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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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Actualité Katanga: 10 morts à la suite d’une pluie torrentielle à Kolwezi

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Crée LE 21-10-2014  - 11H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE mardi   le 21-10-2014 - 11H30 PAR :RADIO OKAPI
 
 
Des victimes de la pluie à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John BompengoD
Dix personnes sont décédées à la suite d’une pluie torrentielle qui s’est abattue, lundi 20 octobre, dans la ville de Kolwezi, située à 343 km à l’Ouest de Lubumbashi (Katanga).Ces victimes ont été recensées dans le quartier Kasulo dont les habitants ont transformé en carrière d’exploitation minière artisanale. 
Selon le chef de ce quartier, trois creuseurs artisanaux sont morts ensevelis dans un puits d’extraction de cuivre et leurs corps sont actuellement gardés dans la morgue de l’hôpital de Mwangezi.
La même source affirme que, quatre autres personnes sont mortes foudroyées à trois endroits différents du quartier. Deux d’entre elles frappées par la foudre dans leur maison. Les autres atteintes par la foudre sous des arbres situés à des endroits différents.
Deux autres personnes qui rentraient d’une fête de mariage ont été emportées par les eaux de la rivière Dilala qui avaient débordé.

 Un autre corps sans vie a été ramassé après la pluie au quartier Kabila, dans la périphérie est de la ville de Kolwezi.

Selon les sources policières et du parquet de grande instance de Kolwezi, les circonstances de sa mort ne sont pas encore connues.
Ce bilan porte à 13 le nombre de personnes mortes à cause de la pluie en une semaine dans cette partie du Katanga.

Actualté RDC : les banques démarrent la paie des fonctionnaires ce mercredi

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Crée LE 22-10-2014  - 01H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE mercredi   le 22-10-2014 - 06H30 PAR :RADIO OKAPI
  

Des agents et fonctionnaires de l’Etat attendant la paie du mois devant une banque à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Les banques commerciales ont annoncé qu’elles démarraient mercredi 22 octobre la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat. Ces institutions avaient bloqué cette opération suite à l’incapacité de l’Etat à rémunérer leurs prestations depuis janvier 2014. A l’issue d’une rencontre avec le 1er ministre Matata Ponyo, Félicité Singa, 1ère vice-présidente de l’Association congolaise des Banques (ACB), et directrice générale de la Fibank, a annoncé le démarrage des opérations de paiement. Selon elle, le gouvernement a payé 3 mois de prestations sur les 10 mois qu’il leur doit.

 «A l’occasion d’une séance de travail avec le Premier ministre, nous nous sommes accordés entre autres points sur les modalités de réduction des arriérés de facturation et sur un mécanisme de paiement régulier et de la rétribution des banques dans le processus de la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat», a-t-elle expliqué.

Félicité Singa s’est réjoui de la «compréhension et l’accompagnement» de toutes les parties prenantes dans la résolution de cette situation qui, selon elle, concoure au renforcement de ce «partenariat public-privé exemplaire».

L’association congolaise des banques, partenaire de l’Etat dans la paie des fonctionnaires, avait annoncé lundi 20 octobre son incapacité à assumer le coût de la logistique d’une paie de proximité sur toute l’étendue du pays.

L’ACB avait ainsi expliqué le fait que la paie des fonctionnaires, censée commencer les 17 de chaque mois, n’avait toujours pas démarré pour le mois d’octobre.

Actualité Me Rose Tumba Kaja, première femme bâtonnière en RDC

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Crée LE 22-10-2014  - 01H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE mercredi   le 22-10-2014 - 06H30 PAR :RADIO OKAPI

 
 
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Me Rose Tumba Kaja, élue bâtonnière du barreau de Lubumbashi dimanche 19 octobre 2014. Ph Radio Okapi/Jean Ngandu

Le barreau de Lubumbashi (Katanga) est désormais dirigé par une femme, Me Rose Tumba Kaja. Elle a remplacé le bâtonnier Jacques Shesha, arrivé fin mandat, au terme de la passation de pouvoirs effectuée lundi 20 octobre. Me Tumba Kaja avait été élue la veille pour un mandant de trois ans, devenant ainsi la première femme  à occuper ce poste en RDC.

Dès sa prise de fonctions, la bâtonnière Tumba s’est engagée à renforcer la discipline au sein de la corporation, en restant au milieu du village:

«Dans notre profession, il n’y a pas de sexe sur la toge : c’est pour vous dire qu’il n’y a rien de particulier que je veux apporter en tant femme, si ce n’est mon expérience et ma maturité professionnelle. C’est vrai que j’ai un cœur de femme et de mère. Mais je serai le pater familias [de latin : père de famille] de tous les avocats


Actualité Province Orientale : la société civile dénonce des crimes rituels à Basoko

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Crée LE 22-10-2014  - 01H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE mercredi   le 22-10-2014 - 06H30 PAR :RADIO OKAPI

 
 
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Vaccination des enfants contre la rougeole à masisi. Photo msf.ch

La société civile du territoire de Basoko (Province Orientale) dénonce une dizaine de cas de crimes rituels entre le 20 août et le 20 octobre 2014. Au cours d’une déclaration à la presse lundi 20 octobre dans la cité de Basoko, à plus de 250 Km à l’ouest de Kisangani, la société civile a rapporté que les corps de trois enfants de 3 à 4 ans, avec des appareils génitaux mutilés, ont été retrouvés dans des puits perdus en l’espace de deux semaines dans la cité de Basoko.

Le dernier cas en date remonte à trois jours au quartier Bandale. Selon les témoignages de certains habitants de la cité, le corps d’une fillette de trois ans a été retrouvé dans un puits perdu, un jour après sa disparition.

Selon des témoins, l’enfant n’avait plus été vu après avoir quitté l’école maternelle qu’elle fréquentait.

Un morceau de bois dépassait de l’anus de la victime, et son sexe a été mutilé, selon les mêmes sources.

Deux semaines plus tôt, la même situation a eu lieu aux quartiers Makele et Office. Selon la société civile, deux corps d’enfants de trois et quatre ans ont été retrouvés dans des puits d’eau.

D’autres corps avaient déjà été retrouvés auparavant dans les ilots ou à la rivière, toujours avec des sexes mutilés.

Des sources locales penchent pour des crimes rituels.

Pour la société civile, il faut des enquêtes pour identifier les auteurs de ces actes. Cette organisation demande également aux parents de veiller sur les mouvements des enfants.

Les autorités politico administratives locales disent mener des enquêtes sans succès.

 

Actualité Echos d’économie du 21 octobre 2014

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Crée LE 22-10-2014  - 01H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE mercredi   le 22-10-2014 - 06H30 PAR :RADIO OKAPI

 
 
 
Des liasses de dollars américains et du Franc congolais

L’émission « Echos d’économie» de ce mardi est revenue sur l’Association congolaise des banques commerciales (ACB) qui annonce le paiement, ce mercredi, des salaires d’octobre aux fonctionnaires de l’Etat. Cette structure affirme a fait cette annonce après que le gouvernement a consenti à payer les arriérés de prestations de banques congolaises.

Ce magazine économique a également planché sur la Direction général des recettes administratives, domaniales, judiciaires et de participation (DGRAD) à Idiofa (Bandundu).

Cet Echos d’économie a par ailleurs parlé de fonctionnement de la société de transport du Congo (Transco) avec notamment sa consommation prévue et réelle du carburant.

 

LITTERATURE : LA GLOIRE DES IMPOSTEURS...

