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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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CONGO: LA TUERIE DE BENI SUSCITE COLÈRE ET INTERROGATIONS

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Crée LE 18-10-2014  - 04H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE samedi   le 18-10-2014 - 11H30 PAR :ARTV NEWS

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Des soldats de la RDC lancent un missile contre des rebelles ADF, près de Kokola, à 50 km de Beni, le 18 janvier 2014 | AFP/Archives | Alain Wandimoyi

Après la mort d'une trentaine de personnes tuées à l'arme blanche par des rebelles ougandais à Beni, dans l'est de la République démocratique du Congo, la colère monte contre les autorités face au regain d'insécurité alors que l'on s'interroge sur les motifs de cette attaque.

Le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, a confirmé vendredi que ce massacre commis dans la nuit de mercredi à jeudi dans la grande ville du Nord de la province du Nord-Kivu avait été perpétré par les rebelles ougandais de l'Alliance des forces démocratiques (ADF).

Selon l'ONU et la société civile locale, le bilan de cette attaque serait de 30 morts et non de 26 comme l'avait annoncé la veille l'armée.

"Les services de sécurité savaient qu'il y avait risques d'attaques, la population le disait [...] on pouvait anticiper ces événements. Mais rien n'a été fait dans ce sens", dénonce Arsène Mwake, député national élu de Beni.

"Pour nous, depuis la disparition du général [Lucien] Bahuma, il y a un relâchement au niveau de l'armée dans la sécurisation de la province du Nord-Kivu", ajoute ce député d'opposition.

Commandant militaire de la province, le général Bahuma est mort fin août, officiellement d'un accident vasculaire cérébral. Il était à la tête de l'opération "Sokola" lancée en janvier par l'armée et soutenue ensuite par la Mission des Nations unies en RDC (Monusco) pour chasser les ADF de leurs repaires du territoire de Beni.

Les critiques fusent aussi du sein de la majorité. "On ne peut pas comprendre comment des inciviques entrent dans une ville contrôlée par l'armée nationale et égorgent plusieurs personnes avant de s'évaporer dans la nature. Il y a certainement quelque chose qui ne va pas au niveau du commandement des FARDC" (Forces armées de la République démocratique du Congo), déclare à l'AFP le député Albert Baliesima.

 

- Message morbide ? -

 

Les ADF ont subi de lourdes pertes - comme les FARDC - au cours de l'opération Sokola, qui avait permis à l'armée de les chasser de la plupart de leur bastions, mais dès avril, alors que le gouvernement présentait la traque des derniers combattants comme une simple formalité, des experts étrangers mettaient en garde contre la difficulté de la tâche, dans une région de jungle accidentée.

Aujourd'hui, les combattants de l'ADF seraient au nombre d'environ 400, exclusivement musulmans.

En dix jours, plusieurs attaques attribuées à ce groupe ont fait une cinquantaine de morts, en grande majorité des civils.

Une source onusienne à Goma relève qu'elles ont eu lieu dans la "zone traditionnelle" de présence du groupe, installé depuis le milieu de la décennie 1990 entre la frontière ougandaise et Beni, ville située à une heure de route au nord de Goma, la capitale du Nord-Kivu.

Reste que l'attaque contre Beni, ville de 500.000 habitants, place commerciale importante pour la région des Grands Lacs et fief de la tribu des Nande, a quelque chose d'inédit et que l'on s'interroge sur les motifs qui ont pu pousser le groupe à la commettre.

Selon la source onusienne, il y a plusieurs hypothèses : une action de représailles contre des civils qui auraient collaboré avec l'armée, une action de diversion pour détourner les FARDC d'une zone où les ADF chercheraient à se regrouper, ou encore un simple pillage pour se ravitailler. Mais pourquoi alors un tel déchaînement de violence ?

L'expert du Nord-Kivu, qui souhaite conserver l'anonymat, estime que le groupe cherche plus vraisemblablement à faire passer un "message" aux autorités.

En relisant l'histoire du groupe, il note que celui-ci a eu plutôt tendance à vivre en autarcie sans trop importuner la population locale dans les premières années de son implantation au Congo et qu'il a commencé à se livrer à des atrocités à partir du moment où l'armée a cherché à le déloger de son repaire, en particulier après 2010.

Selon l'expert, toute cette violence aurait pour finalité de dire aux autorités : "Nous sommes toujours là, [vos opérations militaires n'ont] servi à rien, arrêtez, ou nous sommes capables de vous faire très mal".

- See more at: http://www.izf.net/afp/congo-tuerie-beni-suscite-col-re-et-interrogations#sthash.td0WDdzC.dpuf


Concours Talents des Cités 2014 Le « Grand Prix Talents des Cités » et la « Mention spéciale » 2014 dévoilés au Sénat

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Concours Talents des Cités 2014

 

Le « Grand Prix Talents des Cités » et la « Mention spéciale » 2014 dévoilés au Sénat 

 

Lancée en janvier, la 13e édition du concours Talents des Cités s’est achevée avec la révélation samedi 18 octobre au Sénat du « Grand Prix Talents des Cités » et de la « Mention spéciale » 2014 au cours de la cérémonie de remise de prix organisée dans le cadre prestigieux de l’hémicycle.

Gérard LARCHER, Président du Sénat, et Myriam EL KHOMRI, Secrétaire d’État chargée de la politique de Ville ont remis le « Grand Prix Talents des Cités » à Jérémy WIES (24 ans) pour SYNOVOentreprise implantée à Strasbourg (67) dans le Quartier Hautepierre, qui créé, développe, et commercialise un logiciel de gestion automatique de flottes d’ambulances.  

Ce « Grand Prix Talents des Cités » récompense une démarche entrepreneuriale exemplaire et symbolise la réussite des entrepreneurs issus des quartiers dits « prioritaires ».

Stéphane KEITA, Directeur du développement territorial et du réseau de la Caisse des Dépôts a remis la « Mention spéciale » 2014 à Nadia LAATRIS (40 ans) pour MILLE ET UNE TACHES, entreprise multiservices de vente de produits et de services écologiques dans le secteur de la propretéimplantée à Pont-Sainte-Marie (10), dans le Quartier Debussy. 

La « Mention spéciale » récompense une entreprise, un projet, présentant une dimension citoyenne exemplaire.

A la fois symboles de l’esprit entrepreneurial et de l’engagement citoyen dans les quartiers, ces deux lauréats sont les ambassadeurs de tous ceux qui lancent chaque année des projets créateurs d’activités et d’emplois dans les quartiers prioritaires de la politique de la Ville. Ils remportent chacun un prix de 5 000 €.

Venus de la France entière, 34 lauréats régionaux et 10 lauréats nationaux ont aussi été distingués au cours de la cérémonie. Avec 570 dossiers reçus cette année et des inscriptions en hausse de 20 % par rapport à 2013, cette 13e édition de Talents des Cités confirme la place grandissante de l’esprit entrepreneurial dans les quartiers.

À propos de Talents des Cités

A l’initiative du Ministère de la Ville et du Sénat, le concours Talents des Cités est organisé depuis 2002 par le réseau d’accompagnement BGE, en partenariat avec la Caisse des Dépôts et Consignations, avec le soutien de nombreux partenaires publics et privés : le Commissariat Général à l’Egalité des Territoires (CGET), Epareca, le Groupe Safran, la fondation EDF, le Groupe Casino, la fondation SFR, FinanCités, le Club XXIe siècle, Public Sénat, France Télévisions et Radio France.

