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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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Kinshasa-Luanda, relations tendues

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Créé le 10-05-2011 à 00h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour mardi 10- 05-2011 22 h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : CONGONEWS

 

Malgré les appels des autorités provinciales, la population des quelques villages des territoires de Tshela et Songololo, préfère rester en brousse que de risquer aux côtés des militaires angolais. La dernière incursion de l'armée angolaise dans le Bas-Congo sous prétexte de pourchasser des éléments du FLEC (Front pour la libération de l'enclave de Cabinda), suscite des critiques de la part des élus provinciaux de cette province, frontalière à la R-dCongo.

Ces derniers estiment que l'Angola en fait un peu trop. Si ce n'est pas des expulsions massives des r-dcongolais, accompagnés des actes inhumains (tortures et viols des femmes), c'est la chasse aux éléments de FLEC, qui selon les autorités angolaises, ont élu domicile dans plusieurs localités des territoires de Tshela et Songololo. On ne sait par quelle autorité, le gouvernement angolais a le culot d'envoyer ses troupes pourchasser des éléments du Front pour la libération de l'enclave de Cabinda sans un protocole d'accord entre les deux capitales.

Kinshasa et Luanda, n'ont pas signé un accord qui légitime l'armée angolaise de passer la frontière pour chasser ces ennemis du FLEC. Si le Rwanda l'a fait en 98 pour justifier son occupation de l'Est de la R-dCongo, le pays de Paul Kagame, avait trouvé une autre astuce pour rentrer en R-dCongo et pourchasser les forces négatives de FDLR (Front pour la défense et la libération du Rwanda), avec l'autorisation du Gouvernement r-dcongolais

                                                                                                                                                                           ERIC MASIMO


Lubumbashi se tchernobilise, le COPIREP étouffe le dossier Kimilolo

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Créé le 10-05-2011 à 00h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour mardi 10- 05-2011 22 h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : CONGONEWS

Heureux qui comme Christian Mwando a récolté une bonne moisson à Kinshasa. Le ministre katangais des Finances a, en effet, obtenu du gouvernement central l'augmentation des revenus de la rétrocession en faveur de la province du Katanga suite à l'embellie des cours des matières premières. Notamment le cuivre dont la tonne métrique titille les 9.000 dollars.

Le Katanga exige également des redevances supplémentaires aux sociétés minières.

Ç'a bien l'air d'un pays de cocagne, la province du Katanga. A l'image de son Gouv, Moïse Katumbi à qui, il arrive bien souvent d'étaler sur la place publique sa fortune, en distribuant des billets verts à des indigents et autres marginaux. La fortune du Gouv reposerait essentiellement sur le secteur minier, dit-on. Moïse est propriétaire sinon actionnaire dans moult minings.

Un phénomène qui reprend de plus belle. Mais qui n'a jamais entraîné dans son ascension le gros de la population du Katanga. Qui vit en dessous du seuil de la pauvreté, moins de 1 dollar le jour.

Quiconque parcourrait les artères qui mènent vers les grandes entreprises minières de la province, sur la route de Sakania par exemple, sera éberlué par la vie plutôt la survie des populations bordières des minings. On vit de la cueillette. De la vente des goyaves. A la misère, s'ajoute une sauvage pollution de la nature. A Lubumbashi même l'air n'est plus respirable. « L'on ne se rend compte qu'on a inhalé la poussière quand elle vous passe dans la bouche », confie ce Libanais de retour de la capitale du cuivre.

De part les causes, l'on est bien loin de la tragédie de Tchérnobyl ou encore de Fukushima mais ça l'y ressemble au regard des effets. Quand le ras-le-bol vient d'un député PPRD, fils de terroir, cela démontre combien la situation échappe, au jour le jour, à tout contrôle. «En pleine ville de Lubumbashi, il y a une entreprise, CHEMAF, qui déverse tout ce qu'il a comme déchets dans la ville », se révolte l'honorable Nkulu Mwenze. Conséquence : dans la commune de Kapemba, au camp SNCC de Tshiamilemba, la vie n'a plus droit de cité. « Même les plantes ne poussent plus », révèle Nkulu Mwenze. Il n'est pas que la végétation qui souffre des activités des minings. Voilà près de 10ans qu'une forte polémique a fait jour au sujet de la pollution des sources de captage de KimiloloI et II du fait des activités minières. Ces stations alimentent environ 80% de la population de la ville de Lubumbashi. Après analyses et contre-analyses toujours contestées, le COPIREP avait lancé, en 2009, une mission de monitoring environnemental à Kimilolo qui aurait dû rendre son rapport en avril 2010. Une année plus tard, plus personne ne parle de Kimilolo. (…)Quand le droit de l'homme d'affaires prime les droits de l'homme. Au Katanga, particulièrement à Lubumbashi, les maladies hydriques, le choléra sont devenues pandémiques.

                      PKM

Insalubrité : Kinshasa parmi les villes peu fréquentables d’Afrique

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Créé le 10-05-2011 à 00h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour mardi 10- 05-2011 22 h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : L'AVENIR

 

La population de Kinshasa est exhortée à regarder son environnement en face, en évitant de faire trop de poubelles, de jeter ci et là, des déchets ménagers sur le lac artificiel, sur les avenues, sur les rivières, sur les routes et même à bord de certains véhicules du transport en commun. En somme, une conscientisation accompagnée de mesures draconiennes s’impose à Kinshasa.

En effet, l’assainissement de la ville de Kinshasa nécessite de grands moyens : camions, pelles mécaniques, chargeuses, râteaux, coupe-coupe… qu’il faut mettre à contribution pour faciliter l’assainissement. Cette situation d’insalubrité résulte des immondices de pastique jetés dans les rues et dans les rivières de jour comme de nuit qui place la ville de Kinshasa parmi les plus sales d’Afrique, et donc peu fréquentables. Lorsqu’on se promène dans certains quartiers de Kinshasa, l’on assiste à des scènes désolantes le long des rivières, des avenues et même des caniveaux… C’est l’insalubrité généralisée. En effet, un regard sur les rues, les avenues et les marchés inquiète, car des tas d’immondices encombrent ces lieux. Des observateurs sont d’avis que ces immondices proviennent des populations qui les jettent ci et là, sans se soucier des menaces que cela représente pour la santé publique.

Dans le même ordre d’idée, des puits perdus sont vidés et déversés dans des caniveaux, de jour comme de nuit. Ces comportements anormaux ont des conséquences sur l’environnement. C’est le cas de la multiplication de microbes et d’autres vecteurs de tout genre : malaria, fièvre typhoïde, etc. L’on peut faire tant d’opérations dans le sens de tutter contre l’insalubrité. Mais hélas, lorsqu’elles ne sont pas accompagnées d’une conscientisation de la population au strict respect de l’hygiène, cela mènerait tout droit à la case-départ.

Matoko Kambulu Bernardin, Cp

Mandat d'arrêt confirmé pour l'interprète du prince Philippe

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Créé le 10-05-2011 à 00h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour mardi 10- 05-2011 22 h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : BELGA

 

La chambre du conseil de Bruxelles a confirmé, lundi, l'arrestation de You Shun Geng, un interprète chinois qui a récemment accompagné le prince Philippe lors d'une mission économique en Chine.
L'homme est inculpé d'escroquerie, de blanchiment et de traite d'êtres humains. Une seconde personne impliquée dans ce dossier, Petronella, demeure également détenue.
 
Petronella et You Shun Geng auraient escroqué des demandeurs d'asile chinois, leur promettant la régularisation.
 
Les faits remontent à fin 2009. Petronella se faisait du reste passer pour un "officier fédéral" en charge des dossiers de régularisation, une fonction qui n'existe en fait pas.
 
Les inculpés auraient recruté leurs victimes par des annonces dans les journaux et leur demandaient ensuite un "accompte" de nature à accélérer leur procédure de régularisation.
 
Les deux arrestations ont eu lieu la semaine dernière, après plusieurs mois d'enquête. (belga)

Meurtre de Chebeya : le premier président envisage la thèse d’une bavure policière

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Créé le 10-05-2011 à 00h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour mardi 10- 05-2011 22 h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL


 

Les plaidoiries terminées, le premier président de la Cour militaire a surchauffé les esprits des parties civiles en évoquant la possibilité d’une requalification alternative de l’assassinat de Chebeya en homicide pretere intentionnel.

