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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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Kinshasa : l’Assemblée provinciale s’oppose à l’érection d’une station service au terrain Comet

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Crée le 08-02-2012-  11h55 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 08-02-2012 - 12H51 AFRIQUE REDACTION PAR : ARTV- RADIO OKAPI

 

La Commune de Lingwala et l’Assemblée provinciale de Kinshasa sont à couteaux tirés à propos du terrain Comet, situé dans la dite commune. L’entreprise pétrolière Engen a placé une clôture autour de ce terrain de la taille d’une cour de tennis, en vue d’y ériger une station service, avec l’accord de l’autorité communale. L’Assemblée provinciale est opposée à ce projet au nom de la préservation de « cet espace vert de la commune ».

 

 

 La maison communale de Lingwala affirme avoir cédé ce terrain à titre précaire à l’entreprise pétrolière Engen, afin de « mieux sécuriser ce périmètre et de grossir l’assiette fiscale de la commune ».

 

Les responsables communaux disent agir avec l’autorisation de la « haute hiérarchie » et que, dans tous les cas, ils n’en tirent aucun profit personnel.

« Le bourgmestre n’a pas le droit de vendre un terrain. Il y a des services attitrés pour le faire », a insisté le bourgmestre adjoint de cette commune.

De son côté, le président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, Roger Nsingi, parle de « vaste mafia ». Selon lui, les cinq stations que compte déjà la commune de Lingwala ne l’ont pas enrichi. Il invite les responsables communaux à s’occuper de questions plus urgentes.

« En ce qui concerne la sécurité, passez en face de la maison communale à partir de 20 heures, vous allez voir comment les jeunes filles se prostituent. Ils doivent commencer par balayer devant leur porte avant d’aller vendre le terrain Comet », a-t-il affirmé.

Roger Nsingi promet de « faire tout son possible pour empêcher l’occupation de ce terrain », qu’il dit considérer comme l’un des rares espaces verts de cette commune.


L’école Janua Coeli de Kananga fermée après l’assassinat de sa comptable

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Crée le 08-02-2012-  14h55 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 08-02-2012 - 15H51 AFRIQUE REDACTION PAR : ARTV- RADIO OKAPI

 

 

Les responsables des écoles catholiques ont décidé mercredi 8 février de fermer « jusqu’à nouvel ordre » l’Institut Janua Coeli, à Kananga, au Kasaï-Occidental, après l’assassinat il y a une semaine de la comptable de cet institut, une religieuse de 34 ans. Ces autorités catholiques veulent ainsi protester contre l’insécurité grandissante dans cet établissement scolaire.


Sœur Liliane Mapalayi a été tuée jeudi 2 janvier dans son bureau, dans cette école secondaire catholique de près de 600 élèves dont 39 finalistes de l’option commerciale. Des inconnus lui ont administré plusieurs coups de couteaux dans l’abdomen avant de disparaître.


Depuis ce meurtre, toutes les écoles catholiques avaient suspendu leurs cours, en son hommage, jusqu’à son enterrement mardi dernier. Mercredi, les autorités catholiques ont décidé de maintenir la suspension des cours à l’école Janua Coeli pour une durée indéterminée.

Cette décision inquiète les élèves finalistes qui craignent de perdre une année d’étude. Le ministre provincial de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP), Alidor Mbengele, est du même avis. Il invite les autorités scolaires à poursuivre les cours en attendant les résultats de l’enquête policière ouverte après cet assassinat.

Il estime qu’ « il n’y a pas de raison de suspendre les cours » et cette mesure injustifiée risque d’être lourde de conséquences, surtout pour ces élèves finalistes.

Lire aussi sur radiookapi.net :

L’élection de Mwando Nsimba est contestée

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Crée le 09-02-2012-  09h25 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 09-02-2012 - 09H31 AFRIQUE REDACTION PAR : CONGONEWS

 



Le contentieux électoral est loin d’être vidé. Parmi les accusés, nul ne sait réellement s’il va continuer à siéger à l’hémicycle de Lingwala, en attendant que la Cour Suprême de Justice puisse établir la liste définitive des députés nationaux. Dans le lot de ceux qui sont boudés et dont les dossiers sont déposés à la Haute Cour, il l’actuel ministre de la Défense, Mwando Nsimba. Proclamé par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), comme élu national à la circonscription électorale de Lubumbashi, au Katanga pour le compte de l’UNAFEC, l’actuel ministre de Défense est contesté par une dizaine d’autres candidats, engagés dans la course à la députation nationale. C’est dans cette optique que ces personnes, ont déposé au greffe de la Cour Suprême de Justice une lettre de contestation. Information confirmée par le greffier en chef de la Cour suprême de justice, Albert Tamba Tsana.


Jusque dans la journée du 4 février, on dénombre déjà près de 68 circonscriptions électorales où certains candidats élus dans ces circonscriptions sont boudés par leurs challengers. Vrai ou faux, la Cour Suprême de Justice, va mettre toutes les choses au clair dans 60 jours, soit deux mois. Selon des informations à notre possession, c’est aujourd’hui mercredi 8 février, le dernier jour des dépôts des cas litigieux à la Haute Cour. Selon le communiqué du Greffe de la Cour Suprême de Justice, on note également le nom de Taila Nage. Celui-ci a été proclamé élu à l’école de Ngoy Mulunda Nianga Daniel avec moins des voix que Kpenumu Mokongawi Rabbin. Les deux sont tous du même parti politique, mais le premier n’a pas mieux fait que le second. Voilà pourquoi, Kpenumu recours à la Haute Cour pour obtenir réparation et siéger à la prochaine Assemblée nationale dont la session extraordinaire, qui sera présidé par le secrétaire général de l’Assemblée avant la mise en place du bureau provisoire est convoquée pour le 16 février. A la Cour Suprême de Justice tout à l’heure d’aller vite et d’être en ordre par rapport à l’échéance. Il y a quelques jours, l’administration de la Cour, dirigée par Jérôme Kitoko Kimpele, premier président de la CSJ, a remis un charroi automobile, composé de près six pick-up. Dans un entretien avec le chargé de communication de la Cour Suprême de Justice, José Feruzi, l’acquisition de ce charroi va permettre à l’administration de la Haute Cour d’être mobile et répondre à toutes les exigences des contentieux électoraux.
                                                                                                      Eric Masimo


MLC un empire de traitres : Après NJOLY de la CENI, nous voici avec Jean Lucien BUSA !

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Crée le 09-02-2012-  18h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 09-02-2012 - 18H00 AFRIQUE REDACTION PAR : TEMPETE DES TROPIQUES

 

Une vingtaine de cadres du Mouvement de Libération du Congo (MLC) et ressortissants de la province de l'Equateur se sont réunis hier mercredi à Kinshasa, pour débattre du climat malsain qui règne au sein du parti cher au Sénateur Jean-Pierre Bemba. Climat imputé à Jean-Lucien Busa, député élu de la province de l'Equateur, Secrétaire général adjoint du MLC et représentant de l'espace linguistique Bangala au Secrétariat général de ce grand parti d'Opposition.

