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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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La France consacre 8 millions d’euros à l’amélioration de la santé des Congolais

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Crée le 20-02-2012-  15h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 20-02-2012 - 18H55 AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL



France apporte un appui supplémentaire au Projet mère- enfants à Kinshasa (Promekin). Ce projet porté par le ministère de la Santé publique, d’un montant de 8 millions d’euros, financé à travers une subvention de l’Agence française de développement (AFD), vise quatre objectifs, notamment améliorer les capacités du ministère de la Santé à encadrer le système hospitalier ; accompagner le renforcement des compétences en gestion des hôpitaux ; accompagner le renforcement des compétences en gestion des hôpitaux ; améliorer l’offre de soins de deux hôpitaux reconnus pour leur qualité à Kinshasa : la clinique Ngaliema d’une part, et le centre hospitalier Monkole d’autre part ; faciliter l’accès aux soins des plus démunis.

La convention relative au financement de ce projet a été signée le samedi 18 février 2012 entre le vice-ministre des Finances, Joas Mbitso Ngedza, représentant la RDC, et Luc Hallade, ambassadeur de France en RDC. Le représentant à Kinshasa de l’AFD, Christian Yoka, point focal du gouvernement français en RDC, a été également présent à cette rencontre.

Ce projet est destiné essentiellement à améliorer la santé de la population, en particulier celle des mères et enfants, à travers le développement d’une offre de soins de qualité et accessible aux plus démunis.

ETAT DES LIEUX

La situation du système de santé et l’état de santé des populations sont des préoccupations majeures en RDC. Le centre hospitalier Monkole et la clinique Ngaliema sont deux hôpitaux de référence, placés sous le contrôle du ministère de la Santé publique. Ils sont des maillons importants du système sanitaire, aussi bien en tant que prestataires de soins spécialisés de qualité (malformations cardiaques, urologiques, maxillo-faciales) qu’en tant que lieux privilégiés de formation des étudiants en médecine et en soins paramédicaux. A ce titre, le projet s’inscrit parfaitement dans les objectifs de la réforme sanitaire en cours qui met un accent particulier sur l’amélioration de la gestion hospitalière et la qualité des soins.

La structuration même du projet constitue une expérience novatrice initiée par le ministère de la Santé publique à travers l’appui apporté à une structure associative qui assure une mission de service public (centre Monkole). Sa réussite représente un enjeu majeur dans un pays où le secteur associatif remplit un rôle important et permettra de contribuer à la définition, au niveau des hôpitaux, d’un modèle économique qui garantisse l’équité et la qualité de l’offre des soins.

Par la voix de son ambassadeur en RDC, la France s’est félicitée de la volonté de réforme clairement affichée par le gouvernement congolais.

En effet, le projet Promekin vient en complément à une contribution du gouvernement français de 1,4 million USD aux activités du bureau de l’OMS en RDC. La France vient donc, par ce double financement, consolider le partenariat entre nos deux pays afin de répondre, ensemble, au double défi de réduction de la mortalité maternelle et infantile et des dépenses de santé des ménages les plus pauvres.

C’est du reste en réponse à ce double enjeu que, sur le plan international, la France a pris l’engagement, lors du sommet du G8 de Muskoka (juin 2010), de consacrer 100 millions d’euros par an, entre 2011 et 2015, au financement des programmes de santé maternelle et infantile dans 18 pays prioritaires, dont la RDC.


Assurances : la SONAS indemnise 109 sinistrés

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Crée le 20-02-2012-  15h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 20-02-2012 - 18H55 AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL

 



La direction générale de la Société nationale d’assurances (SONAS) poursuit, sans relâche, l’indemnisation des sinistrés. Au cours de l’opération «Jeudi sinistre» du 16 février 2012, organisée à l’agence SONAS de la 7ème Rue Limete, 11 agences ont traité et payé 109 dossiers en assurance automobile, vie, incendie et transport.

Pour cette journée, la Direction générale a payé 52 dossiers. L’agence de DGI/Gombe a payé 6 dossiers ; celle de N’Djili (15 dossiers) ; l’agence du 30 Juin (4 dossiers) ; Ngaliema (2 dossiers) ; Fikin (3 dossiers) ; Kintambo (2 dossiers) ; Libération (3 dossiers) ; Barumbu (1 dossier) ; et l’agence de la Funa a payé 1 dossier. En plus des agences de Kinshasa, l’agence de Goma, au Nord-Kivu, a payé 20 dossiers.

Satisfait du travail abattu par l’assureur national, un bénéficiaire de l’indemnisation a invité la population à faire confiance à la SONAS et à s’assurer. Ce message d’encouragement a d’ailleurs été relayé par plus d’un client, car à ce jour, plusieurs abonnés de la SONAS reconnaissent le travail abattu par le comité dirigé par Mme l’ADG Carole Agito.

Le comité de gestion de la SONAS considère l’indemnisation des sinistrés comme la priorité des priorités. C’est d’ailleurs pour être à la hauteur de cette mission que la direction de la SONAS a remis, au début du mois d’août, des véhicules de service à usage professionnel aux agents et cadres de différentes agences de Kinshasa. «C’est pour faciliter la mobilité et une assurance de proximité», avait déclaré Mme l’ADG ai, lors de la cérémonie de remise.

Toujours dans ce souci de maximiser les recettes, il convient de rappeler que la SONAS avait signé, le 10 août 2011, un protocole d’accord de collaboration avec le ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat sur la souscription de l’assurance incendie par les locataires des bâtiments de l’Etat.

RETOMBEES DE LA TVA

Pour plus d’efficacité à l’exercice 2012, la direction générale de la SONAS a eu récemment, avec les chefs d’agences de Kinshasa, une réunion d’évaluation. Parmi les points examinés au cours de cette réunion, figuraient, entre autres, l’application de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), en remplacement de l’impôt sur le chiffre d’affaires (ICA), l’assainissement des finances de l’entreprise, les assignations mensuelles et quotes-parts du siège, les perspectives d’avenir…

Commençant par la TVA, l’administrateur directeur général a.i de la SONAS, Mme Carole Agito Amela, avait rappelé son application. Cette dernière a fait l’objet de la Note DG/3495/2011 du 21 décembre 2011 portant mesures d’accompagnement.

Pour Mme Carole Agito, la TVA ne vient pas augmenter les prix. Il est plutôt un mécanisme qui vient faciliter les opérations, élargir l’assiette de l’Etat.

Dans cette note, il avait été épinglé, entre autres, que la comptabilité doit être tenue régulièrement par chaque agence et les documents comptables envoyés dans les délais à la direction générale des comptabilités.

Quant au dossier sinistre, Mme Agito a signifié que «la performance ne peut se sentir que si l’objet social de l’entreprise est respecté». C’est pourquoi, dégageant les perspectives d’avenir, Mme l’ADG a invité les chefs d’agences au strict respect de paiement de la TVA au plus tard le 15 de chaque mois. Elle les a également conviés à la poursuite sans relâche de l’indemnisation des sinistrés, la célérité dans le traitement des dossiers ainsi que le paiement de salaires des agents et cadres de la Sonas.

RICH NGAPI

3ème réunion du Comité de pilotage national du 14ème Sommet de la Francophonie

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 Crée le 20-02-2012-  15h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 20-02-2012 - 18H55 AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL



En sa qualité de président du Comité de pilotage, le ministre de la Coopération internationale et régionale, Raymond Tshibanda, a présidé, en fin de semaine, les travaux de la 3ème réunion du Comité de pilotage national du 14ème Sommet de la Francophonie. Ont pris part à cette réunion, le ministre des Affaires étrangères, le ministre du Budget, le vice-ministre des ITPR (Infrastructures, Travaux publics et Reconstruction), un conseiller principal du chef de l’Etat et un autre du Premier ministre représentant leurs directeurs de cabinet respectifs. Ainsi que la représentante personnelle du chef de l’Etat au Conseil permanent de la Francophonie, l’administrateur général de l’ANR, le directeur général de la DGM et le gouverneur de la ville de Kinshasa.