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Crée LE 22-10-2014  - 01H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE mercredi   le 22-10-2014 - 06H30 PAR : ARTV NEWS

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Le 5 juillet 1960 à Léopoldville, actuel Kinshasa, le général belge Émile Janssen déclare : « Après l'indépendance, c'est avant l'indépendance ». Cinquante quatre ans après ce propos, l'Afrique demeure pillée et maintenue en « esclavage » par les nations prédatrices se faisant appeler par abus de langage « communauté internationale ». Et pour cette année 2014, « La gloire des imposteurs, lettres sur le Mali et l'Afrique » co-signé par la malienne Aminata Dramane Traoré et le sénégalais Boubacar Boris Diop, est l'ouvrage le plus courageux publié en France sur le sujet. Plein de révélations généralement censurées par la presse dite occidentale et ses relais « nègres », l’œuvre s'attache à déconstruire les mensonges savamment distillés par ceux qui se sont auto-proclamés humanistes pour couvrir leurs crimes. 

 

Des pompiers pyromanes

 

v_book_234.jpgL'axe central de ce travail est la énième intervention de l'armée française en Afrique au Mali dénommée « Opération Serval ». Mais on y découvre aussi les raisons inavouées des autres interventions occidentales en Cote d'Ivoire, en Libye, en Irak, en Syrie ou encore leur passivité en République Démocratique du Congo. Cet essai qui se déroule sur 231 pages est le contenu des lettres que s'échangent les deux auteurs entre le 8 janvier 2012 et le 21 octobre 2013. A la question de savoir si l'intervention de l'armée française au Mali était humaniste, les écrivains progressistes répondent par la négative. 

 

Un point de vue d'ailleurs partagé par le journaliste d'investigations Antoine Glaser. Pour ce dernier, « il ne faut pas croire que l'armée française est en Afrique pour faire de l'humanisme. Elle n'y est pas pour les beaux yeux des africains, mais pour les intérêts de la France ». L'objectif de Paris étant de s'installer dans le Nord du Mali au sous-sol riche en ressources naturelles telles que l'or. D'où la volonté d'établir une base militaire à Tessalit. « Notre mal Boris, tient en ces mots : absence de souveraineté. Le monde entier peut constater chaque jour que nous ne sommes pas libres de choisir nos dirigeants et que l'orientation de nos politiques économiques nous échappe complètement », écrit Aminata Dramane Traoré à Boubacar Boris Diop. 

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Un printemps Arabe vampirisé par l'agenda pervers des occidentaux

 

Les auteurs font remarquer que les pays d'Afrique francophone sont en piteux états et les populations croulent dans la misère malgré les immenses richesses de ces états à l'indépendance purement verbale. Les mécanismes et acteurs du système colonial sont toujours en cours. Un « employeur » installe et maintient ses « employés » au pouvoir afin de se servir continuellement en matières premières. Une propagande de désinformation et d'illusion accompagne ses desseins : « On ne peut plus ouvrir sa radio ou regarder la télé-il s'agit souvent d'ailleurs des chaînes françaises de propagande, style RFI ou France 24- sans y entendre pontifier un de nos adeptes du libéralisme pur et dur ». Un modus operandi d'exploitation et d'asservissement bien huilé.

 

L’Élysée, l’État-major de l'armée, les Entreprises françaises, l'Agence Française de Développement et le Franc Cfa qui appartient à la France, « privent les peuples africains de leur souveraineté ». Les noms peuvent même changer mais les objectifs demeurent les mêmes. On remplace Coopération par Développement, Cellule africaine par un nom plus light en y mettant une femme à sa tête, rien n'y change. Et la Françafrique a également ses chevaliers de la plume tel Jean-Michel Séverino, chargé « d'alimenter le débilitant fantasme de notre émergence ».

 

Le panafricanisme à l'envers

 

Évidemment, l'incompétence, les responsabilités et les turpitudes des autorités africaines, véritables laquais de Paris ne sont point éludées. Ainsi, dans sa lettre du 4 septembre 2013 à Aminata, Boris précise : « C'est ce qu'on appelle le panafricanisme à l'envers ! Nos leaders s'y mettent à plusieurs pour détruire méthodiquement l'Afrique, un pays après l'autre, et vogue la galère ! »

Ce livre est une lumière sur une violente agression militaire de l'Afrique subsaharienne se présentant comme une odyssée morale, généreuse et désintéressée. Et au delà du Mali, il met à nu les schémas directeurs de la même imposture ailleurs dans le monde.

 

Pour tout dire, ces réflexions poursuivent le travail continu d'une « littérature de la vérité » dans laquelle se sont distingués les progressistes comme François-Xavier Verschave, Odile Tobner, Ferdinand Oyono, Raphaël Granvaud avec son ouvrage interpellateur « Que fait l'armée française en Afrique ? ». De même que Bruno Boudiguet et son écrit : « Françafrique 2012 : la bombe à retardement » ou encore l'association Survie qui vient de publier « Françafrique : la famille recomposée »...Dans ce combat pour la liberté et la dignité humaine qui ressemble à celui de David contre Goliath, Aminata Dramane Traoré et Boubacar Boris Diop demeurent optimistes en une Afrique qui renaîtra de ses cendres après avoir sonné l'hallali de l'imposture. 

 

                                                                                                                    Franck  CANA

 

« La gloire des imposteurs, lettres sur le Mali et l'Afrique », d'Aminata Dramane Traoré et Boubacar Boris Diop, éditions Philippe Rey à Paris, 231 pages, 17 euros.

 

 

Actualité Soulèvement des jeunes à Beni : le gouverneur Julien Paluku lance un appel au calme

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Crée LE 23-10-2014  - 01H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE jeudi   le 23-10-2014 - 06H30 PAR :RADIO OKAPI

Julien Paluku, gouverneur du Nord-Kivu, interrogé par la presse à Goma (Photo Myriam Asmani)J

«Nous risquons de nous tromper de cible. L’ennemi est encore présent dans le territoire de Beni». Le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku a lancé cet appel mercredi 22 octobre à la population de ce territoire, après une manifestation des jeunes des villages d’Oicha, Mbau et Mavivi devant le quartier général de la Monusco. Les manifestants protestaient contre la mort la veille à Mbau de deux jeunes membres d’une brigade de patrouille.

 Selon des sources de la société civile, ces jeunes ont été tués par balle au cours d’une patrouille de l’armée dans la zone.

Pour protester contre cet incident, des habitants ont barricadé plusieurs avenues dans Beni-ville. Ils exigeaient aussi une action d’urgence de l’armée et de la Monusco contre les rebelles ougandais de l’ADF.

Pour le gouverneur de province, Julien Paluku, ce n’est pas le moment de se tromper de cible.

«Ce matin, la population était dans la rue pour commencer à s’en prendre aux institutions, particulièrement les Nations unies… En nous attaquant à la Monusco ou aux institutions, l’ennemi risque de se réorganiser parce que toute la police et tous les éléments des forces armées vont focaliser leur attention sur la protection des institutions au lieu de se concentrer sur l’ennemi», a-t-il expliqué.

De son côté, le chef de la Monusco, Martin Kobler, a condamné les actes de violences de la population de Beni contre le personnel et les véhicules de la mission, ainsi que l’attaque contre la base de la Monusco à Mavivi.

«La situation à Beni n’est pas facile, on a des réactions contre la Monusco et maintenant la situation est calme. C’est grâce à l’intervention des autorités locales – nous venons de parler avec le gouverneur du Nord Kivu – mais c’est aussi grâce à l’intervention des FARDC qui protègent nos bureaux à Béni», a-t-il expliqué au cours du point de presse hebdomadaire des Nations unies mercredi.

Il a appelé la population à ne pas toujours chercher à faire porter à la mission onusienne la responsabilité de ce qui tourne mal mais, au contraire, à lui apporter tout son soutien afin de lui permettre de remplir sa mission.

