévient l’OMS

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Créé le 18 -02-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 18 -02-2011 à  10 h10 | PAR : OBSERVATEUR 

 



L’alcool est à l’origine de près de quatre pour cent des décès dans le monde, soit plus que le sida, la tuberculose ou la violence, a fait savoir vendredi l’Organisation mondiale de la santé (OMS).  L’alcool tue plus que la Sida, la tuberculose ou la violence, prévient l'OMS

La hausse du niveau de vie dans des pays émergents peuplés comme l’Inde ou l’Afrique du Sud est une des causes de l’augmentation de la consommation, avec le développement de la pratique de l’»alcoolisation massive» («binge drinking») dans certains pays développés, relève l’agence onusienne.

Dans le même temps, la lutte contre la surconsommation de boissons alcoolisées semble ne pas être une priorité de santé publique pour la plupart des gouvernements malgré ses graves conséquences sociales - accidents de la circulation, violences, maladies, absentéisme au travail, délaissement des enfants, etc.

Environ deux millions et demi de personnes décèdent chaque année des conséquences de l’alcool, estime l’OMS dans un rapport global sur l’alcool et la santé, qui précise que ce phénomène est le premier facteur de risque mortel pour les hommes âgés de 15 à 59 ans.

En Russie et dans les anciennes républiques soviétiques, l’alcool est responsable d’un décès sur cinq, soit le plus fort taux de mortalité mondial, précise le rapport de l’OMS.

En Russie, en Ukraine, au Kazakhstan, mais aussi au Mexique, au Brésil et en Afrique du Sud, la pratique du «binge drinking» prévaut. Elle est en plein essor dans le reste du monde, où 11% des buveurs, des hommes à 80%, s’y adonnent.

La France épargnée par le "Binge Driking"


Ce premier rapport de l’OMS sur le sujet depuis 2004 note que l’alcool est la cause principale d’une soixantaine de types de blessures ou de maladies: accidents de la route, violences, empoisonnements, épilepsies, cirrhoses, cancers colorectaux, du larynx, du foie et du sein.

«Il y a six ou sept ans, nous ne disposions pas d’une preuve certaine de la relation de cause à effet entre la boisson et le cancer du sein. Nous l’avons maintenant», a déclaré Vladimir Pozniak, directeur du département «abus de substances» à l’OMS.

Les taux de consommation ne sont pas les mêmes selon les régions: ils sont les plus élevés dans les pays développés et les plus bas au Maghreb ainsi que dans certains pays d’Asie du Sud et de l’Afrique subsaharienne où l’islam prédomine.

Dans le monde développé, la France et d’autres pays d’Europe à haut niveau de vie se distinguent par une moindre pratique des beuveries épisodiques, qui suggère en revanche un plus fort taux de consommation régulière.

L’OMS confirme qu’une consommation modérée peut avoir un effet bénéfique de prévention des maladies cardiaques et des attaques cérébrales, mais souligne que cet avantage disparaît en cas de consommation excessive.

L’agence spécialisée des Nations unies estime par ailleurs que la hausse des taxes sur l’alcool est une des mesures de prévention les plus efficaces contre la consommation excessive, notamment chez les jeunes.

Elle défend également l’imposition d’un âge minimum pour l’achat et la consommation de boissons alcoolisées ainsi que la répression de l’alcool au volant, pourvu que ces mesures soient effectivement appliquées

Reuters/L’Observateur


Après un échange avec l’ambassadeur d’Allemagne en RDC - Les opérateurs économiques congolais attendus au Salon USETEC à Cologne

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Créé le 18 -02-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 18 -02-2011 à  10 h10 | PAR : OBSERVATEUR

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Le Salon mondial de la Technique d’occasion (USETEC) se tiendra du 6 au 8 avril prochain à Cologne, en Allemagne Fédérale. Plusieurs entrepreneurs et responsables des Petites et Moyennes Entreprises (PME) des pays africains, européens, asiatiques et latino américains sont attendus à ce rendez-vous de la technologie et du mécanique haute de gamme. Le salon USETEC 2011 est le nouveau salon directeur dans le domaine de l’occasion. La majorité de la technique exposée et immédiatement opérationnelle et se trouve « sous tension » pour inspection. Beaucoup de machines peuvent être testées sur place et beaucoup d’experts sont là pour conseillers des acheteurs venus du monde entier, sur base de leur expertise.

