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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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Le Cameroun va combattre le trafic sur les âges des footballeurs

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Crée le 18-02-2012-  00h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 18-02-2012 - 13H45 AFRIQUE REDACTION PAR :AFRIQUINFOs

Le Cameroun va combattre le trafic sur les âges des footballeursUne grande croisade sera lancée lundi contre le trafic sur les âges des jeunes footballeurs des clubs de première et de deuxième division, et de football féminin, indique un communiqué de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) publié vendredi.

Le secrétaire général de la FECAFOOT, Tombi A Roko Sidiki va donner à cet effet une conférence de presse à Douala (capitale économique) en compagnie des présidents de la Commission de football des jeunes et de la Commission médicale de la Fédération camerounaise de football.

« Les échanges porteront sur la décision de la FECAFOOT de soumettre à une radio du poignet les jeunes engagés dans les compétitions de leur catégorie pour déterminer leur âge véritable. Cette mesure rentre dans le cadre de la croisade lancée contre le fléau du trafic sur les âges des jeunes footballeurs », indique le communiqué de la FECAFOOT.

Le trafic des âges des jeunes footballeurs est une pratique très répandue sur le continent africain en général, facilitée par la corruption et les lacunes en matière de recensement à la naissance.

Des agents rajeunissent l'âge des jeunes footballeurs afin de doper leur valeur sportive et économique. Les clubs ferment les yeux sur ce business à la fois tabou et juteux.


L'UE accusée de s'ingérer dans les affaires intérieures de la RDC

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Crée le 18-02-2012-  00h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 18-02-2012 - 13H45 AFRIQUE REDACTION PAR :AFRIQUINFOS

 

L'UE accusée de s'ingérer dans les affaires intérieures de la RDC
 Le ministre congolais de la Communication et des Médias, Lambert Mende, a accusé vendredi l'Union européenne (UE) de s'ingérer dans les affaires étrangères de la RDC après que la délégation de l'UE en RDC eut fait une déclaration sur la marche des chrétiens de jeudi dernier.
 

"Nous sommes un Etat de même impérium que leurs Etats. Nous sommes indépendants depuis 1960 et nous n'avons pas de leçons à recevoir d'eux", a indiqué M. Mende, qui est également porte-parole du gouvernement.

Dans une déclaration publiée vendredi à Kinshasa, la délégation de l'UE a affirmé regretter l'interdiction de la marche qui devait se dérouler le 16 février, et la décision des autorités de couper les signaux de cinq chaînes de télévision et de radio.

L'UE déplore les incidents survenus lors de l'intervention des forces de l'ordre, dit la déclaration.

Nord-Kivu: les humanitaires réclament la réhabilitation des routes

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Crée le 18-02-2012-  00h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 18-02-2012 - 13H55 AFRIQUE REDACTION PAR :RADIO OKAPI

Pour faciliter l’acheminement de l’aide auprès des populations sinistrées du Nord-Kivu, les humanitaires réclament la réhabilitation des routes dans cette province. Au cours d’une réunion, jeudi 16 février, du comité technique conjoint des partenaires intervenant dans le programme de stabilisation de l’Est de la RDC (Starec), ils ont regretté que l’état des routes dans certains territoires bloque l’acheminement de l’assistance dans les zones d’intervention.

 Selon un participant à la réunion, le territoire de Walikale est enclavé faute de routes. Pour y arriver, en partant de Goma, les humanitaires parcourent plus de 500 kilomètres et doivent dévier par Kisangani, en Province orientale, alors que l’itinéraire normal est de 300 Km.

A cause du coût financier occasionné par ce genre de détours, expliquent les humanitaires, beaucoup de biens vivres et non vivres traînent dans les entrepôts des ONG à Goma, pendant que plus de quatre mille ménages ont besoin d’assistance au Nord-Kivu.

Le coordonnateur provincial du programme Starec assure toutefois que, grâce aux financements des bailleurs, les fonds pour la réhabilitation de la route Goma- Masisi-Ombo-Walikale sont déjà disponibles, et qu’un appel d’offre pourrait intervenir « incessamment » pour trouver la compagnie qui construira cette route.

Lubumbashi : 52 Congolais expulsés de l’Afrique du sud sont gardés à la prison de Kasapa

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Crée le 18-02-2012-  00h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 18-02-2012 - 13H55 AFRIQUE REDACTION PAR :RADIO OKAPI

52 congolais expulsés de l’Afrique du Sud sont arrivés mercredi 15 février à Lubumbashi, par l’aéroport international de La Lwano. Directement, ils ont été conduits à la prison de Kasapa. Ces expulsés dénoncent leurs conditions d’hébergement, mais des sources proches de l’administration pénitentiaire indiquent qu’ils seront libérés après avoir été identifiés.

 Parmi ces expulsés, 3 femmes et 49 hommes. Avant d’arriver à Lubumbashi, ils ont passé six mois au camp de rapatriement de Johannesburg pour cause de séjour irrégulier. La plupart ont passé plusieurs années en République sud-africaine.

Ils expliquent que, dans le camp sud-africain, ils étaient nombreux et de nationales différentes. A cause des conditions de vie difficiles qu’ils y ont rencontrées, ils ont observé une grève de la faim pendant plusieurs jours, afin de faire pression sur l’ambassadeur de la RDC à Johannesburg pour pouvoir regagner le pays.

Ces Congolais ont été escortés jusqu’à Lubumbashi par la police de frontière sud africaine, puis, une fois sur le sol congolais, conduits à la prison de la Kasapa, où on procède à leur identification avant de les libérer, l’Afrique du sud ne les ayant pas condamnés.

Ces expulsés dénoncent les mauvaises conditions d’hébergement dans cette prison et sollicitent de rentrer chacun dans sa famille, s’étonnant d’être gardés dans cet établissement pénitentiaire. En dehors des ressortissants de Lubumbashi, certains sont de Kinshasa, et d’autres de Goma et Bukavu.

Kisengo : deux écoles totalement démunies au milieu de mines de coltan

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Crée le 18-02-2012-  00h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 18-02-2012 - 13H55 AFRIQUE REDACTION PAR :RADIO OKAPI


La ville de Kalemie marquée en rouge 

 

Les deux écoles primaire et secondaire du centre minier de Kisengo, en territoire de Nyunzu, dans le Katanga, sont totalement démunies et ne survivent que par la seule volonté tenace des enseignants et des parents d’élèves. Pourtant, Kisengo est l’une des plus importantes réserves de coltan de la région. Interpellée, l’entreprise minière MMR, qui œuvre dans la région, s’est engagée à doter ces écoles en bancs et pupitres.

 Huit cent soixante élèves fréquentent ces deux établissements scolaires, dont huit-cent dans la seule école primaire, l’EP Anuarite. Les soixante autres sont à l’Institut II Kakozi.