Hier lundi 3 mai, les avocats de la République, Mes Charlene Yangazo Dimba et John Omehata Wemboloa, ont clôturé la phase des plaidoiries dans le procès qui oppose le ministère public aux assassins présumés de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana Edadi. Pour l’essentiel, ils se sont basés sur le rapport médico-légal pour soutenir que Floribert Chebeya est décédé suite à deux pathologies. Ils ont donc argué qu’il n’y a pas de faute pénale dans le chef des officiers de police incriminés, qui sont préposés de l’Etat. En résumé, ils ont conclu que la République n’est pas civilement responsable dans cette affaire.

Après cela, devaient venir les répliques de la partie adverse. Mais tout d’un coup, le premier président de la Cour militaire a surpris les avocats des parties civiles. En effet, il a fait observer, en s’appuyant sur l’article 256 du Code judiciaire militaire, qu’il y a possibilité de requalifier les infractions d’association de malfaiteurs et d’assassinat en celles d’homicide involontaire, arrestation arbitraire accompagnée de tortures ayant causé la mort.

Appelé à réagir, le bâtonnier Jean-Joseph Mukendi wa Mulumba a déclaré, au nom des parties civiles, que l’observation faite par le premier président est un élément nouveau qui nécessite, si pas une nouvelle instruction, mais du moins des observations des prévenus. Sinon, a dit le bâtonnier Mukendi, le procès est faussé. Il a donc ainsi terminé : « Nous devons intégrer les nouveaux éléments dans l’instruction. C’est une nouvelle qualification qu’il faut intégrer dans nos répliques ».

De son côté, le ministère public a dit que telle est aussi l’opinion de l’organe de la loi. Même avis du côté de la défense qui a relevé que sur base de l’article 256 du Code judiciaire militaire, la Cour est saisie par les faits. Elle s’est donc remise à la sagesse de la Cour.

Mais pour apaiser les parties, le colonel magistrat Masungi a précisé que ses propos doivent être considérés comme une opinion de juriste, qui n’engage pas la Cour, ni le premier président lui-même. Mais selon Me Fula Matingu, on aurait dû parler d’une disqualification, mais non d’une requalification. Car, a-t-il précisé, le but visé est que les prévenus soient condamnés à des peines minimales.

Comme le veut la loi, Me Kabengela Ilunga de la partie civile a proposé à la Cour de poser des questions subsidiaires aux prévenus. Ce qui a été fait. Mais tous les prévenus ont soutenu ne rien savoir, ni sur les lésions trouvées sur le corps de Chebeya, ni sur les circonstances de son décès, et encore moins le cas de Fidèle Bazana.

La RDC menacée : Le Burundi veut envahir Kivu !

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Créé le 10-05-2011 à 00h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour mardi 10- 05-2011 22 h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : 

image Agathon Rwasa - Chef du parti FNL

 

Selon le général Pontien Gaciyubwenge : « Celui qui combat un terroriste n’a pas à demander une quelconque permission, les Etats-Unis n’ont pas demandé de permission au Pakistan pour frapper Oussama Ben Laden sur son propre territoire ». L’intention de l’armée burundaise d’entrer en Rdc armes en main pour chercher son terroriste est ainsi clairement exprimée.


L’exemple des forces spéciales des Usa qui sont allées tuer Ben Laden en plein territoire pakistanais sans autorisation des autorités de ce pays, semble donner des idées au ministre burundais de la Défense. En effet, le ministre burundais de la Défense nationale et des Anciens Combattants a accusé jeudi dernier un certain Agathon Rwasa, chef du parti FNL qui serait en exil en Rdc. Le ministre burundais a comparé le chef de FNL à Oussama Ben Laden. Car, a-t-il poursuivi, non seulement il un terroriste comme Ben Laden, mais aussi il est responsable de l’insécurité qui prévaut depuis des mois dans la province de Bujumbura.


Un officier militaire burundais, le général major Pontien Gaciyubwenge, renchérissant sur les propos de sn ministre, a déclaré que : « Ne cherchons pas midi à quatorze heures et parlons avec vérité : C’est Agathon Rwasa qui est responsable de toutes ces tueries dans votre province de Bujumbura rurale. Il a préféré se ranger derrière Léonard Nyangoma qui n’a rien eu au cours des élections communales du 24 mai 2010 alors que lui, il avait eu 14% des voix exprimées ». Cette déclaration a été faite au cours d’une réunion dite de pacification de cette province de Bujumbura actuellement secouée par des actes de violence.


Les autorités burundaises ont franchi le rubicond en désignant nommément celui qu’elles considèrent comme responsable de la situation des violences quasi quotidiennes que vit la population de Bujumbura. Il nous revient que jusque-là, la question était taboue en plus du fait que l’opinion n’était pas d’accord quant au responsable de ces tueries. Les opinions divergeaient. Dans une certaine opinion on avait plutôt la conviction que le Burundi était menacé par une nouvelle rébellion en gestation. Les autorités burundaises de leur part semblaient avoir des réserves et attribuaient ces tueries à des bandits. Quelque chose a changé pour qu’aujourd’hui, officiellement, les dirigeants des FNL soient désignés comme responsables de ces tueries dans la province de Bujumbura. Qu’est-ce qui a changé pour que le Burundi change de discours et des auteurs des tueries ?


Dans une certaine opinion on est certain que les dirigeants burundais qui nourrissent l’ambition d’une puissance militaire dans la région, s’inspirent de l’exemple américain. La déclaration du ministre de la Défense le démontre. En effet, le ministre Pontien Gaciyubwenge, dans une arrogance dont il est seul à expliquer, a déclaré haut et fort : qu’ « il connaît tous les méandres et même tous les points d’entrée sur la frontière avec la RD Congo et qu’il ne sera pas difficile de traquer les pêcheurs en eau trouble que sont Rwasa et ceux qui hébergent ses fidèles dans cette province ». C’est une façon claire pour le ministre burundais de dire que le chef des FNL se trouverait sur le sol congolais. Le constater, dans la mesure où il aurait des informations à ce sujet est une chose. Mais de là, dire qu’il connaît les entrées et les sorties de la Rdc, veut dire qu’il n’a besoin de personne pour le conduire où se trouverait le chef des FNL.

Cette déclaration est suffisamment provocatrice, voir une déclaration de guerre pour ne pas être prise au sérieux par la Rdc. Lorsqu’on sait que le Burundi ne serait pas à sa première expérience d’entrer en Rdc sans crier gare, on ne peut pas négliger ce coup de gueule du ministre burundais de la Défense et des Anciens combattants. Cette tendance des pays voisins de la Rdc de penser résoudre leurs problèmes internes en s’en prenant à la Rdc doit être soulignée et combattue. Le Burundi, comme beaucoup d’autres petits voisins, semblent avoir perdu la capacité de lire les signes de temps. Le Burundi croirait-il pouvoir rééditer l’exploit de 1998, lorsque la coalition Rwanda-Burundi-Ouganda, soutenu par l’administration Clinton, avait mis ce pays à feu et à sang. Il y a eu dans cette guerre d’agression, plus de cinq millions de morts.

Apparemment, Bujumbura n’est pas satisfait que la Rdc ait porté plainte contre le Rwanda et l’Ouganda sauf contre lui. Cela lui ferait-il penser que Kinshasa aurait peur de l’affronter en face ? Une chose est vraie, la Rdc a pris l’option de la paix. Ce pays a beaucoup perdu. Pendant qu’on l’a obligé de faire la guerre, les autres pays qui avaient les mêmes potentialités que lui se trouvent soit parmi les BRIC soit parmi les pays émergents. Aujourd’hui, la Rdc s’engage dans la bataille de la reconstruction et du développement pendant que de petits pays voisins sont préoccupés à s’assurer une notoriété militaire pour être visibles, faute de la visibilité géographique.

