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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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Des militaires angolais signalés dans plusieurs localités du Bas-Congo

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Créé le 06-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 06 - 05-2011 00 h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : REFERENCE + 

 

Des sources concordantes, dont la société civile locale font d'état de la présence sur le territoire congolais, des troupes angolaises, dans le territoire de Tshela, à plus de 200 kilomètres à l'ouest de Matadi, et dans d'autres secteurs du Bas-Congo. Les militaires angolais seraient à la recherche des rebelles du Front de libération de l'enclave de Cabinda (Flec).Des coups de feu ont été entendus, précisément mardi 3 mai, à Mbata Yema, à Tshela.

Selon la société civile de ce territoire, il s'agissait bien des militaires angolais qui auraient eu des accrochages avec des éléments du Flec.

Deux soldats angolais seraient morts lors de ces accrochages.

Le ministre provincial de l'Intérieur, Félicien Mbedi, a affirmé avoir été informé de la situation.

Il dit attendre un rapport détaillé de la part de l'administrateur du territoire.

Selon d'autres sources, des militaires de l'armée régulière angolaise sont signalés aussi à Mbata-Yema, groupement Kikamba, situé à une vingtaine de kilomètres de la cité de Tshela.

Des renforts de cette armée seraient même attendus sur le sol congolais, notamment au village Kimbemba Mbenza, pour renforcer les troupes déjà présentes.

Cette situation aurait causé un déplacement des populations congolaises locales qui seraient allées trouver refuge dans des villages éloignés.

Du coté du village Nkamuna, dans le territoire de Songololo à environ 60 kilomètres à l'est de Matadi, la population locale a signalé également la présence des militaires angolais lourdement armés.

Ils seraient à l'intérieur de la RDC, à plus de 20 kilomètres au-delà de la borne frontalière n°17, qui sépare les deux pays.

Dans cette même contrée du Bas-Congo, la population ne vaque plus librement à ses occupations champêtres à cause de la présence étrangère, soulignent ces sources.

Ce n'est pas la première fois que des incursions des soldats angolais sont signalées dans la province congolaise du Bas-Congo, notamment en territoire de Tshela.

En octobre et novembre 2010, les habitants des villages de Mbata Yema, Kata, Kangu, Mbemba, Kikamba, Katamvu, Kikolokolo, Falanga et Nganda Sundi, notamment, avaient dû, soit fuir leurs milieux respectifs, soit déserter leurs champs, à cause des incursions de l'armée angolaise, rappelle-t-on.

Les militaires angolais venaient faire des patrouilles du côté congolais, et affirmaient venir rechercher les combattants du Flec.

Et à chaque fois, c'est la société civile locale qui tirait la sonnette d'alarme en direction des autorités provinciales et nationales de la RDC.

                                                                                                                  LRP


Pour contrer une probable attaque des Enyele au chef lieu de la province de l'Equateur Alerte maximale à Mbandaka

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Créé le 06-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 06 - 05-2011 00 h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LA TEMPETES DES TROPIQUES 

 

La situation sécuritaire dans la partie Ouest de la RDC est relativement calme. C'est ce qu'a révélé le Lieutenant Colonel, Félix Prosper Basse porte parole militaire de la MCNUSCO au cours du point de presse hebdomadaire de la mission onusienne tenu hier au quartier général de la MONUSCO à Gombe.
Félix Prosper Basse a néanmoins indiqué que les troupes loyalistes et les Casques bleus de la MONUSCO sont en état d'alerte maximale à Mbandaka, chef lieu de la province de l'Equateur pour contrer une probable attaque des rebelles Enyele dans la ville.

En effet, des folles rumeurs circulant dans cette ville feraient état d'une probable attaque de Mbandaka par des rebelles Enyele, ceux là même qui avaient organisé une incursion armée et sanglante contre cette agglomération en avril 2010. pour parer à toute éventualité, les FARDC et les Casques bleus de la MONUSCO basées dans région ont renforcé leur dispositif sécuritaire dans la ville de Mbandaka, suite à ces rumeurs.

Ces rumeurs ont fait le tour de la ville de Mbandaka après l'arrestation du père d'Oudjani présenté comme le numéro 2 des Enyele. Cette arrestation avait été opérée  il y a deux semaines à Mbandaka par les FARDC.

Il semblerait que le n° 2 des Enyele recrutait des jeunes afin de préparer un assaut contre la ville de Mbandaka.

Alors que le procès du n° 2 des Enyele vient de s'ouvrir avec le risque de voir celui-ci être condamné à mort, Kinshasa continue aussi à faire pression sur les autorités du Congo Brazzaville pour convaincre ces dernières à extrader Oudjani et le général Faustin Munene.

Ces derniers qui sont en détention sur l'autre rive du fleuve Congo sont accusés le gouvernement Congolais d'avoir tenté de déstabiliser la RDC à travers des mouvements insurrectionnels menés respectivement à partir de la province de l'Equateur (pour les Enyele), du Bas-Congo et de la ville province de Kinshasa (pour le général Munene).

Présentée au début comme un simple conflit entre ethnies pour le contrôle des étangs piscicoles l'affaire Enyele a fini par être considérée comme une atteinte grave à la sécurité de l'Etat par les autorités de Kinshasa qui refusent d'y avoir des revendications peut être légitimes des populations frustrées par le peu d'attention leur accordée par le régime actuel.

                                                                                   GODE KALONJI MUKENDI 

Voisinage conflictuel entre la RDC et Angola Le Bas-Congo à nouveau envahi par des soldats angolais

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Créé le 06-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 06 - 05-2011 00 h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES 

 

A Tshela, Mbata-Yema et dans d'autres secteurs, ces soldats prétendent poursuivre les rebelles du FLEC.
La société civile du Bas-Congo relayée par différentes autres sources concordantes dénonce la présence une fois de plus des troupes angolaises dans certaines localités de la province du Bas-Congo notamment à Tshela (20 km à l'Ouest de Matadi), Mbata-Yema (une vingtaine de km de la cité de Tshela) et du côté du village Nkamuna dans le territoire de Songololo (environ 60 km à l'Est de Matadi).

Partout dans ces localités, les militaires angolais lourdement armés justifient leur incursion par la traque des rebelles, du Front de libération de l'enclave de Cabinda, FLEC en sigle. Avec ces derniers, ils ont échangé des tirs à l'arme lourde, le mardi 3 mai.

Deux Angolais auraient trouvé la mort au cours de l'accrochage. Mais, apprend-on, désireux d'en finir une fois pour toutes avec les rebelles pour chassés, des quatre mâtins notamment au village Kimbemba Mbenza.

Entre-temps dans les localités occupées converties en champ de bataille, c'est le sauve qui peut. Les populations locales ont levé les pieds pour trouver refuge dans des villages éloignés abandonnant leurs champs et tous leurs biens.

Du côté du village Nkamuna dans le territoire de Songololo (à plus ou moins 60 km à l'Est de Matadi), les Angolais seraient à l'intérieur de la RDC à plus de 20 km au delà de la borne frontalière n°17 qui sépare les deux pays. Là bas aussi la population a cessé de vaquer à ses occupation champêtres à cause de la présence des militaires étrangers.

Mais, où seraient passés les FARDC? Le ministre provincial de l'intérieur, Félicien Mbedi a affirmé avoir été informé de la situation. Il attendrait semble t-il, un rapport détaillé de la part de l'administrateur du territoire de Tshela.

Il convient de noter au passage que dans cette province du Bas-Congo les troupes angolaises ne sont pas à leur première aventure.

En octobre et novembre 2010, les habitants des villages de Bata-Yema, Kota, Kangu, Mbemba, Kikamba, Katamvu, Kikolokolo, Falanga et Nganda Sundi n'avaient pas d'autres choix que de prendre la poudre d'escampette et déserter leurs champs pour le même motif des incursions.

Le prétexte était le même. Les militaires angolais effectuent des patrouilles dans ces localités affirmant qu'ils recherchaient les combattants du FLEC.

Toujours la puce à l'oreille, la société civile n'a cessé de tirez la sonnette d'alarme en direction des autorités provinciales et naturales de la RDC dont on attend la réaction.

                                                                                                                 GN 

Crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis en RDC Ouverture hier en Allemagne du procès des chefs FDLR

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Créé le 06-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 06 - 05-2011 00 h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LA TEMPETES DES TROPIQUES

Ignace Murwanashyaka et Straton Musoni sont accusés d'être les commanditaires de plus de 200 meurtres, de nombreux viols, de pillages et d'incendies de villages, de recrutement d'enfants-soldats en RDC.

Le procès de deux commanditaires présumés de la milice d'origine hutu rwandaise des FLDR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda) s'est ouvert, hier mercredi 4 mai 2011, à Stuttgart, en Allemagne. Il s'agit du procès du chef FDLR Ignace Murwanashyaka et de son adjoint Straton Musoni, poursuivis pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis en RDCongo, selon la radio britannique BBC.

