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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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Un président élu au premier tour est-il légitime?

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Créé le 08-05-2011 à 01h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le dimanche 08- 05-2011 13 h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL

 



En théorie, l’élection d’un président dès le premier tour ou lors d’un vote unique permet à un candidat qui n’a pas obtenu la majorité absolue des urnes d’accéder quand même à la magistrature suprême. Mais est-il pour autant moins légitime?

D’ici la fin de l’année 2011, dix-huit élections présidentielles au total auront eu lieu en Afrique. Plus qu’une occasion de renouveler les élites, c’est celle de leur offrir une nouvelle légitimité. Bon nombre de gouvernements multiplient donc les gestes (recensement, carte d’électeur biométrique, liste informatisée, déploiement d’observateurs…) pour s’en assurer et pour —objectif ultime— obtenir la reconnaissance de la communauté internationale.

POURQUOI OPTER POUR UN TOUR UNIQUE?

Depuis la crise postélectorale en Côte d’Ivoire et les révoltes dans les pays arabes, chacun de ces scrutins devient un véritable test pour la paix. Le résultat va-t-il être remis en cause? Risque-t-on d’entrer dans un cycle de violences postélectorales?

En Centrafrique, au Bénin, en Ouganda ou même au Nigeria, l’élection dès le premier tour du président sortant a provoqué une vague de contestation. On parle d’un «effet Côte d’Ivoire» en République démocratique du Congo où, pour éviter tout débordement, les autorités ont décidé de changer de mode de scrutin à quelques mois de la présidentielle et d’organiser un seul et unique tour —au grand dam de l’opposition.

Un tour unique présente plusieurs avantages en termes d’organisation. Même s’il ne coûte pas deux fois moins qu’un scrutin à deux tours (car une partie du coût d’une élection est incompressible), son prix et les problèmes d’ordre logistique sont effectivement beaucoup plus réduits. Ce qui n’est pas négligeable pour un pays en développement qui dépend des bailleurs de fonds. C’est d’ailleurs l’un des arguments avancés par le gouvernement congolais pour justifier la réforme de son mode de scrutin.

TROP DE COMPETITEURS TUE LA COMPETITION


Dans un système de multipartisme intégral, comme c’est le cas dans la plupart des pays d’Afrique, le nombre de candidatures lors de la présidentielle est souvent important (23 au Bénin, 18 au Nigeria, 14 en Côte d’Ivoire). Le vote s’émiette et en cas de tour unique, il favorise le candidat soutenu par le parti le plus structuré. En l’occurrence, il s’agit le plus souvent du parti au pouvoir. L’opposition, elle, est trop divisée pour y faire face, incapable de présenter un candidat unique.

S’il n’y avait eu qu’un seul tour en Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo aurait été élu —sans pour autant être majoritaire. Il aurait été difficile à Henri Konan Bédié ou à Alassane Ouattara de se retirer de la compétition pour s’assurer une alternance démocratique. Les électeurs eux-mêmes auraient peut-être eu du mal à l’accepter.

UN DEFAUT DE LEGITIMITE

Qu’en est-il du fameux «K.O.» dès le premier tour, comme cela fut le cas au Bénin, en Ouganda ou en Centrafrique?

A chaque fois, l’opposition dénonce des fraudes et un passage en force du président sortant qui chercherait à s’éviter un second tour difficile. Car le principe d’un scrutin à deux tours, c’est de permettre à l’électeur de voter d’abord pour le candidat de son choix, et dans le face-à-face final d’éliminer celui qui lui convient le moins.

Dans le cas d’un président au pouvoir depuis longtemps, cela pourrait tourner au vote sanction, à condition bien sûr que le processus électoral soit transparent et que l’opposition s’allie et soutienne le challenger quel qu’il soit. Mais compter sur le seul rejet ne suffit pas. Il faut aussi offrir une alternative politique crédible.

Le passage dès le premier tour pose également un problème de légitimité. Avec la multiplication des candidatures et l’émiettement des voix, il est possible de devenir président sans être majoritaire absolu dans les urnes. Il suffit finalement d’être en tête. Pour s’assurer de la légitimité de son futur leader, le Nigeria a posé une condition supplémentaire: réunir plus de 25% des suffrages dans les deux tiers des États de la Fédération. Une condition remplie par le sortant Goodluck Jonathan le 16 avril dernier.

Lors d’un scrutin présidentiel à deux tours, le premier permet aux forces politiques du pays de se mesurer et donc de créer une «photo politique» du pays, tandis que le second force les acteurs à créer des alliances, à faire des compromis. Mais le choix du système électoral à lui seul ne suffit pas à éviter les violences politiques.

Sonia Rolley (slate.fr)


Révision du fichier électoral : la CENI reçoit 15 millions Usd du gouvernement

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Créé le 08-05-2011 à 01h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le dimanche 08- 05-2011 13 h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL

 



Le gouvernement est déterminé à remplir sa part de responsabilité pour la tenue, dans le délai prévu par la Ceni, des élections en RDC. Lundi, le président de la CENI a reçu au sortir d’un entretien avec le ministre des Finances, une enveloppe de 15 millions Usd, en apui aux opérations de révision du fichier électoral.

Plus les jours passent, plus le ciel d’éclaircit quant à la tenue le 28 novembre 2011 de l’élection présidentielle et des législatives nationales.

Au niveau de l’Exécutif, tout est mis en place, à partir du ministère des Finances, pour honorer la part de l’Etat congolais dans le budget électoral. Une fois de plus, le gouvernement a lié la parole à l’acte. Ainsi, une enveloppe de 15 millions Usd a été mise, le lundi 2 mai 2011, à la disposition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), en appui aux opérations de la révision du fichier électoral. C’est le ministre des Finances, Matata Ponyo Mapon, qui a concrétisé cette volonté du chef de l’Etat et du gouvernement central.

Selon le président de la CENI, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda, interrogé en fin de cérémonie son institution attend encore du gouvernement le décaissement d’une enveloppe de 22 millions Usd. Cet appui va permettre de clôturer le fichier électoral. Confiant sur la poursuite du processus électoral jusqu’aux élections générales, le pasteur-président de la CENI a tenté de rassurer la population. « Je voulais dire à la population que les élections auront bel et bien lieu », a souligné le président de la CENI.

Revenant sur l’apport du gouvernement, il a eu des mots aimables à l’endroit du chef de l’Etat. « Je profite de l’occasion pour remercier le gouvernement qui prend en main ces élections. Car le chef de l’Etat avait dit que le gouvernement supportera à 60 pour cent la tenue de ces élections », a conclu le pasteur-président.

Cette dotation du gouvernement devait permettre, notamment l’acquisition des VSAT et le nettoyage du fichier électoral. A en croire le ministre des Finances, le geste posé par le gouvernement est la preuve de sa ferme volonté de jouer clairement sa partition pour la tenue effective des élections dans le délai prévu par la CENI. « Le chef de l’Etat, a indiqué le ministre des Finances, a pris l’engagement devant la nation pour que les élections se fasse dans le délai de façon à ce gouvernement puisse assurer sa souveraineté, en prenant une part importante de ces élections ».

« Nous avons fait notre part en 2010, nous l’avons fait au premier trimestre 2011. Et conformément à la demande du président de la CENI, nous venons de mettre à sa disposition, 15 millions Usd. Ceci pour dire que le gouvernement prend ses responsabilités ; le gouvernement s’est engagé », a fait remarquer le ministre des Finances, après son entretien avec le président de la CENI. Et de poursuivre en faisant observer que « conformément à la volonté du chef de l’Etat, les élections seront financés et auront bel et bien lieu ».

A noter que lors de son entretien avec le ministre des Finances, le président de la CENI était accompagné de quelques membres de son bureau, dont le questeur, Mme Carole Kabanga Nkoy.

Procès Chebeya : tous les prévenus plaident non coupables

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Créé le 08-05-2011 à 01h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le dimanche 08- 05-2011 13 h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL 

 



Hier jeudi 5 mai, les avocats de la défense ont terminé leurs plaidoiries dans le procès qui oppose le ministère public aux assassins présumés des défenseurs des droits de l’Homme Floribert Chebeya Bahizire et Fidèle Bazana Edadi. Il reste maintenant les avocats de la République. A cette audience, Mes Martin Tujibikile, Kasongo Bahati et Lunda Mbanza sont intervenus pour le prévenu Michel Mwila. Le dernier cas à être plaidé est celui du commissaire adjoint Mandiangu, secrétaire au bataillon Simba. Il a eu pour conseils Mes Charly Luzitu, Tumanamo Ben, Mingashang Pépé et Kadimashi Eugène.

Comme tous les autres conseils de la défense, ceux des prévenus Michel Mwila et Blaise Mandiangu ont argué que leurs clients n’ont rien à voir avec l’assassinat de deux défenseurs des droits de l’Homme. En plus, ils n’ont jamais trempé dans une association de malfaiteurs tel qu’allégué par le ministère public.

Selon les avocats de Blaise Mandiangu, leur client qui a été kidnappé le 7 juillet 2010 par des éléments de l’Auditorat est surpris dans cette affaire. Concernant l’association de malfaiteurs, ils arguent qu’il n’y a jamais eu entente préalable, et aucune pièce ne prouve l’élément intentionnel. L’un de ces conseils a même dit aux juges militaires : « Notre client est détenu peut-être pour embellir le box des accusés ».

Pour la défense du prévenu Mandiangu, l’un de ses avocats a cité le professeur Nyabirungu qui enseigne : « …Sont en principe exclus les actes postérieurs ». Ce conseil de la défense a donc trouvé qu’il n’y a pas match, et il n’y a même pas temps d’analyser cette infraction. En effet, Blaise Mandiangu est poursuivi pour avoir demandé à son commandant bataillon intérimaire de brûler ses cartes SIM. Mais cette note écrite sur un papier de cigarettes a été interceptée à l’Auditorat. Pour appuyer son argumentaire, il a demandé à la Cour militaire : « L’acte posé par Mandiangu pouvait-il conduire à l’assassinat de Chebeya ? ». Au sujet de l’anéantissement de ces cartes SIM, l’avocat a dit que même si Mandiangu ne le faisait pas, les sociétés de téléphonie cellulaire elles-mêmes ont déjà pris la charge de les brûler.

A propos de cet acte postérieur à l’assassinat de Floribert Chebeya, l’avocat a encore posé cette question : « Comment peut-on parler de l’intention de donner la mort ? ». Au sujet de l’assassinat de Fidèle Bazana, un autre avocat s’est ainsi adressé à la Cour : « On vous demande de condamner à mort un prévenu sur base du jugement déclaratif, un document susceptible d’être annulé ».

La grève à l’Unikin : une guerre des chiffres

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Créé le 08-05-2011 à 01h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le dimanche 08- 05-2011 13 h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL

 



Un corps d’élite se gère en exemplarité, avec responsabilité et intégrité morale pour gagner sa respectabilité vis-à-vis d’autres corps sociaux et démontrer la crédibilité de ses initiatives pour l’intérêt de la communauté et de la collectivité. Dès que les suspicions entre les Membres et ls Dirigeant du Corps s’installent, l’œuvre commune devient délétère.

J’ai participé activement à la grève de 2008, puisqu’il y avait un large consensus sur les revendications de la corporation des Professeurs avec le Comité Kabamba sur deux points précis : le respect de promesses du Gouvernement pour l’augmentation des rémunérations à partir de Juin 2008 et laquelle atteindra équivalent de 2000 dollars à partir de janvier 2009 et près de 2500 dollars en 2010, entre 3000 et 4000 dollars en 2011 ; et la promulgation d’un statut spécifique pour le corps professoral et ses pendants du corps scientifique.

