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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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BOEING MALAISIEN : ET SI C’ETAIT LE JET DE POUTINE QUI ETAIT VISE ?

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Crée le 19-07-2014  - 12H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jour samedi le 19-07-2014 -12H40 PAR :ARTV NEWS

 


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PCN-SPO / Focus / 2014 07 17 /

Focus : Le fait du jour décrypté par Luc MICHEL

pour le Service de Presse du PCN / PCN-SPO

 

Lu sur La Voix de la Russie (Moscou)

Ce 17 juillet 2014 :

« La destruction du vol MH17 - Une tentative d'assassinat contre Poutine?

Crash du Boeing 777 : l'avion du président Poutine la cible d'un missile ukrainien ? »

 

Questions choc que posent ce soir les agences ITAR-TASS et INTERFAX et la TV russe RT !

Le vol MH17 de Malaysian Airlines suivait une trajectoire quasi identique à celle du jet du président russe Vladimir Poutine peu de temps avant le crash qui a fait 295 victimes, selon des sources citées par l'agence de presse Interfax.

 

« Je peux dire que l'avion de Poutine et le Boeing de la Malaysian Airlines se sont croisés au même point et au même échelon, à proximité de Varsovie, sur un échelon de 330-m, à une altitude de 10 000 mètres. Le jet présidentiel se trouvait à cet endroit à 16h21 heure de Moscou, et l'avion de la Malaysian Airlines à 15h44 heure de Moscou », a déclaré une source à l'agence de presse sous condition d'anonymat. « Les contours des deux avions sont similaires, les dimensions linéaires sont également très similaires ; quant à la couleur, à forte distance, ils sont quasi identiques », a ajouté la source.

 

Le vol MH17, qui a décollé d'Amsterdam à destination de Kuala Lumpur et qui transportait 295 passagers, s'est écrasé en Ukraine. L'avion s'est écrasé à 60 km de la frontière ; il avait un signal d'urgence, selon une source citée par ITAR-TASS.

 

LA CHASSE DE KIEV MISE EN CAUSE IRREFUTABLEMENT PAR LE CONTRÔLE AERIEN

 

Nouvel élément à charge de la Junte de kiev : « Kiev a communiqué trop vite que le Boeing s'était écrasé » dit un aiguilleur du ciel espagnol)

« Quelques minutes avant le crash du Boeing malaisien en Ukraine des avions militaires ukrainiens ont été observés dans sa proximité », a communiqué sur son compte Twitter l'aiguilleur du ciel espagnol qui gérait le vol de l'avion de Malaysia Airlines. Selon lui « des avions militaires ont croisé le Boeing 777 trois minutes avant sa disparition des radars ».

« Quang le Boeing a disparu, les autorités de Kiev nous ont annoncé qu'il s'était écrasé. Comment pouvaient-elles l'apprendre si vite ? », écrit le contrôleur aérien sur sa page.

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LES INFOS SURES ET LES HYPOTHESES

 

J’ai dans un précédent éditorial ce soir donné ce qui est sur comme information sur le Boeing abattu au-dessus de Donetsk :

* Lire BOEING MALAISIEN ABATTU : KIEV COUPABLE !

Sur http://www.lucmichel.net/2014/07/17/lucmichel-net-alerte-rouge-boeing-malaisien-abattu-kiev-coupable/

 

Mais pour les hypothèses, dont celle du jet de Poutine ciblé, la première des infos à prendre en compte c’est que la Junte de Kiev est composée d’aventuriers politiques, liés au crime organisé, au mercenariat international et aux gangs néonazis, et prêts à tout pour l’emporter. Et ceci inclut Porochenko, dont le rôle dans la « guerre du cacao » en Afrique démontre qu’ils n’a aucun scrupules à se salir les mains.

* Ecouter mon interview pour LA VOIX DE LA RUSSIE sur la Junte de Kiev et ses « pieds-nickelés »

Sur http://french.ruvr.ru/radio_broadcast/5646129/271233813/

 

La seconde des infos à prendre en compte c’est que les Occidentaux n’ont jamais hésité à abattre des avions en vol.

Et la Junte de Kiev est totalement sous contrôle occidental. Ce soir sur LCI, le presstitute Hervouette, un des pires enragés russophobes des médias de l’OTAN, affirmait à propos du crash au-dessus de Donetsk « qu’on n’avait jamais vu çà ». La mémoire courte ! Car il existe précisément des affaires opportunément oubliée, des crimes d’état occidentaux opportunément oublié. Revenons sur deux cas exemplaires …

 

QUAND LES OCCIDENTAUX ABATTENT VOLONTAIREMENT UN JET CIVIL (1) :

LE DC9 D’USCITA ET LA CIBLE KADHAFI

 

Le DC9 d’Itavia a été abattu au-dessus d’Uscita en Italie le 29 juin 1980. Confondu semble-t-il par erreur avec le jet de Kadhafi, alors la bête noire des Occidentaux, et abattu par la Chasse française.

Il y a 34 ans qu’a été abattu le DC9 Itavia. Une affaire qui rappelle les rumeurs sur le jet de Poutine comme cible réelle de l’affaire de Donetsk. Il existe de forts soupçons que c’étaient des avions de chasse français qui ont abattu l'avion de ligne italien, Kadhafi étant alors l’ennemi de la France au Tchad. Voir les déclarations de 2007 de l'ex-président italien Francesco Cossiga, qui affirmait être au courant que les Français avaient causé la tragédie alors qu'ils tentaient de faire tomber l'avion de Kadhafi. Le commandant du porte-avions Clemenceau le jour du massacre, le Capitaine de vaisseau Jean de Laforcade, lui a disparu. L'opinion publique française jusqu'à présent ignore totalement cette histoire qui a fait 81 pauvres victimes à bord du DC9,

 

Voir "Ustica 33 ans après", un reportage de Morena Campani, enquête sur ces événements.

et https://www.youtube.com/watch?v=cCilNoov1HM#t=19

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QUAND LES OCCIDENTAUX ABATTENT VOLONTAIREMENT UN JET CIVIL (2) :

LE VOL 655 D’IRAN AIR ABATTU PAR LES USA

 

Le vol 655 d'Iran Air était un vol commercial assurant la liaison entre Téhéran, la capitale de l'Iran et Dubaï aux Émirats arabes unis via Bandar Abbas. L'Airbus de la compagnie aérienne Iran Air est abattu le 3 juillet 1988 au-dessus du Golfe Persique par un tir de missiles provenant du croiseur américain USS Vincennes. La catastrophe, qui fit 290 victimes civiles, dont 66 enfants, serait due à une « méprise ».

Le président George Bush a déclaré « qu'il ne s'excuserait jamais ». Le gouvernement n'a jamais admis les erreurs ni accepté la responsabilité de la tragédie et ne s'est jamais excusé. Enfin, en 1996, les autorités américaines acceptent de payer 131,8 millions de dollars après que l'Iran eut porté le cas devant la Cour internationale de justice. Environ 61,8 millions ont servi d'indemnisation aux 248 victimes iraniennes (soit environ 300 000 dollars par victime).

 

La situation est alors très instable dans le Golfe Persique, la guerre Iran-Irak s'éternise depuis 1980 (Kissinger et le Départemen,t d’Etat US voulant que les deus adversaires s’épuisent mutuellement). Divers affrontements armés ont lieu opposant les forces armées des États-Unis aux belligérants, allant de simples escarmouches à des batailles en règle concernant essentiellement la liberté de navigation des pétroliers dans le Golfe. C'est d'ailleurs l'une des principales tâches des navires américains : assurer la protection des pétroliers et autres navires de commerce face aux attaques notamment dans le détroit d'Ormuz.

