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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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Lubero: un militaire mort poignardé à Kirumba

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Crée le 16-02-2012-  07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 16-02-2012 - 15H25 AFRIQUE REDACTION PAR :RADIO OKAPI

En rouge, la localité de Kirumba au Nord-Kivu. 

Un civil a poignardé, ce jeudi 16 février, un élément de la police militaire, mort sur-le-champ, dans la cité de Kirumba en territoire de Lubero (Nord-Kivu). Pour venger leur collègue, deux militaires ont poursuivi le civil avant de tirer sur lui. Il est lui aussi mort sur-le-champ. 

Le chef de cité de Kirumba rapporte que ce jeune homme armé de deux couteaux s’est lancé sauvagement sur le militaire et l’a poignardé au coup. L’incident a eu lieu près du bureau local de la police militaire.

Les raisons de l’agression de ce militaire du 809ème régiment ne sont pas encore connues. Mais le commandant de ce régiment, le colonel Bahati Mulomba, accuse la communauté Kiahanda Hira, basée à Kirumba et qui se serait organisée en groupe Maï-Maï, d’avoir commandité l’attaque.

Kiahanda Hira est une mutuelle de la tribu Nande. Son président rejette les accusations de l’officier FARDC, expliquant que son association «n’a jamais organisé et n’organisera jamais de groupe Maï-Maï».

L’officier congolais a ajouté que les deux militaires qui ont tué l’agresseur sont détenus au cachot militaire de Kasando, où est basé le régiment.


Kinshasa: la marche des chrétiens dispersée par la police

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Crée le 16-02-2012-  07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 16-02-2012 - 15H25 AFRIQUE REDACTION PAR :RADIO OKAPI

La police nationale Congolaise( PNC). Radio Okapi/ Ph. John Bompengo 

 

La marche des chrétiens catholiques de Kinshasa, prévue ce jeudi 16 février, a été dispersée par la police. Trois prêtres et deux religieuses ont été arrêtés. Les manifestants qui étaient tout de même parvenus à la paroisse Saint Joseph de Kalamu, lieu de rassemblement où devait partir la marche, ont été bloqués à l’intérieur de l’église par les forces de l’ordre, avant d’être libérés grâce à l’intervention de la Monusco. 

Selon Thierry Nlandu, porte-parole du Conseil de l’apostolat des laïcs catholiques du Congo (CALCC) qui organisait la marche, cette manifestation visait à exprimer le rejet des résultats des élections du 28 novembre 2011 et à exiger la démission du bureau de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).

Les fidèles de l’Eglise catholique ont bradé l’interdiction de la marche décidée la veille par le gouverneur de la ville province de Kinshasa, André Kimbuta Yango.

Ils sont partis de leurs paroisses respectives après la messe de six heures, mais un impressionnant dispositif policier a été déployé dans différents coins de la capitale. La police a dispersé des groupes de manifestants à coup de gaz lacrymogène.

Une partie d’entre eux, qui avaient réussi à arriver à la paroisse Saint Joseph de Kalamu, s’y sont retrouvés bloqués, la police ayant bloqué toutes les issues.

Les prêtres arrêtés par les forces de l’ordre ont été conduits au poste de police du district de la Funa, selon un reporter de Radio Okapi.

Les membres de la section des droits de l’Homme de la Monusco ont ensuite réussi à obtenir de la police la libération des chrétiens bloqués dans cette église.

Cette marche des chrétiens commémorait aussi le 20e anniversaire de la repression sanglante des chrétiens qui avaient manifesté en 1992 pour réclamer la réouverture des travaux de la Conférence nationale souveraine (CNS) et l’instauration de la démocratie dans le pays.

Des messes organisées à Mbuji-Mayi

Pour commémorer la journée du 16 février 1992, le diocèse de Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental) a annoncé, ce jeudi 16 février, l’organisation des messes dans toutes les paroisses locales.

Le vicaire judiciaire, l’abbé François Lukumuna, a précisé que le diocèse de Mbuji-Mayi n’a pas planifié une grande marche comme à Kinshasa mais « beaucoup d’autres choses au niveau local afin de protester énergiquement contre la fraude électorale ».

«Nous-mêmes, au diocèse de Mbuji-Mayi, nous rejetons les résultats publiés par la Ceni et nous exigeons la vérité des urnes», a-t-il déclaré.

L’abbé François Lukumuna a indiqué qu’à cette occasion, l’église appuiera la demande de démission du bureau de la Ceni qui, selon elle, n’a pas respecté la volonté du peuple.

Intervenant, ce matin, au cours du journal parlé de la radio catholique Fraternité, le chancelier intérimaire du diocèse de Mbuji-Mayi a, par ailleurs, souhaité que toutes les églises du Congo puissent commémorer « les martyrs de la démocratie » (NDLR : ceux qui étaient décédés lors de la marche du 16 février 1992).

Selon des témoins, depuis la dernière prise de position des évêques du Congo sur les résultats des élections de novembre 2011, l’église catholique de Mbuji-Mayi fait retentir la cloche chaque jour et à une certaine heure.

Pas d’unanimité

L’évêque de Butembo-Beni et administrateur apostolique de Kasongo, Monseigneur Melchisedek Sikuli Paluku, a rejeté l’idée d’organiser de telles manifestations.

Dans un communiqué pastoral datant du mercredi 15 février, il interdit cette marche aux fidèles catholiques, estimant que l’initiative de cette activité n’émanait pas de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco).

Quoi de neuf docteur à Bruxelles le 16 février 2012 ? Une forte mobilisation de la diaspora Congolaise, un jour de semaine...

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Crée le 17-02-2012-  00h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 1è-02-2012 - 15H25 AFRIQUE REDACTION PAR :ROGER BONGOS

  ETIENNE-TSHISEKEDI.jpg

Partant de la posture pour dire, si les Congolais devraient se décourager dans ce combat multidimensionnel avec des tentacules qui s’articulent indépendamment mais en ayant une seule tête et une dénomination commune, la communauté internationale qui au demeurant n'a même pas une adresse fixe. Cela étant dit, les Congolais ont affaire avec une nébuleuse agissant avec sournoiserie. Un adversaire invisible, insaisissable et terriblement dévastateur !

 

La preuve, le jour où les Congolais du monde entier sortent pour réclamer la vérité des urnes, l'ambassadeur des Etats Unis à Kinshasa James Entwist poignarde l'espoir de ce peuple en reconnaissant au nom de son gouvernement, le tricheur de Joseph KABILA.

 

Sans sourciller, ni en faisant référence sur la vraie démocratie qu'ils prônait depuis belle lurette, il assassinera les Congolais moralement en ces termes : Parlant de la position de son pays sur les élections du 28 novembre 2011 en RDC, a déclaré que le gouvernement américain reconnaît le "président Joseph Kabila".

 

"La position des Etats Unis est claire : nous reconnaissons Joseph Kabila comme président de la République Démocratique du Congo pour les cinq années à venir", a-t-il dit lors d'une conférence de presse, tout en expirmant l'espoir que "les irrégularités constatées le 28 novembre 2011 seront évitées aux prochaines élections provinciales, locales et autres".



"Je peux dire avec certitude aujourd'hui que les Etats Unis restent engagés à encourager un avenir plus stable, plus prospère et plus démocratique en RDC", a-t-il affirmé.



A l'en croire, dans le contexte actuel du pays, le gouvernement et les partis politiques peuvent entreprendre certaines actions concrètes pour promouvoir la démocratie en RDC.



Les Etats-Unis encouragent la formation d'un gouvernement inclusif en RDC et recommandent vivement à tous les partis élus à l'Assemblée nationale de participer à ses délibérations, a déclaré le diplomate américain.



L'opposant congolais Etienne Tshisekedi, leader de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), a contesté les résultats de l'élection présidentielle du 28 nvoembre 2011 et s'est autoproclamé "président élu".



Selon la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le président Kabila a été réélu en remportant 48,97% des voix exprimées.



Voilà les masques tombent au bout de trois mois comme avait prédit un autre bandit Belge du MR que l'opposition Congolaise avait rencontré à Bruxelles, suivez moi regard !


A chaque chose, malheur est bon, les ennemis du Congo ne sont pas tous ces menus fretins qui traficotent avec le régime rejeté par le peuple tout entier. Mais un ennemi plus insidieux.