C’est vrai que la planification de cette augmentation a été interrompue au motif que les exigences pour atteindre le fameux point d’achèvement de l’IPPTE constituaient une contrainte objective et un certain moratoire fut accepté de part et d’autre jusqu’en janvier 2011.

La relance de négociation avec le Comité Exécutif actuel de l’APUKIN a été piteuse, inexperte et peu transparente pour que l’Assemblée Générale de l’Association s’en fasse une idée claire. Plusieurs voix se sont élevées pour exiger la tenue de celle-ci, mais le Comité Exécutif s’en est tenu à une réserve qui devenait de plus en plus suspecte aux yeux de nombreux Membres de l’APUKIN et l’enfermement du Comité Exécutif est resté comme une stratégie sordide pour davantage refuser aux membres de l’Association à accéder aux termes de nouvelles négociations avec le Cabinet Ministériel du Gouvernement.

L’isolement prémédité du 2ème Vice-Président du Comité Exécutif de l’APUKIN, Professeur Kunima et la marginalisation discrète du Professeur Lamy, deuxième Rapporteur, indiquent la dérive de la marche sur les négociations avec le Cabinet ministériel de l’ESU. Pour preuve, le premier n’était plus associé aux réunions et négociations de l’APUKIN avec le Cabinet Ministériel de l’ESU et le deuxième était exclu de la randonnée touristique en Afrique du Sud. C’était un voyage de noces pour savourer le luxe de nouveaux véhicules commandés sans consentement explicite des membres et pourtant c’est sur crédit prévu sur garantie de rémunération de chacun des Professeurs.

Notons qu’au retour de ce voyage d’Afrique du Sud que les violons se disloquent entre le Comité de l’APUKIN et le Cabinet Ministériel de l’ESU, au motif que le Concessionnaire aurait fait remarquer un retard de cinq mois dans le paiement de la garantie du crédit et qu’il aurait exigé une liste des Professeurs validée par le Cabinet Ministériel de l’ESU. Au cours de l’Assemblée Générale de l’Assemblée, le ton débuté en bon enfant par le Comité Exécutif de l’APUKIN tourne en baroud soviétique pour exiger du gouvernement le versement immédiat des arriérés et la révision de la liste des Professeurs confectionnée par le Cabinet Ministériel de l’ESU.

Le premier élément étrange est le crédit sur rémunération est souscrit pour Z7 mois, dont les 11 premiers mois du crédit est souscrit pour 500 dollars sur la rémunération jusqu’au mois de Mars et qu’après il pourra s’élever à 1000 dollars pour les 16 mois restants. Tous Membres intrigués se demandent où as-t-on trouvé les 500 dollars autres. Et les plus curieux d’entre ‘eux s’inquiètent que ces montants ne figurent sur aucun document comptable.

Au deuxième menu salé, le Comité Exécutif exhibe devant cette même Assemblée Générale de l’APUKIN, une correspondance du Cabinet Ministériel de l’ESU faisant état d’une liste de 1815 Professeurs de l’ESU pour toute la RDC, pendant que le Comité Exécutif de l’APUKIN ne reconnait qu’une liste provisoire de 1220 Professeurs pouvant s’arrêter au plus à 1440 Professeurs. La salle surchauffée exige l’arrêt de cours pour deux semaines en attendant la clarification sur les arriérés non versés à titre de crédit et sur la liste des Professeurs du Cabinet Ministériel de l’ESU.

Voila donc qu’on quitte le mandat accordé au Comité Exécutif de l’APUKIN sur l’augmentation de salaire des Professeurs et sur la promulgation du Statut spécifique de ces derniers pour entrer dans le coup fourré de crédit de véhicule dont personne n’en connaissait ni la marque ni le délai de livraison. Les explications fournies par le Comité Exécutif de l’APUKIN à cette occasion paraissent confuses et embarrassantes pour croire à la bonne foi dans la conduite de cette grève décidée en pur style dictatorial.

Je me suis fais fort d’informer le Comité que je ne peux participer à ce genre de « grève buissonnière » sous forme d’un diktat de silence aux enfants de la classe gardienne. Je m’estime donc en droit de continuer mes enseignements jusqu’à retrouver confiance aux informations plus claires de la part du Comité exécutif de l’APUKIN. Je me suis interdit de faire campagne pour respecter l’opinion de l’Assemblée Générale de l’APUKIN.

Après deux semaines, l’APUKIN convoque une réunion pour lever la grève en rapport avec les avancées confirmées pour le versement de tous les arriérés de rémunération liés au crédit sur véhicules pour une valeur de 5.500 dollars. Mais aucune précision sur le nombre et la liste des contractants à ce crédit et au comble, le concessionnaire exige une liste définitive des Professeurs pour procéder à la livraison de véhicules à chaque ayant-droit.

Mais tenez bien, à la collecte des données parvenues de Chefs d’établissements de l’ESU au Comité Exécutif de l’APUKIN, la liste confirmée avec correctifs et compléments d’information porte le chiffre à 1623 Professeurs pour toute la RDC et donc plus proche de celle du Cabinet Ministériel de l’ESU (1815) que celle provisoire du Comité Exécutif de l’APUKIN (1220).

Par diverses indiscrétions, il s’est laissé entendre qu’un protocole pour crédit de ces véhicules Pick-UP tous de couleur blanche et montés en Afrique du Sud était en gestation entre le Comité Exécutif de l’APUKIN, le Cabinet Ministériel de l’ESU et le Concessionnaire ATC depuis bientôt une année et qu’il serait même signé le 10 avril 2010.

Le doute s’installe sur les intentions réelles de ces grèves d’opérette, manifestement manipulées pour des visées politiciennes et certainement faisant l’objet d’un marchandage des commissions d’affaires sur le dos des Professeurs.

Pour le premier soupçon, le Comité Exécutif de l’APUKIN se serait trahi contre les avis de nombreux Membres de l’Association , par son insistance pour que le Comité déchu de la Coordination estudiantine de l’UNIKIN soit réhabilité, alors qu’il a été démis par les Délégués qui l’avaient élu un mois avant, pour collusion partisane avec un Parti Politique, confirmé par ailleurs lors de meeting du 24 avril au stade Tata Raphaël. Le Comité de Gestion de l’UNIKIN aurait déjà organisé un deuxième scrutin le jour même que celui de la tenue de la dernière Assemblée Générale de l’APUKIN, lequel a donné lieu à un nouveau Comité de la Coordination Estudiantine.

Pour le deuxième soupçon, l’opinion se fait de plus en plus la forte conviction, que le Comité Exécutif de l’APUKIN n’est plus en odeur de sainteté avec le Cabinet Ministériel de l’ESU et que le différend porterait sur les raisons autres que celles du mandat lui confié initialement par les Membres de l’Association, savoir l’augmentation de salaire et la promulgation du statut spécifique des Professeurs.

Devant toutes ces inconvenances, le Comité Exécutif de l’APUKIN se décida à convoquer une Assemblée Générale de l’APUKIN pour présenter une année après le fameux protocole signé le 10 avril 2010. La déception fut totale de la part de nombreux Professeurs et l’inquiétude s’installa à la fois par le caractère médiocre des termes de référence y contenus , notamment la domiciliation du siège de l’APUKIN à l’adresse du Cabinet Ministériel de l’ESU et l’irrévocabilité du protocole signé à l’insu de vrais contractants, y compris tous les Professeurs de la RDC que le Comité Exécutif de l’APUKIN s’est fait fort de représenter sans leur consentement.

Il se profile déjà à l’horizon le spectre des procès contre l’APUKIN pour usurpation de droits contractuels des Professeurs dans ce protocole d’accord commercial sur un crédit financier garanti individuellement par le compte privé de rémunération de chaque professeur et sans en avoir pris connaissance préalablement. L’autorité de tutelle de l’ESU s’empresse à imposer un arbitrage pour la réception et la redistribution de véhicules entre tous les Professeurs de la RDC.

Un autre spectre de procès s’annonce contre le Concessionnaire ATC pour dol, manque de transparence ou autres vices entachés dans ce protocole : vices de procédures et vices de conformité aux normes de la chose vendue.

Encore une fois, le Cabinet Ministériel de l’ESU anticipe en se prévalant de sa double qualité de témoin dans ce protocole et de représentant de la puissance publique pour valider le Protocole. Le seul danger est qu’il en fasse un peu trop et le débordement l’emporte pour abus de pouvoir et pour implication aux dessous de cartes du marché avec le Concessionnaire.

Moi, je suis encore au regret de ne pas suivre une prochaine grève, sans que j’aie le cœur net pour ne pas me faire prendre dans un engrenage de mauvaises et sales affaires entre le Comité Exécutif de l’APUKIN et le Cabinet Ministériel de l’ESU. La conscience de dénonciation contre les méthodes de négociations utilisées par l’un et l’autre reste la seule arme morale contre la magouille et la manipulation politicienne qui s’installe dans notre corps jadis considéré comme avant-gardiste contre les antivaleurs, dont le Membres sont restés conformistes à l’idéal du Bien-Faire, malgré la situation sociale difficile et malgré l’appartenance des uns et des autres aux différents courants de société ou aux partis politiques de pouvoir ou de l’opposition.

Mais pendant cette veillée d’armes, le Cabinet Ministériel de l’ESU tient du bon côté et les Membres de l’APUKIN se trouvent désabusés par le mauvais choix fait sur leur Comité Exécutif exposé aux procès d’affaires et aux procès pour incitation aux troubles contre l’ordre public. L’incompétence et la naïveté du Comité Exécutif de l’APUKIN dans les négociations entreprises contraste énormément avec l’intelligence et l’habilité du jeu déployées par le Cabinet Ministériel de l’ESU sous l’effet d’annonce et de vedettariat sur le dossier de véhicules en instance de distribution avec clef-à-mains.

Souhaitons ardemment que ces véhicules pick-up tant vantés ne soient pas sortis d’ une série fauchées par de fautes techniques de fabrication, défaut mignon de livraison en masse uniforme, surtout si elle est destinée aux acheteurs fort distraits et qui ignoreraient les règles de procédures et délai requis pour réclamation ou pour l’introduction de recours. Tous ceux qui spéculent encore sur des milliers de dollars à soutirer de la vente de ces pick-up climatisées et à double cabines de conforts, parions qu’un marché de vente pollué par une même marque de 1800 véhicules de même couleur sera celui du rabais généralisé par rapport au prix d’achat déjà fort spéculatif. Les vendeurs non avisés sur le marché de pick-up risquent de tomber dans le gros piège d’anticipation négative et de traîner ainsi une dette sur crédit sur près de six autres mois additifs.

Contre mauvais fortune du Comité Exécutif de l’APUKIN, le Cabinet Ministériel de l’ESU détient des résultats de deux audits accablants contre celui-ci. Mis en plus, le pouvoir public de sanctions à sa seule discrétion au cas où ce dernier ferait obstruction aux instructions de l’autorité de tutelle pour rétablir la paix sociale. Et cela se ferait, selon son propre appréciation de la menace que pourrait représenter à tout moment les Membres du Comité Exécutif de l’APUKIN sur des questions aussi diverses que celle en cours dans les tribunaux. Moi personnellement, je ne lui ferais pas confiance

Mais le plus complexe pour le Cabinet Ministériel de l’ESU serait d’affronter les vraies revendications des Professeurs portant sur l’augmentation de leurs Salaires et sur la promulgation de leur statut spécifique, surtout lorsqu’un nouveau Comité Exécutif de l’APUKIN plus expérimenté le rattraperait en plein exercice de son mandat.