Il n’est pas évident que la Rdc attend offrir le flanc à quiconque se donne mission de violer sa souveraineté et ses frontières. Si le Burundi pense se promener en territoire congolais quel qu’en soit le motif, il se trompe énormément. Ceux qui pourraient demain parler de réaction disproportionnée dans le cas du droit de poursuite des Fardc en territoire burundais, ont tout le temps de dissuader les dirigeants burundais dans leur projet irresponsable. Car, si la Rdc n’est pas prête, parce que cela n’est pas dans son projet de faire la guerre aux voisins, elle cependant prête à faire toute guerre, sous quelle forme que ce soit, qu’on lui impose. Ce pays a connu des rébellions qui ont eu pour bases arrières, des pays voisins. Mais, Kinshasa n’a jamais tiré une seule balle sur le territoire des pays voisins. Kinshasa a réglé ses rébellions par des voies pacifiques. Bujumbura a intérêt à créer des conditions de vie démocratiques à l’intérieur de ses frontières et gagner la confiance des populations. Ce que le ministre de la Défense et des Anciens Combattants a tenté de faire en exhortant la population de Bujumbura à se désolidariser du chef des FNL et ses hommes.

Dans le cas où il aurait des informations sur la présence du chef des FNL sur le territoire congolais, la voie diplomatique est ouverte pour une solution au problème. Choisir la traque à la manière américaine, c’est inviter la Rdc à la guerre. Car, autant que l’armée burundaise dit à qui veut l’entendre ne jamais laisser « cette province sombrer dans le rouge », autant les Fardc ne laisseront une armée étrangère se promener en Rdc sans autorisation. C’est une question de dignité et de solidarité. Le général Pontien Gaciyubwenge se trompe de combat en déclarant et de contexte en déclarant que : « Celui qui combat un terroriste n’a pas à demander une quelconque permission, les Etats-Unis n’ont pas demandé de permission au Pakistan pour frapper Oussama Ben Laden sur son propre territoire ». Il sait ce qu’il dit. Si Kinshasa ne prend pas au sérieux cette déclaration de guerre, ce serait fort dommage.

Joachim Diana G.

BABY LIBRE ?

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Créé le 10-05-2011 à 00h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour mardi 10- 05-2011 22 h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE POTENTIEL

 

 

 
D'après les infos que je viens d'avoir, il paraîtrait que BABY est relâché (ou devrait être relâcher le matin 11 mai 2011)...La pression de la diaspora et l'ultimatum a fait ses effets...Je dois vous confirmer ou infirmer l'information..Restez Branchés !
Commentaires FACEBOOK
Roger BONGOS
 

Ajouté il y a 32 minutes · ·

La loi électorale menacée par les indemnités de sortie des députés

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Créé le 11 -05-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi  11- 05-2011 |  11h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PHARE

 

Recalée hier à l'Assemblée Nationale à la suite d'une motion de procédure soulevée par le député Gilbert Kiakwama, la mouture actualisée de la loi Electorale risque de ne pas être discutée en plénière ce mercredi 11 mai 2011, comme convenu, ni avant longtemps. En effet, des nouvelles alarmantes en circulation dans les salons huppés de la « Ville haute » font état de la détermination de bloquer le débat autour de ce texte tant que ne seraient pas libérées leurs « indemnités de sortie ». Vous avez bien lu : « Indemnités de sortie » !

Afin d'empêcher la tenue d'une plénière de nature à conduire au débat de fond et, plus tard, à l'adoption article par article, selon les usages parlementaires en vigueur, il a été décidé, en coulisses, de tout faire pour ne pas réunir un quorum de décision. Concrètement, la liste des présences est étroitement surveillée, de manière à placer, le moment venu, le Bureau de l'Assemblée Nationale dans l'obligation de postposer la plénière.

Selon les architectes de cette stratégie, à laquelle ont adhéré massivement les députés, toutes tendances confondues, La Loi Electorale reste l'unique matière sensible à traiter par les deux chambres du Parlement. Elle s'impose, naturellement, comme l'unique instrument de chantage capable de mettre le gouvernement à genoux avant la fin de la session en cours, la dernière de cette législature.

Les élus du peuple craignent qu'après le 15 juin 2011, date de la clôture de cette session, l'Exécutif national ne verse le dossier de leurs indemnités de sortie dans le contentieux de la dette intérieure, comme c'est le cas pour les « dignitaires du HCR-PT» issu de la Conférence Nationale Souveraine sous Mobutu et de ceux du « Parlement »/AFDL de feu Mzee Laurent Désiré Kabila.

Il se raconte, dans plusieurs cercles politiques, que le mobile inavoué de l'absentéisme généralisé des députés est à chercher dans l'incertitude du paiement de leurs décomptes finals.

Les élus du peuple ont compris, indique-t-on, que leur dernière bouée de sauvetage reste la présente session. Après le 15 juin 2011, leurs titres et fonctions ainsi que leurs immunités risquent de ne plus peser dans la balance, face aux membres de l'exécutif chargés de gérer le dossier de leurs indemnités de sortie.

Au niveau de l'opinion publique congolaise, cependant l'on n'apprécie pas du tout les « prolongations» que les députés s'apprêtent à faire jouer à la Loi Electorale. Tout en reconnaissant aux députés le droit légitime de jouir de leurs décomptes finals, d'aucuns pensent que ces avantages financiers ne devraient pas hypothéquer le droit du grand nombre d'aller aux urnes. C'est dans cette optique que des concitoyens demandent aux compatriotes qui siègent à l'Assemblée Nationale de ne pas sacrifier l'avenir de toute une Nation sur l'autel des espèces sonnantes et trébuchantes.

Pour beaucoup, les députés nationaux ont là l'occasion de démontrer à tous qu'ils sont allés à la Chambre basse du Parlement non pas pour leurs profits personnels, comme le laisse penser la menace de boycott de la Loi Electorale, mais pour servir la cause de la patrie: Pour le cas d'espèce, il est recommandé aux honorables députés de se faire violence face à la lourde responsabilité de l'échec du processus électoral qui risque de leur être imputée.

A partir de ce mercredi 11 mai 2011, la Nation tout entière va être tout yeux et tout oreilles pour le Palais du Peuple, afin de chercher à savoir si les députés ont réellement adopté la malheureuse résolution d'arrêter la marche de notre démocratie naissante, à cause de l'argent.

                                                                                                                            Kimp


Opérations militaires conjointes à l'Est RDC-Rwanda-Ouganda : l'échec !

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Créé le 11 -05-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi  11- 05-2011 |  11h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PHARE

 

Dans un communiqué publié le lundi 09 mai 2011, la Société Civile du Nord-Kivu n'y est pas allée par quatre chemins pour décréter que toutes les opérations militaires conjointes engagées par les armées congolaise, rwandaise et ougandaise en 2009 et 2010 contre les « forces négatives » étrangères ont été un cuisant échec. Baptisées « Kimia I », « Kimia II», « Rudiya I », « Rudiya II»... elles n'ont pas ramené la paix tant rêvée dans la partie Est du pays. Au contraire, l'insécurité reste omniprésente au Nord-Kivu avec les extrémistes Hutu des FDLR (Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda) ainsi qu'en Province Orientale avec les rebelles ougandais de ADF/Nalu et de la LRA (Lord Resistance Army).

Selon la Société Civile du Nord-Kivu, il y a lieu de s'arrêter et de repenser les stratégies de lutte contre ces différentes « forces négatives» étrangères. Elle appelle ainsi à la communauté internationale à prendre ses responsables afin de mettre un terme définitif à la nuisance de ces groupes armés en terre congolaise. L'autre piste à explorer serait le rapatriement, dans leurs pays d'origine, des membres de ces groupes armés étrangers.

Résultat : crise politique interne

Alors qu'elles n'ont rien réglé au plan sécuritaire, les alliances militaires congolo-ougando-rwandaises, ont plutôt produit un résultat très négatif : un grave crise politique interne en République Démocratique du Congo. On rappelle à cet effet que pour avoir dénoncé un partenariat militaire coutre nature entre Kinshasa et Kigali, sans la saisine préalable du Parlement, Vital Kamerhe avait été contraint de démissionner de son poste de Président du Bureau de l'Assemblée Nationale.

On sait aussi que son limogeage avait été très mal accueilli par les autochtones du Nord-Kivu et du Sud-Kivu ainsi que par plusieurs élus, nationaux comme provinciaux, originaires de cette partie de la République. Aujourd'hui encore, le rapprochement entre les armées de la RDC du Rwanda et de l'Ouganda, sous prétexte de mener des actions militaires concertées contre les mouvements rebelles présents en territoire congolais depuis deux décennies, est très mal vu par les populations congolaises de l'Est.