Le gendarme du monde, et axe du mal ! Le conscient collectif se rappelle de ces balivernes, vocables ou slogan utilisés pour spolier et mettre la main basse sur la richesse Irakienne. Aujourd'hui le bilan est là ! Pays dévasté et ravagé par la guerre intestine en montant les uns contre les autres, les Chiites contre les Sunnites, diviser pour mieux voler...Ils quittent l'Irak sans avenir, relégué 50 ans en arrière!


Les autres emboîteront-ils le pas à cette vieille démocratie qui est les Etats Unis par rapport à leur reconnaissance à l'importeur Joseph KABILA ? Quand " le maître de l'univers " décide, les autres suivent comme des moutons. Cela doit interpeller les Combattants de la liberté, pour dire que la liberté, elle s'arrache d'une manière ou d'une autre. Je sais et nous savons tous comment les Américains ont quitté Mogadiscio.


Les Congolais doivent impérativement se prendre en charge, sans quoi, ce pays sera qu'un simple lambeau qui perdra de sa substance et de sa superbe. Le temps joue contre ce peuple meutri.


Un jour de la semaine, un jeudi avec une volonté absolue et farouche de faire attendre leur voix, Les Congolais de partout ont convergé à Bruxelles, avec la bénédiction du ciel, en ayant un temps moins rude que d'habitude. Femmes enfants étaient là, beaucoup de femmes.


Partant de Trône ( place) symboliquement, ce départ avait un caractère en adéquation avec la marche, parce que de ce trône en RDC dont il s'agit...


Encadrés par les policiers bienveillants en recevant peut être des consignes de n'est pas mettre des huiles sur le feu, ces 750 Congolais ont fait preuve d'une grande maturité, chantant ( zonga sima « revenez en arrière », Tshisekedi Président, to vanda toza na Congo  « asseyons nous, nous sommes au Congo », Kabila assassin, tricheur etc...).


Les centaines de badaud éberlués, certains esquissaient quelques sourires de cette ambiance bon enfant. Le message est passé avec des calicots qui étaient bien explicites et surtout visibles de surcroit en flammand et en Françai. En terme de communication, c'est excellent !


Cette journée du 16 février 2012 a été entachée par des répressions perpétrées à 8 000 Km de là, en RDC lors de la marche chrétienne qui avait créé des émules dans la diaspora. Le régime totalitaire usa de sa force du canon pour la grande répression. Avec la complicité de la Monusco qui jouerait un jeu dangereux de compromission avec les assassins de la population. Quelle est la vraie mission de cet organisme ?

 

De 15 heures à 16 heures 30, en profitant d'une journée ouvrable en fin de semaine, devant les grandes institutions, les Congolais termineront leur marche devant Union Européenne.

 

Une délégation composée de trois personnes déposera le mémo chez le Conseiller de Catherine ASHTON chargé de dossiers des grands lacs, sur base des revendications motivant cette marche: La vérité des urnes et surtout de légitimer la victoire d'Etienne TSHISEKEDI volé le 28 Novembre 2011.

 

Ce qui est certain, la montagne a accouché d'une souris. Le conseiller a clairement fait savoir à la délégation que les jeux sont faits. Si Etienne TSHISEKEDI, veut quelque chose, on lui propose, la primature ou la vice présidence de la République. Mais la présidence, c'est un non catégorique ! Où est la démocratie dans tout cela ? A travers cette réponse laconique, le combat doit changer l'orientation !

 

Les images de la marche sur ce lien

 

 

http://www.facebook.com/media/set/?set=a.3029322663395.137842.1572700127&type=1



 

Roger BONGOS


RDC : mutinerie au sein des Forces Armées basées en Ituri

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Crée le 17-02-2012-  12h40 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 17-02-2012 - 12H45 AFRIQUE REDACTION PAR :ARTV-RB

Un groupe d'officiers des Forces armées de la RDC (FARDC) basés à Marabo, à 45 km au sud-ouest de Bunia en Ituri (Province Orientale Nord-Est), sont "entrés en mutinerie".

RDC : mutinerie au sein des Forces Armées basées en Ituri

Dans un document adressé au commandant suprême de l'armée congolaise, le chef de l'Etat "Joseph Kabila", ils dénoncent "les conditions inhumaines dans lesquelles vivent les militaires congolais".


Ils donnent au chef de l'Etat un ultimatum de 72 heures pour les rencontrer, indique le document dont une copie a été remise à la presse jeudi.


Ces officiers dénoncent notamment le mauvais traitement infligé aux militaires congolais et le détournement des fonds destinés à ceux qui "sont sur terrain".

Selon le porte-parole des mutins et commandant adjoint des opérations du 42e bataillon, Major Faustin Balizana, les officiers ont "longtemps observé de façon impuissante la situation déplorable que traversent les soldats des FARDC et leurs familles", à cause notamment des "soldes insuffisantes réservées aux militaires".


Le major Faustin Balizana dénonce aussi "l’instauration d'un réseau mafieux de corruption et détournement des fonds destinés aux militaires sur terrain".

Les officiers impliqués dans ce mouvement sont issus des 1ère, 4e et 13e brigades des FARDC. Ils affirment avoir le soutien du commandant de la 13e Brigade des FARDC, le colonel Masudi Espérance. Contacté, ce dernier nie pourtant toute implication.


Le commandant de la 4e brigade des FARDC, le colonel Akili Mali, reconnaît qu'effectivement deux bataillons, sur les trois qui composent sa brigade, ont quitté le camp des FARDC pour former un nouveau camp à côté.


Le commandant de la zone opérationnelle des FARDC en Ituri, le colonel Fall Sikabwe, ne s'est pas encore prononcé sur ce dossier.


RDC : Plus de 350 sur 482 députés nationaux ont pris part à la nouvelle Assemblée nationale

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Crée le 17-02-2012-  12h40 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 17-02-2012 - 12H55 AFRIQUE REDACTION PAR :ARTV-RB

 Plus de 350 députés nationaux ont répondu présent jeudi à la première session extraordinaire de la nouvelle Assemblée nationale convoquée par le secrétaire générale de cette institution du pays, conformément à l'article 114 de la Constitution .

RDC : Plus de 350 sur 482 députés nationaux ont pris part à la nouvelle Assemblée nationale

L'article114 de la Constitution stipule que « chaque chambre du parlement se réunit de plein droit en session extraordinaire le quinzième jour suivant la proclamation des résultats des élections législatives par la commission électorale nationale indépendante  (CENI) en vue de l'installation du Bureau provisoire dirigé par le doyen d'âge assisté des deux les moins âgés» .

Le secrétaire général de cette institution, Patrice Madjubole a procédé à l'appel nominal ou plus de 350 sur 482 député de la majorité et ceux de l'opposition déjà publiés par la CENI ont répondu présent, il a ensuite passé à l'installation du bureau provisoire de la chambre basse du parlement congolais.

A la présidence, le bureau provisoire est composé du doyen en âge Timothée Kombo, élus de l'UDPS parti d'Etienne Tshisekedi assisté de deux vice- présidents dont Mutula Diallo l'élu du Mouvement social pour le renouveau (MSR) et de Patrick Muyaya du Parti lumumbiste unifié (PALU). L'absence des élus de l'UDPS, de l'Union pour la Nation Congolais (UNC) de Vital Kamerhe, ancien collaborateur de Joseph Kabila passé à l'opposition et celle de la dynamique Tshisekedi, président (DTP) était remarquable à cette session.

On pouvait aussi noter la présence des membres du gouvernement élus comme député, notamment le Premier ministre Adolphe Muzito, le porte-parole du gouvernement Lambert Mende ainsi que Jaynet Kabila,  la sœur jumelle du président Joseph Kabila et son frère Zoe Kabila étaient aussi présents dans cette plénière. Il faut signaler qu'Etienne Tshisekedi  autoproclamé « président élu » avait déclaré nulle l'élection législative  et a invité les élus de son parti de ne pas siéger à la nouvelle Assemblée nationale.

RDC: la marche des chrétiens dispersée par la police

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Crée le 17-02-2012-  12h40 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 17-02-2012 - 12H55 AFRIQUE REDACTION PAR :ARTV-RB

La police congolaise a empêché jeudi une marche des chrétiens catholiques à Kinshasa et arrêté trois prêtres et deux religieuses.

