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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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Katanga: la DGRAD réalise 85% des recettes prévues en 2011

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Crée le 06-02-2012-  05h55 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 06-02-2012 - 16H29 AFRIQUE REDACTION PAR :ARTV-radio okapi
Des liasses de dollars américains et du Franc congolaisDes liasses de dollars américains et du Franc congolais

 

La Direction générale des recettes administratives, domaniales, judiciaires et de participation (DGRAD/Katanga) n’a pas atteint ses assignations annuelles de 2011 suite à la baisse de ses recettes. Elle n’a réalisé environ que 123 milliards de FC, soit 85 % de recettes alors que les recettes annuelles attendues du gouvernement étaient de plus de 144 milliards de Francs congolais, soit 1 milliard 500 mille dollars américains. 

Le directeur provincial de la DGRAD/Katanga, Dédé Kasongo affirme que cette situation est due à plusieurs difficultés auxquelles son institution était confrontée tout au long de l’année 2011.

«La DGRAD a perdu environ 30 pourcents de ses recettes pour avoir cédé aux entités provinciales une grande partie de recettes et des services générateurs des recettes. C’est au cours de cette année aussi qu’il y a eu beaucoup de révision des textes, arrêtés interministériels avec comme conséquence la baisse de beaucoup de taxes », explique-t-il.

Selon lui, les élections de novembre dernier et les périodes qui l’ont précédées et succédées ont influé négativement sur la mobilisation des taxes.

«Cet environnement politique qui a influé sur la situation sociale et économique ne pouvait pas favoriser la mobilisation et l’encadrement des recettes de manière accrue», s’est justifié Dédé Kasongo, samedi 4 février, au cours de la cérémonie d’échange des vœux avec le personnel de la DGRAD/Katanga.

En 2010, la DGRAD avait réalisé 102 % des recettes par rapport aux assignations du gouvernement congolais.


Le choléra sévit à Moanda et à Kitona, selon l’INRB

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Crée le 06-02-2012-  05h55 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 06-02-2012 - 17H09 AFRIQUE REDACTION PAR :ARTV

Ce qu'il faut faire pour lutter contre le choléra d'après le MSF. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo



 

L’Institut national des recherches biomédicales (INRB) à Kinshasa a confirmé, samedi 4 février, que la diarrhée qui sévit dans les zones de santé de Moanda et Kitona au Bas-Congo est bel et bien un symptôme du choléra. Le nombre des malades ne fait qu’augmenter, selon les sources médicales à Moanda.  

Depuis que le premier cas de diarrhée colérique a été confirmé à Moanda, le 24 janvier 2012, jusqu’à ce dimanche 5 février, l’hôpital général de Moanda a enregistré cinquante cas, qui ont été pris en charge. A l’hôpital militaire de Kitona, deux cas ont été signalés, dont un décès.

Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC), l’OMS et Médecins sans frontières (MSF) se mobilisent pour combattre cette épidémie, a assuré le médecin chef de zone de santé de Moanda. Il a confirmé l’arrivée des médicaments, ajoutant que des équipements nécessaires sont attendus sur place.   

Il a invité la population locale à ne pas céder à la panique et à observer les règles élémentaires d’hygiène: 

  • Se laver les mains avec du savon après avoir été aux toilettes et avant de manger
  • Boire de l’eau potable
  • Bien cuire les aliments
  • Assainir le milieu

Elections locales au Tchad: victoire contestée du parti au pouvoir

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Crée le 07-02-2012-  05h55 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 07-02-2012 - 11H09 AFRIQUE REDACTION PAR :ARTV

Elections locales au Tchad: victoire contestée du parti au pouvoirLe président tchadien Idriss Deby sort d'un isoloir dans un bureau de vote de N'Djamena le 22 janvier 2012

Selon les résultats donnés par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a la télévision nationale, le MPS du président Idris Déby Itno a remporté 6 des 10 arrondissements de N'Djamena la capitale, et s'est assuré la victoire à 68,77% à Abéché, la seconde ville du pays.

Le leader de l'opposition démocratique et porte-parole adjoint de la CPDC, Saleh Kebzabo, qui avait dores et déjà dénoncé des "tentatives de fraude par la carte", accusant le MPS de recourir au vote multiple, a été battu à Léré (sud ouest), son fief, par le MPS qui l'emporte avec 53,90%.

Le MPS, qui a remporté la majorité absolue dans 12 des 43 circonscriptions concernées par le scrutin a par ailleurs partagé la victoire avec des partis alliés en battant l'Union pour la république et la démocratie (URD, parti de l'opposant historique Wadal Abdelkader Kamougué décédé en mai) à Sahr (sud), troisième ville du pays.

Kassiré Coumakoye du Viva-Rndp (rassemblement national pour la démocratie et le progrès) allié du MPS, conforte sa position dans la localité de Kélo (sud).

La principale coalition de l'opposition, la Coordination des partis politiques pour la défense de la constitution (CPDC), qui regroupe 16 partis et a présenté des listes uniques dans 32 circonscriptions n'a remporté de majorité dans aucune  d'entre elles.

"Il y a eu des tentatives de fraude par la carte un peu partout, surtout à N'Djamena", avait déclaré à l'AFP Saleh Kebzabo le jour du scrutin.

Selon lui "la frontière n'était pas fermée avant 12H30 alors qu'elle devait l'être. Entre temps des Camerounais sont venus nombreux pour passer voter. Nous avons du faire pression pour que la frontière soit fermée", avait-il ajouté.

Moundou la deuxième ville économique du pays est cependant tombée entre les mains d'une liste d'opposition menée par Laoukein Médard, de la convention tchadienne pour la démocratie et le progrès, avec 60,82% remportant les 21 sièges toujours selon un la Ceni régionale.

Il en est de même de la ville petrolière de Bébédjia ou une liste d' opposition menée par Yorongar Ngarlejy a remporté les 27 sièges avec 50,10%.

Le jour du vote, le président Idriss Déby Itno avait appelé "la classe politique à garder la sérénité".

"Notre pays n'a pas besoin de remous post-électoraux ou pendant les élections", a-t-il souligné, souhaitant que tout se déroule dans "la plus grande transparence".

Aucun chiffre sur les taux de participations n'ont été donnés, alors qu'a N'Djamena, le scrutin avait semblé suscité peu d'engouement.

Les résultats définitifs devraient être connus le 22 février selon le vice-président de la Céni Nassarmadji Ngaringuem.

Les maires des communes étaient jusqu'à présent désignés par le pouvoir central. Sous la houlette du président Déby, le Tchad s'est lancé depuis 1995 dans une politique de décentralisation. En août 2007, un accord politique entre pouvoir et opposition prévoyait la démocratisation du régime, avec l'organisation d'élections présidentielle, législatives et locales.

Initialement prévues en juin, les municipales ont été reportées à de multiples reprises: en août, octobre, novembre, 15 et enfin au 22 janvier.