A peine ouvert, le procès a été suspendu: Le tribunal s'eSt retiré pour statuer sur la présence contestée paria défense de certains magistrats dans l'équipe du parquet. Alors que leurs responsables comparaissent devant ce tribunal, les troupes des FDLR continuent à semer la terreur dans la partie - Est de la RD Congo.

Les deux Rwandais sont accusés d'avoir dirigé les FDLR jusqu'à leur arrestation en novembre 2009. Cette «organisation terroriste» est accusée d'avoir commis des atrocités en 2008 et 2009 contre des centaines de civiles dans l'Est de la RDC. Ignace Murwanashyaka et Straton Musoni sont également poursuivis comme commanditaires de plus de 200 meurtres, de nombreux viols, de pillages et d'incendies de villages, de recrutement d'enfants-soldats. C'est la première fois en Allemagne que seront utilisées des dispositions pénales introduites en 2002 pour sanctionner les atteintes au droit international. Vingt audiences sont programmées jusqu'à fin juillet. On a l'habitude de voir les procès internationaux pour crimes de guerre ou crimes contre l'humanité s'ouvrir plusieurs années après les faits. Mais les deux Rwandais qui comparaissent depuis hier mercredi en Allemagne sont accusés d'avoir dirigé jusqu'à leur arrestation fin 2009 une milice toujours active les FDLR. Le gouvernement congolais accueille positivement l'ouverture de ce procès et souhaite que les efforts contre les FDLR se poursuivent. Mais les souffrances des civils continuent en RDCongo. L'administrateur de territoire de Lubero, dans la province du Nord-Kivu, a lancé un cri d'alarme face à la multiplication des attaques des troupes des FDLR.

Au Sud-Kivu voisin, sur les plateaux qui surplombent le Lac Tanganyika, la menace est quotidienne. Deux camions ont été attaqués au début du week-end dernier, un village a été pillé dans la soirée et des sources ont rapporté des dizaines de viols depuis le début de l'année.

Négociations

A chaque fois, les autorités et les militants associatifs locaux attribuent ces attaques aux FDLR. Ils affirment que le gouvernement ne fait rien et menacent de manifester contre l'insécurité. Le gouvernement congolais se réjouit de voir Ignace Murwanashyaka et Straton Musoni à la barre. « Justice doit être faite », a affirmé son porte-parole Lambert Mende, qui explique que la RDCongo avait proposé de juger les deux accusés. Sur le terrain, la stratégie gouvernementale soutenue par les Casques de l'ONU consiste à encourager les FDLR à se rendre pour réintégrer la vie civile, tout en menant des offensives militaires musclées contre les réfractaires. Dans la province du Sud-Kivu ravagée par ces opérations militaires, certains militants de la société civile appellent plutôt à, des négociations avec les FDLR et le Rwanda, leur pays d'origine.

Selon Human Rights Watch, c'est peut-être ce que cherchaient Murwanashyaka et Musoni, pour attirer l'attention des responsables rwandais.

Cette ONG explique qu'ils sont accusés d'avoir attaqué les civils pour provoquer une catastrophe humanitaire et utiliser ainsi la pression internationale pour freiner les offensives congolaises contre eux et forcer le Rwanda à négocier avec eux. Ces derniers mois, les FDLR sont de plus en plus nombreux à rendre, y compris parmi les hauts gradés de la milice. Le procès de Stuttgart, bientôt suivi d'un autre à la CPI, pourrait décourager de nouveaux rebelles.

                                                                                                                  LKT

Alerte OCHA L'Angola poursuit les expulsions massives des Congolais

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Créé le 06-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 06 - 05-2011 00 h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES 

 

Dans un briefing à la presse, hier mardi 4 mai, le Bureau de Coordination des Affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) s'est indigné de la poursuite des expulsions massives des congolais de l'Angola.
Selon la Caritas-Développement/Luebo citée par cette agence du système des Nations unies en charge des questions humanitaires, près de 5.400 Congolaise vivant en l'Angola auraient été refoulés par Luanda vers la province du Kasaï Occidental.

Parmi les expulsés, Ocha signale la présence de 92 enfants de moins de 17 ans. Ocha déplore également plusieurs cas de viol.

Malgré l'hospitalité réservée aux ressortissants angolais par la RDC durant la période d'une longue guerre qu'a connu ce pays, Luanda continue à cracher sur les Congolais en les refoulant d'une manière violente avec brutalité sur son territoire, a fait savoir un kinois dépité.

L'expulsion massive des congolais de l'Angola ne date pas d'aujourd'hui. L'année dernière près de 10.000 congolais ont été refoulés de ce pays dans des conditions inhumaines, dépourvus de leurs biens.

L'attitude de Luanda avait été dénoncée par l'Onu qui a demandé aux deux pays de trouver une solution à ce problème par la voie diplomatique dans un cadre de concertation.

C'est ainsi qu'une commission mixte entre Luanda et Kinshasa a été mise sur pied pour contrer les expulsions massives dont sont victimes les Congolais de la part de Luanda.

Mais aujourd'hui, l'Onu vient de révéler que près de 5.400 Congolais auraient été expulsés au cours de la première quinzaine d'avril 2011 vers la province du Kasaï Occidental.

                                                                                    GODE KALONJI MUKENDI

Instabilité à l'ouest La guerre angolaise Faa-Flec se déporte au Bas-Congo !

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Créé le 06-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 06 - 05-2011 00 h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PALMARES 

 

Lés bruits de bottes qui dérangent ces derniers jours dans la province du Bas-Congo ressemblent, quand on suit à la loupe tous les événements qui surviennent çà et là sur l'ensemble du territoire national, à ceux qui avaient, il y a peu, enlevé tout espoir de vivre à nos soeurs et frères de l'Est du pays dans le grand Kivu et la province Orientale.

Des massacres avaient abondamment endeuillé ces coins de la République. Les Interahamwe et d'autres forces étrangères avaient indûment transformé cette partie du pays en champ de bataille. Maintenant, toujours sur le territoire national cette fois à l'ouest, des sources dignes de foi, dont la société civile locale, font état de la présence des troupes angolaises dans le territoire de Tshela, à plus de 200 kilomètres à l'ouest de Matadi, et également dans d'autres secteurs de la province du Bas Congo.

Il se dit sur la place publique que ces militaires, angolais seraient à la recherche des rebelles du Front de libération de l'enclave de Cabinda (Flec).

Le mardi 3 mai dernier, des coups de feu ont été entendus à Mbata Yema. A Tshela, il y aurait eu des échanges de tirs entre les éléments de Forces armées angolaises (Faa) et ceux du Front de libération de l'enclave de Cabinda (Flec). Conséquence évidente, deux soldats angolais seraient morts.

Le ministre provincial de l'Intérieur du Bas-Congo, Félicien Mbedi affirme avoir été informé de la situation, mais attend le rapport détaillé de son collaborateur de Tshela avant de se décider concrètement.

D'autres sources certifient que des militaires de l'armée régulière de l'Angola sont également signalés à Mbata-Yema, groupement Kikamba, situé à une vingtaine de kilomètres de la cité de Tshela.

Des renforts de cette armée seraient même attendus sur le sol congolais, notamment au village Kimbemba Mbenza, pour renforcer les troupes déjà présentes.

Comme cela se fait partout ailleurs dans de telles situations,on assiste au déplacement de la population locale pour un refuge dans des villages éloignés.

Dans le village Nkamuna, territoire de Songololo, à environ 60 kilomètres à l'est de Matadi, la population locale a signalé également la présence des militaires angolais lourdement armés à plus de 20 kilomètres au-delà de la borne frontalière n°17 servant de point de démarcation entre l'Angola et la RDC.

Connaissant les atrocités familières à l'armée angolaise, la population de ce coin de la République ne vaque plus librement à ses occupations champêtres. 

Ni de près, ni de loin

Des observateurs avisés s'étonnent de voir que les Congolais subissent les affres d'une guerre qui ne les concerne pas. Ni de près ni de loin. Malgré l'existence de multiples accords bilatéraux entre l'Angola et la RDC dans plusieurs domaines, même ceux relevant des problèmes sécuritaires, il est cependant regrettable de constater que l'Angola n'en tienne pas toujours compte. Constat amer : les incursions de l'armée angolaise dans la province du Bas-Congo ne sont pas les premières en date.

Mais, cette fois-ci, elles ont pris beaucoup d'ampleur. En octobre et novembre 2010, les habitants des villages de Mbata Yema, Kata, Kangu, Mbemba, Kikamba, Katamvu, Kikolokolo, Falanga et Nganda Sundi, avaient été obligés de se déplacer à cause du comportement inacceptable des éléments de l'armée angolaise.