Ces deux écoles n’ont pas, ou presque pas, d’infrastructures et manquent de documents pédagogiques. Onesiphore Mulumba Maloba, préfet de l’institut II Kakozi, explique que les cours ont lieu « dans les chambres de l’église catholique… qui ne conviennent pas à supporter le nombre d’élèves ».

« La fois passée, on était obligé d’aller demander [une salle de] l’église 30e CPCo [Communauté pentecôtiste du Congo]. Quelques mois après, ils nous ont délogés », a-t-il déclaré.

A l’E.P. Anuarite, le nombre d’élèves a triplé en 2011. L’école dispose d’un bâtiment propre, construit en briques adobes et recouvert de paille, mais qui ne peut héberger que six classes sur les dix organisées.

Antoinette Mwange Luzinga, directrice de cette école, indique que « quatre autres classes sont ailleurs, dans des églises, et dans des salles de cinéma ».

En décembre dernier, le nouveau député élu de la circonscription de Nyunzu a exigé et obtenu de l’entreprise minière MMR la prise en charge en équipements et en prime des enseignants pour ces deux écoles. L’entreprise affirme être sur le point de livrer, pour un premier temps, quelques bancs-pupitres à ces deux écoles.

Lubumbashi : retour au calme après le passage à tabac d’un habitant par des militaires

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Crée le 18-02-2012-  00h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 18-02-2012 - 13H55 AFRIQUE REDACTION PAR :RADIO OKAPI

Des policiers tentent de dégager le passage le 23/12/2011 à Kinshasa, lors d’une manifestation relative à la prestation de serment d’Etienne Tshisekedi. Radio Okapi/ph. John Bompengo

Un homme a été passé à tabac vendredi 17 février par les éléments de la garde républicaine en faction à la station de pompage Deborah à Lubumbashi, sur l’axe routier Lubumbashi-Kasumbalesa. Ces militaires auraient battu la victime après qu’il ait uriné contre le mur de cette station qui appartiendrait à un membre de la famille présidentielle. Une personne a été blessée par balle et un véhicule incendié après l’intervention de la population en colère.

Selon des témoins, l’homme d’une trentaine d’années a été battu à mort avant d’être enlevé par les mêmes militaires. Le disant mort, la population, en colère, s’en est pris à la station d’essence et a détruit une partie de son mur.

« On ne lui a pas reproché d’avoir commis cet acte, il n’a pas reçu d’avertissement. Olala ! Il est mort sur place, tellement on lui a donné de coups. Ensuite, on a enlevé son corps pour partir avec », a indiqué un témoin de l’incident.

D’autres habitants du quartier ont brûlés des pneus sur la voie publique. Un grand camion transportant plus de 20 tonnes de cathodes de cuivre destiné à l’exportation a été brûlé.

Des éléments de la police nationale, descendus sur place, ont tiré des coups de feu en l’air pour disperser la foule. Une personne a reçu une balle perdue à l’épaule. Sa situation se dégrade, selon les sources médicales.

Le calme est revenu ce samedi matin au niveau de cette station d’essence où un important dispositif policier a été déployé. Les activités ont aussi repris et le marché a rouvert.

Le bilan final dressé par des sources proches de la mairie est d’une personne blessée par balle et d’un camion brulé. La police ne reconnaît aucun décès contrairement aux compagnons du trentenaire, battu par les militaires, qui le disent mort.

Bien qu’il ne confirme pas la mort de la victime, l’auditorat militaire de Lubumbashi annonce l’ouverture d’un procès en flagrance contre l’élément de la garde républicaine mis en cause dans ce passage à tabac.

Lubumbashi : 52 Congolais expulsés de l’Afrique du sud sont gardés à la prison de Kasapa

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Crée le 18-02-2012-  14h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 18-02-2012 - 14H05 AFRIQUE REDACTION PAR :ARTV-RADIOOKAPI

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52 congolais expulsés de l’Afrique du Sud sont arrivés mercredi 15 février à Lubumbashi, par l’aéroport international de La Lwano. Directement, ils ont été conduits à la prison de Kasapa. Ces expulsés dénoncent leurs conditions d’hébergement, mais des sources proches de l’administration pénitentiaire indiquent qu’ils seront libérés après avoir été identifiés.


 Parmi ces expulsés, 3 femmes et 49 hommes. Avant d’arriver à Lubumbashi, ils ont passé six mois au camp de rapatriement de Johannesburg pour cause de séjour irrégulier. La plupart ont passé plusieurs années en République sud-africaine.


Ils expliquent que, dans le camp sud-africain, ils étaient nombreux et de nationales différentes. A cause des conditions de vie difficiles qu’ils y ont rencontrées, ils ont observé une grève de la faim pendant plusieurs jours, afin de faire pression sur l’ambassadeur de la RDC à Johannesburg pour pouvoir regagner le pays.


Ces Congolais ont été escortés jusqu’à Lubumbashi par la police de frontière sud africaine, puis, une fois sur le sol congolais, conduits à la prison de la Kasapa, où on procède à leur identification avant de les libérer, l’Afrique du sud ne les ayant pas condamnés.


Ces expulsés dénoncent les mauvaises conditions d’hébergement dans cette prison et sollicitent de rentrer chacun dans sa famille, s’étonnant d’être gardés dans cet établissement pénitentiaire. En dehors des ressortissants de Lubumbashi, certains sont de Kinshasa, et d’autres de Goma et Bukavu.

 


Bonnet d'âne sur la tête de celui qui a volé les élections au peuple Congolais

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Crée le 18-02-2012-  16h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 18-02-2012 - 16H05 AFRIQUE REDACTION PAR :ARTV-BELGA

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Joseph Kabila décrit comme indécis influençable

Plusieurs câbles diplomatiques confidentiels publiés par le site Wikileaks décrivent le président congolais Joseph Kabila, candidat à un second mandat, comme indécis et sous la coupe de l'un de ses principaux conseillers, l'ancien gouverneur de la province du Katanga, Augustin Katumba Mwanke.

Ces rapports, rédigés en 2009 par des diplomates américains en poste à Kinshasa, citent d'anciens collaborateurs de Joseph Kabila: Vital Kamerhe, un ancien proche devenu président de l'Assemblée nationale, avant de tomber en disgrâce début 2009, et son ex-secrétaire particulier, Barnabé Kikaya bin Karubi.

Le premier a affirmé, lors d'une rencontre avec le chargé d'affaires américain Samuel Brock, en août 2009 que Joseph Kabila "a des difficultés à prendre des décisions".

Selon Vital Kamerhe, ce dernier souffre aussi de l'absence de "collaborateurs efficaces" autour de lui.

Augustin Katumba a, après l'élection de 2006, commencé à remplacer tous les conseillers présidentiels qui avaient quelque influence. Il a cherché à contrôler tous les dossiers économiques, en particulier les contrats miniers, a ajouté Vital Kamerhe.