C'est ce qui explique en partie l'adhésion massive de ces dernières aux thèses d'acteurs politiques qui estiment que notre pays est le dindon de la farce dans la mise en application de stratégies qui ne produisent pas une paix durable. Les gagnants, à tous les coups, restent les Rwandais et les Ougandais, qui ont réussi à éloigner leurs rebelles des frontières communes pour l'intérieur du territoire de la RDC. Finalement, la prétendue volonté des voisins du Congo de l'aider à résoudre les questions des FDLR, de l'ADF/Nalu, de la LRA et des Mbororo n'est qu'une distraction.

La RDC désormais complice du « fond de commerce »

Pour avoir ouvert les portes de sa « maison » aux armées étrangères, la RDC s'est d'ores et déjà rendue complice du fameux « fond de commerce » du Rwanda, de l'Ouganda, et tout récemment de l'Angola, qui consiste à violer son intégrité territoriale de manière intempestive, au motif des poursuites contre les mouvements rebelles tenus par leurs concitoyens. Il suffit aux armées rwandaise, ougandaise et angolaise d'évoquer les bases arrière de ces rébellions situées dans les zones frontalières pour qu'elles se permettent des safaris militaires sur le sol congolais.

Placées devant des invasions armées de fait, les autorités congolaises restent souvent aphones, pour des raisons inavouées. D'aucuns pensent que Kinshasa serait prisonnière des contentieux' liés aux guerres de libération-agression auxquelles ces Etats voisins avaient pris une part active, à l'appel des Congolais eux-mêmes, selon leurs intérêts en tant que tenants du pouvoir ou chefs de guerre.

Elections, développement, reconstruction …

Au regard du climat actuel d'insécurité, la RDC est placée dans une situation fort délicate pour l'organisation de ses élections, son développement et sa reconstruction. Nombre d'observateurs pensent que des millions de citoyens congolais habitant le Nord-Kvu et la Province Orientale risquent de ne pas se faire enrôler et partant de ne pas prendre part aux scrutins de 2011-201 3.

D'autre part, toutes les perspectives de développement et de reconstructions qui se profilaient à l'horizon sont en train de s'envoler en fumée. L'Est de la RDC ressemble, dans certaines de ses contrées, à un « bien sans maître », que des rebelles étrangers pillent sans rencontrer la moindre résistance.

C'est le lieu d'en appeler, une fois de plus, à la mise en route d'une armée capable de sauvegarder l'intégrité du territoire national, de se faire respecter aussi bien des armées régulières que des mouvements rebelles étrangers. Les stratégies militaires imposées ou proposées aux Congolais par leurs partenaires de la sous-région des Grands Lacs, de l'Afrique Centrale ou de l'Occident ne produiraient aucun effet positif tant que l'armée congolaise ne serait pas en mesure de contrôler le ventre mou constitué par la Province Orientale, le Nord-Kivu et le Sud-Kivu.

                                                                                                                Kimp

Enyele-Munzaya : les non-dits d'une réconciliation

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Créé le 11 -05-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi  11- 05-2011 |  11h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PHARE

 

Celine SchmittCeline Schmitt

A l'invitation du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), quelques journalistes ont pris part hier mardi 10 mai2011, à une séance d'information sur la réconciliation entre les Enyele et les Munzaya qui a eu lieu le 31 mars à Munzaya.
Céline Schmitt, chargée de relations extérieures du HCR , Kodzo de la section des affaires civiles de la Monusco, Dirk Koch et Rosette Bunketi de Search for common ground ont expliqué aux journalistes comment le processus de la réconciliation avait démarré. « C'était l'une des conditions exigées pour le rapatriement des réfugiés rdcongolais installés au Congo/Brazzaville, » a indiqué la chargée des relations extérieures de HCR.

Le démarrage de l'opération de rapatriement prévu pour le 20 avril 2011 n'a pas eu lieu. « Même s'il y a des avancées », a estimé Dirk Koch, « il faut une impulsion en provenance de Kinshasa pour garantir la sécurité des réfugiés à leur retour. », souligné Céline Schmitt. Le vice- premier ministre en charge de l'intérieur a été saisi et a promis une descente sur terrain. C'est seulement après sa visite qu'une séance d'évaluation sera organisée et une nouvelle date sera annoncée pour le rapatriement des réfugiés.

La chargée de relations extérieures du HCR a signalé qu'il y a environ 215.000 personnes réfugiées au Congo- Brazza depuis ce conflit, 20.000 en Centrafrique et 75.000 personnes déplacées dans la province de l'Equateur.

Le conflit entre les deux groupements est né suite à l'interdiction faite par les Enyele aux Munzaya de fréquenter les étangs et la forêt considérés comme propriété des Enyele. Selon le HCR, MONUSCO et Search for common ground, le pacte de non agression a mis sur pied un comité pour gérer ce dossier. D'autres ONG s'attèlent à donner un logis à ceux qui avaient vu leurs maisons incendiées.

Il y réconciliation entre les deux groupements, mais la semaine dernière, le porte- parole militaire de la Monusco, le lieutenant- colonel Basse indiquait que les forces de la Monusco et les FARDC avaient pris des dispositions pour contrer une attaque des Enyele qui, selon une rumeur, s'apprêtaient à envahir Mbandaka.

Cette attaque serait faussement attribuée aux Enyele par cette rumeur, selon Rosette Bunketi.

Certains Enyele sont détenus à Kinshasa et attendent leur procès. On redoute un regain de tension dans la province de l'Equateur s'il arrivait que la justice les condamne. Mais l'on ne peut pas empêcher la justice de faire son travail.

                                                                                                                  JRB

Aéroport international de N'djili La lutte contre les tracasseries recommandée par des ONG

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Créé le 11 -05-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi  11- 05-2011 |  11h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PHARE

 

Au terme de nombreux rapports intitulés « Doing business » de la Banque mondiale sur l'état de lieu du climat des affaires dans notre pays, la RDC est rangée chaque année, à son corps défendant, à la queue des Etats où des efforts doivent encore être déployés et où les méthodes administratives et autres tracasseries jadis décriées méritent d'être assainies. C'est cela qui rend frileux des investisseurs désireux d'implanter leurs affaires au Congo démocratique.

On sait que quelques pas timides ont été amorcés, mais force est de reconnaître que nous n'avons pas encore quitté notre place peu enviable dans le classement du Rapport Doing Business. Des cas de corruption sont enregistrés dans certains services publics. Aucune formalité administrative n'est remplie gratuitement. Le fait de ne pas satisfaire à cette exigence des préposés aux différents services a pour conséquence que tout document est délivré après des mois, après de fortes pressions exercées sur les agents de l'Etat.

La semaine dernière, à sa sortie officielle, la L.A.E.A., à travers son président Me Midago, a plaidé pour une amélioration de l'environnement des affaires et promis de rechercher et de dénoncer une série des comportements des agents de I'Etat, de nature à entraver l'exercice harmonieux des affaires en RDC, de manière à décourager leurs auteurs. On croyait que le message délivré par cette ONG allait assagir les préposés. Les plaintes ne cessent de s'accumuler comme pour dire que le mal est toujours là, et qu'il faudrait l'attaquer à ses racines.

Pas, plus tard que lundi dernier, un groupe d'investisseurs qui avait débarqué à l'aéroport de Ndjili a subi des tracasseries de la part de certains agents de l'Etat en ténue civile. Ils ont été interpellés en dehors des bâtiments de l'aérogare, au motif que les contrôles effectués auparavant par ceux qu'on qualifiait des stagiaires étaient défaillants. Fouille de certains bagages, interrogatoire sommaire et menaces ont abouti au rançonnement de ces investisseurs.

En avril dernier, un couple de touristes parvenu au terme de sa visite dans notre pays, a déploré les tracasseries dont il a été l'objet à certains sites touristiques.

Avec des tracasseries policières, on ne sait plus où commencent et se terminent les sites réputés stratégiques et ceux où les touristes peuvent prendre des photos ou des images comme ils le veulent.

Selon des habitués de l'aéroport de Ndjili, ce genre des tracasseries sont perpétrés par des agents de l'Etat en congé et qui préfèrent opérer en dehors du bâtiment de l'aérogare, à l'abri de regards de leurs collègues de service ou d'autres agents de l'Etat.