A en croire des sources locales, les militaires angolais se seraient infiltrés du côté congolais à la recherche des combattants du Flec. Comme pour les fois précédentes, c'est la  société civile locale qui a encore tiré la sonnette d'alarme en direction des autorités provinciales et nationales de la RDC. Nous ne le dirons jamais assez que les gouvernants de deux pays ont visiblement du pain sur la planche.

C'est difficile de comprendre qu'à l'approche des élections à tous les niveaux dans ces deux états, qu'il puisse se présenter une situation aussi compromettante pour les relations harmonieuses et non-conflictuelles. En effet, la cohabitation pacifique entre les deux pays frontaliers ne peut s'effectuer que dans des conditions requises où il n'y a pas des coups de feux qui causent mort d'hommes et entretiennent l'insécurité. Quels sont, à notre entendement, ces hommes et femmes qui peuvent accepter d'aller aux urnes s'ils sont déjà en déplacement dans des forêts où n'est prévue aucune structure électorale ? Les exemples susceptibles de corroborer cette assertion sont légion. Le mot de la fin revient indubitablement aux deux chefs d'Etat, de surcroît commandants suprêmes de leurs forces armées. Eux seuls peuvent mettre un terme aux incursions de part et d'autre de leurs frontières.

Afin de donner l'occasion à leurs concitoyens respectifs de mieux s'occuper de leurs activités quotidiennes il y a grand espoir que ce cri de cœur ne tombe pas dans l'oreille d'un sourd.

                                                                                                                  LP

Instabilité à l'ouest La guerre angolaise Faa-Flec se déporte au Bas-Congo !

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Créé le 06-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 06 - 05-2011 00 h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PALMARES 

 

Lés bruits de bottes qui dérangent ces derniers jours dans la province du Bas-Congo ressemblent, quand on suit à la loupe tous les événements qui surviennent çà et là sur l'ensemble du territoire national, à ceux qui avaient, il y a peu, enlevé tout espoir de vivre à nos soeurs et frères de l'Est du pays dans le grand Kivu et la province Orientale.

Des massacres avaient abondamment endeuillé ces coins de la République. Les Interahamwe et d'autres forces étrangères avaient indûment transformé cette partie du pays en champ de bataille. Maintenant, toujours sur le territoire national cette fois à l'ouest, des sources dignes de foi, dont la société civile locale, font état de la présence des troupes angolaises dans le territoire de Tshela, à plus de 200 kilomètres à l'ouest de Matadi, et également dans d'autres secteurs de la province du Bas Congo.

Il se dit sur la place publique que ces militaires, angolais seraient à la recherche des rebelles du Front de libération de l'enclave de Cabinda (Flec).

Le mardi 3 mai dernier, des coups de feu ont été entendus à Mbata Yema. A Tshela, il y aurait eu des échanges de tirs entre les éléments de Forces armées angolaises (Faa) et ceux du Front de libération de l'enclave de Cabinda (Flec). Conséquence évidente, deux soldats angolais seraient morts.

Le ministre provincial de l'Intérieur du Bas-Congo, Félicien Mbedi affirme avoir été informé de la situation, mais attend le rapport détaillé de son collaborateur de Tshela avant de se décider concrètement.

D'autres sources certifient que des militaires de l'armée régulière de l'Angola sont également signalés à Mbata-Yema, groupement Kikamba, situé à une vingtaine de kilomètres de la cité de Tshela.

Des renforts de cette armée seraient même attendus sur le sol congolais, notamment au village Kimbemba Mbenza, pour renforcer les troupes déjà présentes.

Comme cela se fait partout ailleurs dans de telles situations,on assiste au déplacement de la population locale pour un refuge dans des villages éloignés.

Dans le village Nkamuna, territoire de Songololo, à environ 60 kilomètres à l'est de Matadi, la population locale a signalé également la présence des militaires angolais lourdement armés à plus de 20 kilomètres au-delà de la borne frontalière n°17 servant de point de démarcation entre l'Angola et la RDC.

Connaissant les atrocités familières à l'armée angolaise, la population de ce coin de la République ne vaque plus librement à ses occupations champêtres. 

Ni de près, ni de loin

Des observateurs avisés s'étonnent de voir que les Congolais subissent les affres d'une guerre qui ne les concerne pas. Ni de près ni de loin. Malgré l'existence de multiples accords bilatéraux entre l'Angola et la RDC dans plusieurs domaines, même ceux relevant des problèmes sécuritaires, il est cependant regrettable de constater que l'Angola n'en tienne pas toujours compte. Constat amer : les incursions de l'armée angolaise dans la province du Bas-Congo ne sont pas les premières en date.

Mais, cette fois-ci, elles ont pris beaucoup d'ampleur. En octobre et novembre 2010, les habitants des villages de Mbata Yema, Kata, Kangu, Mbemba, Kikamba, Katamvu, Kikolokolo, Falanga et Nganda Sundi, avaient été obligés de se déplacer à cause du comportement inacceptable des éléments de l'armée angolaise.

A en croire des sources locales, les militaires angolais se seraient infiltrés du côté congolais à la recherche des combattants du Flec. Comme pour les fois précédentes, c'est la  société civile locale qui a encore tiré la sonnette d'alarme en direction des autorités provinciales et nationales de la RDC. Nous ne le dirons jamais assez que les gouvernants de deux pays ont visiblement du pain sur la planche.

C'est difficile de comprendre qu'à l'approche des élections à tous les niveaux dans ces deux états, qu'il puisse se présenter une situation aussi compromettante pour les relations harmonieuses et non-conflictuelles. En effet, la cohabitation pacifique entre les deux pays frontaliers ne peut s'effectuer que dans des conditions requises où il n'y a pas des coups de feux qui causent mort d'hommes et entretiennent l'insécurité. Quels sont, à notre entendement, ces hommes et femmes qui peuvent accepter d'aller aux urnes s'ils sont déjà en déplacement dans des forêts où n'est prévue aucune structure électorale ? Les exemples susceptibles de corroborer cette assertion sont légion. Le mot de la fin revient indubitablement aux deux chefs d'Etat, de surcroît commandants suprêmes de leurs forces armées. Eux seuls peuvent mettre un terme aux incursions de part et d'autre de leurs frontières.

Afin de donner l'occasion à leurs concitoyens respectifs de mieux s'occuper de leurs activités quotidiennes il y a grand espoir que ce cri de cœur ne tombe pas dans l'oreille d'un sourd.

                                                                                                                  LP

Naufrage au MLC François Mwamba saisit la justice !

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Créé le 06-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 06 - 05-2011 00 h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PALMARES 

 

La crise au MLC connaît un nouveau rebondissement. François Mwamba refuse d'être immolé comme un agneau. Il a décidé de faire parler de lui. Avec l'appui de 7 autres collègues du collège des fondateurs, il a porté le différend qui l'oppose à ses pairs devant le tribunal de Grande instance de Kinshasa/Gombe. Par sa procédure judiciaire, il sollicite la justice nationale à aboutir au constat de nullité de la décision le démettant à la tête du parti.

En tramant cette affaire devant les cours et tribunaux congolais, l'ancien secrétaire général du MLC est bien conscient d'une chose : sans le manifester clairement, il a ouvert des hostilités avec Jean- Pierre Bemba en personne. En effet, tout le monde sait que le président national du MLC n'est pas étranger à la défenestration de François Mwamba. Jamais une décision de si 'haute portée politique né pouvait se prendre sans l'aval préalable de l'ex-Chairman. Il s'ensuit donc, et cela il s'impose de soi, que Mwamba est clairement allé en justice contre le chef du parti.

Il ne l'a pas dit. Il ne l'a même pas insinué. Dans sa communication à l'opinion publique, Bemba reste le président national du parti. Mais dans la pratique et dans les faits, le secrétaire général contesté a poussé la logique statutaire jusqu'au bout. Le plus officiellement du monde, François Mwamba s'est présenté à l'opinion publique, via la presse, comme le secrétaire général légitime du parti et président intérimaire du

MLC.

Une sourdine a été délibérément mise sur le mandat traditionnel de Jean-Pierre Bemba. Grâce à cette manoeuvre, l'élu de Kabeya Kamwanga a placé la barre de sa contre attaque très haut. Il ne revendique pas seulement le secrétariat général du parti.

Blocage

Il annonce et rappelle à tous que le seul maître à bord, du point de vue statutaire et juridique, c'est lui et personne d'autre.

L'ouverture de l'action en justice a une conséquence irréversible : les textes régissant le MLC ainsi que les dispositions remisés en cause par le collège des Fondateurs restent d'application jusqu'à la conclusion de l'action déclenchée.

Tout le temps que cette affaire va traîner au niveau de la justice congolaise, les deux camps en présence seront bloqués.