 

Pour permettre une grande participation des entrepreneurs congolais au Salon USETEC 2011, l’ambassadeur d’Allemagne Fédérale en République démocratique du Congo, M. Peter Blomeyer a organisé le mercredi 16 février 2011 une rencontre avec les opérateurs économiques congolais et responsables de petites et moyennes entreprises congolaises pour un échange à l’Ambassade d’Allemagne. Intervenant au cours de cette journée, le vice-président de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), M. Jean-Pierre Kiwakana de la FEC s’est investit à informer les opérateurs économiques congolais sur la nécessité de participer au salon USETEC 2011.

« Nous invitons les petites et moyennes entreprises congolaises à participer en grand nombre au salon Mondiale de la Technique d’occasion, à Cologne. Il faut reconnaître que sur le terrain, les machines allemandes ont fait preuve de leur efficacité. C’est la raison pour laquelle nous, au niveau de la FEC, nous avons invité nos membres à participer à ce salon », a déclaré le président Jean-Pierre Kiwakana. Le vice président de la FEC a proposé qu’au retour de ce Salon USETEC 2011, les participants fassent une évaluation et une restitution aux responsables de PME pour en tirer les avantages et préparer le salon à venir.

Une opportunité d’affaires


Prenant la parole à son tour, le directeur général de la société Dimitri New Congo Machine Sprl, M. (DNCM), Dimitri Dada Lema Mavuanga a affirmé que la salon mondial de la technique d’occasion, appelé USETEC 2011 est une mine d’or et un super marché dans lequel est exposé une importante gamme des machines d’occasion dans divers secteurs de la vie tels que les machines agricole, l’usinage des métaux, la robotique et automation, la technique de mesure et de contrôle, la technique de l’énergie, le traitement, la technique et le refroidissement, l’équipement de lavage et de manutention, l’engin chantier…

« Le Salon de USETEC qui est traditionnellement le support de RESALE est organisé au mois d’avril de chaque année en République fédérale d’Allemagne. Ce Salon, d’après notre point de vue, accorde des opportunités aux opérateurs économiques du monde entier, singulièrement, ceux de notre pays, la RDC oeuvrant dans les domaines repris en marge, à découvrir le monde de la technologie nouvelle, mais également, de partager leurs opinions avec les hommes d’affaires de divers coins du monde. Donc une occasion à ne pas rater, à saisir au bond pour nos entrepreneurs», a expliqué M. Dada Dimitri Lema Mavuanga. Il a indiqué que la longue expérience de DNCM d’avoir travailler sur le système des exhibitions internationales permet aujourd’hui à la société d’être le représentant attitré du salon Mondial de la technique d’occasion en République démocratique du Congo. « Nul n’ignore que notre pays a un défi majeur à relever, celui de réhabiliter son tissu économique, qui est presque inexistant, DNCM, se force de répondre à ce questionnement en sa manière. Cependant, Dimitri New Congo Machine Sprl pense que la FEC devra servir de joint-venture d’une part, entre les opérateurs économiques et les banquiers affiliés à son organisation et d’autre par l’entreprise DNCM, afin que le Salon USETEC 2011, soit un succès non pas seulement pour notre entreprise mais égelement pour la RDC, de surcroît les opérateurs économiques congolais », a conclu le directeur général de la société Dimitri New Congo Machine.