Le Vol 655 Iran Air décolle le 3 juillet 1988 de Bandar Abbas avec plus de vingt-sept minutes de retard par rapport à l'horaire prévu, mais il faut moins de trente minutes pour rejoindre sa destination : Dubaï. En raison de la brièveté du trajet, l'avion ne monte qu'à 3 400 mètres (14 000 pieds), ce qui est relativement bas pour un vol commercial. Au même moment, la frégate USS Elmer Montgomery (FF-1082) se trouve face à des embarcations puis à treize vedettes iraniennes et l'USS Vincennes est envoyé pour l'assister, précédé de son hélicoptère Sikorsky SH-60 Seahawk. Ses officiers décident de lancer deux missiles surface-air RIM-66 Standard pour abattre l'appareil.

 

L’hypothèse du Jet de Poutine ciblé n’est donc pas aussi extravagante qu’elle pourrait sembler au premier abord. Les victimes du DC9 d’Uscita, tombées à la place de Kadhafi, sont là pour nous le rappeler …

 

Luc MICHEL

 

Photos : Crash du Boeing sur Donetsk, crash du DC9 sur Uscita, crash du vol de Iran Air sur le Golfe persique. Des crimes d’Etat …


Actualité Bas-Congo: 13 500 Congolais expulsés de Pointe-Noire

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Crée le 20-07-2014  - 12H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jourdimanche le 20-07-2014 -17H00 PAR :RADIO OKAPI

 

 

 

Environ 13 500 Congolais sont expulsés, depuis deux semaines, de Pointe-Noire, dans le cadre de l’opération Mbata ya Mikolo (traduisez en français : gifle des aînés), menée par la police du Congo-Brazzaville. Le coordonnateur de la société civile du Bas-Congo, Valentin Vangi, a indiqué samedi 19 juillet, que ces expulsés sont enregistrés à la frontière de Kimpangala dans le territoire de Tshela, à près de 300 km à l’Ouest de Matadi (Bas-Congo). 

Il s’est plaint que la situation de ces Congolais va du mal en pis le fait qu’ils ne bénéficient pas d’assistance gouvernementale:

«Il n’y a aucune assistance officielle du gouvernement tant provincial que national. On a seulement vu des équipes de l’Unicef et OMS apporter les lots de médicaments pour enfants qui souffrent de la rougeole».

Selon des informations recueillies sur place, ces retournés sont victimes de diverses exactions pendant leur expulsion de la République du Congo.

«Il faudrait que la communauté internationale fasse pression sur le président Denis Nguesso», a poursuivi Valentin Vangi.

Il y a une semaine, où le coordonnateur de la société civile du Bas-Congo craignait la montée de l’insécurité dans le territoire de Tshela, avec l’arrivée de ces retournés.

Il a demandé l’assistance du gouvernement tant national que provincial pour aider ces refoules à regagner la cité de Tshela avant d’atteindre leurs provinces d’origines.

En mai dernier, le gouverneur de la ville de Kinshasa et le maire de Brazzaville avaient pourtant annoncé des mesures pour améliorer les conditions d’hébergement et de rapatriement des ressortissants de la RDC regroupés dans le centre de transit à Brazzaville avant leur expulsion en RDC.

Depuis le début du mois d’avril, la police de Brazzaville a expulsé les Congolais de la RDC vivant à Brazzaville pour arrêter et renvoyer des étrangers présumés criminels. Plus d’un millier de ressortissants de la RDC avaient été refoulés dans le cadre de cette opération. Ceux qui sont venus via Kinshasa sont cantonnés dans un site aménagé dans la commune de Maluku, à 80 km du centre-ville de Kinshasa, où ils attendent le retour dans leurs localités d’origine.

Des familles refoulées de Brazzaville cherchant à rejoindre leurs proches le 24/04/2014 à l’entrée principale de l’ex- port Onatra à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Des familles refoulées de Brazzaville cherchant à rejoindre leurs proches le 24/04/2014 à l’entrée principale de l’ex- port Onatra à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Des familles refoulées de Brazzaville cherchant à rejoindre leurs proches le 24/04/2014 à l’entrée principale de l’ex- port Onatra à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Des familles refoulées de Brazzaville cherchant à rejoindre leurs proches le 24/04/2014 à l’entrée principale de l’ex- port Onatra à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo 

Actualité Katanga: 800 pygmées se réfugient à Kabalo-centre, après l’attaque d’une milice

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Crée le 20-07-2014  - 12H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jourdimanche le 20-07-2014 -17H00 PAR :RADIO OKAPI 

Environ 800 pygmées ont, depuis quelques jours, abandonné leurs localités pour se réfugier à Kabalo-centre, à plus de 1000 km de Lubumbashi (Katanga). Ils fuient les attaques attribuées à une milice des jeunes bantous qui brulent leurs habitations. Des auteurs de ces assauts portent des jupes cousues en raffia, des gris-gris autour des cous et des armes composées de flèches empoisonnées, selon des sources locales.  Les uns ont mission d’identifier les maisons des pygmées et les autres celle de les bruler.

Célestin Kukudji Ngoy, un des miliciens provenant du groupe Nzoa, a expliqué le sens de leur combat:

«Il y a des problèmes. Les pygmées vivent aujourd’hui regroupés dans un village de 300 personnes. Ils doivent vivre dispersés comme auparavant. Là, les atrocités prendront fin».

Cette situation inquiète les acteurs impliqués dans la résolution des conflits intercommunautaires opposant bantous et pygmées dans cette partie du Katanga.

En mission dans le Nord-Katanga, le ministre provincial de l’Intérieur du Katanga, Juvénal Kitungwa, se dit choqué et il propose une piste de solution à ce conflit intercommunautaire:

«Il faut qu’on arrive à organiser une conférence qui va réunir les notables bantous et pygmées, à Manono ou Nynzu. La survie de leur communauté et le développement de leurs entités ne peuvent se faire qu’avec une cohabitation pacifique».

 

Une famille de pygmées dans un centre des Refugiés de Dongo(RDC) à Betou(RCA) le 18/11/2009. Ph. Don John Bompengo

Actualité RDC: Jed plaide pour la viabilisation économique des médias

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Crée le 20-07-2014  - 12H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jourdimanche le 20-07-2014 -17H00 PAR :RADIO OKAPI

 
 
L’ONG Journaliste en danger (Jed) plaide pour la viabilisation économique des entreprises de presse et la professionnalisation des journalistes congolais. Le secrétaire général de cette structure, Tshivis Tshivuadi, a lancé son appel, samedi 19 juillet, à l’ouverture des travaux du 8è congrès de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC), à Kinshasa.

Il a souhaité voir la profession de journalistes soit débarrassée «des moutons noirs», donc de non journalistes qui ternissent l’image de la profession par des comportements indignes.

«Il y a un problème qu’on ne peut pas ignorer, c’est celui de l’assainissement de la profession, envahie par des gens qui n’ont rien n’avoir avec le journalisme. Ce congrès est également une occasion pour que les journalistes puissent être interpellés sur leur responsabilité dans la société », a indiqué Tshivis Tshivuadi.

Pour le secrétaire général de Jed, la question de dépénalisation de délit de presse n’aura aucun sens, si nous n’avons pas de journalistes responsables de leur profession et qui savent respecter les normes et principes directeurs de leur métier.

Il a par ailleurs soutenu l’initiative du ministre des Médias, Lambert Mende qui estime que la dépénalisation des délits de presse ne doit pas constituée une immunité pour les journalistes qui devront répondre de leurs actes devant les tribunaux.