«Ça ne vaut pas la peine de prendre la Monusco comme bouc émissaire pour ce qui ne marche pas et nous devons avoir, nos forces, mais aussi nos civils, la mobilité de vous protéger. Si vous nous attaquez, alors vous nous empêcher de faire notre boulot ici. Nous devons avoir votre soutien et pas vos attaques», a-t-il exhorté.

Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC a cependant reconnu que, de son côté, la Monusco doit regagner la confiance de la population par des actions conjointes.

«On est en train de l’organiser», a-t-il conclu.

Au cours de la même journée, le président de l’Assemblé provinciale du Nord-Kivu avait affirmé que «le Nord-Kivu est présentement dans une situation de guerre».

Jules Hakizumwami a justifié ses propos par l’activisme accru, ces derniers temps, des groupes armés étrangers et locaux, responsables des tueries et autres formes d’exactions contre les populations de plusieurs entités de cette province.

Dans la ville-territoire de Beni, 84 personnes ont été tuées et plus d’une trentaine d’autres blessées au cours de massacres perpétrés depuis début octobre par les rebelles ougandais ADF.

LA RDC N'A TOUJOURS PAS DE "GOUVERNEMENT DE COHÉSION NATIONALE", MAIS FELIX TSHISEKEDI TRAVAILLE POUR...

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Crée LE 23-10-2014  - 01H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE jeudi   le 23-10-2014 - 17H00 PAR : artv news

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Le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila arrive le 5 août 2014 à la Maison Blanche | AFP/Archives | Brendan Smialowski

La République démocratique du Congo n'a pas réussi à former un gouvernement rassemblant des membres de la majorité, de l'opposition et de la société civile comme l'avait annoncé, il y a tout juste un an, le président Joseph Kabila.

"Dans le cadre de ma politique d'ouverture (...), un gouvernement de cohésion nationale sera bientôt mis en place", avait déclaré M. Kabila le 23 octobre 2013 devant le Parlement.

Il s'exprimait après un grand forum national où quelque 900 délégués de la majorité et d'une partie de l'opposition et de la société civile s'étaient réunis afin de consolider la cohésion nationale, fragilisée par les élections présidentielle et législatives contestées de 2011.

A l'issue de ces assises, "des recommandations ont été faites (...) et la plus importante était la mise en place d'un gouvernement de cohésion nationale qui doit appliquer toutes les autres recommandations", rappelle Henri-Thomas Lokondo, député de la majorité ayant pris part au forum.

Mais douze mois après la promesse présidentielle, la constitution du nouveau gouvernement se fait attendre. "La mise en place d'un gouvernement de cohésion nationale était une volonté du chef de l'Etat mais une année après, personne ne nous dit pourquoi cela ne se fait pas", déplore Jonas Tshiombela, un cadre de la société civile qui avait participé aux assises.

Les membres de l'actuel gouvernement, que le Premier ministre Augustin Matata Ponyo dirige depuis 2012, auraient déjà touché leurs indemnités de sortie, affirment certaines sources, démenties par Kinshasa.

Quoi qu'il en soit, le maintien du gouvernement va à l'encontre les résolutions qui avaient été prises à l'issue de cette réunion nationale, estime Henri-Thomas Lokondo.

A quand le nouveau gouvernement? "Il n'y a que lui ( M. Kabila) qui en détient le secret", tranche M. Tshiombela. Un sentiment que partagent aussi bien des membres de la majorité que ceux de l'opposition.

En attendant, les rumeurs sur l'annonce "imminente" d'un remaniement se multiplient, on pronostique sur le maintien ou non de M. Matata Ponyo, on spécule sur de probables "premier-ministrables" qui pourraient, comme l'actuel chef des ministres, avoir la confiance de la communauté internationale.

 

- 'part du gâteau' -

 

M. Lokondo se prête, comme d'autres, au jeu: "J'ai la conviction que ça ne prendra pas plus d'une semaine" avant que la nouvelle équipe ne soit nommée, prédit-il.

La presse n'est pas en reste: "Gouvernement en sursis, plénière incertaines au Parlement. Le pays au point mort", "Gouvernement de cohésion nationale, révision constitutionnelle: le jeu du chat et de la souris" ou encore "Gouvernement de cohésion nationale: les chefs de partis exigent leur part du gâteau!". 

Si certains semblent considérer qu'un gouvernement de cohésion nationale n'est plus une nécessité, d'autres estiment qu'il faut du sang nouveau pour qu'avance le pays, riche en ressources naturelles (minerais, pétrole, gaz, forêts, eau...) mais qui figure au dernier rang de l'indice de développement humain de l'ONU, et où deux tiers des 70 millions d'habitants vivent dans une grande pauvreté.

Toutefois, le député de l'opposition José Makila estime que pour avoir une réelle "cohésion nationale" il ne faut pas tout miser sur les nominations, mais sur les actions.

"On peut sortir un gouvernement mais si les autres mesures qui ont été prises pendant ces concertations ne sont pas appliquées, ce gouvernement ne servira à rien", a-t-il insisté.

En 2013, M. Kabila avait indiqué que le futur gouvernement aurait pour "mission de restaurer la paix et de rétablir l'autorité de l'Etat, consolider la cohésion nationale, la poursuite de la reconstruction du pays en partie ravagé par la guerre, l'appui au processus électoral et l'amélioration des conditions de vie des Congolais".

La paix représente un défi de taille: depuis deux décennies, des groupes armés locaux et étrangers s'affrontent pour des raisons économiques, ethniques ou foncières, commettant au passage de graves exactions (massacres, viols, enrôlement d'enfants, pillages...). 

Et malgré des victoires sur la rébellion congolaise M23, défaite début novembre 2013, ou sur les islamistes ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF), qui ont perdu d'importants bastions depuis janvier, l'armée et la Mission de l'ONU - présente depuis 1999 et désormais forte de 20.0000 hommes - n'ont jamais pacifié durablement le pays.

Preuve récente de l'instabilité, le territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu (Est), a été ensanglanté par une succession de massacres attribués à l'ADF: en moins de quinze jours en octobre, environ 80 hommes, femmes et enfants, ont été assassinés à l'arme blanche, et parfois décapités. Mais Félix Tshisekedi, le fils de celui qui a loupé sa destinée politique se lance dans la traitrise en s'apuyant sur ce régime criminel pour espérer un poste regalien au ce gouvernement d'union nationale.

 


CENTRAFRIQUE: 30 MORTS DANS UNE ATTAQUE DE GROUPES ARMÉS DANS LE CENTRE

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Crée LE 23-10-2014  - 01H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE jeudi   le 23-10-2014 - 17H00 PAR : artv news

 

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Des Casques bleus de la Minusca, le 8 octobre 2014 à Bangui, en Centrafrique | AFP/Archives | Pacome Pabandji

Au moins 30 personnes ont été tuées et plusieurs dizaines d'autres blessées mardi et mercredi dans l'attaque d'un village de la région de (centre) par des individus armés, a indiqué jeudi une source à la Minusca, la mission de l'ONU en Centrafrique.

"Un groupe d'individus armés assimilés aux Peuls et ex-Séléka par les habitants ont attaqué la localité de Yamalé, vers Bakala, faisant au moins 30 morts et plusieurs dizaines de blessés. Les agresseurs ont incendié et pillé des maisons d'habitation", a affirmé cette source. 

"Il s'agit d'un bilan qui reste encore provisoire. Car les individus armés ont poursuivi ces agressions dans les villages voisins", a-t-elle ajouté.