L'opposition avait boycotté la présidentielle d'avril 2011, qui avait vu la réélection du président Idriss Déby Itno avec près de 84% des votes. Deux mois plus tôt, le parti présidentiel avait raflé 113 des 188 sièges à l'Assemblée nationale lors de législatives contestées.

Arrivé au pouvoir après avoir renversé le dictateur Hissène Habré en 1990, le président Déby a été réélu en avril pour un quatrième mandat.

Gabon : 12 000 milliards de FCFA pour développer les infrastructures

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Crée le 07-02-2012-  05h55 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 07-02-2012 - 11H09 AFRIQUE REDACTION PAR :ARTV

Gabon : 12 000 milliards de FCFA pour développer les infrastructures

 

 

Le chef de l'Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, a annoncé lundi dans une déclaration solennelle au palais présidentiel la mise en place d'un plan national de développement des infrastructures durant la période 2012-2016 pour un coût global de 12 000 milliards de FCFA.

« Ce sont environ 12 000 milliards de FCFA d'investissements à mobiliser et à injecter dans les 5 prochaines années si nous voulons que le Gabon s'engage sur la rampe de l'émergence », a déclaré le numéro un gabonais. « 2012 sera dans ce cadre une période charnière de préparation et de lancement », a-t-il dit en évoquant le plan national de développement des infrastructures (2012-2016).

« Je veillerai avec détermination à la mise en œuvre effective de cet ambitieux programme », s'est-il engagé. Le chef de l'Etat gabonais a dit vouloir s'inspirer de la célérité et du dynamisme constaté lors de la préparation des chantiers de la 28ème édition de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) que le Gabon co-organise avec son voisin, la Guinée Equatoriale.

« La CAN a été une expérience qui a prouvé que nous pouvions fédérer le savoir-faire, les énergies avec un rythme soutenu dans l'exécution selon les règles de l'art de projets structurants et durables », a-t-il fait remarquer.

Grâce à la CAN, le Gabon s'est doté de 3 stades flambants neufs, des cités olympiques, des échangeurs et d'un réseau de communication assez fiable. L'exécution de ces chantiers a propulsé la croissance économique du Gabon à 4% en 2011.

Gabon : grève de faim pour les refugiés devant le siège du HCR à Libreville

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Crée le 07-02-2012-  05h55 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 07-02-2012 - 11H09 AFRIQUE REDACTION PAR :ARTV

 Les réfugiés congolais vivant au Gabon ont décidé lundi d'observer une grève de la faim devant le siège du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) à Libreville, pour réclamer leur statut de réfugiés.

Ces ressortissants congolais se réfugient au Gabon depuis la guerre civile qui a secoué le Congo entre 1997 et 1999.

"Nous réclamons que si le Gabon ne veut plus de nous ici, le HCR nous envoie ailleurs", a déclaré l'un des réfugiés congolais.

Selon un communiqué du gouvernement, les personnes en attente de réinstallation au Congo disposent d'un délai de 80 jours pour rejoindre leur destination, après avoir bénéficié d'un premier délai qui a expiré en juillet dernier.

Après cette phase, les personnes concernées par cette décision doit présenter un titre de séjour ou un document qui justifie de leur présence en terre gabonaise.

En décembre dernier, le Gabon a déclaré que les réfugiés congolais peuvent choisir de rentrer librement dans leur pays ou faire une demande d'asile qui sera examinée par les autorités gabonaises.

Depuis plus de 15 ans, le Gabon abrite environ 10.000 réfugiés et demandeurs d'asile congolais qui ont fui la dernière guerre civile dans leur pays.

RDC : Le piège du 17 février 2012

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Crée le 07-02-2012-  11h55 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 07-02-2012 - 12H09 AFRIQUE REDACTION PAR : ARTV

 
Les gouvernants sortants tiennent à tout prix, avec l’aide de leurs parrains, à poursuivre leur petit bonhomme de chemin dans notre pays, comme si de rien n’était. Ayant instrumentalisé la CENI , ils veulent, avec « leur future  majorité à l’Assemblée nationale », défier la majorité de nos populations ayant opté pour la rupture avec la culture de la tricherie, du mensonge, de la fraude et de la terreur. Ils tiennent à convoquer plusieurs « députés cooptés » ou « mal élus » en une  Assemblée plénière le 17 février 2012. 
 
Le choix de cette date ne semble pas être opéré au hasard. Il contient tout un message ; il est en lui-même un message.  Le 17 février 2012 pourrait être une réponse donnée aux  chrétiens,  aux chrétiennes, aux hommes et aux femmes de bonne volonté qui auront marché le 16  pour « réclamer la légitimité et la légalité du pouvoir », selon le mot d’ordre de l’Eglise de Kinshasa. Cette  réponse serait : « Le chien aboie  et la caravane passe » ; la caravane peut même écraser le chien sans que cela émeuve outre-mesure  « les défenseurs mondiaux de la démocratie et des droits de l’homme » !
Où se trouve le piège ? La paie de ces « députés cooptés » ou « mal élus », le goût du pouvoir et des honneurs pourraient constituer des appâts pour « les députés » des forces du changement élus et/ou « cooptés » dans les mêmes conditions que les autres. Cette « cooptation » aurait pour finalité l’application du principe de « diviser pour régner » ; un principe cher aux « maîtres du monde et à ceux qui leur obéissent ». Atomiser les forces du changement en brandissant les avantages matériels  dont elles pourraient bénéficier participe de la politique de la marchandisation de notre « vivre-ensemble », chère au « conglomérat d’aventuriers » initiateur et héritier de la guerre de l’AFDL.
Participer de cette politique est synonyme de reconduire le système mortifère sur lequel  elle est fondée.  Aller à une Assemblée nationale « cooptée »  après une mascarade électorale chaotique, c’est signer l’arrêt de mort pour notre beau et grand pays.
A ce point nommé, les forces du changement devraient penser aux stratégies pouvant les aider à  minorer l’ordre inique issu de cette  mascarade électorale et à mettre sur pied des institutions et des organisations proches de nos populations. Elles devraient inventer des lieux où travailler avec nos populations les conduirait à participer réellement à l’édification d’un autre Congo. Au sein de ces forces du changement, les minorités organisées et agissantes doivent s’investir davantage pour que ce que notre peuple a considéré comme « sa victoire » au cours de ces dernières « consultations populaires » ne lui soit pas volé. Elles doivent créer et/ou actionner leurs plans B, C, D, etc. sur le court, moyen et long terme.
 
