Quantcast
Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
Viewing all 14381 articles
Browse latest View live

Chute spectaculaire de la cote de popularité de Fillon et Copé

0
0

 

Crée le 10-12-2012 09H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 10-12-2012 - 10H45 PAR: LE MONDE

 
François Fillon et Jean-François Copé, le 27 septembre 2012.

A l'UMP, la guerre des chefs fait des ravages : en un mois, François Fillon et Jean-François Copé ont dégringolé tous deux de 18 points dans l'opinion, selon un sondage de OpinionWay pour Métro publié dimanche 9 décembre.

Le pourcentage de personnes satisfaites de l'ancien premier ministre est tombé à 33 % (59 % de mécontents), tandis que le président proclamé et contesté de l'UMP se retrouve à 17 % (73 % de mécontents), nettement derrière Marine Le Pen (31 % de satisfaits et 61 % de mécontents). La chute est encore plus marquée chez les sympathisants de droite : - 37 points chacun par rapport au mois dernier.

Alors que les deux rivaux doivent se retrouver au début de la semaine pour leur cinquième tête à tête depuis lundi dernier, Nathalie Kosciusko-Morizet et Xavier Bertrand les ont tous deux appelés dimanche à conclure un accord et se sont prononcés pour un nouveau vote.

Tous deux, pratiquement dans les mêmes termes, ont mis en garde Jean-François Copé contre l'attitude consistant à dire "j'y suis, j'y reste", et François Fillon contre la tentation de pérenniser son groupe parlementaire, Rassemblement-UMP.

 "REVOTER TRÈS VITE"

Nathalie Kosciusko-Morizet, députée UMP qui se revendique "non-alignée" dans la crise actuelle de l'UMP, a affirmé attendre "avec une très grande impatience", lors de l'émission "Tous politiques" FranceInter/LeMonde/AFP, un accord entre François Fillon et Jean-François Copé.

 "Je ne trouve pas que les discussions" entre le président proclamé de l'UMP et l'ancien premier ministre, soient "une fin en soi. Ce n'est pas satisfaisant", a-t-elle affirmé. L'ex-ministre a réaffirmé que "la seule solution" était de "revoter", ajoutant que la pétition qu'elle avait lancée dans ce sens sur Internet avait rassemblé "plus de 40 000 signatures".

Relisez le live de l'émission Tous politiques avec Nathalie Kosciusko-Morizet

Pour sa part, Xavier Bertrand, qui avait soutenu en fin de campagne M. Fillon et ambitionne de se présenter à la primaire présidentielle de l'UMP en 2016, a demandé sur BFMTV/RMC/Le Point aux deux adversaires de "faire dans les jours qui viennent des propositions communes de sortie de crise".

Le député de l'Aisne s'est déclaré favorable à ce que l'"on revote très vite", "avant les élections municipales" et "avec les deux mêmes, pour trancher définitivement". Ce qui barrerait la route à ceux qui, comme Nathalie Kosciusko-Morizet ou Bruno Le Maire, n'avaient pas réuni suffisamment de parrainages de militants pour se présenter lors de la première campagne. "Si vous décidez de rouvrir tout le processus électoral", cela va prendre "encore des mois et des mois et des mois", a-t-il fait valoir.

PRIORITÉ POUR LA RÉDUCTION DES DÉFICITS PUBLICS

Du côté du gouvernement, la proportion de personnes mécontentes de François Hollande et Jean-Marc Ayrault est restée stable en un mois, à un niveau élevé, toujours selon OpinionWay. 58 % des sondés, comme en novembre, se disent mécontents de l'action du président de la République, contre 36 % satisfaits (stable) et 6 % sans opinion. 54 % (- 1 point) critiquent celle du premier ministre, contre 35 % satisfaits (stable) et 11 % sans opinion.

Dans une liste de mesures que le gouvernement doit "prioritairement mettre en œuvre", la "réduction des déficits publics" arrive en premier, citée par 54 % des sondés (qui pouvaient choisir plusieurs mesures), juste devant la "lutte contre la fraude fiscale" (50 %). A l'inverse, dans cette même liste, "le mariage pour tous" est en tête des mesures que "le gouvernement devrait renoncer à mettre en œuvre dans les mois qui viennent" (46 %), devant "la réévaluation de la TVA" (41 %).

 

Sondage réalisé par téléphone du 30 novembre au 5 décembre auprès d'un échantillon de 1 002 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas. Marge d'erreur de 2 à 3 points.

 


SNEL : Les compteurs à prépaiement installés à Matete comme en Afrique du Sud

0
0

Crée le 10-12-2012 09H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 10-12-2012 - 10H45 PAR: LE PHARE

compteur

 

Bruno Kapanji Kalala, ministre des Ressources Hydrauliques  et Electricité, a procédé au lancement l’opération d’« Assainissement minimum du réseau de distribution et d’implantation des compteurs à prépaiement dans les quartiers du centre de la commune de Matete ».


Cette cérémonie s’est déroulée le samedi, 08 décembre 2012, devant le
bâtiment communal de Matete où plusieurs personnalités appartenant à
l’exécutif national et au gouvernement provincial, s’étaient retrouvées à cette occasion. Selon les précisions fournies par la Société Nationale d’Electricité (SNEL), ce projet sera exécuté grâce à l’appui financier de la société suédoise « Power Plant Control Engineering (PPC) ».

 

Sa réalisation prévoit que les travaux d’assainissement du réseau débutent dans la partie centrale de Matete – c’est-à-dire dans les dix quartiers sur les 30  existants – pour rayonner ensuite dans la périphérie. Cela nécessitera la pose de 5.500 m de câble MT (Moyenne tension), au départ de la sous-station de Lemba, où la Snel récemment implanté un nouveau transformateur à partir duquel quatre nouvelles cabines vont être connectées.

 

Il est prévu aussi la réhabilitation des quatre anciennes cabines. Prenant la parole à cette occasion, le ministre des Ressources Hydraulique et Electricité a invité les habitants de la commune de Matete à davantage de civisme pour protéger ces infrastructures que le gouvernement, à travers la Snel, met à disposition de cette municipalité. Elles contribuent à améliorer les conditions de vie des habitants « Onu-Britanique » ( appellation que les Matetois se sont
données depuis très longtemps).  Il a rappelé qu’au niveau du pays, seuls 9% des ménages bénéficient d’une desserte en énergie électrique.


Ce pourcentage est de 45% dans la capitale. Il a demandé à tous de payer leurs factures de consommation électrique pour permettre à la Snel d’honorer ses engagements financiers. Il a signalé la mise sur pied par le gouvernement du « Service électrique rural » qui vise à accélérer l’électrification de l’arrière pays pour qu’en 2014, la RDC double son taux actuel de desserte en énergie électrique.

Deux volets : l’amélioration de la qualité et la maîtrise de la quantité vendue

Par ailleurs, Eric Mbala, le directeur général de la Snel s’est réjoui du partenariat qu’il a noué avec la société PPC avec laquelle il a signé à la fin de la cérémonie, un protocole qui prévoit le financement de ce projet. Le projet, a-t-il dit, comporte deux volets : l’amélioration de la qualité de la fourniture de l’électricité et la promotion de la quantification de l’énergie vendue. En d’autres
termes, il a affirmé que son entreprise proposait d’améliorer son service à la clientèle en rendant l’énergie fiable et régulière et en établissant  une relation de vérité par un comptage précis de l’électricité consommée. Pour cela, il est prévu l’implantation de 5.500 compteurs à prépaiement avec pour objectif d’achever les travaux avant la  fin de 2013.
Sakaz

La souffrance et l'isolement économique de la RDC : Le FMI biscuite J. Kabila

0
0

Crée le 10-12-2012 09H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 10-12-2012 - 13H45 PAR: LE MONDE

 
 LA-RDC-FMI-LA-BANQUEROUTE-ANNONCEE.jpg
Déjà menacé en interne par la crise de légitimité et la guerre à l’Est. La décision du FMI risque de faire une boule de neige. Tous les indicateurs courent le risque de tomber dans le rouge et un rouge vif avec pour conséquence l’effondrement du château.
 
Y aurait-elle l’ombre de François Hollande derrière cette décision ?
 
Plusieurs experts politiques et économiques arrivent à cette conclusion, étant donné que  le FMI est dirigée par Christine Lagarde, membre du Parti socialiste français.
 
Mayer Amshel Rothschild  a dit "Donnez moi le contrôle de votre économie, et je n'aurai pas à me soucier de ceux qui font ses lois." L’erreur du gouvernement est d’avoir mis toute sa confiance sur le FMI et la Banque mondiale au lieu de privilégier une politique de développement interne par l’amélioration de la gouvernance et le respect de la loi sur le marché public par la restauration des sanctions positives ou négatives.

Une Guerre tranquille contre le G23

J. Kabila ne le sait peut être pas, nous ne sommes pas en guerre contre le M23, mais plutôt contre le G23, les Etats puissants,  « Une guerre économique, une guerre permanente, sans morts apparemment, et pourtant une guerre à mort ».
Oui nous sommes à l’heure de la mondialisation, à travers les différents traités (PEG II, FMI, GATT, OMC…) nous avons transférés notre pouvoir  vers des organisations non-élues. Ceux qui nous dirigent ce ne sont plus nos gouvernements  mais les dirigeants de groupes multinationaux financiers ou industriels, et d'institutions internationales.