En 2013, l’ONG Jed avait plaidé pour pour qu’une proposition de loi relative à l’accès à l’information soit votée à l’Assemblée nationale. Pour Tshivis Tshivuadi, la liberté de la presse suppose aussi le droit d’aller chercher l’information auprès des sources.

Tshivis Tshivuadi, secrétaire général de Jed. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Actualité Le RCD/KML de Mbusa Nyamuisi s’oppose à la relocalisation des FDLR à Kisangani

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Crée le 20-07-2014  - 12H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jourdimanche le 20-07-2014 -17H00 PAR :RADIO OKAPI

 
 
 
Le Rassemblement congolais pour la démocratie/Mouvement de libération (RCD/K-ML) s’oppose à la relocalisation des rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), à Kisangani (Province Orientale). Le parti politique d’Antipas Mbusa Nyamwisi a livré sa position, samedi 19 juillet, au cours d’une conférence de presse, à Kinshasa.

«La place des FDLR se trouve au Rwanda. Qu’on puisse les rapatrier au Rwanda. Si la communaiuté internationale trouve qu’on peut encore les protéger d’une manière ou d’une autre, ce n’est pas au Congo, où ces combattants ont déjà commis de dégâts énormes dans le Kivu», s’insurge le député national Koloso Sumaïli, cadre du RCD/KML.

Il accuse ces combattants rwandais d’avoir commis, depuis 20 ans, de diverses exactions sur les populations civiles dans l’Est de la RDC sans que la communauté internationale trouve une solution appropriée à cette situation:

«Qu’on les trouve le lieu d’asile ailleurs. Depuis 1994 que ces rebelles sont toujours au Congo. Où se trouve la communauté internationale depuis ces vingt années».

Koloso Sumaïli craint également que ces FDLR soient dans les jours à venir intégrer dans la communauté congolaise.

Le gouvernement congolais avait affrété samedi 19 juillet un Boeing 727 pour le transport des ces FDLR de leur centre de cantonnement actuel, au Sud-Kivu, vers un autre à Kisangani, en Province Orientale.

Lire aussi: Province Orientale: Jean Bamanisa visite le prochain camp de transit des FDLR

Ces combattants ont cependant exigé qu’une de leur équipe se rende au préalable sur le lieu de la relocalisation pour se rendre compte de sa viabilité. Une délégation du gouvernement provincial a été diligentée à Walungu pour trouver un terrain d’entente.

Cependant, les combattants ont fait savoir qu’ils ne bougeront pas du site sans la permission de leur hiérarchie. Le processus de relocalisation est donc bloqué à ce stade.

 

Mbusa Nyamwisi, candidat à la présidentielle 2011. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo 

Actualité Katanga: des milliers de déplacés fuient les combats entre FARDC et miliciens à Moseka

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Crée le 20-07-2014  - 12H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jourdimanche le 20-07-2014 -17H00 PAR :RADIO OKAPI

 
 
 

Des milliers de déplacés fuient, depuis trois jours, les combats entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et les Maï-Maï Bakata Katanga dans la chefferie de Moseka, en territoire de Malemba Nkulu (Katanga). Des sources locales ont livré cette information, samedi 19 juillet, sans avancer le nombre de ces déplacés qui se ruent vers les localités de Kibambo, Kyolo, Nkisha et Lumbule.

Pour se mettre à l’abri, certains habitants de cette contrée se réfugient en brousse.

Des sources locales indiquent que ces Maï-Maï sont venus du parc Kundelungu. Lors de leur incursion dans la région, ils ont commencé par piller les biens de la population dans les villages avant d’incendier des maisons.

Certains déplacés sont arrivés le week end dernier à Mulongo, où ils ont été reçus dans les familles d’accueils.

De son côté, l’administrateur du territoire de Malemba Nkulu dit ne pas être informé de cette nouvelle situation dans la chefferie de Moseka.

En avril dernier, le nombre de déplacés internes s’élevait à plus cinq cent mille dans la province du Katanga. Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha) avait publié ces chiffres dans son bulletin.

Selon cette agence du système de l’Onu, ces mouvements  des populations étaient causés  notamment par des attaques armées des miliciens Maï-Maï ainsi que les opérations militaires contre les groupes armées dans cette partie du pays.

 

Une famille fuyant l'insécurité à Mitwaba (Photo caritasdev.cd)

Actualité RDC: le peintre Dikisongele dresse un bilan positif de l’exposition «Art in the Garden»

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Crée le 20-07-2014  - 12H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jourdimanche le 20-07-2014 -17H00 PAR :RADIO OKAPI

 
 
 
L'artiste-peintre Frank Dikisongele Zatumua. Photo/ Droits Tiers.

Le coordonnateur de la plate-forme culturelle “RD Congo Terre d’artistes”, l’artiste-peintre Frank Dikisongele Zatumua dresse un bilan positif de l’exposition «Art in the Garden», organisée le 28 juin dernier au jardin de la Primature, en marge des festivités du 54è anniversaire de l’indépendance de la RDC. 

Pour lui, cette activité a permis aux artistes plasticiens de faire attendre leur voix:

«Avec l’apport du Premier ministre, on nous a vus et attendus. Si on nous donne l’espace et les possibilités, nous allons nous exprimer comme il faut».

Environ 60 artistes plasticiens congolais avaient exposé leurs œuvres au cours de cette exposition, placée sous le thème : «Paix, Justice, Travail pour une société émergente».

A Barbès, manifestation interdite dégénère et souricière policière

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Crée le 20-07-2014  - 20H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jourdimanche le 20-07-2014 -20H40 PAR : Stéphane Alliès

La manifestation de soutien à la Palestine samedi, interdite par la préfecture avec l'accord du gouvernement, a dégénéré au bout de deux heures. Les manifestants étaient trop nombreux pour rester en place et canaliser ceux qui voulaient à tout prix en découdre. Les premières lacrymos ont dispersé l'essentiel d'une foule nombreuse, mais ont aussi transformé le quartier en théâtre de guérilla urbaine, entre CRS et jets de pierre.

 

« Ça aurait été plus simple de l'autoriser. » Ce soupir d'un CRS, au coin du boulevard et de la rue de Rochechouart, a dû rôder dans bien des têtes parmi ses collègues. Ce samedi après-midi à Paris, dans le quartier populaire de Barbès, la manifestation de soutien à la Palestine a réuni entre 5 000 et 10 000 manifestants selon les moments et les lieux. En dépit de l'interdiction prononcée la veille par la préfecture de police, avec l'accord de l'exécutif. Ceci pour empêcher d'éventuels « troubles à l'ordre public », au terme d'une semaine mouvementée (lire ici). In fine, et sans conteste, la stratégie gouvernementale s'est avérée un fiasco. 

Au carrefour de Barbès, à 15h30, samedi 19 juillet. Manifestation pour la Palestine. 
Au carrefour de Barbès, à 15h30, samedi 19 juillet. Manifestation pour la Palestine. © @thomasguien

Prévenues par le maintien de l'appel à manifester annoncé par les organisateurs la veille, les forces de l'ordre mettront en œuvre un quadrillage policier progressif, mais vaste. Entre 14 et 15 heures, au carrefour des boulevards Barbès, Rochechouart et Magenta, la circulation est peu à peu bloquée par des cordons de CRS. Parmi les premiers arrivés, on compte beaucoup de jeunes et de femmes, pour partie venus de banlieue, qui arborent pour certains des tenues vestimentaires religieuses. Les slogans restent à tout moment politiques. « Résistance, de Paris à Gaza ! », « Nous sommes tous des Palestiniens », « Palestine vivra, Palestine vaincra ! » Seuls quelques « Allah Akbar » retentissent parfois, mais sporadiquement et du fait d'un ou deux individus.