Face à ces interpellations intempestives irrégulières qui n'ont pour but que de dépouiller les touristes et autres visiteurs de la RDC, de leurs biens de valeur, il serait recommandable que des agents de l'Etat en service à l'aéroport international de Ndjili ou dans les postes-frontières, soient porteurs d'un badge ou d'un macaron permettant de les identifier par leurs noms, leur grade, leur fonction et le service qui les emploit.

Ces mesures de précaution sont nécessaires pour faciliter le prélèvement des données sur l'agent qui oserait pris en faute.

Car, comme le préconise le responsable numéro un de la Ligue pour l'amélioration de l'environnement des affaires, les agents de services publics doivent, travailler dans la transparence. Il n'y a rien à cacher si l'on ne se reproche de rien. C'est cette transparence qui rassurera et sécurisera davantage aussi bien, les Congolais que les étrangers intéressés par les potentialités de notre pays.

Aujourd'hui, on ne peut que déplorer le fait que le code d'éthique de l'agent de l'Etat qui devrait être suffisamment vulgarisé, est encore inconnu des administrations provinciales. Les sanctions positives qui devaient accompagner la promotion des agents vertueux n'ont pas été envisagées dans certains services de l'Etat exposés à la sollicitation des corrupteurs. Le fait que les salaires ne sont pas payés à temps est aussi un facteur de risque pour la corruption.

L'Etat a recommandé le président de la L.A.E.A., doit pouvoir mettre ses agents à l'abri de nombreuses tentations et sollicitations.

                                                                                                                   JRT

La loi des séries Une baleinière et un bateau se heurtent sur le fleuve Congo, 11 morts

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Créé le 11 -05-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi  11- 05-2011 |  11h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PHARE

 

Une baleinière et un bateau battant pavillon du Congo-Brazzaville se sont heurtés, lundi 9 mai, sur le fleuve Congo au chenal du fleuve Congo au niveau de la localité N'kana située à 102 Km en amont de Kinshasa. Selon l'équipage de la baleinière, il y a onze morts. Un rescapé affirme que plus de cent passagers étaient à bord de la baleinière qui revenait du marché Makoti-Poko au Congo Brazzaville. Il affirme que la baleinière se trouve encore sous l'eau.

Il témoigne : « Jusqu'à présent, la baleinière est sous l'eau. Il y a un convoi qui est venu à notre secours pour évacuer les survivants. Les uns vers N'Kana et le Con- go d'en face, les autres ici à Maluku.

L'équipage de la baleinière ne reconnaît que 11 morts. Mais nous les passagers qui étions à bord, nous constatons qu'il y a un bon nombre parmi nous qu'on n voit plus. Certains survivants sont regroupés à la localité Maluku-Prechaux du Congo-Brazza. Nous gui sont rassemblés ici à Maluku de la RDC, nous sommes une quarantaine ».

Le bourgmestre de la Commune de Maluku, Epani Nzamu confirme l'information mais ne donne aucun bilan.

Le directeur des voies navigables du Congo Brazzaville a également confirmé l'information et s'est rendu sur le lieu de l'accident. 

Plus de 1 100 femmes sont violées chaque jour

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Créé le 11 -05-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi  11- 05-2011 |  11h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : CANOE INFOS

 

 

Plus de 1 100 femmes sont victimes de viol chaque jour en République démocratique du Congo, soit une fréquence de ce type de violences multipliée par 26 par rapport à ce qui était précédemment estimé, selon les conclusions d'une étude publiée mardi aux États-Unis.

 Plus de 400 000 femmes et jeunes filles de 15 à 49 ans ont été violées dans ce vaste pays d'Afrique centrale ravagé par les conflits sur une période de 12 mois entre 2006 et 2007, selon cette étude publiée dans le Journal américain de santé publique (American Journal of Public Health).

 C'est 26 fois plus que les 15 000 femmes violées comptabilisées par l'ONU au cours de la même période.

 «Notre étude confirme que les précédentes études sur les viols et les violences sexuelles sous-estimaient gravement la prévalence réelle des violences sexuelles en RD Congo», a déclaré Amber Peterman, principale auteur de l'étude.

 «Même ces nouveaux chiffres revus à la hausse constituent une estimation prudente de la prévalence réelle des violences sexuelles» dans ce pays, selon elle.

 En effet, explique la chercheuse, les viols «sont sous-déclarés de manière chronique pour cause de stigmatisation, de honte (des victimes), d'impunité ressentie (par les coupables) et parce que les femmes plus jeunes, plus âgées et les hommes n'ont pas été comptabilisés» parmi les victimes.

 Amber Peterman souligne aussi que «selon Human Rights Watch, les violences sexuelles ont doublé en 2009 par rapport à 2008» en RD Congo. «Si c'est exact, alors la prévalence actuelle des violences sexuelles est vraisemblablement supérieure à notre estimation», conclut-elle.

 Michael VanRooyen, directeur de l'ONG Harvard Humanitarian Initiative, souligne dans un commentaire à cette étude que «le viol a métastasé en RDC dans un climat d'impunité, provoquant l'une des grandes crises humaines de notre époque».

Rutshuru : la population dans la rue après une embuscade meurtrière

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Créé le 11 -05-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi  11- 05-2011 |  11h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PHARE

La population de Rutshuru est descendue dans la rue, ce mardi 10 mai, sur l'axe Chengerero-Bunagana pour exprimer son mécontentement face à la persistance de l'insécurité dans cette partie de la province du Nord-Kivu.
Toutes les activités ont été paralysées. Les écoles notamment sont restées fermées. La population a barricadé la route et mis à feu le marché local.



Dans la matinée, un minibus est tombé dans une embuscade tendue par des hommes armés à Rukoro prés de Rutshuru-centre.

Selon des témoins, l'embuscade a causé deux morts mais l'administrateur du territoire de Rutshuru, Amisi Kalonda, parle de quelques blessés.

Amisi Kalonda indique que c'est une façon pour cette population d'exprimer son ras-le-bol au gouverneur de la province, Julien Paluku, qui poursuit les concertations sur place pour tenter de mettre fin à cette insécurité grandissante. Au cours des concertations que Julien Paluku conduit, la population a soulevé les problèmes à l'origine de cette insécurité, indique le président de la société civile locale :

* la présence des groupes armés FDLR et des militaires FARDC incontrôlés,

* la circulation d' armes au sein de la population, etc. La 1même source ajoute que la population attend voir les mesures qui seront envisagées par l'autorité provinciale.

Insécurité à Tshela : 700 élèves empêchés d'aller à l'école, 18.000 déplacés

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Créé le 11 -05-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi  11- 05-2011 |  11h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : LE PHARE

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Les organisations de a société civile ont dénoncé l'insécurité dans douze villages frontaliers à la province angolaise de Cabinda, lors d'une réunion d'évaluation de la situation humanitaire dans lé territoire de Tshela. Conséquences, au moins sept cents élèves ne vont plus à l'école et l'on compte 18 mille déplacés.
Les participants ont proposé la mise en place urgente d'une coordination humanitaire au niveau local.

Environ sept cents élèves ne vont plus à l'école depuis les accrochages la semaine dernière entre les forces angolaises et les éléments du Front de libération de l'enclave de Cabinda, dans les forêts des groupements de Mbemba, Kikamba, Kasamvu, dans le territoire de Tshela au Bas-Congo.

Comte tenu de l'insécurité qui règne dans cette partie du Bas Congo, les parents préfèrent garder leurs enfants chez eux, indique un rapport de la société civile. Le même rapport fait état d'environ 18 mille déplacés, hommes, femmes et enfants qui ont fui leurs villages.

La société civile de Tshela salue le renfort des FARDC arrivées le week-end dernier. Elle souhaite cependant que ces militaires reçoivent régulièrement leur ration alimentaire afin d'éviter les tracasseries et autres exactions sur une population déjà meurtrie.


RDC : l'ONU organise des formations de femmes journalistes en vue des élections à venir

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Créé le 11 -05-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi  11- 05-2011 |  11h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR :

 

10 mai 2011 – Radio Okapi a lancé une série d'ateliers de formation et de sensibilisation la semaine dernière dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) afin d'améliorer les connaissances des femmes journalistes sur les élections générales prévues pour le mois de novembre 2011.