La psychose de ces attaques a gagné la ville de Bambari, chef-lieu de la préfecture de la Ouaka dont fait partie Bakala, a-t-on appris de même source. Plusieurs centaines de personnes ont fui pour rejoindre les camps de déplacés de Bambari, redoutant un regain de tension dans la ville.

Au moins sept personnes avaient été tuées la semaine dernière dans différents incidents dans la même région par des miliciens tant anti-balaka que ex-Séléka, qui s'en étaient pris à des habitants accusés de collaboration avec leurs rivaux dans le centre de la Centrafrique, selon la gendarmerie de Bambari.

La Centrafrique, ancienne colonie française à l'histoire jalonnée de rébellions et de coups d'Etat, a plongé dans un chaos sans précédent en 2013 lorsque la rébellion majoritairement musulmane de la Séléka a pris le pouvoir, plaçant le pays en coupe réglée jusqu'à son départ en janvier 2014.

Les troubles intercommunautaires se sont poursuivis ensuite, les anti-balaka --à dominante chrétienne-- commettant à leur tour d'innombrables exactions contre la population civile, notamment les musulmans qui ont dû fuir Bangui.

Si elle a perdu le pouvoir, la Séléka est restée très influente dans la région de Bambari où les flambées de violences intercommunautaires sont récurrentes, ainsi que dans le nord-est du pays.

 

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EBOLA: LE RWANDA ANNULE LES CONTRÔLES RENFORCÉS DE VOYAGEURS VENANT D'ESPAGNE ET DES ETATS-UNIS

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Crée LE 23-10-2014  - 01H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE jeudi   le 23-10-2014 - 17H00 PAR : artv news

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Des voyageurs à l'aéroport de Los Angeles, le 17 octobre 2014 | AFP/Archives | Mark Ralston

Le Rwanda a annulé les contrôles renforcés imposés aux visiteurs en provenance d'Espagne et des Etats-Unis pour prévenir toute importation du virus Ebola dans le pays des Grands Lacs, a annoncé jeudi la ministre de la Santé.

La ministre, Agnes Binagwaho, avait demandé cette semaine à tous les voyageurs séjournant au Rwanda qui s'étaient rendus en Espagne ou aux Etats-Unis les trois semaines précédant leur arrivée dans le pays de communiquer quotidiennement leur état de santé aux autorités.

Mais le président rwandais, Paul Kagame, a publiquement désavoué sa ministre sur Twitter, l'accusant d'avoir agi sans réfléchir.

En Afrique de l'Ouest, près de 10.000 cas d'Ebola ont été recensés, pour près de 4.900 morts.

Outre les trois pays les plus touchés dans la région (Guinée, Liberia, Sierra Leone), les Etats-Unis et l'Espagne ont enregistré des cas de contamination de la fièvre hémorragique sur leur territoire.

Les passagers venant de Sierra Leone, du Liberia et de Guinée, ou y ayant séjourné lors des 22 jours précédents, sont interdits d'entrée au Rwanda, à l'exception des ressortissants rwandais qui sont placés en quarantaine durant 21 jours à leur arrivée.

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BURKINA FASO: BLAISE CAMPAORE, VEUT UN REFERENDUM POUR LA MODIFICATION DE LA CONSTITUTION, LE PEUPLE DIT NON...

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Crée LE 23-10-2014  - 01H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE jeudi   le 23-10-2014 - 17H00 PAR : artv news

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Le président burkinabé Blaise Compaoré (d) rencontre plusieurs leaders de l'opposition le 23 septembre 2014 au palais présidentiel à Ouagadougou | AFP/Archives | Ahmed Ouoba

De nouveaux rassemblements se sont tenus mercredi soir à Ouagadougou en réaction contre l'annonce mardi par le gouvernement burkinabé d'un référendum, qui doit rendre possible la candidature à l'élection de 2015 du président Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 27 ans.

Quelques centaines de protestataires se sont massés entre 20h00 et 23h00 dans plusieurs quartiers de la capitale, bloquant un temps le trafic, avant d'être dispersés dans le calme par les forces de l'ordre, davantage présentes que la nuit précédente, a constaté l'AFP.

Une centaine de personnes avaient barré d'environ 21h00 mardi à 03h40 GMT mercredi la nationale 1, la principale route du Burkina Faso, qui relie Ouagadougou à Bobo Dioulasso, deuxième ville du pays et porte vers la Côte d'Ivoire et le Mali voisins.

Mercredi matin, Zéphirin Diabré, le leader de l'opposition, a appelé à une journée nationale de protestation sur toute l'étendue du territoire burkinabè le mardi 28 octobre "afin de dire non à la mascarade qui se prépare".

Le gouvernement burkinabè a annoncé mardi l'introduction d'un projet de loi à l'Assemblée nationale visant à modifier l'article 37 de la Constitution, qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels et empêche Blaise Compaoré de se présenter au scrutin de novembre 2015.

Personnage central de la diplomatie ouest-africaine, M. Compaoré, 63 ans, s'est hissé au pouvoir en 1987 en renversant son ex-compagnon d'armes Thomas Sankara, tué lors du putsch.

Il a ensuite effectué deux septennats (1992-1998 et 1998-2005) et terminera fin 2015 son deuxième quinquennat (2005-2010, 2010-2015).

TOTAL, PREMIÈRE COMPAGNIE PÉTROLIÈRE EN AFRIQUE

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Crée LE 23-10-2014  - 01H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE jeudi   le 23-10-2014 - 17H00 PAR : artv news

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Le siège de Total à La Défense le 21 octobre 2014 | AFP/Archives | Alain Jocard

Cinquième compagnie pétrolière mondiale, le groupe français Total est numéro un en Afrique, une position renforcée par l'action de son défunt patron Christophe de Margerie qui avait tissé des liens personnels avec les dirigeants du continent, prenant directement les dossiers en main.

L'Afrique est aujourd'hui la principale zone d'extraction pour Total, lui fournissant 31% de sa production quand la moyenne mondiale est d'environ 20%. Le groupe pétrolier y emploie directement environ 10.000 personnes, 10% de ses effectifs.

Cette puissance en Afrique, Total la doit en grande partie à son rachat d'un autre groupe pétrolier français, Elf Aquitaine, en 2000. Mais aussi à l'impulsion de Christophe de Margerie, tué lundi soir dans un accident d'avion à Moscou.

"Christophe de Margerie était le Monsieur Afrique de son groupe, il était extrêmement actif sur tous les dossiers", observe le spécialiste du continent Antoine Glaser. 

"Il travaillait vraiment à l'africaine, les yeux dans les yeux. Il avait une relation avec tous les chefs d'Etat, il les voyait seul", ajoute-t-il.

Ces relations personnelles avait selon lui remplacé les rapports troubles de l'époque de la "Françafrique". Ce système de collusion entre les intérêts politiques et industriels français d'une part et les dirigeants corrompus d'anciennes colonies d'autre part a longtemps permis aux groupes français d'occuper des positions enviables en Afrique. 

"Quand il y avait un problème, il suffisait de passer un coup de fil à l'Elysée (la présidence française) et l'affaire se réglait rapidement", rappelle Antoine Glaser. "Jamais on aurait alors imaginé que le groupe Total ait un redressement fiscal au Gabon!" Une mésaventure qui lui est arrivée il y a quelques mois.

"La Françafrique, pour moi, elle n'existe plus, ou alors elle est vraiment en fin de course", avait d'ailleurs observé Christophe de Margerie en 2002.

"Dans le pétrole, on ne fait plus les choses comme avant. On ne cherche plus à contrôler les pays comme on le faisait autrefois, et je suis assez fier de ce que Total fait en Afrique, globalement", avait-il ajouté.