La réunion s'est soldée par un mémorandum adressé au Collège des fondateurs du MLC ainsi qu'au Bureau politique du parti demandant la suspension immédiate de Jean-Lucien Busa de ses fonctions de SGA et son remplacement par un autre cadre qui représentera cet espace linguistique au Secrétariat général.

La sanction qui pèse aujourd'hui sur Jean-Lucien Busa au sein du MLC n'étonne pas ceux qui connaissent cet homme dont la carrière politique est jalonnée de trahison, pour n'épingler que la manière dont il s'est séparé les ministres MLC qui ont eu à diriger le ministère des Sports sous la transition 1+4 et où Busa occupait la fonction de conseiller chargé des finances. Il est également cité parmi les cadres du MLC qui seraient tentés de trahir le parti pour entrer au prochain gouvernement kabiliste.

La preuve par 4 que les députés de la Majorité Présidentielle ont été nommés par Ngoy MULUNDA !

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Crée le 09-02-2012- 21h15 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 09-02-2012 - 21H15 AFRIQUE REDACTION PAR : CONGONEWS

 

 
Le journaliste Bienvenu Bakumanya du quotidien «LE POTENTIEL» est pris dans des tirs croisés entre le tout-puissant Augustin Katumba Mwanke et Daniel Ngoy Mulunda Nyanga. Selon des bribes d'informations parvenues à la rédaction de «CONGONEWS», il s'agirait d'une affaire des listes des députés à «nommer» recommandés par Katumba et Evariste Boshab.
Mulunda aurait craqué sous la pression de l'un et l'autre demandeur pour finir par, commanditer une manchette dans laquelle il avait été annoncé sa démission. Ce qui lui a valu d'être convoqué à Procoki, le saint des saints, d'où partent toutes les influences imputées à un certain gouvernement parallèle. L'homme a nié complètement avoir été en contact avec le journaliste.
Pour le confondre, des pressions les plus lucifériennes seraient exercées sur le confrère pour le contraindre à faire un aveu, rapporte-t-on dans les milieux de la presse. Des pressions par téléphone pour lui demander de se présenter le plutôt au sanctuaire du quartier Eternit, sinon... Exagéré de dire que sa vie est en danger mais recommander de prendre les précautions d'usage ne serait pas vain.
Drôle d'affaire sur laquelle la rédaction de « CONGONEWS » a diligenté une enquête pour livrer tous les détails à ses lecteurs dans sa prochaine livraison. Des détails attendus également sur la nouvelle acquisition immobilière dans le quartier-Utexafrica.                                                                                                   
 
Matthieu KEPA 

La situation sécuritaire demeure tendue et imprévisible au Sud-Kivu

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Crée le 09-02-2012-  23h15 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 09-02-2012 - 23H15 AFRIQUE REDACTION PAR : ARTV


La situation sécuritaire demeure tendue et imprévisible dans la province du Sud-Kivu, dans l'est de la RDC, à cause des accrochages opposant les troupes gouvernementales aux groupes armées, a déclaré mercredi le colonel Félix Basse, porte-parole militaire de la Mission de l' Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démmocratique du Congo (Monusco).

La situation sécuritaire demeure tendue et imprévisible au Sud-Kivu

 

Un groupe de femmes victimes de violences sexuelles au Sud-Kivu

La situation reste tendue à cause des accrochages opposant les forces armées de la RDC (FARDC) aux éléments Mayi Mayi ya kotumba dans le montagne de Mboko, ainsi que la poursuite des combats entre les Forces démocratique pour la libération du Rwanda (FDLR) et le Mayi Mayi, Rahiya Mutomboki, a-t-il indiqué.


Le colonel Basse a rappelé que le 31 janvier 2012, les FARDC ont annoncé avoir tué sept combattants Mayi Mayi Yakutumba et récupéré deux caisses de munitions de calibre 12,7 mm lors de l' opération menée à Mboko et ses environs contre ces insurgés .


Le même jours, la MONUSCO a déployé une patrouille conjointe spéciale avec les FARDC dans la région de Mangene, située à 15 km au nord-est de Shabunda, en vue de rassurer les populations civiles et de contrôler le terrain, suite à l'embuscade tendue par les éléments Mayi Mayi Rahiya Mutomboki contre les FARDC dans la forêt de Mangene, et à la panique qu'elle a causée au sein des populations.


Par ailleurs, dans le but de protéger les habitants de contrée contre les attaques Mayi Mayi, les jeunes de la tribut Fuliru ont crée dans la régions de Mboko, située à 43 km au nord de Baraka, une force d'auto-défense locale dénommée "Rahiya Mutomboki" ( révolution de la population).

 


Par la bouche du président de BPC La démission sans délai de Muzito, Kimbuta et consorts réclamée

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Crée le 09-02-2012-  23h15 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 09-02-2012 - 23H15 AFRIQUE REDACTION PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES

Le Président national du parti politique dénommé « Bloc des Progressistes Chrétiens », BPC en sigle, a profité du point de presse qu'il a tenu le mardi 7 février au siège de sa formation politique située dans la commune de la Gombe pour réclamer la démission sans délai de certains hommes politiques- actuellement porteurs du mandat du peuple.

L'Apôtre prophète Thierry Bongo Ekongo s'oppose au cumul des fonctions au risque de voir le Trésor public subir des décaissements au désavantage de la population.

Ainsi l'actuel premier Ministre Adolphe Muzito et les membres du gouvernement qui ont été élus comme Adolphe Lumanu, Lambert Mende, Célestin Mbuyu, Olivier Kamitatu, Simon Bulupiy, Charles Mwando Nsimba, Daruwezi, Jeannine Mabunda et Marie -Ange Lukiana, sans oublier Arthur Sedea sont appelés à rendre le tablier en attendant leurs nouvelles fonctions .Cette recommandation concerne aussi les gouverneurs de province André Kimbuta, Alphonse Ngoyi Kasanji et Médard Autsai Asenga devenus députés nationaux.

Le BPC qui réclame la démission de certaines personnalités politiques tient à voir les salaires jadis cumulés revenir aux autres Congolais enquête d'emplois et qu'aucun bénéficiaire du Trésor public ne soit désintéressé deux fois. L'heure est à l'amélioration des conditions de vie des fonctionnaires et des agents de service public ainsi que d'autres couches sociales. Par la même occasion, cette formation politique recommande la présence des personnalités intègres dont la compétence ne fera l'objet d'aucun doute dans les prochaines institutions.

                                                                                                               K.KAP

RDC : 1er pays touché par la lèpre en Afrique

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Crée le 09-02-2012-  23h15 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 09-02-2012 - 23H15 AFRIQUE REDACTION PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES

Dépistage de la lèpre. Le médecin examine la peau du patient à la recherche de tâches blanches (photo A. Damien)

La lèpre ne cesse de faire des ravages en RDC. Cette dernière est le pays le plus touché par la maladie en Afrique. Près de 20% des cas enregistrés sur le continent se trouveraient en RDC. 5000 nouveaux cas sont dépistés chaque année.