A l’issue de la rencontre, le professeur Isidore Ndaywel é Nziem, commissaire général à l’organisation du Sommet de la Francophonie de Kinshasa, a expliqué à la presse avoir fait au Comité national d’organisation (CNO) le rapport général des activités menées depuis la tenue, en juillet 2011, de la deuxième réunion du Comité de pilotage.

Il a déclaré avoir reçu du CNO des recommandations parmi lesquelles la poursuite de la préparation active du Sommet dans tous les domaines. Un accent particulier devra cependant être mis sur la semaine de la Francophonie et la visite du Comité de pilotage international de la Francophonie en mars prochain.

PROJET D’HYMNE NATIONAL DU SOMMET DE KINSHASA A L’INA

Immédiatement après cette réunion, le ministre Tshibanda, également accompagné de quelques membres du Comité exécutif, s’est rendu à l’Institut national des arts (INA) pour l’audition du projet d’hymne national du Sommet; une composition du professeur Yoka Lye Mudaba, directeur général de l’INA et président de la Commission scientifique et culturelle du Comité exécutif.

Le professeur Yoka a expliqué au ministre que la chanson est une œuvre issue de deux lignes mélodiques orchestrées par des experts de l’INA grâce à des logiciels de musique perfectionnés.

Après l’audition des versions instrumentale et chantée de l’hymne, Raymond Tshibanda, visiblement satisfait de la qualité du travail et en amoureux de la bonne musique, a formulé quelques suggestions pour l’amélioration du projet.

COOPERATION RDC-GRANDE-BRETAGNE

L’ambassadeur de Grande-Bretagne en RDC, Neil Wigan et Raymond Tshibanda N’tungamulongo, ministre de la Coopération internationale et régionale, ont passé en revue la coopération entre la RDC et la Grande-Bretagne.

En effet, a déclaré Neil Wigan à la presse, son pays s’avère être un grand bailleur de fonds de la RDC avec un apport financier de 200 millions USD ; une enveloppe appelée à être accrue. Les domaines d’intervention qui intéressent la Grande-Bretagne en RDC, a-t-il dit, sont, entre autres, la réforme de la police grâce au financement d’un programme de 60 millions USD, la construction des routes avec un programme qui vise à doter la RDC de 1700 km de voies routières et au volet social, la santé en finançant la distribution de 10 millions de moustiquaires imprégnés d’insecticide.


Marcel Lutete

Lubumbashi : 52 Congolais expulsés de l'Afrique du sud sont gardés à la prison de Kasapa

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Crée le 20-02-2012-  15h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 20-02-2012 - 19H10AFRIQUE REDACTION PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES

 

52 congolais expulsés de l'Afrique du Sud sont arrivés mercredi 15 février à Lubumbashi, par l'aéroport international de La Lwano. Directement, ils ont été conduits à la prison de Kasapa. Ces expulsés dénoncent leurs conditions d'hébergement, mais des sources proches de l'administration pénitentiaire indiquent qu'ils seront libérés après avoir été identifiés.

Parmi ces expulsés, 3 femmes et 49 hommes. Avant d'arriver à Lubumbashi, ils ont passé six mois au camp de rapatriement de Johannesburg pour cause de séjour irrégulier. La plupart ont passé plusieurs années en République sud-africaine.

Ils expliquent que, dans le camp sud-africain, ils étaient nombreux et de nationales différentes. A cause des conditions de vie difficiles qu'ils y ont rencontrées, ils ont observé une grève de la faim pendant plusieurs jours, afin de faire pression sur l'ambassadeur de la RDC à Johannesburg pour pouvoir regagner le pays.

Ces Congolais ont été escortés jusqu'à Lubumbashi par la police de frontière sud africaine, puis, une fois sur le sol congolais, conduits à la prison de la Kasapa, où on procède à leur identification avant de les libérer, l'Afrique du sud ne les ayant pas condamnés.

Ces expulsés dénoncent les mauvaises conditions d'hébergement dans cette prison et sollicitent de rentrer chacun dans sa famille, s'étonnant d'être gardés dans cet établissement pénitentiaire. En dehors des ressortissants de Lubumbashi, certains sont de Kinshasa, et d'autres de Goma et Bukavu.

                                                                                                                    Ro

Humiliée, désacralisée, piétinée : L'Eglise catholique à la croisée des chemins

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Crée le 20-02-2012-  15h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 20-02-2012 - 19H10AFRIQUE REDACTION PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES

 

C'est l'abomination de la désolation significativement semblable, toutes proportions gardées, à celle dont avait parlé le prophète Daniel et que Jésus avait évoquée devant ses disciples. La coupe de sacrilège est plus que pleine que les âmes pieuses ne sauraient supporter de la regarder. Toutes les églises paroissiales de l'archidiocèse de Kinshasa sont terriblement assiégées par une armada d'hommes en tenue de police mais équipés militairement. Les curés qui disent la messe et les fidèles qui l'entendent se voient transformés en prisonniers ou en otages à l'intérieur de leurs églises hermétiquement bloquées de l'extérieur pour les empêcher d'en sortir. Nous sommes jeudi 16 février, 20ème jour anniversaire du martyre des chrétiens sauvagement tués le 16 février 1992 lors de leur marche pacifique pour exiger la réouverture de la conférence Nationale Souveraine fermée “avec force “ par le tandem Mobutu-Nguz. L'abomination de la désolation cette année 2012 et que l'Eglise catholique a été horriblement humiliée, désacralisée et piétinée au-delà de toute expression imaginable. Des églises en pleine culte profanées; des curés et des religieuses mis en état d'arrestation durant de longues heures de cette journée du 16 février 2012 ; la chaîne de TV catholique RTCE privée de son signal pour un temps etc...

De mémoire de Congolais-Zaïrois, on n'a jamais vu l'Eglise catholique romaine dans ce pays, quels que soient les régimes antérieurs, aussi outragée, ridiculisée, méprisée et déshonorée publiquement sans scrupules par le pouvoir public, pourtant sociologiquement la plus dominante de toutes les religions révélées dans ce pays. C'est à elle que l'intelligentsia congolaise d'avant-garde avait dû son ouverture des horizons et sa conscientisation en matière de lutte pour l'autodétermination. Le célèbre Manifeste de la conscience Africaine publié en 1957, fut l'oeuvre du génie discret et tapi dans j'oeuvre de l'Abbé Joseph Malula de la paroisse Christ Roi à Léopoldville. Toute l'équipe de ce document historique était un noyau de chrétiens catholiques très attachés à l'Eglise catholique romaine du Congo. Même l'ABAKO devait son ascendant à Joseph Kasa-Vubu, chrétien catholique condisciple de Joseph Malula au grand séminaire de Kabwe au Kasaï. Même Mobutu, alors réputé l'homme fort du Zaïre et en Afrique, n'avait jamais osé franchir la ligne blanche dans son conflit avec le cardinal Malula. Il s'était gardé de commettre l'abomination de la désolation, par la profanation des églises et l'humiliation des abbés et des religieuses.

Toute action humaine bonne ou mauvaise comporte en elle-même la contrepartie immanente. C'est loi de la nature. Nous subissons tôt ou tard les conséquences de nos actes. L'abomination de la désolation est un péché gravissime et impardonnable comme le péché contre le saint esprit. Quand on jette une pierre à l'église, ce n'est pas au clergé et à la communion des fidèles qu'on la jette, mais à Dieu incarné par Jésus qui est le fondateur de l'Eglise. Cela s'appelle le péché contre le saint esprit. L'Eglise est apparemment faible et impuissante physiquement. Mais sa force et sa puissance en tant qu'institution divine est de nature spirituelle, agissant toujours mystérieusement sans que ceux qui s'estiment puissants et dominateurs ne s'en rendent compte dès qu'ils sont punis par la justice immanente. La prière fervente faite dans la concentration, le détachement et la méditation profonde est une arme plus puissante qui produit des effets merveilleux surprenants plus que ceux des armes nucléaires de destruction méchante de humanité qu'utilisent les maîtres de la terre. Dépourvus d'armes classiques de dissuasion, L'Episcopat, le clergé, la chrétienté et le peuple de Dieu sont considérés par les oligarchies autocratiques sclérosées comme des cibles très fragiles à persécuter et à tuer.