"Je ne dis pas que c'est toujours parfait mais, globalement, c'est bien. Arrêtons de se flageller avec ça, du moment que les revenus soient distribués de manière légitime et transparente", assurait-il.

- plus grand réseau de stations-service -

Atout indéniable sur un continent en pleine croissance, Total y dispose aussi du plus grand réseau de stations-service, dont le "bonjour" des boutiques ne se limite pas à l'Afrique francophone. Il détient par exemple le monopole des stations des parcs nationaux sud-africains.

Total contrôle notamment 58% de Total Gabon, première entreprise gabonaise qui est l'héritière de la Société des pétroles d'Afrique équatoriale française (Spaef). Cette société fondée en 1949 avait découvert son premier gisement commercialement exploitable en 1956, juste avant l'indépendance. Elle a été absorbée en 1960 dans l'Union générale des pétroles, qui elle-même est devenue Elf sept ans plus tard. 

Au-delà de ce fief historique, Total est surtout actif au Nigeria et en Angola. Le premier étant selon l'expert Jean-Marie Chevalier "un pays extrêmement difficile pour la prospection et l'exploitation pétrolière, avec des attentats, des sabotages, des enlèvements et des vols de pétrole, et une situation institutionnelle complexe", et le second "une source de brut extrêmement intéressante avec l'off-shore profond" en dépit de l'arrivée de compagnies concurrentes.

Total s'est largement développé au-delà de son pré carré ces dernières années. L'entreprise a lancé des recherches en Afrique du Sud, en Côte d'Ivoire, au Mozambique, au Ghana, au Kenya, en Mauritanie et en Ouganda, et a fortement investi dans des "méga-projets" tels que CLOV --où la production vient de démarrer-- et Kaombo en Angola ou Moho Nord au Congo. 

Le groupe français, qui ne publie pas de chiffres détaillés par pays, produit 713.000 barils équivalent pétrole par jour en Afrique. Il a aussi entrepris de se diversifier, en décrochant par exemple l'an dernier un contrat pour la construction d'une centrale solaire.

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CÔTE D'IVOIRE: LE PROCÈS DE SIMONE GBAGBO REPORTÉ SINE DIE

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Crée LE 23-10-2014  - 01H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE jeudi   le 23-10-2014 - 17H00 PAR : artv news

Simone Gbagbo, l'épouse de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, à Abidjan le 27 mars 2011 | AFP/Archives | Jean-Philippe Ksiazek

Le procès de l'ex-Première dame Simone Gbagbo et de ses 82 co-accusés, prévu mercredi à Abidjan, a été reporté sine die, un nouveau couac pour la justice ivoirienne, dont la capacité à gérer ce dossier sensible est mise en question.

Le procès de Simone Gbagbo "aura bel et bien lieu" même s'il connaît un "report", a déclaré Affoussiata Bamba-Lamine, porte-parole adjointe du gouvernement, sans s'avancer sur une date.

"Il ne faut pas avoir d'inquiétudes. Je veux vous rassurer", a-t-elle insisté lors d'une conférence de presse.

Après trois années d'instruction, Simone Gbagbo et les autres prévenus avaient été convoqués mercredi devant la Cour d'assises d'Abidjan pour le procès le plus important en Côte d'Ivoire depuis la fin de la crise postélectorale de 2010-2011.

En refusant de reconnaître sa défaite à la présidentielle de décembre 2010 face à Alassane Ouattara, l'ex-président Laurent Gbagbo, actuellement détenu par la Cour pénale internationale (CPI), avait plongé le pays dans une crise ayant fait plus de 3.000 morts en cinq mois de violences.

Surnommée la "Dame de fer", Simone Gbagbo, 65 ans, a été autant respectée pour son parcours dans l'opposition que crainte en tant que "présidente" à poigne, accusée d'être liée aux "escadrons de la mort" contre les partisans de M. Ouattara, qu'elle a toujours honni.

Ses photos le jour de son arrestation le 11 avril 2011, cheveux arrachés, traits tirés et regard apeuré, aux côtés de son mari hagard, ont fait le tour du monde.

Comme son mari, Simone Gbagbo est poursuivie pour "crimes contre l'humanité" par la CPI, qui demande son transfèrement à La Haye. Mais Abidjan s'y refuse, estimant être en mesure de lui organiser un procès équitable en Côte d'Ivoire.

A l'aube d'un procès si fondamental pour la Côte d'Ivoire, impossible d'obtenir une quelconque information du ministère de la Justice, qui invoque l'indépendance des juges et la protection des accusés pour garder le silence.

- Justice 'pas prête' -

Mercredi matin, des dizaines de journalistes ont arpenté en vain le hall du palais de justice d'Abidjan-Plateau, en l'attente d'une cérémonie d'ouverture qui n'a jamais eu lieu.

Les identités des 24 accusés bénéficiant de la liberté provisoire avaient pourtant été vérifiées mardi, ouvrant techniquement la porte à de premières procédures techniques.

Les débats en tant que tels ne devraient pas débuter avant deux semaines, avait estimé lundi Mathurin Dirabou, doyen des avocats d'Abidjan, qui défend Gilbert Aké N'Gbo, ex-Premier ministre de Laurent Gbagbo.

"La justice n'est pas prête, sa désorganisation patente", observent plusieurs experts internationaux. 

Sur la forme, "des quantités de nullités" vont être opposées au parquet par les avocats de la défense, notamment sur les délais de convocation, explique l'un d'entre eux.

Sur le fond, l'appareil judiciaire ivoirien, dont les premiers procès d'assises ont repris en juin dernier après douze ans de vide, ne paraît pas en mesure d'affronter un procès fleuve, remarque un autre.

Les procès d'assises de juin ont ainsi été "une catastrophe", selon tous les experts interrogés.

La crainte est également grande que la personnalité de Simone Gbagbo fasse de l'ombre à ses co-accusés, qui doivent pourtant bénéficier d'un traitement judiciaire égal.

Mercredi, le retard pris a été imputé à une recomposition nécessaire du jury, dont l'origine ethnique des membres, proche de celle du président Ouattara, pourrait causer des suspicions à l'heure du verdict.

"Il faut tenir compte de l'environnement politique", "il s'agit d'un procès politique", a fait valoir la porte-parole adjointe du gouvernement, par ailleurs ministre de la Communication.

Lui-même au nombre des accusés, Pascal Affi N'Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), le parti créé par Laurent Gbagbo, avait dénoncé lundi un procès "politique" visant à "museler l'opposition" avant la présidentielle de 2015, à laquelle M. Ouattara est candidat.

Les 83 accusés seront jugés notamment pour atteinte à la sûreté de l'Etat. Un autre procès pour crimes de sang doit se tenir ultérieurement.

Mais la société civile ivoirienne critique sans relâche une "justice des vainqueurs".

Aucun partisan important du président Ouattara n'a en effet pour l'instant été inquiété par la justice, en dépit des crimes commis par son camp durant la dernière crise.

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TROIS ANS APRÈS KADHAFI, LA DESILLUSION : LES ESPOIRS DÉÇUS DES LIBYENS

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Crée LE 23-10-2014  - 01H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE jeudi   le 23-10-2014 - 17H00 PAR : artv news

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Un combattant du groupe Fajr Libya tire à l'arme lourde non loin de la capitale Tripoli le 21 octobre 2014 | AFP | Mahmud Turkia

En faisant tomber le régime de Mouammar Kadhafi en 2011, les Libyens rêvaient d'un Dubaï et d'un avenir meilleur. Trois ans plus tard, ils craignent le scénario somalien dans un pays plongé dans le chaos et livré aux milices.

Le 23 octobre 2011, trois jours après la capture et la mort de Mouammar Kadhafi, les autorités de transition avaient proclamé la "libération totale" du pays, depuis Benghazi (est), deuxième ville du pays et berceau de la révolte, au terme de huit mois de conflit.