Un autre câble écrit en 2009 par l'ambassadeur des Etats-Unis en République démocratique du Congo (RDC) à l'époque, William Garvelink, affirme que Augustin Katumba est "devenu le seul point d'accès au président", ce qui a pour conséquence un "isolement" de Joseph Kabila des dirigeants étrangers, en citant un entretien avec le secrétaire particulier du président.

Cet ancien secrétaire particulier du président a précisé que M. Katumba a "réussi à isoler Kabila de toute autre personne".

Gemena : le parquet interpelle la coordinatrice de la Synergie de lutte contre les violences sexuelles

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Crée le 18-02-2012-  00h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 18-02-2012 - 16H25 AFRIQUE REDACTION PAR :RADIO OKAPI

Le parquet de grande instance de Gemena a interpellé vendredi 17 février la coordinatrice de la Synergie de lutte contre les violences sexuelles du Sud-Ubangi. Il l’accuse d’avoir couvert un enseignant qui a rendu grosse son élève de 16 ans. Le parquet l’accuse de vouloir se substituer à l’instance judiciaire.

 Selon des sources concordantes, la Synergie de lutte contre les violences sexuelles a été saisie du cas de viol de cette fille son enseignant. Le père de la victime a consulté la clinique juridique de cette synergie pour initier une action en justice contre l’auteur de cet acte. Mais la victime a refusé de dénoncer son enseignant pour aider la synergie à engager une action juridique.

Une fois retournés chez eux, les parents ont essayé de faire avorter leur fille, qui a finalement trouvé la mort à l’issue de l’opération effectuée dans un centre de santé privé.

Le Procureur de la République du Parquet de Grande Instance de Gemena reproche à la coordonnatrice de la synergie d’avoir géré cette affaire à son niveau, au lieu de saisir la justice. Le parquet poursuit l’instruction du dossier avant de fixer l’affaire au tribunal.

Gemena : le parquet interpelle la coordinatrice de la Synergie de lutte contre les violences sexuelles

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Crée le 18-02-2012-  00h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 18-02-2012 - 16H25 AFRIQUE REDACTION PAR :RADIO OKAPI

Le parquet de grande instance de Gemena a interpellé vendredi 17 février la coordinatrice de la Synergie de lutte contre les violences sexuelles du Sud-Ubangi. Il l’accuse d’avoir couvert un enseignant qui a rendu grosse son élève de 16 ans. Le parquet l’accuse de vouloir se substituer à l’instance judiciaire.

 Selon des sources concordantes, la Synergie de lutte contre les violences sexuelles a été saisie du cas de viol de cette fille son enseignant. Le père de la victime a consulté la clinique juridique de cette synergie pour initier une action en justice contre l’auteur de cet acte. Mais la victime a refusé de dénoncer son enseignant pour aider la synergie à engager une action juridique.

Une fois retournés chez eux, les parents ont essayé de faire avorter leur fille, qui a finalement trouvé la mort à l’issue de l’opération effectuée dans un centre de santé privé.

Le Procureur de la République du Parquet de Grande Instance de Gemena reproche à la coordonnatrice de la synergie d’avoir géré cette affaire à son niveau, au lieu de saisir la justice. Le parquet poursuit l’instruction du dossier avant de fixer l’affaire au tribunal.

PETITION PATRIOTIQUE ET CITOYENNE POUR FORCER LE DEBAT AU PARLEMENT FEDERAL (BELGE) SUR LE CAS TRAGIQUE DE LA RDC.

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Crée le 18-02-2012-  20h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 18-02-2012 - 20H45 AFRIQUE REDACTION PAR :ARTV-RB

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 Au regard de la situation dramatique qui prévaut en RDC avec un silence complice  de la Belgique sur les violentions graves de droit de l'homme perpétrées depuis 15 ans.  Étant une ancienne colonie, elle devrait s'en émouvoir de la gravité absolue édifiée par plusieurs rapports internationaux , mais elle se satisfait de cette crise humanitaire sans précédent, sociologique difficile à la lumière des réactions complaisantes de ses représentants à la chambre fédérale ( parlement) et de ses ministres.

A l'initiative du député fédéral, Président du Parti MLD ( Mouvement pour la Liberté et la Démocratie ) Louis LAURENT et les Combattants de Liège proposent à la diaspora Congolaise de recueillir plus de 5000 signatures pour forcer la chambre de représentants d'ouvrir un débat sur le cas d'espèce de la RDC. Cette action sera une grande victoire lobbyiste pour rompre le silence maladif de la Belgique sur la RDC.


Cette pétition aura comme effet :

1. D'imposer à la Belgique ( parlement) d’ouvrir un débat  sur la RDC et les vérités seront dites pour crever l'abcès ;


2. La prise de conscience de la Belgique  par rapport à son soutien indéfectible au régime sanguinaire et illégitime de  Joseph KABILA ;


3. La mise en place d'une commission d'enquête sur les implications des politiques Belges en connivence avec ceux de la RDC ;


4. Pousser la Belgique à faire son devoir de mémoire sur son passif colonial et actuel ;


5. Des viols et massacres de masse commis sur la population sans défense de l'Est de la RDC ;


6. Afin, l'ensemble des questions de la RDC seront abordées.

Les Combattants de Liège en appellent à votre sens patriotique  de signer et de faire signer cette pétition de 5000 personnes afin que cette situation ne soit plus confisquée par ceux qui pillent ce immense pays.

Coordinateur de l'action citoyenne
Olengha Papitcho

 http://www.facebook.com/profile.php?id=1575784846

Tél : 00 324 88 98 46 78

Mail : papitcholenga@yahoo.fr

 

Les cases à remplir et à renvoyer par mail ci dessus

 

Cliquez sur ce lien

LE TABLEAU PETITION

 

 

 

Les extraits de cette action ( pétition )

 

 

 

 

Achat obligatoire des syllabus : le recteur de l’Université de Kinshasa promet des sanctions

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Crée le 19-02-2012-  13h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le dimanche 1ç-02-2012 - 13H05 AFRIQUE REDACTION PAR :ARTV-RADIOOKAPI

Une vue du bâtiment Administratif de l'Université de Kinshasa/RDC, le 06/02/2012. Radio Okapi/Ph. Aimé-NZINGA

 

Au cours d’une conference de presse tenue le samedi 18 février, le recteur de l’Université de Kinshasa (Unikin), professeur Jean Labana a menacé de sanctionner les professeurs qui imposent aux étudiants l’achat des Syllabus, textes photocopiés ou imprimés reprenant l’essentiel d’un cours.

 

 

Dans un reportage diffusé sur radiookapi.net, vendredi 10 février, des étudiants s’étaient plaints que les professeurs incorporent dans ce document les énoncés des travaux pratiques, rendant leur achat obigatoire comme l’expliquait un étudiant: «C’est facultatif mais un peu obligatoire parce qu’il y a un travail pratique là dedans et il n’y a personne qui peut admettre de rater ce travail qui peut rapporter six points».

Selon certains étudiants, le prix du syllabus peut varier entre dix et quarante-cinq dollars américains.