“La lèpre cause des infirmités, des plaies, des amputations et des déformations “, a expliqué le Dr. Norbert Mputu, directeur du Programme national de lutte contre la lèpre. Selon lui, la maladie a été maîtrisée sur le plan national mais elle sévit toujours au niveau des régions. “ La lèpre reste un problème dans notre pays, puisque nous avons pratiquement quatre provinces qui n'ont pas encore atteint le seuil d'élimination de la lèpre.

Et dans les provinces, nous avons des districts hautement endémiques, comme le Tanganyika dans le Katanga “, a-t-il affirmé. Hormis l'Afrique, l'Asie et l'Amérique latine ne sont pas non plus épargnées par la maladie.

De nombreux spécialistes tentent de comprendre pourquoi la lèpre existe toujours sur certains continents, alors qu'elle a disparu en Europe. Pourtant un remède a été trouvé il y a 20 ans. Selon la société civile congolaise, certains spécialistes estiment que c'est la honte qu'inspire jusqu'à jours la lèpre qui empêche les malades de se faire dépister.

L'Organisation mondial de la santé (OMS) tente depuis plusieurs années d'endiguer la maladie dans les pays où elle sévit toujours. Elle s'était fixé un objectif ambitieux en 1991 : “ éliminer la lèpre du monde en l'an 2000 “.

Un programme qui a porté ses fruits, puisque le nombre de pays où la lèpre est toujours considérée comme un problème prioritaire de santé publique est tombé de 122 à 22, et même à 9, a annoncé l'Organisation en 2006, qui exclut les petits pays comptant au total moins de 1.000 malades.


LE TRIO UDPS-UNC-MLC : La crise Le schéma de l'opposition présenté à Addis-Abeba

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Crée le 09-02-2012-  23h15 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 09-02-2012 - 23H25 AFRIQUE REDACTION PAR : CONGONEWS

Les opposants multiplient des initiatives diplomatiques. D'un côté, Vital Kamerhe a entrepris une tournée d'explication dans certaines capitales africaines et en Occident et de l'autre, le secrétaire général de l'UDPS, Jacquemain Shabani exposera sur la situation politique en RD-Congo au Parlement allemand ce mercredi 8 février. L'objectif est de rallier la communauté internationale sur «le plan de sortie de crise politique en République démocratique du Congo» présenté au sommet de l'Union africaine il y a quelques jours.

Selon des indiscrétions, ce plan comporte un préambule et des propositions rassemblées sous le titre «Comment rendre crédible le processus électoral en RD.Congo». Le schéma des opposants recommande le recomptage en présence des témoins des candidats à l'élection présidentielle. A défaut, recommencer l'élection présidentielle s'il ne sera pas possible de retrouver tous les procès-verbaux. Une position qui rejoint celle du comité national de médiation qui avait également suggéré le recomptage des voix. Il s'agit donc de la voie la plus objective pour dissiper la controverse autour de la victoire de Joseph Kabila à l'élection présidentielle. Dans le cas où celui-ci n'a rien à cacher, quoi de plus logique qu'il se soumette à un exercice qui ne cherche qu'à établir la transparence dans la traçabilité de sa victoire. Quant aux élections législatives, le plan de l'opposition, ne parle de la reprise des élections que dans les circonscriptions qui font l'objet des contestations. La CENI est aussi prise en compte. Les opposants ne la voient retrouver sa crédibilité si elle est restructurée. Une restructuration articulée sur la désignation d'une personnalité indépendante pour conduire la CENI en temps qu'il sera reconnu à la majorité comme à l'opposition et à la société civile de déléguer de deux personnes au bureau restructuré de la CENI. Le changement le plus profond proposé concerne les fonctions administratives et financières de la CENI. Les opposants proposent de les transférer à la Monusco. Ils n'ont pas tort au regard de la gestion opaque de Daniel Ngoy Mulunda Nyanga. Ce dernier a conclu la quasi-totalité des marchés de la CENI sans aucun appel d'offres. Pire, aujourd'hui encore, la plupart de ses commandes n'ont pas été payées, selon ce que renseignent les mouvements des comptes bancaires de la CENI. Cette prévarication a été couverte par les autres membres du bureau de la CENI, notamment Jacques Djoli qui a fait semblant de s'en plaindre pour obliger Mulunda à marchander avec lui. Là-dessus des reto-commissions en millions de dollars ont été reversées à celui-ci ou celui-là. D'où les acquisitions immobilières dans les quartiers les plus huppés de Kinshasa. Comme cette dernière villa acquise à 2,5 millions de dollars. L'acquéreur a d'abord loué la maison auprès de monsieur... Il y a fait faire des travaux pour en tomber amoureux et demander au propriétaire de la lui vendre. Cet autre membre du bureau a, lui, acheté, à Binza Ma Campagne auprès d'un sénateur de la République. Tous collègues de l'opposition I le savent mais personne ne lui en fait grief. Pour revenir au plan de l'opposition, le camp Kabila s'en moque, convaincu qu'il n'y a pas crise politique en RD-Congo. Lambert Mende l'a encore redit sitôt rentré de son séjour médical en Inde. Il y a crise ou pas, tout se déterminera à partir du 16 février prochain avec la marche des chrétiens qui donnera le départ d'une série d'actions dans la rue à l'initiative des abbés catholiques. Peut-être qu'à partir de ce moment Kabila et les siens comprendront-ils qu'ils ont intérêt à négocier. Leur attitude actuelle ne surprend pas outre mesure quand ont sait qu'en règle générale un pouvoir anti-démocratique ne négocie que s'il est soumis à des fortes pressions. Le Maréchal Mobutu lui, aussi, minimisé les chances de négocier avec Laurent-Désiré Ka bila pour se retrouver à le faire presqu'à genou sur l'Outenika. Que dire de Ben Ali et de Hosni Moubarak. Ils avaient multiplié des discours d'autosatisfaction pendant que la rue grondait pour ne se rendre à l'évidence qu'après la troisième apparition télévisée. Dans le document remis aux chefs d'Etat à Addis-Abeba, les opposants dénient toute légitimité à Joseph Kabila. Pour étayer leur position, ils citent les organisations et personnalités qui ont mis en cause la crédibilité de l'élection présidentielle du 28 novembre 2011, entre autres Le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, la CENCO, le centre Carter, le Sénat américain, le secrétaire d'Etat américain Hillary Clinton, la haute représentante de l'Union européenne Cathérine Ashton, la mission des observateurs de l'Union européenne. Le plan D'Addis-Abeba réuni consensus au sein de l'opposition avec la signature de Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe, Jean-Lucien Bussa, Martin Fayulu, Roger Lumbala et bien d'autres figures de premier plan de l'opposition.

                                                                                                   MATHIEU KEPA

Alexis Eketebi, « je reprendrai mon siège à la CSJ »

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Crée le 09-02-2012-  23h15 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 09-02-2012 - 23H25 AFRIQUE REDACTION PAR : CONGONEWS

Le MLC- Alexis Eketebi, boude toujours son échec à la Funa à la suite des dernières législatives de novembre 2011. Il compte vider toutes ses batteries à la cour Suprême de Justice dans le but de reprendre son siège. Il estime avoir été floué par un autre MIC-Jean Jacques Mutuale. Avec ses 250 PV, Eketebi croit avoir trouvé le trésor caché pour rétablir la vérité des urnes. Il décide de livrer ses intentions dans les colonnes de « CongoNews » au cours d'une interview dans sa somptueuse résidence à Bandalungwa.