 La Radio, qui travaille étroitement avec la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), a organisé un premier atelier à Goma, ville située dans l'est du pays et en proie à de violents affrontements entre groupes armés et forces régulières depuis plusieurs années.

 Une vingtaine de femmes journalistes ont participé à la formation. Pour les responsables du Bureau de l'information publique de la MONUSCO à Goma « les femmes ont moins d'opportunités de formations que leurs collègues masculins ».


 « C'est pourquoi Radio Okapi, l'organe de diffusion radiophonique de la Mission onusienne, géré en partenariat avec la Fondation Hirondelle, a tenu à organiser cet atelier d'une journée pour les femmes journalistes des différentes Radios de la ville », a fait savoir la MONUSCO par communiqué.


 La formation a été axée sur la couverture médiatique au cours des prochaines élections d'une part, et d'autre part sur les règles journalistiques de base telles que l'impartialité et l'objectivité que tout journaliste doit respecter en de telles circonstances. L'atelier a donné lieu à des discussions entre les journalistes et la représentante locale de la Commission électorale indépendante (CENI) sur les attentes des uns et des autres au cours du processus électoral.


 Cet atelier a été organisé dans le cadre de la journée mondiale de la liberté de la presse célébrée le 3 mai dernier.


 Fin février, le Chef de la police de la Mission de l'ONU pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (MONUSCO), Abdallah Wafy, exprimait son inquiétude sur la préparation des prochaines élections générales notamment sur les moyens des forces de polices nationales pour assurer la sécurité du scrutin.

RDC : Kinshasa, son opposition et le langage qu’ils comprennent

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Créé le 11 -05-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi  11- 05-2011 |  11h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : JP MBELU

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A l’examen de l’histoire récente de notre pays, il semble que le pouvoir de Kinshasa, ses médias et son opposition n’écouteraient que le langage de la violence. Il les sort de leur torpeur sans que les actions efficaces pour la juguler s’en suivent. Rapidement, l’amnésie emporte tout sur son passage.

 

 

Au début de cette semaine(le lundi O9 mais 2011), la presse kinoise en rendu publique le point de vue de l’opposition congolaise (institutionnelle et extra-institutionnelle) sur le calendrier électoral. Elle a jugé ce calendrier anticonstitutionnel et repris certaines de ces critiques vis-à-vis du pouvoir en place eu égard à la confiscation de l’espace public par la majorité au pouvoir, à l’insécurité galopante, aux arrestations arbitraires, etc. S’il faut admirer le fait que  cette opposition se soit mise pour une fois, dans sa grande majorité, ensemble, il y a néanmoins des doutes à émettre  sur sa capacité de constituer une véritable alternative face au pouvoir en place.

 


Comment n’arrive-t-elle pas, par exemple, à mobiliser autant de militants que ceux qu’elle mobilise pour ses meetings pour décrier la mauvaise foi du pouvoir en place et ses alliés eu égard à l’insécurité qui sévit à l’Est de notre pays. Quand elle en parle, ce fait est noyé dans les autres comme s’il était  à ces autres pareil ! Et pourtant, l’insécurité à l’Est de notre pays est liée à la question récurrente de sa balkanisation et de la confiscation de nos terres par les prédateurs de tous bords et leurs alliés. I

 

 

l est curieux que certains médias de Kinshasa aient été sortis de leur torpeur par les morts survenus dans la compagnie du Ministre Mashako en tournée à Rutshuru  et que tout à coup ils se rendent compte que les différentes  « opérations de sécurisation » de cette partie de notre pays initiées par Kinshasa et ses alliés ont été un échec. Sur toute la ligne. Comme si Kinshasa, son opposition et ses médias ne comprenaient que le langage des armes et de la violence ! Un autre fait, apparemment anodin, confirmerait  cette hypothèse : l’arrestation arbitraire et la libération d’un journaliste congolais bruxellois, Babi Balukuna, à Kinshasa.


Il a fallu qu’une cinquantaine d’associations de la résistance congolaise de la diaspora disperse une rencontre du PPRD en France, qu’elle décide de s’engager dorénavant dans les actions musclées à l’endroit du pouvoir de Kinshasa et de son opposition pour que nous apprenions que ce Congolais détenu pour délit d’opinion a été libéré !


Pour rappel, les négociations avec le CNDP avaient été initiées par les gouvernants de Kinshasa parce que Nkunda et ses amis avaient pris des armes. (Un politicien Congolais avait dit à ce moment-là du haut de l’Assemblée nationale que Kinshasa ne pouvait négocier qu’avec ceux qui avaient pris des armes. Depuis qu’il est dans l’opposition, il crie contre le pouvoir qui recourt à la violence pour malmener les membres de son parti ! Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas, dit-on !)

 


Comment expliquait cet état des choses ? Est-ce parce que le pouvoir est aux mains, majoritairement,  des seigneurs de la guerre ou parce que la violence subie et/ou imposée décivilise ?  Oui. La violence imposée décivilise ; elle ensauvage. Elle convertit ceux qui l’imposent en animaux à visage humain. A un certain moment, ils ne peuvent entendre que ce langage décivilisateur. Qu’importe la couleur de la peau. (Lire à ce propos, Le Discours sur le colonialisme d’Aimé Césaire)


La décivilisation est un refus d’application des  règles politiques et de droit au profit de la violence. Elle est une négation de la politique comme action  délibérative dans l’édification  de l’espace  vital et du vivre ensemble.  Elle remplace les paroles citoyennes et leurs échanges réciproques pour la défense de leurs droits et libertés fondamentales par le langage de la violence. Celle-ci peut crisper les attitudes chez les citoyens violentés et raidir leurs positions vis-à-vis du pouvoir ensauvagé. Pour dire les choses autrement, l’ensauvagement d’un pouvoir peut engendrer celui des citoyens avant que ledit pouvoir n’entende le langage de la raison. Et au Congo dit démocratique, nous semblons en être là. Et ceux qui instrumentalisent le pouvoir en place pour que la balkanisation du pays soit effective l’encourage sur cette voie de la décivilisation.


Et la revue de presse de  Congoforum de ce jour (mercredi 11 avril 2011) ouvre une parenthèse très intéressante à ce sujet. Un journal kinois traitant de la thérapie proposée par l’Occident pour éviter la balkanisation de notre pays écrit  (une longue citation) : « 

Lorsqu’il s’agit d’apporter une solution durable au problème permanent que connaît l’Est de la RDC , Européens et Américains n’émettent pas sur une même longueur d’ondes. Pour les Européens, la solution aux tensions récurrentes qui fragilisent l’Est de la RDC passe par une gestion partagée des ressources naturelles disséminées dans la région des Grands Lacs et pour lesquelles la RDC en est l’épicentre.

 

 

C’est le plan développé dans le temps par le président français Nicolas Sarkozy et développé par l’ex-haut représentant de l’Union européenne dans la région des Grands Lacs, Aldo Ajello. Par contre, pour les Américains, la voie de sortie de la crise passe par le renforcement de la force de dissuasion de la RDC. Drôle de lecture. Ainsi, contrairement aux Européens, les Etats-Unis sont convaincus qu’une RDC, forte et capable de se défendre, reste la solution idoine pour une paix durable dans sa partie Est où une véritable industrie de rapine des ressources minières de la RDC s’est installée.

 

 

Avec extension dans l’ensemble de la région des Grands Lacs. D’où, la loi Dodd-Frank adoptée en 2010 par le Parlement américain pour plus de transparence et de traçabilité des minerais de l’Est de la RD. Congo. C’est pour dire que, derrière les FDLR et toutes les milices armées qui écument la région, il y a cette main invisible, commandée par ceux qui ne veulent pas que l’Etat congolais récupère le contrôle de cette partie du territoire. Tout est mis en mouvement pour le fragiliser davantage avec pour objectif à terme de détacher l’Est du territoire composant la RDC. C ’est le schéma inscrit dans le plan de balkanisation de la RDC. Les tensions récurrentes sont donc entretenues à dessein. Au programme, créer le chaos pour, enfin, faire avaliser la thèse de la balkanisation ».