Un petit regard rétrospectif sur  notre passé récent  nous apprend qu’à force de marcher ensemble, nous avons créé des liens patriotiques à même de résister à l’usure du temps. La rue a constitué pour plusieurs d’entre nous un lieu d’apprentissage de l’histoire récente de notre pays marquée par une prédation transnationale orchestrée par les oligarchies d’argent, les pays satellites et les élites africaines et congolaises compradores. La rue nous a permis de crier notre indignation en brandissant les photos des massacres des nôtres, victimes du cynisme, de la rapacité et de la cupidité des « cosmocrates ». L’implication de nos enfants dans la rue a constitué une garantie pour la relève : la rue est devenue pour nous, le lieu du passage de relais.  Nos sit-in ont aussi été des lieux où notre indignation a été dite. Nos messes et nos autres assemblées de prière ont soutenu tous ces efforts de notre peuple voulant à tout pris rester debout.
Mais en examinant les moyens, les méthodes et les stratégies prônés par « les experts » de la Résistance contre les pouvoirs tyranniques, dictatoriaux et les autres forces de la mort, ce que nous mettons en œuvre   est encore insuffisant pour atteindre nos  objectifs. N’en déplaise à certains d’entre nous !
En principe, nous devrions conjuguer l’étude de ces méthodes,  de ces moyens, de ces tactiques et de ces stratégies avec leur mise en pratique. Instituer un va-et-vient permanent entre la théorie et la pratique. Tournés davantage vers les actions concrètes à impact immédiat, nous avons, pour la plupart d’entre nous, perdu le contact avec les lieux d’apprentissage et d’approfondissement de ce que nous devrions mettre en œuvre.
Le risque serait de répéter les mêmes méthodes classiques ou de recourir aux mêmes tactiques et stratégies et de tomber finalement  dans l’essoufflement quand les résultats palpables traînent à se manifester.
Le cas Congo devrait pousser les minorités organisées et/ou agissantes à planifier la lutte de la  Résistance sur le long terme. Cela d’autant plus que nous ne luttons pas seulement contre les forces visibles. Nous luttons aussi contre les forces invisibles et les principautés de la nuit.
 
Revenons au piège du 17 février 2012. Comment pourrons-nous soutenir les forces du changement qui refuseraient d’obéir à cet ordre inique d’une Assemblée nationale « cooptée » en vue de recréer un ordre politique et juridique « juste » ? Comment la diaspora Congolaise acquise au changement pourrait-elle devenir un partenaire sûr de notre peuple (au pays) et des autres forces du changement en paroles et en actes ? Quels sont les moyens qu’elle pourrait mettre à leur disposition pour qu’elles évitent de se laisser corrompre et qu’elles aident notre peuple à rester debout ? Ces questions et beaucoup d’autres que certains d’entre nous posent déjà invitent à un travail permanent abattu en synergie. Et sur le temps. (à suivre)
 
 
J.-P. Mbelu

5 millions USD, appui de la Grande-Bretagne à la réforme de la police

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Crée le 07-02-2012-  12h55 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 07-02-2012 - 13H19 AFRIQUE REDACTION PAR : ARTV

 

La Grande-Bretagne va débloquer près de cinq millions de dollars, d'ici quatre ans, pour soutenir la réforme de la Police nationale congolaise (PNC), a déclaré lundi l'ambassadeur de Grande Bretagne à Kinshasa, Neil Wigan.

5 millions USD, appui de la Grande-Bretagne à la réforme de la police

 

M. Wigan, qui évoquait l'avenir de la coopération bilatérale en matière de police avec le vice-Premier ministre congolais et ministre de l'Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et de l'Aménagement du territoire, Adolphe Lumanu, a indiqué que ce programme se focalise sur la constitution de la police de proximité dans trois provinces pilotes où la Grande-Bretagne, à travers son département de coopération internationale (DFID), travaille pour assurer une police républicaine.

Il s'agit, a-t-il précisé du Bas-Congo (sud-ouest), du Sud-Kivu (est) et du Kasaï Occidental (centre-ouest).

Le chef de la mission diplomatique a par ailleurs fait savoir que le Royaume-Uni contribue pour près de 110 millions USD chaque année au budget de la Mission des Nations unies pour la stabilité en RDC (MONUSCO) pour réaliser la réforme de la police.

De son coté, le général Bisengimana, commissaire général de la PNC, a salué cette coopération avant de rappeler que la PNC avait bénéficié du soutien de plusieurs partenaires de la RDC dont la Grande Bretagne pour réussir la sécurisation des dernières élections législatives et présidentielles.

"L'objectif est non seulement de former toutes les unités de la police mais aussi de les rendre professionnelles, les équiper et améliorer les conditions de travail des policiers congolais", a-t- il souligné.

L'épidémie de choléra fait 4 morts à Munada au Bas-Congo

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Crée le 07-02-2012-  12h55 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 07-02-2012 - 13H39 AFRIQUE REDACTION PAR : ARTV

La grande peur du choléra
 L'épidemie de cholera, qui sevit depuis le début du mois à la cité côtière de Muanda, à environ 250 km de la ville de Matadi, chef-lieu de la province du Bas-Congo, au sud-ouest de Kinshasa, a fait au moins quatre morts, a déclaré lundi l'Institut national de recherche biomédicales ( INRB).

 

Selon des experts en épidimiologie de l'INRB, cette épidémie de choléra touche également la base militaire de Kitona située non loin de la cité de Muanda.

"Nous appelons la population à ne pas céder à la panique et surtout à bien conserver les règles d'hygiène, notamment éviter d'entrer en contact avec les personnes contaminées, bouillir l'eau et bien nettoyer et bien cuir les aliments, bien soigner des installations hygièniques", a indiqué le medécin chef de la zone de santé de Muanda, Dr jean Miambi.

Il a ajouté qu'il faut bien nettoyer les mains après avoir été aux toilettes. Selon des sources proches du ministère congolais de la Santé, des équipes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et de Médecins sans Frontières (MSF) viennent de descendre sur place à Kitona avec un lot de médicaments.

Entre octobre et décembre derniers, 42 personnes étaient mortes lors d'une épidémie de choléra qui a touché la ville de Mbandaka, chef-lieu de la province de l'Equateur, avant de s'étendre à Kinshasa, plus particulièrement dans la zone de santé de Maluku et à Kingabwa, dans l'est de la capitale.


RDC : la Monusco promet de continuer à protéger les civils en 2012. Quel civil dont elle parle ?

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 Crée le 07-02-2012-  12h55 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 07-02-2012 - 13H39 AFRIQUE REDACTION PAR : ARTV

    
 

Des casques bleus onusienne. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

"size" and "columns" can not both me "max"

Roger Meece, le chef de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco) s’adressera ce mardi 7 février aux membres du conseil de sécurité de l’ONU à New york. Dans une déclaration à la Radio des Nations Unies, il déclare qu’en 2012 « la priorité de la Monusco sera de poursuivre la dégradation des groupes armés à l’est du pays dont les FDLR » et de protéger les populations civiles.

« La première priorité pour nous, pour la mission, est toujours la protection des civils. C’est bien exprimé dans la résolution du conseil de sécurité. Les problèmes de sécurité concernent les populations civiles surtout à l’Est du pays où il reste encore, malheureusement, des éléments résiduels des groupes armés étrangers et, malheureusement, congolais aussi », affirme le chef de la Monusco.

Roger Meece estime que la mission qu’il dirige a fait « un travail remarquable depuis quelque temps ».