La tension est relative, les jeunes se rapprochent des barrages policiers, et les dernières voitures circulent au compte-gouttes. Puis quelques jeunes montent sur un échafaudage pour brûler un drapeau israélien (deux autres le seront peu avant les échauffourées), avant d'en brandir un du Djihad islamique. 

Au carrefour de Barbès, à 15h, samedi 19 juillet. Manifestation pour la Palestine.Au carrefour de Barbès, à 15h, samedi 19 juillet. Manifestation pour la Palestine. © S.A

L'arrivée d'un cortège du NPA, peu avant 15 heures, permet de canaliser la foule. Il a été retardé par les multiples barrages tout autour du quartier, et sera rejoint ensuite par des militants d'Ensemble ! (anticapitalistes du Front de gauche). Après discussion avec les policiers, ils organisent une marche sur le boulevard Barbès, malgré quelques mécontentements des premiers arrivés, plus ardents que la moyenne d'un rassemblement qui grossit considérablement.

Dans le cortège, qui s'étend sur près de 500 mètres, on retrouve, comme dimanche dernier, l'Union des juifs pour la paix (UJFP), on aperçoit le chercheur Julien Salingue (spécialiste du Proche-Orient) en pleine négociation avec les CRS, Sandra Demarcq, dirigeante du NPA, Youssef Boussoumah des Indigènes de la République, l'eurodéputé PCF Patrick Le Hyaric, ou Clémentine Autain du Front de gauche.

On aperçoit aussi plusieurs drapeaux français, agités ou portés sur les épaules, au côté d'un drapeau palestinien ou d'un keffieh. « C'est nécessaire qu'on le montre nous aussi, ce drapeau », explique une étudiante, avant de lancer dans la foulée un slogan immédiatement repris par un bout de foule : « On est Français, on a le droit de manifester ! » On croise aussi de jeunes couples avec enfant, de jeunes militants anarchistes, ou des retraités.

 

Au carrefour de Barbès, à 14h30, samedi 19 juillet. Manifestation pour la Palestine.

Au carrefour de Barbès, à 14h30, samedi 19 juillet. Manifestation pour la Palestine. © S.A

La foule est bigarrée et se répartit assez équitablement entre Blancs, Arabes et Noirs, les voiles et les foulards de différentes tailles cohabitent avec entrain avec les masques d'Anonymous et les distributions d'autocollants des militants de la campagne BDS (Boycott-Désinvestissement-Sanction), appelant au boycott économique d'Israël. Les discussions sont multiples entre ceux qui ne veulent pas être récupéré par des partis, et d'autres qui regrettent qu'ils ne soient pas plus présents, pour grossir et « respectabiliser » la mobilisation.

À Barbès, il n'y avait aucun drapeau communiste ou écologiste, en tout cas pas visibles. Un militant du NPA reconnaît que « la situation est freestyle, mais comme les CRS ne veulent pas nous laisser passer, on ne peut que rester ici, on ne va pas aller dans les petites rues… ». Pour lui, « il est impensable de laisser la rue. C'est comme pour les “Bonnets rouges”, ce sont avant tout des classes populaires qui se mobilisent »

Au carrefour de Barbès, à 15h15, samedi 19 juillet. Manifestation pour la Palestine.


Actualité Sénégal : La responsabilité des enseignants dans l’échec au bac

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Crée le 21-07-2014  - 11H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jourlundi le 21-07-2014 -12H00 PAR :ARTV NEWS

  •                                                             Sénégal : La responsabilité des enseignants dans l’échec au bac

Des résultats plus que décevants

Les résultats du baccalauréat 2014 au Sénégal sont tombés et on peut dire qu’ils sont plutôt catastrophiques. On parle même d’un taux de moins de 20% de réussite et la majeure partie des élèves sont déjà certains de ne pas obtenir le précieux sésame même en passant les rattrapages. Quels que soit les lycées, d’excellence ou pas, le son de cloche est le même. C’est un échec fracassant. La faute à qui ?

De nombreuses explications

Il semblerait que la correction de l’épreuve ait été quelque peu bâclée cette année selon certains. Les syndicats d’enseignants se défendent de ces accusations en dénonçant le fait que les autorités cherchent un coupable à cette débâcle.

Certains justifient, eux, ces mauvais résultats par les grèves qui se sont multipliées au cours des années précédentes et notamment en 2012 et ont ainsi perturbé l’apprentissage des élèves.

Pour les étudiants ce sont les sujets qui étaient trop difficiles alors le professeur au Centre régional de formation des personnels de l'éducation (CRFPE) a lui parlé d’un manque de préparation. Selon ce dernier, les élèves ne se sont pas attachés à revoir l’ensemble du programme mais ont choisi certains sujets ce qui explique leur échec aux épreuves.

Un système éducatif malade

Mais ce qui transparait le plus de ces résultats, c’est le faible niveau d’enseignement sénégalais. Effectivement une partie des enseignants du primaire ne maîtrise pas totalement le français et ceux du secondaire manquent souvent de qualifications. A partir de là, si les enseignants présentent des déficiences, impossible pour les étudiants de se préparer dans de bonnes conditions à ces épreuves.

Actualité Le choléra fait six morts au moins dans le nord du Nigeria

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Crée le 21-07-2014  - 11H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jourlundi le 21-07-2014 -12H00 PAR :ARTV NEWS 

 

                                                     Le choléra fait six morts au moins dans le nord du Nigeria

"Six personnes sont mortes sur 46 cas enregistrés" cette semaine dans le village de Kafin Dalawa, dans l'Etat de Kano, a déclaré dimanche soir à l'AFP Abubakar Labaran Yusuf, commissaire de l'Etat à la Santé.

Des équipes ont été envoyées décontaminer les eaux de source et distribuer des médicaments.

Une organisation caritative locale a, elle, affirmé que le bilan était de 16 morts et que la maladie menaçait de s'étendre.

"Nous avons enregistré 16 morts dans la flambée de choléra des six derniers jours qui a jusqu'à présent contaminé 701 personnes, dont 20 cas graves", a dit Surajo Alkassim, de ISMA Medicare Initiatives.

"La flambée est en train de tourner à la pandémie dans la zone parce que des patients viennent en groupe de villages voisins", a-t-il dit à l'AFP.

Très contagieux, le choléra se transmet notamment par l'eau ou des aliments souillés via une bactérie qui se propage dans le système digestif. Les symptômes sont de violentes diarrhées, avec parfois des vomissements qui provoquent une forte déshydratation, pouvant être fatale faute de traitement.

Des flambées sont récurrentes pendant la saison des pluies qui va d'avril à octobre au Nigeria.

 

Actuallité Sida : Une nouvelle étude en faveur de la circoncision préventive

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Crée le 21-07-2014  - 11H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jourlundi le 21-07-2014 -12H00 PAR :ARTV NEWS

                                                             Sida : Une nouvelle étude en faveur de la circoncision préventive

Trois études précédentes avaient déjà montré que pour les hommes hétérosexuels, la circoncision réduit le risque de contracter le virus du sida, le VIH, de 60%. Un résultat qui avait poussé l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à recommander cette opération, sur la base du volontariat, comme moyen de prévention, avec le port du préservatif.

Mais certains experts craignaient que les hommes circoncis, persuadés d'être protégés par le biais de cette seule opération, délaissent le préservatif.