Le professeur Jean Labana a déclaré que le syllabus est important dans la formation des étudiants, expliquant que ce document supplée la carence en ouvrages à l’université de Kinshasa.

Cependant, a-t-il poursuivi, « les instructions académiques sont claires : les syllabus ne sont pas obligatoires et ne peuvent pas conditionner la réussite d’un étudiant ».

Pour lui, la participation aux travaux pratiques et interrogations ne peut pas être conditionnée par l’achat d’un syllabus.

Indiquant que ces instructions avaient déjà été rappelées aux professeurs, le recteur de l’Unikin a demandé à la coordination estudiantine de collaborer avec les autorités académiques pour sanctionner les contrevenants.

Interrogé sur l’achat obligatoire des syllabus pendant le reportage susmentionné, le président de l’Association des professeurs de l’Unikin (Apukin), le professeur Kitombole avait déclaré:

« L’Apukin ne soutient pas cette pratique car l’étudiant doit évoluer dans un milieu de livres. On ne doit pas mettre les TP (NDLR: travaux pratiques) et obliger les étudiants à acheter le syllabus parce que le TP est là dedans. Non. C’est un phénomène qu’on doit combattre pour qu’il ne prenne pas de l’ampleur ».

L’actuel comité de gestion de l’Unikin aurait publié, au début de cette année académique, une circulaire interdisant cette pratique.

Erection bientôt d'un nouveau parc national dans l'est de la RDC

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Crée le 19-02-2012-  13h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le dimanche 1ç-02-2012 - 13H55 AFRIQUE REDACTION PAR :ARTV-RADIOOKAPI

L'Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) a remis officiellement la carte définitive d'un nouveau parc national dénommé "parc de Lomami" aux autorités provinciales du Maniema dans l'est de la RDC, concrétisant ainsi le projet de création de cette nouvelle aire protégée, indique un document reçu samedi.

Erection bientôt d'un nouveau parc national dans l'est de la RDC

Etablie par les experts de l'ICCN, cette carte présente notamment diverses attractions et informations sur une étendue de 2.558 km2 comprenant le futur parc. Ce sera le 2ème parc situé dans la province du Maniema, après le Parc national de Maiko, situé dans le nord de cette province.

 Le parc de Lomami se situe en territoire de Kailo, au centre de la province du Maniema. Il est à cheval entre les provinces du Kasaï Oriental (centre-est) et la province Orientale (nord-est). La rivière Lomami est l'une des frontières naturelles qui le sépare avec les deux provinces.


 L'ICCN a reçu le feu vert des chefs coutumiers pour la création de ce parc depuis mai 2010.


 Comme préalable, les chefs coutumiers avaient exigé la construction des infrastructures hospitalières, des écoles et la réhabilitation des routes pouvant les relier à Kindu, chef-lieu de la province.


Le patrimoine naturel de la RDC comprend 8 parcs nationaux dont 5 sites du patrimoine mondial et une soixantaine de réserves et domaines de chasse. Il s'agit des parcs nationaux de la Garamba, de Kahuzi-Biega, Maiko, Salonga et Virunga inscrits sur la liste du patrimoine mondial et des parcs nationaux de Kundelungu, des Mangroves et de l'Upemba.

 


Intox ou info : Mutinerie de Marabo « une simple action d’indiscipline », selon des officiers des FARDC

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Crée le 19-02-2012-  16h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le dimanche 19-02-2012 - 16H55 AFRIQUE REDACTION PAR :ARTV-RADIOOKAPI

Patrouille des FARDC. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Les pourparlers entre les officiers de l’Etat-major des Forces armées de la RDC (FARDC) venus de Kinshasa et de Kisangani et les officiers mutins se sont poursuivis, samedi 18 février à Bunia (Province Orientale). A l’issue de la rencontre, certains officiers des FARDC ont minimisé le mouvement déclenché il y a cinq jours à Marabo (village situé à 40 km au Sud de Bunia) le qualifiant de « simple action d’indiscipline ». 

Tous les officiers mutins ont pris part à cette rencontre présidée par trois officiers généraux venus de Kinshasa et de Kisangani.

A l’extérieur de la salle où se tenaient les discussions, certains soldats mutins proféraient des propos hostiles notamment à l’égard des officiers généraux venus de Kinshasa et de leur hiérarchie du district, les accusant de s’être enrichis sur leur dos.

Après la réunion, le chef d’Etat-major des forces terrestres, général major Gabriel Amisi a offert à tous les officiers, loyalistes et mutins, un repas à l’hôtel New Cosmos.       

Un membre de sa délégation a déclaré que la mutinerie n’a jamais existé. Selon lui, ce mouvement n’était qu’une voix d’indiscipline exprimée par des hommes qui ont fait longtemps dans une zone opérationnelle, soit six ans, sans se reposer.

Contrairement à ce qu’avait affirmé, vendredi 17 février, le général Kifwa qui fait partie de la délégation de l’Etat-major général venue de Kinshasa, des soldats de la quatrième brigade à Marabo indiquent que les deux bataillons de leurs camarades entrés en mutinerie ne se sont pas encore rendus au commandement de leur brigade.   

L’Etat-major a entamé, jeudi 16 février, les discussions avec les mutins qui, par leur movement, entendent dénoncer notamment « le mauvais traitement infligé aux militaires congolais et le détournement des fonds destinés à ceux qui sont sur terrain ».

Katanga: le rapatriement des refugiés angolais suspendu à Dilolo Des regugiés pris en charge par le HCR au Sud-Kivu en RDCongo

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Crée le 20-02-2012-  10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 20-02-2012 -10H15 AFRIQUE REDACTION PAR : ARTV-RADIOOKAPI

Des regugiés pris en charge par le HCR au Sud-Kivu en RDCongo, 6/10/2010. 

Des regugiés pris en charge par le HCR au Sud-Kivu en RDCongo, 6/10/2010.


 

Les opérations de rapatriement  des refugiés angolais vivant dans le district du Lualaba au Katanga sont suspendues jusqu’à la fin de la saison des pluies (avril). Le mauvais état des routes reliant le territoire de Dilolo à d’ autres localités où sont regroupés ces refugiés ne permet plus au Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et ses  partenaires d’organiser leur transport, ont indiqué, ce dimanche 19 février, les autorités territoriales.  

Le HCR, la Commission nationale pour les refugiés (CNR) et l’Organisation internationale de migration (OIM) poursuivent la sensibilisation  des Angolais vivant dans le district du Lualaba,  afin d’obtenir leur accord pour un retour volontaire dans leur pays. 

Mais ils sont confrontés à une difficulté: la plupart des  routes dans le district du Lualaba sont en très mauvais état. L’année dernière, l’OIM a financé les travaux de cantonnage manuel sur ces différents axes routiers, mais ils se dégradent davantage sous l’effet des pluies diluviennes. 