Encore à sa décharge, les agitations estudiantines actuelles fort récurrentes dans les différents campus universitaires qui sont certes plus diffuses et spontanées, mais toutes indiquent une mauvaise gestion de nombreux Etablissements d’Enseignement Supérieur, révèlent un manque d’encadrement politique ou de quadrillage sécuritaire dans les milieux estudiantins et enfin ne présagent pas un bon décor et un bon climat , surtout à l’approche des échéance électorales, dont la première responsabilité politique incombe au Cabinet Ministériel de l’ESU. La gestion du secteur public et privé de l’Enseignement Supérieur accuse d’énormes tares en amont et en aval.

Et pourtant le pouvoir actuel a fourni d’énormes efforts pour accorder une attention au secteur d l’Enseignement Supérieur aussi bien par l’essaimage des Etablissements Supérieurs à travers tout le Pays jusqu’aux derniers recoins de territoires, que par le relèvement sensible de rémunérations du personnel Enseignant et Administratif contractuel entre 2005 et 2011. Le tableau ci-contre en donne des indications chiffrées.

Devant ce tableau sur les Budgets de l’Etat de 2005 à 2011, on peut se poser la question de savoir alors que vient faire la rigolote guerre de chiffres entre le Comité Exécutif de l’APUKIN et le Cabinet Ministériel de l’ESU. Sinon que de la distraction pour faire oublier la nécessité d’un vrai travail technique d’ajustement de barèmes salariaux en fonction des augmentations remarquables des rémunérations du personnel contractuel de l’ESU en Franc Congolais figurant dans les différentes lois budgétaires.

Car, la réalité est qu’entre 2005 et 2011, le Budget de rémunération de l’ESU est passé de 11.095.986.431 FC à 97.319.635.842 FC soit près de dix fois plus. Le vrai débat est celui de savoir par exemple, comment le Secrétariat Général de l’ESU avec un effectif de 304 fonctionnaires peut disposer seul de 9.059.371.452 FC soit près de 10% pour le Budget 2011. Le Secrétariat Général de l’ESU s’est fait accorder sous imputation 1194104000334102900000000 au littera 3410, les primes et indemnités Permanentes Spécifiques destinées à Certains Services pour un montant de 966702000 FC et sous imputation 1194104000334102000019000 au même littera 3410, les primes et indemnités Permanentes Spécifiques affectées à Certains autres Services pour un montant de 7811355000 FC représentant respectivement 1% et 8% du Budget total de rémunérations de l’ESU.

Par contre l’Université de Kinshasa avec un effectif du personnel contractuel de 4567 n’a qu’un montant global de rémunération de 15.542.625.924 FC soit près de 16% pour le budget en cours. Cet effectif comprend en réalité 651 Professeurs, 798 Membres du personnel scientifique et 1414 Membres du personnel administratif et technique soit 2863 sur les 4567 repris dans l’effectif déclaré au budget 2011.

L’Université de Lubumbashi avec un effectif déclaré de 1792 pour 6.572.337.8961296 FC soit près de 7% du budget 2011, dont seulement 259 Professeurs reconnus par l’autorité académique de l’université soit 85 Professeurs Emérites et Ordinaires, 50 Professeurs et 124 Professeurs Associés .

L’Université de Kisangani avec un effectif de 1296 pour 3.466.283.944 FC soit 4% , dont 25 Professeurs Ordinaires, 19 Professeurs et 56 Professeurs Associés soit au total 100 Enseignants sur 1296 membres de l’effectif total.

A l’Université Pédagogique Nationale avec un effectif déclaré de 1381 pour un montant de 4.783.386.144 FC soit 5% , l’ISTA avec un effectif de 837 pour un montant de 2181149592 FC soit 2%, l’IFASIC avec 275 personnel contractuel pour 384.890.000 FC soit moins de 0,003% , l’ISTEM avec un effectif déclaré de 885 pour 1.162.924.000 soit 1% , ISC/Kinshasa avec un effectif de 528 pour 1263660396 FC soit 1% , l’ IBTP avec un effectif de 334 pour 1107140708 FC soit 1% , l’INA avec un effectif de 334 pour 1107140708 FC soit 0,7% du Budget de rémunérations du personnel contractuel de l’ESU pour l’exercice 2011.

Au total, le gros lot des professeurs se trouvant dans ces établissements précités ne représente que près de 15% du Budget en exercice. Ainsi donc, un simple réaménagement du Budget en cours aurait bien permis de résoudre l’épineuse question salariale et sociale des Enseignants dans les Etablissements Supérieurs, au lieu de les leurrer en leur offrant des gadgets volants soi-disant climatisés et à double cabines serrées. Et dire que c’est un crédit individuel à charge de chaque Professeur sur sa rémunération, mais trafiqués par l’APUKIN et consorts dans un contrat bidon et ridicule.

On pourrait bien imaginer qu’avec ce salaire réaménagé du Budget 2011, tous les Enseignants des Etablissements Supérieurs auraient pu librement prétendre honorablement à un crédit achat-véhicule pour une valeur de 21000 dollars dans une échéance raisonnable de 36 mois sans grande surcharge financière. C’est ce qui se fait dans tous les services dont les employés disposent d’un revenu pouvant couvrir au moins le paiement de la moyenne mensuelle de sa rémunération. Alors pourquoi est-on allé chercher trop loin et pour rien sinon que pour la recherche de fameuses commissions interdites par la « tolérance zéro ».

Mais voilà, le Comité Exécutif de l’APUKIN en a décidé autrement à la suite sûrement d’une suggestion intéressée du Cabinet Ministériel de l’ESU, qui le pousse maintenant à la faute de l’agent-trouble de l’ordre public. Et la grève des Professeurs de l’UNIKIN est ce bouclier humain que l’un et l’autre veulent utiliser pour faire aboutir les gains sur commissions d’affaires. Moi, je promets de combattre cette prochaine grève par dénonciation de faits reprochés aux uns et aux autres.

Car dans ces conditions, le mandat du Comité Exécutif de l’APUKIN serait devenu caduc par immoralité et dangereux par malignité politique pour conduire une grève d’un corps aussi irréprochable et respectable. Comme l’histoire swahili de MONI-MAMBO : « banatuma MoniMambo aende kukula nkalanga na batoto, Moni-Mamba anaenda mbio kukula boote, Batoto na nkalanga. Cette fameuse anecdote reprise dans les principales langues nationales rappelle l’histoire d’un gros malin que l’on confie une bonne mission et il en fait le contraire par simple interprétation de mots ou de mauvaise construction de phrases reconnues dans la plupart de langues bantoues. Littéralement cela veut dire qu’il est confié à Moni-Mambo la mission d’aller manger les arachides avec les enfants sûrement affamés, mais Moni-Mambo s’en alla avec acharnement manger indistinctement les enfants et les arachides. Voilà donc le Comité Moni-Mambo de l’APUKIN.

A mieux comprendre, pour l’APUKIN, l’effectif total prouvé par les Chefs d‘Etablissements de l’Enseignement Supérieur est de 1623 Professeurs en RDC, tandis que pour le Cabinet Ministériel de l’ESU, l’effectif approuvé est de 1815 Professeurs en RDC.

Ainsi donc, en prenant le nombre supposé de 1623 Professeurs en RDC pour la première thèse de l’APUKIN avec un salaire mensuel moyen de 2000000 FC , on y arriverait à un montant de rémunération budgétaire annuelle de 38952000000 FC soit 40% du budget global de rémunérations de l’ESU fixé à 97.319.635.842 FC pour l’exercice 2011.

La thèse approuvée par le Cabinet Ministériel de l’ESU du nombre de 1815 professeurs en RDC, avec le même salaire mensuel moyen de 2000000 FC, le montant budgétaire alloué pour rémunération des Professeurs arriverait à 43560000000 FC soit 45% du budget global de rémunérations de l’ESU fixé à 97.319.635.842 FC pour l’exercice 2011.

Et même si on remontait la mise pour une augmentation de rémunération des Professeurs au niveau mensuel moyen de 2500000 FC, le montant total n’y arriverait qu’à 48690000000 FC sur les 97 milliards actuellement retenus pour les rémunérations à l’ESU soit 50% du budget global de rémunération de l’ESU en 2011.

Même, la thèse sur l’effectif de Professeurs approuvé de 1815 par le Cabinet Ministériel de l’ESU pour le même salaire moyen de 2500000FC donnerait 54450000000 FC soit 55% du budget global de rémunérations de l’ESU fixé à 97.319.635.842 FC pour l’exercice 2011.

Ce ratio de rémunération des Professeurs de la RDC est effectivement inférieur au ration normal internationalement reconnu pour tout Etablissement d’Enseignement Supérieur équivalent à 60% de rémunération pour le corps académique enseignant et 40% à 30% repartis entre le corps scientifique et le corps administratif avec des aménagements d’équité sur rendement de chaque corps. Encore qu’en contrôlant bien les rémunérations logées dans tous les Etablissements repartis en province, on y arriverait à davantage mieux rajuster sans tiraillement entre les différents corps de l’ESU.

Mais puisque la portion du budget total de rémunération allouée aux Professeurs est de 50%, il y a donc lieu de procéder à l’aménagement pour les deux autres corps scientifique et administratif, proportionnellement à leur utilité professionnelle et de leur responsabilité sociale.

L’impasse résiderait donc à ce point du grand nombre de l’effectif du corps scientifique soit 12517 et celui du corps administratif de l’ordre de 20081 pour l’année budgétaire de 2011.

En effectuant un scenario d’affectation momentanée de 50% de frais de participation au partenariat , ainsi que d’autres frais académiques et administratifs en faveur du corps scientifique et du corps administratif pour un effectif de plus au moins 35000 étudiants du secteur public de l’Enseignement Supérieur de la RDC, payés par les Etudiants du secteur public de l’ESU, il y aurait lieu de combler ce déficit qui ramènerait le montant global de leurs rémunérations à près de 55000000000 FC.

Le calcul mental simple donnerait 10 dollars sur 20 dollars de frais de participation au partenariat payés directement au Cabinet Ministériel de l’ESU ferait 700000 dollars pour cette année, 7 dollars sur les 15 dollars de frais d’enrôlement querellés donnerait 245000 dollars et les 5dollars sur les 10 dollars comme frais d’inscription fournirait 175000 dollars. Cela permettrait de récupérer au moins 1120000 dollars affectés à cet effet.

Ainsi donc, si nous voulons réellement nous faire respecter par l’Employeur et par la Société , à travers les Etudiants et les Parents envers qui nous rendons de plus grands et louables services de formation et de recherche avec de plus grands sacrifices, nous devons honorablement explorer des solutions déjà à la portée de nos mains et sur base d’un document officiel sous forme de statut devant être adopté par le Parlement et promulgué par le Président de la République.

Mais aussi, cette rocambolesque affaire de crédit sur rémunération de Professeurs pour l’acquisition des Pick-up uniformes n’est qu’un moyen pour maintenir le corps enseignant dans l’état de grève buissonnière manipulée à souhait par les marchands aux commissions et autres maîtres-chanteurs professionnels pour se rendre intéressant ou plus grave, certains pêcheurs en eau troubles, entretenir des enchères pour leur maintien au pouvoir.

Serait-ce si difficile de comprendre que la volonté du Gouvernement pour la réalisation de ses promesses sur les rémunérations du corps Enseignant de l’ESU est largement établie, mais encore une fois, l’incompét, pardon pardon, l’incompréhension des uns et des autres délibérément entretenue en fait obstacle. On dirait même que cela bloque une des grandes réalisations, dont le Gouvernement pouvait bien s’en prévaloir. Mawahhh.