Ainsi, la décision de la FMI serait en réalité une arme silencieuse contre J.  Kabila. Cette arme  ne produit pas de bruit d'explosion évident, ne cause pas de dommages physiques ou mentaux évidents, et n'interfère pas de façon évidente avec la vie quotidienne sociale de chacun. Elle produit pourtant un immanquable "bruit", cause d'immanquables dommages physiques et mentaux, et interfère de façon immanquable avec la vie sociale quotidienne; ou plutôt, immanquable pour un observateur entraîné, pour celui qui sait quoi regarder.   
Le public ne peut pas comprendre cette arme, et donc ne peut pas croire qu'il est attaqué et soumis par une arme.

Lorsqu'une arme silencieuse est appliquée, graduellement les gens s'ajustent, s'adaptent à sa présence, et apprennent à tolérer ses répercussions sur leurs vies jusqu'à ce que la pression (psychologique via économique) devienne trop grande et qu'ils s'effondrent. En conséquence, l'arme silencieuse est un type d'arme biologique. Elle attaque la vitalité, les options, et la mobilité des individus d'une société, en connaissant, comprenant, manipulant, et attaquant leurs sources d'énergie sociales et naturelles.
En cas du maintien de cette décision du FMI, les experts donnent une durée de survie de trois mois au gouvernement congolais avant qu’il se fondre. Devant ce type d’arme, la solution serait de se dégager avant qu’il ne soit trop tard.

Yves Kongolo

Revue de la presse rd-congolaise

0
0

Crée le 10-12-2012 09H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 10-12-2012 - 14H45 PAR: ARTV

Voici les principales informations des médias de la République démocratique du Congo (RDC) diffusées ce lundi.

Revue de la presse rd-congolaise

Agence congolaise de presse (ACP)


Une délégation d'évêques catholiques membres de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), a demandé le 7 décembre, au peuple congolais de consolider la cohésion nationale pour affronter ensemble le défi né de la consternation dans la quelle la, RDC a été plongée après la prise, le 20 novembre 2012 dernier, de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Ce demande a été faite à l'issue d'une audience que le président que le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, a accordée aux membres de la CENCO, à l'issue d'une réunion extraordinaire du comité permanent de cette organisation tenue le 6 décembre à Kinshasa. Les évêques membres de la CENCO, avaient lancé le 5 décembre, un message à tous les congolais intitulé : "Peuple congolais, lève toi, sauve ta patrie" et dans lequel ils insistent sur la cohésion nationale pour résister à toutes les agressions extérieures.


L'Observateur

Les pourparlers entre le gouvernement congolais et le M23 ont débuté le 9 décembre à Kampala sous un climat de tension. Ces assises ont débuté sur un ton de convivialité avec le discours du ministre ougandais de la Défense, facilitateur délégué de la Conférence internationale de la région de Grands Lacs (CIRGL). C'est à l'issue du discours du M23 que la tension a été perceptible dans le chef des deux parties. François Rucogoza, secrétaire exécutif du mouvement rebelle et ancien ministre provincial de la Justice du Nord-Kivu, a chargé le gouvernement congolais dans ses propos sur un ton arrogant. "La situation sécuritaire dans l'est de notre pays s'explique en partie par le refus du gouvernement central de reconnaître qu'il y a des problèmes internes qu'il faut diagnostiquer et traiter en profondeur. Elle est aussi l'expression d'une conséquence visible d'une mauvaise gouvernance caractérisée par le manque d'un leadership visionnaire", a affirmé François Rucogoza, ajoutant que "notre pays abrite les FNL contre le gouvernement du Burundi, les FDRL contre le gouvernement du Rwanda les ADF Nalu et les LRA contre la paix et la prospérité de l'Ouganda. Ces groupes armés étrangers constituent des menaces permanentes contre les populations de l'est de la RDC. Lorsqu'il s'agit de ces groupes étrangers, jamais le gouvernement de Kinshasa ne considère la souveraineté nationale en danger. Mais quand les fils et les filles du pays décrient cette situation comme le fait le M23, très rapidement on crie à l'agression et l'agression et on recours à l'arme de la haine ethnique", a-t-il indiqué. De son côté, la partie gouvernementale a jugés ces propos de "peu courtois et teinté de beaucoup de contre-vérités" par la délégation congolaise. Raymond Tshibanda, ministre des Affaires étrangères, visiblement fâché, a sollicité du facilitateur la réplique "devant le mêmes médias lundi 10 décembre pour déballer le M23" avant de continuer toute discussion.


Le Potentiel

Pour Matata Ponyo, Premier ministre de la RDC, les discussions de Kampala entre le gouvernement et le M23 se limitent à "la clarification sur l'exécution de l'accord du 23 mars 2009". De ce point de vue, pense-t-il, il ne sera pas question d'un quelconque partage des pouvoirs dans les institutions. Kinshasa n'entend pas transiger sur la ligne qu'il s'est tracée dans les négociations qui s'ouvrent à Kampala, en Ouganda, entre le gouvernement et les rebelles du M23. Le président de l'Assemblée nationale, Aubin Minaku, a été le premier à lever le pan de voile sur la perception que Kinshasa se fait de cette rencontre, dit Kampala VI.

RDC : L'année 2012, "record" des atteintes à la liberté de la presse

0
0

 

Crée le 10-12-2012 09H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 10-12-2012 - 14H45 PAR: ARTV

 L'année 2012 est une année "record" en termes d'atteintes à la liberté de la presse en République démocratique du Congo, notamment en raison d'une nouvelle guerre à l'est, selon un rapport de l'ONG congolaise Journaliste en danger (JED) publié lundi.

RDC : L'année 2012, "record" des atteintes à la liberté de la presse

 

© AFP/Archives Simon Maina. Des Congolais écoutent la radio à Goma, en RDC


JED dit avoir "documenté au moins 184 cas d'atteintes diverses au droit d'informer et d'être informé", dont 78 cas de censure et 59 arrestations ou détentions de journalistes. Les 184 cas - contre 160 en 2011 - constituent un "record jamais atteint depuis les premières élections organisées en 2006".

"Seule note positive, pour la première fois depuis huit ans, aucun cas d'assassinat de journaliste n'a été enregistré en 2012. Par contre, les arrestations, menaces, agressions des journalistes, les censures contre les médias se sont considérablement accrues", explique l'ONG.

"Une année après les élections chaotiques de novembre 2011, et sous prétexte d'une nouvelle guerre qui a éclaté à l'est du pays, les attaques dirigées contre la presse se sont multipliées aussi bien en territoires rebelles que dans les parties du pays sous contrôle du gouvernement", poursuit-elle.

Lors des élections contestées du 28 novembre 2011, le président sortant Joseph Kabila a été réélu et les partis qui le soutiennent ont obtenu plus de 340 sièges à l'Assemblée nationale. Quelques mois plus tard, des mutins ont créé le Mouvement du 23 mars (M23), qui affronte l'armée depuis mai dans l'Est.

"En province, surtout dans l'Est du pays, les autorités politico-administratives ont multiplié les interdictions et les fermetures des médias chaque fois que les émissions diffusées mettaient en cause leur gestion, où que la parole était accordée à des groupes armés", rappelle JED.

Début décembre, l'organe de régulation des médias a brouillé le signal de Radio Okapi, parrainée par l'ONU, parce qu'elle avait refusé de lui donner son cahier des charges. Un responsable de la radio avait indiqué que la coupure était survenue après une interview de Jean-Marie Runiga, le chef politique du M23.

Depuis 2007, une dizaine de journalistes a été tué dans l'est de la RDC, une région très instable en raison de la présence de plusieurs groupes armés.
 

M23-Kampala: L'agenda caché des négociations révélé!

0
0

Crée le 10-12-2012 09H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 10-12-2012 - 13H45 PAR: Colette Braeckmann/ LE SOIR

 

A Bruxelles, le 9 mars : 'Dès que ça ira mieux dans le pays, je ferai autre chose.'
Colette Braeckmann

 

De quoi sera-t-il question à Kampala, lors des discussions entre les représentants congolais et ceux du M23 ? On peut déjà prévoir de beaux débats en perspective, car les revendications qui seront officiellement présentées soit ne valaient pas une guerre (plonge-t-on toute une région dans un coma de violence pour une obscure question de solde ou de grade ?) soit ne relèvent pas de la compétence d’un mouvement militaire rebelle, même s’il s’est doté d’une aile politique. Car si cela devait être le cas, le précédent serait dangereux pour plusieurs dirigeants de la région: si les représentants de Kinshasa doivent être amenés à discuter d’enjeux politiques avec les porte parole d’un groupe qui a été qualifié de « force négative » et compte dans ses rangs de nombreux criminels de guerre, pourquoi à l’avenir le Rwanda ne serait-t-il pas lui aussi contraint d’ouvrir un « dialogue interrwandais » avec ses propres « forces négatives », les porte parole politiques des FDLR, qui viennent encore de démontrer, lors de récentes attaques, leur capacité de nuisance ? Et le président Museveni ne pourrait-il pas être contraint de discuter gouvernance et lutte contre la corruption avec ses propres rebelles, les ADF Nalu ou même l’atroce Joseph Kony ?
En réalité, le dialogue de Kampala s’annonce difficile parce que ce qui pourra être négocié sera sans importance ou sans objet et que le « non dit », par définition, ne pourra être exprimé ouvertement. Comment discuter de l’indicible, comment débattre du dessous des cartes : l’amnistie des crimes de guerre, la mise à disposition des ressources économiques, le retour des réfugiés parmi lesquels nombre de personnes non identifiées, le maintien d’une sorte d’administration parallèle, d’une « armée dans l’armée », non sujette aux lois de la république, la création, au Nord Kivu et peut-être au Sud, d’une zone de souveraineté partagée, au mépris de toutes les règles internationales, les va et vient des FDLR dont le nombre gonfle ou diminue au fil des relations entre Kigali et Kinshasa ?