L'Eglise mise en épreuve

Il est vrai que se sentant aussi humiliée, désacralisée, raillée et piétinée, l'Eglise catholique romaine du Congo Zaïre-RDC doit se trouver à présent, à la croisée des chemins. Mais il ne faut pas s'attendre à ce que le contrecoup vengeur vienne d'elle, étant donné qu'elle n'a pas d'armes matérielles pareilles à celles que détiennent et utilisent les forces persécutrices et exterminatrices de ses brebis. Jurer de défendre coûte que coûte la vérité et la justice au nom du peuple lésé dans ses droits, dans un univers politique sans lois ni règles morales, obsédé par la volonté de puissance insolente est un serment trop risqué pour l'Episcopat congolais qui devrait certainement en être conscient.

L'horreur des brutalités commises le jeudi 16 février 2012 est justement typique de cet univers politique du far west, ce qui n'est guère surprenant. La question qu'on se pose est celle de savoir comment l'Eglise catholique pense-t-elle s'y prendre encore aujourd'hui ? Va-t-elle violer  son serment et jeter le manche après la cognée? On s'était même trop avancé pour reculer, jusqu'à proclamer qu'on préférait être crucifié que de crucifier la vérité ! Un serment très fort qui ôtait à l'Episcopat toute possibilité de recul ou de revirement, quels que soient les déboires et les tribulations.

L'Eglise catholique a mis en jeu son honneur, son prestige, son ascendant traditionnel et sa crédibilité qu'elle se doit de sauvegarder à tout prix. Tous les yeux sont tournés vers elle, de l'intérieur comme de l'extérieur. Sa reculade ou son échec dans ce genre d'Armageddon risque d'avoir des conséquences très fâcheuses pour l'avenir de ce pays et de son peuple. Les forces du mal de l'impérialisme occidental et leurs laquais locaux ne trouveront plus sur leur chemin pour la balkanisation du Congo un adversaire moral redoutable autant que l'Eglise catholique dont l'envergure et l'ascendant dépassent ceux des hommes politiques. L'Eglise a un pouvoir spirituel énorme qui lui permet de déplacer les montagnes, si telle est réellement sa volonté. L'affront essuyé est si mortifiant qu'il met l'Eglise devant un cruel dilemme : ou bien rebondir et continuer la lutte spirituelle jusqu'au crucifiement, ou bien jeter lâchement l'éponge ! Ce serait alors un suicide pour elle. Mais le réveil des chrétiens et la prise de conscience de certains membres du bas clergé et des laïques catholiques sont la preuve que le combat n'est pas seulement l'oeuvre exclusive de l'Episcopat. 

La rupture antre le pouvoir et l'Eglise

Aujourd'hui ce n'est pas l'Abbé José Mpundu et Thierry Landu devenus célèbres à la première ligne de front depuis le 16 février 1992, d'autres prêtres sont activement montés en ligne. Il s'agit notamment de l'abbé Luyeye de l'Aumônerie de la classe politique, de l'abbé Bosangia du centre Lindonge, de l'abbé Libambu Jean Bosco de l'université catholique etc... Mais non moins affligé doit être l'archidiocèse de Kinshasa, en tant que locomotive qui a chapeauté les préparatifs et l'organisation de la marche du jeudi 16 février 2012 dans la ville de Kinshasa. Cet archidiocèse de Kinshasa passe pour le symbole et le miroir de l'Eglise catholique, apostolique et romaine en RDC. Sans toute fois préjuger de la réaction de l'Eglise en conséquence de la répression cruelle et des humiliations infligées à des abbés et à des religieuses, on pressent que la rupture s'annonce désormais totale entre le pouvoir et l'Eglise catholique en RDC. Les blessures d'amour propre subies sont si profondes et si avilissantes qu'on ne saurait les apaiser du jour au lendemain.

                                                          Jean N'SAKA WA N'SAKA/Journaliste Indépendant 

Cosma Wilungula de l’ICCN : « Le jugement contre les 14 braconniers est à la hauteur des dégâts qu’ils ont commis »

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Crée le 20-02-2012-  15h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 20-02-2012 - 19H10AFRIQUE REDACTION PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES

 


L’administrateur délégué général de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) a estimé lundi 20 février que le jugement contre les 14 braconniers, accusés d’avoir abattus des éléphants et des Bonobos, mais aussi d’avoir porté atteinte à la vie des gardes du parc de Salonga, est à la hauteur des dégâts qu’ils ont commis. Invité de la rédaction de radio Okapi ce lundi, Cosma Wilungula exprime sa satisfaction après le transfèrement à Kinshasa de ces braconniers arrêtés en décembre dernier dans le parc de Salonga, dans la province de l’Equateur. Ils vont purger leur peine dans la prison de Ndolo.

Selon le HCR, six mille réfugiés angolais devraient regagner leur pays avant le 30 juin !

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Crée le 20-02-2012-  15h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 20-02-2012 - 19H10AFRIQUE REDACTION PAR : LE PALMARES

 

Les opérations de rapatriement  des réfugiés angolais vivant dans le district du Lualaba au Katanga sont suspendues jusqu'à la fin de la saison des pluies (avril). Le mauvais état des routes reliant le territoire de Dilolo à d' autres localités où sont regroupés ces réfugiés ne permet plus au Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et ses  partenaires d'organiser leur transport, ont indiqué, ce dimanche 19 février, les autorités territoriales.

Le HCR, la Commission nationale pour les réfugiés (CNR) et l'Organisation internationale de migration (OIM) poursuivent la sensibilisation  des Angolais vivant dans le district du Lualaba,  afin d'obtenir leur accord pour un retour volontaire dans leur pays.

Mais ils sont confrontés à une difficulté: la plupart des  routes dans le district du Lualaba sont en très mauvais état. L'année dernière, l'OIM a financé les travaux de cantonnage manuel sur ces différents axes routiers, mais ils se dégradent davantage sous l'effet des pluies diluviennes.

Conséquence, il faut, par exemple, au moins six heures en voiture pour parcourir  la route Dilolo - Katoka, longue de 55 Km. L'administrateur du territoire de Dilolo, Tshimbayi Kanyinda, explique:

«On ne peut plus recevoir régulièrement des véhicules qui viennent de Sandoa. Là, il faut aller à moto, avec l'éventualité de transporter cette moto sur vos épaules à certains endroits (…) Nous sommes obligés d'arrêter un peu [le rapatriement des réfugiés angolais] pour voir dans quelle mesure on peut [réhabiliter certaines routes] pour permettre aux réfugiés qui sont à Kasaji, Kapanga, Sandoa… de se regrouper à Dilolo pour être rapatriés chez eux.»

Le HCR et ses partenaires sont en plein processus de rapatriement des réfugiés résiduels, a-t-il souligné, depuis le début de cette année. Près de trois cinquante réfugiés angolais du district du Lualaba ont été ainsi rapatriés. Six mille autres devraient regagner leur pays avant le 30 juin.

Plus de 2 200  réfugiés angolais sur les 79 000 qui vivent en République démocratique du Congo ont été rapatriés, durant les trois derniers mois, à partir du Bas-Congo et du Katanga, avait affirmé, mercredi 1er février, la porte-parole du HCR, Céline Schmitt, au cours de la conférence hebdomadaire des Nations unies. Elle avait ajouté que cette opération de rapatriement  allait se poursuivre pour les Angolais vivant à Kinshasa.

                                                                                                                    LP

Marche des chrétiens : Risque d'un nouveau bras de fer Gouvernement-partenaires étrangers !

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Crée le 20-02-2012-  15h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 20-02-2012 - 19H10AFRIQUE REDACTION PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES


Le pillage continu ! Après l’acquisition de 90% du capital d’Anvil - Minmetals Resources à la conquête du cuivre de la Gécamines

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Crée le 21-02-2012-  11h50 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 21-02-2012 - 12H25  AFRIQUE REDACTION PAR : OBSERVATEUR

 



Suite à l’annonce du rachat d’Anvil par Minmetals Resources pour environ un milliard d’euros, l’État congolais et la Gécamines avaient décidé de revoir les termes de ses contrats avec Anvil et d’apprécier la validité des licences d’exploitation. C’est désormais chose faite. Ainsi, pour 1,3 milliard de dollars, Minmetals Resources a racheté vendredi le groupe minier Anvil Mining.

