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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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Tripatouillage signé Kabanga à la Funa

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Crée le 01-02-2012-   19h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 01-01-2012 - 19H00  AFRIQUE REDACTION PAR :CONGO NEWS



Mme Carole Kabanga, la questeur de la CENI, a tripatouillé les résultats des législatives dans la circonscription de la Funa. Daniel Ngoy Mulunda, à son tour, a porté, sans état d’âmes comme cela lui ressemble, sa caution à ce forfait. En fait, les résultats publiés de la Funa ne concernent que 1528 bureaux de vote sur un total de plus 2200. Ce nombre des bureaux compilés avait été atteint le 26 janvier sous le constat du très malléable Jacques Djoli et de Kabanga, déléguée de l’opposition à la CENI qui avait traversé juste après sa nomination. Les deux avaient décidé que rien n’allait être publié tant que la compilation n’était pas terminée. A la grande surprise, Kabanga faisait signer le lendemain un procès-verbal à Mulunda où il était affirmé qu’il n’y avait que 20 bureau qui n’avaient pas compilés.
Un empressement suspect là où la CENI a mis assez du temps pour compiler les autres circonscriptions de Kinshasa. A propos de ces dernières, le CENI a même accepté le recomptage. Ce que réclament également le mémorandum d’un cartel des candidats de la Funa. Une chose est sûre: Mulunda et Kabanga ne réussiront pas leur cabale, à moins qu’ils se livrent à effacer toutes les traces jusqu’à faire des témoins. Ici, chaque candidat garde par devers lui une pile des procès-verbaux qui contredisent totalement la CENI. Henriette Wamu, par exemple, en, détient, quelques 1100 qu’elle attend exhiber le moment venu. (Ci-dessous le mémo du Cartel des candidats députés nationaux de la Funa).

Au nom de tous es signataires du présent mémorandum, nous nous faisons l’agréable devoir d’approcher votre bienveillance pour vous faire part de nos contestations à la suite de l’affichage, de manière manifestement cavalière et légère, de nos résultats par Madame Carole Kabange, votre Questeur, et «son bureau» du CLCR/FUNA.
Cela dit, nous avons eu tort de croire tous unanimement que la CENI mettra réellement la attente de la publication pour consolider davantage les résultats par le souci maintes fois réitéré de respecter la vérité des urnes ; mais tel n’a pas été malheureusement la finalité de ce qu’il conviendrait de qualifier à juste titre du reste, des manoeuvres dolosives de certains d’entre vos membres qui n’ont pas hésité à falsifier les résultats, avec la complicité ou soumission naïve de quelques opérateurs de saisie à partir de la Fikin.
Et les témoignages recueillis en interne, au vu de nos différents procès-verbaux en mains, justifient, si vraiment besoin en était, la thèse de la nomination de plus de la moitié des députés devant pourtant être élus, éthique démocratique oblige par le Peuple ; à Funa, votre Questeur ainsi que son bureau ont surpris non seulement les éventuels élus qui se reconnaissent déjà, dépouillements assortis de PV et rapports de différents témoins à la compilation faisant foi, mais aussi et surtout les électeurs dont l’attachement à la vertu des urnes s’est largement effrité depuis la publication précipitée des résultats court-circuitant le travail, voulu par la loi n°11/003 modifiant la loi n°06/006 du 09 mars 2006 portant organisation des élections …, (art 40 et 70), de nos témoins dont la prise en charge pendant la longue compilation n’était pas si aisée.
A cet effet, nous fondons nos contestations sur es points si saillants ci-après :
1. S’agissant des cas de tricherie répétitive, révélés, dénoncés et portés naïvement à la connaissance de celle que vous avez cru avec raison superviser les opérations, et ce, grâce à la dextérité et la vigilance patriotique des témoins commis à ces tâches et pris totalement en charge par les candidats, avec les moyens de bord, Madame le Questeur avait, foi de chrétienne aussi, promis aux témoins que tous ces cas seront soumis à la délibération de votre Bureau, avant la publication des résultats (elle en avait même promis à ceux des témoins qui l’avaient abordé au téléphone, tel Me Lendo …)
Et curieusement, le 26 janvier, elle se présente à la Fikin très agitée pour des raisons personnelles, sans en faire allusion et va jusqu’à afficher les résultats que vous avez publiés en toute conformité, abusant certainement de votre conscience. Alors, nous devons continuer à attendre la délibération desdits cas ou conclure aisément que les tricheurs trichaient avec votre bénédiction tacite ?
2. S’agissant de la perte des plis (plus ou moins 310) telle que nous annoncée en patriotes avérés, nos témoins, les candidats n’en faisaient pas un problème apocalyptique, dès lors qu’à partir de chaque bureau de vote trois colis étaient préparés, séances tenante, pour tous les plis, à savoir : Cour Suprême de Justice, CENI et Centre de compilation. Donc, en clair, nous étions tous confiants dans votre discours de tenir compte de tous les rapports vous faits pour ne pas faire perdre aux uns et aux autres leurs voix chèrement acquises, surtout à Kalamu, Selembao, Kasa-Vubu... il va s’en dire que la marge de compilation de compilation de nos résultats ne pouvait être distante, comme c’est le cas : « en a croire la publication faite par vous le nombre de bureaux était toujours à 2270 (cfr copie tirée du net ci-contre), alors que le P.V de compilation du CLCR en annexe aussi renseignait déjà que 20 bureaux était non ouverts pour des raisons obscurs ».
3. S’agissant du taux de compilation (86,7), l’article 40 est clair que les témoins assistent à toutes les opérations ; mais de l’avis commun de tous les témoignages, jusqu’à preuve du contraire, au 25 janvier dernier, seuls 1528 bureaux ont été compilés et fort de cela, madame Carole Kabange et le professeur Djoli, de passage à la Fikin, vont rassurer les témoins que rien ne se fera avant qu’ils n’aient tout terminé le lendemain, soit le jeudi 26. Alors d’où était sorti le nombre de 1970 bureaux de vote compilés qui vous ont fait dire que les taux de compilation était tel qu’annoncé au matin du 27 janvier par votre bureau réuni ? Est- il alors permis à la CENI de compiler en l’absence de tout témoin ?
4. par souci de justice égale, nous aimerions connaître le vrai mobile de précipitation avec laquelle le CLCR/FUNA, sous la supervision et en présence de madame le questeur, avait rendu public nos résultats sans que le bureau n’ait réagit autrement comme c’est le cas pour les autres CLCR voisins (Lukunga, Mont-Amba et Tshangu). Et pourquoi cette politique de « deux poids, deux mesures ».
Par conséquent, nous vous invitons à méditer avec sur cette sagesse qui fonde tous nos espoirs : « La fraude électorale emporte l’hypocrisie de confiance populaire qui n’est qu’un vice face à la vertu démocratique ».
De ce qui précède, nous vous prions de nous garantir l’égalité de traitement et de considération comme partout à travers la République, en réexaminant tous les cas vous soumis comme de droit et d’épargner aux vrais élus les va et viens et à la cour suprême de justice.
Espérant voir le présent mémorandum bénéficier de votre attention positive et de celle de tous ses ampliateurs, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président et cher Homme et Dieu, avec tous nos voeux les meilleurs pour cette qui a commencé.
Fait à Kinshasa, le 30 janvier 2012


Katanga : la production agricole fait baisser les prix sur le marché, à Sandoa

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Crée le 02-02-2012-  05h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 01-01-2012 - 05H29 AFRIQUE REDACTION PAR :RADIO OKAPI

 
 – Au coeur du grand marché de Kinshasa – Au coeur du grand marché de Kinshasa

L’amélioration de la production agricole, ces deux dernières années, a fait chuter les prix des produits sur le marché dans le territoire de Sandoa, au Katanga. Selon l’inspecteur au développement rural de ce territoire, cette production est passée de quarante à quatre-vingt dix pourcents.

Il attribue cette performance entre autre, à l’encadrement des paysans et à l’usage des tractions bovines, des sémences améliorées fournies par le Projet pour la réhabilitation du secteur agricole et rural (Presar).

Cette situation a réjouis la population et les opérateurs économiques de cette partie de la République :

«Actuellement à Sandoa, chaque mois, chaque année on a l’abondance sur terrain. On partait à Dilolo pour s’approvisionner en riz maintenant on produit localement. Le prix du riz s’est amélioré».

Cette production agricole est constituée des produits tels que le riz, le maïs, l’arachide et l’haricot.

Cette année, la production est évaluée à 250 tonnes. Il y a deux ans, cette production était de 300 tonnes.

Comparée aux années antérieures, la production de ces deux dernières saisons est estimée à près de 90 pourcents.

L’abondance de la production à Sandoa contraste avec la dégradation des routes de desserte agricole qui complique la tâche à d’autres opérateurs économiques d’aller s’approvisionner sur place à Sandoa.