 Pour ce journal, il y a une divergence du point de vue thérapeutique entre l’Europe et les USA. A ce point nommé, Guy De Boeck ouvre sa belle parenthèse : « On reste un peu ébahi devant le dernier paragraphe sur les « thérapies divergentes » ! On fait entre autres trop d’honneur à Sarkozy dont la déclaration sur le « partage des ressources » n’a été qu’une mauvaise copie du « Plan Cohen » américain. En réalité le plan de balkanisation et de pillage du Congo est un plan fondamentalement américain, qui est parfois appliqué directement, mais le plus souvent par des « proxys » : ONU, UE, Rwanda, Uganda et bourgeoise congolaise dominante. Conte ces adversaires, le peuple congolais est seul. C’est à lui qu’il appartient de tordre le cou à sa propre bourgeoisie ». A la suite de Guy De Boeck, plusieurs compatriotes Congolais sont d’avis que l’opposition congolaise est du côté de la bourgeoisie dominante aux dépens de nos populations. Une petite preuve est donnée par sa déclaration au sujet des probables élections de novembre 2011.

 

 

Pour elle, « aux fins d’organiser des élections apaisées, l’Opposition politique exige l’assainissement du climat politique avant, pendant et après le processus électoral, notamment par la libération sans condition des opposants politiques, des militants, des activistes des droits de l’homme et des journalistes irrégulièrement détenus. Ceci constituera un signal fort pour l’ensemble de la classe politique et des forces vives. Face à l’incapacité du Gouvernement en place de sécuriser les acteurs politiques de l’Opposition, cette dernière demande à la Communauté Internationale la mise en place d’un plan de sécurisation par les Nations Unies du processus électoral et de tous les acteurs politiques, particulièrement ceux de l’Opposition. »


 Cet appel à la Communauté Internationale et à l’ONU est surprenant. Il est lancé comme si cette fameuse communauté internationale ne faisait pas partie des « proxys » des USA ! Cet appel choisit d’ignorer notre histoire passée et présente. Lumumba est assassiné le 17 janvier 1961 et les casques bleus de l’ONU sont au Congo. Nos filles, nos femmes, nos mamans et les paisibles citoyens de l’Est de notre pays sont violentés, depuis plus de dix ans, au vu et au su de la Communauté Internationale et de l’ONU. Quand les milices de Joseph Kabila tirent sur la maison de Jean-Pierre Bemba au cours du processus électoral de 2006-2007, ce dernier y reçoit les membres de ladite Communauté Internationale !


 D’où viennent cette amnésie et cette confusion des genres ? Du carriérisme politique bourgeois ? De l’incapacité à renouveler sa conception politique comme action concertée par la discussion et la délibération entre  citoyens jouissant des conditions d’égale liberté et  dignité pour un vivre ensemble apaisé ?  Disons de la perte du sens de la politique (et de la culture politique) au sens philosophique du terme ? Peut-être…Un milieu humain ensauvagé se dépolitise en se décivilisant.  Il ne comprend plus que le langage de la violence. A quelques exceptions près. Dommage !


Que faire ? Il faut un autre leadership politique qui aide à recouvrer le sens de la politique et l’importance de la culture politique. Les signaux sont déjà donnés ! Dieu merci !

J.-P. Mbelu

 

CÔTE D'IVOIRE : LE TRIBALISME COMME CRITÈRE DE NOMINATION CHEZ OUATTARA, LA PREUVE :

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Créé le 13 -05-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi  13- 05-2011 | 09h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : NERRATI PRESS




Le nouveau régime installé de force par la force française finira par donner raison à tous ceux qui disent que Ouattara n'est pas fait pour gouverner la Côte d'Ivoire.

 


Soro et Ouattaea adans les jardins de Golf hotel. 


Le slogan « vivre ensemble » qui a tété à la base de son programme de société, semble loin d'être un concept rassembleur. En tout cas, pour ce qui nous est donné de voir sur le terrain, le « vivre ensemble », a plutôt une connotation régionaliste et tribale.

Les récentes nominations faites par Ouattara le montrent bien. Depuis les ambassadeurs, les postes de commandements dans son armée « FRCI » jusqu'au postes de directeurs généraux dans les régies financières. Les heureux élus sont pratiquement de tous de sa région, la région du nord de la Côte d'Ivoire.

Le scandale se trouve sans discussion, au niveau des postes de directeur généraux consacrés aux régies financières et à toutes les autres structures qui génèrent assez d'argent pour l'Etat. Tous les postes stratégiques ont été récupérés, laissant aux « PDCI », son allié des strapontins, juste pour faire de la figuration..Tout a été savamment reparti. Voici la preuve :

1- Ministre des mines et de l'énergie : Adama Toungara
2- LONACI (Loterie Nationale de Côte d'Ivoire) : Issiaka Fofana (DG)
3- SOTRA (Société de Transport Abidjan) : BOUAKE Méité '(DG)
4- CGFCC (Filière Café-Cacao)  : Massandjé Touré-Lise (DG)
5- DOUANE : Colonel Major Issa Coulibaly (DG)
6- Trésor : Adama Koné (DG)
7- ACCT (Agent Comptable central du Trésor publique de CI) : Kader Coulibaly Aliou
8- Port d'Abidjan Sié Hien (DG)
9- Port de San-pédro : Hilaire Marcel Lamizana (DG) (d'origine burkinabée)
10- Poste de CI : Konaté Mamadou (DG)
11- banque pour le financement de l'agriculture (BFA) : Lacina Coulibaly (DG)

Ce constat est aussi au niveau des premières nominations de ses ambassadeurs. La France et les Etats unis d'Amérique, les premiers pays à reconnaître officiellement Alassane ouattara comme président de la côte d'Ivoire ont reçu les premiers ambassadeurs, tous de sa région.

La nouvelle armée de côte d'ivoire, constituée uniquement des forces pro-Ouattara, est une preuve incontestable du régionalisme et du tribalisme qui caractérise le régime de Ouattara. Une armée où la première langue de communication est le malinké (djoula)

Ben LADEN : "Il s'agit de la première vengeance" Attentat suicide dans le nord du Pakistan, au moins 80 morts

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Créé le 13 -05-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi  13- 05-2011 | 09h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR : REUTERS

 

ATTENTAT MEURTRIER DANS LE NORD-OUEST DU PAKISTAN

CHARSADDA, Pakistan (Reuters) - Un double attentat suicide revendiqué par les taliban a fait au moins 80 morts vendredi devant un centre de formation de la police paramilitaire dans le nord-ouest du Pakistan.


Les taliban pakistanais ont présenté cet attentat comme un acte de représailles à la mort d'Oussama ben Laden, tué dans la nuit du 1er au 2 mai par un commando des forces spéciales américaines sur le territoire pakistanais.


"Il s'agit de la première vengeance pour le martyre de (...) Ben Laden. Il y en aura d'autres", a dit Ehsanullah Ehsan, porte-parole des taliban, joint au téléphone.


Circulant à moto, l'un des auteurs de l'attentat s'est fait exploser peu après le lever du jour alors que les recrues du Frontier Constabulary, un corps issu de l'armée pakistanaise, quittaient leur centre de formation à Charsadda pour partir en permission.


La police enquête pour savoir si l'autre kamikaze circulait aussi à moto.

"Il s'agissait d'un attentat suicide", a dit Nisar Sarwat, le chef de la police municipale dans ce bourg entouré de champs de blé.

Parmi les morts, 65 étaient des recrues. Les autorités ont recensé 60 blessés.


Il s'agit du premier attentat d'envergure au Pakistan depuis la mort d'Oussama ben Laden. Le décès du chef d'Al Qaïda a fait naître des craintes de représailles de la part de son organisation mais aussi des taliban pakistanais avec lesquels il était allié.


MARES DE SANG

Les taliban pakistanais dénoncent la collaboration d'Islamabad avec la lutte menée par les Etats-Unis contre l'extrémisme islamisme, même si des responsables américains se demandent comment l'homme le plus recherché au monde a pu vivre plusieurs années à proximité de la capitale pakistanaise sans être inquiété.


Malgré la mort d'Oussama ben Laden, les Etats-Unis ont poursuivi leur campagne de bombardements contre les taliban pakistanais dans les régions pachtounes que les islamistes contrôlent à la frontière avec l'Afghanistan.

Devant le centre de formation visé vendredi à Charsadda, une ville proche de la frontière afghane à l'est d'Islamabad et de Peshawar, les mares de sang et les effets personnels des victimes jonchant le sol rappelaient des scènes dramatiquement fréquentes au Pakistan, frappé de plein fouet par les actions violentes des extrémistes islamistes.