« Par exemple, le groupe rwandais des FDLR qui menacent les civils et ont récemment commis des massacres au Sud-Kivu continuent d’être en position de faiblesse comparée à leur position d’il y a quelques années », dit-il, faisant allusion aux massacres de plus d’une quarantaine de personnes tuées dans le territoire de Shabunda au Sud-Kivu début janvier dernier.

 

La société belge Celec entame la réhabilitation du réseau électrique de Kisangani

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Crée le 07-02-2012-  13h55 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 07-02-2012 - 14H29 AFRIQUE REDACTION PAR : ARTV-RADIOOKAPI

cables éclectriques à ciel ouvert à Kinshasacables éclectriques à ciel ouvert à Kinshasa

 

Les travaux de réhabilitation du réseau électrique de Kisangani ont débuté lundi 6 février. Plus de 40 kilomètres des câbles souterrains et aériens devraient être remplacées et vingt cabines moyennes et basses tension renouvelées pour améliorer la distribution de l’électricité. Ces travaux seront en grande partie financés par le gouvernement belge pour un coût total de  23,5 millions dollars américains, dont un million proviendrait du gouvernement congolais. La société belge Celec exécute les travaux.  

Alain Nubourg, assistant technique à la Coopération technique belge (CTB), définit les objectifs poursuivis:

«Ce projet a pour objectif d’améliorer les conditions de vie des populations du chef-lieu de la Province Orientale en améliorant la production, la distribution et la gestion de l’énergie électrique dans une ville, la troisième de la République, qui a des difficultés à relancer ses activités économiques et sociales faute de cette énergie.» 

En effet, a-t-il expliqué, la Société nationale d’électricité (SNEL) n’est pas en mesure de faire face à la demande croissante en énergie pour alimenter les usines, les commerces et les maisons d’habitation. Cela a pour conséquence, selon lui, une baisse d’activités de grandes entreprises de la place comme la Régie de distribution d’eau (Regideso), la Société textile de Kisangani (Sotexki), la Bralima. 

Le problème énergétique risque d’ailleurs de s’amplifier avec le projet de construction d’une cimenterie dans les environs de la ville.

Les Etats-Unis vont former un bataillon spécial à Kinshasa dans le cadre du renforcement de la coopération militaire RDC-USA

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Crée le 07-02-2012-  19h55 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 07-02-2012 - 20H29 AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL

 

Réchauffement décisif de la coopération militaire entre la RDC et les Etats-Unis d’Amérique qui s’apprêtent à organiser à Kinshasa la formation d’un bataillon spécial des FARDC dans le cadre de l’Africom ai si que cela transpire dans le cercle de cette Force américaine pour l’Afrique

Les Etats-Unis comptent renforcer les capacités des Forces armées de la RDC avec la formation d’un bataillon spécial à Kinshasa. L’annonce a été faite par l’AFRICOM.

La coopération militaire entre la République démocratique du Congo et les Etats-Unis d’Amérique se porte bien. En témoigne, l’audience que le ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, Charles Mwando Nsimba, a accordée le week-end dernier, à une délégation des Forces américaines pour l’Afrique (AFRICOM), conduite par le chargé d’affaire de l’ambassade des Etats-Unis en RDC, M Laeuchil, rapporte l’ACP.

D’après ce chargé d’affaire, la coopération militaire entre les deux pays occupe un large champ d’action dont la parfaite illustration demeure la formation à Kinshasa d’un bataillon spécial militaire. Pour lui, le programme concernant la formation est encore à l’étude et, une solution pourrait intervenir dans un délai qui reste à déterminer.

Quant à ce qui concerne la présence d’une unité spéciale de l’armée américaine dans la traque de l’Armée de résistance du seigneur (LRA), une rébellion ougandaise dirigée par Joseph Kony, le chargé d’affaire de l’ambassade américaine a précisé que les opérations seront assurées par les pays concernés, et que le rôle des Etats-Unis ne se limitera qu’à aider les forces régulières. Il faut rappeler que les rebelles de la LRA sont localisés notamment au Soudan du Sud, en République  Centrafricaine et en RDC.

Leur chef, recherché par la Cour pénale internationale change chaque fois de cachettes dans la forêt.
L’action destructrice de la LRA est condamnée à travers le monde et particulièrement par les Etats-Unis qui ont dépêché dans la région une unité spéciale pour appuyer l’action de traque contre Joseph Kony et ses éléments menée par les gouvernements de trois pays.

Outre cette audience, le ministre de la Défense nationale a visité le même jour, le nouveau centre de santé de l’état-major général des Forces armées de la RDC (FARDC), dans la capitale. Il a été informé du fonctionnement de différentes étapes suivies par les patients avant de recevoir les soins. Ce centre est le onzième à être installé dans la garnison de Kinshasa. Il participe ainsi à la campagne de lutte contre les maladies cardio-vasculaires débutée depuis le mois de juin et durant laquelle quelque cinq mille personnes ont été détectées et soignées.

A souligner que ce centre reçoit des patients militaires ou civils prestant au ministère de la Défense ou à l’état-major général pour les premiers soins.

On rappelle que le ministre Mwando Nsimba était accompagné dans cette visite du colonel Gilbert Kabanda, directeur général en charge du service de santé de l’état-major général des FARDC, tandis que les explications sur la marche du centre lui ont été fournies par le colonel médecin Nzuka Engale, directeur technique de ce service.

Stéphane Etinga

 


Nord-Kivu: une nouvelle motion de défiance contre le gouverneur Paluku

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Crée le 07-02-2012-  05h55 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 07-02-2012 - 21H11 AFRIQUE REDACTION PAR :ARTV


Julien Paluku, gouverneur du Nord-Kivu. (droits tiers) 

 

Une motion contre le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, a été déposée, lundi 6 février, au bureau de l’assemblée provinciale, qui devrait la transmettre, dans les 48 heures, au concerné. Elle est signée par vingt deux de quarante deux députés que compte cette assemblée. 

Les signataires de la motion accusent Julien Paluku Kahongya, non seulement d’avoir interdit à l’assemblée provinciale de travailler mais aussi de faire obstruction au déroulement d’une mission de contrôle, qui devrait inspecter sur sa gestion des six derniers mois. L’initiateur de la motion, le député provincial Muhindo Nzandi Butondo, explique:

 

«Le gouverneur a empêché la commission d’enquête parlementaire à pouvoir travailler, allant même jusqu’à boucler l’enceinte de l’assemblée provinciale. Et les députés provinciaux ont conclu qu’il y avait des indices sérieux de détournement des fonds, qu’il a voulu cacher. Comme il nous empêche de travailler, c’est-à-dire qu’il n’a plus confiance en nous. Et, nous aussi, nous retirons notre confiance en lui

 

Cette motion est signée par la majorité absolue des membres de l’assemblée provinciale, a-t-il précisé. «Tout ce qu’on peut demander au gouverneur, c’est qu’il n’a plus d’autres choix que de quitter et laisser la province être, cette fois-ci, dirigée par des gens qui ont le souci de la population», a conclu Muhindo Nzandi Butondo.  

