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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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RDC: manifestation contre la modification de la Constitution à Kinshasa..Kabila doit partir !

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Crée LE 27-09-2014  - 21H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE samedi  le 27-09-2014 - 21H19 PAR : ARTV NEWS 

 

 

Manifestation contre une modification de la Constitution, le 13 septembre 2014 à Barumbu, près de Kinshasa, en RDC | AFP/Archives | Junior D. Kannah

 

Quelques milliers de personnes ont manifesté samedi à Kinshasa contre l'intention prêtée au président congolais Joseph Kabila de modifier la Constitution pour se maintenir au pouvoir, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

Entre 2.000 à 3.000 manifestants, selon une estimation de l'AFP, en grande majorité des hommes jeunes, ont défilé sur 7 km environ dans une ambiance bon enfant aux cris de "Kabila doit partir", de l'échangeur de Limete jusqu'au stade des Martyrs, dans le nord de la capitale de la République démocratique du Congo.

 

La population de Kinshasa est estimée à plus de 10 millions d'habitants. La manifestation s'est déroulée à l'appel de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et de l'Union pour la nation congolaise (UNC), deux des trois principaux partis d'opposition, et d'une dizaine de petites formations politiques.

 

L'opposition soupçonne M. Kabila, au pouvoir depuis 2001, de vouloir modifier la Constitution congolaise afin de se maintenir en place au-delà de 2016, date à laquelle il doit légalement quitter la présidence.

 

"Touche pas à ma Constitution", "Le peuple défendra sa Constitution jusqu'au sacrifice suprême", pouvait-on lire sur des banderoles agitées au son de sifflets, de fanfares, ou de chants à la louange d'Étienne Tshisekedi, chef de l'UDPS, arrivé en deuxième position à l'élection présidentielle de 2011.

 

L'opposition n'a jamais accepté les résultats de ce scrutin dont la communauté internationale a dénoncé les nombreuses irrégularités.

 

Interrogés par l'AFP, de nombreux manifestants ont dit leur ras-le-bol de la "misère" et de la "souffrance du peuple congolais", dénonçant l"'échec" d'un président selon eux illégitime.

 

Les manifestants ont demandé un "dialogue politique, maintenant" pour sortir de la crise née des élections de 2011. Ils demandent aussi la libération des personnes qu'ils estiment détenues arbitrairement par le pouvoir, comme le secrétaire général de l'UNC, Jean-Bertrand Ewanga, arrêté au lendemain d'une manifestation similaire en août.

 

Ex-meilleur allié de M. Kabila, Vital Kamerhe, président de l'UNC, a appelé le président de la RDC "à ne pas écouter les petits flatteurs autour de lui" qui lui conseillent de s'accrocher au pouvoir.

 

Bruno Mavungu, secrétaire général de l'UDPS, a exhorté le pouvoir à s'entendre avec l'opposition pour permettre l'organisation d'élections justes et transparentes dont les modalités et le calendrier auront été acceptés à l'issue d'un vrai "dialogue" national.

 

La manifestation, qui avait commencé vers 11H00 (10H00 GMT) s'est déroulée sans incident et s'est dispersée dans le calme quatre heures plus tard.

 

A Goma, dans l'Est du pays, une centaine de personnes se sont rassemblées à l'appel des mêmes organisations qu'à Kinshasa, a constaté le correspondant de l'AFP sur place. La manifestation, qui n'avait pas été autorisée, a été dispersée par la police. Une dizaine de personnes ont été blessées.

 

Un scénario similaire s'est produit à Lubumbashi (Sud-Est), deuxième ville du pays, où une quarantaine de personnes avaient bravé l'interdiction de manifester. Elles ont vite été dissuadées par la police, qui a arrêté trois personnes, a constaté le correspondant local de l'AFP. Celles-ci n'avaient pas été relâchées en fin d'après-midi.

 

A l'ONU jeudi, M. Kabila avait affirmé que les élections dans son pays se tiendraient "conformément au calendrier prévu", à commencer par les élections locales en 2015, puis les sénatoriales et provinciales avant la présidentielle devant avoir lieu en novembre 2016.


Cameroun: 25 ans de prison pour l'avocate française Lydienne Yen-Eyoum

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Crée LE 27-09-2014  - 21H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE samedi  le 27-09-2014 - 21H19 PAR : ARTV NEWS 

 

Lydienne Yen-Eyoum a été condamnée à 25 ans de prison pour détournement de fonds publics par le Tribunal criminel spécial (TCS) anti-corruption camerounais | AFP/Archives | Jacques Demarthon

 

L'avocate française d'origine camerounaise Lydienne Yen-Eyoum, détenue depuis janvier 2010, a été condamnée vendredi à Yaoundé à 25 ans de prison pour détournement de fonds publics par le Tribunal criminel spécial (TCS) anti-corruption camerounais.

 

Cette avocate, qui a toujours nié les faits, avait été arrêtée dans le cadre de l'opération anti-corruption "Epervier", lancée en 2006 par le président Paul Biya, à la tête du pays depuis 1982. Mais les personnes accusées par les enquêteurs d'"Epervier" ont souvent affirmé être victimes de règlements de comptes politiques.

 

Devant la presse, à l'issue de l'audience, l'avocat de Mme Yen-Eyoum a déclaré qu'il allait se pourvoir en cassation. Elle "n'a commis aucune infraction", a ajouté Me Yondo Black.

 

S'adressant aux juges via la presse, il a lancé: "toute votre institution est à charge. J'ai honte d'avoir un parquet comme celui-là. J'ai honte de mon pays".

 

Une ancienne avocate française de l'accusée, Me Caroline Wassermann, s'est dit "horrifiée par la sévérité de ce jugement, mais pas étonnée". "Cette justice, totalement inique et partiale, correspond en tous points au pays dans lequel elle s'inscrit, un pays corrompu, dont les dirigeants sont sans doute parmi les plus corrompus d'Afrique", a-telle accusé.

 

L'avocat de l'Etat camerounais, Me Maloka Dikongué, a exprimé de son côté son "énorme satisfaction" au vu du verdict. "Ceux qui disent que notre justice est aux ordres sont servis aujourd'hui. Notre justice est indépendante".

 

Les juges ont déclaré Mme Yen-Eyoum coupable d'avoir détourné 1,077 milliard de FCFA (1,5 million d'euros).

 

L'affaire remonte à 2004. Elle avait alors mené une opération de recouvrement d'anciennes créances auprès de la SGBC, filiale de la banque française Société générale. En 2010, les enquêteurs lui ont reproché d'avoir gardé la moitié de la somme recouvrée, soit 1,077 milliard FCFA.

 

Selon la défense et l'accusée, un arrêt de justice de 2008 avait confirmé que cette somme revenait à l'avocate et n'appartenait pas à l'Etat camerounais.