Quelle lecture faites-vous des dernières élections?

J'ai une très mauvaise lecture des dernières élections générales qui ont été entachées de plusieurs irrégularités. Elles ont été dénoncées par la Communauté internationale et les différentes missions d'observation. Je trouve que la CENI est pire que la CEI. La Cour Suprême de justice devra recevoir plus de cinq mille dossiers à traiter à cause de cette faillite. C'est donc, une lecture déshonorante.

La mauvaise organisation de ces élections a-t-elle eu un impact sur votre échec?

Bien sûr Du fait que plusieurs de mes procès verbaux n'ont pas été compilés. Les agents de la CENI n'ont pas laissé le champ libre à mes témoins. C'est par là qu'a commencé la tricherie. Mes voix ont été distribuées au profit d'un autre candidat MLC, Jean Jacques Mutuale. Les Agents de la CENI ont pompé des voix à Mutuale Jean Jacques, à l'étape de la saisie avant de falsifier mes P.V. je suis convaincu que Mutuale n'avait pas brillé. Il a été nommé mais pas élu, à la suite d'un arrangement. En réalité, c'est moi qui étais à la tête de la liste des candidats MLC.

A vrai dire, vous boudez l'élection de votre collègue Jean Jacques Mutuale?

Si, parce que j'ai des preuves qui confirment mon leadership à la tête de la liste MLC à la FUNA. Le candidat Mutuale a été élu avec deux mille cinq cents. Pourtant moi, j'ai plus de deux mille sept cent voix. Ce sont mes PV, qui le démontrent noir sur blanc.

Donc, Mutuale n'a pas été élu à la FUNA

Je le dit et je le confirme sur base de mes Procès Verbaux.

Quelles démarches entreprenez-vous en ce moment?

J'ai déjà saisi la Haute hiérarchie du parti notamment le Secrétaire général, Thomas Luhaka et d'autres collègues. Nous avions été mandatés par le parti. Et ensuite, j'ai parlé et écrit au président de la CENI pour qu'une solution immédiate soit trouvée. Mon parti et Ngoy Mulunda ont jugé utile que je saisisse la Cour Suprême de justice, qui est la seule instance légale d'arbitrage électoral. Les conseillers juridiques du parti sont déjà à pieds d'oeuvre. Je leur ai remis mes Procès Verbaux.

Et si, le MLC impuyait Mutuale, allez-vous vous incliner?

Que cela ne soit pas de manière sentimentale. Mais de manière concertée. C'est dire que le MLC, comme grand parti et quatrième force de la prochaine Assemblée Nationale, doit nous inviter autour d'une même table, Mutuale et moi, pour me proposer autre chose. C'est la manière réfléchie. Si tel n'est pas le cas, je n'ai trouvé mieux de rechercher la justice. Que dirais-je alors à mes électeurs

Faites-vous confiance à la Cour Suprême?

C'est un contentieux électoral. La CENI a nommé Mutuale. Et moi j'irais auprès des instances judiciaires qui disent le droit, pour reprendre mon siège qui m'a été volé. Avec toutes mes preuves, je reste donc optimiste. Et je recommande à mon parti le MLC de s'impliquer dans toute impartialité dans cette affaire qui m'oppose à Mutuale. Ça va de l'honneur et de la dignité du parti.

Combien de P.V avez-vous déjà rassemblé?

Jusque-là, plus de deux cent cinquante Procès Verbaux qui ont des mentions supérieures au nombre des voix de Mutuale. Sur toute l'étendue de ma circonscription électorale, j'ai obtenu plus de cinq mille voix. Après Diomi et Muana N'semi. C'est à la cour Suprême de dire le droit.

Le MLC est-il en agonie politique?

C'est juste une question d'éliminer des vrai Bembistes de sang et de souche, comme moi. Il y a donc une main noire qui plane sur le parti. On veut nous isoler politiquement. Voilà ce qui se passe actuellement au sein du MLC. Les gens veulent profiter de l'absence du président pour s'approprier le parti afin de partager les mêmes assiettes avec les gens du pouvoir.

Etes-vous encore MLC ?

Pour l'instant, je suis encore MLC. Ce souci de travailler pour mon parti m'anime encore.

                                                                                                       YVESBUYAS

INEVITABLE FRONTAL Le 16 février 2012 : les catholiques contre le Pouvoir

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Crée le 09-02-2012-  23h35 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 09-02-2012 - 23H35 AFRIQUE REDACTION PAR : CONGO NOUVEAU

 

Comme à chaque année depuis bientôt deux décennies, les millions de catholiques pratiquants disséminés à travers le pays se livrent à des manifestations organisées pour commémorer l'anniversaire des martyrs de la démocratie en RDC, ces compatriotes tombés sous les balles des militaires de Mobutu un certain 16 février 1992 à la faveur d'une marche pacifique organisée dans tous les coins de la capitale avec comme point de jonction, le Rond-point Victoire, en plein cœur de Kinshasa.

Un centre d'affaires et d'ambiance par excellence, le centre névralgique de la ville. Fauchés comme des pestiférés par un pour du Maréchal Mobutu aux abois, les cadavres des centaines de ces fervents catholiques avaient été transportés et exposés dans l'église Saint Joseph de Matonge qui est, dès lors, resté -un symbole de la résistance contre la dictature.

Et chaque année, ce haut lieu de la prière reprend ses marques l'instant de quelques heures d'une messe dite pour la circonstance, sur fond d'un sermon qui ne fait pas de cadeau au pouvoir en place et lui rappelle que la mémoire de ces vaillants combattants de la liberté ne sera jamais trahi. C'est dans cette logique d'intransigeance que le jeudi 16 février 2012, les catholiques vont de nouveau faire le déplacement de Saint Joseph pour se souvenir de leurs morts... Sauf que pour cette année, il y a risque que ce moment de souvenir donne lieu à des faits qui pourraient une fois de plus marquer les esprits. L'archevêché de Kinshasa veut organiser le 16 février dans la capitale congolaise une marche pacifique des chrétiens pour «réclamer la légitimité et la légalité du pouvoir » en République démocratique du Congo, après les scrutins présidentiel et législatif contestés de fin 2011. « Nous demandons la vérité des urnes … », déclarait l'Abbé Pierre Bosangia à l'AFP. Plusieurs sessions de formation à l'action non violente ont été organisées depuis mi janvier 2012 dans les paroisses de Kinshasa et environ 22.000 personnes ont été formées ; a affirmé cet homme d'église précisant que plus de 200.000 personnes sont attendues à la marche du 16 février.