Chaque année, il valorise les initiatives des femmes et des hommes des quartiers prioritaires de la Politique de la Ville. Les lauréats distingués partout en France reçoivent un soutien financier et bénéficient du parrainage privilégié de l’un des partenaires du concours. Ils participent ensuite à une phase nationale qui distingue une dizaine de lauréats, lors d’une remise des prix qui se déroule chaque année dans l’Hémicycle du Sénat. Depuis 2002, 475 créateurs d’entreprises ont été récompensés et plus de 4 000 emplois créés. 

 

 

« Grand Prix Talents des Cités »

Zone de Texte: Photo

 

Jérémy WIES (24 ans)

 

Pour l’entreprise : SYNOVO

Alsace, Strasbourg (67), Quartier Hautepierre

Parrainé par  FinanCités

 

Activité : Création, développement, et commercialisation d’un logiciel de gestion automatique de flottes d’ambulances. 

 

Diplômé de l’école d’informatique et de management Supinfo, JEREMY WIES a créé en parallèle de ses études, l’entreprise New Web, dédiée à l’hébergement web et à la vente et la maintenance de logiciels et matériels informatiques.

Dans le cadre de cette entreprise créée en 2011, Jérémy WIES a pour clients des groupements ambulanciers. C’est ainsi qu’il se rend compte que les logiciels qu’utilisent ces sociétés d’ambulances ne répondent pas entièrement à leurs besoins. Fort de son premier succès entrepreneurial, il décide de créer avec ses associés Guillaume PHILIPP et Michel LACOMBE la société SYNOVO. Lancée en 2013, SYNOVO développe un logiciel de gestion automatisée de flottes de véhicules grâce à un algorithme prenant en compte plus de 250 paramètres. 

Objectif : faciliter la gestion de flottes de véhicules de transport sanitaire afin d’optimiser l’activité de ces entreprises. A terme ce logiciel ciblera aussi le marché du transport routier courte distance.

 

« Mention spéciale 2014 »

Zone de Texte:

 

Nadia LAATRIS (40 ans)

 

Pour l’entreprise : MILLE ET UNE TACHES

Champagne-Ardenne, Pont-Sainte-Marie (10), Quartier Debussy

Parrainée par le Ministère de la Ville

 

Activité : Création d’une entreprise multiservices de vente de produits et de services écologiques dans le secteur de la propreté.

 

Titulaire d’un Bac Professionnel Hygiène & Environnement, NADIA LAATIRIS bénéficie de plusieurs années d’expérience professionnelle dans le domaine du nettoyage industriel.

C’est à l’issue de son congé parental que mère qui élève seule ses 3 enfants, elle a été piquée par le virus de l’entrepreneuriat. Souhaitant mettre en pratique toutes ses compétences et son savoir-faire, elle décide de créer son propre emploi et de lancer MILLE ET UNE TACHES, sa propre société d’entretien. 

Décapage, vitrification, shampooinage… MILLE ET UNE TACHES propose des prestations de remise en état des sols, de vente de produits ménagers, ainsi que de location de matériels de nettoyage. S’inspirant des principes de l’écologie et du développement durable, l’entreprise n’utilise et ne commercialise que des produits écologiques non-polluants, elle favorise la rénovation des sols plutôt que leur remplacement et permet de faire des économies en privilégiant la location à l’achat.


CIRGL: Saïd Djinnit appelle à un consensus à Luanda sur la question des FDLR

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Crée LE 19-10-2014  - 04H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE DIMANCHE   le 19-10-2014 - 11H00 PAR :ARTV NEWS 

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Said Djinnit, Envoyé Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour les Grands Lacs le 27/08/2014 à Kinshasa après la rencontre avec Raymond Thsibanda, Ministre congolais des Affaires étrangères. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

L’épineuse question des FDLR sera au menu  de la réunion conjointe SADC-CIRGL qui doit s’ouvrir dimanche 19 octobre à Luanda (Angola). L’envoyé  spécial du secrétaire général des Nations unies dans la région des Grands Lacs, Saïd Djinnit, dit  attendre de cette rencontre une conclusion consensuelle, des délégations des pays membres, sur la décision qu’elles avaient prise au mois d’août dernier, accordant un délai supplémentaire des six mois aux rebelles hutu rwandais de désarmer volontairement.

Les chefs d’Etats et des gouvernements de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs  (CIRGL), a rappelé Saïd Djinnit, avaient lancé jeudi 14 août dernier à Luanda un nouvel ultimatum jusqu’au 31 décembre aux FDLR pour déposer volontairement les armes et accepter d’intégrer le processus de désarmement, démobilisation, rapatriement, réintégration et réinstallation (DDRRR).

Lire aussi: Saïd Djinnit: «Les Grands Lacs doivent être débarrassés de toutes les forces négatives»

Il a donné des assurances quant à l’appui de l’Onu pour la réussite de cette phase:

«En tant que Nations unies, nous voulons travailler de façons transparente et claire pour créer toutes les conditions pour que ceux [FDLR] qui veulent se désarmer de façon volontaire [le fassent] durant la période qui leur a été donnée. Ce message doit être clair : nous ferons tout pour faciliter le désarmement volontaire de ceux qui veulent le faire».

En revanche, selon Said Djinit, les combattants des FDLR réfractaires à ce processus s’exposent à des actions de désarmement forcé.

«En même temps, à l’issue de la période des six mois qui a été donnée par [les pays de] la région, la communauté internationale doit être également aussi ferme, aussi claire, par rapport à l’option militaire contre ceux qui voudraient profiter de cette chance», a-t-il affirmé.

En transit à Kinshasa, Saïd Djinnit dit avoir rencontré samedi quelques responsables du pays impliqués dans la mise en œuvre de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba. Ce texte signé le 24 février 2013 dans la capitale éthiopienne par onze pays africains vise le retour de la paix dans l’Est de la RDC.

Nord-Kivu: plus de 200 détenus s’évadent de la prison à Butembo

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Crée LE 19-10-2014  - 04H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE DIMANCHE   le 19-10-2014 - 11H00 PAR : RADIOOKAPI

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Environ 233 détenus se sont évadés, dans la nuit de samedi 18 octobre, de la prison centrale de Kakwangura, à Butembo, à près de 300 km au Nord de Goma (Nord-Kivu). Cet établissement carcéral hébergeait environ 324 pensionnaires. Selon le maire intérimaire de Butembo, Godefroid Matimbya, cette évasion a été occasionnée par une attaque menée par des hommes armés non identifiés, venus de quelques quartiers périphériques de la commune de Vulamba. 
L’attaque de la prison centrale de Kakwangura de Butembo est intervenue aux environs de 19 heures locales, affirment des sources sécuritaires.
Les mêmes sources indiquent que les assaillants ont réussi à casser la porte principale de la prison après une dizaine de minutes d’échange des tirs avec les éléments de la police, commis à la garde de cette maison carcérale.
L’accrochage entre les deux parties n’a causé aucune perte en vie humaine.
Godefroid Matimbya signale que 29 évadés viennent d’être rattrapés par les services de sécurité.