Or une nouvelle étude présentée lundi lors de la 20e conférence internationale sur le sida à Melbourne (Australie) n'a pas trouvé de preuve soutenant cette hypothèse.

Des chercheurs de l'université d'Illinois (Chicago) ont interrogé plus de 3.000 hommes âgés de 18 à 35 ans dans la province Nyanza au Kenya, qui avaient été informés en matière de circoncision, relations sexuelles protégées et tests du sida.

Au début de cette étude, la moitié d'entre eux ont décidé d'être circoncis, et l'autre non. Pendant deux ans, tous les participants ont été interrogés, chaque six mois, sur leur vie sexuelle.

Lors de ces deux années, leur activité sexuelle (pour les circoncis et les non circoncis) a augmenté, notamment dans le groupe d'âge 18-24 ans.

Mais les pratiques sexuelles à risque --partenaires multiples, obtention de relations sexuelles contre de l'argent ou des cadeaux-- ont diminué, tandis que l'utilisation des préservatifs augmentait.

Les hommes circoncis pensaient avoir réduit le risque de contracter le sida. Alors que 30% d'entre eux se considéraient comme hautement à risque avant l'opération, ils n'étaient plus que 14% à se classer dans cette catégorie après.

Parmi ceux qui ont décidé de ne pas être circoncis, 24% se considéraient comme hautement à risque au début de l'étude et 21% à la fin.

Mais cette différence de perception ne reposait pas sur des comportements sexuels différents. Ce n'est pas parce que les hommes étaient circoncis qu'ils utilisaient moins le préservatif que les non circoncis.

- Des bons d'achat comme incitation -

"Les pays qui ont freiné les programmes de circoncision médicale en raison du manque de preuve sur une baisse des risques ne devraient plus avoir d'inquiétudes à ce sujet", écrit la scientifique Nelli Westercamp dans un communiqué publié par l'université.

Parallèlement, une autre étude présentée à Melbourne, montre qu'offrir aux hommes une compensation sous la forme de bons d'achat pour de la nourriture, de 9 ou 15 USD (6,5 ou 11 euros) était une bonne incitation dans une campagne en faveur de la circoncision.

L'OMS et Onusida recommandent la circoncision, sur la base du volontariat, dans 14 pays dans l'est et le sud de l'Afrique, où le virus HIV est fortement répandu.

Mais des chercheurs ont découvert que beaucoup d'hommes renoncent à l'opération en raison de la perte du salaire entraînée par l'intervention et le coût du déplacement vers et au retour de la clinique.

Harsha Thirumurthy, de l'université de Caroline du Nord, a mené avec son équipe une étude sur 1.504 hommes non circoncis, âgés entre 25 et 49 ans, toujours dans la province kényanne de Nyanza. Ils étaient divisés en plusieurs groupes, auxquels étaient proposés des bons d'achat de nourriture de montant différent selon les groupes, ou pas de compensation du tout.

Parmi ceux qui s'étaient vu proposer un bon de 15 USD, 9% ont opté pour l'opération au cours des deux mois suivants. Dans le groupe ayant reçu 8,75 USD, 6,6% se sont fait opérer. Dans le groupe qui recevait 2,50 USD, le taux était de seulement 1,9%.

Et dans le groupe qui ne recevait aucune compensation, le taux d'acceptation était de 1,6% au cours des deux mois suivants.

La hausse était "modeste" dans l'ensemble mais bien supérieure parmi les hommes mariés ou dans la catégorie des plus âgés de l'échantillon, qui étaient jusqu'alors les plus difficiles à convaincre, note l'étude.

Actualité Des ONG dénoncent l'opacité du négoce du pétrole africain en Suisse

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Crée le 21-07-2014  - 11H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jourlundi le 21-07-2014 -16H00 PAR :ARTV NEWS

                                                           Des ONG dénoncent l'opacité du négoce du pétrole africain en Suisse

"Il n'y a aucune transparence sur où va l'argent lié à ces ventes de pétrole alors que les montants sont faramineux", a déclaré à l'AFP Marc Guéniat de la Déclaration de Berne, une des ONG auteur, avec Swissaid et le Naturel Resource Governance Institute, d'un rapport publié à Lausanne et Berne.

Entre 2011 et 2013, ces sociétés suisses "se sont aménagées une part de marché de 25% sur le segment très opaque du pétrole mis en vente" dans le monde par les États sub-sahariens et les compagnies publiques, écrivent les ONG.

Cette part de marché représente 55 milliards de dollars et "l'intégralité du produit de ces ventes n'atterrit pas dans les caisses des États", a ajouté M. Guéniat.

Ces contrats de négoce ne sont pas publiés.

Dans certains cas, ces sociétés sont dans une situation de monopole. Ainsi, les sociétés suisses de négoce dominent nettement les exportations au Cameroun, au Gabon, en Guinée équatoriale, au Nigeria ainsi qu'au Tchad, selon le rapport. 

Au Tchad, l'une d'elles, Glencore, a acquis, en 2013, 100% de la part étatique du pétrole pour une valeur correspondant à 16% du budget national de ce pays, l'un des plus pauvres de la planète. 

En Guinée équatoriale, les ventes de pétrole national effectuées par les firmes suisses Arcadia, Glencore, Trafigura et Vitol se sont élevées à plus de 2,2 milliards de dollars en 2012, un montant égal à 36% des recettes de cet État, considéré comme l'un des plus corrompus au monde.

Le PIB de la Guinée Equatoriale, grâce au pétrole, est "proche de celui d'un pays membre de l'UE alors que son niveau de pauvreté réel est catastrophique. On peut alors se poser la question" de savoir où va l'argent du pétrole, a encore indiqué M. Guéniat.

-'Première étude détaillée'-

"Les ventes de pétrole brut par les gouvernements et leurs compagnies nationales sont l'un des secteurs les moins étudiés de la gouvernance du secteur pétrolier, il s'agit de la première étude détaillée sur ce sujet", ont écrit les auteurs.

Ils se sont concentrés sur 10 pays d'Afrique sub-saharienne exportateurs de pétrole: Angola, Cameroun, Congo (Brazzaville), Côte d'Ivoire, Gabon, Ghana, Guinée équatoriale, Nigeria, Soudan du Sud et Tchad.

"Entre 2011 et 2013, les gouvernements de ces pays ont vendu plus de 2,3 milliards de barils de pétrole, représentant plus de 250 milliards de dollars, soit environ 56% de leurs recettes publiques", selon le rapport d'une trentaine de pages.

Les auteurs ont voulu donner un coup de projecteur sur les transactions qui passent par la Suisse et ses sociétés de négoce installées en toute discrétion à Genève, Zoug ou Lugano.

Les sociétés suisses ont acheté entre 2011 et 2013 plus de 500 millions de barils de pétrole, représentant 55 milliards de dollars.

Selon les ONG, de tels paiements devraient s'effectuer en toute transparence en raison de leur énorme ampleur. Cependant, "dans la plupart des cas examinés", une telle transparence a "fait défaut".

Devant cette situation, les ONG demandent aux pays producteurs d'adopter des règles assurant "l'intégrité dans la sélection des acheteurs, et la fixation du prix de vente". En outre, les ONG demandent que les pays publient les noms des sociétés qui achètent le pétrole étatique.

En juin dernier, la Suisse a demandé plus de transparence dans le secteur des matières premières, mais uniquement pour les entreprises faisant de l'extraction. Le négoce en est exclu.

Pour les ONG, le gouvernement suisse a préféré que "la Suisse demeure une oasis réglementaire pour les négociants".