Kasaï-Oriental: 10 morts dans la prison de Mwene Ditu depuis décembre

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Crée le 02-02-2012-  05h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 01-01-2012 - 05H29 AFRIQUE REDACTION PAR :RADIO OKAPI

 
 – le couloir du centre pénitencière de Makala à Kinshasa – le couloir du centre pénitencière de Makala à Kinshasa

La prison urbaine de Mwene-Ditu, à plus de 120 Km de Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental) a enregistré, au mois de janvier dernier, un nouveau cas de décès après les neuf enregistrés en décembre 2011. Le manque de nourritures et de médicaments serait à la base des décès des pensionnaires de cette maison carcérale. 

Le directeur de la prison, Albert Kashapa, a déploré ce mercredi 1er février la rupture de stock des vivres et le manque des produits pharmaceutiques dans son dispensaire depuis quatre mois, indiquant que l’unique lot de médicaments reçu remonte à août 2011 lors de l’inauguration de l’établissement.

Pour l’infirmier titulaire du centre pénitentiaire, cette situation est beaucoup plus compliquée pour les détenus démunis qui, selon lui, ne reçoivent pas de visites familiales.

Le directeur de la prison a déclaré que les prisonniers sont souvent exposés aux maladies telles que la bronchite et la pneumonie.

Il a annoncé que le gouvernement provincial du Kasaï-Oriental, au courant de la situation, a promis d’approvisionner l’établissement en médicaments et en vivres.

La prison urbaine de Mwene-Ditu regorge près de cent détenus dont une vingtaine de condamnés.

Législatives-RDC: 20 recours déjà déposés à la Cour suprême

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Crée le 02-02-2012-  05h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 01-01-2012 - 05H29 AFRIQUE REDACTION PAR :RADIO OKAPI

 – Cour suprême de justice à Kinshasa, 2006. – Cour suprême de justice à Kinshasa, 2006.

La Cour suprême de justice (CSJ) a déjà reçu vingt recours pour contestation des résultats des élections législatives du 28 novembre. Le greffe de la haute cour l’a fait savoir, mardi 31 janvier, à quatre jours de la clôture de la réception de ces recours. La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a déjà publié les résultats de 155 Centres locaux de compilation des résultats (CLCR) sur les 169 que compte le pays. 

Interrogé sur la capacité de la Cour suprême de se prononcer sur tous les recours qui seront déposés- plus de 18 000 candidats se sont présentés aux législatives- son président et porte-parole, Funga Molima, a rappelé que la loi électorale (article 74) impose un délai de deux mois pour régler les contentieux électoraux sur la députation nationale, ajoutant :

«La cour est préparée à faire son travail. […] Elle est constituée des juges qui sont des hommes, pas de robots, qui vont faire le travail dans les limites de leurs aptitudes physiques. On ne peut pas dire d’un service de l’Etat qu’il a tous les moyens. Mais, ce que je peux vous dire c’est que la cour est outillée pour faire son travail. »

Funga Molima s’est, par ailleurs, refusé à ton commentaire au sujet de l’annulation, demandée par la Ceni, des scrutins dans certaines circonscriptions où des graves irrégularités avaient été enregistrées.

Plusieurs candidats ont contesté les résultats des législatives affichés dans les centres de compilation. La Ceni avait dépêché des équipes de vérification pour enquêter sur les allégations d’irrégularités dans les travaux de ces centres.

Le vice-président de la Ceni, Jacques Djoli, avait promis des poursuites judiciaires contre « tous ceux  qui se seront compromis durant les élections ».

Tanganyika: l’entreprise Interlacs accusée d’augmenter le prix du ciment gris

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Crée le 02-02-2012-  05h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 01-01-2012 - 05H29 AFRIQUE REDACTION PAR :RADIO OKAPI

 – La ville de Kalemie marquée en rouge


La situation sur la hausse du prix du ciment gris, depuis le 24 janvier dernier, dans le district de Tanganyika (Katanga) n’est pas toujours résolue. L’entreprise productrice de ciment gris Interlacs, accusée de fixer le prix de manière unilatérale, fait fi à la lettre du commissaire de district qui exigeait la baisse. 

L’entreprise est accusée de vendre un sac du ciment gris à 20 dollars américains au lieu de 15 dollars point 4 et de fixer le taux à 940 FC au lieu du taux officiel qui avoisine le 920 FC.

Ce comportement énerve le commissaire de district de Tanganyika qui trouve cette hausse injustifiée avec la mise en application de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).

«Cette augmentation intervient à cette période où le prix devait être revu à la baisse suite à l’application de la TVA», a dénoncé le commissaire de district de Tanganyika qui avait impliqué dans son combat les services du ministère de l’Economie nationale.

L’inspecteur de l’économie nationale au district de Tanganyika, Tshomba Maloba s’est plaint que l’entreprise ne veut pas observer les mesures de l’autorité locale:

«Je ne les ai pas reçus. C’est une société n’a pas daigné répondre aux injonctions de l’autorité de district, ni à notre invitation écrite transmise à son temps».

La coordination de la société civile du Tanganyika a également protesté auprès de l’autorité du district contre cette situation.

De son côté, l’entreprise incriminée ne s’est pas pour l’instant exprimée à ce sujet.

Elections-RDC: aucun chef d’Etat africain n’a soutenu le recomptage des voix, selon Alexis Thambwe Mwamba

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Crée le 02-02-2012-  05h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 01-01-2012 - 05H29 AFRIQUE REDACTION PAR :RADIO OKAPI

«Il n’y a pas eu une quelconque position prise par un chef d’Etat pour le recomptage des voix concernant les élections du 28 novembre 2011 en République démocratique du Congo (RDC) », a déclaré le ministre des Affaires Etrangères, Alexis Thambwa Mwamba, ce mercredi 1er février su Radio Okapi. Il a ainsi démenti les propos tenus par Vital Kamerhe, qui avait conduit une délégation de l’opposition congolaise au dernier sommet de l’Union africaine (UA).  

Alexis Thambwa a reconnu qu’un groupe d’opposants a remis un mémorandum auprès de quelques chefs d’Etats africains à Addis-Abeba. «Je sais que le mémo a été distribué, mais va rentrer dans les archives des chefs d’Etat africains», a-t-il affirmé.

Il a ajouté que de son côté, il a expliqué aux chefs d’Etat de l’Union africaine, lors du sommet, qu’il y a eu certains problèmes techniques dans l’organisation des élections mais que le classement ne pouvait en aucune manière être remis en cause.

Thambwe Mwamba a dévoilé qu’un des membres de la délégation l’opposition avait cherché secrètement voir le président Kabila à Addis-Abeba. «Il a dit être très déçu de voir qu’il n’y avait que moi. Ça c’est de vous à moi mais j’ai des preuves », a-t-il poursuivi.

Le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), Vital Kamerhe, a déclaré mardi 31 janvier que certains chefs d’Etat africains «sont plus que favorables » pour le recomptage des voix des élections présidentielle et législatives en RDC.

Certains membres de l’opposition sollicitent le recomptage des voix de la présidentielle, contestant les résultats publiés le 9 décembre 2011 par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et confirmés par la Cour suprême de justice le 20 décembre.

Les résultats de la Ceni créditent Joseph Kabila de 48,95% des suffrages contre 32,33 à l’opposant Etienne Tshisekedi wa Mulumba.

Eradication des maladies négligées - Bill Gates engage 13 laboratoires dans ce combat

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Crée le 02-02-2012-  05h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 02-01-2012 - 05H29 AFRIQUE REDACTION PAR :OBSERVATEUR

 



La fondation Bill & Melinda Gates du milliardaire américain Bill Gates se donne 8 ans pour stopper dix maladies négligées d'ici à 2020, dont la maladie du sommeil, l'éléphantiasis (filariose lymphatique), la lèpre, le schistosomiasis. Pour cela, il s'offre tous les moyens financiers et matériels pour y arriver : apporter la moitié des 785 millions de dollars mobilisés, faire participer 13 laboratoires participent à son combat.

Éradiquer "cinq maladies tropicales négligées" d'ici à 2020 et en placer cinq autres sous contrôle afin d'éviter leur propagation, tel est l'objectif ambitieux de Bill Gates, ce milliardaire doublé d'un philanthrope mondialement connu dont la fondation à caractère humanitaire est doté de…34 milliards de dollars américains. Ces dix maladies tropicales négligées, a expliqué l'ancien patron de Microsoft, affectent"une personne sur six"dans le monde.

La maladie du sommeil tue des milliers d'Africains, le terrible éléphantiasis ou encore la lèpre, contamine 200 000 personnes chaque année dans 17 pays, devraient ainsi disparaître. Ces dix maladies tropicales négligées affectent"une personne sur six"dans le monde, explique Bill Gates. L'objectif est effectivement ambitieux.