Par ailleurs, ce n’est pas parce que le M23 a quitté Goma que la situation s’est améliorée pour les habitants de la région. Selon des informations qui nous sont parvenues du terrain, les M23 sont toujours présents dans les environs de Goma, et jusque dans les banlieues de la ville, dotés de cartes d’électeurs qui leur tiennent lieu de cartes d’identité. En outre l’insécurité et la peur règnent sur toute la bande frontalière, depuis le Nord Kivu jusque Fizi, y compris Walungu, Kabare, Shabunda, Kalehe, Walikale, Masisi et dans la presqu’île de Bulenga, en face de Goma, la présence militaire effraie tout autant : chaque propriétaire de champ doit payer une chèvre et 12 bouteilles de bière Primus comme taxe de sécurité. Si les forces gouvernementales ne sont pas régulièrement payées, chacun redoute le retour des tracasseries…C’est ce qui s’appelle tomber de Charybde et Scylla…

Côte d'Ivoire : Simone Gbagbo, une femme puissante

0
0

 

Crée le 10-12-2012 09H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 10-12-2012 - 13H45 PAR:JEUNE AFRIQUE

Meeting à Abidjan pour l'élection présidentielle d'octobre 1990.
Meeting à Abidjan pour l'élection présidentielle d'octobre 1990. © François Rojon/AFP

Simone Gbagbo est à son tour sous la menace d'un procès à la Cour pénale internationale (CPI). Détermination, courage, ambition... Retour sur la vie d'une femme hors du commun dont le parcours - avant l'accès au pouvoir de Laurent Gbagbo, en 2000 - inspire le respect.

Rarement parcours aura été aussi contrasté et dichotomique que celui-ci. Autant l'exercice du pouvoir par l'épouse de Laurent Gbagbo fut calamiteux et en définitive fatal, y compris pour l'homme de sa vie, autant les cinquante et une premières années de son existence inspirent le respect. Car il y a du Winnie Mandela, autre femme passionnément controversée, dans l'itinéraire obstinément militant de cette fille de gendarme, née un jour de juin 1949 non loin de Grand-Bassam. Elle est la seconde d'une famille multirecomposée de dix-huit enfants, très tôt tutrice de ses cadets et très tôt politisée, au sein de la Jeunesse estudiantine catholique tout d'abord, puis dans le cadre des mouvements en faveur de l'ivoirisation des programmes d'enseignement.

À 17 ans, élève au lycée classique d'Abid­jan, Simone mène sa première grève et subit sa première interpellation policière. Elle ne s'arrêtera plus. Étudiante en fac de lettres modernes, (elle ira jusqu'au doctorat de 3e cycle, empochant au passage une licence de linguistique africaine), celle qui se choisira bientôt le pseudonyme de Dominique est recrutée en 1972 par l'enseignant marxiste Zadi Zaourou, au sein de la cellule Lumumba, groupe d'études révolutionnaires clandestin. Entre deux tractages de La Feuille du militant, Simone Ehivet fait la connaissance, chez Zaourou, d'un certain Laurent Gbagbo, alias Petit Frère, alias Santia. De quatre ans son aîné, ce fils d'un ancien sergent de l'armée française, professeur d'histoire révoqué du lycée classique d'Abidjan pour « convictions communistes », sort tout juste d'une longue période d'internement dans les camps militaires de Séguéla et de Bouaké, là où Félix Houphouët-Boigny expédiait les fortes têtes. Au sein de cette organisation qui n'a pas encore de nom, Gbagbo est déjà un mythe. Entre eux, ce n'est pas le coup de foudre mais la camaraderie. Ils ne vivront ensemble que plus tard. Début 1982, le noyau de ce qui allait constituer le Front populaire ivoirien (FPI) est formé : outre Gbagbo, y figurent notamment Aboudramane Sangaré, Émile Boga Doudou, Assoa Adou, Pascal Kokora, Pierre Kipré et bien sûr Simone Ehivet, qui ne manque aucune réunion. Mais la police d'Houphouët, aux aguets, traque ce petit monde subversif. La même année, Laurent Gbagbo quitte clandestinement la Côte d'Ivoire pour la France, via le Burkina. Son exil durera près de six ans.

Les années de lutte

20 juin 1949 Naissance à Moossou (Grand-Bassam)

1966 Jeune lycéenne à Abidjan, elle mène sa première grève

1972 Étudiante, elle intègre un groupe révolutionnaire clandestin, la cellule Lumumba

1973 Elle fait la connaissance de Laurent Gbagbo, autre étudiant révolutionnaire

1982 Création dans la clandestinité du FPI, puis exil français de Laurent Gbagbo pendant près de six ans

1989 Ils se marient discrètement à Abidjan Février

1992 Sévèrement maltraitée par les forces de l'ordre, elle se réfugie dans la religion

1995 Élue députée, c'est son premier mandat

Simone est seule, avec sur les bras les jumelles du jeune couple, âgées d'à peine 8 mois. Elle est surveillée, harcelée par la police, qui veut savoir où et comment s'est enfui le père de ses enfants, puis l'étau se desserre autour de la maison du quartier de la Riviera. Avec Sangaré, elle maintient en vie ce qui reste du noyau militant, mais ce sont des années de galère, souvent de précarité. Laurent rentre d'exil en septembre 1988 et Simone est évidemment partie prenante du congrès constitutif du FPI, qui se tient en novembre dans la discrète villa d'un sympathisant, au coeur de la palmeraie de Dabou. Jusqu'à l'instauration du multipartisme, en avril 1990, tous deux sont régulièrement interpellés par la Direction de la surveillance du territoire (DST). Une décennie plus tard, parvenue au faîte du pouvoir, Simone fera encadrer leurs photos d'identité judiciaire respectives prises à cette époque, de face, de profil, avec ardoise sur la poitrine, puis elle les apposera au-dessus du lit de leur chambre de la résidence présidentielle d'Abidjan. Histoire, dit-elle, de ne « jamais oublier d'où nous venons ». Le 19 janvier 1989, Laurent Gbagbo, qui a divorcé d'avec sa première femme française, épouse enfin Simone Ehivet dans une salle discrète de la mairie de Cocody. Elle qui a déjà la réputation d'une dame d'acier est rayonnante. Peu importent les coups de canif que Laurent ne va pas tarder à donner dans le contrat : c'est le plus beau jour de sa vie.

"Avilie"

Et la vie continue d'être dure, sur fond d'affrontements de rue entre un FPI légalisé mais de plus en plus pugnace, au point de flirter avec la violence, et l'appareil répressif de l'houphouétisme incarné par le Premier ministre, Alassane Ouattara, et le chef de l'armée, le général Robert Gueï. Arrêtée une première fois fin 1990 puis rapidement relâchée, Simone Gbagbo est de nouveau en tête de manifestation le 18 février 1992, aux côtés de Laurent et des principaux dirigeants du parti, pour protester contre le « nettoyage » musclé de la résidence universitaire d'Abidjan. Très vite, la marche dégénère. Séparée de son mari, Simone se réfugie dans un immeuble de bureaux où des gendarmes la débusquent. Emmenée au camp Gallieni, elle est rouée de coups par les gradés, puis livrée aux soldats qui hurlent : « C'est de la viande ! Tuez-la ! » D'autres s'approchent : « On va faire l'assaut final avec toi ! » Suivent les pires outrages. « J'ai été avilie », dira-t-elle plus tard. Au même moment, à quelques kilomètres de là, au camp d'Agban, Laurent Gbagbo est lui aussi humilié : on le dénude entièrement avant de l'exhiber devant ses propres militants. Simone est transportée inanimée au CHU de Yopougon où elle restera dix-huit jours avant d'être transférée directement à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca). Gbagbo est détenu avec les hommes, elle est au quartier Kremlin réservé aux femmes. Ils y demeureront près de six mois, le temps d'être jugés pour tentative de subversion, condamnés puis graciés par Houphouët. Mais Simone n'a pas perdu son temps. Avec ses codétenues, elle a appris à tricoter. Surtout, elle a rencontré Dieu.

La petite fille que son père emmenait chaque matin à la messe avait depuis perdu si ce n'est la foi, tout au moins sa pratique. Elle ressurgit brusquement à la Maca, sous l'apparence d'une bonne soeur visiteuse de prison qui lui fait lire le psaume 37 de la Bible : « [...] Ceux que bénit l'Éternel possèdent le pays et ceux qu'il maudit sont retranchés. [...] Les justes posséderont le pays et ils y demeureront à jamais. [...] » Ce sera son viatique. Simone Gbagbo devient la pasionaria d'un tourbillon charismatique néochrétien où des pasteurs évangéliques comme Séverin Kacou puis Moïse Koré tiennent le haut du pavé et au sein duquel elle finira par entraîner Laurent. C'est elle qui, après un accident de la route survenu quelques années plus tard et auquel ils réchappent « miraculeusement », le convaincra qu'il est l'élu, celui que Dieu a choisi pour guider la Côte d'Ivoire. Gbagbo l'agnostique, Gbagbo le superstitieux deviendra Gbagbo le pentecôtiste converti, le « born again ».