Que des médias kinois aient parlé des actions de rue qui profilent à l'horizon, à l'instar d'une géante marche pacifique projetée, suscite des questionnements quand bien même, de source du Conseil de l'apostolat des laïcs catholiques du Congo, CALCC, l'organisation d'une telle marche n'a pas encore été confirmée. «Jusqu à ce jouir, rien de tel ne nous a été communiqué, sauf la messe qui pourra accueillir les fidèles venus de toutes les paroisses de Kinshasa», a confié un cadre du CALCC sous le sceau de l'anonymat et craignant visiblement pour des débordements dus au surnombre et les conséquences de la réaction éventuelle du pouvoir qui s'est, depuis la publication des résultats de la présidentielle de novembre 2011, mise dans une situation de défensive qui ne se justifie nullement et n'a cessé de s'illustrer par sa propension à déployer des chars de combats et des milliers de policiers surarmés aux trousses des paisibles manifestants. Prêts à en découdre à tout moment et sur les nerfs. Des exemples, à ce sujet, sont légion. De moyens disproportionnels, quant à ce, ont été chaque fois utilisés par la police pour faire peur sans que l'on sache trop pour quelle raison. C'est ainsi que, à elle seule, l'idée de l'organisation des manifestations de rue telle que cette marche pacifique dont on parle tant au 16 février 2012 donne déjà des sueurs froides.

Les raisons d'un désamour

Pourquoi cette marche somme toute normale fait autant peur? Une question qui n'est pas sans fondement. Elle, trouve sans justification dans le fait que depuis la publication des résultats de la présidentielle du 28 novembre 2011, le climat s'est détérioré sensiblement entre l'Eglise catholique et le Pouvoir de Joseph' Kabila. Une situation qui tire ses origines dans le fait que ces résultats publiés par la Commission, électorale nationale indépendante, CENI, n'ont pas répondu aux attentes de l'opinion, à en croire différentes réactions qui les ont sanctionnées, émanent tant des observateurs dans leur ensemble, des candidats pour la plupart, leurs témoins disséminés à travers des bureaux de vote ainsi que des acteurs politiques de tous bords. Pour les uns et les autres, ces élections ont été entachées de plusieurs irrégularités. Joseph Kabila, au cours d'un point de presse avec des médias internationaux dans les jours qui ont suivi la publication des résultats, a reconnu ces irré8uiarltés mais a minimisé leur incidence sur l'ensemble des résultats. Ngoy Mulunda, président de la CENI, en a fait autant. Comme quoi, lesdites irrégularités n'auraient pas été une invention d'une opposition que l'on a diabolisée à outrance. Ne serait-ce pas là le motif qui, lé 12 décembre 2011, aurait poussé le Cardinal Laurent Monsengwo à user de son langage tranchant pour déclarer que les résultats publiés par la CENI n'étaient conformes ni à la justice encore moins à la vérité des urnes. Une phrase restée célèbre qui a été interprétée en ses divers. Assez suffisant pour lui attirer la foudre de guerre de la part du camp présidentiel qui l'a traité de tous les noms en mobilisant tous les médias à grand renfort d'espèces sonnantes et trébuchantes pour vouer aux gémonies cette sommité ecclésiastique du pays. Monsengwo Pasinya a été mis dans le même sac que des politiciens pour avoir, sur la chaîne belge francophone RTBF, déclaré le candidat Etienne Tshisekedi wa Mulumba vainqueur de la présidentielle de novembre 2011. Le prélat catholique aura néanmoins commis le tord d'avoir brandi des chiffres qui n'étaient pas vérifié, au préalable et non proches de la réalité. Cela avait juste suffi pour donner la matière à ses détracteurs qui n'avaient pas demandé plus en vue de le vilipender à outrance. Conséquence : les catholiques du pays dans son ensemble, touchés dans leur amour-propre et croyant que l'on a touché au sacré en voulant descendre leur chef de son piédestal, se sont mis à mener des campagnes de réaction isolées à ce qui a ressemblé à un lynchage médiatique de mauvais ton. Parce que cela ne pouvait durer éternellement et qu'il fallait faire revenir les choses à l'ordre, du 9 au 11 janvier 2012, l'Eglise catholique battra le rappel des troupes, en réunissant tous ce qu'elle en terme d'Evêques pour une assemblée plénière dans la capitale, Kinshasa.

Inévitable frontal Pouvoir-Catholiques

Les conclusions de ces travaux tirées du rapport d'observation électorale menée par l'Eglise catholique n'ont pas fait dans la dentelle et ses sont montrées aussi tranchantes en soutenant le Cardinal Monsengwo car le contraire aurait étonné. «Du rapport final de la Mission d'observation électorale de la CENCO et des témoignages recueillis dans divers diocèses et d'autres sources, il ressort, nous disent les Evêques, que le processus électoral s'est déroulé à beaucoup d'endroits dans un climat chaotique. L'on a noté plusieurs défaillances, des cas de tricheries avérées et vraisemblablement planifiées, de nombreux incidents malheureux entraînant mort d'hommes, des cafouillages et à certains endroits, un climat de terreur entretenu et exploité à dessein pour bourrer les urnes. Eu égard à ce qui précède, les Evêques estiment que le processus électoral a été entaché de graves irrégularités qui remettent en question la crédibilité des résultats publiés», soulignaient les Evêques. C'était plus qu'un camouflet à l'endroit du travail de Ngoy Mulunda et son équipe. De là, demander à ces derniers de démissionner, il n'y avait qu'un pas vite franchi. Ce à quoi l'intéressé a rigolé sous cape. Rideau. C'est dire combien la méfiance s'est grandement installée depuis lors entre le Pouvoir et l'Eglise qui se regardent en chien et chat, attendant le moment propice pour se régler des comptes. Les observateurs craignent ainsi que la date du 16 février 2012 soit cette occasion tant rêvée de part et d'autre. Un véritable choc frontal. Le compte à rebours vient de commencer…

                                                                                                 Léon Munganga

Affaire Bakungu : ce qui n'a pas été dit

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Crée le 09-02-2012-  23h45 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 09-02-2012 - 23H45 AFRIQUE REDACTION PAR : LE PHARE

Le député national/UNC (Union pour la Nation congolaise), Dieudonné Bakungu Mythondeke et consorts, poursuivis par le Parquet Général de la République pour « rébellion, atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat, meurtre, incitation des militaires à commettre des actes contraires à leur devoir, détention illégale des armes de guerre et dissipation des munitions», sont attendus ce vendredi 10 février 2012 à la Cour Suprême de Justice dans le cadre de la troisième audience, laquelle devrait être consacrée à l'examen de l'affaire au plan du fond. On rappelle qu'à l'audience du 04 février 2012, la Cour avait décidé de placer le prévenu Bakungu et ses 5 coaccusés en détention préventive, son assignation à résidence en raison de sa qualité de député national et la remise de la cause au 07 février.

A l'audience du 07 février 2012, la liste des prévenus s'est allongée avec un contingent de 7 nouvelles unités venues' de Goma, lesquelles étaient présentées par lé ministère public comme détenant des éléments accablants pour le député Bakungu. Curieusement, lors de leurs dépositions, les nouveaux prévenus ont nié tout lien avec l'incriminé et réfuté les' faits infractionnels mis à leur charge.

Certains ont affirmé avoir été arrêté sur le chemin du travail, d'autres sur celui de l'école, en tout cas très loin de la résidence du député. Un arrêt avant-dire droit les a toutefois placés en détention préventive.