Prof Banyaku Luape Epotu

Trafic illicite des minerais de l’Est : l’offensive américaine

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Créé le 08-05-2011 à 01h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le dimanche 08- 05-2011 13 h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL

 

Carricature Cash

Les Etats-Unis ont décidé de mettre les bouchées doubles pour barrer la route aux groupes maffieux qui alimentent le commerce illicite des minerais à l’Est de la RDC. Une enveloppe de 11 millions Usd a été débloquée par le département d’Etat pour soutenir les actions sur le terrain. Qu’en est-il cependant de la partie congolaise ?

En complément à la loi Dodd-Frank qui oblige les entreprises à certifier les minerais exploités dans l’Est avant leur entrée sur le territoire américain, l’administration Obama vient de débloquer 11 millions Usd pour appuyer les actions sur le terrain des opérations dans la partie orientale du Congo.

C’est la sous-secrétaire adjointe américaine aux Affaires étrangères chargée de l’Afrique australe, Susan D. Page, qui a annoncé la nouvelle le jeudi 5 mai 2011 lors d’une vidéo-conférence animée depuis le département d’Etat à Washington.

Pour les Etats-Unis, a confirmé par ailleurs Mme Susan Page, le commerce illicite des ressources naturelles est « l’un des facteurs contribuant au conflit dans l’Est du Congo ». C’est donc, soutient-elle, « dans le but de casser ce lien entre ce commerce et le financement des groupes armés » que le Congrès américain « exhorte » depuis 2010 – par les dispositions de la section 1502 de la loi Dodd-Frank – « les entreprises présentes sur le sol américain et s’approvisionnant en minéraux dans la région des Grands Lacs, à exercer toute diligence requise au sujet de leurs chaînes d’approvisionnement ».

Pour la sous-sécrétaire d’Etat adjointe des Etats-Unis, « en résumé, les entreprises visées par cette loi doivent, par le biais d’un rapport annuel, prouver que leurs produits ne contiennent pas de tungstène, de l’étain, du tantale ou de l’or en provenance d’une zone contrôlée par un groupe armé en RDC ou ses pays voisins ».

Ainsi, l’administration américaine reste confiante et espère que « cette législation et les initiatives similaires prises par d’autres acteurs internationaux peuvent, grâce à la pression du marché, encourager la réglementation du commerce des minéraux de manière à supprimer l’un des principaux facteurs du conflit ».

Dans la pratique, la stratégie sur les minéraux du conflit mandatée par la loi Dodd-Frank se fonde, a dit Mme Susan Page, sur le plan d’action stratégique adopté par le département d’Etat américain en mars 2010. Cette stratégie vise « en priorité à développer la capacité civile de règlementation, à aider à mettre fin au rôle des groupes armés illégaux et des réseaux criminels au sein des forces de sécurité, à promouvoir la diligence requise de la part des entreprises, et à soutenir les initiatives régionales et nationales pour régler le problème des minerais de conflit ».

C’est dans cette dynamique, a-t-elle indiqué, que s’inscrivent les 11 millions Usd débloqués par le département d’Etat. Une enveloppe qui devait soutenir la mise en œuvre des initiatives retenues dans le plan d’action stratégique de mars 2010.

Dans la conclusion du message qu’elle a lu en introduction à sa vidéo-conférence, Mme Susan Page a révélé que les Etats-Unis considèrent que la stratégie sur les minerais du conflit mandatée par la loi Dodd-Frank, dont la RDC passe pour l’un des principaux bénéficiaires, va aider à « progresser pour mettre fin aux souffrances des populations de la région et à mieux stabiliser le climat économique pour tous ».

PAS DE REPONDANT A KINSHASA


Que retenir alors de l’initiative américaine ? Qu’est-ce que la RDC fait en retour pour s’inscrire dans cette dynamique ? C’est toute la problématique de l’impact réel de la stratégie mise en œuvre par les Etats-Unis.

Car, les initiatives américaines n’auront d’effet sur le terrain que si elles trouvent du répondant du côté RDC. Or, en cette matière, le gouvernement congolais fait preuve d’une inaptitude à venir à bout du drame qui se joue autour des minerais de l’Est que, tous, à l’instar des Etats-Unis, reconnaissent comme le principal nerf des tensions récurrentes dans la partie Est de la RDC.

A travers les dispositions prévues dans la loi Dodd-Frank, les Etats-Unis ont tracé le chemin. A la RDC de suivre le pas pour se lancer dans la bataille de démantèlement des groupes armés qui excellent dans le trafic illicite des minerais de l’Est.

Il faudra donc qu’il se manifeste au niveau du gouvernement une réelle volonté de mettre fin à la maffia politico-civilo-militaire qui tire allègrement profit du désordre qui règne dans le secteur minier de l’Est de la RDC. En 2010, le chef de l’Etat l’avait clairement reconnu en décrétant la suspension de l’exploitation minière artisanale à l’Est.

Mais, faute de moyens de contrôle, et ne pouvant sûrement résister trop longtemps aux pressions des autorités qui tapissent à l’ombre du commerce des minerais de l’Est, le gouvernement a dû finalement céder en levant la mesure de suspension. Une fois de plus, le gouvernement avait étalé son aveu d’impuissance à remettre de l’ordre dans les mines de l’Est. La main tendue de l’administration américaine devrait l’aider à se surpasser pour s’attaquer à la pieuvre qui a pris en otage les mines de l’Est, semant terreur et désolation à son passage.

Le Comité professionnel des transporteurs aériens interpelle le gouvernement

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Créé le 08-05-2011 à 01h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le dimanche 08- 05-2011 13 h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL 


Stavros Papaioannou Président du CPT(FEC),photo:lesoftonline

Après la publication de la 17ème édition de la liste noire de l’Union européenne, Stavros Papaioannou, président du Comité professionnel des transporteurs de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) et président directeur général de Hewa Bora, interpelle le gouvernement sur la mise en place de deux outils importants : le Bureau d’enquête et d’analyse (BEA) et Centre de sauvetage et de recherche (CSR), sans lesquels il est illusoire de parler de sécurité aérienne en RDC.

Le Comité professionnel des transporteurs aériens de la Fédération des entreprises du Congo (Fec) a réagi à la publication de la 17ème édition de la liste noire de l’Union européenne. Son président Stavros Papaioannou s’est entretenu à ce sujet, hier mercredi 4 mai, avec la presse en sa résidence de Gombe.

Faisant l’état de la question, Papaioannou a direcetement dit que l’Union européenne met à jour sa liste des avions interdits de survoler son espace aérien tous les trois mois. La particularité de la 17è édition, en ce qui concerne la RD Congo, c’est que l’UE vient d’ajouter à sa liste Korongo, compagnie qui se voulait belge exploitant au Congo.

Car, l’UE, fidèle à ses principes, a estimé que la supervision de la sécurité aérienne n’étant pas assurée en RDC, toute société qui exploite dans ce pays serait non sécuritaire. La raison est que les aéroports, le personnel n’offrent pas de garantie de sécurité. Par conséquent, Korongo est blacklistée comme toutes les autres compagnies d’aviation de la RDC.

De l’avis de M. Stavros Papaioannou, ce n’est pas une question de politique qui range le pays sur la liste noire. Mais une question d’insécurité, de défaillances et manquements de l’Autorité de l’aviation civile (AAC), pour le cas de la RDC qui, après les audits menés par l’OACI (organisation l’aviation civile internationale), a aligné un résultat catastrophique (13 points sur 80). Avec un tel score, il était difficile à la RDC d’être éligible parmi les pays sécuritaires en matière d’aviation civile.

COMMENT SORTIR DE LA BLACKLIST DE L’UE ?


C’est de là que part tout le malheur de la RDC, a estimé M. Stavros. La Commission de l’UE s’est donc saisie de ce résultat pour ranger les compagnies exploitant en RDC sur la liste noire. Et il faut préciser que la situation n’est pas définitive, car le jour où la RDC satisfait à toutes les exigences sécuritaires et corrige toutes les déficiences constatées par l’OACI, le pays sera de nouveau approuvé par l’UE.

Seulement, a fait constater le président des transporteurs aériens congolais, depuis 2006 aucun pays blacklisté n’a réussi à sortir de la liste noire de l’UE. Que faire alors ? La liste noire n’est pas une fatalité, a d’abord tenu à rassurer M. Stavros. Seulement, le gouvernement doit savoir que la sécurité aérienne n’est pas l’affaire d’une personne. « C’est une ensemble qui exige des équipements, des infrastructures, du matériel, des formations périodiques du personnel navigant », a ajouté par ailleurs Stavros Papaioannou.

L’idéal aurait été que le gouvernement mobilise 50 millions de dollars pour mettre à jour la donne de la sécurité aérienne en RDC. Cependant, il y a plus importance, a fait observer le PDG de HBA. Car, de sons avis, un pays qui se dit organisé du point de vue sécurité aérienne doit disposer d’un département qui s’appelle le « Bureau d’enquête et d’analyse » (BEA) qui, en fait, est une direction excessivement puissante et bien organisée. Malheureusement, ce département n’existe pas en RDC.

Il ne suffit pas de nommer de 2 ou 3 personnes ayant quelques vagues notions de l’aviation et qui produisent des rapports assez inexacts pour croire que le pays dispose d’un BEA digne de ce nom. Pour lui, si on croit aux rapports d’analyse du BEA congolais, on peut vous faire avaler des incongruités telles que Christ est mort de pneumonie, a-t-il ironisé. Il a encore frais en mémoire le rapport dressé par ce BEA le jour un de ses avions avait percuté un quelque chose de métallique sur la piste de l’aéroport de N’Dijli. Cela a causé l’éclatement de deux pneus et des dommages dans l’avion, notamment la rupture du circuit hydraulique Le BEA congolais s’est précipité à camoufler les vraies causes de l’accident pour affirmer que si l’accident est survenu par la faute d’un pilote qui n’avait pas sa licence.

De son avis, un rapport d’analyse ne vise pas en premier lieu la sanction mais il prévient la répétition des accidents.

Pour garantir la sécurité aérienne, le Congo a aussi besoin d’un Centre de sauvetage et de recherche (CSR). Qu’est-ce qui se passerait si dans les 15 km de l’aéroport se produisait un accident d’avion, s’est-il interrogé. Il faut donc secourir les accidentés dans les marées. Il se fait malheureusement que la RDC ne dispose pas d’hélicoptères de sauvetage et de recherche. C’est donc tout cet environnement qui plonge le pays dans les déficiences, a-t-il conclu.

Le gouvernement doit tout mettre en œuvre pour corriger toutes ces défaillances et manquements constatés dans le chef de l’Autorité de l’aviation civile congolaise.

Pour rappel, le 19 avril 2011, la Commission de l’UE a publié la 17è édition de la liste noire des pays dont les avions sont interdits de survol de l’espace aérien de l’Union. Ce sont au total 269 transporteurs aériens issus de 21 pays qui sont privés d’accès à l’espace aérien de l’Union européenne. Cette liste comporte deux volets : la liste A qui regroupe les avions interdits de survol en Europe et la liste B où sont rangées les compagnies autorisées de survol mais à certaines conditions. C’est dire que ces avions feront l’objet d’un suivi et d’un contrôle permanent sous la supervision d’un pays européen, a expliqué Stavros Papaioannou.

Médias: RTKM fermée pour non paiement de fisc !