Les responsables de la police nationale à Butembo annoncent une opération de recherche pour retrouver tous les prisonniers évadés au cours de l’attaque de la prison de Kakwangura.

Ils appellent la population à la collaboration pour la réussite de cette opération.
Une telle évasion est la deuxième de l’année après celle de janvier dernier, où les miliciens Pareco (Patriotes résistants congolais) de la Fontaine avaient facilité l’évasion de trois cent soixante douze sur les trois cent quatre vingt dix neuf détenus de la prison de Kakwangura.
Ces miliciens, venus de Lubero pour Bunia leur lieu d’intégration dans les FARDC, s’étaient soustraits, à l’étape de Butembo, pour aller libérer leurs collègues incarcérés à Kakwangura.

Construction d’une cité moderne: la Fikin et la CCCC décident de l’accélération des travaux

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Crée LE 19-10-2014  - 04H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE DIMANCHE   le 19-10-2014 - 11H00 PAR : RADIOOKAPI

 

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La Foire internationale de Kinshasa (Fikin) et la China communication construction company (CCCC) s’engagent à accélérer les travaux de construction d’une cité moderne à Kinshasa. Les deux partenaires à ce projet ont levé cette option vendredi 10 octobre au cours d’une rencontre. 

 

Cette réunion intervient quelques jours après les deux reportages de Radio Okapi sur ce projet.

La Fikin et la CCCC réaffirment également leur engagement à travailler ensemble pour la réussite du projet de construction d’une cité de 14 immeubles résidentiels, 630 résidences, 14 villas, des bâtiments commerciaux, d’une piscine et des stades de tennis et basketball et une école maternelle.

Ces deux partenaires affirment être conscients de toutes les questions importantes qui touchent le projet et entendent travailler ensemble pour y apporter des réponses.

Pour la direction de la Fikin, ce projet constitue une opportunité génératrice d’accroissement en plus value de son patrimoine immobilier.

Dans une joint-venture entre la Fikin et la CCCC, à travers la Société immobilière du Congo, cette cité moderne sera construite sur une partie de concession de la Fikin comprenant un espace non bâti et un autre bâti s’étendant sur 11 hectares.

Dans ce protocole d’accord signé entre la Fikin et la China communication construction company le 5 juin 2012, la partie chinoise détient 80% de parts du capital (17 136 000 USD) et la Fikin 20% (4 284 000 USD).

Bruxelles, droits de l'homme en RDC : Reynders "très inquiet" suite à l'expulsion de Campbell en RDC

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Crée LE 19-10-2014  - 04H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE DIMANCHE   le 19-10-2014 - 11H00 PAR : ARTV NEWS

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Le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, s'est déclaré samedi 18 Octobre "très inquiet" d'apprendre l'expulsion du directeur du Bureau Conjoint des Nations-Unies pour les Droits de l'Homme (BCNUDH) en République démocratique du Congo (RDC), Scott Campbell, déclaré indésirable par le gouvernement de Kinshasa, qu'il a appelé à revenir sur sa décision. 

 

Cette expulsion fait suite à la publication par le BCUNDH d'un rapport détaillant les violations graves des droits de l'Homme perpétrées du 15 novembre 2013 au 15 février 2014 par des agents de la Police nationale congolaise dans le cadre de l'opération Likofi ("coup de poing" en lingala) menée pour lutter contre la délinquance à Kinshasa. Cette opération a visé à traquer les "kulunas", un terme qui désigne un criminel ou un groupe de criminels à l'origine de divers actes criminels graves, mais aussi, toujours selon le rapport du BCUNDH, des bandits opérant en tenue militaire ou policière.

 

L'expulsion du directeur du BCUNDH "n'était pas la réponse à laquelle on était en droit de s'attendre du gouvernement de la RDC" après la publication d'un rapport dénonçant des bavures policières pendant cette grande opération anti-banditisme à Kinshasa entre novembre 2013 et février, dont neuf meurtres et 32 disparitions forcées, a indiqué le chef de la diplomatie belge dans un communiqué.

 

Didier Reynders a appelé les autorités congolaises à "réexaminer leur décision" d'expulser Scott Campbell - qui a quitté vendredi soir Kinshasa à bord d'un avion de ligne à destination de Bruxelles - "à la lumière des engagements internationaux en matière des droits de l'Homme auxquels la RDC a adhéré, et à entamer d'urgence un dialogue constructif avec le BCUNDH sur les recommandations exprimées dans son rapport, précise le communiqué.

La RDC, pays de non droit ! L'ONU invite la RDC à reconsidérer sa décision sur Scott Campbell

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Crée LE 19-10-2014  - 04H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE DIMANCHE   le 19-10-2014 - 11H00 PAR : ARTV NEWS

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Martin Kobler, chef de la Mission de l'ONU pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) et représentant du secrétaire général de l'ONU en RDC, a invité le gouvernement rd-congolais à reconsidérer sa décision sur le chef du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l'Homme (BCNUDH) , Scott Campbell.

Jeudi, le gouvernement rd-congolais a déclaré Scott Campbell persona non grata et a demandé au secrétaire général de l'ONU de " le retirer" de la RDC en raison d'un rapport publié mercredi par le BCNUDH.

 

Le rapport dénonce de graves violations des droits de l'homme, notamment des exécutions sommaires et extra-judiciaires et des disparitions forcées, lors de l'opération "Likofi" que les forces de sécurité ont menées entre novembre 2013 et février 2014 contre les malfaiteurs baptisés "kuluna".

 

"J'exprime ma plus grande confiance à Scott Campbell et dans le travail réalisé par toute son équipe. Le rapport Likofi a été préparé en application du mandat donné à la MONUSCO par le Conseil de Sécurité et a respecté la méthodologie utilisée par le Haut- Commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme. Je prends l'entière responsabilité des conclusions et recommandations de ce rapport", a déclaré M. Kobler dans un communiqué parvenu à Xinhua samedi 18 Octobre.

 

"Les rapports sur les droits de l'Homme publiés conjointement par la MONUSCO et le BCNUDH sont des catalyseurs importants assurant la bonne gouvernance qui mène à la stabilité. Les défenseurs des droits de l'Homme jouent un rôle important en RDC et doivent pouvoir effectuer leur travail sans entraves", a indiqué M. Kobler.

RDC République bananière. Bulungu: un juge de paix arrêté pour avoir condamné 3 agents de l’ANR

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Crée LE 19-10-2014  - 20H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE dimanche   le 19-10-2014 - 20H30 PAR :ARTV NEWS 

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La société civile de Bulungu, dans la province du Bandundu, condamne l’arrestation dimanche 19 octobre du président du tribunal de paix de ce territoire du Bandundu par un groupe de personnes qui se sont présentés comme des agents de l’Agence nationale des renseignements (ANR) en provenance de Kinshasa. Selon l’un des responsables de la société civile de Bulungu, le pêché du président du tribunal de paix est d’être à la tête d’une juridiction qui a condamné trois agents de l’ANR après une audience en flagrance.  La tension est très perceptible ce dimanche à Bulungu entre le parquet et les services de l’ANR, d’après la même source. 

Tout part d’une interpellation d’un agent de l’ANR par le tribunal de paix de Bulungu. Cet agent des renseignements serait poursuivi pour coups et blessures sur une dame dans le village Mobolo.