Conséquence, il faut, par exemple, au moins six heures en voiture pour parcourir  la route Dilolo – Katoka, longue de 55 Km. L’administrateur du territoire de Dilolo, Tshimbayi Kanyinda, explique: 

«On ne peut plus recevoir régulièrement des véhicules qui viennent de Sandoa. Là, il faut aller à moto, avec l’éventualité de transporter cette moto sur vos épaules à certains endroits (…) Nous sommes obligés d’arrêter un peu [le rapatriement des réfugiés angolais] pour voir dans quelle mesure on peut [réhabiliter certaines routes] pour permettre aux réfugiés qui sont à Kasaji, Kapanga, Sandoa… de se regrouper à Dilolo pour être rapatriés chez eux.» 

Le HCR et ses partenaires sont en plein processus de rapatriement des réfugiés résiduels, a-t-il souligné, depuis le début de cette année. Près de trois cinquante refugiés angolais du district du Lualaba ont été ainsi rapatriés. Six mille autres devraient regagner leur pays avant le 30 juin. 

Plus de 2 200 réfugiés angolais sur les 79 000 qui vivent en République démocratique du Congo ont été rapatriés, durant les trois derniers mois, à partir du Bas-Congo et du Katanga, avait affirmé, mercredi 1er février, la porte-parole du HCR, Céline Schmitt, au cours de la conférence hebdomadaire des Nations unies. Elle avait ajouté que cette opération de rapatriement  allait se poursuivre pour les Angolais vivant à Kinshasa.


Panique à bord

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Crée le 20-02-2012-  10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 20-02-2012 -10H15 AFRIQUE REDACTION PAR : ARTV-RADIOOKAPI

 


C’est désormais confirmé. L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) n’entend pas participer à l’Assemblée nationale issue du scrutin législatif du 28 novembre 2011. Ainsi en a décidé son président et lider maximo, arrivé deuxième à la présidentielle de 2011. Ce qui met en difficulté les 42 députés nationaux, élus sur la liste de l’UDPS, et bien d’autres d’ailleurs qui s’étaient alignés derrière le président de l’UDSP au dernier scrutin. C’est le cas des députés issus des rangs des plates-formes telles que Soutien à Etienne Tshisekedi (SET) et Dynamique Tshisekedi président (DTP).

Si pour ces deux derniers groupes, l’alignement à la position prise par l’UDPS n’est pas automatique, ce n’est cependant pas le cas pour les élus de l’UDPS qui sont presque devant un dilemme. D’autant que pour l’UDPS, la participation à l’Assemblée nationale est preuve de trahison dans la mesure où son président ne reconnaît toujours pas les législatives nationales du 28 novembre 2011. Il y a donc des exclusions en l’air au sein de l’UDPS.

Des sources concordantes rapportent qu’une «fatwa» serait déjà lancée contre le président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale, un élu de l’UDPS. D’autres devaient lui emboîter le pas. Car, ils seraient déjà une vingtaine, indiquent les mêmes sources, à avoir retiré les formulaires d’identification au niveau de l’administration de la chambre basse du Parlement.

Bien des surprises nous attendent donc dans les prochains jours. Des surprises qui annoncent un véritable orage au sein de l’UDPS. Le navire résistera-t-il finalement à cette vague déferlante ? Nul ne le sait. Mais, le plus évident est que les élus de l’UDPS et d’autres qui se sont révélés pendant la campagne comme acquis à la cause de l’UDPS sont devant un cas de conscience. D’un côté, en renonçant à leur mandat législatif, ils auront, du coup, trahi le peuple qui les a élus. Ce qui pourrait certainement peser sur leur avenir politique, surtout lors de prochains scrutins en 2016. Et de l’autre côté, siéger au Parlement, c’est aussi se détourner de la décision prise par le président de l’UDPS et désobéir à celui qu’ils avaient juré de soutenir.

Ainsi, dans l’opinion, ils passeraient comme s’étant simplement servi de Tshisekedi pour se faire élire. Que faire alors en pareil cas ? Difficile de prédire l’avenir. Toujours est-il qu’il se dessine des signes qui augurent un tsunami au sein de l’Opposition. Des masques finiront par tomber pour révéler enfin les vrais visages de ceux qui se sont fait élire sous la bannière de l’UDPS et consorts. Un vent violent secoue l’Opposition et il y a vraisemblablement panique à bord dans ses rangs.

Pas donc étonnant que l’embarcation se vide de ses passagers à l’aube de cette nouvelle législature. Le premier à se faire éjecter est bien évidemment le président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale, désormais persona non grata à l’UDPS.

RDC-Occident : dangereuses escalades verbales

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Crée le 20-02-2012-  10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 20-02-2012 -10H45 AFRIQUE REDACTION PAR : ARTV-LE POTENTIEL

 

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Entre le gouvernement et l’Occident, c’est le «Je t’aime, moi non plus». Les dernières sorties médiatiques des ambassadeurs de l’Union européenne et de France en disent long sur les écarts de langage existant entre les deux parties. Ces échanges, encore verbaux, pourraient basculer vers un bras de fer, si jamais les divergences persistaient. S’engager dans une zone de turbulences en cette période serait préjudiciable. De part et d’autre !

L’interdiction de la marche du 16 février, suivie de la répression sans ménagement des manifestants par la police n’a pas laissé indifférents les partenaires de la République démocratique du Congo. La Monusco s’est aussitôt dit «préoccupée par les violations des droits de l’Homme» par la bouche de son porte-parole. Manodje Mounoubai a déclaré que «la Monusco est inquiète de constater que les autorités congolaises ne prennent pas les dispositions nécessaires pour garantir les droits de manifestations pacifiques pendant le processus électoral. Le droit de marcher et les libertés d’expression sont reconnus par la Constitution congolaise. Les autorités congolaises sont invitées au respect des libertés publiques, y compris les droits de manifestation et d’expression exercés d’une manière responsable».

De son côté, le tout nouvel ambassadeur de l’Union européenne, chef de la délégation de l’UE en RDC, a rendu public un communiqué de presse dans lequel il a fustigé l’interdiction de la manifestation programmée par des laïcs catholiques soutenus par le clergé de Kinshasa. La délégation de l’Union européenne a pris soin de noter que la déclaration n’était pas faite en solitaire, mais «en accord avec les chefs de missions des Etats membres de l’Union européenne». Ceux-là même qui avaient représenté leurs Etats respectifs lors de la cérémonie de prestation de serment du chef de l’Etat. C’est dire toute l’importance que l’Occident, dans son ensemble, attache à cette déclaration. En fait, il s’était agi d’une interpellation des gouvernants congolais au respect du droit à la manifestation tel que prévu dans la Constitution de la République.