RDC: la marche des chrétiens dispersée par la police

 

Cathedral de Boma


Des manifestants, réunis à la paroisse Saint Joseph de Kalamu, au centre de la ville, où devait partir la marche, ont été bloqués à l'intérieur de l'église par les forces de l'ordre, avant dêtre libérés grâce à lintervention de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (Monusco).


Selon Thierry Nlandu, porte-parole du Conseil de lapostolat des laïcs catholiques du Congo (CALCC), qui organisait la marche, cette manifestation visait à exprimer le rejet des résultats des élections du 28 novembre 2011 et à exiger la démission du bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).


Les fidèles de l'Eglise catholique ont bradé l'interdiction de la marche décidée la veille par le gouverneur de la ville province de Kinshasa, André Kimbuta Yango.


Le contrôle technique des véhicules provoque un casse-tête chez les conducteurs

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Crée le 17-02-2012-  12h40 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 17-02-2012 - 14H05 AFRIQUE REDACTION PAR :CONGO NEWS

 

Les agents de l'autorisation de transport agacent non seulement les chauffeurs des transports en commun mais aussi les passagers. Le comportement des agents de l'autorisation de transport et de ceux de la Police de circulation routière, PCR, inquiète les chauffeurs et les usagers du transport en commun.

Chaque jour, dans tous les arrêts de bus, les agents de l'autorisation de transport se déploient

. Leur travail se confond avec celui des policiers de roulage.

Ces services fonctionnent tous avec un seul but, soutirer de l'argent aux paisibles conducteurs même quand ceux-ci, n'ont pas commis une quelconque infraction.

Des disputes sont fréquentes entre les chauffeurs et les agents du service de l'autorisation de transport.

La corruption est devenue monnaie courante chez les policiers de circulation routière et leurs pairs de l'autorisation de transport. Certains sont obligés d'arrêter au moins quinze véhicules qu'ils envoient au bureau avec la possibilité d'obtenir une amende transactionnelle allant de 20.000 à 25.000 FC. Les chauffeurs sont obligés de chercher des raccourcis' pour essayer d'échapper au phénomène «LOMBA». «Les autorités du pays doivent trouver des solutions urgentes face à cette situation pour nous permettre de bien faire notre travail», a rétorqué un chauffeur de transport en commun.

Courtoisie

La courtoisie routière n'existe pas. Les victimes sont les clients qui sont obligés d'être spectateurs de toutes ces manoeuvres. Conséquence, une perte énorme de temps pour les clients obligés de se trouver d'autres moyens afin d'atteindre les destinations. Les chauffeurs eux-mêmes ne font pas bon usage de la courtoisie routière. Ils brûlent toujours les consignes. Ce qui justifie les tractations avec certains agents. Dans cette même optique, la décision interdisant les taxi-motos d'emprunter les grandes artères n'est pas respectée. Les taxis-motos sont visibles sur les grandes chaussées de la capitale. La décision de l'autorité urbaine a pour but d'éviter le nombre très élevé d'accidents sur les grandes artères. Pour l'autorité initiatrice de cette décision, la plupart d'accidents sont provoqués par les taxis-motos.

                                                                                 PATHY MAWETE MABUISA

S.O.S pour le pont Bongolo

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Crée le 17-02-2012-  12h40 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 17-02-2012 - 14H09 AFRIQUE REDACTION PAR :CONGO NEWS

 

L'avenue Bongolo dans la commune de Kalamu est menacée d'être coupée en deux à la hauteur du pont jeté sur la rivière Kalamu juste à coté de l'Université Kimbanguiste. Des nids de poule se sont formés sur sa chaussée causant ainsi des embouteillages pendant les heures de pointe.

Ces trous sont la conséquence des dernières pluies qui se sont abattues sur la ville de Kinshasa. A coté, il y'a une nappe des immondices qui empêchent l'eau de la rivière de couler comme il se doit. A en croire les riverains, ces déchets sont composés des bouteilles en plastique, des restes des chiens et des chats morts. Quant il pleut, les quartiers avoisinants le pont. Bongolo sont sous les eaux avec des risques de tomber malades. Une fois sur ce pont on est frappé par l'odeur nauséabonde qui envahit ce lieu. D'où les usagers de ce pont sont obligés de se pincer le nez.

Les conducteurs qui parviennent à rouler encore sur cette partie de Bongolo au risque de voir leurs engins tombés en panne demandent aux autorités de songer à réparer le pont Bongolo. Cette avenue est d'une grande importance du moment où elle relie l'est de la ville à l'ouest.

«Avec l'arrivée des prochaine pluies, nous craignions que ce pont s'écroule complètement. L'Etat doit venir à la rescousse de Bongolo», explique Gbokoli Bimbi Baron, un cambiste opérant à non loin du pont.

Pour les habitants de la commune de Kalamu, cette avenue est un trait d'union entre plusieurs quartiers de cette commune tels que : Kauka, Matonge, Yolo et Kimbangu. Ces derniers demandent à ce que le niveau du pont Bongolo soit surélevé de manière à ce que l'eau coule sous le pont même pendant pour éviter les inondations constatées dans les environs de la rivière Kalamu. On se souviendra que cette avenue venait d'être réfectionnée presqu'entièrement il y'a moins de cinq ans par l'entreprise de construction appartenant à M. Mike Kasenga qui a été condamné à une peine d'emprisonnement suite au non respect des engagements pris. Bizarrement ce dernier a été relaxé juste après un bref séjour au Centre Pénitencier et de Rééducation de Kinshasa.

                                                                                           CHACHAN MUTUPA


LA MANIF DU 16 FEVRIER : St Joseph Un couac a plombé la manif du 16 LA PAROISSE ASSIEGEE PAR DES BLINDES DE LA POLICE

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Crée le 17-02-2012-  12h40 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 17-02-2012 - 14H09 AFRIQUE REDACTION PAR :CONGO NEWS

 

Il y a eu un couac à la base de l'échec de la marche des chrétiens, le 16 février. Certes que le dispositif policier déployé autour de la paroisse Saint Joseph, à Matonge a fait un effet dissuasif chez les manifestants mais il s'est passé quelque chose qui a dérouté les fidèles catholiques au niveau de leurs paroisses respectives. La veille, l'évêque de Kabinda avait surpris, s'interrogeant, sur les antennes de la RTNC -la télévision publique- sur l'opportunité de manifester alors qu'il y a déjà un Parlement élu en place. S'il a affirmé ne s'adresser qu'aux fidèles de son diocèse, il n'a pas moins jeté le doute dans les esprits de tous ceux qui l'ont suivi ou ont eu vent de ses déclarations.

A partir de ce moment là, les fidèles de Kinshasa ont commencé à se demander si la manifestation était maintenue. N'empêche qu'ils se sont présentés nombreux, dans leurs paroisses respectives, à la messe du matin pour être fixés. Ils en sont sortis plutôt désorientés. A la Cathédrale Notre Dame du Congo, par exemple, l'officiant n'a donné aucun mot d'ordre aux fidèles. Ces derniers ont même dus aller s'enquérir eux-mêmes après la messe auprès du curé qui est resté évasif. A Saint Michel, dans la commune de Bandalungwa, la messe a commencé à six heures plutôt qu'à sept comme prévu dans le programme, publié dimanche dernier, sous la signature du Comité laïc et de quelques abbés, notamment Jean-Pierre Bosangia qui pilote le mouvement depuis la messe de Saint Joseph où les abbés avaient annoncé une série d'actions en contestation des irrégularités constatées lors des dernières élections. L'office terminé, le curé a demandé à ses paroissiens de retourner chez eux pour revenir à huit heures pour le départ vers Saint Joseph. Consigne suivie de la part des fidèles qui sont revenus en grand nombre à l'heure dite mais le curé n'était pas sur place. Il s'était enfermé dans son bureau pour déléguer son vicaire s'entretenir avec la foule. Celui-ci a décliné la responsabilité du curé, précisant que l'organisation de la manifestation était confiée à des responsables du CALCC -le comité des laïcs catholiques. Il fallait attendre un certain Firmin que le vicaire venait d'avoir au téléphone mais qui se faisait toujours attendre. Il restait aux fidèles de prendre chacun ses responsabilités pour prendre la route de Saint Joseph en petits groupes. A Saint Gabriel, par contre, les fidèles ont entrepris la procession mais la répression en face les a fait reculer pour se retrancher dans la paroisse quand certains n'avaient pas carrément détalé dans tous les sens.