 

Après lui avoir accordé des circonstances atténuantes, le TCS l'a également condamnée à payer solidairement avec deux autres personnes une amende de 1,153 milliard FCFA.

 

Un ancien ministre des Finances, Polycarpe Abah Abah, a été acquitté dans le cadre de la même affaire.

 

Lydienne Yen-Eyoum était détenue depuis le 8 janvier 2010 dans la capitale camerounaise. Elle n'avait pas encore à cette époque sa nationalité française, acquise en septembre 2010.

 

- 'Succursale de l'enfer' -

 

Le président de l'association française SOS Racisme, Dominique Sopo, a fait part de sa "stupéfaction" en apprenant la condamnation de l'avocate "arbitrairement détenue" depuis 2010, dont le sort rappelle "le calvaire subi par Michel Atangana".

 

Egalement français d'origine camerounaise, Michel Atangana a été libéré en février après 17 ans de prison pour une affaire de détournement de fonds publics qu'il niait.

 

Le président de SOS Racisme demande "aux autorités françaises de manifester leur réprobation face à cette nouvelle pantalonnade et à Paul Biya de mettre un terme à des dysfonctionnements qu'il ne saurait accepter".

 

"Cette nouvelle témoigne que des forces obscures travaillent au Cameroun contre l'état de droit", a estimé un sénateur socialiste français, Jean-Yves Leconte, qui s'était rendu dans le pays.

 

En mars, le comité de soutien français de l'avocate avait dénoncé ses conditions de détention dans la prison de Kodengui à Yaoundé.

 

"Les conditions de détention de Lydienne Yen-Eyoum sont terrifiantes, elle partage 12 m2 avec quatorze codétenues", selon son comité de soutien.

 

"La prison de Kodengui est une succursale de l'enfer", selon le comité: "construite pour 800 détenus, elle abrite 4.000 prisonniers. C'est surpeuplé, très sale. Il y a le choléra, la peste. Des cadavres de détenus partent régulièrement à la fosse commune sans sépulture".

 

M. Biya a créé en décembre 2012 le TCS, un tribunal spécial chargé de juger des personnes suspectées d'avoir détourné des sommes au moins égales à 50 millions FCFA (76.000 euros).

 

Lancée en 2006 sous la pression des bailleurs de fonds, l'opération "Epervier" a déjà abouti à l'arrestation de nombreuses personnalités, dont des ex-ministres et dirigeants d'entreprises publiques.

 

Le Cameroun occupe le 146e rang sur 178 pays classés dans l'Index 2010 de la perception de la corruption de Transparency International.

 

 

 


L'équipe de Tango fort le trafiquant d'armes VITA CLUB en finale

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Crée LE 27-09-2014  - 05H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE samedi  le 27-09-2014 - 21H19 PAR : ARTV NEWS 

 

LDC Orange (1/2 finale) : l’AS Vita Club bat le Club Sfaxien et passe en finale

L’AS Vita Club est en finale de la Ligue des Champions Orange. Les congolais sont parvenus à décrocher leur billet à l’issue d’une courte et précieuse victoire sur leur adversaire du jour, le Club Sportif Sfaxien, deux buts à un.

Pourtant, tout à bien commencé chez les sfaxiens. Les Blancs et Noirs ont ouvert le score dès la 26e minute du jeu sur un coup de pied arrêté tiré par Zied Derbali. Les congolais n’ont pas lâché et ont multiplié les attaques avant de parvenir à égaliser à l’ultime minute de la rencontre sur une belle frappe de tête de Dayo.

A la reprise, les locaux se sont montrés beaucoup plus dangereux mais les occasions obtenues par Ben Youssef, Hannachi, Moncer et N’dong n’ont pas été traduites. Ces sont les congolais qui ont su profiter d’une grosse erreur de l’axial Bassem Boulaabi pour doubler la mise à la 54e sur un but de Sentamu qui s’est débarrassé du portier du CSS avant d’envoyer le ballon dans les filets.

Les changements effectués par Philippe Troussier à la suite n’ont rien donné, les joueurs tunisiens ont perdu la concentration et ont multiplié les ratages pour s’incliner enfin face aux congolais de l’AS Vita Club deux buts à un.

Actualité Algérie : 3.000 hommes mobilisés pour renforcer la sécurité des sites pétroliers après l'assassinat d'un Français

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Crée LE 28-09-2014  - 05H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE dimanche  le 28-09-2014 - 08H19 PAR : ARTV NEWS


                                                          

 

 

 

Un total de 3.000 militaires et gendarmes algériens ont été mobilisés pour sécuriser les sites pétroliers et gaziers où travaillent des ressortissants étrangers, a indiqué samedi à Xinhua une source sécuritaire algérienne.

Ce déploiement sécuritaire qui intervient moins d'une semaine après la décapitation d'un touriste français dans le nord du pays concerne, selon la même source, les installations situées dans cinq provinces du sud, à savoir Ouargla, Illizi, Tamanrasset, Adrar et Laghouat et une province du nord-est : Skikda.

Pour rappel, Hervé Gourdel, un guide de haute montagne, âgé de 55 ans, a été enlevé dimanche dernier en Algérie et décapité trois jours plus tard par un groupe armé affilié à l'Etat Islamique (EI).

Le touriste français a été kidnappé lors d'une randonnée qu'il effectuait avec des amis algériens dans une zone montagneuse du Djurdjura, à la limite entre les provinces de Tizi Ouzou et Bouira, à une centaine de kilomètres au sud-est d'Alger.

Le groupe armé qui a revendiqué l'enlèvement et la décapitation du ressortissant français avait exigé du président français François Hollande la fin de l'opération militaire menée contre le groupe Daech dans les 24 heures qui ont suivi l'ultimatum pour épargner la vie de M. Gourdel. La France n'avait pas donné suite à cette exigence.

Dans la mi-journée de mercredi, le groupe ravisseur, jusque-là peu connu, a mis ses menaces à exécution.

En voulant sécuriser des sites des hydrocarbures, généralement isolés, et où travaillent et vivent des expatriés, l'Algérie veut à tout prix éviter un scénario similaire à celui du 16 janvier 2013. Ce jour-là, un groupe armé qui se disait dissident d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) a fait incursion dans un site gazier à In Amenas, dans l'extrême sud-est du pays. Bilan : 37 morts, dont 36 de nationalités étrangères.

Actualité Somalie : le 2e contingent djiboutien de l'AMISOM prêt à être déployé sur le terrain

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Crée LE 28-09-2014  - 05H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE dimanche  le 28-09-2014 - 08H19 PAR : ARTV NEWS

 


                                                                    

Le 2ème contingent djiboutien de la mission de maintien de paix de l'Union Africaine en Somalie (AMISOM), appelé Hill 2 (soutien en somali), est prêt pour être déployé sur le terrain, selon un communiqué des Forces Armées Djiboutiennes (FAD) publié samedi.