Élue

Le 7 décembre 1993, une page se tourne. Houphouët meurt, Henri Konan Bédié s'installe. C'est le temps du Front républicain et de l'éphémère alliance avec un Alassane Ouattara dont Simone se méfie et qu'elle finira par haïr. Tout comme elle détestera son épouse, Dominique, dont l'itinéraire et la personnalité sont à l'exact opposé des siens. Élue députée d'Abobo en 1995 dans des circonstances houleuses, après que son QG de campagne a été, en sa présence, copieusement arrosé de gaz lacrymogène par la police, puis vice-présidente de l'Assemblée, Simone Gbagbo est seule chez elle quand survient le coup d'État du général Gueï, le 24 décembre 1999. Laurent est à Libreville, au Gabon, et les jumelles sont chez le coiffeur. Elle envoie les chercher et se claquemure dans sa villa. Neuf mois et quelques péripéties plus tard, la voici en campagne dans le Sud-Comoé pour le compte du candidat Gbagbo, invoquant Dieu, citant la Bible et dansant sur les podiums.

Jeudi 26 octobre 2000, palais présidentiel d'Abidjan-Plateau, 15 heures. Dehors, l'air est encore chargé de poudre et de l'odeur des cadavres après les affrontements sanglants des deux jours précédents, mais Simone n'a d'yeux que pour son mari. « Mon époux était aussi lumineux que le Palais », dira-t-elle plus tard. En pagne vert orné de motifs violets, elle fait son entrée au bras de Laurent sous les applaudissements de la foule des invités, « un de ces instants, ajoutera-t-elle, qui renforcent la certitude que l'Éternel existe ». Une autre vie commence, au goût de nectar empoisonné, qu'elle boira comme le vin du calice dans le psaume 75, verset 9 de la Bible. Jusqu'à la lie.

RDC : Le CICR dénonce la violation des droits humains par les hommes en armes dans l'est du pays

0
0

 

Crée le 11-12-2012 00H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 11-12-2012 - 00H45 PAR: ARTV NEWS

 

Kivu-3

 

Annick Bouvier, coordinatrice en charge de la Communication au bureau du Comité international de la Croix Rouge (CICR) en République démocratique du Congo (RDC), a dénoncé le 10 décembre à l'Agence Xinhua, les actes de violation des droits humains perpétrés par les hommes en armes dans l'est du pays.

"Actuellement, notre préoccupation est une préoccupation à l'ensemble des porteurs d'armes, étant donner qu'il y a une multitude de porteurs d'armes dans l'est de la RDC", a indiqué Mme Bouvier, ajoutant que "le CICR développe un dialogue bilatéral et confidentiel avec les parties au conflit dans le but, non seulement qu'elles connaissent le droit qui s'applique dans les conflits, mais aussi surtout les persuader qu'il faut le respecter que même dans la guerre il y a certaine limite".


D'après Mme Bouvier, "il y a des principes humanitaires qui sont communs à l'humanité et c'est de ça qu'on veut parler pour leur rapporter si l'on observe des violations de ces droits et puis de les convaincre d'agir différemment".

Dans un bulletin d'information du 28 novembre, le CICR a rappelé à toutes les parties au conflit que le droit international humanitaire interdit les atteintes à l'intégrité de la personne et à la dignité humaine, y compris les actes de violence sexuelle commis à l'encontre de toute personne.

Présent depuis 1978 en RDC et depuis 1994 dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, le CICR s'attache à promouvoir le respect des règles de droit internationale humanitaire relatives au traitement des civils et des détenus, et aide les personnes touchées par les conséquences du conflit armé et d'autres situations de violence


RDC : 600 écoles pillées ou occupées depuis début 2012 dans le Kivu

0
0

Crée le 11-12-2012 00H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 11-12-2012 - 00H45 PAR: ARTV NEWS

 

 

 

Au moins 600 écoles ont été pillées ou sont occupées depuis début 2012, dont 250 depuis septembre par les différents groupes armés et les déplacés par les combats au Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo où la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) a pris la ville clé de Goma pendant une dizaine de jours fin novembre, selon l'Unicef.

RDC : 600 écoles pillées ou occupées depuis début 2012 dans le Kivu

 

© AFP/Archives Phil Moore. Des enfants fêtent le retour de l'armée de RDC dans la ville occupé de Goma, le 3 décembre 2012

 


"Les nouveaux affrontements au Nord-Kivu ont accru le nombre total d'écoles touchées par le conflit cette année à plus de 600, ce qui représente plus du double par rapport à il y a trois mois", affirme le Fonds de l'ONU pour l'enfance (Unicef) dans un communiqué publié lundi.

"Des familles et les différentes parties impliquées dans le conflit ont occupé ou pillé depuis septembre quelque 250 écoles supplémentaires dans le Nord- et le Sud-Kivu", ajoute l'Unicef, qui lance un appel de fonds de 6 millions de dollars pour des activités éducatives dans le Kivu.

Après une trêve relative de quelques semaines, l'armée et le M23 ont repris les combats, et les rebelles se sont emparés de Goma le 20 novembre. Les affrontements ont fait 130.000 déplacés supplémentaires dans et autour de la capitale de la riche province minière du Nord-Kivu.

De nombreux déplacés "ont trouvé refuge dans des écoles qui ont été utilisées comme cuisines, cantines, dortoirs, casernes ou entrepôts de munitions. (...) Les manuels scolaires et les bancs d'école ont même été utilisés comme bois de chauffage", poursuit l'agence onusienne.

Elle souligne que 240.000 élèves ont manqué plusieurs semaines de scolarité depuis la mutinerie en avril des militaires qui ont créé en mai le M23. Les positions du groupe armé, l'un des nombreux de la région, sont adossées au Rwanda et à l'Ouganda, accusés par l'ONU de soutenir les rebelles, ce qu'ils démentent.

Scolariser les enfants est "essentiel pour leur protection (...). Quand ils ne sont pas à l'école, les enfants du Nord-Kivu sont plus à risque d'être exploités, maltraités et même recrutés", avertit Barbara Bentein, représentante de l'Unicef en RDC, citée dans le communiqué.

"Nous craignons que de nombreux enfants puissent avoir des difficultés à rattraper le retard et passer leurs examens. Ils risquent même de perdre leur année scolaire ou d'abandonner l'école. Chaque heure compte", a indiqué le ministre congolais de l'Enseignement, Maker Mwangu Famba, cité dans le communiqué de l'UNICEF.

Quelque 80.000 élèves du Nord-Kivu doivent recevoir un "kit scolaire" d'ici la fin de l'année.

Kasaï Oriental : les agents de l’ANR accusés d’avoir passé à tabac un homme

0
0

Crée le 11-12-2012 09H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 11-12-2012 - 09H15 PAR: ARTV NEWS

http://a21.idata.over-blog.com/300x136/3/15/38/72/Album-photo-1/Album-photo-2/Album-photo-3/Album-photo-4/ANR-ET-JOSEPH-KABILA.jpg

Un détenu à la prison Munzenze de Goma.Un détenu à la prison Munzenze de Goma.

 

La société civile du territoire de Lubao (Kasaï Oriental) accuse les agents de l’Agence nationale des renseignements (ANR) d’avoir passé à tabac un homme âgé d’une trentaine d’années après son arrestation survenue le vendredi 7 décembre dernier.

 

La victime se trouverait actuellement dans un état critique à l’hôpital de Lubao, à environ 350 Km de Mbuji-Mayi. La responsable de l’ANR rejette ces accusations.


Dans une déclaration faite lundi 10 décembre, la société civile de Lubao a dénoncé le passage à tabac de cette personne et les violations des droits de l’homme à Lubao. La victime se trouverait  dans un état d’inconscience et porterait plusieurs traces de violences sur son corps.


Selon la même source, les agents de l’ANR l’avaient surpris en train de rouer son neveu des coups. Conduit au bureau de l’ANR, il avait été relâché après avoir versé quinze mille francs congolais (environ 16 dollars américains) en guise d’acompte d’une amende de cent quatre-vingt mille francs congolais (environ 200 dollars américains) qui lui avait été imposée. Il s’était engagé par écrit à solder son amende dans les 48 heures suivant sa libération, indique la société civile.


L’incident s’est produit lorsque l’homme s’est présenté mains bredouilles à l’ANR après l’expiration de l’accord. Placé de nouveau en garde à vue, il a été passé à tabac par les agents de l’ANR après une dispute qui l’a opposé à ces derniers, expliquent des sources de la société civile locale.


De son côté, la responsable de l’ANR a rejeté ces allégations et accuse la victime d’être un criminel. Elle indique par ailleurs que l’homme a été victime d’un malaise en son lieu de détention, affirmant avoir acheté les médicaments pour le soigner conformément à la prescription de son médecin.

Un voleur ivre appréhendé par sa victime

0
0

Crée le 11-12-2012 09H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 11-12-2012 - 09H15 PAR: LE PHARE

 

 

 

La criminalité dans la ville de Kinshasa est parsemée de nombreux cas de vols de voitures. Chaque année, on apprend toujours, au point que l’on finit par découvrir que pour tel cas, il s’agit d’un voleur professionnel et pour tel autre, on a affaire à un malfaiteur à ses débuts.


La semaine dernière, le Bataillon de la police d’investigations criminelles a reçu la visite d’un taximan qui venait d’appréhender un voleur. Dans sa relation des faits, le chauffeur raconte que le malfaiteur avait pris sa voiture Toyota Starlet en location pour quelques courses dans la ville de Kinshasa. Prix convenu : 30 dollars. Affamé, le  client, Christian Mulopwe Nseke, trentenaire, résidant sur avenue Mweka n° 58, dans la commune de Kinshasa, l’a invité dans une terrasse où ils ont consommé des cabris et pris beaucoup de bières.