Les fidèles du doyenné Saint Thérèse - l'ensemble de 11 paroisses de la Tshangu- ont eu la chance d'avancer sur plusieurs centaines de mètres avant de tomber sur un verrou infranchissable de la police au niveau du quartier I, à Ndjili. Ça a bougé très fort du côté de Saint Alphonse de Matete et Saint Augustin de Lemba. Des sources rapportent que les «alphonsiens» et les «augustiniens» ont appliqué à la lettre la stratégie conseillée de surgissement pour se retrouver à la 16ème rue de Limete où ils ont été dispersés dans la brutalité. Sur place à Saint Joseph, la paroisse avait l'air d'une place fortifiée. Plusieurs éléments de la police puissamment armés la quadrillaient avec l'appui des blindés anti-émeutes de la police.

Instruction formelle avait été donnée de ne voir le moindre regroupement aux alentours. Ce qui a donné prétexte aux policiers de se permettre des exactions sur des passants, allant jusqu'à malmener des journalistes pour la simple raison qu'ils étaient regroupés là. Un capitaine de la police a même menacé de gazer les confrères avec du lacrymogène. Dans l'après-midi du 16 février, les organisateurs de la manif ont vite fait de se retrouver au Centre Lindonge, le siège de l'archevêché de Kinshasa, sur l'avenue de l'université. Ils sont restés cloîtrés pendant des heures mais aucun communiqué n'en est sorti. A la place, c'est l'abbé Bosangia qui a accordé une Interview exclusive à RFI dans laquelle il a affirmé que l'Eglise allait poursuivre la mobilisation jusqu'à ce que la vérité des urnes éclate. Il a promis d'appeler à la désobéissance civile dans les jours à venir. Pour lui, la marche a été un succès malgré la répression. «Les fidèles de plus 100 paroisses se sont déplacés mais ils ont buté à des barricades de la police», a-t-il déclaré. Quant au bilan, Basangia a parlé de plusieurs blessés et des arrestations dont quatre prêtres. L'un a été libéré le même jour. Le régime, de son côté, paraissait déterminé à empêcher la moindre contestation sur la place publique. Même au prix de la violation de liberté de la presse et des libertés publiques. Ceci explique la coupure du signal de la RTCE -la télévision catholique- et de CKTV-CCTK -les deux chaînes bembistes- les seules stations de télévision proches de l'opposition encore fonctionnelles après la fermeture de la RLTV de l'opposant Roger Lumbala et de la CFTV de Vital Kamerhe, dissident du régime arrivé troisième à l'élection présidentielle du 28 novembre 2011. Cette coupure est intervenue la veille de la manif. Nul doute qu'il y avait là- dedans le calcul de priver les organisateurs de la marche et les opposants de la possibilité de communiquer pendant que les médias publics s'adonnaient à la manipulation pour faire croire à une manifestation décommandée.

John TSHINGOMBE

Matthieu KEPA

Beni : les chefs coutumiers ne jugent plus les affaires de viol

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Crée le 17-02-2012-  12h40 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 17-02-2012 - 14H09 AFRIQUE REDACTION PAR :LE POTENTIEL

 



A Beni, dans le Nord-Kivu, les chefs coutumiers n’arrangent plus les affaires de viol à l’amiable ou selon la coutume, ils défèrent les auteurs présumés au tribunal. Très écoutés des populations, ils expliquent aussi aux jeunes que la loi punit sévèrement les violeurs. A Mayi-Moya, Jonas Komanda Kibondo, le chef de ce village situé au bord de la Nationale n°4 qui relie la ville de Beni à Kisangani (Province Orientale), a récemment rassemblé les jeunes sur le terrain de football, pour les aviser que désormais, il ne recevra plus les violeurs sous sa paillote pour les réconcilier avec leurs victimes, comme il avait coutume de le faire jusque-là. « Malheur à celui qui osera encore violer. Si vous avez besoin d’une femme, vous ferriez mieux de vous marier. Car, il n’y aura plus d’arrangement familial avec les violeurs », les a-t-il avertis, frontalement.

Depuis plus d’une année, une vingtaine de chefs coutumiers du territoire de Beni, dans le Nord-Kivu, font en effet passer auprès des hommes, les jeunes en premier, ce genre de message, pour tenter d’endiguer les violences sexuelles, très courantes à l’Est de la RD Congo depuis plus d’une décennie. Les guerres successives des années 90 et la multiplication de bandes armées qui recrutent de nombreux jeunes dans cette partie du pays, ont multiplié ces viols, aujourd’hui considérés comme une arme de guerre.

PRIMAUTE A LA LOI

Très écoutés de leurs populations, les chefs coutumiers sont ainsi mis à contribution par des ONG dans la lutte contre ces crimes. Ils parlent sans tabou des dangers et des conséquences des violences sexuelles dans leurs communautés. Ils attirent l’attention des jeunes sur les risques d’arrestation et d’emprisonnement qu’ils encourent, s’ils sont reconnus auteurs de tels actes. « Aujourd’hui, vous pouvez gâcher votre vie pour un plaisir de quelques secondes. Car, la loi punit très sévèrement les violeurs », disait à ses administrés, Kombi Kunahimbire, chef de groupement de Lume, dans le secteur de Rwhenzori.

Entre 2010 et 2011, ils ont été, eux-mêmes, formés par des ONG sur des questions liées aux relations homme-femme (violences sexuelles, genre, coutume…). Ils ont aussi été sensibilisés sur leur incompétence à juger ces crimes. Car, jusque-là, ces gardiens de la tradition s’immisçaient dans les affaires de viol qu’ils jugeaient selon la coutume. « Nous leur avons expliqué et remis le livret de la loi du 20 juillet 2006 qui modifie et complète le décret datant de 1940, portant Code pénal congolais, pour leur montrer le danger qu’ils courent en cas d’interférence dans le jugement », précise Nadia Ngandu, coordonnatrice de Great lakes human right program, l’ONG qui a lancé cette initiative d’impliquer les chefs traditionnels dans la lutte contre les violences sexuelles.

Dans les villages où les habitants les écoutent et obéissent généralement à leur mot d’ordre, leur implication dans cette lutte a du bon. Pour le moment, « j’ai instruit tous les « capitas » de mon village de ne plus juger les violeurs. Dès qu’ils sont saisis d’une telle affaire, ils doivent immédiatement transférer le dossier à l’autorité compétente », explique le chef du secteur Beni-Mbau. Muhindo Sibendire, du village Bulongo, en témoigne. Un père de famille, accusé d’avoir récemment violé une fille de 15 ans, « a voulu payer des chèvres conformément à notre coutume. Mais nous avons demandé à la famille de la victime de porter l’affaire devant la justice », raconte-t-il.

UNE METHODE QUI PORTE

« Personne ne peut s’opposer à leur discours », se félicite Kekumba Miyanga, membre du Conseil d’administration de Great lakes human right program. D’après le rapport annuel de l’ONG de défense des droits de l’Homme Ashado, plus de 100 viols ont été enregistrés en 2011 dans le territoire de Beni. Certains auteurs présumés de ces crimes ont été effectivement traduits en justice, mais d’autres courent dans la nature…

Avocat, Me Alphonse Musubao indique qu’avant l’évasion spectaculaire de la prison centrale de Beni, en novembre 2011, sur les 450 détenus de cette maison pénitentiaire, 360 étaient poursuivis pour viols. Souvent, « ils sont arrêtés après dénonciation des familles des victimes par le truchement des chefs de village, par des OPJ ou des magistrats. ».

Sud-Kivu : la Monusco renforce les capacités des officiers FARDC en droits de l’Homme

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Crée le 17-02-2012-  12h40 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 17-02-2012 - 14H29 AFRIQUE REDACTION PAR :LE POTENTIEL



Dans le but de renforcer les capacités des officiers de l’armée régulière en droits de l’Homme, la Monusco a organisé dernièrement, une session de formation à leur attention à Kalonge et Burhinyi, dans la province du Sud-Kivu. «Le respect des droits de l’Homme en période de conflits armés», tel est le thème central d’une session de formation organisée dernièrement dans la province du Sud-Kivu par la Monusco, à l’attention de 120 officiers des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Il était question aussi de renforcer les capacités des participants sur le droit international humanitaire, plus précisément dans la localité de Kalonge, ainsi qu’à Burhinyi, dans le territoire de Walungu.