"Toutes les conditions sont réunies pour permettre aux soldats du bataillon Hill 2 d'accomplir de manière optimale leur mission de restauration de la paix et sécurité sur le territoire somalien", indique le communiqué.

Cette annonce fait suite à la récente visite du ministre djiboutien de la Défense, Hassan Darar Houffaneh, aux camps militaires pour vérifier le bon moral de quelque 900 soldats du bataillon Hiil 2 en partance pour la Somalie.

Toutefois, la décision définitive de déployer ce contingent appartient à l'AMISOM.

Djibouti participe depuis 2011 à l'AMISOM, avec un contingent de 1.000 hommes basé à Beledwyne, au centre de la Somalie.

Actualité Burundi : les opérateurs économiques invités à investir dans le tourisme

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Crée LE 28-09-2014  - 05H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE dimanche  le 28-09-2014 - 08H19 PAR : ARTV NEWS

 

 

 

                                                          

 

 

A l'occasion de la célébration de la Journée Internationale du Tourisme samedi, le gouvernement burundais a organisé depuis vendredi deux journées portes ouvertes à l'Office National du Tourisme, invitant les opérateurs économiques à investir dans le secteur touristique.

"Le développement du secteur touristique étant encore à son stade initial, nous invitons à cette occasion tous les investisseurs et opérateurs économiques à venir nombreux investir dans ce secteur combien prometteur d'avenir, en profitant des opportunités offertes à travers l'amélioration du climat des affaires sous les auspices de l'Agence de Promotion des Investissements", a déclaré la ministre burundaise du Commerce, de l'Industrie, des Postes et du Tourisme, Marie-Rose Nizigiyimana, dans un discours.

Elle a indiqué que cette journée est célébrée au moment où le gouvernement du Burundi vient de manifester sa volonté de développer le secteur touristique en améliorant son cadre réglementaire à travers l'adoption d'une Stratégie Nationale de Développement Durable du Tourisme (SNDDT) et de son plan d'action en juin 2013 et la signature d'un décret en 2012 portant restructuration et fonctionnement du tourisme au Burundi.

"Avec cette amélioration du cadre réglementaire, le ministère en charge du tourisme est déterminé à promouvoir le secteur du tourisme au Burundi en s'inspirant des bonnes pratiques de la sous- région et du monde entier", a souligné la ministre Mme Nizigiyimana.

Elle a indiqué que le tourisme touche presque tous les secteurs de la vie économique et sociale allant de celui des arts et de l' artisanat, des hôtels, des bars et des restaurants, des musées, de l'agriculture et de l'élevage, des tours opérateurs, aux agences de voyage terrestre, aérien et lacustre, sans oublier qu'il intervient dans la protection de l'environnement, les réserves naturelles et la gestion d'écotourisme.

Tous les produits de ces secteurs font objet d'exposition au cours de ces journées portes ouvertes à côté d'autres exhibitions culturelles qui sont rémunérées rehaussant ainsi le niveau de vie des populations qui en sont auteures.

Dans la balance des transactions internationales établie par la Banque Centrale du Burundi, les recettes provenant du tourisme, considérées comme rentrées directes de devises aux guichets des banques commerciales, s'établissaient en 2009 à plus de 1,5 million de dollars, soit à peine 8% du chiffre d'affaires estimé dans le secteur touristique.

Actualité Guinée/Ebola : le nombre cumulé de cas atteint 1.099 avec 656 décès

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Crée LE 28-09-2014  - 05H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE dimanche  le 28-09-2014 - 08H19 PAR : ARTV NEWS

 

                                                        

 

 

 

 

Le nombre cumulé de cas de maladie à virus Ebola en Guinée s'élève à 1.099, dont 656 décès, a annoncé samedi le coordinateur national adjoint de riposte à Ebola, Sékou Condé, au cours d'une réunion technique.

Il s'agit de 892 cas confirmés, 162 cas probables et 45 cas suspects.

Conakry, la capitale du pays, on a enregistré cette semaine une vingtaine de nouveaux cas et six à Dalaba, ville à 360 km à l'est de la capitale. Une trentaine de nouveaux cas ont été notifiés par jour à Macenta, ville avoisinant le Liberia, ces derniers jours.

Deux nouveaux foyers de la fièvre Ebola ont été détectés cette semaine, respectivement dans la préfecture de Fananah, au sud-est de Conakry, et à Boffa, localité située à plus de 150 km au nord de la capitale.

"Le problème actuel démure la protection du personnel de la santé", a souligné le Dr Condé. Depuis mars dernier, 71 agents de santé ont été infectés et 31 d'entre eux sont décédés.

Le taux de létalité de la fièvre Ebola est estimé à 59% en Guinée, contre 82% au Liberia et en Sierra Leone.

Il a précisé que la forme de fièvre Ebola apparue en Guinée semble être moins hémorragique que les autres formes, ce qui donne une forte chance aux malades d'êtres guéris s'ils se présentent très tôt dans les centres de traitement.

A propos des difficultés qui entravent la lutte contre Ebola, le Dr Condé a cité la fuite des malades et la réticence de certaines personnes vis-à-vis de l'existence de la maladie dans le pays.

Il a ajouté que sur les 15 nouvelles chaînes de contamination décelées en Guinée, 90% proviennent du Libéria et 10% de la Sierra Leone.

"Les statistiques actuelles des surveillances épidémiologiques nous montrent que 100% des nouvelles chaînes de contamination nous viennent de l'extérieur", a souligné le Dr Condé.

Actuellement, 2.000 contacts sont identifiés dans les régions administratives touchées par l'épidémie d'Ebola et leur suivi continue avec les structures de santé spécialisées.

Actualité Parlement: plaidoyer pour l’examen de la proposition de loi sur l’accès à l’information

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Crée LE 28-09-2014  - 05H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE dimanche  le 28-09-2014 - 08H19 PAR : RADIO  OKAPI

 

 



 
 
 
Une session de la nouvelle assemblée nationale de la RDC au Palais du Peuple Kinshasa, le 20/02/2012. Radio Okapi/Ph. Aimé-NZINGA

Le Collectif 24 déplore que l’accès à l’information en RDC ne soit pas facile alors qu’il existe quelques dispositions dans la législation congolaise qui le garantisse. Cette plateforme de la société civile l’a fait savoir samedi 27 septembre à Kinshasa en marge de la Journée internationale du droit d’accès à l’information célébrée ce dimanche 28 septembre. Le Collectif 24 plaide donc pour l’examen au Parlement de la proposition de loi sur l’accès à l’information déposée au Sénat en septembre 2013 par le sénateur Moïse Nyarugabo.