En tant que "pays hôte de la première place de négoce des matières premières au niveau mondial, la Suisse peut et doit prendre ses responsabilités", indiquent les auteurs du rapport.

Si le négoce continue à être exclu de la transparence, "les transactions faramineuses réalisées entre firmes suisses et gouvernements africains demeureront secrètes", conclut le rapport.

Quelque 570 sociétés de négoce de matières premières sont installées en Suisse, et emploie 10.500 personnes, selon les derniers chiffres publiés.

Actualité Des ONG dénoncent l'opacité du négoce du pétrole africain en Suisse

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Crée le 21-07-2014  - 11H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jourlundi le 21-07-2014 -16H00 PAR :ARTV NEWS

                                                           Des ONG dénoncent l'opacité du négoce du pétrole africain en Suisse

"Il n'y a aucune transparence sur où va l'argent lié à ces ventes de pétrole alors que les montants sont faramineux", a déclaré à l'AFP Marc Guéniat de la Déclaration de Berne, une des ONG auteur, avec Swissaid et le Naturel Resource Governance Institute, d'un rapport publié à Lausanne et Berne.

Entre 2011 et 2013, ces sociétés suisses "se sont aménagées une part de marché de 25% sur le segment très opaque du pétrole mis en vente" dans le monde par les États sub-sahariens et les compagnies publiques, écrivent les ONG.

Cette part de marché représente 55 milliards de dollars et "l'intégralité du produit de ces ventes n'atterrit pas dans les caisses des États", a ajouté M. Guéniat.

Ces contrats de négoce ne sont pas publiés.

Dans certains cas, ces sociétés sont dans une situation de monopole. Ainsi, les sociétés suisses de négoce dominent nettement les exportations au Cameroun, au Gabon, en Guinée équatoriale, au Nigeria ainsi qu'au Tchad, selon le rapport. 

Au Tchad, l'une d'elles, Glencore, a acquis, en 2013, 100% de la part étatique du pétrole pour une valeur correspondant à 16% du budget national de ce pays, l'un des plus pauvres de la planète. 

En Guinée équatoriale, les ventes de pétrole national effectuées par les firmes suisses Arcadia, Glencore, Trafigura et Vitol se sont élevées à plus de 2,2 milliards de dollars en 2012, un montant égal à 36% des recettes de cet État, considéré comme l'un des plus corrompus au monde.

Le PIB de la Guinée Equatoriale, grâce au pétrole, est "proche de celui d'un pays membre de l'UE alors que son niveau de pauvreté réel est catastrophique. On peut alors se poser la question" de savoir où va l'argent du pétrole, a encore indiqué M. Guéniat.

-'Première étude détaillée'-

"Les ventes de pétrole brut par les gouvernements et leurs compagnies nationales sont l'un des secteurs les moins étudiés de la gouvernance du secteur pétrolier, il s'agit de la première étude détaillée sur ce sujet", ont écrit les auteurs.

Ils se sont concentrés sur 10 pays d'Afrique sub-saharienne exportateurs de pétrole: Angola, Cameroun, Congo (Brazzaville), Côte d'Ivoire, Gabon, Ghana, Guinée équatoriale, Nigeria, Soudan du Sud et Tchad.

"Entre 2011 et 2013, les gouvernements de ces pays ont vendu plus de 2,3 milliards de barils de pétrole, représentant plus de 250 milliards de dollars, soit environ 56% de leurs recettes publiques", selon le rapport d'une trentaine de pages.

Les auteurs ont voulu donner un coup de projecteur sur les transactions qui passent par la Suisse et ses sociétés de négoce installées en toute discrétion à Genève, Zoug ou Lugano.

Les sociétés suisses ont acheté entre 2011 et 2013 plus de 500 millions de barils de pétrole, représentant 55 milliards de dollars.

Selon les ONG, de tels paiements devraient s'effectuer en toute transparence en raison de leur énorme ampleur. Cependant, "dans la plupart des cas examinés", une telle transparence a "fait défaut".

Devant cette situation, les ONG demandent aux pays producteurs d'adopter des règles assurant "l'intégrité dans la sélection des acheteurs, et la fixation du prix de vente". En outre, les ONG demandent que les pays publient les noms des sociétés qui achètent le pétrole étatique.

En juin dernier, la Suisse a demandé plus de transparence dans le secteur des matières premières, mais uniquement pour les entreprises faisant de l'extraction. Le négoce en est exclu.

Pour les ONG, le gouvernement suisse a préféré que "la Suisse demeure une oasis réglementaire pour les négociants".

En tant que "pays hôte de la première place de négoce des matières premières au niveau mondial, la Suisse peut et doit prendre ses responsabilités", indiquent les auteurs du rapport.

Si le négoce continue à être exclu de la transparence, "les transactions faramineuses réalisées entre firmes suisses et gouvernements africains demeureront secrètes", conclut le rapport.

Quelque 570 sociétés de négoce de matières premières sont installées en Suisse, et emploie 10.500 personnes, selon les derniers chiffres publiés.

Actualité Amplats va vendre des mines de platine sud-africaines

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Crée le 21-07-2014  - 11H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jourlundi le 21-07-2014 -16H00 PAR :ARTV NEWS

 

                                                        Amplats va vendre des mines de platine sud-africaines

"Nous avons décidé de nous retirer des mines de l'Union (Limpopo, nord, ndlr) et de Rustenburg", a annoncé Amplats, à l'occasion de la publication de ses résultats provisoires, qui montrent une perte de production annuelle de 40%.

Les mines seront "beaucoup mieux entre les mains d'un nouveau propriétaire qui pourra fournir l'attention et le capital nécessaires pour assurer à ces exploitations un avenir fructueux et à long terme".

La grève dans le secteur de Rustenburg, qui a affecté les trois plus gros producteurs mondiaux de platine, a été suivie par près de 80.000 mineurs menés par le syndicat radical AMCU, qui réclamait de substantielles augmentations de salaires.

Des accords passés avec les trois producteurs, Amplats, Impala et Implats, ont permis de mettre fin à la grève. Ils prévoient notamment une revalorisation pendant trois années consécutives du salaire de base, d'environ 70 euros mensuels.

Amplats avait déjà réduit ses opérations l'an dernier dans le Limpopo et dans la "ceinture de platine" de Rustenburg.

Selon les résultats publiés lundi, le bénéfice courant d'Amplats a chuté à 157 millions de rands (10,9 millions d'euros) au premier semestre 2014, contre 1,3 milliard de rands (90,4 millions d'euros) pour la même période de l'an dernier.

 

Actualité Football : Le retour en apothéose de Drogba au FC Chelsea

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Crée le 21-07-2014  - 11H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jourlundi le 21-07-2014 -16H00 PAR :ARTV NEWS  

                                                         Football : Le retour en apothéose de Drogba au FC Chelsea

Didier Drogba a maintenant 36 ans et une solide expérience dans le football de haut niveau que ce soit en équipe nationale ou en club. Etant arrivé au terme de son contrat avec le Galataray, l’ivoirien est de nouveau ouvert à toutes les opportunités et bien décidé à montrer que malgré son âge, il en a encore dans les baskets.

Drogba et Chelsea, une grande histoire

Arrivé au sein du club anglais en juillet 2004, Didier Drogba obtient immédiatement la confiance du sélectionneur José Mourinho qui le met dans son équipe type et le fait débuter chaque match. A raison puisqu’en dix match, l’ivoirien est déjà l’auteur de cinq buts. A l’issu d’une saison assez mitigée pour le joueur qui est victime d’une blessure à l’aine, le FC Chelsea est Champion d’Angleterre pour la première fois depuis 50 ans. Des performances qui vont continuer jusqu’à l’année 2012 où il deviendra le premier joueur africain à inscrire 100 buts en « Premier League ». Drogba aura finalement inscrit  157 lors de ses huit années à Chelsea et il est élu par les supporteurs « Meilleur joueur de l’histoire de Chelsea » à son départ en 2012.