Circonstances de l'arrestation de Bakungu

On laisse entendre que le député Bakungu a reçu, dans la nuit de mercredi 1er à jeudi 02 février, un message anonyme lui annonçant un complot visant son élimination physique. Inquiet, il en a fait part à la Monusco, puis au Gouverneur de province du Nord-Kivu ainsi qu'au commandant de la 8me Région Militaire, le général Mayala. Aux petites heures de la matinée, sa belle-sœur et des policiers commis à sa garde l'ont informé de l'encerclement de sa résidence par des éléments armés. Les policiers leur ayant exigé un ordre de mission, ces militaires ont répondu par des tirs. Deux policiers sont tombés sous les balles.

Alerté par le député national, le général Mayala serait arrivé sur le lieux le matin pour ordonner aux militaires de se retirer. Puis, il a évacué la famille de Bakungu avant d'amener celui-ci à l'auditorat militaire. Arrêté et entendu sur procès-verbal, il a fait l'objet d'un mandat d'arrêt, de même que sa nièce Nguwo Nyesha Bakungu, son cuisinier Muhindo Shamamba, un de ses gardes du nom de Muesa Pengele, son lavandier Justin Kasembe et son jardinier Bahunga Daniel.

Et c'était parti pour une affaire de rébellion armée visant l'attaque de la ville de Goma. Dans l'entourage du député Bakungu ainsi qu'au sein de l'état-major politique de l'UNC, on persiste à croire qu'il s'agit d'un coup monté pour briser la carrière politique du précité et décapiter son parti au Nord-Kivu.

                                                                                                                Kimp 

Jacquemain Shabani au Parlement allemand ce matin

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Crée le 09-02-2012-  23h45 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 09-02-2012 - 23H45 AFRIQUE REDACTION PAR : CONGONEWS

 

Le secrétaire général de l'UDPS, Jacquemain Shabani Lukoo, est arrivé ce mercredi matin à Bruxelles en escale pour l'Allemagne. Il est en mission diplomatique en Europe au nom du président Tshisekedi. Aujourd'hui, il est très attendu au Parlement allemand pour une séance de travail avec le groupe parlementaire pour l'Afrique.

Aux parlementaires allemands, le secrétaire général de l'UDPS compte exposer sur les dernières élections. Lesquelles élections ont été caractérisées par des irrégularités, fraude et tricherie organisées par la famille politique de Joseph Kabila, selon plusieurs sources dignes de foi. Après, l'Allemagne, Jacquemain Shabani va rendre à Paris. Ici, le secrétaire général de l'UDPS aura des entretiens avec différentes autorités notamment certains ministres, parlementaires et acteurs politiques.

Avant de terminer sa mission par Bruxelles. Jacquemain Shabani va s'adresser pendant son ce jour européen aux congolais de la diaspora. Celui-ci leur apporte un message fort de la part d'Etienne Tshisekedi. L'UDPS a renoncé de participer à la prochaine Assemblée nationale. «Les députés de l'UDPS ne participeront pas», avait déclaré Jacquemain Shabani, alors que Tshisekedi annulait les législatives. Jacquemain Shabani a renseigné à CONGONEWS, que l'UDPS n'ira pas à la Cour suprême de Justice. Etant donné que cette institution est au service de la famille politique de Kabila. Et de faire remarquer que lui-même a obtenu plus 25.000 voix. Que la CENI a ramené à 12.000. «Comprenez que toutes ces institutions sont corrompues. Elles ne sont nullement au service du peuple. Elles ont été mises en place que pour garantir des intérêts personnels d'un seul camp politique», affirmait le secrétaire général de l'UDPS. Qui se rend pour la deuxième fois en Europe depuis qu'il a été porté à la tête de l'UDPS. Peu avant son départ, Jacquemain Shabani, s'insurgeait contre la détention domiciliaire du président de l'UDPS, Etienne Tshisekedi, considéré, selon lui, par la grande majorité des r-dcongolais comme effectivement -le président de la République élu. Cet état de siège n'est pas été levé, explique-t-il. Les hommes en armes au service du régime de Kabila rodent encore dans le quartier de Tshisekedi. A cette occasion, l'UDPS à travers son secrétaire général n'a pas arrêté de condamner les assassinats, rafles, arrestations, tortures, effacement des traces à ne plus compter perpétrés par les escadrons de la mort contrôlés par le régime du président contesté Kabila. Que l'UDPS accuse d'imiter les pratiques de la junte militaire birmane. L'UDPS a ainsi rendu publique la liste des décédés du vendredi 23 décembre 2011 dernier. Il s'agit de Sumbi Baby (mort par balle aux environs du stade des martyrs) ; Kabongo Lusamba (tué au pont Kasa-Vubu) ; Kilomona Masikama (tué au croisement de l'avenue Masimanimba à Matonge) ;... l'UDPS rapporte également la mort de trois personnes non identifiées tuées au croisement des avenues Ethiopie et Inzia dans la commune de Kasa-Vubu -corps emportés- par les éléments de la GSSP. En outre, l'UDPS a publié la liste de ces autres personnes portées disparues. Il s'agit de Mutombo Donat ; Bruno Kongolu Mpoyi (chargé de mobilisation à la cellule de Kisenso) ; Nyengele Ilunga Gustave ; Bobo Nvubu Charles, alias Pitchou... Tout en révélant ses décès et ses disparues, l'UDPS établissait aussi le bilan des arrestations de ses membres. A la PIR/ Kasa-Vubu (85) ; à la Commune de Kasa-Vubu (35) ; camp Lufungula (110) ; ANR (60) ; camp Tshatshi (12); Maluku Siforco (73) ; Circo (80) ; police Kingabwa --point chaux- (30) ; Police TP --Kmgabwa- (56) ; commune de Kalamu (32) ; commune de Barumbu (13) ; district de Matete (25) ; district de Tshangu (35) ; central (36)...

                                                                                                      JOHN TSHINGOMBE

RDC : 261 réfugiés angolais quittent Kinshasa pour regagner leur pays

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Crée le 10-02-2012-  11h45 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 10-02-2012 - 12H05 AFRIQUE REDACTION PAR : ARTV

Réfugiés angolais à bord du car qui les ramène de RDC, le 4 novembre 2011
261 réfugiés angolais établis à Kinshasa ont quitté jeudi Kinshasa, capitale de la RDC, pour regagner leur pays d'origine.

 

Selon un communiqué du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), ces ressortissants angolais se rendront en Angola via Kimpese, localité située à environ 220 km à l'ouest de Kinshasa, dans la province du Bas-Congo.


Trois convois de retour seront désormais organisés à partir de Kinshasa, Kimpese et Dilolo chaque semaine. Les réfugiés bénéficieront d'un examen médical et seront vaccinés. Ils recevront également un formulaire de retour volontaire, qui servira de document d'identité pendant leur voyage et jusqu'à ce qu'une carte d'identité angolaise leur soit délivrée.


D'après le HCR, l'Angola a assuré aux réfugiés que les autorités les aideront dans les premières étapes du retour dans leur pays en leur donnant des kits de réintégration et en leur apportant des appuis dans les domaines du logement, du micro crédit et de la formation professionnelle.