 

Julien Paluku a estimé, de son côté, que ce document signé par les pétitionnaires n’était qu’un «tract signé dans la rue».

C’est n’est pas la première fois que le gouverneur Paluku est visé par une motion, notamment pour malversations financières. La motion de défiance lancée contre lui ayant été rejetée, le 1er décembre 2007, par la plénière de l’assemblée provinciale à l’issue d’un vote : vingt-sept députés provinciaux s’étaient exprimés contre la motion de défiance et quinze autres, pour.

Une autre lancée contre lui n’avait pas pu être soumise au vote au cours de la plénière du 15 octobre 2009, au motif que le quorum de 2/3 requis par le règlement intérieur n’était pas atteint.

Un mois après, le bureau de l’assemblée provinciale du Nord-Kivu avait déposé à la cour d’appel de Goma le rapport de la commission d’enquête sur la gestion du budget 2008 et du 1er trimestre 2009. Ce rapport avait relevé plusieurs griefs de mauvaise gestion.

Nord-Kivu: une nouvelle motion de défiance contre le gouverneur Paluku

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Crée le 07-02-2012-  05h55 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 07-02-2012 - 21H11 AFRIQUE REDACTION PAR :ARTV


Julien Paluku, gouverneur du Nord-Kivu. (droits tiers) 

 

Une motion contre le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, a été déposée, lundi 6 février, au bureau de l’assemblée provinciale, qui devrait la transmettre, dans les 48 heures, au concerné. Elle est signée par vingt deux de quarante deux députés que compte cette assemblée. 

Les signataires de la motion accusent Julien Paluku Kahongya, non seulement d’avoir interdit à l’assemblée provinciale de travailler mais aussi de faire obstruction au déroulement d’une mission de contrôle, qui devrait inspecter sur sa gestion des six derniers mois. L’initiateur de la motion, le député provincial Muhindo Nzandi Butondo, explique:

 

«Le gouverneur a empêché la commission d’enquête parlementaire à pouvoir travailler, allant même jusqu’à boucler l’enceinte de l’assemblée provinciale. Et les députés provinciaux ont conclu qu’il y avait des indices sérieux de détournement des fonds, qu’il a voulu cacher. Comme il nous empêche de travailler, c’est-à-dire qu’il n’a plus confiance en nous. Et, nous aussi, nous retirons notre confiance en lui

 

Cette motion est signée par la majorité absolue des membres de l’assemblée provinciale, a-t-il précisé. «Tout ce qu’on peut demander au gouverneur, c’est qu’il n’a plus d’autres choix que de quitter et laisser la province être, cette fois-ci, dirigée par des gens qui ont le souci de la population», a conclu Muhindo Nzandi Butondo.  

 

Julien Paluku a estimé, de son côté, que ce document signé par les pétitionnaires n’était qu’un «tract signé dans la rue».

C’est n’est pas la première fois que le gouverneur Paluku est visé par une motion, notamment pour malversations financières. La motion de défiance lancée contre lui ayant été rejetée, le 1er décembre 2007, par la plénière de l’assemblée provinciale à l’issue d’un vote : vingt-sept députés provinciaux s’étaient exprimés contre la motion de défiance et quinze autres, pour.

Une autre lancée contre lui n’avait pas pu être soumise au vote au cours de la plénière du 15 octobre 2009, au motif que le quorum de 2/3 requis par le règlement intérieur n’était pas atteint.

Un mois après, le bureau de l’assemblée provinciale du Nord-Kivu avait déposé à la cour d’appel de Goma le rapport de la commission d’enquête sur la gestion du budget 2008 et du 1er trimestre 2009. Ce rapport avait relevé plusieurs griefs de mauvaise gestion.

Tribunal de commerce de Bukavu : Le COPIREP trouve un terrain pour concrétiser le projet

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Crée le 07-02-2012-  05h55 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 07-02-2012 - 21H11 AFRIQUE REDACTION PAR :ARTV

L'amélioration du climat général des affaires passe notamment par la mise en place des tribunaux de commerce dans les chefs-lieux des provinces. A Kinshasa et Lubumbashi, ces tribunaux sont déjà une réalité. Pour la Province du Sud Kivu, le projet d'ériger un tribunal de commerce à Bukavu vient de connaître une avancée. Du COPIREP, il nous revient qu'un site vient d'être trouvé dans la commune d'Ibanda pour installer ce tribunal tant attendu. Le terrain accordé initialement au COPIREP par l'autorité provincial aura été finalement gardé par le premier occupant. Un nouveau terrain vient d'être trouvé pour le tribunal. Faut-il encore que les travaux de construction connaissent rapidement leur début.

 

En principe, à travers le Projet compétitivité et développement du secteur privé le COPIREP va devoir dans les jours à venir achever la procédure de recrutement d'un architecte et d'un entrepreneur pour la construction des installations de cette juridiction. Le lancement des travaux devra faire partie des préoccupations majeures de l'organe technique du gouvernement chargé de mener à bien la réforme ses entreprises publiques et par ricochet l'amélioration du climat des affaires. L'ambition affichée est de parvenir à doter rapidement la ville de Bukavu d'un tribunal de commerce.

Dans tous les cas, la mise en place des tribunaux de commerce va d'une certaine manière combler le déficit de sécurité juridique et judiciaire observé en RDC. Ce déficit a souvent préjudicié les intérêts de la république. Entre autres, le mauvais classement de la RDC en ce qui concerne le Doing Business découle de l'absence de sécurité juridique et judiciaire pour les investisseurs. La présence de ces juridictions spécialisées en matière commerciale au niveau de la province va offrir un cadre approprié pour le règlement des contentieux et litiges commerciaux. Mais leur mise en place n'est pas à l'image de l'espoir qu'elles ont fait naître à leur création. C'est en 2001 que ces juridictions ont été créées par le législateur, par une loi spécifique, portant création, organisation et fonctionnement des tribunaux de commerce. La concrétisation sur le terrain de cette réalité, n'a pas été immédiate. Il a fallu près de cinq ans, soit en 2006 pour voir les premiers résultats.

La première juridiction du genre à voir le jour est celle de la ville de Kinshasa. Le tribunal de commerce de Kinshasa/Gombe est la première juridiction en 2006 à recevoir un appui du COPIREP. Quant au tribunal de commerce de Matete, les travaux ont été retardés par l'occupation du site accordé. Naturellement, le tribunal de commerce de Lubumbashi va dans la foulée devenir opérationnel en 2008. La troisième ville du pays, Kisangani, est en passe d'avoir son tribunal de commerce. Les travaux de construction sont arrivés à leur terme au chef-lieu de la province Orientale .Le moins que l'on puisse dire est que le tribunal est doté des bâtiments pimpants neufs et modernes. Les équipements pour ce tribunal sont déjà disponibles. Il reste notamment la nomination des magistrats. La procédure de nomination peut prendre un temps assez long. Ainsi, des observateurs craignent que ces installations inoccupées jusque là, soient l'objet des convoitises, notamment de la part d'autres services publics qui manquent cruellement d'installations viables.