Les autorités n'ont annoncé aucun programme pour fêter cette journée désormais fériée en Libye. Le contexte ne s'y prête guère car des combats meurtriers font rage depuis plusieurs jours à Benghazi comme dans l'ouest du pays entre des forces pro-gouvernementales et des milices rivales.

"Quand on a annoncé la +libération+ du pays, on avait pour ambition de devenir un nouveau Dubaï grâce aux revenus du pétrole. Aujourd'hui, nous craignons un scénario à la somalienne ou à l'irakienne", déplore Mohmamed al-Karghali, un instituteur de 39 ans ayant participé à la rébellion de 2011.

De nombreux Libyens avouent même regretter le passé. "Les conflits régionaux, idéologiques et tribaux sont pires que le règne du dictateur" Kadhafi, lance Salah Mahmoud Al-Akouri, un médecin de Benghazi. "Un certain nombre de Libyens songent à l'ancien régime malgré la haine qu'il portent à Kadhafi".

Si la guerre de 2011 a coûté la vie à des milliers de Libyens, les violences post-révolution ont été tout autant meurtrières, souligne l'expert militaire Suleiman al-Baraassi.

Pour cet ancien officier, la dégradation de la sécurité a été nourrie par l'impunité. 

Les autorités de transition ont en effet échoué à former des nouvelles armée et police professionnelles, s'appuyant plutôt sur des milices qui leur sont loyales par moments mais qui se retournent contre elles lorsque leurs intérêts sont menacés.

Ces milices ont été formées par les ex-rebelles sur des bases idéologiques, tribales, régionales voire criminelles. 

- La Libye a été 'abandonnée' -

 

Devenue le fief des islamistes radicaux, Benghazi a été la plus affectée par les violences qui ont visé les services de sécurité, les journalistes, les activistes politiques ainsi que des intérêts occidentaux.

La ville désertée par les représentations diplomatiques, est tombée en juillet aux mains de milices islamistes qui en ont chassé les forces pro-gouvernementales.

Près d'une centaine de personnes ont été tuées la semaine dernière dans une nouvelle offensive lancée par des forces loyales à l'ex-général Khalifa Haftar, dans une nouvelle tentative de reconquérir la ville.

Cet homme controversé avait été accusé par les autorités de transition de fomenter un coup d'Etat lorsqu'il avait lancé en mai une opération contre les islamistes. Mais celles-ci ont finalement décidé de l'appuyer après avoir perdu tout contrôle sur le pays.

La capitale Tripoli est en effet tombée à son tour fin août aux mains d'une coalition de milices, à l'issue de plusieurs semaines de combats meurtriers contre les milices pro-gouvernementales de Zentan.

L'offensive menée par Fajr Libya, une coalition de milices de Misrata et des islamistes, est intervenue peu avant la prise de fonction du nouveau parlement dominé par les anti-islamistes et issu des élections du 25 juin, deuxième scrutin libre de la période post-Kadhafi et dans l'histoire du pays.

Ces violences et l'insécurité persistante à Tripoli, ont poussé la grande majorité des pays occidentaux à évacuer leurs ressortissants et à fermer ambassades et entreprises, aggravant l'isolement de ce pays.

Le gouvernement et le parlement reconnus par la communauté internationale ont été contraints de s'exiler à l’extrême-est du pays, tandis que leurs rivaux formaient un gouvernement parallèle à Tripoli.

Le sud du pays est aussi le théâtre d'affrontements tribaux dans le cadre d'une lutte d'influence pour le contrôle de la contrebande dans le désert.

Les espoirs d'un essor économique et d'une transition démocratique paisible se sont ainsi évanouis dans ce riche pays pétrolier, où les combats détruisent quotidiennement ce qui reste d'infrastructures déjà vétustes.

L'universitaire Mohamed al-Kawach met en cause la communauté internationale, en particulier les pays ayant participé aux opérations aériennes qui ont accéléré la chute de Kadhafi. Ils ont "abandonné la Libye" et ne l'ont pas "aidée à se reconstruire", accuse-t-il.

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon s'est récemment rendu à Tripoli où il a exhorté les Libyens à cesser les affrontements, sans être entendu jusqu'à présent.

"Soyons clairs: sans un arrêt immédiat des affrontements violents et sans le rétablissement d'une paix durable, prospérité et vie meilleure seront un rêve lointain", a-t-il prévenu.

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RDC: LA MISSION DE L'ONU PRISE POUR CIBLE APRÈS DES MASSACRES DANS L'EST

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Crée LE 23-10-2014  - 01H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE jeudi   le 23-10-2014 - 17H00 PAR : artv news

 

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Des habitants se sont rassemblés à Mavivi(République démocratique du Congo) pour dénoncer la mission de l'ONU, la Monusco, qu'ils accusent de ne pas avoir empêché de récents massacres dans le pays, le 21 octobre 2014 | AFP | Alain Wandimoyi

Plusieurs manifestations violentes ont éclaté depuis mardi dans l'est de la République démocratique du Congo pour demander le départ de la mission de l'ONU, la Monusco, accusée de n'avoir pas empêché de récents massacres.

Le territoire de Beni a été ensanglanté par une succession d'attaques meurtrières attribuées aux rebelles islamistes ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF): environ 80 civils ont péri en moins de quinze jours, dont 30 à Beni même dans la nuit du 15 au 16 octobre.

Après les massacres, le chef de la Monusco, Martin Kobler, avait appelé au "lancement, le plus tôt possible, d'actions militaires FARDC (armée congolaise)-Monusco conjointes et déterminantes" contre l'ADF, qui a déjà perdu face à eux de grands bastions depuis le début de l'année. 

Reste que, pour nombre d'habitants, l'ONU est fautive.

Mercredi à Mavivi, à 15 kilomètres au nord de la ville de Beni, plusieurs centaines de personnes, essentiellement des jeunes et des femmes, ont manifesté contre la Monusco en chantant en swahili: "Nous ne voulons plus de vous ici, vous ne faites rien pour nous", a constaté l'AFP.

Des feux ont été allumés près du QG des Casques bleus, situé non loin d'un aéroport. Les manifestants ont cassé le portail de la mission et, alors qu'ils pénétraient dans l'enceinte de la base, l'armée congolaise est arrivée, tirant en l'air pour les disperser.

"Il faut nous laisser chasser ces gens!", "ils ne font rien pour nous ici!", lançaient pêle-mêle des jeunes à des militaires congolais impassibles, en évoquant les Casques bleus.

Pendant ces violences, les activités commerciales ont été paralysées et le personnel de l'aéroport évacué. Il aura fallu une trentaine de minutes de tirs en l'air pour que les manifestants lâchent prise, dans une grande bousculade.

Selon la fédération d'associations baptisée Société civile de la province du Nord-Kivu, le bilan est de "sept manifestants blessés" et il y a eu des pillages au QG de la Monusco. En début d'après-midi, un calme précaire était revenu.

Selon les journalistes de l'AFP sur place, les tirs à Mavivi n'ont pas fait de victime. 

En revanche, deux personnes ont été tuées mardi soir à Mbau, à 25 kilomètres au nord de Beni, lors d'une manifestation demandant le départ de la Monusco, a affirmé la Société civile.

"Des jeunes hostiles à la présence de la Monusco avaient intercepté une patrouille mixte" de l'armée et des Casques bleus, et l'armée régulière a "tiré plusieurs balles en l'air" pour les disperser, indique-t-elle dans un communiqué.