Le rapatriement des réfugiés angolais vivant en RDC avait été relancé le 4 novembre 2011, après une interruption de quatre ans. 14 convois avaient permis à plus de 2.800 réfugiés angolais de rentrer chez eux.


Le HCR déclare disposer seulement de trois millions de dollars alors que 11 millions de dollars sont nécessaires pour mener cette opération à terme et permettre aux réfugiés qui le souhaitent de rentrer chez eux.

43.000 réfugiés angolais sur les 80.000 vivant en RDC ont exprimé leur volonté de retourner chez eux. Environ 20.000 se sont enregistrés pour recevoir une aide au retour de la part du HCR dans le cadre de cette opération, dont un peu plus de 7.000 vivent à Kinshasa.

RDC, incroyable mais vrai : 37 millions d'habitants n'ont pas accès à l'eau potable

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Crée le 10-02-2012-  11h45 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 10-02-2012 - 12H15 AFRIQUE REDACTION PAR : ARTV

 

 

Robinet de la Regideso

 

En République démocratique du Congo (RDC), 37 millions d'habitants n'ont pas accès à l'eau potable, estime l'Institut national des statistiques (INS) de ce pays dans son rapport pour l'année 2011.

 

47 millions de Congolais n'utilisent pas de latrines améliorées, plus de 10 millions défèquent dans la nature et 40 millions ne se lavent pas les mains aux moments critiques ou après avoir été aux toilettes, ajoute le rapport.

Pour la responsable du programme Eau, Hygiène et Assainissement (Wash) au sein de l'OMS, le Dr Kossi Ayigan, qui a présenté ce rapport jeudi à Kinshasa, "avec ces comportements, il n'est pas étonnant d'avoir la poussée des épidémies ces derniers temps en République démocratique du Congo".

"L'environnement dans lequel nous vivons se dégrade de plus en plus au point de nous rendre très vulnérables aux maladies", a-t- elle dit.

Le Dr Kossi Ayigan a déclaré que le choléra qui sévit en RDC depuis mars 2011 ne cesse de faire des victimes.

Selon elle, pour un total de 8.360 cas et 444 décès, la province du Bandundu compte 2.408 cas et 145 décès, la province de l'Equateur a enregistré 3.046 cas contre 165 décès. Kinshasa a enregistré 1.185 cas et 48 décès, la Province Orientale 90 cas et 2 décès et le Bas-Congo 1.631 cas et 84 décès.

Dans la ville de Kinshasa, ce sont les communes de Limete, de Maluku et de Masina, et le quartier Kingabwa riveraines du fleuve Congo qui battent le record de personnes contaminées, a-t-elle affirmé.

"La vérité est que si l'Etat congolais ne s'implique pas dans la sensibilisation de la population sur les conditions salubres à imposer dans notre environnement en l'impliquant totalement, tous les efforts que les acteurs humanitaires sont en train de mener resteront vains. Et par conséquent, on aura chaque année à déplorer la résurgence des épidémies et les morts qu'elles entraîneront", a conclu la responsable du programme Wash.


Sud-Kivu : La population appelée à protéger les hippopotames !

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Crée le 10-02-2012-  11h45 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 10-02-2012 - 12H05 AFRIQUE REDACTION PAR : LE PALMARES

 

L'administrateur du territoire d'Uvira au Sud-Kivu a lancé un appel, lundi 6 février, à la population locale à ne pas attaquer les hippopotames, une espèce rare en RDC mais à les protéger. Il s'est exprimé ainsi au cours d'une parade organisée avec les différents responsables et chefs de services de l'Etat.

La parade a été organisée après la divagation d'un hippopotame, observée la semaine passée à Luvungi, à côté de la rivière ruzizi.

Un enfant qui se rendait aux champs a échappé de justesse à la mort, lorsqu'il a aperçu cet animal en train de s'émouvoir dans les champs.

Tout l'environnement a été détruit dans la vallée de la Ruzizi. Conséquence : c'est dans les champs des paysans que les hippopotames viennent s'émouvoir. Ce qui pousse les habitants d'Uvira à les abattre.

                                                                                                               LP/Ro

Province Orientale : Des filles mineures exercent le petit commerce dans les mines de Banalia !

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Crée le 10-02-2012-  11h45 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | TAGS: RDC, ETIENNE TSHISEKEDI, JOSEPH KABILA, VIOL RDC, FDLR, MASSACRE, ELECTIONS RDC, CENI, AFRIQUE. Mis à jour le vendredi 10-02-2012 - 12H05 AFRIQUE REDACTION PAR : LE PALMARES

 

Des centaines de mineures fréquentent les carrières d'or et de diamant dans le territoire de Banalia, en Province Orientale. Selon des ONG de défense des droits de l'homme, ces enfants, délaissées par leurs familles, se lancent dans diverses activités commerciales. L'administrateur du territoire a recommandé mercredi 8 février aux responsables de ces foyers miniers de respecter leurs statuts respectifs et d'exclure ces mineures des carrières.

Elles sont âgées de 10 à 15 ans et fréquentent les zones minières de Panga et Mangi, respectivement à plus de 80 et 130 kilomètres de la cité de Banalia. Certaines filles disent avoir suivi leurs maris ou compagnons creuseurs et les autres essaient tout simplement de survivre en vendant diverses marchandises.

Je reviens de la carrière de Mangi. Je suis allée chercher de l'or avec mon mari qui est creuseur. Moi, je tiens un petit restaurant. Je vends des beignets et d'autres articles “, témoigne l'une d'elle âgée de 15 ans.

L'administrateur du territoire de Banalia, Pascal Tahupakazero, a promis de réunir les responsables des foyers miniers pour prendre des mesures de protection de ces mineures. Il invite ces exploitants à renvoyer ces mineures dans leurs villages.

Pour leur part, les membres de la société civile locale estime que l'Etat doit prendre ses responsabilités en accordant aux parents des salaires décents pour leur permettre de prendre convenablement en charge leurs enfants.

                                                                                                              LP/Acp

Province Orientale : Résurgence des épidémies dans les districts !

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Crée le 10-02-2012-  11h45 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 10-02-2012 - 12H15 AFRIQUE REDACTION PAR : LE PALMARES

 

La situation humanitaire se caractérise en ce début d'année, dans la province Orientale, par la résurgence d'épidémies et de maladies à potentiel épidémique, notamment le choléra, le paludisme, la rougeole et la méningite, a rapporté mercredi le bureau de la Coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) à Kinshasa. Selon ce service onusien, 1.024 cas de choléra, dont 30 décès, ont été rapportés entre le 5 décembre 2011 et le 5 février 2012 dans le district de l'Ituri par le Comité de lutte contre les épidémies et les catastrophes naturelles. Plusieurs zones de santé (ZS) sont touchées, dans ce district, dont celle de Tchomia qui a enregistré à elle seule 797 cas, dont 19 décès, soit 78 % du nombre total des cas rapportés.