En ce qui concerne la province du Bas Congo, il est prévu de disposer d'un tribunal de commerce à Matadi, le chef-lieu. Jusque à, a en croire le COPIREP, les travaux sont pratiquement achevés. Il va se poser ainsi des problèmes, entre autres, de disponibilité des équipements et de nomination des magistrats. Par contre, pour Goma au Nord Kivu et Mbuji Mayi au Kasaï Oriental, le COPIREP renseignent que le processus est assez avancé pour disposer des installations viables et des équipements. La situation des villes ci-haut citées est rassurante que celle prévalant à Bukavu où les travaux n'ont pas encore commencé.

Selon le COPIREP, l'initiative pour doter les chefs lieux de tribunaux de commerce, a connu des difficultés notamment celles liées au bâtiment et terrain. C'est un peu à l'image de ce qui s'est passé à Bukavu et à Kinshasa/Matete. A Lubumbashi, il a fallu beaucoup de temps pour libérer le terrain accordé de leurs occupants de fait. Pour ériger les installations de Kisangani, il y a eu auparavant de longues négociations pour disposer du terrain accordé pour le tribunal et lancer les travaux de construction. Au regard de ces contraintes récurrentes, l'appui et la coopération des autorités provinciales s'avèrent nécessaires.

Pour mémoire, les données disponibles au COPIREP renseignent que les tribunaux de commerce opérationnels à Kinshasa et Lubumbashi donnent satisfaction au monde des affaires et à l'Etat. Ces deux tribunaux ont déjà prononcé 290 jugements pour 494 affaires enrôlées. Sur le plan des recettes, il est rapporté qu'en 2008 les réalisations des tribunaux de commerce ont été plus élevées que celles des autres cours et tribunaux du pays. Un montant de plus de 1,5 million de dollars US a été réalisé. Cette performance avait été saluée en son temps par la Direction Générale des Recettes Domaniales, judiciaires et de Participation (DGRAD).

En définitive, si d'autres tribunaux commencent à fonctionner sur l'ensemble du pays, les recettes judiciaires vont connaître certainement une progression certaine. Il va falloir poursuivre l'appui du COPIREP aux tribunaux de commerce prévus au niveau de chef des lieux des provinces.

Didier Munsala Buakasa

Flash info sur l'arrestation arbitraire du SG de l'UDPS Jacquemain SHABANI

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Crée le 08-02-2012-  02h55 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 08-02-2012 - 03H01 AFRIQUE REDACTION PAR :ARTV


Le secrétaire général de l’ udps, jacquemain shabani, a été arrêté a l’aéroport international de ndjili à Kinshasa le 07/02/2012 à 22 h00, alors qu’il s’apprêtait à effectuer un déplacement en Europe précisément en Allemagne où il est invité me dit-on ce mercredi 8 février 2012 par la Fondation Friedrich Erbert au colloque sur la situation en République Démocratique du Congo après les élections présidentielles et législatives.

L’arrestation n’a pas d’autres raisons que celle de l’empêcher de voyager afin d'isoler le Président Etienne TSHISEKEDI sur la scène internationale selon les premiers avis recueillis auprès de certains membres de l’ UDPS.

LE PRESIDENT DE LA NV-A, Bart De Wever RENCONTRE LA DIASPORA CONGOLAISE

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Crée le 08-02-2012-  02h55 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 08-02-2012 - 04H01 AFRIQUE REDACTION PAR :ARTV

 
Bart De Wever et Me Mutambayi

 

 

En marge des activités de la Nieuwe Vlaamse-Alliantie (NV-A), Me Mutambayi a rencontré le président, Mr Bart de Wever, l’homme qui a fait 785 776 voix de préférence aux élections du 13 juin 2010 et qui a réussi, en quelques années, à hisser une formation politique surnageant sous la barre des 5% au rang de numéro un.  

  

 

Répondant à une invitation de la NV-A, Me Mutambayi a notamment rencontré Mr Bart De Wever, le sénateur Karl Vanlouwe et quelques animateurs de la NV-A avec lesquels il s’est entretenu sur la problématique des élections congolaises du 28 novembre 2011. Il a notamment plaidé auprès de ses interlocuteurs pour le respect de la vérité des urnes.


 

Mr Bart de Wever s’est dit sensible à « l’aboutissement du processus électoral et de la démocratie au Congo » et s’est montré particulièrement attentif à l’injustice qui est faite aux électeurs congolais.


 

Enfin, il a également exprimé sa solidarité avec le Président Etienne Tshisekedi et partage les frustrations des électeurs congolais qui aspirent à la démocratie et au bien-être humain.

 

 

                                                                                                 Fait à Bruxelles, 04 Février 2012              

La saga électorale en RDC demeure toujours fertile en rebondissements.

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Crée le 08-02-2012-  02h55 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 08-02-2012 - 04H01 AFRIQUE REDACTION PAR : ARTV - Ne Mbenza-Makanda-Maduda..

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         Joseph Kabila - KANAMBE
             (Photo d’archives)
Le dernier acte en date est cette réaction d’outre-mer sur la fiabilité du scrutin. De Washington à Londres en passant par Paris, le refrain est le même : «le scrutin est entaché d’irrégularités graves». Une interpellation.

Dans un communiqué remis à la presse, l’ambassadeur de Grande-Bretagne en RDC, M. Neil Wigan, «exhorte la CENI à publier tous les procès-verbaux et les résultats affichés par les bureaux de vote, afin de permettre une enquête complète, juste, exhaustive et transparente de tous les différends par la Cour suprême de justice. Le Royaume-Uni réitère également son appel pour que toutes les allégations de fraude, de violence et d’intimidation liées aux élections soient traités avec le grand sérieux».

Le diplomate britannique saisit cette opportunité pour souligner les efforts consentis par son pays dans le cadre d’une assistance significative pour les élections en République démocratique du Congo. Laquelle assistance a mis un accent particulier sur l’enrôlement des électeurs, l’éducation civique et la mise en place du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication, CSAC. Une façon de dire subtilement que la Grande-Bretagne a un droit de regard sur le bon déroulement des élections pour avoir dépensé l’argent de ses contribuables.

Il invite enfin tous les candidats et leurs partisans à «poursuivre pacifiquement leurs objectifs politiques et, d’autre part, aux agences de l’Etat et d’exécution de la loi de respecter les droits de tous les citoyens à la vie, à l’intégrité physique, à la liberté de réunion et d’expression telle que garantie par la Constitution de la République démocratique du Congo».

De son côté, Washington n’est pas demeuré en reste au lendemain de la publication des résultats provisoires des législatives. Dans une déclaration reprise par RFI et captée vendredi matin à Kinshasa, le secrétariat d’Etat adjoint aux Affaires africaines juge «le scrutin entaché d’irrégularités». Selon Donald Yamamoto, du bureau africain du département d’Etat américain : «Les élections ont été gravement entachées d’irrégularités et ont manqué de transparence».