Selon le porte-parole de la Monusco, Madnodje Mounoubai, cette formation visait la sensibilisation efficiente et efficace des participants aux opérations conjointes FARDC-Monusco contre les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), ainsi que la protection des civils. Avant d’ajouter qu’à Kindu, dans la province du Maniema, une série de formations en droits de l’Homme et droit international humanitaire sera également dispensée du 20 février au 4 avril en faveur des unités FARDC des 321ème et 322ème bataillons commandos au camp Lwama.

Toutes ces formations, indique l’ACP qui donne cette nouvelle, sont organisées par le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’Homme (BCNUDH).

Par ailleurs, des enquêtes sur des allégations de viol d’environ 12 femmes dans les localités de Ruhura et Numbi, dans le territoire de Kalehe, se poursuivent sous la conduite du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’Homme et des autorités congolaises compétentes. Ces crimes auraient été commis le 17 décembre 2011, rappelle-t-on.

Du côté de la province du Bas-Congo, la source rapporte qu’une campagne de sensibilisation contre les violences sexuelles faites aux femmes et aux jeunes filles a été organisée vers la fin de la semaine, à l’attention des militaires du camp Redjaf, à Matadi, chef-lieu de cette province. Il s’agit pour l’ONG belge «Réseau des citoyens network, justice et démocratie» (RCN), organisatrice de ces assises, de mettre en garde les hommes en uniforme, contre cette pratique.

A signaler qu’un nombre croissant de jeunes filles mineures, victimes de violences sexuelles perpétrées dans l’enceinte du camp, a été enregistré. Parmi les causes de ces crimes, le RCN relève la promiscuité qui règne dans ce camp.
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 Stephane Etinga

Première épreuve de la réforme de la TVA : la déclaration des recettes par les assujettis

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Crée le 17-02-2012-  12h40 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 17-02-2012 - 14H29 AFRIQUE REDACTION PAR :LE POTENTIEL

 



En attendant les évaluations du premier mois de mise en œuvre de la TVA, le gouvernement est confronté à une nouvelle épreuve dans cette réforme. Il s’agit de mesurer, en ce mois de février, la TVA récoltée et celle à verser à l’Etat par les assujettis pour le mois de janvier 2012. Difficile exercice pour les régies financières impliquées dans cette réforme.

Lancée depuis le 1er janvier 2012, le gouvernement, via la Direction générale des impôts (DGI) et la Direction générale des douanes et accises (DGDA), doit aujourd’hui mesurer la portée réelle de cette réforme en termes des recettes du Trésor. Il s’agit de la déclaration par des assujettis de la TVA en vue d’extraire la TVA déductible, c’est-à-dire celle à verser à l’Etat.

Est-ce que ces deux régies financières parviendront à passer cette épreuve ? C’est la clé pour la réussite de cette réforme. Sinon, le gouvernement devra revoir ses calculs en mettant en place un mécanisme qui puisse garantir la transparence dans la collecte de cette taxe.

Mais, déjà, l’on apprend, à en croire Radio Okapi, que des opérateurs économiques ont connu des difficultés, mercredi 15 février dernier, pour remplir les formulaires et apporter les documents exigés pour l’opération des déclarations des recettes au titre de la TVA à la Direction générale des impôts (DGI). Ils se sont bousculés aux portes de cette régie financière pour éviter les sanctions, rapporte Radio Okapi sur son site Internet.

En effet, les organismes assujettis avaient, jusqu’au 15 février, l’obligation de déposer leurs déclarations de la collecte de la TVA pour le mois de janvier, accompagnées d’un état détaillé de leurs activités et d’une déclaration de leurs stocks disponibles au 31 décembre 2011 sous peine de paiement des amendes.

Des dizaines de chefs d’entreprises et de gérants de Petites et moyennes entreprises (PME) sont passés aux centres d’impôts pour s’acquitter de leur devoir fiscal. Mais la plupart se sont plaints de l’insuffisance de la vulgarisation des procédures.

«Je suis allé retirer le formulaire sans qu’on puisse m’expliquer les documents que je vais remettre. Aujourd’hui, je ne fais que la déclaration des impôts. Je croyais que les autres documents sont à déposer un jour après ou à l’administration comme d’habitude», a déclaré, à ce propos, un opérateur économique, expliquant que la DGI avait promis d’envoyer des agents pour former les chefs d’entreprise aux procédures de déclaration des recettes au titre de cette taxe mise en application le 1er janvier 2012.

De leur coté, les inspecteurs d’impôts ont dénoncé la manipulation de chiffres d’affaires par certains assujettis «afin de payer moins que ce qu’ils doivent à la DGI».

En attendant les évaluations de ce premier recouvrement, qui devaient intervenir dans quelques jours, selon le directeur général de l’administration fiscale, Dieudonné Lokadi Moga, la collecte de la TVA pour le mois de janvier servira certainement de thermomètre en vue d’éventuel ajustement dans la mise en œuvre de cette réforme.

La TVA, avant tout un engagement politique

La décision du gouvernement de la RDC de réformer à la fois la fiscalité et l’administration fiscale est une expression de sa volonté de libéraliser et d’ouvrir l’économie dans le but d’encourager les investissements et de favoriser la croissance.

La réforme de la modernisation de l’administration fiscale tient compte notamment des efforts du gouvernement en faveur de l’intégration régionale. En effet, l’application de zones de libre échange et d’unions douanières en Afrique risque de détourner les échanges au détriment des pays qui n’y participent pas. La RDC qui bénéficie d’une position stratégique, car située au cœur de l’Afrique, risque de souffrir d’une concurrence fiscale du fait d’un système fiscal différent de ses nombreux voisins et organisations sous-régionales auxquelles elle a vocation à appartenir.

Ainsi, dès le 1er janvier 2012, l’impôt sur chiffre d’affaires (ICA) a été remplacé par un impôt moderne, la taxe sur la valeur ajoutée.

De l’avis du gouvernement, défendu alors par le ministre des Finances, l’ICA était une taxe dont les effets de distorsion importants ont été dénoncés par les opérateurs économiques. En effet, cet impôt s’appliquait en cascade tout au long de la chaîne de production de la valeur ajoutée. L’ICA a donc contribué à dissuader l’installation de certaines activités en RDC.

Alors, pour éviter que l’ICA en cascade rende leurs produits non compétitifs sur le marché congolais, les entreprises se sont lancées dans la recherche davantage de protection à travers notamment des exonérations fiscales et régimes de faveur. Ces exonérations constituaient pour le Trésor, a-t-il indiqué, un manque à gagner considérable surtout en cette période où le gouvernement a davantage besoin de moyens pour financer le développement et la reconstruction du pays dans le cadre des 5 chantiers, afin de répondre aux besoins toujours pressants de la population en termes de modernité et de qualité de vie.

Quant au mécanisme même de la TVA, il permet d’appliquer la taxe le long de la chaîne de production sans distorsion entre différents choix de production : la taxe acquittée ne dépend pas du nombre d’entreprises présentes le long de la chaîne. La TVA est donc une taxe à la consommation versée par les entreprises. Sa caractéristique principale est que les entreprises facturent la taxe sur l’ensemble de leurs ventes mais sont ensuite autorisée à récupérer la taxe qu’elles ont acquittée sur leurs achats.

A noter que l’année 2011 a été consacrée à la préparation de textes législatifs et réglementaires, et à la formation des cadres et agents de la DGI. Les partenaires au développement, les professionnels des métiers, le monde scientifique ainsi les associations ont été tous mobilisés pour la réussite de cette réforme, voulue par tous.
            
 Faustin Kuediasala

Refusant de démissionner au regard de leur nouveau statut de députés Muzito, Mende et consorts continuent à violer la Constitution

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Crée le 17-02-2012-  12h40 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 17-02-2012 - 14H29 AFRIQUE REDACTION PAR :LA TEMPETE DES TROPIQUES

 

Adolphe Muzito, premier Ministre du Gouverneur et André Kimbuta, Gouverneur de la ville de Kinshasa et plusieurs ministres élus députés (Mende, Lukiana … ont participé hier a la session extraordinaire qui constitue en même temps des élections contestées de novembre 2011.