Le secrétaire exécutif de cette plate-forme de la société civile, Henri Christin Longendja, a déclaré au cours d’une journée de réflexion que cette loi sur l’accès à l’information aiderait à renforcer le contrôle citoyen.

Elle permettrait que tout le monde accède à la bonne information, en évitant la rumeur et la corruption et en renforçant la transparence dans la gestion de la chose publique.

« Nous demandons aux sénateurs que ça puisse faire l’objet du débat. Que ça soit aligné si réellement ils veulent que le Congo soit bien gouverné et que le Congo soit inscrit parmi les pays qui insistent sur la transparence et la bonne gouvernance », a plaidé Henri Christin Longendja.

Pour le sénateur Jacques Djoli, cette loi permettrait d’accroître la transparence dans la gestion des ressources naturelles.

« Si nous voulons faire de nos ressources naturelles le sous-bassement de notre économie, [il faut] que les citoyens accèdent à l’information. Ce qui est vrai pour les ressources minérales l’est aussi pour les ressources agro-industrielles », a-t-il expliqué.

Le Collectif 24 recommande aux partenaires financiers de la RDC de placer aussi l’adoption de la loi sur l’accès à l’information parmi les conditions de l’aide au développement.


Actualité Naufrage sur le lac Tanganyika: toujours pas de bilan

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Crée LE 28-09-2014  - 05H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE dimanche  le 28-09-2014 - 08H19 PAR : RADIO  OKAPI

 

 



 
 
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Un bateau flotte sur la rivière Oubangi en remorquant des barges. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Au lendemain du naufrage du bateau M/V Maman Wundja sur le lac Tanganyika à Uvira (Sud-Kivu), aucun bilan n’est toujours fourni. Le nombre de passagers à bord de l’embarcation est sujet à controverse. Certains services affectés au port de Kalundu, la Direction générale de migration (DGM) notamment, parlent de 7 noms repris sur le manifeste du bateau. Mais la Croix-Rouge, la force navale et d’autres armateurs indiquent avoir réussi à secourir 25 passagers.

Le naufrage a eu lieu samedi 27 septembre à un kilomètre et demi du port de Kalundu, à Uvira, 30 minutes après le départ du bateau qui se dirigeait vers la Zambie.

A (re)Lire: Uvira : 24 personnes secourues après un naufrage sur le Tanganyika

Jusque dans la soirée, tous les services de sécurité travaillaient pour sauver ce qui reste de la cargaison du bateau Maman Wundja.

Mais des sources sur place indiquent que l’on ignore encore à quelle profondeur se trouve le bateau.

D’après le commandant de la police des frontières dans ce secteur, aucun enfant embarqué au départ du bateau n’a été sauvé. Les enfants qui avaient pris place dans l’embarcation seraient prisonniers dans la coque du bateau avec les autres passagers clandestins.

A en croire la même source, il faudrait attendre deux à trois jours pour voir leurs corps remonter à la surface des eaux.

Entre-temps, les autorités locales ont pris certaines mesures à la suite de cet accident. Elles ont notamment décidé d’arrêter le propriétaire du bateau et de sécuriser le lieu du drame. Le propriétaire du bateau serait accusé de s’être opposé à la réduction de la charge de l’embarcation. Certaines sources estiment que  le bateau avait largement dépassé son tonnage.

Le propriétaire du bateau aurait également autorisé à son capitaine de lever l’ancre alors qu’il n’en avait pas encore obtenu l’autorisation.

Pour le président des armateurs du lac Tanganyika, Kidoge Madjagira, des enquêtes devront être menées pour établir les responsabilités.

Il estime aussi que les multiples tracasseries auxquelles les armateurs font face les obligent à tenter de s’échapper au contrôle des services de l’Etat.

Caf-C1: effervescence à Lubumbashi avant le match Mazembe-Sétif

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Crée LE 28-09-2014  - 05H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE dimanche  le 28-09-2014 - 15H19 PAR : RADIO  OKAPI

 

Des supporters du TP Mazembe à Lubumbashi avant un match de leur équipe. Radio Okapi/Ph. Jean NganduDes supporters du TP Mazembe à Lubumbashi avant un match de leur équipe. Radio Okapi/Ph. Jean Ngandu

A quelques heures du match de demi-finale retour de la Ligue de champions de la Caf qui oppose cet après-midi le TP Mazembe à l’Entente sportive de Sétif à Lubumbashi, cette ville est dans l’effervescence. L’attente du public est à la hauteur de l’enjeu de cette rencontre : une place en finale de la plus prestigieuse compétition des clubs africains. 

 

Dans la ville, des caravanes motorisées sont organisées sur les principales artères depuis quelques jours.

Les différents points de vente des billets d’entrée au stade TP Mazembe ont été pris d’assaut par des milliers de personnes. La plupart des billets ont déjà été vendus.

Il faut dire que Mazembe aura besoin de son public pour passer en finale.

La qualification de l’équipe de Patrice Carteron passe par une victoire face à Sétif.

Les Congolais ont été battus au match aller sur le score de deux buts à un. Une victoire cet après-midi sur la marque d’un but à zéro les enverrait en finale. Mais s’ils concèdent un but, les joueurs de Carteron devront en marquer au moins deux pour espérer jouer la finale.

L’entraîneur des Corbeaux a déjà annoncé les couleurs :

« On est capable de faire de grandes choses, on se doit même de mourir sur le terrain. On doit se qualifier et offrir à nos supporteurs cette finale. » 

Alors que son équipe a une avance d’un but, le coach de l’Entente Sportive de Sétif Kheireddine Madoui affirme que son équipe s’est bien préparée.

Mais il reconnaît que le match sera difficile pour son équipe.

Pendant ce temps dans la ville de Lubumbashi, on croit fermement à la victoire de Mazembe cet après-midi.

Actualité Afrique du Sud : le gouvernement jure d'éradiquer l'exploitation minière illégale en cinq mois

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Crée LE 29-09-2014  - 08H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE lundi  le 29-09-2014 - 12H30 PAR : ARTV NEWS

 

 

 

                                                                 

 

Le gouvernement sud-africain a promis d'éradiquer l'exploitation minière illégale avant février 2015, a déclaré le vice-ministre sud-africain des Ressources minérales Godfrey Oliphant.

"La lutte contre l'exploitation illégale ne s'est pas améliorée mais nous sommes déterminés à débarassaer notre de ces voleurs", a- t-il indiqué jeudi au Comité sur les ressources minérales du Parlement.

La rencontre a pour but d'examiner les moyens d'éradiquer l'exploitation minière illégale dans le pays.

Le Comité s'est engaé à coopérer avec le département des resssources minérales, les agences d'application de la loi et les départements concernés pour éliminer l'exploitation minière illégale dans le pays, notamment dans la province de Gauteng.