Juridiquement parlant, Thomas Luhaka et Jean-Pierre Bemba, le parrain et l'autorité 'morale, ne pourront se produire officiellement et publiquement sous les couleurs du MLC. Cette situation va provoquer un véritable désagrément au camp précité qui compte organiser incessamment le congrès du parti. Toute demande d'autorisation pour une manifestation publique, dont le congrès, que pourra formuler ce camp, va sans cesse buter contre une fin de non recevoir au niveau des organes publiques chargés de statuer sur ce genre de demande. Pendant ce temps, le camp Mwamba aura le loisir de se produire à volonté, d'imposer ses vues et le monopole de fait au niveau des médias.

Mais politiquement parlant, le camp Mwamba manquera la légitimité requise pour mobiliser la base du parti. Les 42 pour cent des Congolais qui ont suivi Bemba en 2006, ne sont pas encore prêt à s'aligner derrière Mwamba. Ce dernier aura certes, la légalité momentanée de son côté, mais manquera cruellement de légitimité. Celle-ci étant restée dans le camp ayant démis Mwamba. De manière pratique, les deux camps sont donc bloqués par l'action en justice.

Un peu comme si Bemba pressentait et redoutait en même temps cette impasse, dans sa dernière correspondance au parti, le président emblématique est resté évasif et sans engagement sur le déchirement actuel du parti.

De La Haye où il a écrit en vue de redynamiser le parti et de galvaniser les troupes pour le congrès, Bemba instruit le secrétaire général du parti sans donner la moindre précision. Il a laissé un flou difficile à éclaircir. Parlait-il du nouveau SG ou de l'ancien? En s'abstenant de nommer la personne à laquelle il faisait allusion, Bemba a ouvert la voie à une impasse que va se charger de débloquer la justice congolaise:

L'affaire prendra combien de temps?

Dieu seul sait si la date fatidique du 28 novembre, jour de l'élection présidentielle, n'y passerait pas.

                                                                                                                  LP


Procès Chebeya : tous les prévenus plaident non coupables

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Créé le 06-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 06-05-2011 |00 h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL

Hier jeudi 5 mai, les avocats de la défense ont terminé leurs plaidoiries dans le procès qui oppose le ministère public aux assassins présumés des défenseurs des droits de l’Homme Floribert Chebeya Bahizire et Fidèle Bazana Edadi. Il reste maintenant les avocats de la République. A cette audience, Mes Martin Tujibikile, Kasongo Bahati et Lunda Mbanza sont intervenus pour le prévenu Michel Mwila . Le dernier cas à être plaidé est celui du commissaire adjoint Mandiangu, secrétaire au bataillon Simba. Il a eu pour conseils Mes Charly Luzitu, Tumanamo Ben, Mingashang Pépé et Kadimashi Eugène.

Comme tous les autres conseils de la défense, ceux des prévenus Michel Mwila et Blaise Mandiangu ont argué que leurs clients n’ont rien à voir avec l’assassinat de deux défenseurs des droits de l’Homme. En plus, ils n’ont jamais trempé dans une association de malfaiteurs tel qu’allégué par le ministère public.

Selon les avocats de Blaise Mandiangu, leur client qui a été kidnappé le 7 juillet 2010 par des éléments de l’Auditorat est surpris dans cette affaire. Concernant l’association de malfaiteurs, ils arguent qu’il n’y a jamais eu entente préalable, et aucune pièce ne prouve l’élément intentionnel. L’un de ces conseils a même dit aux juges militaires : « Notre client est détenu peut-être pour embellir le box des accusés ».

Pour la défense du prévenu Mandiangu, l’un de ses avocats a cité le professeur Nyabirungu qui enseigne : « …Sont en principe exclus les actes postérieurs ». Ce conseil de la défense a donc trouvé qu’il n’y a pas match, et il n’y a même pas temps d’analyser cette infraction. En effet, Blaise Mandiangu est poursuivi pour avoir demandé à son commandant bataillon intérimaire de brûler ses cartes SIM. Mais cette note écrite sur un papier de cigarettes a été interceptée à l’Auditorat. Pour appuyer son argumentaire, il a demandé à la Cour militaire : « L’acte posé par Mandiangu pouvait-il conduire à l’assassinat de Chebeya ? ». Au sujet de l’anéantissement de ces cartes SIM, l’avocat a dit que même si Mandiangu ne le faisait pas, les sociétés de téléphonie cellulaire elles-mêmes ont déjà pris la charge de les brûler.

A propos de cet acte postérieur à l’assassinat de Floribert Chebeya, l’avocat a encore posé cette question : « Comment peut-on parler de l’intention de donner la mort ? ». Au sujet de l’assassinat de Fidèle Bazana, un autre avocat s’est ainsi adressé à la Cour : « On vous demande de condamner à mort un prévenu sur base du jugement déclaratif, un document susceptible d’être annulé ».

La Police d’intervention rapide en formation de mise à niveau

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Créé le 06-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 06-05-2011 |00 h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL

 

En perspective des élections, trois mille éléments de la Police d’intervention rapide (PIR) recevront une formation de mise à niveau. Cette session de recyclage s’inscrit dans le cadre du projet de formation des bataillons de la PIR pour la sécurisation de prochaines échéances électorales. La Monusco a procédé, à cet effet, à une cérémonie d’ouverture officielle des troupes, le mardi 3 mai, à Kasangulu, dans la province du Bas-Congo.

Dans la même optique, la Force de la MONUSCO a, également, poursuivi cette semaine les séances de formation des éléments de la Police nationale congolaise (PNC) sur la sécurisation des élections, a déclaré le porte-parole de la Mission onusienne en RDC, Madnodje Mounoubai, lors de la conférence de presse hebdomadaire de la mission onusienne animée le mercredi 4 mai, à Kinshasa.

Ces sessions de recyclage des éléments de la PNC se poursuivent, notamment à Mbandaka, Kalemie, Kisangani, Kananga et Lubumbashi.

Le porte-parole onusien a, par ailleurs, rappelé que la Monusco a amorcé, depuis le 21 mars, à Kasangulu, la formation de quarante-cinq officiers de Police judiciaire et formateurs de la PNC sur la lutte contre les violences sexuelles.

Cette session de formation entre dans sa septième semaine, indique Madnodje Mounoubai. Avant d’ajouter que le ministre provincial de l’Intérieur a, procédé, le 28 avril à Matadi, à la cérémonie, de l’opération de collecte de données biométriques de la PNC.

Selon le porte-parole de la Monusco, cette opération d’identification s’inscrit dans le cadre de la réforme de la Police nationale congolaise.

Il sied de rappeler que la même opération a été lancée, le 16 mars, dans les deux Kasaï. A la date du 22 avril, 16.818 policiers ont été recensés dont 7.845 pour le Kasaï Occidental et 8.973 pour le Kasaï Oriental.

A noter que dans le cadre de projet de formation des bataillons de la PIR pour la sécurisation des élections, une session de recyclage a été donnée par la Monusco, du 4 au 22 avril, au profit de septante-trois commandants de bataillons et vingt-huit commandants de compagnies. Ce, en vue de renforcer leurs capacités de commandement.

Tous les participants ont eu droit aux enseignements portant sur le commandement, la législation en maintien de l’ordre, les droits de l’Homme et le management.

LUDI CARDOSO

Suite à des arriérés de paiement de loyer : L'ambassade de la RDC à Séoul délogée

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Créé le 06-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 06-05-2011 |00 h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : L'OBSERVATEUR

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Une fois de plus la RDC vient de subir une humiliation. C'est le moins que l'on puisse dire après le déguerpissement de l'ambassade de la RDC à Séoul (Corée du Sud), suite au non paiement de loyer. La mission diplomatique aligne  des arriérés  de paiement de loyer. Après une mise en demeure et un préavis pour non paiement de loyer, la mission a été délogée. L'ardoise de la République en cette matière de loyer non payé serait  très salée, information rapportée  par des sources concordantes. Dans le passé,  la RDC a déjà connu  des humiliations du même genre.

 

Ce qui vient de se passer à Séoul   confirme la réalité de   nos représentations diplomatiques souvent à court des ressources pour leur fonctionnement harmonieux. Bien souvent, les frais de fonctionnement et le paiement des salaires  des missions diplomatiques ne sont pas régulièrement transférés. La vente des passeports et des visas permet dans certains cas  de faire face aux problèmes de survie. Dans la mission  diplomatique de  Séoul aujourd'hui dans la rue, le personnel est  aussi resté impayé, rapportent les mêmes sources.

 

Cette situation ne permet pas ainsi  aux diplomates congolais  accrédités dans ce pays de s'acquitter  correctement de leur mission de défendre les intérêts de la République. Démotivés et délogés, ceux-ci  n'ont plus le cœur à l'ouvrage. Ils ne savent plus à quel saint se vouer. Leur quotidien loin du pays est une véritable galère, c'est la croix et la bannière, dit-on ! Quel rendement  peut on attendre d'un tel personnel diplomatique vivant loin du pays dans la précarité ?