Toutefois, la Constitution stipule en son article 97 que les fonctions de membre du gouvernement sont incompatibles avec l'exercice de tout mandat électif, de tout emploi public, civil ou militaire et de toute activité professionnelle à l'exception des activités agricoles, artisanales, culturelles, d'enseignement et de recherche.

A ce stade, le premier Ministre Muzito et les ministres élus députés qui a répondu à l'appel lancé par l'administration parlementaire aux élus en vue d'assister à cette session extraordinaire, a systématiquement violé la Constitution pour n'avoir pas au préalable démissionné de leurs fonctions.

Est-ce à titre de députés élus qu'ils ont participé à la plénière d'hier? Le flou demeure.

De deux : le Gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta Yango est lui aussi sous le coup de violation de la Constitution pour les mêmes faits incriminés au Premier Ministre.

A son tour, Kimbuta énerve l'art 108 de la Constitution qui déclare : le mandat de député ou de Sénateur est incompatible avec les fonctions ou mandats suivants : point 6 : cadre politico-administratif de la territoire, à l'exception des chefs de collectivité -chefferie et de groupement.

Ces cas de violation flagrante de la Constitution étant avérés pour ces dignitaires, la Cour Suprême de justice peut dès lors sen saisir afin que justice soit rendue. En pareille circonstance, c'est cette instance judiciaire faisant office de Cour constitutionnelle qui est habilitée à dire le droit. Pour cela, il faut qu'il y ait une plainte contre les auteurs de cette violation grave de la Loi fondamentale.

                                                                                                                   G.O

Assemblée nationale : Ouverture de la session parlementaire de février sous haute surveillance policière

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Crée le 17-02-2012-  12h40 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 17-02-2012 - 14H29 AFRIQUE REDACTION PAR :LA TEMPETE DES TROPIQUES

 

Doyen d'âge de cette Chambre, le député Kombo Nkisi Timothée, désigné président du bureau provisoire, tandis que Patrick Muyaya et Mutula Lungwe vont l'assister. Les députés UDPS et autres de l'opposition étaient absents, dont Alexis Mutanda.

Le secrétaire général ai de l'Assemblée nationale a procédé, hier jeudi 16 février, à l'installation du bureau provisoire de cette Chambre législative.

Patrice Madjubole Modrikpe s'est acquitté de cette tâche au cours de la séance inaugurale organisée dans la salle des Congrès du Palais du peuple, siège du Parlement de la République Démocratique du Congo, et consacrée à l'ouverture de la session parlementaire extraordinaire de février 2012.

Il a rappelé que l'objectif de son institution est la sauvegarde du droit, et que les députés ont la charge délicate de voter les lois, contrôler le gouvernement de la République et les services publics.

De son avis, la Chambre basse constitue un lieu de tension et d'opposition qui se manifestent dans les débats, mais les nouveaux députés doivent faire preuve de retenue et de sagesse pour ne pas s'écarter de leur tâche.

Le secrétaire général Madjubole a ajouté que le bureau provisoire a la triple mission de vérifier et valider les pouvoirs, d'élaborer et adopter le Règlement intérieur, d'élire et installer le bureau définitif.

Il a enfin remis un marteau, symbole du pouvoir à exercer sur l'Assemblée nationale, au président du bureau provisoire désigné séance tenante, conformément à la Constitution de 2006, pour la simple raison qu'il est le doyen d'âge de la Chambre basse. Il s'agit du député national Kombo Nkisi Timothée.

C'est à ce bureau que revient donc la mission de faire élire le bureau définitif de cette chambre basse.

Membre de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et né en 1936, l'élude Madimba, un territoire de la province du Bas-Congo, est secondé par deux secrétaires les moins âgés de tous les députés, à savoir Patrick Muyaya et Mutula Lungwe, tous deux nés en 1982.

Dans son mot de circonstance, le président Madjubole a déclaré que les Congolais attendent de nouveaux élus des changements dans les méthodes de travail, afin de bannir la légèreté et la complaisance, au profit du respect des lois, de la rigueur et de la morale.

Kombo Nkisi Timothée a aussi rappelé la mission essentielle de son bureau et promis de mettre tout en oeuvre pour ne pas faillir à cette tâche.

Il est membre de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti cher à Etienne Tshisekedi wa Mulumba.

Clément Kanku confiant en l'UDPS

Pour sa part, le député national Clément Kanku Bukasa wa Tshibuabua a déclaré à la presse que, dans sa configuration actuelle, l'Assemblée nationale ne représente pas la volonté populaire, en raison de toutes les irrégularités observées au niveau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Il a émis le voeu de voir la Cour suprême de justice, à laquelle des contestations ont été soumises, rétablir la vérité des urnes en vue d'amener au Parlement de la République des députés qui ont été réellement élus par le peuple souverain, et non des gens nommés.

Clément Kanku a également demandé au bureau provisoire de permettre la mise en place d'un bureau définitif responsable et disposé à travailler pour les intérêts du peuple, au détriment des intérêts partisans.

Nous savons à quel parti appartient le président du bureau provisoire “, a-t-il poursuivi, ajoutant que c'est un parti qui a certaines vertus et qui est respectueux des valeurs morales.

Organisée dans un climat de vives tensions dues à la marche pacifique des chrétiens catholiques prévue le même jour, la cérémonie d'ouverture de la session parlementaire extraordinaire de la 2ème législature de la 3ème République s'est déroulée sous haute surveillance des forces de sécurité, dont la Police nationale congolaise (PNC), l'ANR... Cependant, aucun incident malheureux n'a été enregistré. Les députés UDPS et autres de l'Opposition étaient absents, dont Alexis Mutanda.

                                                                                            Marcel TSHISHIKU

La RDC replonge dans la dictature ; encore des atteintes graves aux droits de l'homme observées à l'occasion du 16 février Paroisses attaquées, religieux et fidèles brutalisées et arrêtés hier

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Crée le 17-02-2012-  12h40 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 17-02-2012 - 14H29 AFRIQUE REDACTION PAR :LA TEMPETE DES TROPIQUES

 

 

Les ONGDH condamnent fermement ces actes de violence attribués à la police anti-émeute et exigent la libération immédiate et sans conditions de toutes les personnes arrêtées.

La marche des chrétiens organisée hier jeudi 16 février 2012 par le Conseil de l'apostolat des laïcs catholiques congolais (CALCC) , a été violemment réprimée par les éléments de la police anti-émeute déployés dans toutes les grandes artères de la capitale Kinshasa. L'objet de cette manifestation pacifique était de commémorer le 20e anniversaire du massacre des chrétiens et croyants du 16 février 1992, et réclamer en même temps la justice et la vérité des urnes ainsi que la démission du bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Les fidèles de l'Eglise catholique étaient partis de leurs paroisses respectives, après la messe de six heures, sous la pluie, bravant ainsi l'impressionnant dispositif policier largué dans la ville.

Quelques manifestants qui sont parvenus à joindre la paroisse Saint Joseph de Kalamu, point de chute de la marche, ont été bloqués à l'intérieur de l'Eglise par des policiers lourdement armés et aux allures de militaire. Après négociations, les membres de la section des Droits de l'Homme de la Monusco ont réussi à obtenir de la police la libération des chrétiens bloqués dans ce temple de Dieu.

Au cours de cette marche pacifique, les chrétiens, accompagnés de leurs clergés dont certains étaient en soutane blanche, portant des bibles, chapelets, crucifix, statuettes de Marie et autres mages sacrées, priaient et chantaient des cantiques religieux. 

Les ONGDH condamnent cette répression brutale

Les Amis de Nelson Mandela (ANMDH), la Voix des sans voix (VSV), les Anges du ciel, l'Association africaine des droits de l'homme (ASADHO), la Ligue des électeurs (LE), Toges Noires, OCDH, CODOD, ACIDH, OSD et le RECIC, dans une conférence de presse tenue spécialement hier jeudi 16 février pour cette circonstance, ont condamné ces violations graves des droits de l'homme commises par les agents de l'ordre lors de cet évènement.