"Nous allons travailler étroitement avec tous les acteurs pour s'assurer que nous faisons partie de la solution et fournissons également des conseils (...). Cependant, nous prévoyons un manque potenitel de ressources car une force de changement se heurte souvent à une force de résistance", a déclaré la présidente du comité, Sahlulele Luzipo.

La Chambre sud-africaine des mines esitme que l'exploitation minière illégale coûte au pays 5,6 milliards de rands (518 millions USD) chaque année.

Actualité Guinée-Bissau: deux jours de deuil national après la mort de 22 passagers dans l'explosion d'une mine

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Crée LE 29-09-2014  - 08H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE lundi  le 29-09-2014 - 12H30 PAR : ARTV NEWS

 

 

                                                                      

 

 

Le gouvernement de la Guinée- Bissau a décrété deux jours de deuil national, dimanche et lundi, à la suite de la mort de 22 passagers d'un car de transport en commun qui a sauté sur une mine anti-char vendredi dans le nord du pays.

Le gouvernement a pris la décision après une réunion d'urgence pour analyser les circonstances dans lesquelles s'est produit l'accident provoqué par l'explosion d'une mine anti-char sur la route qui relie Bassora à Encheia dans le nord du pays

Durant le deuil national, le drapeau national sera mis en berne sur tous les bâtiments publics et les salles de divertissements seront fermées.

Au cours de sa réunion d'urgence, le gouvernement a créé une commission d'enquête pour déterminer les circonstances de l' explosion.

Cette commission est composée du ministre de la Justice Carmelita Pires, du ministre de l'Intérieur Botché Candé, du ministre de la Défense nationale Cadi Seydi et du ministre de la Communication sociale Aguinélo Regala. Le gouvernement a également décidé de créer un autre comité de solidarité avec les membres des familles des victimes. Ce comité est présidé par le ministre de la Femme et de la Famille Blony Nhassé.

Selon des sources militaires, la mine qui a explosé a été abandonnée dans la localité, il y a plus de 40 ans, pendant la guerre de libération (1961-1974), par l'armée coloniale portugaise.

On estime à plus de 4.000 le nombre de mines anti-personnel et anti-char abandonnées en Guinée-Bissau.

Dans une interview accordée à Xinhua, le directeur général du Centre national de l'action anti-mine, César de Carvalho, a appelé à la reprise du déminage dans le pays.

Il a indiqué qu'il y a encore beaucoup d'engins explosifs et des bombes d'avions dans les casernes militaires qui devraient être supprimés, bien que la Guinée-Bissau ait été déclarée exempte de mines anti-personnel en 2012 à Genève, après onze années de déminage.

Il a invité les partenaires internationaux, en particulier le Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix dans le pays, à financer les activités de redémarrage de l' élimination complète des engins explosifs en Guinée-Bissau.

"Pour l'élimination des mines et des munitions explosives, le pays a besoin de 600.000 dollars américains par an", a déclaré M. Carvalho.

Niger-Afrique va mal : mandat d'arrêt contre le président du Parlement en fuite, accusé de trafic de bébés

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Crée LE 29-09-2014  - 22H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE lundi  le 29-09-2014 - 23H30 PAR : ARTV NEWS

 

Le président du Parlement nigérien Hama Amadou au Parlement à Niamey (Niger), le 6 novembre 2013 | AFP/Archives | Issouf Sanogo

Un mandat d'arrêt a été émis à l'encontre du président du Parlement nigérien Hama Amadou, en fuite en France après avoir été mis en cause dans un trafic international de bébés, ont annoncé lundi ses avocats à l'AFP.

"C'est affirmatif. Le juge d'instruction a délivré un mandat d'arrêt" vendredi contre Hama Amadou, a dit Me Souley Oumarou, l'un de ses avocats.

Mossi Boubacar, autre avocat du président de l'Assemblée nationale, a confirmé l'information, tout en précisant "qu'il ne (s'agissait) pour le moment que d'un mandat d'arrêt national".

La mandat a été émis vendredi par le doyen des juges d'instruction pour "entendre Hama Amadou dans l'affaire +des bébés importés+ du Nigeria", a déclaré une source judiciaire.

Le président du Parlement s'est enfui le 27 août au Burkina Faso, après l'autorisation par ses pairs de son audition par la justice pour une affaire de trafic international de bébés entre le Nigeria, où ils ont été conçus, le Bénin et le Niger.

Dix-sept personnes, dont 12 femmes, parmi lesquelles l'une de ses épouses, ont été inculpées fin juin de "supposition d'enfant" (un délit qui consiste à attribuer la maternité d'un enfant à une femme qui ne l'a pas mis au monde), "faux et usage de faux" et "déclaration mensongère" puis écrouées.

Hama Amadou s'est de son côté rendu en Belgique, puis en France, d'où il demandait début septembre qu'un mandat d'arrêt international soit lancé contre lui afin que la justice française puisse se saisir de son cas.

Fin août, Boukary Sally Ibrahim, le procureur de la République a affirmé que le juge d'instruction allait "convoquer Hama Amadou" et "s'il constate qu'il n'est (toujours) pas là, (...) il va émettre un mandat d'amener", qui pourrait conduire à l'émission d'un "mandat d'arrêt international".

M. Amadou, principal opposant du chef de l'Etat Mahamadou Issoufou, a toujours clamé que les poursuites lancées contre lui sont politiques, le pouvoir cherchant selon lui à l'écarter avant la présidentielle de 2016.

Le ministre nigérien de l'Agriculture Abdou Labo, dont l'une des épouses fait partie des femmes incarcérées, a également été emprisonné.

 

Actualité Journal des sports du 29 septembre 2014

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Crée LE 30-09-2014  - 02H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE mardi  le 30-09-2014 - 06H30 PAR : RADIO OKAPI

 

                                                                           Les supporters de DCMP soutiennent la victoire de TP. Mazembe le 29/09/2011 au stade des Martyrs à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
L’édition sportive de lundi est revenue sur la qualification de l’As VClub de Kinshasa en finale et de l’élimination du TP Mazambe en demi-finales de la Ligue des champions de la Caf. Elle parle également du retour de la délégation des Moscovites à Kinshasa en provenance du Sfax, où ils ont écarté CS Sfaxien. 

En finale, l’AS V Club croisera l’Entente Sportive Sétif d’Algérie lors du week-end 24, 25 et 26 octobre et la finale-retour est prévue au 31 octobre ou le 1er et 2 septembre prochain.