Les jeunes, armés de "machettes, lances et cailloux", ont "approché davantage le convoi et l'altercation a été d'une très grande intensité. Dans cette confusion, trois jeunes ont été touchés par balles: deux ont succombé et un s'(en) est tiré grièvement blessé", selon la même source.

Joint par l'AFP, un habitant de Mbau fait état d'un seul mort: "Un conducteur de moto-taxi a été tué par balle vers 19h30 (17h30 GMT)" et "son corps a été acheminé par les manifestants à la résidence officielle du chef de secteur de Beni-Mbau", que la foule s'est mise à "saccager" avant de l'"incendier".

Revenant sur ces événements, le directeur de l'information de la Monusco, Charles Bambara, a expliqué à l'AFP à Kinshasa que la mission a "ouvert une enquête pour déterminer l'origine des tirs (de l'armée et/ou des Casques bleus) et ne confirme pas pour l'instant le bilan" des associations locales.

Mercredi à Goma, capitale du Nord-Kivu, M. Kobler a estimé que "ça ne vaut pas la peine de prendre la Monusco comme bouc-émmissaire", avant d'appeler la population à apporter son "soutien" aux Casques bleus, présents depuis 1999 pour protéger les civils et soutenir les troupes congolaises contre les nombreux groupes armés sévissant dans l'Est.

Pour dénoncer les attaques meutrières, la Société civile avait appelé la population à participer lundi à une opération "villes mortes", bien suivie. Face au sentiment anti-Monusco, elle a exhorté la population au calme.

Opposée au régime du président ougandais Yoweri Museveni, l'ADF est présente dans l'Est congolais depuis 1995. En janvier, l'armée congolaise et la Monusco ont lancé des attaques qui l'ont affaiblie mais, depuis la mort brutale, fin août, du général Lucien Bahuma, chef de l'offensive congolaise, les rebelles ont repris l'initiative.

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Actualité RDC : le chef milicien de la FRPI veut une amnistie avant sa reddition

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Crée LE 23-10-2014  - 01H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE jeudi   le 23-10-2014 - 17H00 PAR : RADIO OKAPI 

 

 
 
Les rebelles FDLR qui ont fait leur reddition à la SADC dans un camp apprêté par la Monusco près de sa base à Kanyabayonga, Nord-Kivu, le 5 Juin 2014. © MONUSCO/Sylvain Liechti
Évoquant l’évaluation à mi-parcours de l’ultimatum lancé aux FDLR par la SADC, la CIRGL, l’Union africaine pour désarmer, l’Envoyé spécial de l’Union africaine pour la région des Grands Lacs, Boubacar Diara, a déclaré mercredi 22 octobre que les rebelles rwandais ne respectaient pas leurs engagements. Selon lui, depuis le premier mouvement de reddition du 30 mai dernier, aucune autre reddition des FDLR n’a été enregistrée.

Les dirigeants de la CIRGL et de la SADC se sont réunis le 20 octobre dernier à Luanda où ils ont notamment discuté de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC. Ils ont fait une évaluation à mi-parcours de l’ultimatum qu’ils avaient lancé aux FDLR pour désarmer. Ces rebelles rwandais doivent déposer volontairement les armes d’ici la fin de cette année.

A (re)Lire: La SADC, la CIRGL et l’Onu accordent 6 mois aux rebelles rwandais des FDLR pour se rendre

« Le constat fait par tout le monde et même par la SADC c’est que les FDLR n’ont pas respecté leurs engagements de reddition volontaire. Maintenant, il faut tirer les conséquences de cette non-reddition », a déclaré Boubacar Diara.

Le diplomate a ajouté qu’il n’y avait aucune ambiguïté sur la volonté de la communauté internationale de désarmer, d’éradiquer et de neutraliser les FDLR « parce que c’est la source de toutes les difficultés que la province du Nord-Kivu connaît ».

Interrogé sur l’exigence des FDLR d’obtenir un dialogue avec le régime de Kigali, M. Diarra a répondu : « Cette question n’est pas une conditionnalité du désarmement des FDLR ».

Il a fait savoir qu’à l’expiration de l’ultimatum, les opérations seront menées pour désarmer ces rebelles rwandais.

« Après le 02 janvier, commence la phase de la traque conformément à cette décision de la communauté internationale », a prévenu Boubacar Diara.

Dans une déclaration faite à Radio Okapi vendredi 4 juillet dernier, le porte-parole des FDLR, Laforge Sisibazeye, avait dit prendre acte de cette décision. Il avait cependant regretté que la CIRGL et la SADC n’aient pas imposé à Kigali un dialogue avec les FDLR.

LE BURKINA SAURA LE 30 OCTOBRE SI COMPAORÉ PEUT ÊTRE CANDIDAT EN 2015

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Crée LE 24-10-2014  - 01H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE VENDREDI   le 24-10-2014 - 02H00 PAR : artv news

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Le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, préside une réunion avec d'autres représentants politiques de la majorité et de l'opposition à Ouagadougou le 25 septembre 2014 | AFP/Archives | Ahmed Ouoba

Le Burkina Faso saura dans une semaine si son président Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 27 ans, peut se présenter au scrutin de novembre 2015, l'Assemblée nationale ayant décidé d'examiner le 30 octobre un projet de loi en ce sens.

Le régime souhaite modifier l'article 37 de la Constitution burkinabè, qui en l'état actuel interdit au chef de l'Etat de briguer un nouveau mandat.

98 députés sur 127 ont voté jeudi pour que ce projet de loi très controversé, déposé mardi par le gouvernement, soit inscrit le 30 octobre à 16H00 GMT à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale, a déclaré en session plénière le président de cette institution, Soungalo Apollinaire Ouattara.

Selon le projet, dont l'AFP a obtenu une copie, le président du Burkina Faso sera "élu pour cinq ans" au "suffrage universel direct, égal et secret" et "rééligible deux fois" si le texte est voté, contre "une" actuellement.

Blaise Compaoré, arrivé au pouvoir à la suite d'un coup d'Etat en 1987, a déjà effectué deux septennats (1992-2005). Il terminera fin 2015 son deuxième quinquennat (2005-2015).

Les autorités ont pour l'instant évoqué la voie référendaire pour réviser la Constitution.

Un vote à la majorité simple, avalisé par 64 députés, suffirait pour convoquer une consultation populaire. Le succès paraît garanti, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti du président, disposant à lui seul de 70 sièges au Parlement.

Mais le pouvoir peut espérer ne pas avoir recours au référendum, comme le révélait mercredi Zéphirin Diabré, le chef de file de l'opposition.

Une révision constitutionnelle peut en effet aussi se faire par voie parlementaire. Dans ce cas, la majorité des trois-quarts est requise, soit 96 députés. Un total dépassé de deux voix ce jeudi.

L'opposition craint une quête du pouvoir "à vie" de Blaise Compaoré.

Si la loi fondamentale est modifiée, "on garantit trois mandats supplémentaires" de cinq années au chef de l'Etat, affirmait mercredi Ablassé Ouédraogo, ancien ministre des Affaires étrangères de M. Compaoré devenu opposant.

"Rien ne dit" en effet que les mandats déjà effectués seront "pris en compte", a observé cet économiste, rappelant qu'un tel "subterfuge" avait "déjà été utilisé".

- 'Ultimatum' -

Le Conseil constitutionnel avait entériné la candidature de Blaise Compaoré pour le scrutin de 2005, quand le président burkinabè achevait son deuxième septennat, au motif que la modification de la Constitution instaurant le quinquennat n'avait pas d'aspect rétroactif.

Un nouveau paragraphe a par ailleurs été introduit dans l'article 165 de la Constitution, à voter le 30 octobre, qui interdit toute modification ultérieure de la loi fondamentale sur la question du mandat présidentiel.