" La vie des millions de personnes sera améliorée "

A ce combat, il a pu rallier plusieurs partenaires. Ce qui explique sa joie lors de la réunion qui s'est tenue le lundi 30 janvier à Londres. Il se disait "supercontent" et se félicitait ainsi d'une "première": la réunion, au Royal College of Physicians, de l'OMS (Organisation mondiale de la santé), la Banque mondiale, l'organisme américain d'aide aux pays en développement USAid, le gouvernement britannique et, surtout, treize groupes pharmaceutiques. C'est "la plus grande action concertée jamais réalisée contre les maladies tropicales négligées".

Merck KgaA, Sanofi, Esai sont cités parmi les laboratoires dont l'expertise sera mise à contribution pour mieux mener le combat d'éradiquer les dix maladies qui handicapent des millions des personnes dans le monde.

Sous l'impulsion de Bill Gates, les laboratoires se sont engagés à distribuer des centaines de millions de comprimés d'ici à 2020. Le laboratoire allemand Merck KgaA fournira 250 millions de cachets par an pour soigner la schistosomiasis, une affection transmise par des vers aquatiques. Et 785 millions de dollars, dont la moitié sont apportés par la fondation Bill & Melinda Gates, seront réunis pour développer la recherche sur ces maladies et distribuer les médicaments. "C'est plus facile d'agir, en réunissant comme aujourd'hui donateurs et fabricants de médicaments. En plus, un programme multi maladies permet de mieux atteindre les patients qui ont besoin de plusieurs traitements", a expliqué Bill Gates. "On ne réalisera sans doute pas tous nos objectifs", a-t-il reconnu, "mais la vie de millions de personnes sera améliorée. C'est un pas énorme". D'autant plus que l'économie d'un pays dépend aussi de la santé de ses habitants, ajoute-t-il.

Sanofi, qui travaille sur les maladies tropicales avec l'OMS depuis 2001, est au premier rang dans la lutte contre la maladie transmise par la mouche tsé-tsé. Ce laboratoire distribue déjà des traitements sous forme d'injections multiples. Il continue les recherches pour mettre au point un mode d'absorption oral, plus adapté aux populations atteintes de la maladie du sommeil. Pas de marché.


1,3 milliard de personnes menacées par l'éléphantiasis

Sanofi s'associe également à l'élimination de la filariose lymphatique, une maladie plus connue sous le nom d'éléphantiasis, qui menace 1,3 milliard de personnes et en handicape 40 millions. D'ici à 2013, en partenariat avec le laboratoire japonais Esai et la fondation Gates, 120 millions de comprimés seront mis à la disposition de l'OMS afin de traiter 30 millions de personnes. Le laboratoire tricolore a dédié un service aux maladies tropicales négligées. Ce département est doté d'un budget restreint, 20 millions d'euros.

Après l'informatique, c'est dans le domaine de la santé que le milliardaire Bill Gates, via sa fondation, est très actif, au profit des pays émergents qui bénéficient beaucoup de l'engagement de Bill Gates.

Comme d'habitude, ce genre de rencontres est caractérisé par des promesses qui sont de moins en moins tenues. Mais face au doute exprimé par Bernard Pécoul, directeur général de DNDi, une ONG spécialisée dans les traitements des maladies négligées, le milliardaire américain a répondu positivement.

"Il y a dix ans, les portefeuilles de médicaments en développement étaient à peu près vides. Aujourd'hui, il y a six essais en cours", constate Bernard Pécoul, directeur général de DNDi, une ONG spécialisée dans les traitements des maladies négligées. Mais toutes ces promesses des laboratoires et des gouvernements, dont certaines d'ailleurs figurent dans des engagements antérieurs au programme "10 maladies tropicales négligées", seront-elles tenues? "Oui", répond Bill Gates. "Il y aura des contrôles. Et puis, les laboratoires engagent leur image."

Le nouvel engagement de Bill Gates, mieux l'implication des laboratoires, tombe au moment où plusieurs maladies jadis éradiquées refont surface, surtout en RDC. C'est le cas notamment de la lèpre, et du choléra qui déciment des milliers de personnes, malgré des efforts des acteurs humanitaires sur le terrain.

 

Plus de 1600 nouveaux cas de lèpre dépistés au Katanga

A ce jour, par exemple, plus de mille six cents nouveaux cas de lèpre ont été dépistés dans la province du Katanga, en RDC, en plus de trois autres provinces, à savoir : l'Equateur, avec plus de mille cas dépistés, la Province Orientale, avec environ neuf cent sept cas et le Bandundu, avec six quatre-vingt cinq cas. Cela ne signifie pas que la lèpre a été éradiquée dans les autres provinces du pays.

Le directeur du Programme national de lutte contre la lèpre avait affirmé, samedi 28 janvier, que 20% des cas de lèpres enregistrés en Afrique se trouvent en RDC, plaçant ce pays en première position sur le continent pour cette maladie qui attaque la peau humaine. Le Dr Mputu avait fait cette déclaration au cours d'une journée d'information organisée en marge de la 59ème journée mondiale de la lèpre.

A toutes ces maladies, il faut ajouter le terrible VIH/Sida qui continue son travail de sape en privant la RDC de ses nombreux bras dont elle a besoin. Médecin sans frontières/ Belgique (MSF-B) a d'ailleurs lancé une campagne annuelle de sensibilisation le mercredi 25 janvier. Au cours de cette cérémonie de lancement de la campagne, MSF-Belgique a tiré la sonnette d'alarme en déclarant que le VIH-Sida en RDC est une urgence ignorée.

Kléber Kungu

Mauvaise application de la TVA, superposition avec l’ICA - Les distributeurs accusent Socimex, Sagico, … au gouvernement

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Crée le 02-02-2012-  05h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 02-01-2012 - 05H29 AFRIQUE REDACTION PAR :OBSERVATEUR

 



Avertissement à la FEC : pas question de recaler cette taxe pour 2013! La visite effectuée, lundi 30 janvier 2012, au marché Somba Zikida, dans une chambre froide d’Orgaman, dans les installations de la Marsavco, chez Hasson & Frères, à la Boulangerie Pain Victoire, et à Mino Congo Sprl par le ministre des Finances et celui de l’Economie nationale été plus que révélatrice : l’on n’éprouve pas des problèmes majeurs dans la mise en œuvre de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).

Mais sur le marché des biens et services, il s’est remarqué une mauvaise foi, un opportunisme manifeste, un aventurisme et une superposition des taxes pour la recherche du gain facile dans le chef de certains opérateurs économiques véreux. Dans le lot, les distributeurs congolais du marché Somba Zikida ont nommément cité l’entreprise « Socimex, SAGICO, Trans Benz, MECAM, sans qu’aucune raison ne vienne justifier ces pratiques qui mettent désormais en mal le congolais moyen » ; semble-t-il, depuis l’application de la TVA, le 1er janvier 2012. Des allégations non encore confirmées par des sources  officielles, moins encore par les concernés. Du moins jusque-là.

A la fois importateurs, grossistes, distributeurs et détaillants, à en croire les commerçants congolais qui l’ont dit sèchement aux ministres Matata Ponyo et à Jean-Pierre Daruwezi Mokombe, ces entreprises s’illustreraient par la surenchère et la superposition de l’ICA et de la TVA pour la recherche du gain facile. Par cette attitude de superposition de la marge bénéficiaire, du reste interdite par la loi, ces entreprises narguent le gouvernement qui a mené une étude approfondie avant la mise en application de cette réforme qui vient désormais mieux canaliser les recettes fiscales directes dans les comptes du Trésor public.

Des sanctions vont tomber au cas où…

« Ces entreprises dont nous faisons allusion ont profité de la mise en application de la TVA pour augmenter  démesurément les prix des denrées de première nécessité sur le marché. Elles sont à la fois importateurs, grossistes, distributeurs et détaillants. Pourtant, le petit commerce appartient aux nationaux. Bien plus, nous ne comprenons pas pourquoi le prix de certains biens a augmenté, pendant que l’application de la TVA ne pouvait pas justifier cet état de choses», ont insisté ces commerçants du marché Somba Zikida.

Pour illustrer leurs allégations, ils ont remis à la délégation gouvernementale ainsi qu’à celle des régies financières, des factures où l’on a superposé l’ICA et la TVA, non sans remarquer sur les mêmes factures que même le lait, du reste exonéré par cette taxe, a connu une légère hausse.  Mais à l’issue de la tournée, la délégation s’est rendu compte  que la TVA n’a pas entrainé une augmentation sensible des prix, malgré l’attitude répréhensible  de certains opérateurs économiques qui veulent tirer le maximum des bénéfices. Et ce, pendant que la TVA est une taxe moderne qui a pour vocation d’accroître les recettes de l’Etat.