En des termes clairs, les pays de l’Union européenne désapprouvent tout ce qui a entouré la gestion de ce dossier : «La délégation de l’Union européenne en République démocratique du Congo, en accord avec les chefs de missions des Etats membres de l’Union européenne accrédités en RD Congo, a fait ce jour la déclaration suivante : L’Union européenne réaffirme l’importance qu’elle attache au respect des libertés publiques, y compris le droit de manifestation et d’expression exercé d’une manière responsable. L’Union européenne regrette l’interdiction de la marche pacifique qui devait se dérouler le 16 février, et la décision du ministre de la Communication et Médias de couper les signaux de cinq chaînes de télévision et de radio.

L’Union européenne déplore les incidents survenus lors de l’intervention des forces de l’ordre, notamment aux alentours des lieux de culte de Kinshasa. L’Union européenne appelle les autorités de la RD Congo à prendre les dispositions nécessaires afin de garantir les droits et libertés d’expression de tous les citoyens en cette période cruciale pour l’évolution démocratique du pays et de créer les conditions nécessaires à l’instauration d’un débat politique ouvert».

La Monusco, puis l’Union européenne, c’en était trop pour laisser dans l’indifférence le gouvernement congolais qui, par la bouche du ministre de la Communication et Médias, porte-parole du gouvernement, a réagi du tic au tac. Pour Lambert Mende, «Le gouvernement congolais ne tolère pas l’ingérence des pays amis dans les affaires intérieures de la RDC». Pour le ministre de la Communication, l’interdiction d’une manifestation non autorisée par les autorités compétentes, à l’occurrence le gouverneur de la ville de Kinshasa, relève de la mission de maintien de l’ordre public. Conformément à la Convention de Vienne, soutient un conseiller au ministère des Affaires étrangères, «l’attitude de ces diplomates est inacceptable».

Une contre réaction est venue de l’ambassadeur de France en RDC. Luc Hallade est d’avis contraire. «Quand il s’agit de respecter la liberté d’expression, de manifestation de la population congolaise, cela nous paraît important de s’y intéresser. Nous sommes partenaires, et des amis et quand on est des amis et des partenaires, on doit pouvoir se dire, y compris des choses qui quelquefois froissent éventuellement, mais contribuent à ce que le pays avance aussi dans la bonne direction», a-t-il réagi au propos de Mende. Loin de calmer la tension, cette nouvelle sortie médiatique d’un diplomate en poste à Kinshasa démontre l’état d’esprit créé après les élections du 28 novembre 2011.

EVITER D’OUVRIR DES BRECHES

Cette escalade verbale n’arrange pas les choses. Bien au contraire, elle risque d’affecter la coopération bilatérale ou multilatérale. L’expérience du passé aidant, ce genre de «polémique» est un signe annonciateur d’escalades dangereuses.

La RDC ne se passera pas des appuis de la communauté internationale, particulièrement de l’Occident, pour son développement. Et l’Occident n’a aucun intérêt à couper le pont avec les autorités congolaises. Présentement ! Sans risque de se tromper, le peuple congolais ne tirera aucun profit d’un éventuel bras de fer qui s’incrusterait dans les relations rétablies avec l’ensemble de la communauté internationale depuis 2001.

Cette réalité a conduit ces bailleurs de fonds à consentir une large annulation de la dette extérieure congolais, suite à l’atteinte du point d’achèvement de l’Initiative PPTE que d’aucuns avaient qualifié «d’importante faveur accordée à la RDC». Par ailleurs, ces mêmes bailleurs de fonds continuent à mettre la main à la poche pour le financement des projets de développement en divers endroits.

Sur le plan politique, un analyste congolais indiquait «qu’aucun Etat occidental n’a condamné officiellement Tshisekedi, malgré son auto-proclamation». Il poursuit : «Bien que les Occidentaux dénoncent les irrégularités lors des scrutins, ils ne remettent pas, fondamentalement, en cause la victoire de Joseph Kabila». Cette ambigüité occidentale pourrait contenir des agendas cachés que de telle polémique servirait de brèche.

Selon des indiscrétions ayant filtré de la dernière rencontre de Kingakati, Joseph Kabila aurait instruit les siens «à considérer les USA, La France, la Belgique, la Grande-Bretagne, …, comme des pays amis». Le chef de l’Etat aurait même prodigué de sages conseils à ses lieutenants de la MP, sur les attitudes à adopter face aux diplomates de ces pays. S’il s’avère que ces propos auraient été effectivement tenus par Joseph Kabila, cela trancherait avec la réaction du porte-parole du gouvernement.

La meilleure manière de mettre un terme à pareilles escalades verbales serait, pour le gouvernement congolais, de respecter ses propres lois et d’éviter d’adopter des attitudes frisant ce que les évêques avaient qualifié de «gouverner par défi». En tant que gouvernement issu des élections, l’Exécutif dispose d’une panoplie de canaux et moyens lui permettant d’éviter des attaques justifiées de la part des observateurs nationaux et internationaux. La situation actuelle commande une attitude pragmatique.

Ouvrir des fronts tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays exposerait le gouvernement à un débouchage intense d’énergie au détriment de la reconstruction et du développement du pays. Il apparaît de plus en plus évident que des institutions financières internationales comme la Banque mondiale et le Fonds monétaire international multiplient des entraves aux appuis prévus en faveur de la RDC pour l’exercice en cours. Ne serait-il pas suicidaire de se mettre sur le dos tous les autres partenaires, sans s’être assuré d’obtenir des ressources financières nécessaires au financement du développement ailleurs ?

Faudrait-il, par contre, se présenter à genoux, rampant face à ces partenaires ? Autant de questions qui renvoient les dirigeants à la réflexion en profondeur sur des positions à prendre en toutes circonstances. Il faut donc calmer les esprits et entrevoir autrement les relations avec les partenaires, en tenant compte de ce qui pourrait fâcher, les uns et les autres.

RDC : évasion de 33 détenus de la prison centrale de Kabinda

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Crée le 19-02-2012-  11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le dimanche 20-02-2012 - 11H55 AFRIQUE REDACTION PAR :ARTV

 

Kabinda: les prisonniers sont privés d’eau et de nourriture
Au total, 33 détenus se sont évadés dans la nuit de samedi à dimanche de la prison centrale de kabinda, située à 150 km de Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental (centre-est de la RDC), a déclaré dimanche à la presse le vice-gouverneur de province Bruno Kazadi Bukasa.

"Les détenus ont profité de la forte pluie qui s'abattait sur la cité pour s'évader. Ils ont creusé un trou sur le mur pour sortir de la prisoné", a affirmé l'autorité provinciale, ajoutant que  quatre d' entre eux ont été récupérés par la police.

Pour M. Kazadi, l'état vétuste des infrastructures de la prison a favorisé cette évasion.


Depuis sa construction à l'époque coloniale, cette prison n'a jamais été réhabilitée, a-t-il ajouté.


En RDC, les évasions et tentatives d'évasions sont fréquentes à cause notamment de l' état vétuste de leurs infrastructures ainsi que des conditions désastreuses dans lesquelles vivent les pensionnaires. La plupart de ses prisons sont surpeuplés et manquent notamment de nourriture, des habits etc.