Un retour aux sources

Après une courte expérience en Chine pour un salaire mirobolant, l’ex-marseillais rejoint le Galatasaray en janvier 2013 et est champion de Turquie avec son club en mai 2013. Aujourd’hui libre de tout contrat, l’attaquant ivoirien compte bien retrouver le club qui l’a propulsé au plus haut niveau. Ayant toujours été en très bonne relation avec son ancien entraineur, Didier Drogba devrait signer pour un an avec les Blues dans les jours à venir révèle L’Equipe. Adulé par les supporteurs anglais, cette dernière saison devrait être une sorte de jubilé pour le joueur et l’occasion de dire adieux à ceux qui l’ont toujours érigé en héros.

 


Actualité Le Maroc et le Mali s’attaquent ensemble au terrorisme

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Crée le 21-07-2014  - 11H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jourlundi le 21-07-2014 -16H00 PAR :ARTV NEWS 

                                                            Le Maroc et le Mali s’attaquent ensemble au terrorisme

Dans de la cadre de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme religieux, Maroc et Mali entretiennent des liens étroits qui s’étaient déjà consolidés par l’envoi d’imams maliens au Maroc afin de suivre une formation.

Des imams et des militaires formés au Maroc

C’est maintenant au tour des militaires de quitter Bamako pour se rendre au Royaume. 200 soldats ont ainsi quitté le Mali dimanche 20 juillet afin de suivre une formation de quelques mois et d’être en mesure de mieux répondre aux attaques de groupes armées qui ont lieu dans le nord du pays. L’objectif est de former les soldats maliens à repérer l’ennemi et à lu répondre en cas d’attaque.

Parallèlement, ce ne sont pas moins de cinq cents imams maliens qui participent à un projet de formation à un islam tolérant au Maroc. Cette fois-ci, l’objectif est la prévention des risques de terrorisme. De retour au Mali, les imams transmettent un message de paix et de tolérance aux fidèles et rejettent la violence comme moyen d’expression.

Des relations étroites entre Mali et Maroc

Rabat et Bamako coopèrent grandement dans le domaine de la sécurité. En plus de ces formations d’imams et de militaires, les deux pays  partagent les informations dont ils disposent afin d’être au  mieux préparés pour lutter contre la menace terroriste. Mohamed VI s’est beaucoup impliqué dans le dossier du Mali en se rendant à Bamako plusieurs fois et en discutant avec le Secrétaire Général du Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA).

On rappelle que le Nord-Mali a été occupé par des factions islamistes liées à Al-Qaïda pendant plusieurs mois en 2012 et qu’à l’heure actuelle, les groupes armés continuent de mener des attentats suicides malgré l’intervention d’une coalition internationale dirigée par la France, Serval. Le 16 juillet dernier, des négociations ont débuté entre le gouvernement malien et ces groupes armés à Alger afin de trouver un accord de paix. Certains des groupes demandent un statut particulier pour le nord du Mali qu'ils appellent Azawad.

Actualité Centrafrique : Mme Panza considère le forum de Brazzaville comme une opportunité pour relancer le dialogue

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                                                       Centrafrique : Mme Panza considère le forum de Brazzaville comme une opportunité pour relancer le dialogue

"Brazzaville est pour nous une opportunité importante pour relancer le dialogue entre Centrafricains, relancer le dialogue pour qu'ensemble on arrête de nous entretuer, pour qu'ensemble on décide d'arrêter les cessations des hostilités, les violences, c' était très important", a indiqué Mme Semba Panza à son arrivée à Brazzaville pour prendre part au forum.

Evoquant la question sur la participation ou non de certains acteurs politiques centrafricains à ce forum, Mme Samba Panza a relevé qu'un consensus a été trouvé entre ceux qui voulaient venir à Brazzaville et que de nombreux acteurs feront le déplacement de Brazzaville pour participer à ces assises.

"De nombreux acteurs centrafricains viendront à Brazzaville, évidemment, certains ont le droit de ne pas venir, s'ils le pensent, mais d'une manière générale, un consensus s'est dégagé pour qu'on vienne, sous l'impulsion de notre médiateur, que nous puissions ensemble avoir des solutions durables de sortie de crise pour l'intérêt des populations", a déclaré la présidente centrafricaine.

Le président congolais Denis Sassou N'Guesso a indiqué à cette occasion que le plus important travail du processus de réconciliation va se faire certainement en Centrafrique sur le terrain, là où se trouve le peuple centrafricain, tout en appelant toutes les parties à rester optimiste et ne pas relâcher d'efforts.

"Le fait que, d'après ce que je constate, tous les partenaires annoncent leur présence, les centrafricains et nous les médiateurs, le fait que tout le monde soit à Brazzaville est, à mon avis, un bon signe, donc nous allons devoir continuer de travailler, et dans le meilleur esprit possible, la présidente est là et je pense que demain nous allons démarrer ce travail dans un bon esprit", a- t-il déclaré.

Entre 160 et 200 participants issues de toutes les parties prenantes de la crise centrafricaine, notamment les autorités gouvernementales, les chefs de la Séléka, les antis-balakas et la société civile, sont attendus à la rencontre de Brazzaville, dont l'objectif est d'arrêter les violences, à travers la signature d' un accord sur la cessation des hostilités, le désarmement des groupes armés et l'établissement d'un nouveau cadre politique de la transition.

France : Rapport du Sénat sur la stratégie de politique extérieure et de défense des États-Unis et ses conséquences pour la France, l’Union européenne et l'OTAN..

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Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées

Communiqué de presse

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ETATS-UNIS : USAGE DE LA FORCE ET FORCE DE L’INFLUENCE

 

Un rapport de la commission des affaires étrangères et de la défense analyse la stratégie de politique extérieure et de défense des États-Unis et ses conséquences pour la France, l’Union européenne et l’OTAN


Une décennie d’engagement militaire et la crise économique ont conduit à une vision renouvelée du rôle des États-Unis sur le plan international.Vision renouvelée mais loin d’être partagée. Celle d’un Président en proie aux critiques d’un Congrès polarisé comme jamais. Une vision encore un peu floue, qui se dessine à travers des déclarations, des documents et des actes, mais qui parfois doit composer avec la réalité brutale de l’actualité internationale au prix de nombreuses contradictions.

Dans un monde multipolaire qui se construit progressivement, les États-Unis redéfinissent leur place – une place compatible avec l’émergence d’autres puissances en devenir – et leur rôle : la « Nation indispensable » pour préserver la paix, prévenir les conflits et assurer la liberté de circulation, qui doit influer par sa diplomatie, nouer des alliances, prendre part à la construction d’un droit international, mais qui ne peut tout faire ; aux États concernés par les conflits et les crises d’assurer premièrement et pleinement leurs responsabilités. Les États-Unis continueront à intervenir dans le monde, mais de façon plus réaliste, moins idéologique, et à façonner le monde, mais par l’influence plus que par la force.

Enfin, le rééquilibrage des modes d’action se combine à une réorientation progressive vers l’Asie et le Pacifique, ce qui ne signifie pas qu’ils se désintéresseront des autres parties du monde, notamment de celles où ils sont engagés.