Dans une déclaration commune, ces ONGDH ont avoué avoir observé des attaques contre les paroisses catholiques à divers endroits de la ville de Kinshasa.

A la paroisse Saint Joseph de Matonge, dans la commune de Kalamu, les chrétiens scandant des cantiques étaient rejoints par les marcheurs venant de la paroisse Sainte Marie Goretti de Kauka, aux environs de 8 heures.

Selon ces ONGDH, vers 8h40', la Police nationale congolaise s'est mise à lancer des bombes à gaz lacrymogène dans l'enceinte de ladite paroisse.

A la paroisse Saint Raphaël, sur le boulevard Lumumba, dans la commune de Limete, le judoka Munshi alias Chaleur “, à la tête d'un groupe de jeunes armés de machettes, menaçait d'entrer dans l'enceinte de cette Eglise pour s'attaquer aux chrétiens.

A Saint Gabriel, à Yolo-sud, dans la commune de Kalamu, les policiers ont lancé des bombes à gaz lacrymogène pour disperser les chrétiens qui s'apprêtaient à débuter la marche.

A Saint Kizito, au quartier Kingabwa, quatre camions lance-eau, deux grands camions transportant des policiers ont encerclé l'Eglise, empêchant ainsi le mouvement des chrétiens.

Quant à la paroisse Saint Dominique de Limete, des policiers ont jeté des bombes lacrymogènes dans son enceinte, asphyxiant ainsi les fidèles qui s'y trouvaient.

Tous ces lieux de prière ont donc été profanés par ces policiers visiblement formés pour cette sale besogne.

Brutalité sur les abbés, religieuses et mamans catholiques

Outre les paroisses catholiques, les ONG de droits de l'homme ont également observé la brutalité sur des personnes dans tous les points de départ de la marche.

A la paroisse Saint Joseph de Matonge, des femmes ont été frappées aux alentours de la paroisse. Le bureau des Amis de Nelson Mandela pour les Droits Humains a été violé par des policiers à la recherche des manifestants.

Plusieurs personnes ont été arrêtées dont les abbés Placide Okalema, Bernard Mimbayi, Léon Matiti ainsi que deux religieuses.

Le curé de la paroisse Saint Raphaël et les chrétiens qui se trouvaient sur l'avenue de l'Université ont été brutalisés et repoussés dans l'enceinte de leur paroisse par les agents de la PNC. A la paroisse Saint Dominique de la 13e rue de la commune de Limete, quartier résidentiel, les chrétiens ont été brutalisés, arrêtés et amenés dans la jeep 02 0076 de la légion PIR. Il s'agit notamment de Madame Suzi, messieurs Paul Kitenge, Bilomba François et Constant Kangudi.

Sur l'avenue Kimwenza à Yolo-sud dans la commune de Kalamu, les policiers se sont attaqués à tout passant. Robert Ilunga Numbi, directeur exécutif de l'ONG Amis de Nelson Mandela pour les Droits humains, a été brutalisé et son téléphone extorqué.

A Saint Benoît, au quartier Lemba 9, pendant que les chrétiens sortaient de la paroisse, la police a lancé des bombes à gaz lacrymogène.

Ces ONGDH condamnent fermement tous les actes de violence, brutalité, arrestations arbitraires commis par les éléments de la Police nationale congolaise.

Elles estiment que les éléments de la PNC devraient protéger la population conformément aux prescrits de la Constitution garantissant les libertés fondamentales, notamment le droit d'exprimer son opinion sur la gestion de la chose publique, le droit de manifester publiquement et le droit de demander à ce que sa cause soit entendue.

Les ONGDH font leurs, les revendications des croyants et demandent le rétablissement de la vérité des urnes et la démission du bureau de la Commission électorale nationale indépendante.

Elles recommandent enfin, que toutes les personnes arrêtées soient immédiatement relâchées sans conditions.

Elles regrettent également que la MONUSCO n'aient pas tenu sa promesse d'encadrer les manifestants, laissant ces derniers à la merci des policiers.

                                                                                                           LEFILS MATADY


Kissinger prédirait une guerre "grave" qui profitera aux USA

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Crée le 17-02-2012-  12h40 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 17-02-2012 - 14H49 AFRIQUE REDACTION PAR :ARTV


Kissinger_Henry.jpg
Henry Kissinger dans une interview satirique publiée en anglais sur Mondialisation.ca, le 11 janvier dernier et reprise par le site d'information libanais Al manar à la date du 14 février 2012, l'ancien secrétaire d'Etat américain de l'ère Nixon, Henry Kissinger, révèle les desseins géo-stratégiques des Etats-unis et d'Israèl, qu'elles réservent au monde arabe, à la Russie, à la Chine et à l'Iran :

Dans un aveu remarquable de l’ère Nixon, le secrétaire d’état Henry Kissinger révèle ce qui se passe en ce moment dans le monde et particulièrement au Moyen-Orient.
Parlant depuis son appartement de luxe à Manhattan, le vétéran de la politique, qui aura 89 ans en mai, est trop en avance avec son analyse de la situation actuelle dans le forum mondial de la géopolitique et de l’économie.

« Les États-Unis appâtent la Chine et la Russie, et le dernier clou dans le cercueil sera l’Iran, qui est, bien sûr, la principale cible d’Israël. Nous avons permis à la Chine d’accroître sa force militaire et à la Russie à se remettre de la soviétisation, pour leur donner un faux sentiment de bravade, cela va créer une mort conjointe plus rapide pour eux.
Nous sommes comme le tireur d’élite provoquant le noob à ramasser le pistolet, et quand ils essaient, c’est bang-bang. La guerre à venir sera si grave qu’une seule superpuissance pourra gagner, et ce sera nous autres. C’est pourquoi les Européens ont une telle hâte de former un super état : ils savent ce qui vient, et pour survivre, l’Europe devra être un état cohésif entier.

Leur urgence me prouve qu’ils savent très bien que la grande épreuve de force est à nos portes. O combien j’ai rêvé de ce moment délicieux...
“Contrôlez le pétrole et vous contrôlerez les nations, contrôlez la nourriture et vous contrôlez le peuple, contrôlez la monnaie et vous contrôlerez le monde”

M. Kissinger a ensuite ajouté: “Si vous êtes une personne ordinaire, alors vous pouvez vous préparer à la guerre en vous déplaçant à la campagne et en construisant une ferme, mais vous devez prendre des armes avec vous, tellement les hordes d’affamés seront en itinérance. En outre, même si les élites auront leurs refuges et des abris spécialisés, elles devront être tout aussi prudentes, lors de la guerre que les civils ordinaires, parce que leurs abris peuvent toujours être compromis. “
Après une pause pendant quelques minutes pour rassembler ses pensées, M. Kissinger, poursuit: «Nous avons dit aux militaires que nous aurions à prendre plus de sept pays du Moyen-Orient pour leurs ressources et ils ont presque terminé leur travail, nous savons tous ce que je pense de l’armée, mais je dois dire, cette fois, qu’ils ont obéi aux ordres superflus.

C’est juste que le dernier tremplin, c’est à dire l’Iran, va vraiment faire pencher la balance. Combien de temps la Chine et la Russie pourront se contenter de regarder l’Amérique nettoyer?

Le grand ours Russe et la faucille chinoise seront réveillés de leur sommeil et c’est à ce moment qu’Israël va devoir se battre de toutes ses forces et de ses armes pour tuer autant d’Arabes qu’elle le peut. Espérons que si tout va bien, la moitié du Moyen-Orient sera aux israéliens.
Nos jeunes ont été bien formés au cours de la dernière décennie sur les jeux de combat sur console, il était intéressant de voir le nouveau jeu Call of Duty 3, jeu de guerre moderne, qui reflète exactement ce qui est va arriver dans un avenir proche avec sa programmation prédictive.