 


Au regard de cette situation regrettable, il y a lieu de se féliciter de l'option déjà  levée au niveau du gouvernement de limiter dorénavant le nombre des missions diplomatiques au strict minimum. Faut-il encore  que cette option des Etats généraux de la diplomatie  soit traduite rapidement  dans les faits. Le pays gagnerait beaucoup à réduire le nombre de ses missions diplomatiques tant sur le plan financier que sur le plan  de l'amélioration de son image. Avant d'y arriver,  rien  n'empêche à la RDC d'éviter de  brouiller  davantage son image déjà écornée et de respecter ses engagements. Cet énième déguerpissement d'une mission diplomatique congolaise pour insolvabilité vient de jeter,  une fois de plus,  le discrédit sur notre pays et sa diplomatie.

Dans tous les cas, ce qui vient d'arriver à  notre ambassade à Séoul doit interpeller,  à juste titre,  les autorités en charge de notre diplomatie pour remédier à cette situation qui ne date pas d'aujourd'hui. L'image de marque du pays vient de prendre encore un sacré coup de discrédit et de déshonneur. Dieu seul sait si cette situation ne va plus se répéter  dans les semaines  et mois à venir. D'autant plus que ce n'est pas la première fois que pareille humiliation  nous arrive. La série  ne fait que continuer. Une  très longue série, dit-on.  Car, il y a eu les mêmes cas à Varsovie en Pologne, Stockholm en Suède, Harare au Zimbabwe, Brazzaville au Congo,…

Par exemple, selon  des données disponibles, un diplomate congolais en poste à Varsovie délogé par son bailleur,  est hébergé par un pasteur d'une église. Des cas pareils pour nos diplomates sont légion. Heureusement que le ridicule ne tue pas. Si le ridicule  tuait, certains responsables  et personnes concernées  par  ces différents délogements  des missions diplomatiques  de la RDC,  seraient  déjà morts  de honte. Mais après tout,  le prestige d'un pays n'a pas de prix, il faut le préserver à tout prix. Le respect  des autres envers le pays se mérite. Ce n'est pas une génération spontanée ou un cadeau.

A tout prendre, l'on peut rester digne même dans la pauvreté et les difficultés. Certains pays d'Afrique, pays à faible revenu  aussi comme la RDC,  ne connaissent pas cette humiliation. Dans un sursaut d'orgueil, il va falloir, enfin, que le gouvernement congolais s'assume véritablement,  en mettant ses représentants à l'extérieur à l'abri des besoins élémentaires, et surtout des humiliations. Cela ne relève pas des miracles. Quand on veut,  on peut ! Une gestion plus responsable des missions diplomatiques est possible.

 

                         D M B

Enseignement supérieur et universitaire: la tête du ministre Mashako réclamée

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Créé le 06-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 06-05-2011 |00 h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PALMARES

 

Les professeurs accusent le ministre d'être à la base de récents problèmes survenus principalement à l'université de Kinshasa (Unikin).
Réunis au sein de l'Association des professeurs de l'université de Kinshasa (Apukin), plusieurs enseignants du secteur de l'Enseignement supérieur et universitaire (ESU) ont exigé, le 4 mai, le départ du ministre Mashako Mamba du gouvernement. Ils ont assuré ne plus se reconnaître en cette personnalité de l'exécutif national vu les multiples problèmes observés actuellement dans leur secteur.

À en croire le secrétaire général de l'Apukin, le retrait de la confiance au ministre de l'ESU est notamment justifié par une mauvaise gestion du dossier des véhicules des professeurs d'université pour lesquels un acompte a déjà été versé. L'augmentation des frais d'enrôlement aux examens et d'autres frais qui ne tiennent pas compte, a-t-il ajouté, des difficultés des parents dans le financement des études de leurs enfants.

Selon des sources concordantes, l'Apukin et le ministère de tutelle ne se seraient pas accordés sur le principe de partage des véhicules des professeurs de l'université. Les enseignants du secteur de l'ESU n'auraient pas apprécié que le ministre ait parle d'un don du gouvernement alors qu'il s'agissait d'un crédit. Depuis, le dialogue des sourds s'est installé entre Mashako Mamba et l'Apukin.

Il y a peu, les enseignant avaient enclenché une grève afin d'inviter le gouvernement à honorer ses engagements pris à la fin de l'année 2010. Il était question de faire pression pour la reconnaissance du statut des professeurs et le paiement des avantages y afférents.

Jules Tambwe Itagali

INTERVENTION VOLONTAIRE DU MIRGEC DANS L’AFFAIRE VEUVE TUNGULU CONTRE RD CONGO : POINT DE PRESSE DE SON PRESIDENT

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Créé le 07-05-2011 à 00h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 07- 05-2011 00 h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : Cheik FITA 

CHEIKFITANEWS-S1730005.JPG 

Monsieur Alhongo, président de l’asbl MIRGEC a tenu un point de presse ce vendredi 6 mai 2011 après-midi au CEPEAB, centre de presse euro-africain de Belgique, sis 37 boulevard d’Anvers à 1000 Bruxelles.

A l’ordre du jour : les raisons de l’intervention volontaire du MIRGEC dans l’affaire veuve Armand Tungulu contre la RD Congo.

Il n’y avait peut-être pas foule malgré les nombreux sms, mails, tracts et invitations, mais l’orateur a tenu à honorer nous qui étions-là. D’entrée de jeu, monsieur Alhongo mettra des chiffres sur la table : le nombre de morts lors de la première guerre mondiale : entre 8 et 10 millions. Nombre de morts en RD Congo depuis l’invasion de la RD Congo par le Rwanda : près de 8 millions de morts !

Et cela continue.

Les responsables ?

Les commanditaires ?

Raisons pour lesquelles le MIRGEC est né en 2009.

L’orateur définit ensuite le génocide.

Et la situation de tous ces morts en RD Congo correspond  à la définition du génocide et parmi les victimes, le cas d’Armand Tungulu, suite à ce qu’il avait enduré avant sa mort.

Pourquoi alors l’intervention volontaire du MIRGEC dans le procès Veuve Tungulu-Etat congolais ?

Alhongo répond :

« L’état congolais comparaît devant un juge belge, il n’a pas d’immunité dans ce cas. »

Ce qui est une situation rare pour un état. C’est l’occasion idéale pour « s’emparer de lui ».

Dans le génocide congolais, les actuels animateurs de l’état congolais sont au banc des accusés.

Souhaitons que pour la suite du procès, l’avocat de la veuve Tungulu ainsi que le MIRGEC harmoniseront leurs vues, ayant ensemble un même adversaire.

Ne dit-on pas de ce côté-ci que « L’union fait la force ».

 


 

Cheik FITA

Bruxelles, le 6 mai 2011

Probable attaque des Enyele à Mbandaka La Monusco et les FARDC préparent la contre-offensive !

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Créé le 07-05-2011 à 00h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 07- 05-2011 00 h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LA PROSPERITE

 

La Mission des Nations Unies pour la stabilisation du Congo (Monusco) et les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (Fardc) préparent une contre-offensive contre les probables attaques des forces négatives à Mbandaka, Chef-lieu de la province de l’Equateur. Les Enyele, puisque c’est d’eux qu’il s’agit, semble-t-il, seraient en train de peaufiner une nouvelle attaque contre la ville de Mbandaka, rapportent certaines langues sur place. Cette information a été livrée à la presse le mercredi dernier par le nouveau porte-parole militaire de la Monusco, le Lieutenant Félix Prosper Basse, au cours du point de presse hebdomadaire de cette mission onusienne, le mercredi 4 mai dernier. La rumeur s’intensifie de plus en plus et dans la ville de Mbandaka, toutes les bouches en parlent. Une probable attaque des Enyele est en vue, selon certains compatriotes vivant dans cette partie de la République. Ayant semée la terreur et la désolation lors de la célébration pascale de 2010, ces forces négatives tenteraient de rééditer leur forfait. Face à cette opinion, prudence exige, la Monusco et les FARDC décident de se mettre aux aguets. Ainsi, préparent-ils à contre-attaquer en cas d’une éventuelle invasion. Aussi, renforcent-ils déjà les dispositifs sécuritaires dans cette région et ses environs. Ce, pour mieux contrôler le coin.

La Pros.

Présidentielle 2011 : Combien seront-ils à convoiter le fauteuil présidentiel ?

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Créé le 07-05-2011 à 00h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 07- 05-2011 00 h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : OBSERVATEUR

Le calendrier électoral étant enfin publié, la configuration du prochain championnat électoral se précisera, petit-à-petit, au cours des prochains mois. Pour la présidentielle, quelques prétendants ont déjà donné de la voix, Etienne Tshisekedi et Vital Kamerhe paraissant, pour l'heure, les plus lourds. Le doute plane encore pour ce qui est du Chef de l'Etat sortant. Joseph Kabila a, en effet, constitutionnellement droit à un second et dernier mandat, mais il n'y est pas obligé et il ne s'est pas encore prononcé sur son avenir politique immédiat. Il pourrait peut-être -qui sait ?- être tenté de faire comme Mandela. Mais outre l'importante frange de la population congolaise qui est d'accord avec son rendement durant ce mandat finissant, il est surtout poussé par ceux à qui son retrait, même momentané, de la vie politique porterait un coup fatal.