Mais, l’agent incriminé aurait été arraché des mains de la police du parquet par trois autres agents de l’ANR venus à sa rescousse. Malgré la demande du procureur, les trois agents de l’Agence nationale des renseignements se sont énergiquement opposés à ce que leur collègue soit livré à la justice.

«Et les agents de l’ANR disaient: ‘Nous ne pouvons respecter que notre chef direct et non n’importe qui.’ Donc, le parquet et autre ne peuvent pas donner des ordres sur un agent de l’ANR», a témoigné un responsable de la société civile de Bulungu.

Cette attitude se serait avérée comme outrage à magistrature en flagrance aux yeux du procureur. Aussitôt l’audience tenue, les trois agents de l’ANR ont été condamnés de trois à quatre ans de prison.

Mais, pour la délégation de l’ANR venue de Kinshasa, le tribunal a failli, et son président devrait payer les frais.

«On lui reproche d’avoir condamné les trois agents de l’ANR ; car ils se disent que les agents de l’ANR traitaient avec la Présidence [de la République] et non pas avec la magistrature. Donc, le parquet, le tribunal ne peut jamais les entendre», a poursuivi le même responsable de la société civile locale.


Actualité RDC: l’Ituri accueille des déplacés fuyant les atrocités des ADF à Beni

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Crée LE 20-10-2014  - 11H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE lundi   le 20-10-2014 - 11H30 PAR :RADIO OKAPI 

 

 

 
 
Les populations fuyent leurs villages à cause des combats entre les FARDC et les groupes rebelles à Sake au Nord-Kivu le 30 avril 2012. © MONUSCO/Sylvain Liechti

Des centaines de déplacés en provenance du Nord-Kivu affluent depuis samedi 18 octobre dans le district de l’Ituri (Province Orientale). Selon le chef de poste d’encadrement administratif de Komanda, ces personnes, constituées essentiellement des femmes et des enfants, arrivent en petit groupes pour s’installer dans diverses localités des territoires d’Irumu et de Mambasa. Elles fuient les dernières attaques des présumés rebelles ougandais des ADF à Eringeti à la limite entre le Nord-Kivu et l’Ituri. Ce mouvement de population  inquiète la société civile locale qui dit craindre l’infiltration de certains éléments ADF parmi ces déplacés pour déstabiliser le district.

C’est depuis samedi dans l’avant midi que le mouvement de déplacés en provenance des localités d’Eringeti et Otmaber dans la province du Nord-Kivu est perceptible dans le territoire d’Irumu. Le chef d’encadrement administratif de Komanda, Tondana Pakirabo, indique que ces déplacés arrivent en petits groupes, certains à pieds avec de bagages sur la tête et d’autres à bord de  véhicules.

(Re)Lire : Nord-Kivu : une nouvelle incursion des présumés ADF fait 22 morts à Eringeti

Tondana Pakirabo précise que la plupart d’entre eux sont hébergés dans des familles d’accueil à Komanda. D’autres se dirigent vers Bunia et Mambasa, à plus de 200 kilomètres au sud-ouest de Bunia.

Selon les témoignages de certains usagers de l’axe routier Bunia-Luna, de  nombreux autres déplacés  trainent encore en route.

Pour sa part, le coordonnateur  de la société civile de l’Ituri, Jean Bosco Lalo, appelle à un encadrement et un contrôle strict de ces déplacés pour éviter l’infiltration des certains rebelles des ADF dans ce district:

«Parmi ceux qui viennent, on ne sait pas qui sont des civils, parce que parmi eux on peut avoir aussi des ADF. Vous êtes au courant qu’il y aurait un [rebelle ADF] qu’on a retrouvé à Mambasa. Alors, il faut que tous ceux qui viennent comme déplacés que leur mouvement soit contrôlé  et qu’ils soient gérés.»

Le commissaire de district de l’Ituri dit ne pas connaître le nombre de ces déplacés pour prendre des dispositions utiles. 

D’après la société civile de Beni, plus de quatre-vingt personnes ont été tuées en un mois par des présumés rebelles des ADF.

Actualité Beni: les FARDC appelées à poursuivre les opérations contre les ADF

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Crée LE 20-10-2014  - 11H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE lundi   le 20-10-2014 - 11H30 PAR :RADIO OKAPI

 
 
 
De g. à dr. : Elysée Munembwe, Questeur de l’Assemblée nationale, Julien Paluku Gouverneur du Nord Kivu, Richard Muyej, ministre de l’intérieur et Awa Shango, inspecteur provincial de la police au Nord-Kivu à leur arrivée à Beni, le 20/10/2014 où les présumés ADF ont tué plus de 80 personnes en quelques semaines.
La population du territoire de Beni, à 350 km au Nord de Goma (Nord-Kivu) recommande la poursuite des opérations militaires contre les rebelles ougandais des ADF. Elle a levé cette option, à l’issue de quatre jours des consultations avec le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku Kahongya qui tentait de comprendre les causes de la résurgence des assassinats des civils dans cette contrée.
Selon la société civile, plus de 80 personnes ont été tuées à Beni en l’espace d’un mois.
Les habitants de Beni se disent prêts à s’impliquer dans la lutte contre ces rebelles ougandais qui commettent diverses exactions contre les civils dans cette partie du Nord-Kivu.
«Les populations se sont dites prêtes à accompagner nos forces armées pour donner les informations à temps opportun de manière à leur permettre de venir à bout de ces forces négatives qui déstabilisent la population», a indiqué Julien Paluku.
La ville de Beni au Nord-Kivu. Radio Okapi/Ph.Martial Papy Mukeba.


Le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en RDC a réaffirmé l’engagement de la Monusco d’accompagner les FARDC dans la lutte contre la violence des groupes armés à Beni comme dans l’ensemble du territoire national.
Martin Kobler s’est incliné vendredi devant les dépouilles des personnes tuées mardi à Ngadi et Kadowu. Ces corps avaient été exposés à la Tribune du 8 mars de Beni.
 Le chef de la Monusco a, par ailleurs, réaffirmé la volonté des forces de la Brigade d’intervention de protéger la population.
Une délégation gouvernementale est arrivée lundi matin à Beni pour évaluer la situation sur terrain.

 

Actualité Kinshasa : les premiers minibus octroyés aux transporteurs privés mis en circulation

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Crée LE 20-10-2014  - 11H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE lundi   le 20-10-2014 - 11H30 PAR :RADIO OKAPI

Mise en circulation des premiers bus octroyés à crédit aux transporteurs privés pour le transport en commun à Kinshasa le 20 octobre 2014. Radio Okapi/Ph. Emmanuel Gontcho.

Les premiers minibus octroyés à crédit par le gouvernement aux transporteurs privés regroupés au sein de l’Association de propriétaires de Véhicules affectés au transport en commun au Congo (APVECO) ont été mis en circulation samedi 18 octobre. Ils vont dans un premier temps exploiter trois des onze lignes qu’il leur a été demandé de desservir. Il s’agit des lignes : Lemba Terminus – ISC – Fonction Publique; Mbudi – Hôtel de Ville et Ndjili – Mama Yemo.