« La TVA n’est donc pas un motif de l’augmentation des prix sur le marché. Vous êtes rendus compte de cette réalité. En décidant de son application, le gouvernement a permis au fisc de se doter d’un mécanisme qui vient faciliter les opérations, élargir l’assiette pour permettre à l’Etat d’avoir plus des recettes », a précisé Matata Ponyo dans une brève intervention à l’issue de la tournée.

Pour  le ministre des Fiances, il est constaté une évolution positive dans l’application de la TVA et plus particulièrement au niveau de certaines entreprises qui ont enregistré une baisse sensible des biens et services. Ceci est attesté par l’évolution de l’indice général des prix qui indique une baisse du niveau général des prix au cours de ces deux dernières semaines, malgré une certaine résistance dans le chef de certains opérateurs économiques dans l’application des dispositions de la loi.

Pour sa part, le ministre de l’Economie a rassuré que les sanctions sont à venir à l’encontre de certains opérateurs économiques qui veulent s’enrichir sur le dos de la population, expliquant que la grande bataille se situe au niveau des textes qu’il faut aussi « remettre à niveau. Avec une loi de 1973 laxiste, des efforts sont  entrepris pour adapter des dispositions de certaines lois qui ne répondent plus au contexte. Mais en ce qui concernent les entreprises qui ont été cotées, nous ne pouvons que procéder à une contre-vérification car jusqu’à preuve du contraire, elles  ne sont que présumées. Quitte au contrôle de le prouver », a-t-il précisé.

Peu avant cette tournée, soucieux de la bonne application de la TVA, le gouvernement a convié la FEC, au salon Lubumbashi du Grand Hôtel, à une réunion d’évaluation des mesures d’encadrement de la TVA.

Dans son adresse, Albert Yuma, président national de la FEC a brossé l’état d’application de la TVA dans son secteur, avant de préciser que l’analyse de la problématique soulevée par l’application de la TVA a conduit la FEC, « soucieuse du maintien de la stabilité du cadre macroéconomique et de la nécessité de la poursuite des activités industrielles et commerciales, à demander le report de l’application de la TVA. Ceci, en procédant à la signature par le Premier ministre, d’un Décret pour reporter la date d’entrée en vigueur de la loi instituant la TVA au premier janvier 2013. Car celle-ci est une mesure réglementaire ».

Albert Yuma a aussi proposé d’arrêter au 29 février la perception de la TVA et revenir au régime de l’ICA à partir de mars jusqu’à décembre 2012. Tous ces arguments du président de la FEC ont été battus en brèche et rejetés par le Premier ministre, Adolphe Muzito.

« Le Gouvernement ne compte pas revenir sur l’ICA, dans la mesure où il posera toujours problème. Si on attend maîtriser la TVA dans un séminaire, on ne comprendra rien. Le gouvernement est d’accord avec le principe de la révision de la loi portant sur la TVA et compte même le faire dès la rentrée parlementaire prochaine.  Mais le recaler pour 2013, pas question, a tranché le 1er ministre. Visiblement déterminé à aller jusqu’au bout.

Willy K.


La RDC tient à refonder ses finances publiques

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Crée le 02-02-2012-  05h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 02-01-2012 - 05H29 AFRIQUE REDACTION PAR :OBSERVATEUR

 



Un atelier portant sur la vulgarisation du plan stratégique de réforme des finances publiques et de la loi relative aux finances publiques, s’est tenu, du lundi 30 au mardi 31 janvier 2012 à l’Hôtel Sultani situé dans la commune de la Gombe. Ouvert et clôturé par le ministre des Finances, cet atelier a été financé par le PNUD et la Coopération britannique. Les magistrats de la Cour des comptes et des inspecteurs généraux des finances se sont bien abreuvés pour mener à bon port leurs prestations respectives.

Il sied de rappeler que c’est depuis 2001 que le gouvernement congolais a entrepris un ensemble de réformes en vu d’améliorer et de moderniser le système de gestion de finances publiques. Ces réformes ont pris un tournant décisif en 2010 par le lancement d’un plan stratégique de la réforme des finances publiques. En 2011, l’on a promulgué la loi relative aux finances publiques.

En effet, les efforts du gouvernement pour assurer systématiquement la planification, la programmation, la budgétisation et le suivi-évaluation des actions de développement du pays, en vue d’optimaliser la gestion axée sur les résultats optées comme mode de gestion des finances publiques par la nouvelle loi des finances publiques exige le recours au cadrage macroéconomique et budgétaire. Mais avec le lancement du processus de la décentralisation qui accorde aux provinces une autonomie financière, il s’est avéré nécessaire de doter les provinces des capacités en matière de programmation budgétaire

C’est dans son effort d’assainissement et d’amélioration de la transparence dans la gestion des finances publiques que notre pays a ainsi bénéficié de l’assistance du PNUD qui, dans son programme de gouvernance met en place, avec l’appui financier de la coopération britannique, une stratégie de renforcement de la chaine de la reddition des comptes en vue d’améliorer le contrôle des finances publiques et promouvoir la bonne gouvernance.

Renforcement des capacités

Dans le cadre du projet d’appui à la décentralisation et au développement local, le Directeur pays du PNUD  en RDC, a déclaré que son organisme participe activement à la déclinaison de cette réforme au niveau provincial et local, par un appui à sa mise en œuvre de celle-ci dans les provinces du Nord Kivu, de l’Equateur et du Kasaï Oriental.

Fort de cette démarche, « le gouvernement a mis ensemble quelques réformes de 1ère génération avec l’appui des partenaires au développement, avec comme point de chute, un train de mesures visant la refondation des finances publiques dans un cadre juridique moderne, l’intensification de la dynamique de la réforme des finances publiques devant constituer un outil par excellence des conditions  de vie meilleure », selon le ministre des Finances, Matata Ponyo.

De ce fait, il sied de noter que cette assistance s’est concrétisée par plusieurs types d’appuis dont le renforcement des capacités matérielles et techniques de plusieurs directions du ministère des Finances. En substance, la Direction générale de la reddition des comptes et la Direction de la comptabilité publique.

S’inscrivent aussi dans cette logique, la mise en œuvre d’un programme de renforcement des capacités techniques et humaines des cadres de la Cour des comptes, la production et diffusion des rapports mandataires de la Cour des comptes, l’appui à la révision du règlement général de la comptabilité publique et la promotion de la veille médiatique et citoyenne de la gestion des finances publiques.

Le comité permanent du cadrage macroéconomique sera mis à contribution pour doter le pays d’un cadre macroéconomique unique et cohérent sur base des données harmonisées de l’ensemble de l’économie nationale.

Ce cadrage faisant appel à plusieurs ministères et services publics spécialisés ainsi que deux niveaux de pouvoir aux niveaux national et provincial, il se dégagera la nécessité d’envisager des rencontres de concertations et d’harmonisation régulières entre les comités de cadrage macroéconomique national et ceux des provinces afin de permettre d’enrichir la base informationnelle et d’améliorer la méthodologie utilisée. D’où la tenue de cet atelier de deux jours…

A l’issue de cet atelier, il s’est dégagé une bonne cohérence entre le cadrage du niveau central et celui du niveau provincial qui devrait être assurée pour crédibiliser les instruments et fiabiliser les données produites au sein de la Nation. D’où la nécessité de doter le C¨CM des moyens matériels et  financiers conséquents pour assurer l’accompagnement des comités de cadrage provinciaux dans l’affinement des instruments de prévisions et simulations.

Willy Kilapi

République démocratique du Congo : Le NDI et l'Ifes recommandent une évaluation générale du processus électoral

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Crée le 02-02-2012-  05h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 02-01-2012 - 05H29 AFRIQUE REDACTION PAR :OBSERVATEUR

 


Les experts électoraux internationaux de l'Institut national démocratique pour les affaires internationales (NDI, National Democratic Institute) et de la Fondation internationale pour les systèmes électoraux (Ifes) ont appelé à une évaluation générale du processus électoral en RDC reposant sur une participation significative de tous les acteurs concernés et l'accès à tous les matériels électoraux pertinents.

La mission, composée de représentants de l'Ifes et du NDI, a séjourné en RDC, du 5 au 13 janvier, pour procéder à l'évaluation de la faisabilité d'une évaluation des résultats des élections législatives du 28 novembre, qui étaient couplées à la présidentielle, selon un document de ces deux ONG, dont L'Observateur a obtenu copie.

Durant leur séjour, ces experts se sont entretenus avec les autorités électorales, les principaux partis politiques, les observateurs électoraux nationaux et internationaux, ainsi qu'avec d'autres acteurs. Ces entretiens avaient pour objectif de déterminer la faisabilité d'une évaluation complète du processus par une mission ultérieure, après avoir tiré la conclusion selon laquelle le contexte actuel ne permettait pas d'effectuer une telle évaluation.