Des heures plus tard, le voleur grisé par l’alcool, réclamait les clefs de contact de la Starlet pour une course qu’il devait effectuer seul avant de venir payer la note de la location. Chose qui a intrigué le taximan, surpris de constater que non seulement Christian Mulopwe titubait dans ses déplacements à la terrasse, mais qu’il n’y avait pas de cohérence dans ses propos.


En outre, le jeune homme s’est révélé complètement démuni et incapable d’honorer la facture de cabris et de la bière, ainsi que la note de la location.
Soumis à un interrogatoire serré, Mulopwe Nseke a reconnu qu’il en était encore à ses débuts dans le domaine de vols avec ruse des véhicules. Il regrette toutefois, le fait qu’au lieu de soûler sa victime, c’est lui qui s’est bêtement enivré, au point de se faire arrêter pour grivèlerie et tentative de vol avec ruse.


Au moment où nous couchons ces lignes, Christian Mulopwe ne cesse
d’implorer la clémence des OPJ de la police pour être remis en liberté, promettant de renoncer à ce genre des mésaventures, afin de se convertir à des activités plus recommandables. Le dossier est à l’étude et le voleur est tenu avant tout d’honorer les factures impayées. Car, faute de le faire, les procès-verbaux de son audition seront transmis au Parquet de grande instance de la Gombe.


Voilà comment se terminent certaines mésaventures.


J.R.T.

 


Crise en RDC : la position de l’Udps

0
0

Crée le 11-12-2012 09H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 11-12-2012 - 09H15 PAR: ARTV NEWS

 

 


L’UDPS suit de très près l’évolution de la situation générale du pays depuis le 28 novembre 2011 et, au regard de l’agitation observée particulièrement depuis la détérioration de la situation sécuritaire dans l’Est de la RD Congo, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social « UDPS », en sigle fait la mise au point suivante:

1. L’UDPS salue la multiplication des sommets « Addis Abeba, Kampala, New York et Dar-es-Salam» en vue de mettre fin aux affrontements entre les Fardc et M23


2. Constatant l’indifférence de la Communauté Internationale face aux crimes commis avant, pendant et après les élections, ainsi que la répression de toutes les manifestations publiques et pacifiques exigeant la vérité des urnes, l’UDPS regrette qu’en RD Congo seul le langage des armes est mieux écouté. Cette culture est à bannir car elle met en péril la Démocratie.


3. L’UDPS note que tous les maux dont souffre le peuple congolais ont pour unique cause le hold-up électoral.


4. L’absence de l’Etat, l’absence de leadership, l’absence de justice, la mauvaise gouvernance, le chômage chronique, l’insécurité, le non-respect des accords du 23 mars 2009, le non respect des engagements de Mbudi, les délestages, bref toutes les revendications du peuple congolais ne sont que la conséquence du hold-up électoral du 28 novembre 2011 car à cette date là, le peuple avait sanctionné sévèrement Joseph Kabila et confié son avenir entre les mains d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba.


5.    La Communauté internationale a dénoncé des élections catastrophiques, tandis que le peuple congolais dans son ensemble par voie armés ou pacifique ne réclame qu’une chose « La vérité des urnes » c’est-à-dire, la victoire d’Etienne Tshisekedi. De ce qui précède l’UDPS :

a. Exhorte la Communauté internationale à s’attaquer à la cause plutôt qu’à ses conséquences si elle veut réellement mettre fin à cette crise.


b. Invite le peuple congolais à faire preuve de patriotisme et de maturité et de ne réclamer qu’une chose « Le respect de la décision prise par le peuple souverain le 28 novembre 2011 et portant Etienne Tshisekedi à la magistrature suprême. Cette décision n’est pas négociable.


Enfin, l’UDPS profite de l’occasion pour rappeler à tous qu’elle n’a pas de Député dans ce forum des nominés abusivement appelé Assemblée Nationale et met en garde quiconque tente d’y parler en son nom.

Fait à Kinshasa, le 10/12/2012


Joseph Kapika
Secrétaire du Parti,Chef de Département, CIM

La malédction de la richesse du Congo : Les secrets du lac Kivu

0
0

Crée le 11-12-2012 09H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 11-12-2012 - 09H15 PAR: ARTV NEWS

 

Une équipe internationale et interdisciplinaire de chercheurs publie un ouvrage synthétisant l’ensemble des connaissances actuelles sur le lac Kivu. Un lac qui fait l’objet de grandes convoitises scientifiques et industrielles depuis une grosse dizaine d’années. Un écosystème aux caractéristiques chimiques, biologiques et géologiques qui le rendent unique au monde.

Entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda, les eaux paisibles du lac Kivu dorment coincées au milieu d’une chaîne volcanique à 1400 mètres d’altitude. Aujourd’hui, elles se répandent sur une superficie de 2700 kilomètres carrés et plongent jusqu’à 485 mètres de profondeur. Depuis les premières légendes africaines jusqu’aux recherches scieCarte-Kivuntifiques actuelles, en passant par les comptes-rendus romantiques des explorateurs de la fin du XIXème siècle, le lac fait l’objet de bien des histoires. Pourtant, pendant très longtemps, il n’intéresse pas les hommes autant que d’autres Grands lacs d’Afrique. Sa chaîne alimentaire, dans un premier temps, semble peu développée, et la biomasse du lac n’est a priori pas suffisamment séduisante pour permettre le développement d’une pêche importante.

Des études ont cependant permis d’y repérer approximativement 60 kilomètres cubes de méthane (CH4) et 300 kilomètres cubes de dioxyde de carbone (CO2). Les deux gaz sont prisonniers dans les couches profondes du lac. L’extraction de ce gaz pourrait être la première étape d’une production massive d’électricité, équivalente à plus de 100 milliards de kilowatt-heure. Au-delà de l’aspect économique, un autre enjeu pousse les scientifiques à prôner une exploitation du méthane : une trop grande concentration de ce gaz pourrait en effet provoquer une éruption catastrophique.

Parallèlement, dans les couches supérieures du lac, une biodiversité jusqu’il y a peu insoupçonnée évolue, et permet une pêche relativement importante. A l’aune d’une extraction massive du CH4, une équipe de chercheurs pluridisciplinaire et internationale, emmenée par Jean-Pierre Descy de l’Université de Namur, Martin Schmid de l’Institut Fédéral Suisse de Science et Technologie Aquatique, et François Darchambeau de l’Université de Liège, a décidé de compiler l’ensemble des connaissances du lac dans un ouvrage de référence (1), y abordant ses aspects physiques, chimiques, géologiques et biologiques. Outre l’ambition de prévoir les conséquences d’une extraction du CH4 irrespectueuse du lac, les chercheurs dressent un portrait complet de cet écosystème et affichent la volonté d’en faire un véritable ouvrage de référence d’étude de la limnologie tropicale. 

Un couvercle permanent à 250 mètres

Le lac Kivu est un lac méromictique. C’est-à-dire, un lac dont les eaux de surface et les eaux profondes ne se mélangent jamais. Si ces eaux ne se mélangent pas, c’est principalement pour deux types de raison. Tout d’abord, sa profondeur et sa faible exposition aux vents, empêchant la convection par la force du vent d’y mélanger les eaux au-delà de quelques dizaines de mètres de profondeur. « Actuellement, les eaux de surface, bien que plus froides, sont en effet moins riches en sel que les eaux profondes, développe François Darchambeau, chargé de recherche à l’Unité d’Océanographie Chimique de l’ULg et coéditeur de l’ouvrage. Les eaux profondes sont d’environ 2°C plus chaudes que les eaux de surface mais elles sont surtout beaucoup plus riches en sel (jusqu’à 6 grammes par litre). Cette richesse en sel joue sur la densité de l’eau et augmente considérablement l’énergie nécessaire pour provoquer un mélange complet des eaux du lac. Comme celui-ci se situe à 1400 mètres d’altitude, coincé au milieu d’une chaîne volcanique dont les sommets dépassent les 4000 mètres et bloquent donc partiellement les vents, cette énergie n’est pas présente. Ainsi, seuls les 60 premiers mètres du lac se mélangent régulièrement, lors de chaque saison sèche. » 

(1) Jean-Pierre Descy, François Darchambeau, Martin Schmid and co., Lake Kivu, Limnology and biochemistry of a tropical great lake, Springer, 2012.

Susane Rice, la diablesse qui a vendue la RDC aux Tutsi : Elle est en train de subir le feu du Congres américan !

0
0

Crée le 11-12-2012 10H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 11-12-2012 - 10H15 PAR: ARTV NEWS

Susan Rice

Susane Rice


 

Susane Rice est en train de subir le feu du Congres mais les membres du Congres savent pertinemment bien que la politique anti-Mobutu de Clinton annoncée des son investiture en 1992 avait subi son cours normal jusqu'a l'assassinat d'Habyarimana dont on sait que le but était de prendre le Zaire.
 
Lors du scandale Monica Lewinsky, les congressistes reconnaitront que Bill Clinton était une honte morale a la Maison Blanche en matière de zizi pan pan avec sa braguette toujours ouverte mais il avait abattu un très bon boulot pour la nation! Et le bon boulot inclus des millions de Congolais et le lessivage de ses ressources naturelles!
 
Le problème est que pour faire ce bon boulot dont la planification du drame rwandais et congolais, Bill Clinton avait mis en place une administration conséquente et tous les postes clés étaient occupes par des fidèles des fidèles dont Richardson, Rice et tant d'autres qu'il va passer a Obama comme condition de le laisser gouverner avec son concours. Toute l'administration d'Obama était truffée de fidèles amis de Clinton chapeautée par Hillary Clinton pour masquer le dossier sale des Grands Lacs tout en évitant de condamner ses poulains.
 