L’apport des banques

De son côté, M. Rock Nguoto, cadre et banquier a reconnu le rôle moteur des Petites et Moyennes entreprises pour le développement de la RDC. «  La stratégie des banques en RDC sera de se concentrer sur les petites et moyennes entreprises (PME) qui sont de un vrai moteur de l’économie du pays », a précisé M ; Rock Nguoto. Le banquier congolais a épinglé certaines difficultés rencontrées dans l’octroi de crédits aux PME. Il y a notamment le problème de maturité « Lorsque une PME investit dans l’achat d’une machine, il faut qu’elle procède au remboursement sur une échéance à long terme. Or les banques ne sont pas toujours prêtes à accorder une maturité allant de 6 à 7 ans. L’autre difficulté relève du manque de professionnalisme dans la présentation du dossier pour l’obtention des crédits », a expliqué M. Rock Nguoto. Ila conclu en réaffirmant la volonté des banques d’aider les PME congolaises à obtenir des crédits, avec un taux d’intérêt raisonnable, pour qu’elles puissent se rendre au salon USETEC 2011 et acheter des produits et matériels pouvant leur permettre d’accroître leur productivité.

Enfin, le responsable du service Visa à l’Ambassade d’Allemagne à Kinshasa a présenté des conditions pouvant permettre aux opérateurs économiques congolais de participer au salon USETEC 2011, à savoir avoir un passeport valide d’au moins 6 mois à la date du dépôt du dossier, remplir deux formulaires de demande de visa (modèle Schengen), montrer des preuves sur la situation professionnelle et sur ses propres revenus, des preuves d’une activité commerciale que l’on exerce, des preuves sur la situation familiale, présenter l’assurance maladie, la réservation de vol aller-retour, des preuves d’hébergement et réservation d’hôtel.


Luc-Roger Mbala Bemba

OPPOSITION POLITIQUE - Kamerhe désapprouve Tshisekedi

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Créé le 18 -02-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 18 -02-2011 à  10 h10 | PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE 



Le président de l'Union pour la nation (UNC) demeure favorable à une démarche concertée où l'alternance peut être envisagée avec des alternatives et des propositions. Le président de l'UNC, Vital Kamerhe a réagi, hier, aux déclarations d'Etienne Tshisekedi en estimant que l'opposition n'en avait pas besoin. Il a carrément désapprouvé la tentative du leader de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) de s'imposer comme candidat unique de l'opposition sans aucun consensus préalable entre toutes les forces de la plate-forme. Cependant, il a réitéré le besoin pressant d'une union de l'opposition afin de faire face à la candidature du président Joseph Kabila Kabange.

 

L'ancien président de la chambre basse du Parlement reconnaît à chacun la liberté d'être désigné par son parti politique comme candidat à la prochaine présidentielle et souligne, par ailleurs, l'importance d'un consensus pour une candidature unique de l'opposition. « Nous avons préconisé que face à un adversaire commun qui a modifié la Constitution et qui s'apprête à modifier la loi électorale, l'opposition doit avoir suffisamment de tactiques et de stratégies pour mettre toutes les chances de son côté ». Et, a-t-il précisé, « je crois que Tshisekedi ne va pas changer l'adage qui dit que l'union fait la force ».

Partisan de l'idée de l'union de l'opposition, Vital Kamerhe ne comprend pas qu'au sein de cette plate-forme l'on veuille l'alternance sans alternative et sans proposition. « Nous devons chercher à discuter. Il ne faut pas s'auto- proclamer. J'ai toujours horreur des hommes providentiels. C'est ça qui a tué le Congo », a-t-il conclu.

La marche en solo de l'UDPS


Actuellement Etienne Tshisekedi, Vital Kamerhe, Jean-Pierre Bemba, Fabrice Puela, Oscar Kashala font partie des présidentiables de l'opposition pour novembre prochain. A première vue, tout laissait croire que ces leaders de l'opposition politique congolaise se mettraient ensemble pour présenter une candidature unique afin de maximiser leur chance d'alternance à la magistrature suprême de la RDC. Cependant, des déclarations de ces dernières heures laissent croire que les sons demeurent discordants et le compromis est loin d'avoir été trouvé.

En effet, le 15 février, lors de la célébration du 29ème anniversaire de l'UDPS, son président national s'est carrément inscrit en faux contre la démarche de ses paires de trouver un consensus sur le candidat de l'opposition. Il ne jure que par sa propre candidature à la présidentielle de novembre. Clairement, Etienne Tshisekedi n'est pas prêt à accepter une autre candidature que la sienne et serait prêt à faire cavalier solitaire.