Toutefois, le NDI et l'Ifes, qui se disent engagés à appuyer les efforts visant à assurer des élections crédibles et démocratiques en RDC, ont également eu des entretiens avec la Commission électorale nationale indépendante (Céni) le 12 janvier à qui ils ont dit être disposés à appuyer une telle évaluation si leur expertise était sollicitée.

La mission conjointe des experts électoraux internationaux du NDI et de l'Ifes était financée l'Agence des Etats-Unis d'Amérique pour le développement international (USAID).

L'Ifes, fondée en 1987, est une organisation à but non lucratif, indépendante et qui se dit leader dans l'assistance électorale et la promotion de la démocratie. Elle a déjà travaillé dans 135 pays dans des démocraties en développement comme dans des démocraties matures.

Le NDI est une organisation à but non lucratif, non partisane et non gouvernementale œuvrant pour le renforcement des institutions démocratiques à travers le monde, à travers la participation des citoyens, et les gouvernements ouverts et responsables.

Kléber Kungu

INPP : le programme adopté du Tronc commun à tester au préalable

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Crée le 02-02-2012-  05h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 02-01-2012 - 05H29 AFRIQUE REDACTION PAR :le potentiel

 



Les travaux de l’atelier sur la planification du programme national de formation des formateurs de l’Institut national de préparation professionnelle (INPP) ont livré leurs secrets. Cela par des recommandations formulées par les participants. L’atelier sur la planification du programme national de formation des formateurs de l’Institut national de préparation professionnelle (INPP), tenu du 25 au 27 janvier 2012 à la Direction provinciale (Dipro) de cet établissement public à Kinshasa, a produit des recommandations livrées à la presse hier mardi 31 janvier 2012.

Les participants, formateurs techniciens, pédagogues et méthodologues, de la Dipro/Kinshasa et ceux venus des entités provinciales ont pris la résolution de « tester au préalable le programme adopté du Tronc commun avant sa certification définitive » et d’«associer prochainement les entités provinciales à l’élaboration des projets de programme de formation ». Puisqu’il s’agit d’un management participatif pour ne pas donner l’impression que tout est dicté par Kinshasa, comme l’avait remarqué le président de la « Commission de diffusion » de la formation, le directeur des études, Henri Kandolo, à l’ouverture de ces assises. Il est question aussi d’« associer prochainement les formateurs des entités aux travaux des sessions de formation organisées par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) ». Et de « tenir compte du contexte des entités provinciales dans l’élaboration des programmes de formation ».

Ils recommandent d’«inclure, à l’avenir, dans les noyaux de maîtres formateurs au moins un formateur des entités par pools constitués » et d’«organiser une rencontre de tous les adjoints techniques au moins une fois par semestre pour discuter de certains problèmes spécifiques ». Sans oublier de « négocier avec la JICA pour équiper également les entités provinciales dans le but d’améliorer l’efficacité de la formation

A noter que cet atelier a été organisé grâce à l’appui de cette institution japonaise qui ne ménage, depuis la reprise de sa coopération avec l’INPP, pour accompagner cet établissement public congolais dans la modernisation et l’amélioration de la qualité de la formation professionnelle qualifiante. La JICA a déjà à son actif plusieurs réalisations. Beaucoup reste à faire dont la construction d’un nouvel immeuble de trois niveaux devant abriter les ateliers et autres salles de formation de la direction provinciale de l’INPP/Kinshasa. Projet que le représentant résident de la JICA en RDC, Eiro Yonezaki, a promis de matérialiser au cours de cette année 2012. En tout cas, avant la fin de son mandat, a-t-il précisé.

Par DIOSSO OLIVIER

Goma: échange des tirs entre FARDC et gardes d’un député sortant, 4 morts

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Crée le 02-02-2012-  14h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 02-01-2012 - 14H19 AFRIQUE REDACTION PAR : ARV - RADIOOKAPI

 

 – Vue de la ville de Goma.al
      – Vue de la ville de Goma.al

L’échange des tirs entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et la garde rapprochée du député sortant Dieudonné Bakungu Mitondeke, ce jeudi 2 février, à Goma (Nord-Kivu), a fait quatre morts. Des sources sur place indiquent que deux militaires, un policier qui assurait la garde du député et un autre venu avec les militaires ont été tués. Plusieurs militaires FARDC auraient également été blessés.

 


Selon des témoins, les militaires FARDC auraient encerclé la résidence du député à 4 heures locales du matin pour y faire une perquisition. Une discussion s’en serait suivie entre les gardes et les militaires qui ont fini par échanger des tirs.


Les FARDC accusent Dieudonné Bakungu de détenir illégalement des armes et d’entretenir une milice privée. L’accusation que le député sortant rejette.


Candidat aux législatives de novembre 2011 pour le compte de l’Union pour la nation congolaise (UNC), il attend d’être fixé sur son sort.


Les scrutins ont été annulés dans la circonscription de Masisi, faute de compilation de résulats de plus de quatre-vingts centres de vote.

 


MSF : 85% des malades du VIH/sida privés de traitement en RDC

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Crée le 02-02-2012-  14h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 02-01-2012 - 14H29 AFRIQUE REDACTION PAR : ARTV

Le gouvernement s'engage à réduire le taux d'infection du VIH/sida 
 Médecins Sans Frontières (MSF) s' alarme de la situation des personnes vivant avec le VIH/sida en République démocratique du Congo (RDC) et déplore le manque de priorités données par les autorités congolaises, ainsi que le désengagement des bailleurs de fonds.

Selon cette organisation humanitaire de secours médical, les conditions d' accès aux soins des personnes vivant avec le VIH/sida en RDC sont catastrophiques. Au centre hospitalier de Kabinda (CHK) à Kinshasa, MSF voit arriver un nombre bien trop élevé de malades avec des complications graves, dues à l' absence de traitement et dont la condition trop avancée entraîne des souffrances inacceptables.


"J'ai travaillé dans de nombreux pays d' Afrique centrale et australe auprès de patients séropositifs mais ce que je vois ici en RDC n' existe plus ailleurs depuis plusieurs années", affirme Anja De Weggheleire, coordinatrice médicale de MSF en RDC. "La situation de la RDC me rappelle l'époque à laquelle aucun traitement antirétroviral (ARV) n'était encore disponible. Nos médecins sont confrontés quotidiennement à de graves complications qui seraient facilement évitables avec une mise sous ARV précoce des patients".


On estime actuellement à plus d' un million le nombre de séropositifs en RDC et à 350 000 le nombre de personnes qui devraient bénéficier d' un traitement ARV. Or seuls 44 000 patients sont effectivement sous traitement. Cela représente un taux de couverture en ARV de moins de 15%, soit l' un des plus bas au monde (tout comme la Somalie et le Soudan pour le continent africain).


La situation est critique également  en termes de prévention de la transmission du VIH/sida de la mère à l' enfant (PTME): seul 1% des femmes enceintes estimées séropositives a accès aux traitements PTME. Or sans traitement, environ un tiers des enfants exposés naît avec le VIH/sida.


En dépit de ces indicateurs catastrophiques, la RDC ne bénéficie pas du degré de priorité qui devrait être le sien auprès des bailleurs de fonds. Pire encore, certains se retirent ou diminuent sensiblement leurs subventions, comme le Fonds Mondial contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme. En effet, alors que ce dernier est le principal pourvoyeur d' ARV en RDC, les Etats qui le financent n' ont pas tenu leurs promesses, obligeant l' institution à revoir ses ambitions à la baisse.

 


Or le désengagement des bailleurs met directement en danger la vie de milliers de personnes en RDC. Anja De Weggheleire tire la sonnette d' alarme: «si rien n' est fait, il est fort probable que les 15 000 personnes inscrites actuellement  sur une liste d' attente et identifiées comme personnes ayant besoin d' ARV de manière urgente seront mortes d' ici trois ans. Et ce chiffre, aussi effrayant soit-il, ne représente que la pointe  de l' iceberg quand on sait que la plupart des personnes vivant avec le VIH/sida  en RDC ne connaissent pas leur statut sérologique. Beaucoup mourront dans le silence et  l' oubli".


Il est crucial que les autorités congolaises respectent l' engagement qu' elles ont pris pour assurer gratuitement les services de prévention et de prise en charge des personnes vivant avec le VIH/sida . Il est tout aussi urgent que les bailleurs de fonds mobilisent d' urgence des moyens nécessaires afin d' assurer que les patients en attente d' ARV ne soient pas condamnés.


MSF est présente depuis plus de 30 ans en RDC et y mène des programmes contre le VIH/sida  depuis 1996. MSF a notamment été la première organisation à mettre des patients gratuitement sous ARV en RDC, en octobre 2003. Par ses programmes d' appui aux soins de santé et à travers son projet VIH/sida  à Kinshasa, MSF prend plus de 5 000 patients en charge dans six provinces, soit plus de 10% du nombre de personnes mises sous ARV en RDC. A Kinshasa, MSF prend en charge 20% du nombre total de patients actuellement sous ARV dans la capitale congolaise.