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Créé le 08-05-2011 à 01h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le dimanche 08- 05-2011 13 h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL



Kinshasa : une station privée de télévision scellée et son signal coupé « pour non paiement de fisc » quelques jours seulement après avoir été incriminée par les autorités Radio Télé Kin Malebo (RTKM), une station privée émettant à Kinshasa, capitale de la RDC, et propriété de M. Aubin Ngongo Luwowo,

actuellement sénateur et ancien ministre de l’Information sous le régime Mobutu, a vu ses bureaux être scellés et son signal d’émission coupé, vendredi 6 mai 2011 vers 14 heures, par les agents de la Direction Générale des Impôts (DGI) pour non « paiement de fisc». La DGI réclame à RTKM la somme de 76,5 millions de Franc Congolais, soit près de 850 mille de dollars américains pour non paiement d’impôts sur le chiffre d’affaire et sur les salaires de ses employés. Selon les informations parvenues à Journaliste en danger (JED), RTKM est confrontée, depuis 2000, à plusieurs difficultés financières entravant son bon fonctionnement, suite à la mesure de sa « nationalisation » qui en avait fait la troisième chaîne de télévision publique « RTNC3 ».

On rappelle qu’à l’avènement du nouveau pouvoir après la chute du régime Mobutu, le ministre de l’information de l’époque avait décidé de placer ce média sous la tutelle de son ministère sous prétexte que le matériel de cet organe de presse avait été acheté avec l’argent du trésor public. « Depuis cette expropriation, nous ne percevons aucune publicité, et nous fonctionnons de fait », a expliqué à JED un responsable de la chaîne. Le scellé de RTKM est intervenu deux semaines seulement après la suspension de l’une de ses émissions intitulée « Loba Toyeba » (ce qui signifie « Parle que l’on sache ») par la Haute Autorité des Médias (HAM), organe de régulation des médias, qui l’accusait de « manquements à l’éthique et à la déontologie». Dans une lettre adressée à la HAM, JED avait considéré que cette décision était arbitraire et non motivée. JED, qui s’insurge contre la fermeture d’un média en cette période préélectorale, demande au Gouvernement dont dépend l’administration fiscale de prouver sa bonne foi en ordonnant la réouverture de cette chaîne et en proposant un échéancier raisonnable de paiement à son propriétaire.

Investiture du président de la République : nécessité d'un consensus autour de la date du 17 décembre

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Créé le 09-05-2011 à 11h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 09- 05-2011 11 h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR: LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE

 

 

La plate-forme Agir pour des élections transparentes et apaisées (l'Aéta) note, que l'article 70 de la Constitution exprime la volonté du législateur d'éliminer tout malentendu quant à la fin du mandat présidentiel de cinq ans.


Les organisations, réseaux et structures de la société civile congolaise, membres de l'Aéta, ont analysé, du 5 au 6 mai, la décision de la commission électorale nationale indépendante (Céni) portant calendrier des élections générales et provinciales 2011-2013 en RDC. Il en découle un mémorandum appelant cette institution à rechercher le consensus avec toutes les parties prenantes au processus électoral autour de la date du 17 décembre prévue pour la proclamation des résultats définitifs de l'élection présidentielle.

La recommandation de l'Aéta résulte de deux observations. Il s'agit premièrement de la date du dénouement de la présidentielle prévue en dehors du temps constitutionnel exigé. Selon ces organisations de la société civile congolaise, le dépassement du délai impliquerait qu'à la fin de son mandat, le président de la République sortant ne connaîtrait pas le nouveau président élu. Car, précisent-elle, la proclamation des résultats définitifs par la juridiction compétente ne se fera qu'au 17 décembre ou au plus tard après d'éventuels recours au lieu du 6 décembre.

À ce sujet, note l'Aéta, l'article 70 de la Constitution exprime la volonté du législateur d'éliminer tout malentendu quant à la fin du mandat présidentiel qui est de cinq ans et de contraindre le pouvoir organisateur du scrutin de faire identifier le nouveau président avant la fin du mandat de son prédécesseur. Le consensus ainsi préconisé est une option sérieuse pour éviter le blocage autour de la question.

Cependant, les organisations et structures regroupés au sein de l'Aéta ont accueilli avec satisfaction la décision portant publication du calendrier électoral. Ils estiment ce calendrier réaliste à condition de tenir compte des préoccupations techniques et politiques soulevées par les uns et les autres dans la perspective des élections transparentes et apaisées. Au-delà de la publication du calendrier électoral, ces organisations encouragent la Céni à accélérer la révision du fichier électoral censé se clôturer au 30 juin. Elles l'invite notamment à nettoyer les listes disponibles dans les provinces où l'opération d'enrôlement s'est achevée et à les afficher dans les bureaux d'inscription afin de recevoir déjà d'éventuels recours.

Jules Tambwe Itagali


International Crisis Group pas du tout rassuré par Ngoy Mulunda Elections : crainte d'un scénario à l'ivoirienne

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Créé le 09-05-2011 à 11h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 09- 05-2011 11 h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR: LE PHARE

 

Après quatre ans d'inertie électorale et un processus de démocratisation enlisé la République Démocratique du Congo (RDC) prépare ses secondes élections démocratiques dans l'urgence et selon un calendrier glissant. Les partis de l'opposition essayent de s'unir, jusqu'ici sans succès, et, contrairement aux premières élections de 2006, cette fois-ci la communauté internationale ne pilote pas de fait le processus électoral. Les autorités congolaises sont face à un dilemme : respecter les échéances constitutionnelles et organiser des élections bâclées ou ignorer ces échéances et plonger dans une période d'inconstitutionnalité du pouvoir. Dans les deux cas, la légitimité du gouvernement sera fortement mise à caution. Le seul moyen de sortir de cette situation sans gagnants consiste à accélérer la réparation des scrutins et à négocier un calendrier électoral de secours ainsi qu'un accord politique pour une période de transition quasi certaine. La mise en place de mesures essentielles pour garantir des élections transparentes et inclusives, ainsi que la sécurisation du processus électoral, sont des priorités qui vont exiger un engagement fort des Nations unies. Si de telles mesures ne sont pas prises, les partenaires internationaux devraient se désengager pour ne pas cautionne un processus profondément vicié.

Loin d'annoncer la consolidation de la démocratie, les élections à venir sont au mieux un problème logistique et au pire une nouvelle cause de déstabilisation. D'autant que le pays ne s'est toujours pas complètement rétabli de la longue guerre qui a marqué la fin de l'ère Mobutu et son dénouement. Le parti du président Joseph Kabila est déjà entré en campagne, bien avant le début de la période électorale, tandis que l'opposition cherche son « champion » pour la course présidentielle. Les sources d'inquiétudes ne sont pas simplement logistiques. Au début de l'année, un changement constitutionnel a fait disparaître le premier tour éliminatoire de l'élection présidentielle, la transformant en une compétition à tour unique où le gagnant rafle toute la mise et favorisant ainsi le président en place. D'autres changements de la loi électorale au profit du parti en place sont aussi à attendre puisque le projet de loi est en cours d'examen. Alors qu'il règne un climat d'insécurité généralisée, les intimidations des opposants ont déjà commencé. En dépit de l'intégration de quelques groupes armés dans les forces gouvernementales congolaises, l'insécurité prévaut toujours aux Kivus, tandis que des incidents sécuritaires inexpliqués, incluant une tentative de coup d'Etat, ont lieu à l'Ouest du pays.

Les préparatifs techniques sont en retard. Ni la loi électorale, ni la liste des électeurs, ni le budget ne sont prêts. Mise en place avec une année de retard, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a entamé une véritable course contre la montre. L'enregistrement des électeurs est déjà controversé, le financement du cycle électoral est incomplet et e calendrier électoral, qui ne respecte que partiellement les échéances constitutionnelles, est problématique.

Le, rôle de la communauté' internationale est beaucoup plus limité qu'en 2006, quand elle a organisé, financé et garanti tout le processus électoral. Toutefois, elle fournit encore 40 pour cent du financement, apporte une assistance technique et maintient environ 17.000 soldats de l'ONU dans le pays. Compte tenu des risques d'illégitimité des élections, de fraudes et de violences, la communauté internationale ne devrait pas rester en arrière-plan, mais plutôt faire comprendre aux politiciens congolais qu'un report des élections serait préférable à des élections bâclées.

La communauté internationale, incluant le Conseil de sécurité des Nations unies et l'ensemble des bailleurs de fonds, devrait clairement faire pression sur les autorités congolaises pour qu'elles mettent en oeuvre les mesures essentielles et appliquent les mêmes standards qu'en 2006. Dans cette perspective, un accroissement de l'engagement politique est nécessaire ainsi que la nomination d'un Envoyé spécial pour les Etats-Unis, la France et l'Union européenne(UE); le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies (RSSG) a aussi un rôle essentiel à jouer. Ceci afin de ne pas se retrouver piégé dans un processus biaisé qui pourrait déraper dans la violence, à l'instar de celui qu'a récemment expérimenté la Côte d'ivoire. L'assistance financière et technique devrait être fournie en fonction d'un suivi constant et précis de la liberté de battre campagne, du respect du pluralisme politique, de la violence politique, de l'accès aux médias nationaux, du dialogue entre les autorités congolaises et la CENI, ainsi que des opportunités pour la société civile de conduire librement son monitoring du processus électoral.

Les politiciens congolais et la communauté internationale devraient dès maintenant anticiper la possibilité bien réelle que l'échéance constitutionnelle du 6 décembre ne puisse pas être respectée. Négocier un .accord avec l'opposition, établir une nouvelle échéance pour l'organisation des élections et limiter lés responsabilités du gouvernement aux affaires courantes durant la période de transition ne garantiront pas des élections Libres et transparentes. Toutefois, cela permettrait d'éviter qu'un probable report inconstitutionnel des élections n'ouvre une crise de légitimité.

Recommandations

Au gouvernement congolais :

1. Faire prêter un serment de neutralité à tous les fonctionnaires et le faire respecter.

2. Transférer immédiatement les fonds nécessaires à la CENI.

3. Payer les agents de la police.

A la majorité et l'opposition:

4. Négocier un nouveau calendrier électoral dans 'l'éventualité très probable d'un report des élections et négocier un accord de transition qui établisse une nouvelle échéance pour ces élections et limite l'action du gouvernement à la gestion des affaires courantes durant cette période de transition.

5. Signer solennellement durant une cérémonie publique un code de bonne conduite promouvant le respect des libertés politiques, prohibant les appels à la haine, obligeant les candidats à contester les résultats uniquement pari les voies légales et interdisant tout acte de violence contre les candidats vaincus et leurs militants.

6. Etablir un comité de surveillance de l'application de ce code, composé de représentants des partis politiques, des organisations dé la société civile, des ambassades et de la mission des Nations unies en RDC (MONUSCO) qui évalueront ensemble le respect du code de bonne conduite.

7. Créer un comité inter- partis pour établir un dialogue entre les formations politiques durant tout le processus électoral.

A la Commission électorale nationale indépendante :

8. Assurer la transparence des élections et la redevabilité de la CENI en :

a) publiant les listes d'électeurs dans les circonscriptions et sur Internet, la faire auditer et publiciser largement la procédure de contestation des listes électorales;

b) garantissant la liberté d'accès des observateurs internationaux, de la société civile et des observateurs des partis politiques aux centres d'enrôlement, centres de vote et centres de décompte des résultats;

c) affichant publiquement les résultats immédiatement après le décompte des voix dans les centres de vote et sur Internet;

d) créant un comité permanent de consultation entre la CENI et les partis politiques;

e) réprimant de façon systématique tout acte de corruption ;

f) acceptant un audit financier par un cabinet d'audit international renommé après les élections ; et

g) établissant une procédure standardisée pour contester les résultats, allongeant la période de saisine pour contestation des résultats et en publiant les résultats par centre de vote.