La nouvelle se chuchotait encore mais depuis le 17 février 2012, le chinois Minmetals Resources a finalisé l’acquisition de 90% du capital d’Anvil. Protocole d’accord en mains, Minmetals Resources va prochainement lancer une offre d’achat obligatoire sur le solde du capital de la Gécamines, ce grand producteur de cuivre établi en RDC et côté sur les bourses de Toronto, au Canada et d’Australie.

Le groupe chinois s’est dit à l’affût d’acquisitions dans le cuivre, le zinc et le nickel pour un montant pouvant atteindre sept milliards de dollars. Il veut se développer en dehors de ses bases en Australie et au Laos, mais a raté sa première tentative l’an passé, sur le canadien Equinox Minerals, finalement remporté par Barrick Gold.

L’opération, annoncée en septembre dernier et repoussée plusieurs fois depuis, restait dans l’attente de sa validation par la Gécamines et un autre partenaire minoritaire local, selon Jeune Afrique Economie. La société congolaise détenue par l’État est en effet propriétaire du principal actif exploité par Anvil dans le cadre d’un contrat de bail, la mine de cuivre Kinsevere. Elle possède par ailleurs 30% du projet Mutoshi, également situé dans la province du Katanga.

Filiale du premier négociant chinois de métaux China Minmetals (168 000 employés pour  37,6 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2010), Minmetals Resources met ainsi la main sur Kinsevere où 29 000 tonnes de cuivre ont été extraites l’année dernière. A la clé, une usine de traitement de 400 millions de dollars qui permettra de produire bientôt 60 000 tonnes de cathodes de cuivre par an en République démocratique du Congo.

40 et 50 % de la consommation mondiale de cuivre

« Anvil est le premier stade de l’expansion mondiale de Minmetals Resources », a souligné son directeur général Andrew Michelmore. Minmetals avait déjà tenté de reprendre l’année dernière Equinox Minerals (acquise depuis par Barrick Gold), qui exploite également des mines de cuivre en Afrique centrale.

Notons, dans l’entretemps que la Chine représente, à elle-seule, entre 40% et 50% de la consommation mondiale de cuivre et ses entreprises ont lancé une véritable offensive sur les mines de cuivre d’Afrique centrale. Sa demande devrait augmenter de 6% à 7% cette année.

Déjà, il y a quelques mois, un autre groupe chinois, Jinchuan, a ainsi acquis en totalité le sud-africain Metorex, actif dans les mines de cuivre et de cobalt de Zambie et de la RDC. Cette «opération» avait mobilisé, à elle seule, environ 900 millions d’euros.

On informe qu’Anvil était en vente depuis août 2010, lorsque son principal actionnaire, le négociant de matières premières Trafigura, avait fait part de son intention de vendre sa participation de 39%.

Willy Kilapi

RDC : l’envol ou la chute

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Crée le 21-02-2012-  11h50 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 21-02-2012 - 12H25  AFRIQUE REDACTION PAR :LE POTENTIEL

 



16 février restera une date importante dans les annales du pays. Elle marque la grande rentrée politique en RDC après les élections hyper médiatisées de 2011 et qui continuent à soulever des vagues. Mais aussi la nette ligne de démarcation entre la fin de la «période de grâce» et une nouvelle ère. Celle qui consiste à préserver et à consolider des acquis pour un véritable envol, ou un retour à la case départ. Ce qui se traduirait par une chute.

Ce jeudi 16 février est un jour pas comme les autres. Une journée hyper politique. Deux événements se disputent l’affiche : la grande rentrée politique avec la convocation de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale, et la commémoration du XXème anniversaire du «massacre des chrétiens», le 16 février 1992, aux temps forts du règne de Mobutu. Journée qui avait donné le coup de grâce au régime de Mobutu et une nouvelle impulsion démocratique. La suite ne sera que le couronnement de cette volonté populaire.

Deux événements qui ont un dénominateur commun, à savoir la consolidation des institutions de la République, le renforcement du processus de démocratisation, l’instauration d’un Etat de droit, et enfin le relèvement des défis d’un développement durable ainsi que de la promotion humaine.

Paris et défis

Ce dénominateur commun renferme en lui des paris et des défis qui ne sont rien d’autres que de véritables challenges. En effet, les élections 2011 sont toujours contestées par une bonne frange de la population congolaise. Conséquence d’un processus électoral entaché d’irrégularités telles que relevées par des missions d’observation tant nationales qu’internationales.

Des procédures adéquates voire des manifestations parallèles, ont été engagées dans le but d’assainir l’environnement politique dans cette perspective d’examiner des voies et moyens susceptibles de corriger ces insuffisances. Aussi, la rentrée politique de ce jour marquée par la convocation de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale est l’une des voies appropriées pour corriger ces erreurs.

En fait, l’on attend de cette assemblée une représentation nationale responsable et hautement politique. Une assemblée nationale qui doit disposer d’une majorité parlementaire crédible et une Opposition rassurante. Une assemblée nationale composée de dignes représentants du peuple congolais afin d’accompagner sa volonté de vivre dans un Etat, d’appartenir à une Nation au sens classique du terme.

Un Etat et une Nation prêts à faire face aux défis de la paix et sécurité ; de la bonne gouvernance et de la démocratie ; de l’accroissement économique et du bien-être social. Un Etat et une Nation prêts à assurer l’envol de la République démocratique du Congo vers des destinées meilleures.

Ce ne serait pas sans péril. Aussi, faudra-t-il entreprendre l’assainissement politique qui se manifeste souvent par la persistance de la crise politique. Une crise politique aux multiples facettes qui crée l’impasse, déstabilise les institutions nationales pour conduire incontestablement à la désintégration politique avant de consacrer la désarticulation du circuit économique. La fatalité sera inévitablement la déshumanisation du peuple congolais. Le constat sera amer : retour à la case départ. Donc, la chute.

Voilà pourquoi la menace de l’Opposition, particulièrement l’UDPS, de boycotter cette rentrée politique ne doit absolument pas constituer un fait divers. Mais une dimension politique à gérer avec toute l’attention voulue dans cet élan d’assainissement de l’environnement politique.

Le courage politique

Que faire ? Interrogation pertinente tant le moment est crucial pour le pays. L’alternative est là : l’envol ou la chute. Dans l’immédiat, il importe de se dépouiller du vieil homme afin de sortir des sentiers battus : ceux qui entretiennent l’intolérance, l’arrogance, le radicalisme, l’extrémisme. Aussi, la panacée passe par la dépersonnalisation, à tout prix, des institutions nationales pour qu’elles demeurent réellement républicaines.

Dans le même ordre d’idées, déployer le grand arsenal de la diplomatie agissante pour rapprocher Joseph Kabila d’Etienne Tshisekedi. Non pas que l’un et l’autre reconnaissent la victoire ou la défaite de l’un ou l’autre, vice-versa. Le moment n’est pas celui de savoir qui a tort ou qui a raison. Mais qu’ils se parlent dans l’intérêt supérieur de la nation. En effet les deux personnalités sont dans deux logiques différentes : le premier dans la logique de la légalité. Il a été élu, proclamé par la CENI et confirmé par la Cour suprême de justice.

L’autre se trouve dans cette «logique de libération», se considère comme «élu par le peuple» et conteste les résultats de la CENI et de la Cour suprême de justice. Comment rapprocher ces deux logiques tant ces deux personnalités politiques se réclament «élus du peuple congolais» ? Comment, au nom de ce même peuple congolais, faire triompher la légalité, la légitimité, la justice et la vérité ? Le dialogue entre les deux personnalités doit proposer des réponses à ces deux interrogations.

Presque au même moment, songer à mettre sur pied un cadre permanent de dialogue qui ne doit nullement supplanter les institutions de la République. Mais une structure, ad hoc, du genre «Commission de Vérité et réconciliation», ou un «Comité des sages», c’est selon, avec obligation morale et politique de consacrer la liberté des manoeuvres à la RDC pour dégager des pistes de sortie de toute crise. Question de ne plus jamais, alors plus jamais, de prendre le peuple congolais en otage.