Même son de cloche au secrétariat d’Etat américain où Mme Hillary Clinton, secrétaire d’Etat américaine, demeure ferme et ne change pas de discours : «Les élections ont été entachées de graves irrégularités avec un manque de transparence et qu’elles n’ont pas été à la hauteur des progrès démocratiques observés lors de dernières élections africaines». Un autre diplomate américain, Daniel Baer, présent jeudi à l’audition de Hillary Clinton devant la Commission sénatoriale américaine précise : «Sans un engagement fort du gouvernement de la RDC envers la démocratie et les droits de l’Homme, peu de choses durables sont possibles».

La France, de son côté, par le biais du porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, M. Bernard Valero, attend que les «correctifs nécessaires soient apportés avant les prochains scrutins».

Quant à l’Union européenne, l’importance «qu’elle attache à ce que tous les efforts soient faits pour assurer la transparence et la crédibilité du processus électoral. Tous les contentieux doivent être réglés pacifiquement et par la voie légale. Il appartient à la CENI d’exercer pleinement ses responsabilités et à la Cour suprême de justice de traiter les recours électoraux avec un maximum de transparence, d’impartialité et de rigueur juridique».

INTERPELLATION

Ces déclarations sont sujettes à plusieurs interprétations. Emises sur un ton diplomatique, elles invitent à plus de réflexion, à une lecture sereine pour mieux interpréter la pensée des autres. Car, le caractère «souverain» de chaque Etat ne le dispense pas de certaines observations pertinentes qui règlent les relations internationales. Au risque de vivre en autarcie.

Ce qui est vrai, c’est que ces déclarations qui viennent de rompre le silence de la communauté internationale sur sa réaction par rapport aux dernières élections n’apportent encore aucun élément nouveau sur la reconnaissance officielle du scrutin qui vient de se réaliser en RDC. Elles demeurent imperceptibles. Il y a là une attitude attentiste comme quoi la balle se trouve dans le camp de la Cour suprême de justice pour que les «allégations de fraude, de violence et d’intimidation liées aux élections soient traitées avec le plus grand sérieux», comme l’a si bien souligné le diplomate britannique.

Mais aussi sur la nouvelle dynamique de l’Assemblée nationale et la désignation du futur Premier ministre. Selon certaines indiscrétions dans les milieux occidentaux, l’on attend un «Premier ministre capable d’apaiser les tensions dans le pays» (sic).

Il est un fait que cette attitude des partenaires extérieurs conditionne la réévaluation de la coopération internationale, dans un sens comme dans l’autre. Ce qui aura un impact soit négatif, soit positif sur les investissements. Et bien entendu, le programme de développement de la RDC s’en ressentira dès lors que tout budget annuel est tributaire des appuis budgétaires extérieurs.

Mais le vrai problème réside dans la poursuite du processus électoral. Il faut dès lors restaurer le climat de confiance envers la CENI ainsi que les autres institutions de la République. Car, si rien n’est fait dans ce sens pour sauver le processus électoral, il est possible que la CENI éprouve de nombreuses difficultés, au plan interne, pour organiser les élections provinciales, municipales et locales. Elles pourraient ne pas avoir lieu comme en 2006. Ce qui se traduirait par une violation de la Constitution, une grave perturbation du processus de démocratisation en République démocratique du Congo.

Encadre

Déclaration de Neil Wigan, ambassadeur britannique, relative à la publication des résultats provisoires des élections législatives (02 février 2012)

« La Commission électorale nationale indépendante (CENI) de la République démocratique du Congo a publié, le 2 février 2012, les résultats provisoires complets des élections pour l'Assemblée nationale de la RD Congo. J'exhorte la CENI à publier tous les procès-verbaux et les résultats affichés par les bureaux de vote, afin de permettre une enquête complète, juste, exhaustive et transparente de tous les différends par la Cour suprême de Justice. Le Royaume-Uni réitère également son appel pour que toutes les allégations de fraude, de violence et d'intimidation liées aux élections soient traitées avec le plus grand sérieux.

Le Royaume-Uni a apporté, d'une part, une assistance significative pour les élections en République démocratique du Congo, visant à encourager une participation large et efficace, en mettant l'accent sur l'enrôlement des électeurs et l'éducation civique. Avant la tenue des élections provinciales plus tard cette année, tous les acteurs, y compris la CENI et le Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication (CSAC), devraient passer en revue les leçons apprises lors des élections présidentielle et législatives afin de prendre des mesures correctives.

Le Royaume-Uni demande instamment, d'une part, à tous les candidats et à leurs partisans de poursuivre pacifiquement leurs objectifs politiques et, d'autre part, aux agences de l'État et d'exécution de la loi de respecter les droits de tous les citoyens à la vie, à l'intégrité physique, à la liberté de réunion et d'expression telle que garantie par la Constitution de la République démocratique du Congo».

Déclaration locale de l’Union européenne suite à la publication des résultats des élections législatives du 28 novembre 2011 en RDC

La Délégation de l'Union européenne en République démocratique du Congo, en accord avec les chefs de missions des Etats membres de l'Union européenne accrédités en RD Congo, a fait ce jour la déclaration suivante : L'Union européenne a pris note des résultats provisoires des élections législatives, annoncés par la CENI le 26 janvier et le 1er février 2012. L'Union européenne rappelle l'importance qu'elle attache à ce que tous les efforts soient faits pour assurer la transparence et la crédibilité du processus électoral. Tous les contentieux doivent être réglés pacifiquement et par la voie légale. Il appartient à la CENI d'exercer pleinement ses responsabilités et à la Cour suprême de Justice de traiter les recours électoraux avec un maximum de transparence, d'impartialité et de rigueur juridique.

L'Union européenne encourage tous les acteurs et toutes les forces politiques à entamer un dialogue permettant d'agréer le cadre nécessaire pour mener un débat démocratique, y compris à travers le bon fonctionnement de l'Assemble nationale. Elle les appelle à jouer pleinement leur rôle dans les institutions et dans le respect du cadre constitutionnel. Il revient en particulier aux autorités de créer les conditions favorables à l'établissement d'un tel dialogue.

L'Union européenne continuera à apporter son appui au processus politique afin que le retour progressif à la stabilité de la RD Congo puisse se poursuivre. Elle souhaite que les leçons soient tirées des premières phases du cycle électoral et des dysfonctionnements et irrégularités sérieuses relevés à cette occasion. Il est très important que les élections locales et provinciales puissent se tenir dans de bonnes conditions et dans un délai raisonnable et que les mesures nécessaires soient prises pour garantir la crédibilité de prochaines élections. L'Union européenne est prête à participer à ces efforts, en prenant notamment comme base les recommandations de différentes missions d'observation électorale, dont celle de l'UE.