La série de tricherie continue : Législatives en RDC le camp Kabila obtient la majorité absolue

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Crée le 02-02-2012-  14h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 02-01-2012 - 14H39 AFRIQUE REDACTION PAR : ARTV-ROGER BONGOS

Législatives en RDC le camp Kabila obtient la majorité absolue

Le clan de tricheurs

 

Le parti du "président de la République démocratique du Congo (RDC)", le tricheur Joseph Kabila et ses alliés ou proches ont obtenu la majorité absolue aux élections législatives du 28 novembre, selon les résultats annoncés dans la nuit de mercredi à jeudi par la Commission électorale de son ami et allié Ngoy MULUNDA.

Selon les résultats provisoires de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) compilés par l'AFP, le camp des tricheurs "présidentiel" obtient autour de 260 sièges sur les 500 de l'Assemblée nationale, et l'opposition autour de 110. La Céni n'a pas donné le taux de participation.


Il manque les résultats de sept circonscriptions -soit 17 sièges- pour lesquelles la Céni a demandé l'annulation du scrutin notamment à la suite de violences lors du vote.


Le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), du tricheur "président Kabila", est en tête avec 62 sièges, contre 111 lors des législatives de 2006.


En deuxième position arrive le parti du président élu par le peuple, Etienne Tshisekedi, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), avec 41 sièges. L'UDPS avait boycotté les élections de 2006 et devient la première force d'opposition.


M. Tshisekedi s'est autoproclamé "président élu" après avoir rejeté les résultats de la présidentielle -couplée aux législatives-, jugeant le vote et la compilation des résultats entachés des graves irrégularités, également constatées par des observateurs nationaux et internationaux, ainsi que l'Eglise catholique.


Classé deuxième derrière le président sortant Joseph Kabila, M. Tshisekedi a considéré comme "nulles" les législatives, qui comptaient 18.865 candidats.


Les députés UDPS ne devraient donc pas siéger à l'Assemblée, mais "s'il y a une position contraire, nous allons la donner", a déclaré à l'AFP Serge Mayamba, le secrétaire national du parti, élu à Kinshasa.


Dans la capitale, l'UDPS obtient 5 sièges, le PPRD 4. A la présidentielle, M. Tshisekedi a recueilli 64% des suffrages, contre 30% pour M. Kabila.


Parmi les partis alliés du président réélu par sa clique, une dizaine a obtenu entre 10 et 30 sièges, avec en tête le Parti du peuple pour la paix et la démocratie (PPPD, 29 élus). Une dizaine d'autres ont recueilli autour de 5 sièges.


Côté opposition, deux partis seulement se détachent derrière l'UDPS: le Mouvement de libération du Congo (MLC, 22 sièges), et l'Union pour la nation congolaise (UNC, 16 élus), créé en 2010 par Vital Kamerhe, ex-président de l'Assemblée nationale devenu opposant après avoir été proche de Kabila. Le MLC était le principal mouvement d'opposition en 2006, avec 64 députés.


Une centaine de partis seront représentés à l'Assemblée, dont la plupart avec seulement un ou deux sièges.


Près d'une cinquantaine de femmes ont été élues, dont Jaynet Kabila, la soeur jumelle du chef de l'Etat, candidate "indépendante" dans la province du Katanga (sud-est), un fief de Joseph Kabila. C'est aussi au Katanga qu'a été élu le frère cadet du président, Zoé Kabila, sous les couleurs du PPRD. Une vraie histoire de "famille".


La Céni de Ngoy MULUNDA et de Joseph KABILA le tricheur avait reporté à plusieurs reprises l'annonce des résultats après la multiplication des critiques sur le processus de compilation et des contestations de candidats.


Elle a demandé à la Cour suprême de KABILA -qui proclamera les résultats définitifs d'ici deux mois après examen des recours- l'annulation du scrutin dans sept des 169 circonscriptions à cause de violences ou incidents lors du vote, et des poursuites judiciaires pour quinze candidats -dont certains ont été déclarés élus-, accusés de violences, et une trentaine d'agents électoraux, soupçonnés notamment de "corruption".


A la suite des critiques, la Céni a indiqué qu'une évaluation du processus électoral sera faite fin février, avant l'annonce d'un nouveau calendrier pour la suite du cycle d'élections (provinciales, sénatoriales, locales), initialement prévu pour se terminer en juin 2013.

RDC/législatives : plus de 30 recours déposés à la Cour suprême de justice

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Crée le 02-02-2012-  14h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 02-01-2012 - 14H59 AFRIQUE REDACTION PAR : ARTV

La Cour suprême de justice de la RDC a reçu plus de 30 recours pour contestation des résultats des élections législatives du 28 novembre.

RDC/législatives : plus de 30 recours déposés à la Cour suprême de justice

 

Le greffier de la haute cour l'a fait savoir mercredi, à quatre jours de la clôture de la réception de ces recours.

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a publié les résultats de 155 Centres locaux de compilation des résultats (CLCR) sur les 169 que compte le pays.

Interrogé sur la capacité de la Cour suprême de se prononcer sur tous les recours qui seront déposés, son président et porte- parole, Funga Molima a rappelé que la loi électorale impose un délai de deux mois pour régler les contentieux électoraux sur la députation nationale.

M. Funga Molima s'est par ailleurs refusé à tout commentaire au sujet de l'annulation, demandée par la CENI, des scrutins dans certaines circonscriptions où des graves irrégularités avaient été dénoncées.

Certains ont demandé purement et simplement l'annulation des législatives du 28 novembre 2011 à cause des plusieurs irrégularités qui les entachent.

Plusieurs candidats ont contesté les résultats des législatives affichés dans les centres de compilation.

Le vice-président de la CENI, Jacques Djoli, avait promis des poursuites judiciaires contre "tous ceux qui se seront compromis durant les élections".


RDC : plus de 110.000 soit-disants refugiés rwandais rapatriés en 2001 (HCR)

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Crée le 02-02-2012-  14h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 02-01-2012 - 14H59 AFRIQUE REDACTION PAR : ARTV

Le Haut commissariat des Nations Unies pour les refugiés (HCR) a rapatrié plus de 113.000 refugiés rwandais vivant en RDC en 2001, a indiqué à la presse mercredi la chargée de l'information publique du HCR, Céline Smith.

RDC : plus de 110.000 refugiés rwandais rapatriés en 2001 (HCR)

 

"Chaque semaine, le HCR organise un rapatriement volontaire où une centaine de refugiés rwandais regagne volontairement leur pays " a-t-elle dit, avant de révéler que pour l'année 2011 près de 8. 350 refugiés rwandais ont rejoint leur pays.

Mme Smith a aussi expliqué les principales étapes d'un processus de rapatriement des refugiés rwandais vivant dans l'est de la RDC qui nécessite d'accéder d'abord dans la zone où se trouvent ces refugiés.

Elle a signalé par ailleurs que la clause de cessation du statut de refugié entrera en application à partir du 30 juin 2013. Cette clause stipule qu'une personne reconnue comme réfugié pourra soit retourner volontairement dans son pays d'origine soit demander refuge à son pays d'accueil après la déclaration de cette clause.

Il faut signaler que selon les statistiques du gouvernement congolais dont dispose le HCR environ 61.481 refugiés rwandais vivent encore en RDC.

En janvier 2012, le ministre rwandais des Affaires étrangères Louise Mushikiwabo avait appelé, dans un communiqué, tous les refugiés rwandais à retourner dans leur pays.

La Regideso envisage accroître sensiblement le taux de desserte d'ici à 2016

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Crée le 02-02-2012-  14h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 02-01-2012 - 20H09 AFRIQUE REDACTION PAR : observateur



Bien que détentrice de la plus grande réserve en eau douce en Afrique par la présence d'innombrables cours d'eau (rivières, lacs et fleuve) qui traversent son territoire national, la République démocratique du Congo compte parmi les pays du continent où le taux de desserte en eau potable est de plus faible.

Son taux était estimé à moins de 30 % jusque 2010. Situation qui a toujours préoccupé le gouvernement de la République qui a multiplié les 15 derniers mois, des stratégies et autres formules pour combler le déficit que le pays accuse dans le secteur de l'eau potable.

C'est dans cette optique que la Regideso, bras du gouvernement en la matière, envisage faire passer le taux de couverture nationale en eau potable de 43 à 53 % en milieux urbains d'ici à l'an 2016, si elle réussit à exécuter son plan d'action recommandé par l'atelier sur l'amélioration de la desserte en électricité et en eau potable tenu du 18 au 20 janvier dernier à Kinshasa sur initiative de l'exécutif national. Selon les recommandations, l'amélioration de la desserte devra couvrir la période comprise entre 2012 et 2016.