 


Mais combien seront-ils à briguer ce fauteuil tant convoité, et qui n'a jamais été pour deux ? Lors de la dernière présidentielle congolaise, il y a près de cinq ans, trente quatre prétendants se sont disputé le précieux fauteuil. Et cinq ans durant, la grande majorité d'entre ces postulants sont tombés en léthargie. Ils ont perdu tout intérêt. Certains noms ne disent plus rien, absolument rien, aux Congolais. Avaient-ils vraiment l'ambition d'apporter leur pierre à l'édification de l'Etat congolais ou voulaient-ils seulement être là, bénéficier de ces honneurs, s'enrichir, quelle que soit la sinuosité de la voie qu'emprunterait le pays sous leur présidence ?

Il est vrai que tout Congolais qui en remplit les conditions a le droit de briguer la magistrature suprême. Il est tout aussi vrai que tout candidat à une présidentielle ne vise pas spécialement la victoire, la sienne en tout cas, mais se constitue un argument à faire valoir lors de la confection d'éventuelles alliances. Mais cet argument tombe, en RDC, avec la réduction de l'élection à un seul tour.

Cependant, à moins qu'il s'agisse d'une spéculation politique destinée à mettre des crocs-en-jambe à un candidat préalablement ciblé, ou alors d'un moyen comme un autre de se débarrasser de quelques dizaines de milliers de dollars embêtant, certains compatriotes devaient y regarder par deux fois avant de se porter candidat. Aristote disait que seuls les meilleurs devaient diriger la Cité. Nous voulons d'une vraie compétition, entre des candidats aux compétences rudement éprouvées, capables d'aider le pays à poser ne fut-ce qu'un jalon supplémentaire, mais ô combien pesant, dans le sens de son développement.

La popularité est l'un des aspects dont il faut tenir compte pour briguer la présidence dans un pays aux dimensions sous-continentales comme le nôtre, le mode de cette élection étant le suffrage universel direct. En 2006, il y avait des candidats qui n'étaient même pas connu dans les communes qu'ils habitaient. Il y en avait d'autres dont la popularité ne dépassait pas les frontières de la ville de Kinshasa.

Comme la compétence n'est pas un critère mentionné dans la constitution, on en verra encore de toutes les couleurs. Ce n'est pas la majoration du montant de la caution, déjà colossale, qui les découragera. Au peuple, seul juge, d'ouvrir l'œil, et le bon. L'univers politique est une sorte de fourre-tout, plein d'opulents vendeurs d'illusions.

 

            Jean-Claude Ntuala


Province de l'Equateur : Le parc national de la Salonga infesté des bandits armés

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Créé le 07-05-2011 à 00h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 07- 05-2011 00 h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : OBSERVATEUR

 

La forêt du Parc national de la Salongo, située dans la province de l'Equateur est devenue une zone à risque pour les habitants de cette partie du pays et autres voyageurs. Pour cause, des bandits armés et braconniers qui s'y sont retranchés, font régner un climat de terreur, en volant et en pillant les populations locales. Immense étendue des forêts denses à perte de vue, cette réserve naturelle est le refuge idéal de malfrats, ainsi que de malfaiteurs de tous poils. L'impraticabilité des routes qui traversent cette forêt et l'absence ou l'insuffisance des éléments de la police le long de différentes localités environnantes sont autant de paramètres favorisant cette insécurité.


 


Les gardes sensés assurer la sécurité de ce parc national sont dans l'incapacité de s'acquitter correctement de leur mission, car, dépourvus de moyens et d'outils adéquats du travail. Ils sont obligés de faire avec de moyens de bord, souvent très dérisoires.

Pour mettre fin à cette insécurité empêchant des paisibles et honnêtes citoyens de circuler librement et de vaquer à leur occupation, les autorités ayant en charge la Conservation de la nature et tourisme devront mettre à la disposition des gardes du Parc national de la Salonga des équipements appropriés, de moyens de locomotion et logistique.

Toujours dans la province de l'Equateur, l'équipe d'une ONG locale qui se rendait le 26 avril dernier à moto dans la localité de Gbuwa, à 71 kilomètres au nord de Dongo, localité du territoire de Kungu, a été interceptée par un groupe des militaires au niveau du village de Bunza, rapporte le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA). Ces éléments incontrôlés ont exigé du carburant avant de relâcher les agents de cette ONG.

Une nouvelle positive, l'accès vers Dongo est de nouveau possible, grâce à la réhabilitation par Caritas du pont Mukusi, situé à 22 kilomètres à l'est de la cité de cette localité. Le délabrement de cet ouvrage avait non seulement entravé l'accès aux agences humanitaires, mais également des échanges commerciaux entre Dongo et ses environs.

Alors que le sud de Dongo reste toujours difficile à accéder à cause de l'état de délabrement très avancé des routes, constate OCHA.

Enregistrement des enfants à l'état civil par l'UNICEF En Sud Ubangi

 Par ailleurs, renseigne-t-on, l'UNICEF a organisé les opérations d'enregistrement des enfants de 0 à 90 jours à l'état civil dans cinq zones de santé du district du Sud Ubangi. Une opération qui avait comme objectif d'enregistrer 36000 enfants de ce district de la province de l'Equateur. Grâce donc à l'UNICEF tous ces enfants enregistrés ont maintenant une existence officielle et connus par l'Etat congolais.

Plusieurs cas de gastroentérite (diarrhée avec vomissement) sont signalés dans la zone de santé de Bominenge, localité située à 53 kilomètres de Gemena. Sur les 95 cas attestés, il y a eu déjà 15 décès. Ce qui représente un taux de mortalité de 17 %. Sur place, a-t-on noté, les autorités redoutent déjà une propagation de la maladie dans d'autres zones de santé de Gemena.

Par contre, dans la province du Sud Kivu, une flambée de cas de choléra est observée dans la zone de santé de Kalonge. 62 cas ont été détectés en une semaine. Pour contrer cette avancée épidémique, l'OXFAM/Grande Bretagne a déployé une équipe eau, hygiène et assainissement sur place pour des actions préventives.

Cette équipe, indique-t-on, bénéficie d'un appui en intrants de l'ONG International rescue committe (IRC) dans le cadre du programme de réponse rapide aux mouvements de populations (RRMP). Dans l'entre-temps, Médecins sans frontières (MSF) poursuit la prise en charge médicale à travers son centre de traitement de choléra (CTC).

Dans la province du Maniema, ce sont des cas de rougeole qui sont signalés en hausse. La maladie sévit notamment dans les zones de santé de Kabambare, Kibombo, Kindu et Samba. 1183 cas dont 21 décès, ont été enregistrés de la première  à la seizième semaine 2011.

Ce sont des enfants âgés de moins de cinq ans qui sont les plus touchés par cette maladie. 940 cas attestés, soit 79,4 % du total.

 

Dovin Ntelolo Diasonga

Rapport mondial 2011 de suivi sur l'Education pour tous 2011

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Créé le 07-05-2011 à 00h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 07- 05-2011 00 h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : OBSERVATEUR

Les conflits armés ont un impact négatif sur l'éducation
Les conflits impactent négativement sur l'éducation et qu'il n'y a pas de fonds suffisants consacrés au secteur éducatif. Telle est la substance qui se dégage du Rapport mondial de suivi sur l'Education pour tous (EPT) 2011 de l'Unesco publié au cours du mois de mai. Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha) a organisé un café de presse jeudi 5 mai dans la salle de réunions VNU (Immeuble Losonia) animé par le panel du secteur éducatif représenté par des responsables de l'Unesco, de l'Unicef et du Point focal résolution 1612).        Placé sous le thème " La crise cachée : les conflits armés et l'éducation ", le rapport souligne que des 67 millions d'enfants non scolarisés au primaire, 28 millions vivent dans des pays touchés par des conflits armés, soit plus de 40%. La RDC fait partie des pays qui ont fait l'objet d'une étude dans ce rapport.

       Le Rapport note quelques progrès notoires réalisés en RDC avec une augmentation des taux de scolarisation à l'enseignement primaire de 47% à 90% entre 1999 et 2008, et de 18% à 35% au secondaire.

Obstacles

       Cependant, ces progrès sont annihilés par quelques obstacles majeurs liés aux conflits armés. Il s'agit notamment, note le rapport, d'importantes inégalités aussi bien entre régions qu'entre les garçons et les filles. En République démocratique du Congo, pour chaque groupe de 10 garçons, seulement 8 filles ont accès à l'école primaire et 2 garçons contre une seule fille accèdent l'éducation secondaire.