Vingt-cinq minibus sont affectés à chacune de ces lignes de transport. Les autres minibus seront mis en circulation progressivement. Au total, ce sont 250 bus que le gouvernement avait commandé pour être octroyés à crédit aux privés.​

A (re)Lire: Les 250 minibus à accorder à crédit sont déjà à Kinshasa

Le ministre des Transports, Justin Kalumba, a précisé qu’il revient aux transporteurs de fixer eux-mêmes les prix. Le prix des courses ne sera donc pas unique comme c’est le cas avec la société publique de transport, Transco.

« Transco en tant qu’établissement public est subventionné. Nous n’allons pas subventionner l’exploitation privée. Nous allons laisser la loi du marché jouer. Et ça c’est important aussi pour une économie de marché. Les prix sont libres », a expliqué le ministre.

Bien que le prix du billet ne soit pas identique à Transco, a ajouté Justin Kalumba, le système d’exploitation de ces minibus est copié sur le modèle de l’entreprise publique avec des chauffeurs recyclés, des régulateurs et des contrôleurs formés par les experts de la Régie autonome des transports parisiens (RATP) pour garantir la survie de ce projet.

« Pour parvenir à des résultats, il nous faut de la discipline. La discipline dans l’exploitation, la discipline dans la gestion, la discipline dans l’usage des véhicules. Le programme est auto-recyclant », a indiqué le ministre de Transport.

Justin Kalumba a affirmé que les transporteurs privés ont déjà payé 1 167 000 dollars américains à titre d’acomptes de remboursement du crédit. « Avec ce montant, nous pouvons commander déjà de nouveaux bus », a-t-il fait savoir.

Actualité Division I: Mazembe et Vclub battus par Sanga Balende et MK (0-1)

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Crée LE 20-10-2014  - 11H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE lundi   le 20-10-2014 - 11H30 PAR :RADIO OKAPI

 
 
TP.Mazembe (Noire-blanc) contre AS-V. Club (vert-noire) le 15/04/2012 au stade des Martyrs à Kinshasa, score : 2-2. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Sa Majesté Sanga Balende s’est imposé sur la marque d’un but à zéro (1-0), dimanche 19 octobre au stade Tshikisha de Mbuji- Mayi, en match de la troisième journée du championnat national de football- Division I.
L’unique but de la partie est l’œuvre de Musema, à la 36e minute.
De son côté, V.Club s’est aussi incliné face à MK sur le même score (0-1). Le but a été marqué par Likango à la 46e minute.
Les V.clubiens ont même raté à la 27e minute un penalty, consécutif à un contrôle de la main dans la surface de réparation par un défenseur de MK. Luvumbu Nzinga a alors renvoyé le ballon sur la barre transversale.

Et au terrain Redjaf de Matadi, TC Elima a battu As Nika par 3-2.
Pendant ce temps, à Lubumbashi les kamikazes de Lubumbashi sport n’ont pas joué contre Dauphins Noirs du Nord- Kivu. Les représentants du Nord- Kivu n’ont pas effectué le déplacement de la capitale du cuivre.
A Kinshasa, la journée de samedi a vu DCMP s’imposer face au CS Makiso (1-0). Il y a eu aussi match nul (1-1) entre SC Rojolu et Groupe Bazano.
Le carton de cette troisième journée est à mettre à l’actif de CS Don Bosco face à l’As Bantou au stade Mazembe de Lubumbashi (4-0).
La suite et fin de cette troisième interviendra le mardi 21 octobre: Ac Capaco recevra OC Muungano au stade de l’unité de Goma. Au même moment, au stade Kibasa Maliba de Lubumbashi, saint eloi Lupopo offrira l’hospitalité à l’Us Tshinkunku de Kananga.

Actualité Est-ce la fin d’un système ? : Bras de fer entre le gouvernement de la RDC et les Ongdh

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Crée LE 21-10-2014  - 11H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE mardi   le 21-10-2014 - 11H30 PAR :ARTV NEWS

                                                                     Est-ce la fin d’un système ? : Bras de fer entre le gouvernement de la RDC et les Ongdh

Depuis la déclaration du gouvernement de la RDC annonçant son intention d’expulser le directeur pays du Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’homme(BCNUDH), Scott Campbell, il s’observe un bras de fer  entre les organisations des droits de l’homme et Kinshasa. Dans une déclaration commune intitulée « prendre le message et ne pas lyncher le messager » faite samedi dernier au siège de VSV, dans la commune de Ngaliema, les organisations des droits de l’homme de la RDC dénoncent et rejettent avec fermeté la décision du gouvernement d’expulser  Campbell, rendue publique par le Ministre de l’intérieur lors d’un point de presse du 16 octobre 2014.

Soutien renouvelé à la Monusco

Les organisations non gouvernementales des droits de l’homme renouvellent leur soutien aux différents mécanismes de promotion et protection des droits humains des Nations Unies en général et à Scott Campbell, qui ne devrait pas être expulsé, pour la simple raison que le rapport publié par les Nations Unies contribue à la lutte contre l’impunité de violations des droits humains en RDC à travers, entre autres, les informations précieuses relatives à l’opération « Likofi » mises à la disposition des autorités congolaises. Elles ont rappelé  que la RDC étant membre des Nations Unies,  Kinshasa est tenue de respecter toutes ses obligations internationales en matière de promotion et protection des droits de l’homme, et de collaborer parfaitement avec tous les organes et mécanismes chargés de faire le suivi de leur mise en œuvre dont le BCNUDH.

Pour elles, la décision du gouvernement congolais constitue une atteinte extrêmement grave à la liberté d’expression qui est pourtant consacrée par la Constitution de la RDC, et aussi au droit à la justice pour les victimes des exactions imputées à certains agents de la police. Les Organisations Non Gouvernementales des droits de l’homme rappellent que  Scott Campbell n’est personnellement pas l’auteur du rapport sur l’opération « Likofi » publié par les Nations Unies.

Expulsé pour avoir parlé de violations des droits humains

« Expulser un responsable de l’ONU pour avoir parlé de violations des droits de l’Homme enverrait un message préoccupant pour la liberté d’expression en RD Congo», a déclaré Ida Sawyer, chercheuse senior sur l’Afrique à Human Rights Watch. «Au lieu d’expulser le directeur des droits de l’Homme, Scott Campbell, le gouvernement devrait enquêter et poursuivre les auteurs des meurtres et disparitions documentés dans le rapport de la MONUSCO. Le ministre de l’Intérieur et d’autres officiels ne doivent pas interférer avec le travail des enquêteurs des droits de l’Homme, mais les laisser travailler sans entrave. » s’indigne Ida.

Pour ce faire, selon la déclaration du ministre Lambert Mende, Scott Campbell a rempli les conditions pour être déclarée persona non grata. Il a demandé au Secrétaire Général des Nations Unies de le retirer de la RDC.

Une enquête internationale indépendante réclamée

En rapport avec la publication par le BCNUDH mettant en relief les exécutions sommaires et disparitions forcées des personnes soupçonnées d’être des « kulunas », impliquant la police nationale congolaise, les Ongdh réclament l’ouverture d’une enquête internationale et indépendante.  Se basant sur les  conclusions du rapport publié sous l’insigne de la MONUSCO, les ONGDH  recommandent, entre autres, au gouvernement  « de mener des enquêtes promptes, indépendantes, crédibles et impartiales sur les violations des droits de l’homme commises dans le cadre de l’opération « Likofi » et, dans l’hypothèse où les éléments constitutifs des crimes sont réunis, de traduire en justice tous les auteurs présumés de ces violations, quel que soit leur rang ».