Construction d'un collecteur au quartier Sebo/Mont Ngafula - Plus de 3 millions de dollars américains détournés !

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Crée le 20-02-2012-  15h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 20-02-2012 - 18H55 AFRIQUE REDACTION PAR : OBSERVATEUR



Des inciviques communément appelés " Kuluna en col blanc " viennent de nouveau réussir un grand coup au détriment du trésor public. Mais comme l'on dit " Volez volez mais il en restera toujours quelque chose ", le Comité de développement du quartier Sebo (CDS) dans la commune de Mont Ngafula vient de découvrir mais un peu tard que plus

de 3 millions de dollars américains ont été décaissés par le trésor public pour la construction d'un collecteur dans son entité. Malheureusement cette somme a pris une autre destination.

Selon un document de la chaîne de la dépense de la Direction du contrôle budgétaire, un montant de 3.455.823.630 FC soit plus de 3 millions de dollars américains a été payé suivant l'ordre de paiement informatisé (OPI) n° 187921 dans le cadre des dépenses du budget d'investissement de l'exercice 2010. Après la découverte de ce document, le CDS s'est aussitôt mis en branle pour connaître l'identité des personnes qui ont touché cette importante somme. Malheureusement ses démarches n'ont abouti à rien. Du côté du ministère des Infrastructures et Travaux publics comme de l'Office de Voirie et drainage, aucun engagement n'a été effectué pour justifier la sortie de ce fonds. Qui donc a pu opérer ce détournement monstre ?

Face à cet acte répréhensible, les habitants du quartier Sebo sont montés au créneau pour exiger que les coupables soient identifiés et traduits devant la justice pour répondre de leur forfait. Ils en appellent ainsi au ministre de la Justice qui a fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille, de se saisir de ce cas avéré de détournement en instruisant le PGR d'ouvrir une enquête approfondie là-dessus. Car les habitants de Sebo n'ont pas la qualité d'OPJ ou d'inspecteurs des finances pour entendre les suspects dans cette affaire. L'opération tolérance zéro a là de la matière à traiter. Il ne faut pas que dans notre pays il y ait une justice à double vitesses. Les coupables doivent être sanctionnés de la même manière.

En outre, la population de Sebo qui tient à la réalisation de ce projet qu'elle a initié en 2003 souhaite que la nouvelle Assemblée nationale puisse inscrire la dépense relative à la construction d'un collecteur dans ce quartier dans le budget 2012 dans le compte des investissements. Ce quartier chic de la commune de Mont Ngafula, situé dans les encablures de la paroisse Ste Rita sur la route touristique qui mène à Kimwenza Gare, est menacé par plusieurs têtes d'érosions qui peuvent emporter des centaines de villas modernes qui y ont été construites à coût d'énormes sacrifices financiers.

Pour mémoire, c'est en 2003 que l'ancien vice-président de la République (sous le régime 1+4) chargé de la Commission reconstruction et développement avait lancé les travaux de réhabilitation de la route Kimwenza. Les travaux prévoyaient entre autre la construction des caniveaux secondaires et tertiaires de ± 700 m au quartier Sebo ainsi que l'asphaltage et l'assainissement des voies d'accès au même quartier pour une portée de ± 700. Malheureusement, ces travaux se sont arrêtés net en 2005 sans que Afritec qui avait gagné ce marché ait obtenu l'avenant sollicité. Voilà que quelques années plus tard le gouvernement décaisse une importante somme d'argent pour la poursuite des travaux au quartier Sebo, mais des hors-la-loi entrent dans la danse pour détourner cet argent sans qu'un seul mètre de caniveau soit construit. Un tel forfait ne devrait pas rester impuni.

 

Projet à impact visible indéniable

La construction d'un collecteur et l'assainissement du quartier Sebo ainsi que la réhabilitation de la route Kimwenza revêt une importance capitale pour cette partie de la capitale rd congolaise. Actuellement grâce à un financement de la Banque mondiale, une firme chinoise est en train de construire un grand château d'eau au quartier Sebo pour capter l'eau de la station de pompage de la Regideso/Lukaya avant de la distribuer dans les quartiers Sebo, Mitendi, Sans Fil, Matadi Mayo,... Pour accéder à leur chantier, les Chinois éprouvent d'énormes difficultés pour le transport des matériaux à cause du très mauvais état de la route qui traverse tout le quartier. Il est plus impérieux de construire un collecteur et des caniveaux pour capter les eaux de pluie et les drainer vers le grand collecteur de la route Kimwenza.

Ce projet permet aussi de faciliter l'accès à la grande ferme pastorale de Damseaux où se déploie une importante activité pastorale avec plusieurs têtes de bœufs et de porcs, tout comme il va favoriser la stabilisation du sol, la protection de la faune et de la flore ainsi que la sauvegarde de l'habitat.

Concernant la route qui mène vers Kimwenza-Gare, Lac de Ma Vallée et la chute de Lukaya, dont l'état de délabrement est fort avancé, son utilité socio-économique est patente. C'est pourquoi sa réhabilitation doit être considérée comme une des priorités du programme de la " Révolution de la modernité " pour plusieurs raisons. Il s'agit notamment de protéger la conduite d'eau de la Regideso, faciliter l'accès à la station de pompage de la Lukaya, rendre accessible le sanctuaire des singes bonobos, promouvoir le tourisme dans ce coin de Kinshasa, et faciliter l'écoulement des produits agricoles via la gare de Kimwenza entre le Bas-Congo et Kinshasa.

Les travaux à réaliser sont immenses. Il faut des moyens colossaux pour ce. Le gouvernement doit tout faire pour récupérer les 3 millions de dollars détournés et les réaffecter à leur première destination. Sinon son silence risque de cautionner le mal et favoriser l'impunité.

R. M.B

Cofinancement du Projet d'appui au secteur des mines (Promines) en RDC - L'USAID va rejoindre la Banque mondiale et DFID

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Crée le 20-02-2012-  15h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 20-02-2012 - 18H55 AFRIQUE REDACTION PAR : OBSERVATEUR

 



Le secteur minier de la RDC est porteur de croissance économique. Mais, il peut encore rapporter plus qu'actuellement à l'Etat en termes des recettes publiques. A condition de corriger des problèmes de gouvernance dans le secteur. Ainsi, la mise en œuvre d'un outil moderne de gestion du secteur grâce au Projet d'Appui au secteur des mines (PROMINES), cofinancé respectivement par la Banque mondiale (50 millions USD) et DFID (42 millions USD), est porteuse d'espoir. Un troisième bailleur de fonds se pointe dans ce projet : l'USAID qui va apporter un financement supplémentaire. Un protocole d'accord est en cours d'élaboration pour concrétiser et formaliser l'arrivée de ce bailleur de fonds dans ce projet.