La récente sortie officielle de la Dynamique Tshisekedi président (DTP) est une preuve suffisante des divergences qui minent l'opposition politique à ce jour. Car, si certaines formations politiques ont pris l'initiative de porter haut la candidature du leader de l'UDPS, beaucoup sont loin d'avoir adhéré à cette logique. Ainsi se forment plusieurs courants dont les « bembistes », « kamerhistes » et « tshisekedistes », sans compter ceux qui font de la surenchère pour se valoriser au sein de cette plate-forme.




L'on serait donc dans une phase cruciale où les trois grandes figures de l'opposition congolaise à savoir Jean-Pierre Bemba, Etienne Tshisekedi et Vital Kamhere sont loin du compromis tant attendu alors que le scrutin présidentiel est prévu à un tour unique. Avec la naissance de la DTP en plus de l'Union pour la nation (UN), l'on se trouve en face de deux plates-formes créées respectivement autour de Bemba et Tshisekedi. Le troisième poids lourd de l'opposition, Vital Kamerhe évolue encore dans le strict rayon de sa formation politique l'UNC choisissant de privilégier l'intérêt commun.

Des observateurs notent, par ailleurs, que l'opposition a très peu de chance de triompher à la présidentielle sans compromis préalable autour d'un candidat unique. D'aucuns estiment, en outre, que ce serait un suicide que de se jeter à l'aventure en ordre dispersé alors que le front autour du président Joseph Kabila se resserre. Cependant, le train semble déjà lancé, pour certains, au regard de la dernière déclaration du secrétaire général de l'UDPS.

Jules Tambwe Itagali

Mise en demeure du général Oleko - Les commandants de la police mis à rude épreuve

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Créé le 18 -02-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 18 -02-2011 à  10 h10 | PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE 

 



Le délai accordé par l'inspecteur provincial de la Police nationale congolaise (PNC) à ses hommes pour enrailler l'insécurité va bientôt expirer. L'ultimatum lancé par le N°1 de la police aux différents comandants des commissariats et sous commissariats de la ville-province de Kinshasa expire à la fin de la semaine. Il appartient d'ores et déjà aux responsables de ces unités interpellées d'établir le bilan des actions menées dans le cadre de la lutte contre l'insécurité.

Mais, selon des observateurs, la population devra également évaluer les démarches menées par ces unités de police postées dans les différents quartiers de la ville. « On a pas constaté des agissements spéciaux de la part de cette police », a soutenu un Kinois.

L'insécurité et les actes de vandalisme dénoncés par l'inspecteur provincial de la police sont toujours, estime la population, enregistrés dans les quartiers de la ville. Il faut, pense-t-elle, plus de moyens humains et matériels à cette police pour atteindre les objectifs fixés. Pour elle, l'interpellation du général Oleko devrait être suivie d'une dotation en moyens. « Les sous-commissariats postés dans les quartiers n'ont jamais eu suffisamment d'hommes et d'armes pour combattre l'insécurité enregistrée dans ces agglomérations », a fait remarquer un habitant de la commune de Matete.



Dans son interpellation faite le 14 février, au cours de la première parade de l'année en cours, le général Oleko a fait savoir aux policiers qu'il y a de plus en plus de foyers de criminalités et d'insécurité dans la ville. Pour l'inspecteur provincial de la police/ville de Kinshasa, certains de ces foyers sont connus des chefs policiers.

Dans ses propos, le général a pointé du doigt plusieurs coins de la ville dont Masina/Pétro-Congo, Kisenso, le plateau de professeurs à l'Unikin, Mbudi, Selembao, Mont-Ngafula, etc. Pour cet officier supérieur de la police, chaque échelon de la police doit assumer ses responsabilités dans le cadre de la mission confiée à ce corps de métier.

Dans le cadre de ces implications, l'inspecteur provincial de la PNC /Kinshasa a lancé un ultimatum d'une semaine aux commandants dirigeant les coins cités ci-haut pour que tout rentre dans l'ordre. « Le policier a une seule mission, celle de protéger les personnes et leurs biens », a-t-il rappelé, en fustigeant une certaine négligence de la part des chefs des unités de la police de la ville.