Pour JUSTICIA asbl, une ongdh basée au Katanga, seules des commissions d’enquête mises en place soit dans le cadre de la commission ou de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, soit du Comité des droits de l’homme des Nations Unies, soit de la  Cour pénale Internationale pourraient valablement mener et ce,  de manière indépendante,  des enquêtes sur ces crimes graves assimilables aux crimes contre l’humanité, établir la vérité pour l’intérêt de la justice et même faire poursuivre les auteurs devant des mécanismes impartiaux et indépendants de justice. L’Ongdh condamne la tentative de décrédibiliser la MONUSCO pour avoir rempli la mission lui reconnue par la résolution 2147 si bien que lorsque le gouvernement réagit différemment s’il s’agit des dénonciations  des crimes commis par le M23 et les autres forces négatives par la même institution.

Richard Muyej interpellé

A l’instar des Ongdh, les Amis de Nelson Mandela pour les Droits Humains invite le Chef de l’Etat à rappeler à l’ordre les ministres qui tentent d’encourager les auteurs de graves violations des Droits de l’Homme comme celles commises lors de l’opération dite « Likofi » à Kinshasa entre les mois de novembre 2013 et de février 2014.

Le rais est appelé à rassurer les familles des victimes de son implication pour que leurs enfants enlevés soient retrouvés et que les commanditaires et auteurs directs de ces actes soient poursuivis, sanctionnés de manière exemplaire.  Le ministre de l’Intérieur est appelé de ne pas encourager les dérapages constatés dans l’opération dite « Likofi », par crainte que la RDC soit placée sur la liste des Etats criminels dont les auteurs de graves violations des Droits de l’Homme sont protégés.

Le ministre de la Justice et des Droits humains  est appelé  par ANMDH à veiller à ce que les défenseurs des droits de l’Homme et les personnes qui dénoncent les violations des Droits de l’Homme en RDC ne soient pas prises pour cibles par  certains services de l’Etat.  Les  ONGDH signataires de cette déclaration sont entre autres,  Acaj, Asadho, VSV, ANMDH, Justia ASBL, Héritier de la Justice, OSD, NSCC, Congo Peace NetWork(CPN), Toges Noires, Renadhoc  ,OCDH, Asf/RDC, RRSSJ,FSPD ,CODHO ,jed, Ligue des Electeurs.

Actuaité Equateur : 17 Centrafricains arrêtés à Gemena

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Crée LE 21-10-2014  - 11H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE mardi   le 21-10-2014 - 11H30 PAR :RADIO OKAPI

Des embarcations ramenant des réfugiés congolais de la Centrafrique (Photo HCR)

Dix-sept ressortissants centrafricains sont détenus par la Direction  générale des migrations (DGM) à Gemena, dans la province de l’Equateur. Ils ont été arrêtés avec des armes blanches en pleine bagarre dans un bar de cette cité. Les suspects affirment être des réfugiés en provenance du Camp Mole du HCR, à plus de 250 Km du lieu de leur arrestation. Ils sont cependant incapables d’apporter une preuve de leurs affirmations.

Ces Centrafricains attendent leur expulsion par la DGM vers leur pays. Selon des sources concordantes, les suspects ont eu une violente altercation avec des Congolais au bar La Référence de Gemena. Une bagarre s’en est suivie au cours de laquelle ils ont sorti des armes blanches.

Pris de peur, le propriétaire du débit de boisson a fait appel aux services de sécurité.

Les autorités du district du Sud-Ubangi ont dépêché sur les lieux une équipe conjointe de policiers et de militaires FARDC qui a mis la main sur les 17 Centrafricains.

D’après le commissaire de district, Pierre Kamulete, ces hommes se sont présentés comme des réfugiés en provenance du camp Mole du HCR situé à 35 Km de Zongo et à plus de 250 Km de Gemena.

Mais aucun d’entre eux n’a été capable de présenter un document attestant ces affirmations.

Actualité Kabare : 50 viols d’enfants entre février et octobre 2014, selon la société civile

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Crée LE 21-10-2014  - 11H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE mardi   le 21-10-2014 - 11H30 PAR :RADIO OKAPI

 

Vaccination des enfants contre la rougeole à masisi. Photo msf.ch 

Les habitants de Kabare, dans le Sud-Kivu, ont manifesté lundi 20 octobre pour protester contre les viols d’enfants, l’insécurité et le manque d’électricité dans leur territoire. «Stop au viol de nos petits enfants», pouvait-on notamment lire sur les calicots des manifestants venus de différents villages, dont Kabare-centre, Mudaka et Murhesa. Selon la société civile de Bugore, à l’origine de cette marche, une cinquantaine d’enfants, dont la majorité a entre 1 à 5 ans, ont été violés entre février et octobre derniers.

 «La majorité entre dans la catégorie des 1 à 5 ans, et les autres entre 1 à 10 ans. Mais il faut dire qu’en plus de ceux-là, d’autres continuent à être victimes entre 10 et 18 ans. Ce qui amènerait à une statistique d’une cinquantaine d’enfants qui ont été victimes de viol», a expliqué Me Ephrem Iragi, président de la société civile de Bugore.

Il déplore la précarité de la sécurité dans ce territoire, où sévissent impunément des voleurs à mains armés communément appelés «Kabanga».

«Aujourd’hui, c’est plus précaire qu’il y a une année. Je pense qu’il y a nécessité qu’on puisse améliorer, parce que, depuis qu’on a commencé à crier, on n’a pas entendu, que ce soit le gouverneur de province, que ce soit le ministre de l’intérieur ou de la justice, se lever et dire non comme il a dit tout [haut]non à l’Ebola», a-t-il ajouté.

A travers cette marche, la société civile veut aussi protester contre le manque d’électricité, un des éléments qui facilitent l’insécurité.

Selon le président de cette structure, les violeurs profitent de l’obscurité pour enlever leurs victimes dans leurs domiciles pendant qu’elles dorment.

«Nous exigeons que le courant nous soit rendu immédiatement parce qu’il est un service commercial», a-t-il déclaré.

Contacté, le ministre provincial de l’Intérieur a promis de s’imprégner d’abord de la situation avant de réagir.


Actualité A travers sa Sous-secrétaire d’Etat aux Affaires africaines : Washington reste catégorique : « deux mandats et c’est fini ! »

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Crée LE 21-10-2014  - 11H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE mardi   le 21-10-2014 - 11H30 PAR :RADIO OKAPI


A travers sa Sous-secrétaire d’Etat aux Affaires africaines : Washington reste catégorique : « deux mandats et c’est fini ! »

Linda Thomas-Greenfield réitère la position des Etats-Unis d’Amérique en cette période où quatorze élections présidentielles sont prévues en Afrique d’ici fin 2016.

 

Le gouvernement américain reste catégorique sur la limitation des mandats à eux pour les chefs d’Etat en Afrique. Ce que vient de relever, une fois de plus, les sources du Département d’Etat tout récemment. « Deux mandat et c’est fini », a dit Linda Thomas-Greenfield, la secrétaire d’Etat adjointe aux Affaires africaines des Etats-Unis d’Amérique.