Au Parlement:

9. S'assurer que le processus électoral favorise la participation de l'ensemble des électeurs et tendances politiques en :

a) donnant le droit de vote à la diaspora;

b) limitant les cautions de candidature à un montant n'excédant pas le double des montants exigés en 2006 et en rendant cette caution remboursable pour4, les candidats ayant obtenu un score supérieur à 10 pour cent des votes;

c) n'établissant pas de nouveaux critères d'éligibilité pour les candidats à la présidentielle ; et

d) rendant obligatoire la publication des comptes de campagne. 

A la société civile:

10. Faire le suivi de l'ensemble du processus électoral et accroître la participation citoyenne en:

a) organisant les organisations de la société civile en plateformes provinciales:

b) établissant un centre de comptabilisation des résultats parla société civile et

c) conduisant des campagnes d'éducation civique avant les scrutins et une étude de satisfaction des électeurs avec l'appui technique et financier de partenaires internationaux.

A la communauté internationale, en particulier les Nations unies, l'Union africaine, l'Union européenne et les pays finançant les élections:

11. Insister auprès des autorités congolaises pour que soient mises en oeuvre les mesures essentielles pour assurer la transparence et la participation de l'ensemble des électeurs et des tendances politiques au processus électoral, faute de quoi, les partenaires internationaux se désengageront totalement de ce processus.

12. Appuyer techniquement et financièrement une campagne d'éducation civique et des formations pour les représentants des partis politiques.

13. Evaluer le processus électoral en

a) envoyant des missions longues d'observation des élections

b) prenant part au comité dé surveillance de l'application du code de bonne conduite;

c) auditant le fonds commun géré par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) ; et

d) en nommant des envoyés spéciaux pour la région des Grands Lacs.

14. Renforcer le rôle des Nations unies dans le processus électoral et appuyer la sécurisation des élection en :

a) mandatant clairement la mission des Nations unies en RDC de jouer un rôle de bons offices en prévision de difficultés pré et postélectorales.

Pour ce faire, une équipe d'experts électoraux devrait assister le RSSG et être déployée dans les bureaux de la mission des Nations unies à travers la RDC;

b) mandatant clairement la mission des Nations unies en RDC de fournir des alertes précoces sur les tensions électorales et de planifier des scénarios de sécurité;

c) accroissant la formation des policiers congolais au maintien de l'ordre public; et

d) en déployant des troupes dans l'Ouest du pays.

                                                                                  Kinshasa/Nairobi/Bruxelles

Rutshuru : Mashako Mamba échappe à la mort dans une embuscade des FDLR

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Créé le 09-05-2011 à 11h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 09- 05-2011 11 h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR: LE PHARE

Le cortège du ministre Léonard Mashako Mamba, a été attaqué samedi par un groupe des combattants rebelles hutu rwandais des FDLR, sur la route de Rutshuru. Si le ministre de l'Enseignement supérieur et universitaire (ESU) a échappé à la mort, son chauffeur et un de ses gardes du corps, ont été tués sur le coup. La nouvelle a été annoncée samedi soir par le ministre de la Communication et médias, Lambert Mende Omalanga. Le porte-parole du gouvernement a précisé, citant le gouverneur du Nord-Kivu, que son collègue Mashako était en route pour Rusthuru, en provenance de Goma.

L'attaque a eu lieu vers 16h (locales)

C'était une embuscade des FDLR, a indique Mende, ajoutant que le ministre Mashako Mamba «  a été dépouillé de tout ».

D'après la même source, ce dernier est tout de même arrivé à Rutshuru, sa destination, où il devait s'enrôler.

Rutshuru est la circonscription électorale du ministre de l'ESU qui est un ancien député national avant son entrée au gouvernement, a rappelé Lambert Mende.

Monusco : éradication des FDLR et développement, c'est ce qu'attendent le Nord et le Sud-Kivu

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Créé le 09-05-2011 à 11h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 09- 05-2011 11 h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR: LE PHARE

 

Les gouverneurs des deux Kivu reviennent du siège des Nations unies, à New York, où ils étaient invités par le Conseil de sécurité en prévision d'une éventuelle reconduction du mandat de la Monusco. Dans sa restitution, samedi au cours d'une conférence de presse à Goma, Julien Paluku a précisé que le Nord et le Sud-Kivu attendent une requalification de ce mandat pour l'éradication du phénomène FDLR et le développement de la région. Les gouverneurs Julien Paluku et Marcellin Cisambo ont ainsi évoqué avec le Conseil de sécurité l'efficacité du travail de la Monusco sur terrain, le besoin de renouvellement de son mandat, la question de la sécurité dans l'Est avec, en particulier, le phénomène des FDLR, ainsi que tout le processus de paix sur l'ensemble du territoire congolais.

«Nous avons demandé que la Monusco se transforme, avec toutes les agences de plus en plus, en accompagnateurs de la consolidation de la paix et de la reconstruction», a rapporté Julien Paluku à la presse.

Et de préciser : «Mais nous n'avons pas été une instance de décision: L'instance de décision va se réunir le 18 (mai) Nous n'avons été qu'une instance d'orientation de la décision qui sera prise.»

«La Monusco devra-t-elle rester ou partir? Si elle partait, quelles seraient les conséquences? Si, elle restait, quelle devrait être sa nouvelle mission? Devrait-on continuer à assister à des chars qui se promènent dans la cité ? Est-ce que les problèmes qui avaient motivé l'envoi des chars persistent toujours?»

Autant d'interrogations, selon le gouverneur du Nord-Kivu, qui ont été au centre des discussions à New York avec les membres du Conseil de sécurité.

Révision du fichier électoral C'est mal parti à Kinshasa !

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Créé le 09-05-2011 à 11h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 09- 05-2011 11 h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR: LE PHARE

Daniel Ngoy Mulunda, président de la Commission électorale national (Ceni) a procédé samedi 7 mai 2011, au lancement de opérations de la révision du fichier électoral dans la ville de Kinshasa. Cette cérémonie s'est déroulée à l'Athénée de la Gombe, en présence d'André Kimbuta, gouverneur de la ville de Kinshasa, qui a été premier kinois à se faire délivrer la nouvelle carte d'électeur.

Pour la circonstance, André Kimbuta a exhorté tous ses administrés à se faire enrôler massivement au cours de cette opération qui va durer deux mois sur les 540 sites prévus par la Ceni et disséminés à travers les vingt quatre communes afin d'être capable d'opérer leur choix le moment venu. Car, a-t-il mis en garde, la politique de la chaise vide ne paie pas.

Le président de la Ceni a quant à lui déplorer l'absence e témoins des partis politiques dans les trois premiers centres opérationnels à cette occasion, alors qu'ils auraient dû être présents pour vérifier la conformité de cette opération.

Cependant, toute proportion gardée, la, révision du fichier électoral à Kinshasa et dans les six autres provinces ressemble à un baroud d'honneur et une mission impossible pour la Ceni, à cause de nombreux problèmes d'ordre technique et humain. Sur le plan technique, c'est le problème de la vétusté de kits qui se pose avec acuité : 1400 seulement pour la ville de kinshasa.

Et si à Kinshasa, siège de institutions, la Ceni est déjà confrontée à pareilles difficultés, qu'en est-il dans les autres provinces?

Rien que pour la demi-journée de ce samedi sur le site de l'Athénée de la Gombe, seuls huit cartes ont été délivrées alors que plusieurs candidats attendaient. Sur le plan humain, le recrutement hasardeux des opérateurs de saisie et le manque de professionnalisme est sérieux frein au bon déroulement de l'opération.

Signalons enfin que la révision du fichier électoral à Kinshasa va se faire de manière progressive. Samedi, elle n'a touché que dix-sept communes sur les vingt quatre que compte la ville de Kinshasa.

                                                                                                          A.Vungbo

RDC : Noël Mamère à l'initiative d'un colloque sur les enjeux électoraux

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Créé le 09-05-2011 à 11h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 09- 05-2011 11 h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR: 7SUR7

Le 16 mai prochain, le député écologiste français Noël Mamère organisera à l'Assemblée nationale un colloque sur les prochaines élections en République démocratique du Congo (RDC). Intitulé : "République démocratique du Congo - Élections sous haute tension : défis et enjeux", ce colloque vise à sensibiliser la classe politique française aux problématiques de la RDC, premier pays francophone au monde.

A 6 mois d'élections décisives pour l'avenir de la RDC, trois tables rondes seront animées autour des enjeux électoraux, de la protection des populations civiles, de la justice et de la lutte contre l'impunité. Des sujets majeurs pour ce pays qui n'arrive pas à sortir de 15 années de conflits à répétition.
 On croyait la République démocratique du Congo définitivement abandonnée par les politiques français de tous bords, jusqu'à ce colloque organisé par le député Vert Noêl Mamère. Le parlementaire français est visiblement sensible à la situation dramatique qui prévaut en République démocratique du Congo (insécurité, viols, assassinats, menaces sur le processus démocratique et la liberté de la presse... ).

 Depuis la visite éclair de Nicolas Sarkozy en mars 2009, la France est restée relativement atone sur le dossier congolais : assassinat de Floribert Chebeya, rébellion LRA à l'Est, FDLR aux Kivu, coup d'Etat manqué à Kinshasa... et surtout sur la révision constitutionnelle de dernière minute, imposant un seul tour à la future élection présidentielle. Même Catherine Ashton, haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité‎, avait indiqué que cette révision "méritait un débat public plus large" et constituait tout de même "un changement des règles du jeu électoral" à quelques mois du scrutin.

 On ne doute pas que l'écologie aura également sa place dans ce colloque. La RDC constitue un enjeu écologique important pour la planète. Ce pays possède la première réserve forestière d'Afrique. Le fleuve Congo pourrait également être une des solutions aux problèmes énergétiques du continent (la centrale électrique d'Inga pourrait alimenter la majorité des pays de l'Afrique australe).

 Au programme de ce colloque :

 Une première table ronde sur "les élections" animée par Ghislaine Dupont, journaliste à Radio France Internationale, donnera la parole à :
 − Paul Nsapu Mukulu, président de la Ligue des Electeurs (RDC)
 − Alain Délétroz, vice-président de l'International Crisis Group
 − François de Peyrecave, conseiller à la sous-direction Afrique centrale, Ministère des Affaires étrangères (sous réserve).

 Une deuxième table ronde, animée par Vincent Hugeux, journaliste à l’Express, sera consacrée à "la protection des populations civiles", avec :
 − Nicolas Vercken, responsable de plaidoyer Conflits à Oxfam France
 − Alexandra Novosseloff, chargée de mission Nations unies à la direction des Affaires stratégiques, Ministère de la Défense
 − Général Joana, conseiller spécial Paix et Sécurité en Afrique à la DGE Affaires extérieures et politico militaires de l’UE, ancien commandant d’EUSEC

 La dernière table ronde animée par Philippe Bernard, journaliste au Monde, traitera de "la justice et de la lutte contre l'impunité" avec :
 − Arnaud Zajtman, journaliste et co-réalisateur du film documentaire « Kafka au Congo »
 − Florent Geel, responsable Afrique, Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH)
 − Jean-Marie Fardeau, directeur de Human Rights Watch en France

 Ce colloque aura lieu LUNDI 16 MAI 2011, de 9h00 à 13h00, à l'ASSEMBLÉE NATIONALE à PARIS (Salle 6217) .