Lucien Dianzenza

Photos : Les éléments de la police nationale congolaise

PALU: NOUVEAU CADRE DE REFLEXION DYNAMIQUE ET D’ANALYSE DANS LA DIASPORA

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Créé le 18 -02-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 18 -02-2011 à  01 h10 | PAR : AFRIQUE REDACTION


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Le PALU se veut dynamique en convoquant une réunion des représentations du parti en Europe, le samedi 12 février 2011 à Paris, dans un endroit mythique et somptueux « au cercle national des armés ».


Les acteurs du parti Lumumbiste unifié d’Europe  à savoir : L’Allemagne, l’ancien Benelux, de la France et de la Suisse ont pris l’initiative de se donner un cadre régulier de réflexion et d’analyse sur le Parti.

Le mot d’ordre, ratisser, ratisser et ratisser large ! Fédérer la diaspora, la pièce maîtresse de l’échiquier  politique en RDC.

 

 

VOIR LA VIDEO DE LA REUNION AVEC AFRIQUE REDACTION

 

http://www.dailymotion.com/video/xh2zxv_palu-nouveau-cadre-de-reflexion-dynamique-dans-la-diaspora_news


Roger BONGOS

JUSTICE INTERNATIONALE - La CPI en quête d'un successeur à Luis Moreno O'campo

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Créé le 18 -02-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 18 -02-2011 à  2 h10 | PAR : AFRIQUE REDACTION

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Depuis New-York, un comité de recherche s'attèle à recenser les candidatures éventuelles au vu des critères édictés par le statut de Rome. Le Comité de recherche de la Cour pénale internationale dans lequel œuvrent les délégués de chaque groupe régional est à pied d'œuvre pour trouver un successeur au procureur Luis Moreno O'campo dont le mandat s'achève en juin 2012. Le prochain procureur sera désigné et élu par consensus, rapporte un récent communiqué de la CPI tout en signalant que ledit comité « recensera et prendra activement contact avec les individus susceptibles de correspondre aux critères en vigueur, et notamment aux critères énoncés à l'article 42 du Statut de Rome ». Il est également précisé que le prochain procureur sera élu à la dixième session de l'Assemblée des États-parties au statut de la CPI. Dans les milieux du Mouvement de libération du Congo, l'on se réjouit de cette éventualité susceptible de faire avancer le dossier du sénateur Jean-Pierre Bemba incarcéré à La Haye et dont le procès évolue à pas de tortue. Selon un cadre du parti, le départ de Moreno O'campo aura une incidence positive sur les délibérations de ce procès longtemps soumis, dit-il, à l'obstination dudit procureur « à clouer Jean-Pierre Bemba au pilori sur bases de fausses allégations ».

A la CPI/Kinshasa, on préfère rester circonspect sur cette question estimant qu'il serait mal venu de tenter « de réduire les affaires de cette haute juridiction internationale à de simples affaires individuelles entre le procureur Luis Moreno O'campo et les prévenus ». Autrement dit, les mandats d'arrêt délivrés par le procureur sur base d'éléments de preuve recueillis après investigations, avec le concours des États-parties, courent toujours et le procès y afférent poursuivra son cours normal. Le comité de recherche recevra d'abord de manière informelle, des déclarations d'intérêt de la part d'individus, d'États, d'organisations internationales et régionales, de la société civile, d'associations professionnelles et d'autres sources. Ensuite, il procédera à l'examen des manifestations d'intérêt afin d'établir une liste restreinte comportant au moins les noms de trois candidats qualifiés.

Il appartiendra, au finish, au bureau de l'Assemblée des États-parties de passer au crible les différentes candidatures lui soumises pour une dernière appréciation, préalable au plébiscite final. L'Union africaine qui apporte son soutien à la candidature du nigérian Chile Eboe-Osuji à ce poste continue, quant elle, de militer pour la promotion d'un africain à la tête d'un des services du tribunal. Par ailleurs, il est acquis que le principe de la représentation géographique ainsi que l'égalité entre les sexes, seront inévitablement pris en compte dans le choix des candidats au poste de procureur de la CPI.

Alain Diasso

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