Au demeurant, il s’agit bel et bien de prendre de l’envol ou de chuter. Dès ce jeudi 16 février 2012.

 Freddy Monsa Iyaka Duku

PHENOMENE KULUNA : Autorités et organismes des droits de l’homme interpellés

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Crée le 21-02-2012-  11h50 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 21-02-2012 - 12H25  AFRIQUE REDACTION PAR : CONGO NOUVEAU

The “kuluna” phenomenon prevails once again in Kinshasa

Les abus qui se commettent chaque jour par les jeunes kinois communément appelés kuluna laissent perplexes les administrés de Kimbuta Yango. Ces malfrats opèrent sans la crainte d’être inquiétés par qui que ce soit. Protégés par les services de l’ordre public devant le silence suspect des organismes des droits de l’homme, le phénomène prend des allures trop inquiétantes pour la société.

Un grand danger guette la société. C’est une véritable bombe à retardement qui embrase déjà la nation entière à la suite des dégâts causés à la population.
Les automobilistes et leurs passagers sont à ce jour victimes de vols perpétrés par des Kuluna sous l’oeil impuissant ou complice des agents de l’ordre. Une fois que le véhicule ralentit ou stationne à un arrêt, ces inciviques arrachent les biens à leur portée avant de poursuivre leur course en toute quiétude comme s’ils opéraient en territoire conquis. Au niveau des arrêts et à travers les avenues de Kinshasa, ces hors-la-loi sèment panique et désolation.
Plus énervant qu’à chaque fois que la victime se saisit de son bourreau, elle se voit d’office interpellée par un agent de l’ordre qui a suivi tout le film de ce vol. Cette dernière est vite conduite au poste de police le plus proche sous le fallacieux prétexte des droits de l’homme qu’il faut respecter. On se voit dès lors exiger de colossales’ amendes injustifiées. Pourtant, le Kuluna poursuit tout bonnement son chemin en allant opérer. De leurs côtés, les organisations de défense des droits de l’homme semblent inexistantes pour n’attendre des crimes politiques et autres abus commis par les services de l’ordre à l’encontre des membres de l’opposition. Faut-il que tous deviennent opposants avant de se voir défendu avec autant d’acharnement par ces organismes, s’interrogent plus d’un, face au silence observé dans la défense des droits des victimes des Kuluna. Les services de l’ordre public et les organisations de défense des droits humains sont donc appelés à intervenir en faveur des victimes et arrêter des dispositions nécessaires en vue d’endiguer ce fléau qui sévit Kinshasa.
                                                                                              Daudet Luzayamo

Rapport que l'ANR pensait avoir fait disparaître après l'arrestation de Shabani !

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Crée le 21-02-2012-  11h50 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 21-02-2012 - 12H25  AFRIQUE REDACTION PAR : ARTV

 

RAPPORT SUR LE PROCESSUS ELECTORAL ET DEMONSTRATION DE LA VICTOIRE DU PRESIDENT ETIENNE TSHISEKEDI WA MULUMBA A LA PRESIDENCE DU 28 NOVEMBRE 2011

FRAUDE-ELECTORALE-EN-RDC-2011.jpg

 

RESUME

Les élections présidentielles et législatives du 28 Novembre 2011 ont été l’occasion pour l’opinion tant nationale qu’internationale de se rendre compte de la détermination du régime de monsieur Kabila et ses alliés de l’intérieur comme de l’extérieur, de confisquer, comme en 2006, les votes des congolais et ainsi perpétuer la misère du peuple par un système caractérisé par la corruption et les détournements du denier public sans commune mesure dans l’histoire de la RD Congo.


Alors que le peuple congolais et toutes les missions d’observation tant nationales qu’étrangères s’accordent sur le fait que c’est soit monsieur Etienne Tshisekedi qui est le vrai vainqueur de l’élection présidentielle, ou que tout le processus électoral manquait de crédibilité puisqu’entaché de multiples irrégularités, la Commission Electoral Nationale Indépendante (CENI, en sigle) et une Cour Suprême illégale, toutes instrumentalisées par le régime de Kabila ont opté de confier la victoire au candidat Kabila aux élections présidentielles, s’octroyant au passage une majorité à l’assemblée nationale, au mépris de la volonté et du choix du peuple et dans l’objectif inavoué de refaire le même tour de passe-passe en 2016, 2021, etc....


Le présent rapport se propose de montrer que non seulement le candidat Tshisekedi est le vrai vainqueur de ces élections de 2011, mais aussi que la victoire déclarée du candidat Kabila est le résultat d’un processus criminel de fraude monté avec préméditation dès 2006

Effet, monsieur Kabila a au travers de la CENI, joué sans gêne sur tous les tableaux afin de garantir sa victoire et celle de son camp et ce au mépris de la constitution et de toutes les lois tant nationales qu’internationales.


Sur le plan des organes et institutions devant intervenir dans le processus électoral comme le parlement, la CENI, la cour suprême, le Conseil Supérieur de l’Audio-visuelle et de la Communication (CSAC, en sigle), etc..,


A la CENI par exemple, le pouvoir de Kabila ne s’est pas gêné de nommer des personnalités non indépendantes ;


Afin de tripatouiller la constitution, l’argent a circulé au parlement; ainsi en moins de 10 jours la constitution a été modifiée pour les besoins de la cause !


Malgré le vote de la loi portant création, attribution et compétence de la Cour Constitutionnelle qui a dans ses attributions le contentieux électoral, monsieur Kabila s’est abstenu de la promulguer ou de la renvoyer pour une seconde lecture, préférant ainsi travailler avec une Cour Suprême devenue inexistante aux yeux de la loi, à l’instar de la Commission Electorale Indépendante qui a continuer à poser des actes alors que la CENI existait déjà !


Le CSAC, censé réguler les médias pendant la période électorale n’a jamais vu ni la monopolisation des médias publics à 86% pour Kabila, alors que Tshisekedi n’a eu droit qu’à 1% ! Et au passage, tout média privé acquis à ce dernier était systématiquement privé de signal sur instruction du ministre de l’information et presse.


Afin de garantir le bourrage des urnes en 2011, les élections territoriales qui devaient avoir lieu en 2006 n’ont jamais été organisées, au contraire, monsieur Kabila a eu contrairement au prescrit de la loi, à nommer les bourgmestres sur toute l’étendue de la République.


Les forces de police ainsi que l’armée étant quant à elles utilisées pour bastonner, tuer et intimider la population et non la sécuriser, ou encore défendre le territoire national.


Quant à la garde présidentielle, truffée des mercenaires étrangers (zimbabwéens, tanzaniens, sud-africains, etc…) et souvent habillée en policiers ou en tenu civil, son rôle tout au long de ce pouvoir étant tout simplement de semer la terreur en enlevant et en assassinant quiconque pense autrement.

 

LIRE LE RAPPORT

 

 

RAPPORT SUR LE PROCESSUS ELECTORAL ET DEMONSTRATION DE LA V

 

 

Un an après son installation : La justice pour enfants évalué par des experts

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Crée le 21-02-2012-  11h50 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 21-02-2012 - 14H15  AFRIQUE REDACTION PAR : OBSERVATEUR



La loi portant protection de l'enfant institue une justice spéciale pour enfants. Ce qui a conduit à l'installation de tribunaux pour enfants à travers certaines provinces du pays. Une année après la mise en œuvre de cette justice spéciale pour enfants, ceux qui œuvrent dans ce domaine à savoir les juges pour enfants, les membres de comités de médiation, des représentants du ministère du Genre, Famille et Enfant, des assistants sociaux et des délégués des ong des droits de l'enfant se réunissent pour évaluer le fonctionnement de ces tribunaux.

Tous ces acteurs se réunissent depuis hier 20 février au centre catholique Caritas dans un atelier national sur l'évaluation de justice pour enfants en vue de passer en revue tout ce qui a été fait dans la mise en application de cette justice speciale pour formuler des recommandations dans le sens d'améliorer le travail.