L’INCONSTITUTIONALITE DU CALENDRIER PROPOSE PAR LA CENI

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Créé le 09-05-2011 à 11h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 09- 05-2011 11 h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR: SUR7

Le 30 Avril 2011 la Commission Electorale Nationale Indépendante a pris la décision numéro 017/CENI/11 du 30 Avril 2011 portant calendrier des élections générales et provinciales 2011-2013 en RDC.
De prime abord, Il sied de reconnaitre que l’approche participative qu’utilise cette institution est très encourageante et à féliciter.

Cependant le calendrier électoral suscite quelques inquiétudes.

En effet, Il est regrettable de constater que pour une question qui, visiblement allait poser un vrai problème d’interprétation de la Constitution, la CENI n’ait pas recouru sagement à un avis consultatif de la Cour Suprême de Justice avant la publication de ce calendrier.

Ceci a pour conséquence de laisser la latitude a tout le monde le soin d’interpréter cette loi suprême selon son propre entendement. Ce que nous allons tenter de faire face a ce calendrier.

Il est vrai que l’article 73 de la Constitution dispose « Le scrutin pour l’élection du Président de la République est convoqué par la Commission électorale nationale indépendante, quatre-vingt dix jours avant l’expiration du mandat du Président en exercice».

L’on peut bien être tente de débattre sur ce que l’on entend par “la convocation du scrutin”, est-ce le législateur voulait que ca soit le jour du vote proprement dit ou le début d’un processus électoral? Pour éviter ce débat, dans tous les deux cas, il est très clair que la Constitution veut que le mandat d’un Président soit de 5 ans et non 5 ans + x prolongation. Le non respect de ce délai constitutionnel est aussi observe pour ce qui est du mandat des députés et sénateurs qui en principe est de 5 ans.

En agissant ainsi la CENI viole purement et simplement les articles 73, 103 et 105 de la Constitution.

En plus, à cause peut être d’une certaine pression, la CENI va même au-delà de ses compétences en ne  respectant pas le principe de séparation des pouvoirs en prévoyant  ou “donnant des ordres” aux autres institutions. (Par exemple, promulgation de la loi électorale révisée et la publication des mesures d’application  avant la 31 mai 2011 et  l’adoption de l’annexe à la loi électorale sur la répartition des sièges au 21 juillet 2011). 

De ce qui précède, nous suggérons les pistes suivantes:
L’illégalité n’étant pas automatique et la décision de la CENI étant un acte administratif qui viole la Constitution, il peut être attaque devant la Cour constitutionnelle (la Cour Suprême en attendant l’installation de la Cour constitutionnelle, voir l’article 223) selon l’article 162 alinéa 2 qui dit “toute personne peut saisir la Cour constitutionnelle pour inconstitutionnalité de tout acte législatif ou réglementaire”.

En plus, ici il sera tres intéressant d’observer le comportement du Président de la République devant cette situation avérée de violation, lui qui est le garant de la Constitution et a jure de la défendre.( Article 74 de la Constitution)
Si la Cour Suprême venait a casser cette décision de la CENI, nous aurions au moins l’avantage de juger nos politiciens (toute tendance confondue) sur leur capacité et le degré de responsabilité de gérer une situation qui visiblement menace la nation.

Sans être prophète, après le 6 Décembre, l’option que présente l’opposition c’est-a-dire “la reprise du pouvoir par le peuple” ou celle de la Majorité Présidentielle qui est une sorte de “reconduction tacite des institutions actuelles” aboutirait a coup sur au problème de légitime.

Pour éviter cela et en vue d’avoir des élections libres et apaisées, il est temps que le Président de la République qui est le garant de Nation et de la Constitution initie des concertations avec toutes les forces vives de la Nation et soumettre les résultats de ces consultations au referendum populaire.

Ainsi le peuple, seul détenteur de la légitimité pourrait à temps se prononcer sur les options à prendre. Le faire autrement serait chercher un consensus sur une violation gentille et acceptable de la Constitution et cela s’appellerait tout simplement la tricherie avec des conséquences fâcheuses pour les générations futures.

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UNE SITUATION QUI SEMBLAIT ETRE OUBLIEE ENTRE KINSHASA ET LUANDA L’Angola continue d’expulser les Congolais

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Créé le 09-05-2011 à 11h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 09- 05-2011 11 h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR: UHURU


Caritas -Développement Luebo a fait savoir que l’expulsion des Congolais de l’Angola se poursuit dans le Kasaï Occidental, alors que les deux gouvernements ont décidé de suspendre les expulsions de part et d’autre, suite à la réaction congolaise. Caritas développement l’a démontré dans une correspondance adressée au Secrétariat exécutif de Caritas Congo Asbl, datée du 28 avril O11, où elle donne des statistiques à ce sujet.

Les statistiques de Gantas- Développement Luebo fournies sur l’expulsion des Congolais d’Angola donnent les chiffres suivants pour ce qui est de la période du 1er au 11 avril 2011. Il s’agit pour cette période de 485 personnes pour le poste frontalier de Kandjaji, dont 111 femmes. Les postes de Mayanda et de Kamako ont accueilli respectivement 224 et 681 personnes. Les postes de Kahungu, Kabuakala, Tshin inde et Tshisenga ont vu entrer respectivement 286, 152,94 et 138 personnes expulsées de l’Angola.

Parmi ces Congolais expulsés d’Angola, on compte 92 enfants de O à 17 ans et des femmes violées dans lequel 79 cas ont été démontrés, et d’autres femmes parmi elles sont enceintes. Le total des Congolais expulsés d’Angola pour les 7 postes frontaliers que sont entre autres Kandjaji, Mayanda, Kamako, Kahungu, Kabuakala, Tshindinde et Tshisenge est de 2,060 personnes pour la seule période du 1er au 11 avril 2011. 

Enfants, femmes violées et femmes enceintes expulsés

Pendant la période allant du 12 au 19avril2011, Caritas-Développement Luebo indique que le total des Congolais expulsés d’Angola pour Kandjaji, Mayanda, Kamako, Kahungu, Kabuakala, Tshindinde et Tshisenge est quant à lui de 3.337 personnes. Pour toutes ces portes d’entrée, les femmes violées sont au nombre de 31 et les femmes enceintes de 12. En tout, 820 femmes ont été dans l’ensemble expulsées d’Angola du 1er au 19avril. Ces statistiques fournies par Gantas- Développement Luebo, ont été données par le Coordonnateur de cette ONG qui est le Père Pierre Mulumba Ntumba.

Une situation qui semble être oubliée des humanitaires

Dans cette correspondance adressée au Secrétariat exécutif de Gantas Congo Asbl, le Coordonnateur de Caritas-Développement Luebo affirme que depuis un temps “cette situation des populations (congolaises) expulsées d’Angola semble être oubliée des humanitaires œuvrant dans notre pays. Dans ce document, il est souligné que l’expulsion des Congolais d’Angola met les populations de la frontière dans une situation difficile. Il fait part des effets de torturas et viols subis, de misère et des maladies qui ont mis ces expulsés dans des conditions inhumaines qui nécessitent des assistances en biens non alimentaires, en abris, médicaments, accompagnement et réinsertion.

Le document met en lumière les témoignages des collaborateurs de Caritas-Développement Luebo sur terrain, du Comité d’Accueil des Refoulés de l’Angola, constitué pour cette fin et des membres d’une structure appelée SAP formé par la Caritas Luebo avec l’appui de CRS Lubumbashi.

Ces témoignages font état des cas de viol, blessures tortures et décès. Les enfants expulsés d’Angola et ceux des familles  d’accueil ne sont pas scolarisés à cause du surpeuplement dans les salles de classes des zones d’accueil. L’on retrouve parmi les expulsés les hommes et femmes travaillant dans des mines et carrières de diamant en Angola. Ces personnes, disent les militaires angolais, ne sont pas en règles avec les documents les autorisant à s’y installer.

Pendant cette opération de refoulement, des actes de vandalisme ont été commis sur une cent aine d’immigrés congolais en situation irrégulière en Angola pendant le mois avril derniers, alors qu’elles se trouvaient par mi les 5000 personnes reconduites dans leur pays, a indiqué mercredi 4 mai 2011 à l’AFP, le Père Pierre  Mulumba Ntumba, coordonnateur de l’ONG catholique Caritas. 

Des soldats angolais sèment la terreur à Tshela

L’on note également que pendant l’opération de “traque” des éléments des Forces de  libération de l’enclave de Cabinda (Flec) au village de Mbata Yama dans le territoire de Tshela à plus de 200 kilomètres à l’Ouest de Matadi, les soldats angolais ont semé la terreur depuis mardi 3 mai dernier. Une habitante explique que des soldats angolais sont venus chercher des éléments Flec qui se trouveraient dans un camp du Bas-Congo, d’après eux. Il s’en est suivi des tirs et deux soldats angolais ont succombé.

Ces incidents ont occasionné  la fuite des habitants de ce village vers diverses destinations. Le conseil provincial de sécurité du Bas-Congo a appelé, jeudi 5 mai, la population locale à regagner le village, après la visite sur place, la veille, de sa délégation dans le cadre d’une enquête.

Les habitants de ce village exigent que leur sécurité soit garantie avant d’y retourner.

« Les soldats ne sont pas nombreux par rapport à cette insécurité. Nous vivions de la forêt, c’est d’elle que nous tirons notre plus grande revenue. Si nous ne sommes pas en sécurité, nous ne saurions revenir », a déclaré une habitante de ce village.

Il n’a pas précisé qui étaient les auteurs de ces viols, ni dans quelles circonstances ils ont eu lieu. Ces expulsés, pour la plupart venus des provinces diamantifères angolaises de Lunda Norte et Lunda Sul, «  sont regroupés dans différents sites à Kambaji, Kabuakala, Kamako, Tshisenge, Tshindinde, Kabungu et Nsumbula, où ils vivent dans des conditions difficiles », a ajouté ce coordonnateurs de Caritas-développement. A un moment donné, la croix-Rouge est intervenue pour la prise en charge médicale des femmes violées mais les humanitaires ne s’intéressent pas à leur sort. On ne sent pas vraiment de la compassion vis-à-vis de ces personnes », a-t-il regretté. 


Les raisons de l’abandon des poursuites contre J.P Bemba en Centrafrique au centre du débat à la CPI

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Créé le 09-05-2011 à 11h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 09- 05-2011 11 h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR: UHURU

Le témoin numéro 9, ancien juge d’instruction centrafricain au moment des faits dont est accusé Jean-Pierre Bemba à la Cour pénale internationale, a poursuivi, mercredi 4 mai, sa déposition à la Haye. Il adonné les raisons qui avaien1 selon lui, justifié l’abandon par la justice centrafricaine, ces poursuites contre le présid9nt du Mouvement de libération du Congo (MLC). Cet ancien juge d’instruction est celui qui avait décidé le non- lieu de l’affaire Bemba en Centrafrique, en 2004.

Dans sa déposition, mercredi, devant les juges de la CPI, le témoin numéro 9 a expliqué  qu’il n’avait pas assez d’informations par rapport à la responsabilité du président du MLC et de son implication sur, les opérations de ses hommes en RCA. Voilà pourquoi, il avait décidé d’abandonner les poursuites contre Jean- Pierre Bemba. Cette décision s’écartait pas du réquisitoire du procureur général de Bangui, a précisé le témoin numéro 9. La décision de la justice centrafricaine avait des motivations politiques, a encore expliqué l’ancien juge d’instruction de la RCA.