       Dans les provinces où persistent des conflits armés, en l'occurrence le Sud-Kivu, les violences sexuelles impactent de manière négative sur l'éducation. Dans cette province, 1/3 des viols ont touché des enfants, 13% des enfants de moins de 10 ans. A cause de l'insécurité persistante, les parents refusent d'envoyer leurs filles à l'école. Les victimes abandonnent le chemin de l'école en raison du traumatisme psychologique dû aux blessures graves, grossesses précoces, maladies sexuellement transmissibles.

       Pour le Nord-Kivu, le rapport note que 32% de la population âgée entre 17 et 22 ans se trouvent dans un état de dénuement éducatif préoccupant. Ici, le dénuement en matière d'éducation pour les filles les plus pauvres a atteint un taux de 47%.

       Parmi les obstacles de l'accès à l'éducation, le rapport note aussi le système fragmenté et les frais scolaires directs et indirects, surtout pour les familles les plus démunies. A ce sujet, le panel appelle le gouvernement à poursuivre l'élimination des frais scolaires, de la prise en charge des salaires des enseignants par les parents.

       Un autre obstacle de taille est la modicité du pourcentage que l'aide humanitaire en RDC a consacré à l'éducation : seulement 1% et moins de 20% des demandes du secteur  éducatif ont été financés en 2009. Cela signifie que, comme le souligne le rapport, l'éducation est négligée au sein du système d'aide humanitaire. Face à cette faiblesse, le rapport invite le gouvernement et les bailleurs de fonds à prioriser l'éducation.

       Malheureusement, les pays riches, qui constituent la majorité de bailleurs de fonds, préfèrent dépenser plus d'argent dans l'armement. Ainsi 1029 milliards de dollars américains sont des dépenses militaires totales des pays riches, alors qu'avec les dépenses engagées pendant six jours seulement, on peut scolariser tous les enfants du monde.

       En dépit de nombreux appels de la communauté internationale à pousser les parties en conflit à mettre fin aux conflits armés, à " engager la responsabilité des auteurs de crimes abominables tels que le viol systématique et d'appuyer les résolutions des Nations unies en prenant des mesures fermes ", comme l'a souligné le directeur du rapport, Kevin Watkins, la situation reste inchangée. En effet, tant que les auteurs des actes ignobles bénéficieront de l'impunité, les choses demeureront inchangées durant des décennies.

 

Kléber Kungu &

Deborah Pezit

Comme annoncé par la Sous secrétaire adjoint aux Affaires africaines

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Créé le 07-05-2011 à 00h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 07- 05-2011 00 h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : OBSERVATEUR

 

Le  Congrès américain adopte la loi contre l'exploitation des minerais du sang en RDC
 Au cours d'une télé conférence animée hier jeudi 5 mai 2011 depuis la Département d'Etat, à Washington, DC, la Sous secrétaire d'Etat adjoint aux Affaires africaines, Madame Susan D. Page a annoncé que le congrès américain  vient d'adopter une  loi dite "Wall Street reform and Consumer  protection" pour lutter contre l'exploitation  illicite des minéraux en provenance de l'Est de la République démocratique du Congo.  "Aujourd'hui je suis vraiment ravie de pouvoir échanger avec vous au  sujet de la stratégie des Etats-Unis concernant le problème des liens entre les violations des droits de l'homme, les groupes armés, l'exploitation minière des minéraux du conflit et les produits commerciaux, et la loi Dod Frank qui en est à la base. La loi Dood-Frank oblige le gouvernement américain, à travers le Département d'Etat, et de mettre en œuvre une stratégie sur les minerais de conflit. ", a affirmé la Sous secrétaire d'Etat adjoint  aux Affaires Africaines.


 


 La patronne Afrique adjoint au Département d'Etat  a soutenu que le nom complet de la loi est la "  " Wall Street Reform and Consumer Protection Act " et ses origines remontent à la récente crise financière. La section 1502 sur le commerce illicite des ressources naturelles en Afrique centrale n'en est qu'un élément, mais pas le moindre, a-t-elle fait savoir. " Je crois qu'on est tous d'accord qu'un des facteurs contribuant au conflit dans l'Est de la République démocratique du Congo est le commerce illicite des ressources naturelles. Dans le but de casser le lien entre ce commerce et le financement des groupes armés, le Congrès américain, c'est-à-dire notre pouvoir législatif, par le biais des dispositions de la section 1502 de la loi Dodd-Frank de l'an dernier, exhorte les entreprises présentes sur le sol américain et s'approvisionnant en minéraux dans la région des Grands Lacs, à exercer toute diligence requise au sujet de leurs chaînes d'approvisionnement. Je tiens à souligner que les dispositifs de la loi ne visent que les entreprises qui vendent leurs produits aux Etats-Unis et qu'elles n'interdit en aucun cas à ses entreprises de s'approvisionner en matières premières dans la région des Grands Lacs. Par contre, elle les oblige à exercer une diligence requise significative ", a expliqué la sous secrétaire adjointe aux Affaires Africaines.

 

Des mesures contraignantes

La Sous secrétaire d'Etat adjoint aux Affaires africaines a déclaré qu'en vertu de cette loi, les entreprises visées par la loi doivent, par le biais d'un rapport annuel, prouver que leurs produits ne contiennent pas de tungstène, de l'étain, du tantale ou de l'or en provenance d'une zone contrôlée par un groupe armé en RDC ou ses pays voisins. "  si elles en sont incapables, leurs produits ne pourraient être qualifiés comme conflict free " et ce sera aux consommateurs de prendre la décision quant à la sanction de l'entreprise en question. Nous, de notre côté sommes confiants que cette législation et les initiatives similaires prises par d'autres acteurs internationaux, peuvent grâce à la pression du marché, encourager la réglementation du commerce des minerais de manière à supprimer l'un des principaux facteurs du conflit ", a soutenu Madame Susan Page.

 Elle a toutefois précisé que cette loi ne prévoit pas des sanctions à l'endroit  des entreprises qui vont se livrer à l'exploitation des minerais dans les zones en conflit.

" Nous admettons tout de même que dans un premier temps, beaucoup d'entreprises auront des difficultés à appliquer les mesures de diligence requise, en particulier vu que beaucoup de mécanismes nécessaires pour faciliter la transparence de la chaîne d'approvisionnement dans la région sont actuellement en cours  d'élaboration. Il faudra du temps pour les appliquer complètement. ", a-t-elle souligné. Mme Susan Page a encouragé toutes les entreprises qui utilisent des minéraux ayant pour origine la République démocratique  du Congo et les pays voisins, à continuer à participer aux processus qui permettront d'établir des mécanismes crédibles et efficaces concernant la diligence requise et le contrôle dans la région.

" Nous admettons aussi que la République démocratique du Congo et d'autres pays de la région peuvent éventuellement faire face à des conséquences économiques à court terme. En appliquant la législation, nous avons l'intention d'atténuer ces conséquences et d'oeuvrer à gagner les bénéfices à plus long terme qui découleront de l'amélioration de la gouvernance ", a déclaré la sous secrétaire adjoint aux Affaires africaines au Département d'Etat

 L'implication de la Bourse.

 Pour rendre cette loi encore beaucoup plus efficace, madame Susan Page a précisé que la bourse des Etats-Unis, c'est-à-dire  la Security and Exchange Commission (SEC) doit encore publier son règlement de mise en œuvre final de la loi. " initialement prévue pour mi avril, la publication a été repoussée au deuxième semestre de 2011. " Ce délai supplémentaire doit permettre à la SEC de bine incorporé les commentaires sur la version provisoire de la réglementation reçus entre janvier et fin mars 2011. Mais pour parvenir à une diligence requise significative, nous avons encouragé les entreprises à s'appuyer sur les recommandations récemment publiées par l'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) ainsi que par le groupe d'experts des Nations Unies. Nous avons œuvré en coopération étroite sur la rédaction de ces documents et pensons qu'ils peuvent servir de cadre pour continuer à agir sur la question de commerce illicite de minerais", a-t-elle soutenu.

 Madame Page a conclu en  déclarant que  son équipe a présenté récemment au Congrès américain  la stratégie sur les minéraux du conflit mandatée par la loi Dodd-Frank. " Cette stratégie se fonde sur notre plan d'action stratégique de mars 2010 sur les minéraux du conflit, elle vise en priorité à développer la capacité civile de réglementation, à aider à mettre fin au rôle des groupes armés illégaux et des réseaux criminels au sein des forces de sécurité, à promouvoir la diligence requise de la part des entreprises et à soutenir les initiatives régionales et nationales pour régler le problème des minéraux de la mort. Nous avons affecté 11 millions de dollars pour mettre en œuvre ces initiatives. Nous considérons que cette stratégie va nous aider à progresser pour mettre fin aux souffrances des populations de la région et à mieux stabiliser le climat économique pour tous ", a conclu la sous secrétaire adjoint aux Affaires africaines.