Le journal des sports de ce lundi a également parlé du tirage au sort de la Coupe du monde des clubs de la Fifa, fixé au 11 octobre prochain à Marrakech (Maroc). Cinq des sept équipes qui disputeront la compétition sont déjà connues : Auckland City FC (Nouvelle-Zélande), Cruz Azul FC (Mexique), Moghreb Athletic de Tétouan (Maroc), Real Madrid CF (Espagne) et CA San Lorenzo (Argentine).

Les équipes représentant les confédérations asiatique et africaine seront déterminées plus tard après les finales des Ligues des champions respectives pour chaque confédération. Ce sera la 2e fois que le Maroc recevra cette compétition.

Le DCMP prépare la saison sportive 2014-2015 de la Linafoot au Centre technique Baudouin Kurara Mpova dans la commune de la N’Sele. Le team vert-blanc de Kinshasa a joué et gagné contre Sanga Balende par 2-1 en match amical.
Le DCMP sera opposé au SC Rojolu le 4 octobre lors de la première journée du championnat national de football.

Et puis, le début, le week-end dernier, du Championnat de l’Entente provinciale de football de Kinshasa, 97e édition, au stade Tata Raphael. A l’ouverture, FC Renaissance a matché FC Systèm (o-o).

Ce journal se ferme au Katanga, où une somme de cinq mille dollars américains a été remise à la Ligue provinciale de Taekwondo du Katanga (Liprokat) par le gouvernement provincial via son ministère des Sports et loisirs.
Ce fonds constitue la deuxième et dernière tranche d’une somme globale de 15.000 $ représentant la contribution du gouvernement provincial du Katanga  à la Ligue des arts martiaux pour la préparation du championnat national de cette discipline sportive.

Ce journal est présenté par Christian Mulumba

Actualité RDC: l’opposant Diomi Ndongala porte plainte contre l’Etat

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Crée LE 30-09-2014  - 02H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE mardi  le 30-09-2014 - 06H30 PAR : RADIO OKAPI

 

                                                                         Eugene Diomi Ndongala le 16/09/2013, lors d’un procès à la cour suprême de justice à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

 Député national déchu et condamné à 10 ans de prison ferme pour viol sur mineure, Eugène Diomi Ndongala a, depuis une semaine, porté plainte contre l’Etat congolais auprès du Comité des droits de l’homme de l’Onu. Les avocats de Diomi Ndongala ont expliqué le bien-fondé de cette plainte, lundi 29 septembre, au cours d’une conférence de presse tenue dans leur cabinet à Kinshasa. 

Le président de l’Association congolaise d’accès à la justice (Acaj), Me Georges Kapiamba, a assuré que son client serait réhabilité dans ses droits fondamentaux, violés par la justice congolaise:

«Le comité [des droits de l’homme de l’Onu] a la compétence de recevoir la plainte de Diomi Ndongala, d’examiner sa recevabilité quant à la forme et de communiquer au Gouvernement pour ses observations et puis de statuer sur les mesures provisoires ou conservatoires que Diomi Ndongala a sollicitées. On peut plus tard répondre sur le fond, qui peut consister à constater que les dites violations sont bel et bien établies dans le chef de l’Etat».

Me Georges Kapiamba a expliqué que le comité des droits de l’homme de l’Onu peut demander à ce que Diomi soit remis en liberté.

Contacté par Radio Okapi, le porte-parole du Gouvernement, Lambert Mende,  s’est refusé de tout commentaire dans cette affaire.

En mars dernier, six ONG de défense de droits de l’homme avaient exigé la libération de Diomi Ndongala, estimant qu’il avait été condamné à cause de ces opinions politiques.

Pour manifester leur soutien à l’opposant, elles avaient lancé à Kinshasa le «Comité de soutien d’Eugène Diomi Ndongala, prisonnier politique».

Le 26 mars dernier, la Cour suprême de justice avait condamné Diomi Ndongala à dix ans de prison ferme pour viol sur mineure. Des faits qui se seraient produits en juin 2012 à Kinshasa.


Actualité Nyiragongo: des militaires tirent des coups de feu pour réclamer leurs soldes

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Crée LE 30-09-2014  - 02H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE mardi  le 30-09-2014 - 06H30 PAR : RADIO OKAPI

 

 

 

 

Militaires FARDC avec un lance roquettes, Sud Kivu, 2006.

Le calme est revenu lundi 29 septembre à Buhumba dans le territoire de Nyiragongo (Nord-Kivu). La veille, des militaires ont tiré plusieurs coups de feu pour réclamer le paiement de leurs soldes du mois d’août. Certaines sources indiquent que ces militaires avaient reçu le même jour leur paie de septembre. 

Les premiers coups de feu ont été entendus au milieu de la journée entre 11 et 12 heures (heure locale).

Des sources locales rapportent que les tirs ont repris entre 18 heures et 22 heures.

Ces coups de feu ont créé la panique au sein de la population, qui a assisté impuissante à cet incident. Les habitants de Buhumba demandent aux autorités de payer la solde réclamée par ces militaires pour éviter la répétition de ce genre d’incidents.

Un habitant interpelle le Gouvernement à ce sujet:

«Que le gouvernement congolais paye à temps les soldes des militaires parce que ces militaires font leur travail en protégeant le territoire congolais. L’ennemi pourra profiter de cette situation pour infiltrer notre pays. Comment peuvent-ils assurer la sécurité du pays pendant qu’ils sont affamés et ne reçoivent pas leurs soldes ? La discipline ne peut régner que s’ils perçoivent leurs soldes

Selon les responsables militaires dans la région, la solde du mois d’août tarde à être payée à cause des questions administratives. Une solution va être trouvée incessamment, promettent-ils.

Les mêmes responsables de l’armée soulignent que huit soldats, présumés meneurs de ce mouvement, ont déjà été arrêtés. Ils devraient être transférés prochainement à l’auditorat militaire à Goma, où ils seront entendus.

Actualité Caf-C1: retour de Vclub à Kinshasa

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Crée LE 30-09-2014  - 02H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE mardi  le 30-09-2014 - 06H30 PAR : RADIO OKAPI

 



 
 
Des supporteurs de l’As.V Club de la RDC célébrant la victoire contre Zamālek de l’Egypte le 18/05/2014 au stade Tata Raphael à Kinshasa, dans le cadre de la ligue des champions 2014 de la CAF, score final: 2-1. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Des centaines de personnes en liesse ont rendu lundi 29 septembre dans la soirée un hommage aux “Moscovites” de Vclub, qui ont regagné la capitale congolaise, après leur qualification en finale de la 18e ligue des champions- Caf.Ils étaient “environ deux cents à trois cents” à prendre d’assaut l’aéroport international de N’djili depuis 14h GMT, d’après un des agents de la Direction générale de migration (DGM) contacté par Radio Okapi.