En effet, condamner Kagame et Museveni qui seraient éventuellement traines devant la Cour Internationale de Justice serait condamner Bill Clinton et sa clique de collaborateurs dans ce dossier. Une situation que Clinton ne serait a mesure de soutenir. Donc, son épouse a bien fait le travail aidée par d'autres collabos dont Rice a l'Onu, poste stratégique pour la notoriété américaine au niveau international.
 
Une bonne nouvelle cependant, les boulets rouges tires sur Rice ne sont pas que républicains mais aussi démocrates. Elle serait exposée a ces attaques pour qu'elle ne soit pas nommée comme remplaçante d'Hillary Clinton, Obama ayant décidé de se remarquer de la tutelle de Bill Clinton et préparer sa propre politique étrangère avec certainement John Kerry et par là-même l'Heritage Obama au peuple américain.
 
Les langues ont déjà commence a se délier et les gens, fatigues de ces secrets de Polichinelle, veulent de se décharger de ce fardeau de Grands Lacs. C'est ce qui pousse Kagame et Museveni a faire le dernier sprint, une course contre la montre, pour s'assurer du bénéfice du gâteau congolais avant une éventuelle décision américaine de classer le dossier RDC dont l'Angola aurait ete menace par les États-Unis s'il intervenait contre le Rwanda comme il le souhaitait.
 
Mais la aussi les choses ne s’avèrent pas aussi faciles pour Kagame étant donne que tous les plans élaborés par ses soins ont été divulgues dans le public. On connait le Plan de la Dynastie Tutsi, les 29 stratégies de Kagame pour assujettir les Congolais, toutes les infiltrations au moyen de fausses rebellions congolaises et le soutien direct a ces soi-disant rebellions et tout, tout et tout! Les Congolais, du moins sont qui sont en Occident, sont au courant de toutes les confidences et Kabila risque de connaitre la fin de Samuel Doe au Liberia.
 
Les membres du PPRD s’entredéchirent et commencent a prendre du courage. Bien que Maitre Muyombo ait été utilise par la famille Kanambe pour pousser Moise Katumbi hors de chemin pour que le frère Kanambe prenne sa place, les politiciens katangais commencent a ouvrir la bouche pour denoncer toute la mafia autour de la katangalite douteuse de Kanambe et la maternité de mama Sifa qui n'a jamais enfante des enfants tutsi. On l'a tellement inquiétée la mère Sifa que force a été de la rapatrier a Kinshasa. Elle ne remettra plus les pieds au Katanga d’après des informations diplomatiques généralement au courant des détails.
On parle même d'une préparation de fuite par Boshab. Allez savoir!
 
A lire le réquisitoire de M23 contre le gouvernement Kabila, toutes les exactions dont les rebellions ont été responsables sont remises sur le compte du gouvernement, autrement dit, le voleur accuse sa victime de lui avoir voile! Mais ici il s'agit non de la victime mais d'un gouvernement complice qui leur a fourni armes et munitions, a éloigné les troupes nationales pour leur permettre les avancées etc...


Du coup, on retrouve le vocabulaire cher aux collabos congolais: La haine, la xénophobie contre les congolais rwandophones, l'exclusion - raison pour laquelle Kamereh parle de l'inclusif - la discrimination etc...Relisez la plupart des postings collabos, vous reconnaitrez ce vocabulaire qu'ils ont hérité de leurs maitres tutsi qu'ils défendent mordicus. La désintégration de la Kanambie est pour demain.
 
Kalombo Kabengu

Exploitation minière : la Gécamines décidée à augmenter sa production

0
0

Crée le 11-12-2012 10H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 11-12-2012 - 10H15 PAR: LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE

 


La participation active à la troisième édition de Katanga mining briefing était l'occasion pour la société  de mettre au clair sa nouvelle stratégie dans la dynamisation du secteur du cuivre et du cobalt au Katanga. « La Gécamines n'est pas seulement une entreprise rentière, mais surtout un opérateur minier impliqué dans la production », a déclaré son administrateur délégué, Ahmed Kalej, lors de cette rencontre de grande importance du secteur minier. L'occasion pour ce dernier d'inviter les banques et les partenaires à les accompagner dans leurs projets en vue de relancer cette entreprise qui est appelée à redevenir un opérateur minier à part entière, capable de développer une activité propre. C'est le grand défi à relever, lequel est appuyé par le plan stratégique de développement 2012-2016, qui a pour objectif principal d'accroître la production annuelle de plus de 100.000 tonnes à l'horizon 2015 en vue d'atteindre un milliard de dollars américains de chiffre d'affaires annuel.

Cette entreprise dont l'État reste encore le seul actionnaire pour le financement de ce plan est en quête des financements. Elle cumule des moyens financiers pour encourager sa direction à matérialiser ce plan de relance et de modernisation de ses installations. Pour y parvenir, la Gécamines Sarl compte sur ses mines, sur les partenariats avec les autres entreprises et sur les centres de profit. Ayant gardé une partie de son potentiel géologique, elle a prévu 72 millions de dollars américains pour certifier ces gisements par la recherche et la prospection. Elle compte actuellement sur les mines de Kilamusembu, située à environ 4 km de la mine souterraine de Kamoto et de Kamfundwa, située à 7 km de Kambove.

Pour améliorer la gestion des partenariats, un audit sur la gestion des contrats vient d'être lancé et est même exécuté par des cabinets internationaux. La direction de la Gécamines souhaite que le processus arrive à sa fin pour réaliser les investissements de réhabilitation des unités de production et créer d'autres centres de profit. Le lancement de la réhabilitation des concentrateurs de Kambove et de Kolwezi d'une part et celle des usines de Shituru, UCK et l'atelier central de Panda d'autre part en est une belle illustration.

Un autre indicateur important sur lequel se penche le comité d'administration de la Gécamines, c'est la restructuration de son personnel par une politique de recrutement des jeunes et de relance des actions de formation. Dans le but de faire de la Gécamines un opérateur minier d'envergure mondiale, le nouveau comité de gestion compte arriver à produire 100.000 tonnes de cuivre et 8.700 tonnes de cobalt en 2015 et 2016. En 2012, la production propre de la Gécamines est projetée à 33.000 tonnes de cuivre. Alors qu'avec ses partenaires, la production a atteint, en 2011, 300.000 tonnes de cuivre et 35.000 tonnes de cobalt.

Gypsie Oïssa Tambwe


Can-2013: 15 Léopards en stage de remise à niveau en Afrique du Sud

0
0

 

Crée le 11-12-2012 11H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 11-12-2012 - 11H15 PAR: ARTV NEWS

 

 

L'équipe nationale de football de la RDC.

 

Quinze Léopards de la RDC ont quitté le pays lundi 10 décembre pour un stage de remise à niveau à Port Elizabeth (Afrique du Sud), en vue de la préparation de la 29e édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football prévue du 19 janvier au 10 février 2013.  Les six sélectionnés du TP Mazembe (Robert Kidiaba Muteba, Kasusula Kiritsho, Trésor Mputu Mabi, Déo Kanda A Mukok, Hervé Ndonga et Patou Kabangu Mulota) rejoignent l’équipe nationale de football mardi

 

11 décembre à partir de Lubumbashi (Katanga).

Le sociétaire d’Anderlecht (D1 Belgique) fait également le déplacement du pays de Nelson Mandela ce mardi, selon le service de communication de la Fédération congolaise de football (Fecofa).

Les joueurs Mande Lusiela (AC Foyo), Thierry Kasereka (V.Club), Makondele René de (Hacken/Suede) et Mbala Mbuta Biscotte (Winterthur/Suisse) pourront rejoindre le groupe le mercredi 12 décembre.

Les 15 joueurs qui séjournent déjà en Afrique du Sud:

  1. Bakala Landu (FC MK)
  2.  Guelord Dibuluna (DCMP)
  3. Issama Mpeko (AS V.Club)
  4. Ebunga Simbi (Vclub)
  5.  Yannick Bangala (DCMP)
  6. Ilunga Mabila (Don Bosco)
  7. Lema Mabidi (Vclub)
  8. Mutombo Kazadi (Vclub)
  9. Manzia Budget (Shark XI)
  10. Mulenda wa Kalenga (Lubumbashi Sport)
  11. Vivien Mayele (AC Rangers)
  12. Mukenga Mukendi (DCMP)
  13. Pierre Botayi (Vclub)
  14. Kisombe Mankutima (DCMP)
  15. Luvumbu Nzinga (Rojulu)

Lire aussi sur radiookapi.net:

Nord-Kivu : 150 militaires recrutés par le M23 ont été remis à la CIRGL

0
0

 

Crée le 11-12-2012 11H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 11-12-2012 - 14H15 PAR: RADIO OKAPI
Des soldats des FARDC se retirent de Rutshuru au Nord-Kivu/ Photo Radio Okapi.

Cent cinquante militaires congolais qui avaient rejoint la rébellion du M23 lors de l’entrée du mouvement dans la ville de Goma ont été remis, lundi 10 décembre, au bureau du mécanisme conjoint de vérification de la Conférence internationale des Grands lacs (CIRGL). C’est le chef militaire du mouvement rebelle, Sultani Makenga, qui a conduit cette opération à Kanyarucinya, une dizaine de kilomètres au nord de Goma.

Pour Sultani Makenga, ce geste est un « signe de bonne foi de son mouvement » qui veut donner la chance à la paix dans cette partie de la République.