Luc Roger Mbala Bemba et

Ngoy Phemba

Butembo : Assassinat de MUMBERE NYARWENGE (37 ans)

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Créé le 08-05-2011 à 01h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le dimanche 08- 05-2011 01 h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR :  

©Beni-Lubero Online


Les militaires congolais poursuivent dans toute impunité le génocide des congolais à l’Est de la RDC. Sur les routes de l’Est du pays, tuer semble être la norme et sécuriser une exception. Rencontrer un groupe des militaires loin du public et survivre relève d’un miracle.


Dans la journée du mercredi 4 mai 2011, Mr Mumbere Nyarwenge (37 ans), commerçant-ambulant des poissons à Butembo a été abattu par un groupe des militaires congolais (Fardc) sur la route Kasenyi-Bunia.

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Feu Mumbere avec sa famille ( Photo ancienne affichee par l'ATAMOV au Parking de Rughenda/Butembo)

Mr Nyarwenge bravait tous les dangers de la route et de l’insécurité pour acheter du poisson à la pêcherie de Kasenyi/Ituri. Sa femme les revendait au marché de Butembo. Vu l’état de la route, la moto est plus efficace que la voiture pour ce commerce entre Kasenyi et Butembo. D’après un membre de famille de l’illustre disparu, Feu Mumbere qui auparavant était un taximan moto en ville de Butembo disait qu’avec son nouveau métier, il gagnait un peu plus d’argent pour nourrir sa famille. Notez qu’il laisse une veuve et 7 orphelins.

C’est ce commerce prometteur qui s’est arrêté brusquement dans la journée du mercredi 4 mai 2011. La rencontre des militaires congolais sur sa route a mis fin à son rêve de business. 


D’après son compagnon de route qui a survécu à l’embuscade, c’est l’assassinat de Mumbere Nyarwenge qui lui a sauvé la vie. Le rescapé roulait plus vite que Feu Mumbere, raison pour laquelle il était le premier à tomber dans l’embuscade des militaires. Ces derniers lui avaient demandé de se coucher par terre pendant qu’ils le torturaient et le dépouillaient de tout ce qu’il avait en poche. Trois minutes plus tard, Feu Mumbere arrive et voit son compagnon en train d’être torturer. Il a eu le culot de demander pourquoi son collègue était torturé. La réponse qu’il a reçu c’était deux balles dans la tête. Feu Mumbere s’est écroulé sur le champ. La moto de Feu Mumbere étant neuve, les Fardc tueurs l’ont emporté dans leur fuite. Son cadavre gisait dans son sang à côté de son compagnon jusqu'à l’arrivée d’un camion en partance pour Butembo. 


Le deuil de Feu Mumbere Nyarwenge se tient à Butembo/Rughenda. Son enterrement a eu lieu aujourd’hui 6 mai 2011 à Kyondo, son village natal. Aucune justice ne s’occupe de son cas. Il est mort comme les six millions des congolais morts depuis le début de l’agression du Congo par la coalition rwando-burundo-ougandaise en 1996.

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Le rapport sur les six millions des morts congolais existe mais le gouvernement congolais n’en demande pas grand mention pour exiger réparation et justice. Pourquoi ce silence ! Cette question doit être posée à tout candidat aux prochaines élections au Congo car l’avenir du Congo en dépend. En effet, si l’élite congolaise qui participera aux prochaines élections ne veut pas s’intéresser maintenant au sort des petits pourchassés dans leurs villages, tués, violés, et dépossédés de leurs biens et de leurs terres, ce n’est pas après les élections qu’elle le fera.

 

Au contraire ! C’est maintenant que les congolais doivent poser les vraies questions en rapport avec la situation sociale, économique, sécuritaires, politique, géopolitique, etc, qui prévaut au Congo. C’est aux congolais de dire ce qui va et ce qui ne va pas, celui qui travaille bien et celui qui perd le temps des congolais. Si les congolais ne se réapproprient pas leur rôle de souverain primaire, s’ils continuent d’attendre que le FMI, la Banque Mondiale, les USA, l’UE, etc leur dise que le Congo va bien ou que c’est tel candidat qui convient le mieux, alors bonjour les dégâts ! Pour son intérêt égoïste, une grande puissance pourra nous dire que six millions de morts c’est bon pour notre développement, qu’après tout demain il y aura moins de bouches à nourrir, et qu’il faut privilégier le développement à la justice, etc.

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Comme certains l’ont déjà révélé, les grandes puissances derrière l’occupation de l’Est du Congo sont assises sur des génocides des plusieurs peuples du monde. C’est le cas de l’Angleterre, des USA, de la France, de la Belgique, etc.. D’après Alexis de Tocqueville, les américains étaient capables d’exterminer les amérindiens avec une conscience tranquille de ne violer aucun principe moral. La France vient de bombarder les ivoiriens et élire démocratiquement (ou imposer) Ouattara comme Président de la Côte d’Ivoire. Les belges sous Léopold II avaient réduit la population congolaise de moitié sous couvert une mission philanthropique. Aujourd’hui, ces mêmes puissances se liguent pour exploiter les ressources naturelles du Congo sous prétexte de démocratiser le Congo. Et comme un cache sexe, cette démocratisation cache malle génocide des populations congolaises. Les prochaines élections offrent une opportunité unique de mettre hors d’état de nuire toute l’élite politique congolaise au pouvoir qui s’accommode de ce génocide qui se déroule devant nos yeux.

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La Tante de Feu Mumbere pleure amèrement après le départ de la dépouille vers Kyondo

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Tembos Yotama

Butembo


 

L’activisme des agents des services secrets rwandais en Belgique

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Créé le 08-05-2011 à 01h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le dimanche 08- 05-2011 13 h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : ECHOS D'AFRIQUE 


Les services secrets étrangers en Belgique. En toute impunité ? par Kristof Clerix

Les services secrets étrangers en Belgique. En toute impunité ? par Kristof Clerix

Dans un livre au titre bien évocateur : « Les services secrets étrangers en Belgique. En toute impunité ? » (Bruxelles, Editions Racine 2008[i]), Kristof Clerix, journaliste d’investigation, a consacré un chapitre sur la présence des espions du régime de Paul Kagame en Belgique. Ils y sont envoyés pour suivre notamment les activités des partis politiques de la diaspora dans ce pays car, comme le dit Marina Rafti de l’Institut de recherche politique et de gestion du développement de l’université d’Anvers, citée par l’auteur : « Au Rwanda, l’opposition ne peut pas s’organiser ouvertement, elle doit le faire en secret. Ou à l’étranger ».

Sur l’action de ces agents secrets de Kigali en Belgique, Kristof Clerix cite encore son collègue Hoogsteyns, lui aussi journaliste d’investigation et qui a suivi l’avancée du FPR depuis 1991 jusqu’à sa prise de pouvoir en 1994. Il a rencontré sa femme, une Tutsi congolaise, sur le front. Ce dernier croise, à l’occasion, des agents secrets rwandais en Belgique qu’il a vus sur le front. Le régime de Kagame a même sollicité ses services : « Il y a quelques années, le Rwanda m’a demandé en direct de suivre en Belgique les Hutus du Mouvement républicain national pour la Démocratie et le Développement (MRNDD), le parti de l’ancien président Habyarimana. Ils m’avaient demandé cela suite à une série que j’avais publiée sur le financement du génocide et le meurtre de trois Belges durant le génocide. Ils voulaient tout savoir de ces gens : où ils habitent, où ils vont, ce qu’ils font, par qui ils sont payés, avec quels politiciens belges ils sont en contact et ainsi de suite. «  »Pouvez-vous suivre ces hommes en tant que journaliste ? ». Mais j’ai refusé, je ne peux pas commencer dans ce jeu-là. ». Il poursuit : « On sait généralement que des collaborateurs du service secret rwandais sont stationnés à l’ambassade rwandaise de Bruxelles. Ils sont chargés de tenir à l’œil l’ambassadeur, le personnel de l’ambassade et la communauté rwandaise, mais aussi de récolter des informations sur l’ennemi – le Congo et le Burundi. »

Kristof Clerix rapporte également des rumeurs selon lesquelles il y aurait même des escadrons de la mort envoyés par Kigali en Belgique. Ils seraient responsables de la mort suspecte Régine Uwamariya le 16 décembre 2000, sœur du colonel Théoneste Bagosora, en prison à Arusha et dont le frère avait déjà été assassiné au Cameroun le 14 février 1999. Dans ce même cadre, l’auteur cite également le cas de Juvénal Uwilingiyimana, ancien ministre sous le régime Habyarimana, réfugié en Belgique depuis 1998, et dont le cadavre a été découvert dans le canal de Bruxelles le 17 décembre 2005.

Par une présence considérable de Rwandais en Belgique et d’une multitude d’agents secrets chargés de les tenir à l’œil, Kristof Klerix considère Bruxelles comme la seconde capitale rwandaise.

echosdafrique.com
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