"Nous étions assis dans les bus quand il y a eu une petite explosion. Quelques instants plus tard, il y a eu une seconde et forte explosion. Je suis tombé sur la chaussée et je me suis évanoui", raconte Shafeeq-ur-Rehman, blessé à une jambe, dans son lit d'hôpital à Peshawar.

Autour de lui, des Pakistanais en pleurs amènent des cadavres ou des blessés dans cet établissement habitué à accueillir les milliers de victimes de la lutte entre les taliban et les forces armées.


"Pourquoi nous tue-t-on? De qui est-ce la guerre? Quel est notre péché?", interroge un homme à la barbe grisonnante près du cadavre de son jeune fils allongé sur un brancard.


Avec Zeeshan Haider et Mian Khursheed à Islamabad; Pierre Sérisier et Bertrand Boucey pour le service français..

UN BURKINABÈS DE PASSAGE À KINSHASA : Les 5 chantiers vu par un Burkinabé de passage à Kinshasa !

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Créé le 13 -05-2011 à 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi  13- 05-2011 | 09h00 | AFRIQUE REDACTION  PAR :
Alexandre Le Grand ROUAMBA (Ouaga-Kinshasa-Ouaga )

 

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Accompagnant les Etalons espoirs à Kinshasa pour le match retour des éliminatoires des Jeux olympiques, Londres 2012, j’ai été surpris de constater certaines choses au pays de Kabila. Déjà, la défaite et l’élimination des Etalons espoirs suffisaient pour conclure que le voyage de Kinshasa n’a pas été fructueux. Mais voilà que d’autres situations sont venues empirer cette expédition en République démocratique du Congo (RDC). Retour sur un voyage !

Tout commence à l’aéroport international de Kinshasa, à l’arrivée de la délégation burkinabè , le 7 avril 2011. Les Etalons espoirs attendaient d’embarquer dans un bus digne de ce nom comme le Burkina Faso sait le faire aux équipes visiteuses. Ils sont dehors, sous le hall. Où est le bus ? Se demandait-on. Le protocole de la Fédération congolaise de football, venu accueillir la délégation, répond : « Voilà le bus là-bas, au fond. On est en train de gonfler une roue ». Et le protocole d’ajouter : « C’est comme un avion ; il faut prendre toutes les précautions ». Deux minutes plus tard, le fameux bus avance. Tous les membres de la délégation ont les yeux hagards. « C’est ce bus-là.

Et il dit que c’est comme un avion ? », s’interroge un joueur. En fait, le bus, c’est exactement comme celui qui transporte les femmes-balayeuses de Ouagadougou. Une dizaine de places assises pour une délégation de 27 personnes ! Les bagages entassés dans le bus, les uns assis, les autres debout et le vrombissement du fameux bus déchire les artères boueuses de la capitale. « C’est la capitale du Congo comme cela ? », nous demande un autre joueur. Les taudis, les voies sales et les caniveaux bourrés avaient attristé les jeunes joueurs qui se demandaient s’ils étaient vraiment à Kinshasa, la capitale qui abrite 10 millions d’âmes sur les 60 millions que compte la RDC. Et un autre joueur de tirer sa conclusion : « Si c’est comme cela Kinshasa, c’est que notre maire, Simon Compaoré, est à féliciter ». Dommage que la Fédération congolaise de football n’ait pas suggéré une sortie des joueurs au centre-ville où il fait plus beau, pour que les jeunes aient une autre perception de la RDC avant leur retour, car il y a aussi de belles choses à voir à Kinshasa.

Eviter de se restaurer dans la rue

Ce constat passé, cap sur l’hôtel. Les cinq journalistes se détachent du groupe pour se chercher un logis. Un premier séjour dans un hôtel au centre-ville nous donne la température. Unanimement, les confrères se décident à changer d’hôtel car celui de la veille est décevant. Sur indication d’un Burkinabè résidant à 2000 km de Kinshasa que j’ai joint au téléphone, nous sommes enfin bien logés. Vu les conditions de restauration à Kinshasa, le groupe des journalistes se décide de ne manger que dans un restaurant digne de ce nom, quel qu’en soit le prix. Si le premier jour, nous nous sommes rendus dans un restaurant d’un Ivoiro-burkinabè du nom de Derra, nous avons, pour le reste de notre séjour, mangé sur place à l’hôtel.

Le jour du match, le 9 avril, nous découvrons un Stade des Martyrs mal entretenu. Impensable pour un grand pays comme la RDC ! Malgré tout, la RDC bat le Burkina sur cette pelouse. Il fallait donc revenir au Burkina Faso. Nous sommes le 11 avril et dans le même aéroport. Nous sommes dans le noir. Il fait très chaud ; une chaleur humide. Il n’y a pas d’électricité à l’aéroport. Quoi ? S’indigne un passager. C’est là que j’ai su que les délestages étaient plus sérieux en RDC qu’au Burkina Faso. Un autochtone de me préciser : « Dans certains quartiers, le délestage peut durer deux mois et demi ». Vous ne rêvez pas. Deux mois et demi ! Incroyable ! C’est la capitale des groupes électrogènes ou des lampes. C’est alors qu’une Congolaise vivant au Burkina Faso fait observer : « Si le Burkina Faso avait le dixième des potentialités de la RDC, il allait être un paradis ».

La taxe de trop

La Fédération congolaise informe la délégation burkinabè que chacun doit payer 50 dollars (environ 23 000 F CFA) pour pouvoir embarquer. Effectivement, la délégation burkinabè déboursera 1350 dollars pour honorer cette fameuse taxe. Pourquoi ? Personne n’ose répondre. « C’est comme cela et c’est obligatoire pour tous les passagers ; même les ambassadeurs et les ministres payent », nous lance un Congolais. Devant le manque d’informations, je me décide à aller vers la sécurité de l’aéroport ». Là, un policier me signifie que les 50 dollars par passager constituent l’effort de chaque voyageur pour la réfection de l’aéroport de Kinshasa et que cette décision dure déjà deux ans. Très vite, d’autres policiers m’entourent et je ne manque pas de leur dire que c’est une triste décision car la RDC, à elle seule, peut nourrir toute l’Afrique si elle le veut. Je ne comprends pas pourquoi il faut compter sur les passagers pour refaire l’aéroport de son pays.

Mieux, le passager n’est informé que le jour de son retour. Supposons qu’il reparte chez lui sans le moindre sou ! Devant ma surprise et ma colère, un des agents de sécurité me lance : « Monsieur, vous avez mal parlé ». Vite, un de ses collègues lui répond : "Non. Il n’a pas mal parlé. Il nous plaint, il a pitié de nous ». Et de se retourner vers moi pour ajouter : "Je vous comprends monsieur, mais c’est ce qu’on vit ici ».

Formalités à la lueur de torches

Il est l’heure des formalités. Je croyais les peines de la délégation terminées. Mais non. Un cafouillage monstre sous le hall. Renseignements pris, tout se fait manuellement à l’aéroport. Le scanner qui identifie les bagages est en panne. C’est ainsi qu’on peut lire sur ledit scanner : « SVP, la machine est en panne. La fouille se fait manuellement ». Je fais vite de photographier ce message. Les Etalons s’organisent pour surveiller les bagages de la délégation jusqu’à l’enregistrement, sous la lueur de torches. Je demande à une policière s’il n’ y a pas de groupe électrogène à l’aéroport. « Si ! Mais je ne comprends rien », me répond-elle. « Même au village, ce n’est pas comme cela », lance un passager.

Même avec les milliers de passagers par jour qui payent chacun 50 dollars depuis deux ans, l’aéroport de Kinshasa ne peut s’acheter un groupe ! Vers la fin des formalités, la lumière rejaillit au grand bonheur des passagers. Ouf, mais pas de climatisation ! Chacun est pressé de rentrer dans l’avion. C’est fait. Heureux de retrouver Addis Abéba en Ethiopie, puis Ouagadougou au Burkina Faso. Dans la vie , il faut voir pour croire. Et il revient à mon souvenir cette remarque d’un joueur qui était visiblement marqué par le visage que présentait Kinshasa : « Quand tu ne sors pas, tu ne sais pas que le Burkina Faso est bien ».

Alexandre Le Grand ROUAMBA (Ouaga-Kinshasa-Ouaga )
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