“Bana vea, bana mbongo, tobomi Sfaxien” (les Vclubiens sont des riches, nous avons éliminé Sfaxien), chantait en lingala (langue locale de Kinshasa) la foule qui brandissait de drapeaux et banderoles aux couleurs vert et noir de l’équipe.
Après la descente d’avion, les joueurs ont été salués par le gouverneur de la ville-province de Kinshasa, André Kimbuta, au salon d’honneur de l’aéroport; avant de leur promettre le soutien du gouvernement provincial pour remporter le titre continental.
“Je suis très fier de notre équipe“, a lancé un jeune supporter; avant d’ajouter : “C’est extraordinaire de vivre la finale que de le savoir en histoire, tel que nous raconte celle de 1973″.

As Vclub défiera l’Entente sportive Setif (ESS) pour le titre de champion d’Afrique, le week-end du 24, 25, 26 octobre à Kinshasa (aller), puis le 31 octobre, 1er, 2 novembre à Setif (finale retour).
Selon le programme de l’entraineur, les joueurs seront mis au repos ce lundi et mardi. Les entrainements reprennent mercredi 1er octobre pour préparer le championnat national de football- Division I qui débute le 4 octobre.
Vclub, qui évoluera en groupe B, jouera son premier match contre l’autre club de la capitale congolaise Racing Club de Kinshasa (RCK), le dimanche 5 octobre au stade Tata Raphaël.

Actualité RDC: vers la désignation des membres de la Commission nationale des droits de l’homme

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Crée LE 30-09-2014  - 02H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE mardi  le 30-09-2014 - 06H30 PAR : RADIO OKAPI

 

 

 

Palais du peuple, le parlement à Kinshasa, 2007. 

Trois représentants, au lieu de deux, de la thématique Droits de l’homme de la société civile ont été désignés par consensus pour faire partie de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH). Ainsi en ont décidé les membres du Comité d’accompagnement de la CNDH. La liste de ces délégués a été déposée depuis le 26 septembre au bureau de l’Assemblée nationale, qui devra arbitrer, avant la publication des neuf membres de cette commission. 

«Par consensus, nous avons déposé les candidatures de  Fernandez Murhola, Me Marie André Mwila et de Me Richard Bondo», a annoncé la modératrice du Comité d’accompagnement de la CNDH. Selon elle, la thématique Droits de l’homme attend maintenant d’être convoquée par le speaker de la chambre basse du Parlement.

Annie Bambe explique que la sélection de ces trois personnes n’a été du tout facile:

«Nous venons de très loin: nous avions à lpoque neuf candidatures. Avec la facilitation de Mgr Milenge, nous sommes arrivés à cinq candidatures. Et, le 25 septembre, nous nous sommes débattus jusqu’à ce qu’on a eu trois candidatures

Le bureau de la CNDH doit être constitué de neuf membres, issus de regroupements de la société civile congolaise. Chaque thématique doit proposer deux noms, laissant la latitude au bureau de l’Assemblée nationale d’en choisir un.

Jusque là, les associations de défense des droits de l’homme peinaient à désigner leurs candidats. «Ça n’a pas été facile. Mais, nous laissons la latitude au bureau de l’Assemblée nationale de désigner une personne parmi les trois», a indiqué Annie Bambe.

La loi instituant cette commission a été votée en décembre 2012 par le Parlement. Il s’agit de créer un organe indépendant chargé de la promotion et la protection des droits de l’homme en RDC. Selon cette loi, cette commission ne pourra recevoir d’injonction d’aucun organe national ou international, afin de garantir sa mission consistant à veiller au respect des droits de l’homme dans le pays. Cette commission doit:

  • concourir à la promotion de l’éducation civique et de la culture des droits de l’homme, pour une meilleure conscience citoyenne ;
  • renforcer les capacités d’intervention des associations de défense des droits de l’homme ;
  • veiller à l’application des normes juridiques nationales et des instruments juridiques régionaux et internationaux des droits de l’homme ;
  • promouvoir et veiller à l’harmonisation de la législation, des règlements et des pratiques nationaux avec les instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme dûment ratifiés par la RDC ;
  • dresser des rapports sur l’état de l’application des normes nationales et des instruments juridiques internationaux en matière des droits de l’homme.

Actualité Six ans après, TOTO KISAKU réadapte son spectacle : « Rencontre au pluriel » nouvelle version ce 10 octobre à la Halle de la Gombe

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Crée LE 30-09-2014  - 03H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE mardi  le 30-09-2014 - 05H30 PAR : AFRICA NEWS

 

 

                                                                       Six ans après, TOTO KISAKU réadapte son spectacle : « Rencontre au pluriel » nouvelle version ce 10 octobre à la Halle de la Gombe               

 

Créé en 2008, le spectacle « Rencontre au pluriel » vient d’être réadapté six ans après. Cette nouvelle version sera présentée en grande première le 10 octobre 2014 à l’Institut français de Kinshasa, Halle de la Gombe, à partir de 19 heures. Dans une mise en scène de Romain Ndomba, la pièce théâtrale sera interprétée par son auteur TOTO KISAKU en mode stand-up en compagnie de quelques musiciens pour mieux décrire certains faits de sociétés qui demeurent encore très préoccupants. Conçu pour un public extrêmement jeune, ce spectacle s’est joué plus de 50 fois dont 30 représentations à Kinshasa. Tous ceux qui prennent part à ce projet ne peuvent que se réjouir !

La création du spectacle Rencontre au pluriel est le fruit de différentes rencontres entre l’artiste et le public organisée souvent à l’issue de ses représentations théâtrales. Plusieurs questions étaient au centre de discussions, notamment la politique, l’immigration, la fuite de cerveaux, l’abandon des vraies valeurs au détriment d’une société en autorégulation, et aussi de l’influence occidentale dans la mise en place des structures organisationnelles en RD-Congo. Voilà autant d’élément que le public va découvrir lors de ce spectacle à la Halle de la Gombe, mais dans un format mêlant le théâtre et la musique avec un décor bien adapté.