" Depuis l'année passée, le président du Conseil supérieur de la magistrature a désigné douze juges des enfants, ce qui a conduit à l'installation des tribunaux pour enfants ; ces juges ont fonctionné pendant une année, aujourd'hui nous nous rencontrons pour évaluer ce que nous avons fait sur terrain. Nous allons relever durant cet atelier les points forts et les points faibles dans le fonctionnement de cette justice, cela nous permettra de rectifier le tir et de voir ce que nous allons faire dans les années à venir ", explique la Directrice générale du service de documentation et d'études au ministère de la Justice, Ndala Musuamba.

Elle a par ailleurs souligné que cet atelier c'est aussi l'occasion de faire le plaidoyer en direction des partenaires, car la loi portant protection de l'enfant a prévu 167 tribunaux pour enfant qui devaient être installés dans les deux ans passés, voila qu'aujourd'hui nous sommes en 2012, nous n'avons que 7 tribunaux pour enfants, nous faisons donc un plaidoyer pour que le conseil supérieur puisse installer d'autres tribunaux à travers le pays.

Le premier président de la Cour suprême de justice et président du conseil supérieur de la magistrature, Jérôme Kitoko Kimpele qui a ouvert cet atelier a insisté sur le fait qu'il sera question durant les trois jours de faire une première évaluation du fonctionnement de la justice pour enfants. Il s'agira pour nous, ajoute-t-il, d'analyser objectivement le comportement de chaque acteur. Il s'agira aussi de vérifier si tous les éléments du système que nous avons ensemble mis en place fonctionnent de manière efficace et efficiente et de tirer des conséquences sur les améliorations que nous devons y apporter.

S'adressant aux participants, Jérôme Kitoko leur a fait savoir que la justice pour enfants en RDC n'est pas une justice punitive. " Elle est basée sur la protection de l'enfant et sa resocialisation. Ceci a comme conséquence que le juge des enfants a un rôle de protection des enfants ".

Votre fonction, renchérit-il, est donc moins une carrière qu'une vocation. Elle exige de vous beaucoup d'abnégation, et un souci constant de l'avenir des enfants qui vous sont présentés. Vous devez donc avoir un comportement plus responsable envers les enfants et envers leurs familles.

5 688 enfants ont accès à une justice spécialisée

Le chef des opérations à l'Unicef, Thierry Dentice a reconnu que grâce à la mise en place des tribunaux pour enfants, 5 688 enfants dont 1 178 filles ont pu avoir accès à une justice spécialisée, équitable, efficace et efficiente en 2011.

Cependant, relève-t-il, si l'on peut apprécier à sa juste valeur les résultats obtenus en si peu de temps, force est de reconnaitre que pour rendre plus effective la loi portant protection de l'enfant, le chemin reste encore long et difficile. " Cette expérience est encore à son étape embryonnaire et nombreuses sont encore les grandes villes du pays qui ne disposent pas d'un tribunal pour enfants ", constate le délégué de l'Unicef.

De son coté, Mme Kenge Ngomba, directrice ajointe du cabinet du ministre de la justice, a noté que cette évaluation permettra de veiller au bon fonctionnement des tribunaux pour enfants pour une meilleure justice de l'enfant. " Nous sommes satisfaits du fonctionnement de cette justice bien que d'autres mesures soient à prendre… ", indique-t-elle.

Blandine Lusimana T.

Rapport MUGALU contre Katumba MWANKE le véritable fossoyeur de la RDC

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Crée le 21-02-2012-  13h50 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 21-02-2012 - 14H15  AFRIQUE REDACTION PAR : ARTV

 

 
 
Lisez ce rapport Mugalu édifiant sur le fossoyeur de la RDC KATUMBA MWANKE, celui qu'on donne tous les honneurs aujourd'hui avec en prime ce titre pompeux " d' héros nationale" ! L'homme qui voulait se faire plus gros que le boeuf. Quel triste sort pour cet enfant autrefois de la rue...

Roger BONGOS

 

Fichier PDF. Cliquez dessus !

RAPPORT-MUGALU ( contre Katumba MWANKE )
 

Cour suprême de justice : Début d'examen des contentieux électoraux

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Crée le 21-02-2012-  11h50 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 21-02-2012 - 14H15  AFRIQUE REDACTION PAR : OBSERVATEUR

 



C'est le lundi 20 février que les audiences publiques sur les contentieux électoraux ont débuté à la Cour suprême de justice (CSJ). A l'affiche, deux recours ont été examinés sur plus de 500 déjà enregistrés par la haute cour. Le premier dossier a opposé le candidat malheureux Urom Anman du parti politique RDPR au candidat élu Ukumu Ular du MIP de la circonscription de Mahagi dans la Province orientale. La deuxième audience a eu lieu dans l'après-midi et a opposé le parti politique RECO (Parti pour la Rennaissance du Congo) au candidat élu Mbadu Nsitu Jacques du groupement AAA (Accord pour l'Alliance avec les Alliés) et la Ceni.

Lors de la première audience qui s'est tenue dans la mi-journée, le requérant Urom Anman, du parti politique RDPR (Rassemblement du Peuple pour la Démocratie et le Renouveau) qui a saisi la cour a brillé par son absence. Il en est de même de ses avocats dont personne n'était visible dans la salle d'audiences.

En dépit de l'absence du plaignant et de ses avocats, le débat a néanmoins commencé sans eux. La Cour a estimé qu'elle est en possession de tout le dossier écrit du candidat Uron Anmn qui l'avait saisi une semaine avant la publication des résultats provisoires par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Par conséquent, il avait demandé l'annulation de l'élection de l'élu Ukumu Ular.

M. Uron Anlan accuse la Ceni de lui avoir détourné sa victoire avec plus de 14 000 voix au profit du candidat Ukumu, proclamé par la Ceni à Mahagi, en Province Orientale.

De leur côté, les avocats du candidat du MIP(Mouvement pour l'Intégrité du Peuple), parti membre de la Majorité présidentielle (MP) ont plaidé pour l'irrecevabilité du recours de la partie adverse.

"La requête était prématurée et le candidat Uron n'a présenté aucun document lui autorisant d'agir comme mandataire au nom de ce parti", a avancé Me Pierre Pépin Kwampuku.

L'avocat de la CENI et le ministère public ont également estimé que même si la Cour déclarait recevable ce recours, il serait non fondé faute de preuves.

L'audience a pris fin au bout de vingt-cinq minutes et la Cour suprême de justice dispose de huit jours pour rendre son verdict conformément à la loi en vigueur.

Quant à la deuxième audience, elle s'est tenue dans l'après-midi et a opposé le parti politique RECO au candidat élu Mbadu Nsitu Jacques du groupement AAA et la Ceni.

L'opinion se souviendra que suite aux actes de violences perpétrés contre les installations et sur les agents de la CENI par certains candidats ou leurs militants, le Bureau de la CENI a proposé à la Cour suprême de justice faisant office de cour constitutionnelle, l'annulation des scrutins dans 7 circonscriptions à savoir Kiri dans le Bandundu, Demba au Kasaï Occidental, Ikela dans la province de l'Equateur, Kole et Lomela dans le Kasaï Oriental, Masisi au Nord Kivu et Punia au Maniema.

Il appartient à la CSJ de fixer l'opinion sur les députés qui seront définitivement élus après les verdicts qui seront rendus sur les différents contenttieux.

En effet, certains députés, principalement Jean-Claude Baende, actuel gouverneur de la province de l'Equateur, ont été déférés devant la Cour suprême de justice la Commission électorale nationale indépendante pour des actes irrépréhensibles commis contre ses installations ou matériels.

Kléber Kungu


Ministère des Transports : les points focaux formés sur les risques du VIH/SIDA

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Crée le 21-02-2012-  11h50 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 21-02-2012 - 14H15  AFRIQUE REDACTION PAR : OBSERVATEUR


La sensibilisation au VIH/SIDA ne concerne pas que le personnel médical, mais tous les secteurs de la vie nationale. Le Projet de transport multimodal (PTM) n’est pas en reste, avec l’organisation de la session de mise à niveau des points focaux du ministère des Transports et Voies de Communication ainsi que des points focaux des autres entreprises bénéficiaires du projet multimodal.