Selon l'Acp qui donne la nouvelle dans son édition de mercredi 1er février, les résultats attendus pour cette période devraient se traduire par un accroissement de la production de quelques 200.000 (deux cents mille) mètres cube (m3) par jour. Il s'agit également pour la Regideso de réaliser 50.000 nouveaux raccordements et récupérer 50 % de points de vente dont les robinets ont cessé de faire couler l'eau potable depuis longtemps.

Toujours dans cette perspective, il est envisagé la construction de 1450 bornes fontaines. Pour atteindre ces objectifs, la Regideso devra améliorer sa gouvernance rapporte notre source qui pense que celle-ci passe par le respect des calendriers de la réforme engagée par l'Exécutif national.

Cette performance croit-on savoir, concerne la mise en place des contrats de performances entre elle et l'Etat et le parachèvement du processus de réforme de la Regideso. Les experts ont par ailleurs proposé des stratégies autour de 5 axes qui comprennent entre autres, la recherche de partenariat public-privé - et la lutte contre les pertes commerciales et techniques.

La Regideso, au cours de l'atelier, a été invitée à faire en outre, un inventaire des réalisations en cours dans le but de préparer un catalogue de projet à présenter au gouvernement et aux investisseurs. Comme on peut bien s'en rendre compte, la RDC est sur le point de se conformer aux Objectifs du millénaire qui exigent de chaque gouvernement de desservir l'eau potable à au moins 45% d'ici 2015.

J.P Seke

Première réunion du Comité de politique monétaire de l'année 2012 - Le taux directeur de la BCC et la réserve obligatoire restent inchangés

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Crée le 02-02-2012-  14h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 02-01-2012 - 20H09 AFRIQUE REDACTION PAR : observateur

 



Pour sa première réunion de l'année 2012 tenue ce 31 janvier au siège de la Banque Centrale du Congo (BCC), le Comité de Politique Monétaire (CPM) a décidé de garder le dispositif en place en matière de politique monétaire. Le dispositif en question se présente comme suit : le taux directeur de la BCC à 20 % et le coefficient de réserve obligatoire à 7 %. Pour les souscriptions des Billets de Trésorerie (BTR), la CPM a recommandé une plus grande flexibilité dans l'ajustement de la fourchette d'appels d'offre. Le billet de trésorerie est un titre au porteur de courte durée représentant pour son détenteur une créance sur la BCC équivalente à la valeur nominale du titre majorée des intérêts suivant les différentes maturités.

A travers ces trois instruments de politique monétaire (taux directeur, coefficient de réserve obligatoire et BTR), la BCC peut resserrer ou augmenter la masse monétaire en circulation. Selon les circonstances, elle peut opérer des ponctions de surliquidité, injecter la liquidité, réguler la liquidité, pour maintenir une offre de monnaie en circulation compatible avec les besoins de l'économie. La manipulation de chaque instrument est décidée sur base des données avérées et des analyses pointues faites. Par ailleurs, l e CPM s'est réjoui du ralentissement de l'inflation observé fin janvier 2012 sur le marché des biens et des services. L'objectif de la politique monétaire définie et mise en œuvre, est la stabilité du niveau général des prix. C'est la mission que la BCC a reçu du législateur.

A propos de la politique de change, le CPM a décidé de prendre une pause, après la dernière intervention du 10 janvier 2012 de la Banque Centrale du Congo à hauteur de 20 millions de dollars US sur le marché de change. Cette vente des devises aux banques commerciales par la BCC a permis de ponctionner une partie de la liquidité en FC. Elle a été dictée par la volatilité du taux de change du Franc congolais observée sur le marché de change, dans un contexte caractérisé notamment par une flambée des prix suite à la mauvaise application de la TVA par certains opérateurs économiques.

Dans tous les cas, la BCC était prête à intervenir car le mois de janvier a toujours été caractérisé par une dépréciation du FC sur le marché de change. Il s'agit d'un phénomène cyclique que l'on attendait certes, mais il a été exacerbé par la volatilité des prix causée par l'introduction de la TVA début janvier. Ainsi, la BCC se tient prête à intervenir encore, en cas de besoin, pour stabiliser le taux de change du FC. Selon les informations disponibles, elle dispose suffisamment des réserves de change pour ce faire en cas de choc. A fin 2011, ces réserves internationales se chiffraient à environ 1, 2 milliard de dollars US, soit environ 7 semaines d'importations des biens et des services.

Terminer 2012 avec un taux d'inflation à un chiffre

Au regard de la situation, le CPM exhorte le gouvernement à continuer sans relâche la sensibilisation et l'encadrement des opérateurs économiques dans l'application correcte de la Taxe sur la Valeur Ajoutée. Si la TVA remplace l'Impôt sur le Chiffre d'Affaires (ICA) dans les structures des prix, la situation devra vite s'arranger. Par contre, si la TVA est superposée sur l'ICA ; les difficultés observées vont perdurer. Le retrait de l'ICA au profit de la TVA dans la facturation doit être bien assimilé par les opérateurs économiques assujettis à cette taxe.

Lors du point de presse traditionnel tenu après la réunion du CPM, le gouverneur de la BCC, Jean-Claude Masangu a notamment livré les résultats de la dernière intervention, le 10 janvier, de son institution sur le marché de change à hauteur de 20 millions de dollars US. Il a soutenu que le mois de janvier a toujours été agité sur le marché de change. Si l'on pouvait passer janvier bien, toutes les chances étaient gardées pour terminer l'année 2012 avec un taux d'inflation à un chiffre 9,9 %. " Aujourd'hui, il y a eu un choc avec l'introduction de la TVA. La BCC a injecté 20 millions de dollars US. Elle est prête à injecter plus pour que le taux de change du FC soit maîtrisé. La stabilité du FC serait une excellente chose. Il faut travailler à l'encadrement des opérateurs économiques pour que la TVA soit bien appliquée. Quant à l'impact de l'intervention de la BCC, on aurait pu intervenir davantage. Nous observons une pause avant de contribuer à intervenir ".

Sur le regain de l'inflation, il a rassuré. " Il ne faut pas trop s'inquiéter. La première semaine de janvier 2012 a été difficile. Mais, pendant la dernière semaine de janvier nous avons retrouvé le même rythme de formation des prix que lors de six derniers mois de 2011 ". Il va falloir que l'inflation soit sous contrôle pour terminer 2012 avec un taux d'inflation à un chiffre comme arrêté dans le cadre du Programme Economique du Gouvernement (PEG II). C'est un pari pour la BCC.

Pour mémoire, le CPM dans sa configuration actuelle réunit les experts de la BCC et des représentants de la Présidence de la République, de la Primature, des ministères des Finances et du Budget. Cela permet notamment la poursuite des politiques monétaire et budgétaire coordonnées, gage du maintien de la stabilité macroéconomique. Présidé par le gouverneur de la BCC, le CPM est un cadre de conception, d'exécution, de suivi et d'évaluation de la politique monétaire. Il est chargé de suivre au jour le jour l'exécution de la politique monétaire et de change, d'en évaluer les résultats par rapport aux cibles fixées par la programmation monétaire, de proposer à l'autorité monétaire des mesures de politique monétaire et de change et toute autre mesure pour améliorer la conduite de cette politique, de suivre l'évolution de la conjoncture économique intérieure et internationale en vue d'anticiper les problèmes et les chocs qui pourraient affecter la politique monétaire.

Ci-après le communiqué de presse publié par le CPM au terme de sa réunion.

Didier Munsala Buakasa

Ngoy Mulunda, tenez bon !

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Crée le 02-02-2012-  14h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 02-01-2012 - 20H39 AFRIQUE REDACTION PAR : observateur



Sans conteste, la conclusion est que les éléments de I'opposition comme ceux du pouvoir sont des oiseaux des mêmes plumages. Les uns et les autres s'accordent à dire, de façon tacite, nous avons tous triché. Nous nous souvenons encore de cet humour d'il y a près de 40 ans, lu dans le journal " Etoile du Congo " : le juge s'assied et annonce à I'assistance : Mesdames et Messieurs, ayant été corrompu par la partie de gauche et la partie de droite chacune par 100 $, je peux maintenant assurer la justice de façon équitable et équilibrée. Je vous remercie !

Les fraudes de I'opposition comme celles de la majorité, Ngoy Mulunda en est au courant, mais il est tenu par le devoir de réserve, compte tenu de sa position de l'église au milieu du village. Même " des hommes de Dieu " ont eu à favoriser certains candidats. Donc à participer à la fraude. Faut-il les dénoncer ? A quoi bon ouvrir la boîte de pandore alors que le Bureau est à l'aise pour faire accepter

globalement les élections ?