Touchant les vrais problèmes de l’heure, l’ancienne version de ce spectacle a été présentée dans plusieurs festivals et centres culturels à Kinshasa comme qu’ailleurs. C’est le cas du Festival TAZ à Oostende, Belgique en juillet 2012, au Festival ICAF à Rotterdam, Festival sur le Niger au Mali, au Festival Mantsina sur scène au Congo-Brazzaville, au Musée de Tervuren et à Molembek en Belgique. Malgré le succès du spectacle, le directeur artistique de K-Mu Théâtre a compris que les rencontres ne s’arrêtent toujours pas. Il y a lieu donc d’adapter le spectacle en insérant d’autres questions préoccupantes. A travers Rencontre au pluriel, TOTO KISAKU raconte son enfance et sa formation d’acteur à Kinshasa avec humour, autodérision et talent en servant du stand-up et le théâtre purement traditionnel. Ce jeune acteur et metteur en scène décrit son environnement parfois hostiles, et les situations absurdes et comiques dans lequel il se retrouve. L’Europe étant un Eldorado pour la plupart des jeunes africains, il ne manque surtout pas de faire part de ce qu’il pense après avoir découvert ce continent. Pour TOTO KISAK, ce concept vise à faire montre de l’avantage d’une rencontre dans nos quotidiens. A l’en croire, la société actuelle a besoin des vraies rencontres pour un véritable changement. « La Rencontre au pluriel doit se passer dans nos idées, dans nos actes, dans nos tenues, dans l’acceptation de l’autre, dans la moralité, dans nos valeurs », a-t-il indiqué lors d’un entretien qu’il a accordé à AfricaNews. Par ailleurs, TOTO KISAKU est acteur, metteur en scène et opérateur culturel. Il vit et travaille à Kinshasa. Depuis 2002, il a joué dans plusieurs pièces notamment de Dieudonné Niangouna, de Bernard Marie Koltes, de Suzan Lori Parks et avec différentes tournées et participations aux grands festivals et projets culturels à travers le monde. Il a créé et initié la compagne K-Mu Théâtre ainsi que plusieurs projets à Kinshasa.

C’est le cas du projet Basal’ya Bazoba avec 100 représentations organisées dans différents quartiers de la capitale RD-congolaise. Ce qui lui a valu en 2010 le prix « Fredoom To Create Award » en Egypte. Il est encore loin de s’arrêter !

Patrick NZAZI

Actualité Une femme explose de colère et renvoie un agent du bureau 2 au tapis

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Crée LE 30-09-2014  - 03H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE mardi  le 30-09-2014 - 05H30 PAR : AFRICA NEWS

Une femme explose de colère et renvoie un agent du bureau 2 au tapis

Trois jours après la scène, tout Upn/Terminus en parle encore. On n’avait jamais vu ça, une femme sortie de nulle part et qui se jette littéralement sur un policier du Bureau 2 pour mettre fin  à la torture sur la voie publique de son mari, taximan de son état.

La scène se déroule le jeudi 25 septembre 2014. Il est un peu plus de dix-huit heures, une heure de pointe où le transport devient difficile. Le terminus est noir de monde, chacun se demandant quelle gymnastique faire pour attraper un moyen de déplacement en vue de regagner son lieu de destination. La situation est rendue plus difficile par la présence de nombreux étudiants qui viennent de sortir des auditoires, et par le déversement en ce lieu de plusieurs centaines  de personnes venant du centre-ville et qui doivent prolonger leur course en direction des Cités Verte, Badiadingi, Mama Mobutu ou Pumbu, sans oublier les habitants de Mont-Ngafula et Kasangulu.

Soudain, c’est la panique générale. Sans que quelqu’un comprenne ce qui se passe, les gens se mettent à courir dans tous les sens. A Kinshasa, quand on voit plusieurs individus prendre la poudre d’escampette, l’on ne se pose jamais des  questions. On fait d’abord comme eux, c’est-à-dire se mettre à l’abri, avant de chercher à connaître l’origine de la débandade.

On en était donc à la panique à Upn-Terminus. Puis, comme cela avait commencé, les choses se calment. Brutalement. On cherche à comprendre et c’est alors qu’on apprend qu’un officier de police, un capitaine qui a en charge la sécurité dans tout le périmètre où se déroulent les incidents,  a pris personnellement les choses en main. Objectif : restaurer rapidement l’ordre, sans casses. Il s’est jeté lui-même à l’eau quand il s’est rendu compte qu’on se dirigeait vers un lynchage des policiers en civil pris en flagrant délit de torture  d’un chauffeur de taxi sur la voie publique.

Mais au fait, que s’était-il passé ?

Il ressort des informations recueillies par Le Phare que quatre éléments du Bureau 2 (des policiers de renseignement en civil) avaient mis la main sur un chauffeur de taxi pour des faits qui n’ont pas été portés à notre connaissance.  Sans attendre, ils se mettent à le maltraiter et c’est à peine si le gars ne s’est pas retrouvé dénudé.   Ce traitement, le chauffeur a continué à le subir sur le chemin le conduisant au poste de police situé sur l’avenue Marine où il devait être verbalisé.

C’est chemin faisant, indiquent les témoins, entre le parking et le poste de police situé non loin de l’église La Borne, que les choses se sont  gâtées. Le chauffeur qui continuait à subir des actes de maltraitance a commencé subitement à convulser. Il salivait abondamment et on commençait à craindre sérieusement pour sa vie.

De la foule qui observait la scène, les murmures sont devenus de plus en plus forts.  Puis, ce fut le tour de la colère d’éclater. Des vendeurs choqués ont interpellé les agents en civil sur leur comportement.

Une femme surgie de nulle part

Pendant que la colère gagnait de plus en plus la foule, on vit soudainement surgir une femme.  C’est l’épouse du taximan, crie une voix. Sans doute la voix de la personne qui doit avoir été la prévenir. Au vu du spectacle qui s’offre à elle, celui d’un mari en loques, tenant à peine debout et bavant comme s’il se trouvait déjà à l’article de la mort, l’épouse n’hésite pas une seule seconde. Elle se jette, comme un fauve, sur l’un des policiers tortionnaires. La foule applaudit frénétiquement et fait mouvement en direction de la femme pour lui prêter main forte. Voyant ce mouvement, trois policiers détalent, laissant l’un de leurs subir la vindicte populaire. Personne ne les poursuit parce que ce qui intéresse l’épouse et la foule, c’est sauver le taximan victime de maltraitance. C’est en apprenant ce qui était entrain de se passer que l’officier  pré-rappelé réagit avec promptitude pour empêcher le lynchage du policier. Il réussit à récupérer l’agent qu’il conduit au poste de police pour l’audition d’usage.

Les incidents de l’UPN/Terminus interviennent quelques jours après la parade au cours de laquelle le commandant de la Ville, le général Kanyama, a moralisé les policiers de la capitale à l’occasion de la remise d’un cadeau spécial au brigadier Katalay qui s’était distingué dans la défense de la station-service Cobil, au croisement des avenues Kasa-Vubu et de l’Enseignement. Suivez le bon exemple, leur avait-il dit. Soyez les agents de la protection de la population et de leurs biens, avait-il précisé.

Mais comme on le constate, les mauvaises habitudes ont la dent dure. Cela ne ne devrait  pourtant pas décourager les responsables de la police qui doivent, à la manière de Boileau, se remettre à l’ouvrage.  Une fois, dix fois, mais surtout vingt fois, comme disait  le maître. Oui, mon général, vingt fois sur le métier, mettez-vous à l’ouvrage. Polissez-le. Repolissez.

VAN

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