Mais certaines sources indiquent que la rébellion s’est plutôt débarrassée des militaires les plus âgés.

D’autres sources militaires renseignent que ces militaires, aussitôt arrivés à l’Etat major de la 8ème Région militaire, ont été renvoyés dans leurs domiciles.

Au lendemain de leur entrée à Goma, les rebelles du M23 ont procédé à un recensement des militaires et policiers restés dans la ville. Ces éléments ont été envoyés dans d’autres localités occupées par le mouvement rebelle « pour une formation ».

Leur nombre exact n’est pas connu. Mais un officier de la police congolaise a confié à Radio Okapi qu’ils seraient au nombre de mille deux cent cinquante.

D’autres militaires avaient également rejoint la rébellion quelques heures avant son entrée dans la capitale du Nord-Kivu.

Par ailleurs, trois officiers de l’armée congolaise, membres du corps médical de l’hôpital militaire Katindo, amenés de force par les rebelles au moment de leur retrait de Goma, seraient toujours en détention à Rumangabo, importante base militaire contrôlée actuellement par les rebelles.

Après l’avoir occupée pendant une dizaine de jours, le M23 a quitté la ville de Goma le samedi 1er décembre à la suite des recommandations des chefs d’Etat des Grands lacs. Les rebelles avaient obtenu en retour des pourparlers avec le gouvernement congolais.

Equateur : les activités à l’Assemblée provinciale sont toujours suspendues

0
0

 

Crée le 11-12-2012 11H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 11-12-2012 - 14H15 PAR: RADIO OKAPI


 


Siège de l'Assamblée provinciale de la province d'Equateur.

Les activités n’ont toujours pas repris à l’Assemblée provinciale de l’Equateur malgré l’annonce faite pendant le week-end dernier par son président, Jean-Gontran Ibambe, de la tenue d’une plénière  le lundi 10 décembre. Le rapporteur de cette assemblée, Louis  Manzomba, affirme avoir été surpris de constater que le dispositif policier déployé autour de la salle de réunion pour empêcher la tenue de plénière n’ait pas été levé. « La plénière n’a pas eu lieu parce que le groupe mobile d’intervention de la police a assiégé l’Assemblée », a-t-il déclaré. 

De retour de Kinshasa où il a rencontré le ministre de l’Intérieur, le président de l’Assemblée provinciale de l’Equateur a pourtant annoncé la levée de la mesure de fermeture provisoire de cette institution. Il affirmait disposer d’une lettre du ministre national de l’Intérieur adressé au gouverneur de la province qui exige la reprise des activités à l’Assemblée provinciale de l’Equateur.

Le comité provincial de sécurité avait décidé cette fermeture le 30 novembre dernier à la suite des désordres provoqués par un député de la majorité présidentielle (MP) qui tentait de s’opposer à l’interpellation de trois ministres provinciaux, invités à la plénière.

De son côté, le ministre provincial de l’Intérieur, René-Sébastien Bofaya, affirme que la suspension des activités à l’Assemblée provinciale est toujours en vigueur. Il dit ignorer l’existence d’une lettre du ministre national de l’Intérieur exigeant la reprise des activités de l’Assemblée provinciale.

Cette lettre du ministre Muyej dont Radio Okapi s’est procurée une copie enjoint le gouverneur de province de l’Equateur « prendre toutes les dispositions pour que l’Assemblée provinciale fonctionne sans entrave et dans le respect des textes en vigueur. »

Dans ce document, le ministre national de l’Intérieur affirme qu’il ne peut « cautionner tout acte tendant à empêcher le fonctionnement normal de l’Assemblée provinciale, surtout que la fermeture n’a pas été soumise à l’approbation de la hiérarchie compétente ».

L’Assemblée provinciale de l’Equateur connaît des crises à répétition depuis plusieurs mois.

Ses activités avaient été bloquées pendant six mois suite au refus de l’ancien président du bureau de démissionner alors qu’il avait changé de parti au cours de la législature.

L’élection d’un nouveau président, Gontran Ibambe du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), avait mis fin à cette crise.

Matata : démission attendue

0
0

 

Crée le 11-12-2012 11H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 11-12-2012 - 14H15 PAR: RADIO OKAPI



Cela fait plus d’un mois que «CONGONEWS» a fait état, en exclusivité, de la menace du FMI, Fonds monétaire international, à l’endroit d’Augustin Matata Ponyo. Le Premier ministre a vendu des mines congolaises dans l’opacité totale. Au total, quatre contrats signés. Le fonds n’a demandé qu’à se faire présenter ces conventions qui ne sont qu’un bradage pour une marchandise vendue ici à vil prix pour être revendue cinq fois plus chère juste quelque temps après. A défaut d’exhiber les contrats, le FMI prévenait qu’il allait suspendre la coopération. Avec pour conséquence: le gel du PEG II qui fait que la RDCongo se retrouve privée des appuis budgétaires de l’ordre de 240 millions de dollars pour l’exercice 2O13. Matata s’est entêté et le FMI a mis sa menace à exécution. Si «CONGOINEWS» a eu la primeur, «AFRICANEWS» est allé plus loin avec force détails publiés dans son édition du mercredi 5 décembre. Quelle autre fière chandelle rendre au confrère que de reprendre sa une et l’article en question (à la 4 et 5, lire également notre remake à la 6). Matata est donc bien dedans. Au lieu de s’expliquer , le voilà qui crie, le premier, au voleur dans un article commandité dans le quotidien français «LE MONDE» dans lequel la mise en cause se dirige clairement vers Joseph Kabila et les caciques du régime. Kabila est mis au défi de l’envoyer, menotté, à la prison de Makala s’il tient à dégager sa responsabilité.

Piètre politique, le premier ministre Augustin Matata Ponyo Mapon était en sursis à la primature depuis le début de la guerre à l’est de la République, en avril denier. Et même bien avant car son choix avait fortement déplu les cadres de la Majorité présidentielle. Il se maintient à la primature jusqu’à ce jour grâce à sa réputation usurpée de gestionnaire compétent et incorruptible. Or on sait que tout cela est faux. La corruption ne s’est jamais aussi bien portée que sur son règne, notamment dans le secteur minier. Sans compter les marchés publics, où il continue à favoriser son agence le Bceco au détriment de la DGMP (direction générale des marchés publics). L’affaire de la rénovation de la primature est un exemple éloquent de la mauvaise gouvernance de Matata. Le mépris que Matata a pour les organes compétents pour la passation des marchés publics (ARMP et DGMP) au profit du Bceco ne s’explique que pour siphonner les caisses de l’Etat. La seule différence des autres corruptions de la corruption made in Matata, ce qu’elle soft, sournoise et ne profite qu’à lui et à ses proches.
Aujourd’hui, avec l’échec du Programme économique formel du gouvernement avec le Fonds monétaire international (PEG II), c’est un autre mythe de la personnalité de Matata qui vient de s’effondrer. Sa crédibilité économique vient de voler en éclats avec la décision du FMI de suspendre le versement de 240 millions de dollars à cause de la mauvaise gouvernance dans le secteur extractif. L’échec du programme économique formel entre le gouvernement et le Fonds Monétaire International (PEG II), qui expire aujourd’hui le 10 décembre sans les conclusions de trois dernières revues (4ème , 5ème et 6ème ) à cause de la mauvaise gestion des contrats miniers où certaines personnalités proches du pouvoir y ont acquis des droits indus au détriment de la pauvre population rd-congolaise, doit inéluctablement conduire à l’éviction du premier ministre Augustin Matata Ponyo. Le fiasco du PEG II lui est totalement imputable car en une année à la tête du gouvernement, il n’a pas su imprimer à la marche de la République la bonne gouvernance comme il l’avait promis et comme il s’y était engagé devant les institutions de Breton Woods à travers la matrice de gouvernance. La bonne gouvernance s’est avérée, sous Matata, comme un slogan. Une pratique coutumière d’un régime arc-bouté sur les privilèges où la course à l’enrichissement personnel prime sur la recherche de l’intérêt général. Toute la réputation de Matata avait été bâtie sur la bonne gouvernance et la stabilité du cadre macro-économique. C’est grâce à cette réputation qu’il avait pu arracher le strapontin de premier ministre. Pour la petite anecdote, il se raconte que peu avant sa nomination à la Primature, l’ancien ministre des finances, était aller voir Kabila pour lui dire qu’il a la confiance des Institutions de Bretton Woods et donc que c’était lui qui avait le meilleur profil pour le poste de premier ministre. Il a joué la carte Kengo à fonds : celle de la crédibilité auprès des bailleurs de fonds internationaux. Aux institutions de Bretton Woods, Matata leur a dit : j’ai la confiance du chef de l’Etat et partant, je peux mettre en oeuvre toutes les réformes.

Il a fait croire aux uns et autres qu’il avait leur confiance et décrocha donc contre toute attente le poste de premier ministre. La vérité a fini par éclater, Matata n’avait pas, pas plus qu’aujourd’hui, la prétendue confiance des Institutions de Bretton Woods comme il l’avait fait croire à Kabila. Le FMI et la banque mondiale sont des monstres froids qui examinent méticuleusement les dossiers des pays en programme avec eux avant de décerner un satisfecit. Et en ce domaine, par rapport à Matata leur avis est plus que clair. Le FMI lui a délivré un carton rouge avec des conséquences incalculables pour le pays. C’est notamment tout l’équilibre financier du budget 2013 qui est menacé car financé au tiers par les bailleurs de fonds. Si Matata était un homme d’honneur, il aurait démissionné tirant les conséquences de son échec. A la place, il se bat comme un diable dans un bénitier pour conserver son juteux fauteuil. Débâcle militaire à Goma et maintenant débâcle économique, Matata doit out simplement rendre son tablier. L’échec du PEG II était pourtant prévisible car cela fait plusieurs mois que le gouvernement est en difficulté devant le FMI. La 4ème revue n’avait pas aboutie alors qu’elle le devait depuis plusieurs mois déjà. Pareille pour la 5ème et la 6ème. Et donc ce qui devait arriver arriva !