La Cellule d’exécution du projet multimodal (CEPTM) s’engage dans la lutte contre le VIH/SIDA. C’est ce qui justifie l’organisation d’une session de mise à niveau des points focaux VIH/SIDA du ministère des Transports et Voies de communication. Cadre choisi : la salle de conférences du Programme national multisectoriel de lutte contre le Sida (PNMLS). L’ouverture des travaux a eu lieu hier lundi 20 février. Pendant trois jours, les participants à cette session seront capables de satisfaire les attentes de leurs entreprises respectives. Sont également concernés par cette formation, les points focaux des autres entreprises bénéficiaires du projet multimodal.

Parmi les objectifs poursuivis par cette session, il faut citer le renforcement des capacités des agents, pouvant leur permettre de mieux apprécier les résultats des enquêtes CAP. Enquêtes qui seront bientôt menées dans leurs entités respectives, afin de mieux cibler les actions à retenir dans les plans d’actions qui seront proposés lors des travaux en ateliers.

Autre objectif, le renforcement des capacités à participer activement à l’élaboration des politiques et plans d’actions de leurs entités respectives. Ce qui permettra d’assurer efficacement la mise en œuvre de ces différentes politiques.

Plusieurs matières feront l’objet de cette session. Entre autres, rendre disponible l’information sur le PTM ainsi que la place de la lutte contre le VIH/SIDA dans ce projet. Il faudra faire connaître l’évolution actuelle de l’épidémie du VIH/SIDA dans le monde, en Afrique ainsi qu’en République démocratique du Congo.

A en croire le coordonnateur de la CEPTM, Lazare Dakahudyno Wakale Minada, les participants mettront à profit la tenue de cette session pour faire le point de l’évolution de deux principaux indicateurs du VIH/SIDA retenus par le PTM. Il sera aussi question de faire comprendre la réponse nationale et sectorielle conçues pour faire face à l’épidémie du VIH/SIDA. Les participants apprendront également les normes internationales et nationales relatives à la lutte contre le VIH/SIDA en milieu du travail et dans le secteur de transport en particulier.

LES OBJECTIFS DU PTM

Pour rappel, le PTM est un projet lancé en 2011. Il a pour objectif d’améliorer l’interconnexion des transports en RDC, de manière à soutenir l’intégration économique nationale. Ce projet vise aussi de rétablir la viabilité financière et opérationnelle de la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC) ainsi que de mettre en œuvre un plan de gouvernance dans tout le secteur de transport puis renforcer les performances des entreprises publiques.

La cérémonie de lancement des activités de ce projet a eu lieu à Kinshasa, le jeudi 12 mai 2011. Organisé par le ministère des Transports et Voies de communication et appuyé par la Banque mondiale, ce projet est issu d’un accord de financement conclu entre la RDC et l’Association internationale de développement (Aid), pour un montant évalué à 255 millions de dollars américains.

De toutes les entreprises des transports concernées par ce projet, la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC) s’est taillée la part du lion ; plus de ¾, soit 85,8% sont affectés au financement du plan de redressement de cette entreprise publique.

Ce projet comprend quatre composantes dont le plan de redressement de la SNCC, qui soutient la mise en œuvre de la réforme de l’administration. Allusion faite au paiement des indemnités de départ et des contributions à la pension sociale des retraités de la SNCC…

Olivier K.

Changement climatique : le WWF fait la restitution du sommet de Durban

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Crée le 21-02-2012-  11h50 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 21-02-2012 - 14H15  AFRIQUE REDACTION PAR :LE POTENTIEL

 



Les retombées du sommet de Durban peuvent permettre de consolider au niveau national des stratégies et des actions concrètes par rapport au changement climatique. Les retombées du sommet de Durban peuvent permettre de consolider au niveau national des stratégies et des actions concrètes par rapport au changement climatique. Voilà pourquoi le WWF a jugé bon de les partager au cours d’une séance de restitution tenue le lundi au Lycée Dr. Shaumba.

Le sommet de Durban sur le changement climatique n’a pas atteint les résultats attendus. Néanmoins, l’on retiendra que le protocole de Kyoto n’est pas mort. Mais seulement le protocole de Durban est en place avec comme mandat de maintenir le protocole de Kyoto en négociant les termes par rapport au risque d’aboutir à un réchauffement de 4°C. Ces propos ont été tenus hier lundi 20 février par le directeur national du Fonds mondial pour la nature (WWF/RDC), Raymond Lumbenamo lors d’un atelier de restitution du sommet sur le changement climatique qui s’est tenu au mois de décembre à Durban.

A ces assises de haute portée mondiale, le WWF, qui a notamment la mission de faire en sorte que les forêts qui servent de puits carbone soient conservées le plus longtemps possible au niveau internationale, a pris une part active. Le WWF RDC, représentée par le directeur national Raymond Lumbuenamo et le chef de projet R-Pan Flory Botamba, a trouvé en ces assises un cadre d’échange sur différents problèmes liés au changement climatique de façon à consolider au niveau national des stratégies et des actions concrètes qui pourront empêcher que la température atteigne 4°C.

Les deux participant ont livré à la presse et aux représentants des ONG partenaires l’essentiel de ces assises ainsi que les résultats auxquels elles ont abouti. Parlant du sommet M. Raymond Lumbuenamo a, d’une manière globale, souligné que celui-ci a eu un agenda chargé en ce qu’il reprenait tout ce qui n’a pas été fait au sommet de Cancun, notamment toutes les questions politiques qui n’y étaient pas traitées. Ce sommet était une nouvelle chance pour les pays en développement dont le souhait était de palper du concret par rapport au protocole de Kyoto, après les échecs connus de Copenhague et Cancun. En plus de cette attente, le futur du protocole de Kyoto et les ressources de financement du fonds vert ont été au centre des débats.

UNE PARTICIPATION ACTIVE

Concernant ce fonds, il a fait savoir que la mise en place du mécanisme de fonctionnement du fonds vert, destiné à aider financièrement les pays en développement à faire face au changement climatique, a également été adoptée à Durban. Cependant, la question centrale de l’alimentation de ce fonds reste à ce jour largement sans réponse, alors que l’engagement pris à Copenhague, il y a deux ans, est d’aboutir à 100 milliards de dollars par an à compter de 2020. « Du côté de WWF nous avons trouvé qu’il y a largement moyen d’avoir d’autres sources pour alimenter ce fonds. Nous avons proposé la taxation de certains services notamment des bateaux et des avions cargo. Et ce, du fait que le secteur de transport est le plus polluant», a-t-il expliqué.

Avant d’en appeler la RDC à réfléchir sur une mobilisation locale des ressources afin qu’elle ne soit pas le dindon de la farce par rapport à ce fonds vert, malgré toutes ses potentialités.

S’agissant de l’accumulation des échecs par rapport au protocole de Kyoto, M. Raymond Lumbuenamo a noté que pour en finir, il faut que la confiance s’installe entre ceux qui polluent le plus et ceux qui sont appelés à conserver leurs forêts. «Au-delà de la conservation qu’ils demandent aux pays en développement, les pollueurs doivent, eux aussi, réduire les émissions des gaz à effets de serre. C’est avec la conjonction de tout cela que l’on pourra réussir», a-t-il souligné. Parlant de la participation de WWF/RDC au sommet de Durban, Flory Botamba a fait savoir que le but était d’accompagner la RDC en tant que pays en mettant l’accent sur les progrès accomplis par rapport au projet REDD. Dans ce cadre, le WWF/RDC a participé à des actions de plaidoyer, notamment à une marche pacifique organisée à Durban pour faire pression auprès des décideurs pour agir par rapport au protocole de Kyoto. Dans la même lancée, a-t-il poursuivi, WWF et Greenpeace se sont mis ensemble pour faire avancer les négociations afin d’influencer positivement les décisions relatives aux points chauds de la rencontre. Le directeur Raymond Limbenamo a figuré parmi les experts mondiaux qui sont intervenus à l’occasion de la Journée mondiale de la forêt. Concernant les activités parallèles, a renchéri Flory Botamba, la RDC appuyée par WWF a présenté la note d’idées du programme REDD+ mise en œuvre dans des sites pilotes.