Nous disons au pasteur (Mat. 10:26): " Ne le craignez pas, tenez bon Ngoy Mulunda ! Rien n'est voilé qui ne sera dévoilé, rien n'est secret qui ne sera connu. Ce qui est dit dans I'ombre, sera publié au grand jour. Tels sont les signes de Temps des derniers jours. Et nous voulons vous faire endosser la responsabilité de la pagaille alors que nous récoltons les fruits que nous avions semés ".

Comment peut-on croire que notre façon d'agir quotidiennement puisse changer le jour des élections? A chaque minute en RDC, il y a, en toute modestie, au moins dix personnes qui fraudent ou qui volent. Sont concernés ministres, douaniers, policiers, entrepreneurs, parlementaires, sportifs, enseignants, étudiants, etc.

Depuis la fin de la première législature, la RDC n'a pas arrêtée de sombrer dans la gabegie financière. Dès qu'on est nommé quelque part, que fait-on ? On cherche à s'entourer de ses proches et on met en place le plan d'enrichissement. Pensez-vous que l'agent de la CENI réfléchit différemment ? En plus, on n'arrête pas de se soupçonner. Les 3 membres de I'opposition à la CENI par exemple, sont à plaindre. ll suffit qu'on les voit rire avec Ngoy Mulunda pour être qualifiés de corrompus.

On peut d'autre part établir une carte des zones de fortes contestations en RDC. ll y a, pour les mêmes faits, des réactions différentes selon I'endroit du pays, la preuve de nos particularités ethniques dans la mentalité.

François Mwamba n'a pu semble-il voter chez lui ; Tshala Mwana fut sauvée in extremis chez elle par le gouverneur ; Ngoy Kasandji a eu du mal à contrôler la situation à Mbuji-Mayi. Ce sont là des comportements dictatoriaux que nous condamnions hier. Ainsi donc, Mobutu n'était que la résultante de la mentalité congolaise d'intrigues, de mensonges, de jalousie, etc.

Quand nous disons de quelqu'un : " aza politiki mingi ", cela veut dire que c'est un grand menteur. A chaque seconde circule chez Ie Congolais la pensée, comment monter un coup ? Ce qui se traduit en langage populaire par : beta match ; article 15 ; tiya mutu bakata ; kota niongo pona oyebana ; yibaka muke muke ; etc.

Le Monde change, Dieu prend les choses en main. Comme I'annonçait Mobutu, devant I'ouragan de I'histoire, mûr ou pas mûr le fruit tombe quand même. ll s'opère une sélection naturelle de la classe politique. Les tricheurs qui ne veulent pas se convertir, par égocentrisme, qu'ils soient du pouvoir ou de l'opposition, sont progressivement soufflés. Mais en réalité, nous sommes tous concernés.

Pour être de la sélection, améliorons-nous, chassons les antivaleurs dans nos actes, dans nos paroles. Quand nous débattons à la télé par exemple, les paroles et gestes se rapprochent parfois de ceux qui veulent se battre. il suffirait qu'on mette à côté des intervenants des armes blanches, ils agiraient exactement comme les " Kuluna ". Nous nous souvenons encore, quand nous fûmes étudiants, des compatriotes congolais bavardaient tout simplement ; des collègues africains accoururent croyant qu'ils se chamaillaient

Ngoy Mulunda est à féliciter (son staff compris). Voilà le Big Manager de l'année 2011, qui mérite une décoration. C'est devant le péril que les grands hommes se découvrent. S'il n'avait pas agi vite pour contacter Sassou, Dos Santos, Zuma, faisant fi des tensions politiques, quelle aurait été ces élections sur une superficie grande comme l'Europe ? Il fallait gérer des listes de 19.000 candidats, pour 500 places au parlement, avec souvent des espaces de 9 m² devant recevoir 800 témoins de 400 candidats. En plus avec des moyens modiques qui arrivaient à compte-goutte.

Un vieux sage roumain nous disait un jour : " si vous regardez les arbres, il vous sera difficile de voir la grandeur de la forêt ". Gérer 19.000 candidats agités, dont la plupart sont des demandeurs d'emploi ou à la recherche du gain facile, n'est pas une mince affaire. Souvenons-nous de l'ère des 2è bureaux avec son engouement ; de l'ère des footballeurs, des pharmacies, des pompes funèbres, des prophètes, etc. Nous voilà maintenant à l'ère de l'engouement parlementaire. Ainsi va la vie en RDC, au rythme de " lokole ".

Pour la première fois vont se retrouver au parlement karatekas, musiciens, hommes de Dieu, journalistes, avocats ; ex-officiers, médecins, enseignants ; commerçants, etc. Qui sera au perchoir pour réguler les débats de ce casse-tête ? Quel point commun entre les nouveaux venus ?

Il est souhaitable que soit mis en place un code de bonne conduite ; que soient organisés des séminaires d'éthique, de renforcement des capacités.... , afin de les initier aux us et coutumes de l'hémicycle, et enfin qu'ils soient aptes à saisir la substance des dossiers complexes concernant la Nation. Sinon beaucoup passeront leur temps à sécher ou à roupiller. Malheureusement, le temps de régler les litiges, d'organiser les élections du bureau, que certains commencent à s'imprégner des dossiers, on aura peut-être consommé la moitié du mandat. C'est pourquoi nous disons au président, faites comme si le nouveau gouvernement était déjà en place, 5 ans c'est vite passé !

Pour sauver le Congo, il nous reste à effectuer la dernière révolution, celle de la mentalité, de la mise en pratique des valeurs morales et spirituelles. Et aussi, en prenant le modèle sur les premiers politiciens : la race de Kasa-Vubu (qui remettait à la caisse le solde des frais de mission), de lléo (dont les enfants furent éduqués dans la modestie et les valeurs chrétiennes), de Mudingay, président du Sénat, et de Mabika Kalanda le père de l'authenticité (qui terminèrent la vie en prenant leur taxi).

C'est quand " la fin de la récréation ", " la tolérance zéro ", se traduiront-lentement et sûrement- en actes au ministère de la Justice et des Droits Humains, que le véritable changement des mentalités sera amorcé

Zola Sivu

Pour sortir du rang des pays les moins avancés La RDC doit améliorer son PIB

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Crée le 02-02-2012-  14h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 02-01-2012 - 20H09 AFRIQUE REDACTION PAR :LA TEMPETE DES TROPIQUES

 

Le ministre des Petites et moyennes entreprises (PME) a indiqué, hier mercredi, que le défi que le Gouvernement de la République Démocratique du Congo est appelé à relever à partir de l'année 2012 est de faire en sorte que l'économie nationale atteigne un niveau de performance qui rapproche progressivement le produit intérieur brut (PIB) par habitant et sa croissance de ceux des pays développés.

Jean-Marie Bulambo Kilosho a donné cette piste de solution dans son discours d'ouverture des travaux des journées nationales des PME, des PMI et de l'artisanat congolais organisés du 1er au 3 février courant à Gombe, une commune de la ville de Kinshasa.

Il a précisé que le 2ème défi consiste à amener la production nationale des biens et des services à s'industrialiser davantage pour en accroître le rendement susceptible de relever le revenu par habitant, afin d'éviter que la RDC demeure un pays moins avancé disposant, en 2011, d'un PIB par habitant de 104 USD et d'un taux de chômage d'environ 49% contre 67% en 2000.

“S'agissant de la capacitation des PME susévoquée, a poursuivi le premier ministre, il y a lieu de nous réjouir que les débats à y consacrer par nos présentes assises aient été précédés par un engagement fort du président de la République à accorder une attention à l'exigence de la promotion de la PME congolaise, et à doter le pays d'un plan général d'industrialisation capable de canaliser et d'accompagner, par le crédit et le micro crédit, les projets des entrepreneurs congolais.”

Selon Jean-Marie Bulambo, les assises des journées nationales en cours restent mémorables parce qu'elles, réunissent d'éminentes personnalités du monde politique, des affaires, scientifique, ainsi que des associations patronales, des intellectuels et d'autres chercheurs pour réfléchir sur le voies et moyens de redynamisation des PME et, dès lors, de l'économie du pays.

En plus, a-t-il enchaîné, ces journées viennent au bon moment au chevet de la PME congolaise qui, en dépit de nombreux atouts qui lui sont reconnus, est handicapée par des écueils très prononcés d'ordre structurel, législatif et financier.” Enfin, le premier ministre a rappelé que les obstacles à l'épanouissement de la PME congolaise ont été identifiés à la suite d'un diagnostic sans complaisance établi par les ateliers d'évaluation du secteur des PME tenus à l'initiative de l'autorité ministérielle, de septembre à octobre 2011. Les travaux de ces journées nationales sont centrés sur le thème” le défi du redressement et de la consolidation économiques de la RDC attendus de la bonne santé de ses PME ».

                                                                                             Marcel TSHISHIKU

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