Confrontés à ces changements, les partenaires et alliés des États-Unis doivent se poser trois questions. Ce changement porté par le Président Obama et son équipe est-il pérenne ? Quelles conséquences faut-il en tirer pour ajuster diplomatie et outil militaire ? Comment faire évoluer, dans ce contexte, les alliances, qu’il s’agisse de l’Union européenne ou de l’OTAN ?

Dans leur rapport « États-Unis », les sénateurs Jean-Louis Carrère, président de la commission, Robert del Picchia, Josette Durrieu et Alain Gournac estiment que de nombreux facteurs indiquent que cette stratégie est inscrite dans le temps long même si l’on ne peut exclure un interventionnisme plus marqué. En conséquence, la France doit maintenir sa posture stratégique et son effort de défense. L’Union européenne doit se doter d’une politique étrangère et de défense beaucoup plus ambitieuse et d’une politique énergétique robuste pour sortir de la dépendance des hydrocarbures russes. Enfin, l’OTAN doit réinvestir le champ de la défense du territoire européen, ce qui suppose de la part de l’ensemble des partenaires européens un effort conséquent dans le partage des responsabilités et des charges.



Pour consulter le rapport sur le site du Sénat : http://www.senat.fr/notice-rapport/2013/r13-708-notice.html

Nord-Kivu: le gouvernement provincial suspend les activités minières à Bisié

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Crée le 23-07-2014  - 13H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jourmercredi le 23-07-2014 -13H50 PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES

 

RDC-NORD-KIVU.jpg

Le gouvernement provincial du Nord-Kivu a décidé au cours du conseil de ministres du lundi 21 juillet de suspendre  » jusqu’à nouvel ordre  » les activités minières dans le site minier de Bisié. Cette mesure est prise cinq jours après l’attaque des installations de l’entreprise Mining processing of Congo (MPC) situées à Bisié. Les auteurs et les mobiles de cette attaque ne sont toujours pas connus.

Le gouvernement provincial se dit  » choqué  » par cette attaque et condamne  » des actes barbares dont l’objectif est de décourager les investisseurs dans cette partie du territoire qui pourtant a grandement besoin de se développer « . Lire aussi :  » Nord-Kivu : les miliciens de Cheka pillent la société Mining Processing of Congo à Bisié « 

L’exécutif provincial estime qu’il faut remettre l’ordre et la sécurité à Bisié.Entre temps, il enjoint tous les creuseurs artisanaux d’évacuer le lieu jusqu’à nouvel ordre. Les autorités provinciales demandent aussi aux services spécialisés de retrouver rapidement les auteurs de l’attaque contre MPC.

Certains acteurs de la société civile saluent la décision du gouvernement provincial alors que d’autres doutent de sa mise en application.
Ces derniers évoquent notamment la difficulté d’évacuer des milliers de personnes vivant dans ce site minier attaqué mercredi 16 juillet dernier par des présumés combattants de la milice de Cheka.

La police a arrêté trois creuseurs artisanaux soupçonnés d’avoir participé à cette attaque. Alors que les auteurs de l’attaque ne sont pas encore identifiés, le directeur général de Mining processing of Congo avaient mis en cause un groupe de creuseurs appelés « Hiboux ». Il les accuse également d’avoir mis le feu au campement ainsi qu’aux machines de forage de son entreprise.
R.O

Actualité Libye : Combats à Tripoli et Benghazi, le nouveau Parlement se fait attendre

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Crée le 23-07-2014  - 13H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER.. BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE INTERNATIONALE .  Mis à jourmercredi le 23-07-2014 -14H20 PAR : ARTV  NEWS

 

                                     Libye : Combats à Tripoli et Benghazi, le nouveau Parlement se fait attendre

L'aéroport de Tripoli est fermé depuis le début le 13 juillet des combats entre milices rivales qui ont fait au moins 47 morts et 120 blessés, selon un dernier bilan du ministère de la Santé publié samedi soir.

Dans la nuit de mardi à mercredi, le gouvernement de transition a lancé un nouvel "appel urgent à un arrêt immédiat" de ces combats pour permettre aux autorités de fournir l'assistance aux civils dans le secteur.

Mais les affrontements se sont intensifiés mercredi. Des explosions étaient entendues depuis le centre de la capitale et des colonnes de fumée visibles au dessus du secteur de l'aéroport, selon un correspondant de l'AFP. "Des roquettes ont atterri sur plusieurs habitations et plusieurs familles fuient les combats", a raconté à l'AFP un habitant. La maison de Mohamed Farhat, située sur la route de l'aéroport, a été touchée par une roquette.

Ces affrontements, les plus violents à Tripoli depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, ont éclaté après une attaque menée par une coalition de groupes armés comprenant des milices islamistes et des milices de la ville de Misrata (200 km à l'est de Tripoli). Ces groupes d'ex-rebelles tentent de chasser de l'aéroport leurs anciens compagnons d'armes, les brigades de Zenten (170 km au sud-ouest de Tripoli).

Les affrontements ont provoqué des dégâts à l'aéroport ainsi qu'à une douzaine d'avions des compagnies nationales, dont trois ont été ravagés par le feu. Les pertes sont estimées à "plusieurs centaines de millions de dollars", selon une source aéroportuaire.

- Lutte d'influence -

Considérés par leurs rivaux comme le bras armé du courant libéral, les ex-rebelles de Zenten contrôlent depuis la chute de Kadhafi en 2011 l'aéroport de Tripoli ainsi que plusieurs autres sites militaires et civils du sud de la capitale.

© AFP

 

Pour des analystes libyens, ces combats font partie des luttes d'influence politique et régionale, au moment où le nouveau Parlement issu des élections législatives du 25 juin, s'apprête à prendre le pouvoir, après l'annonce lundi des résultats définitifs.

Selon des élus et des observateurs, les libéraux auraient remporté plus de sièges que les islamistes, qui tentent désormais de marquer des points sur le terrain militaire.

Le Congrès général national (CGN), la plus haute autorité politique et législative du pays, doit remettre le pouvoir à la nouvelle Chambre dans un délai de deux semaines après l'annonce des résultats.

Selon une loi adoptée par le CGN, le nouveau Parlement doit siéger à Benghazi, chef-lieu de l'est libyen et bastion de la révolution de 2011. Les élus sont toutefois divisés, certains d'entre-eux refusant de se rendre à Benghazi en raison de violences quasi-quotidiennes dans cette ville.

- "Traquer les terroristes" -

Cette semaine encore, les violences à Benghazi ont connu une nouvelle escalade, faisant au moins 43 morts, selon des sources médicales et militaires. Ainsi, au moins cinq soldats ont été tués mardi soir dans un double attentat suicide perpétré sur une base militaire des Forces spéciales dans le sud-est de la ville, selon l'armée.

Cet attentat intervient au lendemain de heurts meurtriers entre l'armée et des groupes islamistes.

Les combats ont éclaté après une attaque menée mardi par des milices islamistes contre une caserne, faisant au moins 16 morts. Wanis Abou Khamada, le commandant des Forces spéciales à Benghazi, une des rares unités de l'armée régulière en Libye, a promis de "traquer les terroristes où ils sont", appelant toutes les unités militaires de l'est du pays à se joindre à la bataille de Benghazi.

La force de M. Abou Khamada s'était alliée au général dissident Khalifa Haftar qui conduit depuis le 16 mai une opération pour "éradiquer le terrorisme à Benghazi".

Les groupes radicaux, dont celui d'Ansar Asharia classé organisation terroriste par Washington, font la loi à Benghazi depuis la chute du régime de Kadhafi et sont pointées du doigt dans plusieurs attaques contre les intérêts occidentaux et des dizaines d'assassinats de soldats.

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