Selon une évaluation de l'ONG “OXFAM/Grande-Bretagne”, cette flambée est due au fait que la population est contrainte de consommer l'eau du lac Albert, la quasi-totalité des ouvrages installés depuis 2008 pour l'approvisionnement en eau potable étant défectueux. Plus de 60 % de ménages ne disposent pas de latrines familiales, indique, par ailleurs, cette ONG. En ce qui concerne le paludisme, un total de 17.736 cas, dont 28 décès, a été enregistré dans cette province du 1er au 21 janvier 2012, selon l'inspection provinciale de la santé, rappelle-t-on. La ZS de Viandana, dans le district du Bas-Uélé, est la plus touchée avec 1.107 cas rapportés, dont 4 décès. Les ZS de Basoko et de Yahuma, dans le district de la Tshopo, sont également touchée. Pour la rougeole, l'ONG « Médecins Sans Frontières” (MSF) a lancé le 1er février une campagne de vaccination contre la rougeole dans le territoire de Dungu, district du Haut-Uélé.

Cette opération, qui couvre les six aires de santé de ce territoire, vise 23.600 enfants de 6 mois à 15 ans. MSF avait déjà vacciné 11.000 enfants en janvier dans deux aires de santé de l'entité de Faradje où près de 200 cas de rougeole, dont trois décès, avaient été enregistrés lors du dernier trimestre de 2011. Au cours de la dernière semaine de janvier 2012, l'épidémie s'est propagée dans les régions environnantes de Faradje, notamment à Dungu avec 4 cas. La campagne, menée en collaboration avec la ZS et le Programme élargi de vaccination (PEV), s'achèvera le 11 février. En 2011, plus de 131.000 cas de rougeole ont été enregistrés à travers le pays, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Outre l'épidémie de rougeole, MSF a notifié 17 cas de méningite, dont 5 mortels, pendant la deuxième quinzaine du mois de janvier dans la ZS de Pawa, district du Haut-Uélé également.. Les préparatifs de réponse à cette maladie sont en cours. La province Orientale nécessite donc une attention accrue, estime ainsi OCHA, indiquant qu'il est primordial que les autorités congolaises puissent s'investir de manière conséquente dans la réponse à cette crise sanitaire et créer les conditions pour faciliter le travail des acteurs humanitaires. Le plan d'action humanitaire 2012 a été lancé la semaine dernière par la représentation de la communauté internationale en RDC pour une enveloppe de 718 millions de dollars, rappelle-t-on.

                                                                                                              LP/Acp

On en sait un peu plus désormais Formation du gouvernement : La Majorité dit non à toute ouverture à l'Opposition !

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Crée le 10-02-2012-  11h45 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 10-02-2012 - 12H15 AFRIQUE REDACTION PAR : LE PALMARES

Le secrétaire général de la Majorité présidentielle (MP), Aubin Minaku, a rejeté, mardi 7 février, l'idée d'un partage des postes ministériels entre partis politiques. Il a déclaré à Radio Okapi que les membres, du prochain gouvernement seront choisis au sein de la famille politique du chef de l'Etat en tenant compte de leur compétence et de leur “attachement aux valeurs du pays”. “Le président de la République, Joseph Kabila, a dit lors de son discours d'investiture qu'il veut travailler avec les hommes et les femmes qui ont comme passion le Congo. Là, le critère fondamental c'est la compétence. Il n'y a pas partage. Il y aura répartition des attributions pour atteindre l'objectif en conformité avec notre projet de société”, a expliqué Aubin Minaku.

A la question de savoir à quel parti politique reviendra la primature, il a répondu que le prochain Premier ministre proviendra de la majorité parlementaire “mais il faut attendre que l'autorité morale [Joseph Kabila] puisse savoir d'où viendra le Premier ministre”. Interrogé sur la participation de l'opposition au gouvernement, Aubin Minaku a souhaité que l'opposition joue son rôle de contrepoids : “Je m'en tiens aux principes. Le principe est qu'il y a une majorité qui gouverne et un groupe qui doit jouer le rôle de contrepoids qui est important dans un cadre démocratique. Il nous faut une opposition au Congo”. La question sur le partage des postes ministériels a refait surface depuis la publication des résultats provisoires des législatives du 28 novembre.

Née des cendres de l'Alliance de la majorité présidentielle (AMP) créée à la veille du second tour de l'élection présidentielle de 2006, la MP regroupe, depuis le mois d'avril 2011, des partis, associations et personnalités politiques qui ont signé sa charte. Seuls les partis ayant au moins cinq élus députés ou sénateurs avaient droit de siéger à la conférence des partis politiques membres de la MP.

                                                                                                                    LP

RDC : Jacquemain Shabani attend de voyager en Allemagne «comme prévu»

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Crée le 10-02-2012-  12h45 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | TAGS: RDC, ETIENNE TSHISEKEDI, JOSEPH KABILA, VIOL RDC, FDLR, MASSACRE, ELECTIONS RDC, CENI, AFRIQUE. Mis à jour le vendredi 10-02-2012 - 13H05 AFRIQUE REDACTION PAR : LE PHARE

 

Le directeur de cabinet et porte-parole d'Etienne Tshisekedi, Albert Moleka a déclaré ce jeudi 9 février à Radio Okapi que Jacquemain Shabani est sorti de l'hôpital, après des heures d'observation médicale. Selon lui, le secrétaire général de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) attend de voyager en Allemagne «comme prévu». La santé de Jacquemain Shabani, n'est pas en danger, selon son médecin traitant, cité par Albert Moleka.

      
 'Le secrétaire général de l'UDPS, a été empêché, dans la nuit de mardi à mercredi 8 février à l'aéroport de Ndjili, d'effectuer un voyage vers l'Europe.

Interpellé par le service de l'immigration aux environs de 22 heures puis relâché à 2 heures du matin pour des raisons jusque-là  inconnues, il aurait été tabassé, selon les responsables de son parti.

«Après une nuit passée en observation et les différents examens sur les signes vitaux ainsi que la radiographie pour vérifier s'il n'y a pas eu de membres brisés suite au tabassage dont il a été victime, le médecin a jugé qu'il pouvait sortir de l'hôpital et rentrer chez lui. Il attend simplement de pouvoir continuer son programme sur l'Allemagne comme prévu», a déclaré Albert Moleka.

Pour le porte-parole d'Etienne Tshisekedi, cet incident peut avoir des conséquences sur le plan politique étant donné que le secrétaire général de l'UDPS est «une personnalité politique très importante sur la scène politique congolaise et internationale».

Affirmant ne pas être en mesure de confirmer ni d'infirmer le tabassage de Jacquemain Shabani, le ministre de la Communication et des Médias et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende a invité le parti d'Etienne Tshisekedi à porter plainte contre les auteurs de cet acte s'il était avéré.

Il a indiqué, cependant, que le service d'immigration l'avait fouillé, «comme on fouille tous les passagers», avant de trouver sur lui un passeport qui ne lui appartenait.

«Je sais que fondamentalement l'administration des services de migration a fouillé Monsieur Shabani comme on fouille tous les passagers dans tout aéroport au monde. On l'a trouvé avec un passeport qui n'était pas à lui et qui appartient aux affaires étrangères et on l'a questionné avant de le relâcher», a affirmé le ministre.

                                                                                                                   Ro

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