Et ce, en présence du représentant du fonds amazonien. Il a également relevé plusieurs autres activités menées par le WWF sur le terrain en rapport avec la REDD+, notamment dans le district de Mai-Ndombe. Ce qui a fait que le WWF/RDC a été invité à partager son expérience à l’Université de Kua Zoulou Natal.


Raymonde Senga Kosi

Mise en place d’une confédération des micro-entrepreneurs

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Crée le 21-02-2012-  11h50 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 21-02-2012 - 14H15  AFRIQUE REDACTION PAR :LE POTENTIEL



Un groupe de micro-entrepreneurs locaux ont décidé d’évoluer en une confédération. Ces entrepreneurs se disent déterminés de lutter contre le chômage. Près de cinquante micro-entrepreneurs formés par le CADEA ont annoncé la création dans un avenir proche, d’une confédération. C’était à l’occasion de la réception des brevets de participation, à l’issue d’une formation en management.

L’espace Bel Air, à N’Djili, a servi de cadre à cet événement qui a connu également la participation de l’ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne en RDC, Christof-Peter Blomeyer. Le bourgmestre de la commune de N’Djili et le représentant résident de la Fondation Hanns Seidel, Götz Heinicke, étaient comptés parmi les hôtes de la manifestation.

Dans son allocution, le directeur du CADEA, Pascal Wendjo Okitandjeka, a souligné que la mission de son institution consiste à contribuer au développement du pays, par la promotion de l’esprit d’entreprise dans tous les secteurs socioéconomiques du pays. «L’importance de formation- accompagnement subventionné par la coopération allemande et la Fondation Hanns Seidel au bénéfice des micro, petites et moyennes entreprises est à la conjoncture de trois facteurs», a déclaré le responsable du CADEA. Il s’agit, selon lui, de la débrouillardise, caractéristique des Congolais qui tiennent à réussir avec des moyens modestes.

S’appuyant sur le rapport final de la journée organisée par la Coopération allemande l’année dernière à l’Université Protestante au Congo, il a indiqué que les PME jouent un rôle important dans l’économie congolaise. Elles participent activement à la croissance et représentent 80% de l’emploi et plus de 60% de revenus des ménages.

Il s’est appesanti ensuite sur la vision politique de la Fondation Hanns Seidel selon laquelle rien de durable ne peut se réaliser dans le monde économique sans une classe moyenne capable d’impulser par sa position de producteurs à petite ou moyenne échelle des richesses dont le cadre macroéconomique a grandement besoin pour de grands projets. Sans oublier, enfin, la mise en place du projet CADEA qui vise l’amélioration et le renforcement des capacités de gestion, des micro entrepreneurs, le renforcement des capacités de gestion des associations œuvrant dans différents secteurs et la contribution à l’établissement des relations de complémentarité et de convivialité entre les micro entrepreneurs et les services de l’Etat», a conclu Pascal Wendjo.

Coopération au service de la démocratie

L’ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne en RDC, Christof-Peter Blomeyer, a rappelé quant à lui, le rôle de la petite et moyenne entreprise dans l’économie d’un pays comme l’Allemagne. Il a émis le vœu de voir les micro entrepreneurs de la RDC jouer un rôle déterminant dans la création des richesses. Pour cela, l’Etat congolais est appelé à promouvoir la lutte contre la corruption, la bonne gouvernance ainsi que l’amélioration du climat des affaires.

Le représentant résident de la FHS, Götz Heinicke, a insisté sur les motivations qui ont prévalu à l’implantation de cette Fondation en RDC depuis une trentaine d’années. «Son programme d’action s’adresse essentiellement aux communautés de base, c’est-à-dire à la population et aux associations de la Société civile qui travaillent pour la promotion du bien-être de différentes couches sociales et catégories professionnelles. En travaillant avec la base, le souci majeur de la Fondation est de promouvoir l’émergence d’une classe moyenne et de renforcer l’éducation civique et politique des citoyens», a fait savoir Gotz Heinicke. Les principaux axes de son intervention tournent autour de la décentralisation et la démocratisation, la bonne gouvernance, la formation en agriculture, l’agroforesterie, la promotion de la formation professionnelle, la prévention des conflits et la lutte contre la pauvreté.

Il sied de rappeler qu’en RDC, la Fondation Hanns Seidel a privilégié l’approche du développement de partenariats avec les institutions congolaises, publiques ou privées. A cet effet, elle appuie divers partenaires locaux pour la réalisation des activités conformément à sa devise qui n’est autre que «la coopération au service de la démocratie, de la paix et du développement».

O.K

32% pour Hollande, 25% pour Sarkozy. Qui votera pour Sarko ?

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Crée le 21-02-2012-  17h50 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 21-02-2012 - 17H15  AFRIQUE REDACTION PAR :ARTV

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Dans un nouveau sondage, l'actuel président est crédité de 25% des intentions de votes au premier tour contre 32% pour le candidat du PS.

Le socialiste François Hollande distance toujours nettement Nicolas Sarkozy au premier tour (32% contre 25%) comme au second tour (59% contre 41%) de la présidentielle française, selon un sondage Ipsos effectué après l'entrée en campagne officielle du président-candidat de droite.

Marine Le Pen (FN, extrême droite) arrive en 3e position au premier tour avec 16% (=), suivi par le centriste François Bayrou (11%, -1,5), le candidat d'extrême gauche Jean-Luc Mélenchon (9%, +0,5) et l'écologiste Eva Joly (3%, +1), d'après ce sondage réalisé pour France Télévisions, Radio France et Le Monde.

Aucun des cinq autres candidats n'atteint les 2%.

Concernant le premier tour du 22 avril, 57% des personnes interrogées déclarent que leur choix est définitif (+4). Pour le second tour, le 6 mai, 75% se disent également décidés (-4).

Sondage Ipsos réalisé par téléphone les 17 et 18 février auprès d'un échantillon représentatif de 969 personnes âgées de 18 ans et plus, par la méthodes des quotas.

RDC : 3 diplomates congolais reconnaissent la "fraude électorale"

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Crée le 21-02-2012-  18h50 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 21-02-2012 - 19H15  AFRIQUE REDACTION PAR :ARTV

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Signe du climat pesant qui règne dans la diplomatie congolaise : trois employés de haut rang de l'ambassade de République démocratique du Congo (RDC) à Londres ont dénoncé ouvertement "le climat de terreur" qui règne au sein du gouvernement congolais et les "bourrages d'urnes" lors des dernières élections de novembre dernier. Craignant pour leur sécurité, ils ont dû démissionner de leurs postes et demander l'asile politique à la Grande-Bretagne.

Le site internet du Guardian qui révèle l'information. Trois diplomates (premier secrétaire de l'ambassadeur, deuxième secrétaire et secrétaire) de l'ambassade de RDC à Londres ont démissionné de leurs postes et demandé l'asile politique.

Dans une déclaration, citée par le Guardian, les diplomates congolais dénonce le "climat de terreur" que fait régner le gouvernement congolais. Ils accusent ce même gouvernement "d'enlèvements, d'arrestations et des assassinats".Les trois diplomates ont également affirmé dans leur déclaration qu'il y avait eu "fraude électorale importante et le bourrages des urnes" lors des dernières élections présidentielle et législatives de novembre 2011.

Les trois employés de l'ambassade ont démissionné au début de ce mois de leurs fonctions : "nous avons été accusés par le gouvernement congolais d'avoir pris part à la manifestation de Londres contre le gouvernement en décembre dernier, ce qui n'est pas vrai", affirment-ils. Les diplomates craignant pour leur sécurité ont demandé l'asile à la Grande-Bretagne.

Ces déclarations interviennent dans un climat politique particulièrement tendu à Kinshasa après la réélection contestée de Joseph Kabila. L'opposition affirme que le vote avait été truqué. Les missions d'observations électorales du Centre Carter et de l'Union européenne avaient déclaré que les résultats «manquaient de crédibilité»et Human Rights Watch avait signalé "qu'au moins 24 personnes avaient été tuées par la police" après le vote contesté.

Christophe RIGAUD
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