 

Le gouvernement Obama a voulu donner sa position en cette période où quatorze élections présidentielles sont prévues en Afrique d’ici fin 2016, y compris dans des pays où la limitation des mandats présidentiels est déjà profondément ancrée dans la vie politique, comme la Tanzanie, la Namibie, le Mozambique et le Bénin. Ils auront prochainement des élections où les présidents en poste ne figurent pas sur les bulletins de vote, ont relevé les sources d’informations de l’Ambassade des USA en RD Congo.

Ces sources ont rappelé qu’au début du mois d’août dernier, les Etats-Unis et les dirigeants africains ont eu leur première occasion de discuter de la sécurité, de la croissance économique, du développement et de la bonne gouvernance au cours du Sommet Etats-Unis-Afrique à Washington. Pendant trois jours, le président Obama et les dirigeants de quelques 50 pays africains ont discuté des stratégies visant à stimuler la croissance, à créer des possibilités et à soutenir un environnement propice aux générations présentes et futures d’Afrique. La démocratie était au centre de ces entretiens.

Mais un travail de sondage d’opinion a relevé qu’ « une vaste majorité d’Africains souhaite une plus grande démocratie. En outre, le soutien à la démocratie et aux élections libres et équitables est au cœur de la Charte africaine sur la démocratie, les élections et la gouvernance ». Selon « Afrobarometer », qui est la norme de référence pour les sondages d’opinion indépendantes en Afrique, 84% des Africains soutiennent des élections libres et équitables, 77% rejettent un régime à parti unique tandis que 72% pensent que la démocratie est préférable à tout autre système de gouvernance. Il ne s’agit pas de données abstraites mais de chiffres décisifs et puissants qui reflètent les opinions réelles de millions de personnes.

La limitation des mandats présidentiels est un aspect fondamental des appels à la démocratie de la population. D’après les sondages d’opinion, 74% des Africains, soit les trois quarts des hommes et des femmes vivant sur le continent, ne souhaitent pas que leurs présidents occupent leur poste pendant plus de deux mandats consécutifs.

Une limitation des mandats inscrite dans la constitution permet un mécanisme de responsabilisation des dirigeants, réduit la tendance à la corruption en garantissant un renouvellement politique et donne aux nouvelles générations l’occasion de briguer un mandat politique et de choisir de nouveaux dirigeants. La limitation des mandats est importante du fait que, comme l’a dit le président Obama au Ghana en 2009, « l’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts mais d’institutions fortes ».

Cependant, ailleurs en Afrique, la limitation des mandats est remise en question. Les changements de constitution et l’élimination de ladite limitation diminuent la confiance des populations dans leurs institutions, affaiblissent l’ensemble du gouvernement et ne servent que les intérêts de la personne ou du parti au pouvoir. Dans les systèmes démocratiques, les dirigeants forts respectent la constitution, se retirent lorsque leur mandat prend fin et appuient des élections libres et équitables.

Lors de son intervention au Forum de la société civile qui a eu lieu la veille du sommet de Washington, le secrétaire Kerry a annoncé que les Etats-Unis « allaient continuer à soutenir la limitation constitutionnelle des mandats comme [ils l’ont fait] dans les pays du monde entier, y compris en Afrique » et « qu’[ils] allaient exhorter les dirigeants à ne pas modifier les constitutions nationales pour des raisons ou des avantages politiques personnels ». Le respect de la limitation des mandats présidentiels et des constitutions telles qu’elles sont rédigées est crucial pour réaliser les aspirations de tout le continent et renforcer les institutions démocratiques pour les générations futures.

J-LKT

Actualité BUDGET ALLOUE A L’AGRICULTURE : Kinshasa a oublié ses engagements à Maputo

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Crée LE 21-10-2014  - 11H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE mardi   le 21-10-2014 - 11H30 PAR :RADIO OKAPI

 

 

 

BUDGET ALLOUE A L’AGRICULTURE : Kinshasa a oublié ses engagements à Maputo

 

 

 En effet, depuis la déclaration de Maputo en 2003 qui engage chaque pays africain à augmenter progressivement son budget alloué à l’agriculture et au développement rural  jusqu’à 10%, il ressort que celui-ci n’a jamais dépassé 3,66% en RDC, allant jusqu’en dessous de 1% certaines années.

C’est dans ce cadre que la Conapac a décidé de mener un plaidoyer pour l’augmentation et l’affectation efficiente du budget national dans ce domaine, en sollicitant la responsabilité morale des décideurs vis-à-vis de petits producteurs agricoles, qui représentent plus de 70% du peuple congolais. Cela dans le but de redynamiser le secteur alimentaire et agricole en vue d’assurer la prospérité et le bien-être économique des populations.

Invitée à prendre la parole au nom de tous les membres de la Conapec, Rosalie Biuma, vice-présidente de cette structure, a indiqué que si le gouvernement réservait le 10%, de son budget comme convenu à Maputo, au moins la moitié serait destinée directement à l’amélioration des conditions de travail à la base. Notamment en ce qui concerne l’accès à l’outil de production amélioré et adapté, la construction des routes de desserte agricole, l’encadrement technique au sein des organisations paysannes et même dans la vulgarisation agricole.

Rosalie Biuma, a  laissé entendre qu’hormis le fait que ce faible budget  constitue un véritable obstacle à l’atteinte du premier OMD portant sur la réduction de la pauvreté, il occasionne également un frein face au fonctionnement efficace des services étatiques de l’agriculture.

C’est ainsi que l’on  remarque un désintéressement total de la population à l’agriculture puisqu’elle n’est pas rémunératrice et aussi à cause de l’absence d’un encadrement efficace par les services étatiques (intrants, formations, crédits agricoles, évacuation des produits…), poursuit-elle.  En plus, l’on enregistre à ce jour une faible productivité du secteur agricole, qui fait qu’il y ait une importation massive des produits alimentaires, mettant ainsi la souveraineté alimentaire du pays à la merci des opérateurs économiques nationaux ou internationaux.

Différentes actions sollicitées au gouvernement

 Dans le cadre de la recherche d’une amélioration de leur vie et travail, les conférenciers ont sollicité au gouvernement, en plus de leur plaidoyer sur l’augmentation du budget, d’associer désormais les organisations des producteurs agricoles dans l’élaboration des budgets  nationaux et provinciaux de l’agriculture et du développement rural. D’affecter aussi à la commission d’élaboration, des mesures d’applications de la loi portant principes fondamentaux relatifs à l’agriculture ainsi qu’un budget qui répond aux besoins réels de son fonctionnement.  Ensuite de promulguer, diffuser et vulgariser cette loi ainsi que ses mesures d’applications.

Il sied de noter que la Conapac est une structure faitière paysanne de niveau national, composées  de différentes organisations des producteurs agricoles du pays.

Elle a pour objectif de défendre et promouvoir les intérêts des producteurs agricoles, d’accompagner la structuration du monde paysan suivant les intérêts spécifiques de chaque catégorie de producteurs agricoles et veiller sur la bonne gouvernance au sein des organisations membres.