Il a évoqué les relations de bon voisinage avec un pays ami et le changement de statut de Jean-Pierre Bemba, devenu entre-temps, vice-président de la République démocratique du Congo.

La défense de l’accusé, qui a commencé son contre interrogatoire dans ce témoignage, a contesté cette présentation des faits par le témoin numéro 9.

Selon Me Aimé  Kilolo, dans le réquisitoire du procureur général de Bangui, à  aucun endroit, il est fait mention des raisons politiques pour abandonner les poursuites contre Jean-Pierre Bemba.

Pour la défense de l’ancien vice-président de la RDC, la raison du non-lieu décidé par la justice centrafricaine dans cette affaire est que les autorités judiciaires de la RCA n’avaient établi aucun élément de preuve quant à la participation directe de Jean-Pierre Bemba dans les faits commis par ses hommes.

Me Kilolo a affirmé, à ce propos, que les hommes du MLC n’étaient pas sous les ordres de Jean-Pierre Bemba, mais plutôt sous ceux des autorités centrafricaines et de l’ex-président Ange-Félix Patassé. 

Les deux Kivu attendent une requalification du mandat de la Monusco, selon Julien Paluku

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Les gouverneurs des deux Kivu reviennent du siège des Nations unies, à New York, où ils étaient invités par le Conseil de sécurité en prévision d’une éventuelle reconduction du mandat de la Monusco. Dans sa restitution, samedi au cours d’une conférence de presse à Goma, Julien Paluku a précisé que le Nord et le Sud-Kivu attendent une requalification de ce mandat pour l’éradication du phénomène FDLR et le développement de la région. Les gouverneurs Julien Paluku et Marcellin Cisambo ont ainsi évoqué avec le Conseil de sécurité l’efficacité du travail de la’ Monusco sur terrain, le besoin de renouvellement de son mandat, la question de la sécurité dans l’Est avec, en particulier, le phénomène des FDLR, ainsi que tout le processus de paix sur l’ensemble du territoire congolais.

“Nous avons demandé que la Monusco se transforme, avec toutes les agences, de plus en plus, en accompagnateurs de la consolidation de la paix et de la reconstruction”, a rapporté Julien Paluku à la presse.

Et de préciser: ‘Mais flous n’avons pas été une instance de décision. L’instance de décision va se réunir le 18 (mai). Nous n’avons été qu’une instance d’orientation de la décision qui sera prise.”

“La Monusco devra-t-elle rester ou partir? Si elle partait, quelles seraient les  conséquences? Si elle restait, quelle devrait être sa nouvelle mission? Devrait-on continuer à assister à des chars qui se promènent dans la cité? Est- ce que les problèmes qui avaient motivé l’envoi des chars persistent toujours?”

Autant d’interrogations, selon le gouverneur du Nord-Kivu, qui ont été au centre des discussions à New York avec les membres du Conseil de sécurité.

Kengo crée l'UFC et en confie le leadership à Félix Vunduawe

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Créé le 10-05-2011 à 00h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour mardi 10- 05-2011 22 h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : CONGONEWS

Léon Kengo wa Dondo n'évoluera plus en indépendant. L'ancien patron de l'UDI s'est décidé de créer un parti dénommé UFC -Union des forces du changement- qui a déjà obtenu son agrément au ministère de l'Intérieur, rapportent des proches du président du Sénat. Les mêmes sources expliquent que Kengo n'apparaîtra pas à la tête de ce parti. A sa place, c'est Félix Vunduawe Te Pemako qui s'affichera. Déjà à l'époque de l'UDI, Kengo n'en avait jamais pris les commandes. Il avait laissé Alexis Thambwe Mwamba piloté la redoutable machine constituée essentiellement des technocrates comme Marco Banguli, le professeur Katanga Mukumadi et autres. En somme, la crème de la IIème République avec certains cerveaux embauchés dès la sortie de l'université. Cette fois-ci, c'est au Sénat même que Kengo a recruté ses premiers prosélytes, notamment dans les rangs des sénateurs MLC originaires de la province de l'Equateur.

Le réflexe provincial a fait que ces derniers se laissent tenter d'aller vers celui qui représente le leadership de la province en l'absence de Jean-Pierre Bemba Gombo, en détention à la La Haye. Il y donc lieu de craindre que les rangs du parti bembiste lorsque Kengo et Vunduawe porteront l'UFC sur les fonts baptismaux. La crise qui secoue le MLC écartelé entre François Muamba Tshishimbi et l'aile de Thomas Luhaka Lonsejola, revêtue de la confiance du chairman, risque d'en rajouter. Avec la création de l'UFC, beaucoup sur les ambitions de Kengo quant à son avenir politique. Des sources l'avaient donné, il y a quelques mois, candidat à l'élection présidentielle. A voir comment il déploie son parti à parti de la chambre haute du Parlement, on serait tenté de croire qu'il travaille pour rempiler à la tête du Sénat. En 2006, Kengo avait surpris en se faire élire à la tête du bureau du Sénat là où la majorité était largement acquise au camp présidentiel.

L'homme avait su travailler en coulisse et convaincre les sénateurs l'un après l'autre, misant sur le ralliement des anciens mobutistes revenus aux affaires au Sénat. Il faudra donc compter avec lui pour la prochaine législature même s'il y a lieu de relativiser.

Une question reste posée, à savoir dans quel camp se trouve Kengo. Ses affinités avec le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya le classent, à priori, dans le camp des forces du changement.

Une idée consolidée par la discrète visite de Kengo chez Etienne Tshisekedi, il y a quelques mois, sans que l'on sache ce que les deux hommes se sont dits. De côté justement des forces du changement -de l'opposition- nombreux ne croient pas à la sincérité de la démarche de Kengo depuis qu'il a fait le Ponce Pilate lors des débats sur la révision constitutionnelle au Sénat. En fait, c'est ça l'homme. Il n'a pas de position tranché. Tout ce que le préoccupe, c'est de retrouver du côté du pouvoir pour jouir des honneurs.

                                                                                                                                                        H.M. MUKEBAYI NKOSO

Kinshasa, les nouvelles cartes d'électeurs posent problème

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Créé le 10-05-2011 à 00h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour mardi 10- 05-2011 22 h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : CONGONEWS

Au total, c'est près de quatre millions d'électeurs, qui sont attendus au terme de la révision du fichier électoral, lancé à Kinshasa samedi 7 mai par le président de la commission électorale nationale indépendante (CENI).
Septante deux heures après le début de cette opération à Kinshasa , les difficultés logistiques refont surfacent. Dans quelques centres que la rédaction de Congonews, a envoyé son reporter, les machines n'affichent pas les icônes. A Wayawaya, sur Columba, à Kingabwa, dans la commune de Limete, l'école qui accueille l'équipe de Daniel Mulunda, sur 2 machines, seule une fonctionne. Pire, pour qu'un électeur soit servi, il faut compter une demi-heure.

A l'école primaire Mushie, sur la même avenue dans la commune de Lingwala, des électeurs se plaignent des mêmes problèmes. Ça se traduit que la CENI, pouvoir organisateur des élections en R-dCongo y va par défis. Les Kits électoraux du pasteur Ngoy Mulunda posent des problèmes similaires à Kinshasa et à travers le pays. Il suffit d'être branché sur une des radios de la place, pour être au parfait de ce qui se passe dans des centres d'enrôlements dans des provinces. Des problèmes techniques, pas d'électricité, les agents commis à la commission électorale indépendante sèchent les bureaux pour non paiement de leur salaire. Très récemment, c'est le territoire de Wamba dans la province Orientale qui a payé le frais. En deux mois, Kinshasa aura donc de la peine à identifier ses 4 millions d'électeurs. Pas parce que la population n'y va pas mais, ça sera suite aux découragements de celle-ci, qui va se lasser de s'aligner en file indien pour attendre de se faire enrôler. Un argument qu'un habitat du quartier Kingabwa, a laissé entendre à la rédaction du bihebdomadaire. A Kintambo, la population de cette municipalité, a demandé clairement au président de la CENI, de prendre toutes les dispositions pour que des problèmes logistiques constatés le jour du lancement des opérations de révision du fichier électoral, à Kinshasa prennent fin. En réponse, le président de cette institution d'appui à la démocratie, a déclaré que toutes les doléances des kinois seront pris en compte.

                                                                                                                                                                         ERIC MASIMO

Boshab donne raison à Muamba

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Créé le 10-05-2011 à 00h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour mardi 10- 05-2011 22 h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : CONGONEWS

 

Le président de l'Assemblée nationale ignore le conflit qui a élu domicile au sein du mouvement de libération du Congo (MLC). Evariste Boshab l'a déclaré ainsi dans une lettre écrite à Jean Lucien Busa. Celui-ci, avait écrit au président de l'Assemblée nationale pour lui demander d'écarter Muamba comme président du groupe parlementaire MLC.

En réponse, Boshab a fait voir à Busa via une lettre qu'en attendant que la Justice tranche, François Muamba engage le MLC à l'Assemblée nationale. De son coté, François Muamba Tshishimbi dit tenir le bon bout dans le conflit qui l'oppose à quelques membres du collège de fondateurs MLC. L'homme l'a déclaré, au cours d'une conférence de presse, réunie mercredi 4 mai, à l'hôtel Sultani, dans la commune de la Gombe. C'est dans cette optique que le président du groupe parlementaire MLC, à l'Assemblée nationale, a porté cette affaire devant le tribunal de Grande Instance de Kinshasa Gombe. Désormais, c'est à la Justice de trancher cette une affaire qui mine le parti de Bemba  depuis quelques mois. Mais déjà le camp Muamba, composé de près de trente députés et sénateurs, revendique la légalité. «Nous sommes des légalistes», a déclaré Albert Mpeti, un élu national MLC, à la presse, à l'issue de la conférence de Muamba.

La réaction de l'Avenue du Port, siège national du MLC, ne s'est pas fait attendre.

Germain Kambinga, porte-parole du parti «Bembiste », a donné de la voix. «Nous sommes prêts à affronter François Muamba et lui faire voir qu'il s'est engagé dans une mauvaise voie», a rétorqué Kambinga via une chaîne de télévision de la place. François qui a annoncé clairement en d'autres termes, que si aujourd'hui, le poste de porte-parole de l'opposition n'est pas revenu à l'opposition durant cette législature, le MLC en est responsable. La justice a donc intérêt à rendre dans les meilleurs délais son verdict pour permettre à chaque camp d'être précis sur le maître qui va conduire le mouvement de libération du Congo aux échéances électorales. Déjà les deux parties (François Muamba et Thomas Luhaka), annoncent la tenue du deuxième congrès du MLC après celui de 2006, convoquée au jardin botanique de Kinshasa, à la veille des élections. Qui sera le maître au mouvement de libération du Congo, à l'absence de Jean Pierre Bemba dont le procès traîne à la Haye, en Hollande. Aux dernières nouvelles du procès qui oppose l'ex-vice président de la République au procureur Moreno Ocampo, le témoin n°9, a plaidé à décharge de Jean Pierre Bemba. Pendant ce temps à Kinshasa, François Muamba persiste et signe qu'il respecte les textes qui régissent le parti. Pour lui, ses tombeurs ont violé les dispositions de l'article 46 des statuts du MLC, dont il est co-auteur. Selon l'esprit de cet article, un secrétaire général adjoint n'a pas qualité de convoquer une réunion du collège des fondateurs tant que le secrétaire général du parti n'est pas empêché.

                                                                                                                                                                          ERIC MASIMO

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