 

Démarrage de la co-médiation Kufuor-Moka pour la solution aux "insuffisances électorales" en RDCongo

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Crée le 08-02-2012-  10h55 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 08-02-2012 - 11H01 AFRIQUE REDACTION PAR : ARTV

 

SORTIE DE CRISE : JOHN KUFUOR PARLES AUX IVOIRIENS
John Kufuor
La médiation de l'ancien président ghanéen John Kufuor et du révérend Jean-Paul Moka, figure de la plateforme politique Mouvement bleu en RDCongo, démarrera en mars prochain pour la solution aux "graves insuffisances du processus électoral en cours", selon un communiqué rendu public par les co-médiateurs mardi à Bruxelles.

La première rencontre de la médiation Kufuor-Moka avec toutes les parties congolaises se tiendra du 22 au 27 mars dans la capitale belge de Bruxelles, en présence de sept membres de chaque composante (majorité, opposition et société civile) et avec pour objectif de "jeter les bases d'un dialogue franc et consensuel sur la résolution des graves insuffisances du processus électoral en cours", précise le communiqué.


Une seconde rencontre aura ensuite lieu dans la capitale ghanéenne d'Accra et enfin dans la capitale congolaise de Kinshasa. "Il est question de vider ce contentieux (entre le président réélu Joseph Kabila et le chef de file de l'opposition, Etienne Tshisekedi, "président élu" autoproclamé) avant le mois de juin" prochain, ajoute le communiqué.

M. Moka, en exil à Bruxelles depuis huit ans, a déclaré que la médiation a déjà obtenu le soutien des institutions européennes et africaines.

RDC : l'ONU appelle à régler pacifiquement les litiges électoraux

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Crée le 08-02-2012-  11h35 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 08-02-2012 - 11H41 AFRIQUE REDACTION PAR : ARTV

élections RDC
Lors d'une séance du Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation en République démocratique du Congo (RDC), le représentant spécial du secrétaire général dans ce pays, Roger Meece, a appelé mardi les acteurs politiques congolais à régler de manière pacifique les litiges liés aux élections de novembre 2011.

 

La campagne pour les élections présidentielle et législatives du 28 novembre 2011 a été marquée par des tensions qui ont fait de nombreuses victimes, a rappelé le représentant spécial, qui a indiqué qu'il rendrait prochainement un rapport détaillé sur ces incidents.


Les élections ont été émaillées de nombreux problèmes, en particulier la livraison tardive de matériel électoral. Roger Meece a également rappelé les irrégularités relevées par les différentes missions d'observation et a appelé à les examiner de manière approfondie. La Commission électorale indépendante a déjà poursuivi en justice certains de ses propres employés et un candidat a déposé une plainte auprès des autorités congolaises, a- t-il noté.

« Nous avons souligné qu'il était important pour tous les partis et candidats d'utiliser pleinement les moyens pacifiques et le dialogue pour traiter les litiges », a dit M. Meece.

La MONUSCO a apporté tout son appui, notamment logistique, au processus électoral, a-t-il ajouté. La Mission a notamment fourni une formation aux forces de sécurité congolaises pour garantir de bonnes conditions de sécurité pendant les élections.

« Nous allons maintenant nous concentrer sur les prochaines élections, provinciales et locales, afin de garantir leur crédibilité et leur transparence », a dit le représentant spécial.

Après l'annonce récente par la Commission électorale indépendante des résultats provisoires des élections législatives, l'attention se porte maintenant sur la nouvelle Assemblée nationale, ainsi que sur la constitution d'un nouveau gouvernement, a-t-il poursuivi.

Le chef de la MONUSCO a souligné la nécessité de réévaluer les conditions de sécurité dans le pays, la protection des civils demeurant la plus grande priorité de la Mission onusienne. Il s'est inquiété du massacre de janvier dernier dans la province du Sud-Kivu, exemple tragique des activités des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). « Nous avons travaillé avec les autorités du pays et continuons à faire tout ce qui est possible pour réduire les activités des FDLR », a-t-il assuré.

M. Meece s'est aussi dit préoccupé de l'émergence de groupes congolais dans le Nord et le Sud-Kivu, de l'intensification des activités criminelles de certains groupes armés comme les « Maï- Maï Yakutumba » au Sud-Kivu, ainsi que de la grave menace que pose l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) dans le nord est de la RDC.

La MONUSCO a discuté avec les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) sur les façons de gérer ces menaces, pour arriver à réduire les capacités des groupes armés, à rapatrier les combattants étrangers et à démobiliser les milices congolaises. M. Meece s'est en outre réjoui de la fourniture à la MONUSCO de nouveaux hélicoptères par les gouvernements sud- africain et pakistanais et bientôt par l'Ukraine.

Selon le représentant spécial, la réforme militaire est un autre élément important pour établir des conditions de sécurité durables dans l'est de la RDC. Il a mentionné la réussite des systèmes de justice militaire et de police déjà mis en oeuvre par la MONUSCO en partenariat avec les autorités congolaises.

A ses yeux, le viol et les violences sexuelles demeurent un autre problème majeur. La Mission a continué à soutenir les poursuites des auteurs de ces crimes et des violations des droits de l'homme. Roger Meece a invité les gouvernements et les organisations à intensifier leurs efforts en ce sens.

Nord-Kivu : les FARDC reprennent deux carrés miniers sur trois milles dans les deux Kivu. Bravo les gars !

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Crée le 08-02-2012-  11h55 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 08-02-2012 - 12H51 AFRIQUE REDACTION PAR : ARTV- RADIO OKAPI

Des creuseurs dans une mine artisanale de cassitérites, Sud Kivu, 2006.Des creuseurs dans une mine artisanale de cassitérites, Sud Kivu, 2006.

 

L’armée régulière congolaise (FARDC) a repris lundi 6 février le contrôle des carrés miniers de Bisié et Omate, dans le territoire de Walikale, au Nord Kivu, à l’issue de combats avec les miliciens Maï-Maï de Cheka. Ces deux localités étaient occupées depuis près d’une année par divers groupes armés nationaux et étrangers. Deux carrés sur les trois milles autres, c'est déjà un bon début ! Bravo pour " la FARDC " l'armée incostante...


 Deux combattants Maï-Maï ont été capturés lors de ces opérations qui entrent dans le cadre du nettoyage du secteur de Walikale par les FARDC.


Selon un responsable militaire dans la région, les combattants Maï-Maï de Cheka ont à peine résisté à l’assaut lancé par les militaires des FARDC. Ces derniers les poursuivaient encore mercredi 8 février au Nord-est et au Nord-Ouest de ces sites miniers, le long de la rivière Osso, selon la même source.


Le responsable militaire FARDC à Walikale assure toutefois que l’armée régulière va se retirer de ces carrés miniers une fois que la police des mines se sera positionnée dans ces deux localités.

A ce propos, l’administrateur du territoire de Walikale, Dieudonné Tshishiku, demande aux autorités de la police à Goma, de doter la police des mines de moyens conséquents pour assurer efficacement la sécurité des carrés miniers.

Le site minier de Bisié produit essentiellement de la cassitérite. Celui de Omate est une exploitation artisanale de l’or. Plusieurs autres sites miniers de Walikale sont actuellement occupés par des groupes armés, dont les rebelles rwandais des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR).

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