Lundi passé, 02 décembre, le Fonds monétaire international (FMI) a pris une décision lourde des conséquences pour l’avenir économique de la RD-Congo et même politique. Par la bouche d’Oscar Melhado (Représentant Résident du FMI en RDC), le FMI vient de suspendre ses prêts d’un montant de 240 millions de dollars USD à la RDC à cause de la mauvaise gouvernance dans le secteur minier. La RDC a refusé de publier tous les contrats miniers comme elle s’y était engagée lors de la conclusion du programme formel avec le FMI en 2009. Un contrat attire particulièrement l’attention des bailleurs de fonds et de la société civile pour son montage grossier. C’est le contrat Comide acquise récemment par la firme Kazakh ENRC. Il pèse sur ce contrat de forts soupçons d’enrichissement illicite des certaines personnalités proches du pouvoir. Face à cette situation, le FMI a décidé de frapper avec l’annonce de la suspension de ses prêts à la RDC. C’est tout simplement l’aveu de l’échec du programme formel du FMI avec la RDC (PEG II) conclu en 2009 pour une durée de trois 3 ans et qui normalement doit prendre fin le 10 décembre. Dans sa réaction, le gouvernement, tout en déplorant une décision disproportionnée, demande une prolongation de six mois du PEG II pour se conformer aux exigences du FMI de transparence dans le secteur minier. Personne n’est dupe, en demandant cette prolongation, Matata veut aussi et surtout prolonger son bail à la primature. Car on voit mal comment en six mois il va honorer des engagements qu’il n’a pas sus honorer en une année. Où on est premier ministre où on ne l’est pas.

Si Matata est véritablement premier ministre au lieu d’être une marionnette entre les mains du pouvoir, il devait être en mesure de faire publier tous les contrats miniers. Vraisemblablement, dans la gestion du secteur minier c’est une marionnette. Le juteux secteur minier reste la chargée des ultra initiés du pouvoir qui n’entendent pas se laisser dicter leur conduite par qui que ce soit. D’ailleurs à ce sujet, la Banque mondiale déplore la passivité de la société civile. Elle doit être en première ligne pour exiger la transparence du secteur minier. C’était au cours d’un point de presse tenue le vendredi 7 décembre à son siège. Au cours de ce point de presse, le Banque mondiale a déclarée être solidaire de la décision du FMI. Justement, le FMI examine pour sa part la demande de Kinshasa de prolongation du PEG II pour six mois. Il rendra dans les tout prochains jours sa décision. Mais la balle est dans le camp de Kinshasa laisse-t-on entendre au FMI. « Il suffit simplement que Kinshasa publie les contrats miniers incriminés et tout rentrera en ordre » déclare un économiste de la banque mondiale citant un expert du FMI. Selon, la Banque mondiale, l’une des causes de la pauvreté réside dans l’opacité qui entoure les contrats miniers notamment. Mais le gouvernement, pour des raisons évidentes, rechigne à faire toute la lumière sur les contrats signés au nom et pour le compte des rd-congolais.

Allez-y comprendre ! Cette attitude du gouvernement a fortement irrité le FMI qui a l’habitude de voir un gouvernement qui lui tend sans cesse la main pour réduire la pauvreté de sa population mais qui refuse en retour d’appliquer les recettes lui prodiguées par son partenaire pour vaincre la misère. Recettes d’ailleurs convenues de commun accord. Que cache alors le gouvernement en refusant de publier tous les contrats de manière intégrale? Contrats publics de surcroît ! Même les privés ont une obligation de transparence par rapport aux actionnaires. Pour les contrats publics du secteur minier, l’actionnaire c’est le peuple congolais envers qui Matata est redevable. Matata est incapable de montrer aux rd-congolais ce qu’il a signé en son nom. Ou continuité de l’Etat oblige ce que ses prédécesseurs ont pris comme engagement dans le secteur minier. Face à cette fourberie du gouvernement, le FMI a décidé de frapper en suspendant ses prêts.
Cette décision est tombée comme un couperet pour Matata Ponyo dont le principal atout qu’il se prévaut, celui de garant de la stabilité macroéconomique, vient tout simplement de voler en éclats. Le premier ministre Matata Ponyo est plus que jamais sur un siège éjectable. Sa prétendue crédibilité économique et internationale vient de s’effondrer comme un château des cartes. Le FMI vient de lui dire qu’il n’est pas l’homme de la situation pour mettre fin à la corruption dans le secteur minier. Si Matata est un homme d’honneur, il doit tirer les conséquences de cet échec cuisant en démissionnant. Il est entendu ce matin au sénat. Que dira-t-il encore de plus qu’il n’ait dit ? Les limites de sa gouvernance se font de plus en plus voir. Sa démission serait un beau cadeau de noël aux rd-congolais qui voient leurs mines cannibalisées par une clique des prédateurs, avec un premier ministre impuissant d’arrêter cette hémorragie financière. Avec quoi va-t-il guérir les maux de la Nation si les moyens de l’action publique sont confisqués par certains membres de sa famille politique.

Dans la stratégie de la communauté internationale, la RD-Congo a les moyens de réduire sensiblement la pauvreté avec ses ressources internes notamment minières si et seulement si ces ressources sont bien gérées. Ce qui n’est pas le cas. Le fusible de la crédibilité économique ayant sauté, que reste-t-il à Matata pour que Kabila le garde encore comme premier ministre. Rien du tout. Ses jours à la tête du gouvernement sont donc comptés. Le temps d’un casting pour trouver son remplaçant. Déjà dans certains salons feutrés de la capitale des noms de certaines personnalités primaturables circulent. Ce n’est plus qu’une question de jours laisse-t-on entendre dans certains milieux de la majorité présidentielle qui n’ont jamais digéré le choix porté par Kabila sur Matata. Matata. « Il doit rendre le tablier ! » s’exclame un chef de parti. La réalité impitoyable est que Matata en plus ou moins une année de pouvoir n’a pas convaincu du tout. L’épouvantail de l’instabilité macroéconomique qu’il garantissait au pays intuite personnae (par sa personne) n’est plus de mise. Il doit donc débarrasser le plancher !
PAUL MULAND

RDC : Le M23 revient à la table des négociations avec Kinshasa

0
0

Crée le 12-12-2012 09H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mercredi 12-12-2012 - 09H15 PAR: ARTV NEWS

Les rebelles congolais du M23 sont revenus mardi à Kampala à la table des négociations avec les autorités de République démocratique du Congo (RDC), se disant prêts à "avancer" après avoir boycotté les discussions lundi dans la capitale ougandaise.

RDC : Le M23 revient à la table des négociations avec Kinshasa

 

© AFP/Archives Phil Moore. Des rebelles du M23 sur le point de se retirer de Goma, le 1er décembre 2012

"Nous sommes maintenant prêts à avancer," a déclaré François Rucogoza, chef de la délégation du M23. "C'est au ministre ougandais de la Défense, en tant que médiateur, de décider quand nous allons passer aux discussions sur le fond", a-t-il ajouté.

Lundi, le M23 avait refusé de sortir de son hôtel, reprochant à Kampala son agressivité aux débuts des pourparlers.

Ces pourparlers s'étaient ouverts dimanche entre Kinshasa et le M23, mouvement de mutins qui combat depuis avril l'armée régulière de RDC dans la riche province minière du Nord-Kivu (est).

Ces discussions avaient été promises aux rebelles au terme d'une médiation des pays des Grands Lacs orchestrée par l'Ouganda, en échange de leur retrait de Goma, capitale du Nord-Kivu, qu'ils ont quittée le 1er décembre.

Mais dès dimanche, les discussions avaient failli capoter, quand M. Rucogoza avait affirmé que le conflit dans l'est était dû à "une mauvaise gouvernance et, surtout, à un manque de leadership visionnaire". Le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, avait alors menacé de bloquer les pourparlers.

M. Tshibanda a finalement répondu aux accusations des rebelles mardi, affirmant qu'ils portaient la responsabilité des meurtres et autres violations des droits de l'Homme. "Comme tous les groupes armés, le M23 est une force négative qui doit être neutralisée et éradiquée," a-t-il déclaré.

Le ministre ougandais de la Défense, Crispus Kiyonga, a quant à lui appelé les deux parties à passer à de véritables négociations, pour "se concentrer sur notre but - résoudre ce conflit par le dialogue et des moyens pacifiques".

Le M23 est surtout composé d'ex-rebelles Tutsi congolais qui avaient été intégrés à l'armée de RDC après un accord de paix signé en 2009. Ils s'étaient mutinés au printemps en arguant que l'accord n'avait jamais été entièrement respecté.

L'Est de la RDC, région frontalière avec le Rwanda et l'Ouganda, riche en cuivre, diamants, or et coltane, a été le théâtre de plusieurs guerres régionales de 1996 à 2003.

Kinshasa, comme l'ONU, accuse le Rwanda et l'Ouganda de soutenir les rebelles. Kigali et Kampala rejettent ces accusations.

Viewing all 14381 articles
Browse latest View live




Latest Images