Nos équipes de jeunes, aux États-Unis et à l’Ouest, sont préparés parce qu’elles ont été programmées pour être de bons soldats, de la chair à canon quand elles seront commandées pour sortir dans les rues et lutter contre ces “Chinois” fous et “Russkies”, ils obéiront à leurs ordres.
Sur les cendres nous construiront une société nouvelle, il restera seulement une superpuissance de gauche, et seule, elle sera le gouvernement mondial qui gagne.
N’oubliez pas, les États-Unis ont les meilleures armes, nous avons des choses qu’aucune autre nation n’a, et nous introduirons ces armes quand le moment sera venu. “
Fin de l’interview. Notre reporter est introduit hors de la salle par le gardien de Kissinger…

William Damson accusé de spoliation

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Crée le 17-02-2012-  12h40 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 17-02-2012 - 14H49 AFRIQUE REDACTION PAR :LA TEMPETE DES TROPIQUES

 



Berge Nanikian, président du groupe UPHARCO, accuse william Damson, d’avoir occupé illégalement son terrain dans le quartier GB, un quartier huppé de la capitale rd-congolaise. William Damson, membre influent du groupe ORGAMAN occupe le terrain depuis dix sept ans. Berge Nanikian aurait effectué toutes les démarches pour récupérer son terrain. Sans succès. «William Damson et sa famille, bénéficient d’un soutien indéfectible et obscur de la part de plusieurs autorités du pays. La ministre du portefeuille Jeannine Mabunda est citée parmi les soutiens indéfectibles », indique n proche parent de Berge Nanikian. «Les titres parcellaires de la parcelle ont été falsifiés en faveur de William Damson», explique-t-il. « Les instances judiciaires ont toujours été corrompues mais je ne veux jamais baisser bras pour reprendre mon terrain », lâche Berge Nanikian. Selon des sources concordantes, le ministre de la justice, Luzolo Bambi, aurait répondu favorablement à Berge pour un éventuel procès auprès des instances judiciaires appropriées. La première audience aura lieu le mercredi 22 février au Palais de la justice.
                                                                                                  Yves BUYA

Marche pacifique des chrétiens: 4 prêtres, 2 religieuses et 1 frère arrêtés

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Crée le 17-02-2012-  12h40 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 17-02-2012 - 14H49 AFRIQUE REDACTION PAR :LE PHARE



Réprimée dans la brutalité, la marche pacifique des chrétiens a encore une fois causé des dégâts parmi les manifestants. Selon Abbé François Luyeye, l’un des organisateurs de la marche que Le Phare a eu au téléphone, le bilan est lourd. Mais, il reste encore partiel et sectoriel parce que ne concernant que quelques paroisses de la capitale dont le point de chute de la marche qui était Saint Joseph de Matonge, dans la commune de Kalamu.

Quatre prêtres, deux religieuses et un frère aux arrêts

Parmi les 4 prêtres arrêtés, 2 appartiennent au Centre pastoral Lindonge en l’occurrence les abbés Bernard OKALEMA et Placide MUBAYI, ainsi que l’abbé Jean MATITI et père Guy respectivement de la paroisse Saint Jean Apôtre du quartier Debonhomme à Matete et de la paroisse Saint André dans la commune de Kinshasa.
Quant aux deux religieuses, on n’a pas jusque là de précision sur leurs couvents d’appartenance.
Pour ce qui est du frère José BOLA de l’Economat de l’Eglise, il venait d’être relâché quelques temps après notre entretien avec l’abbé François Luyeye.
En dehors de ces cas, on a aussi noté le cas d’un fidèle de la paroisse St Augustin à Lemba dont on a broyé la jambe par des jeunes délinquants opérant avec des armes blanches, communément appelés «kuluna ».
On ne peut passer sous silence le cas d’une religieuse qui a eu de sérieux ennuis à cause du gaz lacrymogène lui lancé en face.

Deux gros obstacles sur le chemin de St Joseph

En ce qui concerne le déroulement de la marche proprement dite, il convient de noter que le mot d’ordre a été bien respecté par les fidèles catholiques et autres chrétiens et croyants soucieux de la vérité et du changement que la majorité des compatriotes appelle de tous leurs voeux.
Le premier obstacle s’est présenté sous la forme des barrières érigées partout, principalement aux alentours de chaque paroisse par des éléments de la police et autres services spécialisés.

La consigne était de ne pas laisser les manifestants les franchir en vue de progresser vers le point de chute qui était la paroisse St Joseph de Matonge.
Ici, tous les moyens étaient permis pour ceux qui géraient lesdits barrières dans le but d’empêcher les chrétiens d’exprimer leur refus ou mieux rejet des résultats des élections présidentielle et législatives du 28 novembre 2011 publiés par la Ceni, et la démission du bureau de cette institution d’appui à la démocratie.
Le deuxième obstacle était la séquestration des chrétiens dans l’enceinte de leurs paroisses de peur qu’ils ne sortent pour cheminer vers le point de chute. C’est le cas des paroisses St Augustin et St Benoît, toutes installées dans la commune de Lemba.

Violation des lieux de culte

Hormis la répression d’une manifestation pacifique garantie par la Constitution, les éléments de la police nationale dépêchés à la paroisse St Joseph ont aussi bafoué cette même loi fondamentale en s’introduisant dans la cour de l’église où ils ont lancé des lacrymogènes aux mamans qui priaient dans la grotte mariale.
Ce en sus de la séquestration de tous les fidèles qui s’y trouvaient.
Pendant ce temps, quelques groupes de chrétiens qui avaient réussi à atteindre St Joseph se sont vus interdits d’accès à ce point de chute où un message devait leur être livré par les organisateurs. Face à ce mur des policiers, les chrétiens n’avaient d’autre alternative que de se mettre à chanter des cantiques religieux, conformément à la consigne reçue dans l’espoir que les choses pouvaient changer.
De leur part, les organisateurs ont saisi la Monusco de la situation de séquestration dont les fidèles de St Joseph étaient victimes. C’est vers 11h00 que les casques bleus onusiens se sont présentés à Matonge. Après un entretien avec les hommes en uniforme du gouvernement congolais, ils obtiendront la libération des « otages ». De même, les éléments de la Monusco ont pris langue avec les chrétiens qui étaient dehors sur’ qui on jetait des temps en temps des lacrymogènes, pour les dissuader de rentrer.
Dans les heures ou jours qui viennent, les organisateurs se réuniront pour faire le point de la situation et fixer les chrétiens et l’ensemble du peuple sur la suite des événements.
                                                                                                                 Dom

Assassinats des défenseurs des droits de l’homme : le Radhoski dénonce la lenteur de la justice

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Crée le 17-02-2012-  12h40 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 17-02-2012 - 14H49 AFRIQUE REDACTION PAR :RADIO OKAPI

Le réseau d’associations de droits de l’homme (Radhoski) demande la révision des procès des défenseurs des droits de l’homme et des journalistes assassinés ces dernières années en République démocratique du Congo. Dans une déclaration faite à Radio Okapi jeudi 16 février, cette structure regrette que les dossiers d’assassinats des défenseurs des droits de l’homme portés devant la Cour Suprême de Justice restent sans issue.

Le Radhoski dénonce la lenteur de la justice sur les dossiers d’assassinat en 2005 de l’activiste des droits de l’homme Pascal Kabungulu, de Floribert Chebeya assassiné en juin 2010 et des journalistes comme Serge Meheshe et Didace Namujimbo.

Raphael Wakenge, un responsable du Radhoski insiste sur la nécessité pour la Cour suprême de justice, saisie depuis plus d’une année déjà, de se concentrer sur ces dossiers, afin de crédibiliser l’administration de la justice en RDC.
Pour lui, « rien n’est fait » puisqu’il n’y a pas de « feed-back » depuis que la Radhoski a saisi la cour suprême de justice.

Il estime qu’une des façons d’honorer la mémoire de ses collègues serait « non seulement de poursuivre leurs dossiers, mais aussi de mettre un accent sur l’adoption, soit de la loi sur la protection des défenseurs des droits de l’homme, soit l’adoption de l’édit sur la sécurité des défenseurs des droits de l’homme ».

De la spendeur à la tombe étroite : KATUMBA MWEKE le fossoyeur de la RDC !

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Crée le 17-02-2012-  17h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 17-02-2012 - 17H29 AFRIQUE REDACTION PAR :ARTV - ROGER BONGOS

 

Une zone cossue résidentielle de KATUMBA MWEKE à Pweto qui fera palir tous les grands riches de la planète ! Une villa cousue avec quelques résidences entourrant la must, à plus de 115 millions de dollars. Il est ou maintenant ? Dans une petite caisse sous terre ami des asticots ...

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