 

PersideDiawaku

Actualié RDC: la Ceni forme ses cadres sur les procédures d’affichage des listes provisoires Des agents de la Ceni assistant à l’incinération des matériels et des documents déclarés inutili

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                                                                    Des agents de la Ceni assistant à l’incinération des matériels et des documents déclarés inutilisables le 7/10/2014 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
 

La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) forme ses secrétaires exécutifs provinciaux, ses gestionnaires des pools, ses cadres de différents cabinets et ses directeurs au secrétariat exécutif national sur les procédures d’affichage des listes provisoires des électeurs. 

Prévue du 20 au 22 octobre à Kinshasa, cette formation permettra aux participants d’harmoniser les aspects pédagogiques, de valider les procédures d’affichage et la production de la note du préposé commis à cette tâche.
A l’ouverture de ce forum, le secrétaire exécutif national de la Ceni, Flavien Misoni, a indiqué que l’opération de collecte des données électorales a déjà débuté dans toutes les provinces du pays et elle arrivera à terme dans le meilleur délai.
«C’est pour passer à la deuxième phase de l’opération de fiabilisation du fichier électoral, consistant à imprimer et afficher des listes provisoires des électeurs en vue de leur consultation par des électeurs enrôlés en 2010 et 2011», a souligné Me Flavien Misoni.
Il a reconnu que la Ceni doit faire preuve d’abnégation pour arriver à avoir un fichier électoral fiable avant de procéder à l’audit externe comme prévu dans le calendrier électoral.
Pour sa part, le président de la Ceni, abbé Apollinaire malumalu, a indiqué qu’à l’issue de ces travaux, les conférences provinciales de validation seront organisées en collaboration avec le ministère de l’Intérieur, aux différents chefs-lieux des provinces.
Le chef de la Ceni a par ailleurs remercié les partenaires pour leur implication et accompagnement dans la réalisation de deux premières opérations du processus électoral en cours (stabilisation des cartographies opérationnelles et fiabilisation du fichier électoral).
En février dernier, la Ceni avait formé ses secrétaires exécutifs provinciaux et ses cartographes afin de «parfaire le processus électoral en RDC». Cette formation a permis aux participants d’apprendre les méthodes pour fiabiliser les fichiers électoraux, stabiliser la cartographie des sites de vote et maitriser les outils permettant de prévenir et de gérer les conflits électoraux.
L’objectif de cette formation, selon la Ceni, était de rapprocher les sites de vote de la population et de réduire le nombre de noms omis sur les listes électorales.

Actualité Une femme élue Bâtonnière à Lubumbashi

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Une femme élue Bâtonnière à Lubumbashi

 

La nouvelle a fait l’effet d’une bombe dans les milieux des avocats du Congo et particulièrement ceux du Katanga. A l’issue d’une journée et d’une nuit tout aussi folle, Me Rose NTUMBA Kaja a été élue au deuxième tour Bâtonnière du Barreau près la Cour d’Appel de Lubumbashi. L’élection a démarré Samedi matin à 9 heures pour se terminer Dimanche très tôt vers 4 heures trente dans la salle d’audiences du Palais de Justice de la Capitale du Cuivre.

Me Rose NTUMBA Kaja ne vient pas du néant car c’est une figure très bien connue dans les milieux du Barreau tant à Kinshasa, MbujiMayi, Kananga, Bukavu, Kisangani, Matadi et Lubumbashi. Elle a évolué pendant très longtemps au sein du Cabinet de feu le Bâtonnier MBUYI Tshimbadi d’heureuse mémoire ayant présidé aux destinées du Barreau de Lubumbashi pendant près de trois mandats successifs.

Selon notre correspondant à Lubumbashi, les débats ont été rudes, âpres et parfois houleux de par les enjeux et les passions. Rien que pour se mettre d’accord sur le profil des candidats, la plénière a pris plus de quatre heures à cause des exceptions soulevées de part et d’autres par les votants. Plus d’une fois, le Bâtonnier sortant a été contraint d’interrompre les débats pour remettre de l’ordre, le sérieux et la discipline dans les rangs afin que cette séance ne dégénère pas en bataille rangée entre les hommes et femmes en toge noire. En outre, le score a été très serré entre les candidats à ce poste de prestige et d’apostolat.

 

Vengeance sur le Barreau de Kinshasa          

Le tout premier Barreau du pays a été celui de Kinshasa qui a pris naissance en 1963 avec Me Victor PROMONTORIO dit Seya TSHIBANGU pour perpétuer le souvenir de sa propre défunte mère. Il a fallu attendre les années 1970 pour voir naitre un Barreau à Lubumbashi. C’est ainsi qu’avant l’Indépendance, les avocats noirs et blancs de l’époque étaient inscrits au Barreau de Bruxelles et plus tard à celui de Kinshasa avant la création du deuxième Barreau à Lubumbashi. L’ironie du sort, c’est de voir le deuxième Barreau du pays, à savoir celui de la Capitale du Cuivre, se doter d’une femme comme Bâtonnière. Une vengeance de l’histoire, a déclaré au Phare, l’un de tous premiers avocats de la République encore en vie. Comme quoi la valeur d’une institution ne dépend pas de son ancienneté mais bien de la vivacité et du sens de la créativité de ses animateurs et membres effectifs. Lubumbashi vient d’administrer une leçon à Kinshasa.

Un autre élément significatif concerne le Genre qui vient de réussir un coup d’éclat en portant une femme à la tête du deuxième Barreau de la République en âge. L’évènement en vaut la chandelle et restera marqué en lettres d’or dans les annales de l’histoire du Barreau au Congo Démocratique. Cet évènement va, sans nul doute, encourager d’autres compatriotes de sexe dit faible à oser braver les hommes sur des terrains où ils se croyaient seuls détenteurs de l’intelligence et maitres après Dieu. La balle se trouve dans le camp de la gente féminine pour vaincre le complexe, casser le mythe du mâle tout puissant et relever le défi de la compétence au même titre que leurs compatriotes de sexe masculin.

Castro

Actualité Katanga: 10 morts à la suite d’une pluie torrentielle à Kolwezi

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Des victimes de la pluie à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John BompengoD
Dix personnes sont décédées à la suite d’une pluie torrentielle qui s’est abattue, lundi 20 octobre, dans la ville de Kolwezi, située à 343 km à l’Ouest de Lubumbashi (Katanga).Ces victimes ont été recensées dans le quartier Kasulo dont les habitants ont transformé en carrière d’exploitation minière artisanale. 
Selon le chef de ce quartier, trois creuseurs artisanaux sont morts ensevelis dans un puits d’extraction de cuivre et leurs corps sont actuellement gardés dans la morgue de l’hôpital de Mwangezi.
La même source affirme que, quatre autres personnes sont mortes foudroyées à trois endroits différents du quartier. Deux d’entre elles frappées par la foudre dans leur maison. Les autres atteintes par la foudre sous des arbres situés à des endroits différents.
Deux autres personnes qui rentraient d’une fête de mariage ont été emportées par les eaux de la rivière Dilala qui avaient débordé.

 Un autre corps sans vie a été ramassé après la pluie au quartier Kabila, dans la périphérie est de la ville de Kolwezi.

Selon les sources policières et du parquet de grande instance de Kolwezi, les circonstances de sa mort ne sont pas encore connues.
Ce bilan porte à 13 le nombre de personnes mortes à cause de la pluie en une semaine dans cette partie du Katanga.
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