 

Cette information a été apportée par Brigitte Bocoum, spécialiste principale en mines au département des hydrocarbures et des mines à la Banque mondiale. C'est elle le chef du projet PROMINES au niveau de la Banque. En séjour à Kinshasa à la faveur d'une rencontre informelle avec la presse congolaise, elle a donné quelques éclaircissements sur l'évolution de ce projet censé améliorer la gouvernance pour une industrie minière efficace, performante et compétitive sur le plan internationale. Avec l'arrivée de l'USAID, le projet apparait comme un vecteur de synergie et de collaboration entre l'Etat, les agences de développement et les partenaires techniques et financiers de la RDC. Brigitte Bocum est d'avis que cette collaboration va accroître la qualité du dialogue entre les acteurs du secteur minier. Au delà, elle va renforcer les capacités de fonctionnement du secteur et permettre de mieux appréhender les enjeux et de participer au débat.

A en croire Brigitte Bocum, les deux partenaires de la Banque dans ce projet; à savoir : DFID (la Coopération britannique) et l'USAID (la Coopération américaine) veulent voir prendre en compte surtout dans l'Ets du pays le volet Genre dans les mines, notamment les aspects liés à la présence des femmes dans la mine artisanale, aux violences sexuelles, à l'exploitation des enfants,…A ce niveau, l'on peut mettre en place une source alternative des revenus pour lutter contre le travail des enfants. Mais aussi une structure nationale d'appui et une Association des femmes au sein de la Fédération des Entreprises du Congo.

Révision du Code minier à l'horizon

A ce niveau, les trois bailleurs de fonds comptent collaborer avec les ONG et les acteurs de la Société civile pour faire un état des lieux et formuler des recommandations. L'intérêt des bailleurs pour l'Est du pays a été particulièrement mis en exergue par Brigitte Bocum. Entre autres, le moins que l'on puisse dire est que l'Est de la RDC est une région post conflit et encore instable suite à la présence notamment des forces dites négatives et des miliciens dans les contrées regorgeant des minerais (coltan, cassitérite, or, diamant…). Interrogée sur le Code minier appelé à subir une révision, l'experte de la Banque mondiale a soutenu que ce Code minier de la RDC est un des meilleurs du monde, mais l'on a péché dans sa mise en application.

Pour bien faire les choses, le projet a défini des indicateurs de suivi très détaillés pour avoir des résultats, a fait remarquer Brigitte Bocum. En ce qui concerne l'ex-Kivu, les bailleurs ont opté pour une collaboration afin de prendre le problème à bras le corps. Dans les actions importantes à mener, Brigitte Bocum cite, entre autres, la révision du Code minier de la RDC. Cette révision est imminente. Pour les bailleurs des fonds, elle doit se faire à travers une approche participative, avec le concours des parties prenantes (Etat, secteur privé, société civile) et des partenaires bi et multilatéraux. Selon Brigitte Bocum, la Banque peut jouer le rôle de facilitateur et de modérateur dans le processus de révision du Code. Les efforts du ministère visant à adapter le Code minier de 2002 et les réglementations minières de 2003 vont tenir compte des évolutions récentes, en particulier des dispositions de la Constitution de 2006 et des initiatives régionales d'harmonisation de la réglementation. Mais aussi des autres améliorations du cadre juridique portant sur les barrières institutionnelles, la décentralisation et la simplification du système fiscal. Un des défis majeurs va consister à passer de l'artisanat minier à la petite mine en tenant compte de l'amélioration de la gouvernance.

Ainsi, le PROMINES compte trois objectifs spécifiques. Il s'git de renforcer les capacités institutionnelles en vue d'une gestion efficace, responsable et transparente du secteur ; rendre l'environnement plus favorable à un accroissement des investissements dans le secteur minier et des revenus qu'il génère et améliorer les impacts socioéconomiques de l'activité minière artisanale et industrielle dans les zones cibles. Le Projet PROMINES est constitué de quatre composantes suivantes, correspondant au cadre de la chaîne de valeur ITIE++. La Composante A concerne l'accès aux ressources. La Composante B porte sur la surveillance et suivi des opérations. La Composante C aborde l'amélioration du recouvrement des taxes et des revenus sectoriels. La Composante D se focalise sur le développement durable sur la base de la croissance du secteur minier. Quant à la cinquième composante (Composante E), elle concerne la coordination, la gestion, le suivi et l'évaluation du projet.

Elaborer une stratégie du secteur minier

Par exemple, il y a dans la composante A une sous - composante portant sur l'amélioration du cadre politique, juridique, et règlementaire .Cette sous-composante soutient la fourniture d'une assistance technique au ministère des Mines en vue d'élaborer une stratégie de développement du secteur minier. Cette stratégie permettra de définir les mesures à mettre en œuvre par le gouvernement congolais, avec le consensus avec la Société civile et des parties prenantes privées pour l'assainissement du secteur. PROMINES va favoriser, à terme, la création des PME fournissant des biens et services autour de la mine.

Dans ce projet, il est prévu le financement du matériel de communication, des campagnes d'information et des consultations portant sur le cadre juridique et réglementaire, y compris le régime fiscal. Les campagnes extensives de consultation et d'information permettront au ministère des Mines et aux autres institutions de sensibiliser et encourager la participation des institutions, des entreprises et des organisations de la Société civile et d'améliorer la communication avec elles, concernant les dispositions réglementaires actuelles et futures. Selon Brigitte Bocum, le projet va permettre de disposer d'infrastructures des géo données. Elle a soutenu que 60 % du territoire de la RDC n'est pas couvert par des données géo détaillées. Il y aura un réseau géodésique national pour l'élaboration d'une cartographie parfaite permettant d'éliminer les empiètements des permis miniers. Et ce avec une banque de données géologiques fiables et faciles d'accès. Mais aussi une disponibilité de techniciens et de professionnels pour la gestion et le développement du secteur minier

Cette sous composante devra déboucher sur des résultats palpables. Le projet va contribuer à aider les Institutions nationales à rétablir une présence significative sur le terrain (renforcer la Police minière, bureaux additionnels de l'administration minière,…), à restaurer leur fonction de réglementation et à renforcer les capacités nécessaires à la gestion équitable et durable des forêts. Le Projet vise, entre autres, les résultats intermédiaires suivants : un environnement juridique et réglementaire solide, des compétences professionnelles dans les technologies géologiques, minières et de traitement, ainsi que dans les domaines social et communautaire , des compétences techniques dans les domaines de l'inspection des mines, de la délivrance des licences, des statistiques, de la santé, de la sécurité et de l'environnement , une évaluation des ressources minières que regorgent les concessions minières des entreprises minières publiques,…

Pour mémoire, les prix de principaux minerais exportés par la RDC (or, diamant, cuivre,…) sont fixés par les marchés internationaux. Durant les dernières années, ces prix ont connu une envolée suite notamment à la forte demande dans les pays émergents comme la Chine, le Brésil, l'Inde,…Les observateurs estiment que le pays peut en tirer plus profit si cette tendance se confirme.

Didier Munsala Buakasa

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