"Après la promulgation de la présente loi, aucun projet ou proposition de révision de la Constitution n’est recevable lorsqu’il remet (entre autres) en cause la durée et/ou le nombre de renouvellements du mandat", peut-on lire dans ce texte.

La révision de la Constitution mobilise fortement le Burkina Faso, pays pauvre sahélien dont 60% de la population a moins de 25 ans et n'a donc jamais connu d'autre pouvoir que celui de Blaise Compaoré.

"On a donné un ultimatum au président pour qu'il retire son projet de loi. On a l'impression qu'il ne veut pas comprendre", a réagi le président du Collectif anti-référendum (CAR) Hervé Ouattara, entouré de quelques dizaines de jeunes surexcités criant "Libérez le pays !" ou encore "Blaise dégage !"

"S'il ne s'exécute pas dans les jours à venir, nous considèrerons que nous sommes dans un Etat de non-droit. Nous allons nous donner du plaisir pour libérer notre pays", a-t-il menacé.

De nouvelles manifestations pacifiques de jeunes, après celles de mardi et mercredi soir, se sont tenues jeudi à Ouagadougou, a constaté l'AFP.

Les protestataires ont dressé en fin de journée des barricades à l'aide de pierres, de morceaux de bois et de pneus usagés dans certaines artère de la ville, empêchant de nombreux salariés de rejoindre leurs domiciles.

"Nous appelons les uns et les autres au respect strict des lois et règlements", a réagi Alain Edouard Traoré, le porte-parole du gouvernement. Si les manifestants "posent des actes contraires (...), il vont en assumer les conséquences", a-t-il lancé.

RETOUR EN RDC DU DÉPUTÉ FIDÈLE BALALA, MIS EN LIBERTÉ PROVISOIRE PAR LA CPI

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Crée LE 24-10-2014  - 01H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE VENDREDI   le 24-10-2014 - 02H00 PAR : ARTV NEWS

 

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Le député d'opposition congolais Fidèle Babala Wandu, le 27 novembre 2013 à la Cour pénale internationale (CPI) à La Hague | Pool/AFP/Archives | Peter Dejong

Le député d'opposition congolais Fidèle Babala Wandu, soupçonné de subornation de témoins par la Cour pénale internationale (CPI), qui lui a accordé mardi une mise en liberté provisoire, est arrivé jeudi soir à Kinshasa, a constaté un journaliste de l'AFP.

M. Babala est arrivé jeudi à 18H00 (17H00 GMT) à bord d'un avion Air France, et a été accueilli par des cadres du Mouvement de libération du Congo (MLC), que dirige Jean-Pierre Bemba, l'ex-vice président de la République démocratique du Congo (2003-2006) jugé à la CPI pour crimes contre l'humanité.

Secrétaire général adjoint du MLC, M. Babala, 57 ans, avait été arrêté le 24 novembre 2013 à Kinshasa et transféré à la CPI. Dans la foulée, Aimé Kilolo et Jean-Jacques Mangenda Kabongo, défenseurs de M. Bemba, et Narcisse Arido, un témoin cité à comparaître par la défense, avaient été arrêtés dans différents pays.

Les quatre hommes, ainsi que Jean-Pierre Bemba, sont accusés de fausses déclarations et de subornation de témoins.

Mardi, la CPI a ordonné mardi la libération des quatre proches de M. Bemba, accusé de crimes contre l'humanité, pour éviter que leur détention provisoire ne soit d'une durée "disproportionnée".

"C'est une bonne nouvelle qu'il (M. Babala) soit libéré. Ca nous pousse à espérer la libération de notre chef (M. Bemba). C'est de bon augure pour la suite", a déclaré à l'AFP Thomas Luhaka, secrétaire général du MLC, présent à l'aéroport de Kinshasa pour accueillir le député.

Président du deuxième parti d'opposition de la RDC, M. Bemba est jugé pour crimes contre l'humanité (viol et meurtre) et crimes de guerre (viol, meurtre et pillage) qui auraient été commis par sa milice en République centrafricaine en 2002-2003.

Il est détenu depuis le 3 juillet 2008 à La Haye, où siège la CPI.

MALI : PREMIER CAS CONFIRMÉ D'EBOLA, (MINISTRE DE LA SANTÉ)

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Le Mali a enregistré son premier cas confirmé d'Ebola, une fillette venue de la Guinée voisine, qui a été placée en quarantaine à Kayes (ouest), a annoncé jeudi soir le ministère malien de la Santé dans un communiqué.

Un cas suspect d'Ebola, "une fillette de deux ans venue de Kissidougou, en République de Guinée", s'est présenté mercredi dans un hôpital de Kayes, et le test du virus Ebola "s'est avéré positif ce jeudi. (...) Par ce résultat d'analyse en laboratoire, le Mali connaît à ce jour son premier cas importé de maladie à virus Ebola", a déclaré le ministère. Celui-ci a assuré que l'enfant et toutes les personnes ayant été en contact avec elle avaient été "pris en charge selon les normes requises en la matière", donc placés en quarantaine.

Mamadou Ndala : un officier des Fardc accusé de complicité dans l’assassinat

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Crée LE 24-10-2014  - 01H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE VENDREDI   le 24-10-2014 - 02H00 PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES

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Considéré désormais comme prévenu, le suspect arrêté devait comparaitre au départ comme renseignant. C’est son véhicule qui aurait facilité le transport de son épouse vers l’une des bases des rebelles ougandais avant l’attaque du cortège, à en croire la déposition d’un colonel

Après quelques jours de suspension dus à la situation sécuritaire prévalant dans la ville de Ben, où près de 80 personnes ont été tuées par des rebelles ougandais de L’ADF, les audiences du procès sur l’assassinat du général Mamadou Ndala ont repris le mardi 21 octobre dernier, mais avec d’autres rebondissements allant dans le sens de confirmer la thèse d’un complot ourdi par des Fardc plutôt que des ennemis étrangers.

En effet, après la mort suspecte du chauffeur de l’officier assassiné, alors qu’il comparaissait comme principal témoin de cette tragédie ayant endeuillé la République démocratique du Congo entière, la Cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu a auditionné, le 21 octobre dernier, à Beni, deux nouveaux officiers de l’armée dans ce procès. Il s’agit des colonels Kamuleta Joker et Birotso Nzanzu Kosi.

Le premier a comparu en tant que prévenu, le deuxième comme témoin.

Ce dernier a été finalement arrêté après la déposition du premier. Il est désormais accusé de complicité dans l’assassinat de l’ancien commandant du 42ème bataillon des commandos Fardc.

Elle travaillait pour les ADF ?

Lors de cette audience, dans sa déposition, des sources signalent que le colonel Kamuleta Joker a déclaré à la Cour que l’épouse de Birotso travaillait depuis plusieurs jours pour le compte des rebelles ougandais de l’ADF dans la brousse du territoire de Beni quand Mamadou Ndala a été assassiné.

Il a ajouté que c’est le véhicule du colonel Birotso Nzanzu Kosi qui avait facilité le transport de son épouse vers l’une des bases des rebelles ougandais. Après cette déclaration, le ministère public a ordonné l’arrestation et la prévention du colonel Birotso. Selon le général-major Timothée Munkutu de la Cour militaire, l’officier arrêté qui travaillait pour le département de la sécurité des frontières est désormais poursuivi pour « participation à un mouvement insurrectionnel et complicité dans l’assassinat du Colonel Mamadou Ndala ».

Les pièces du puzzle s’assemblent

L’opinion pense que si ces audiences se déroulent sans pesanteur politique ou militaire, la vérité sera étalée au grand jour. Car des éléments du puzzle sont entrain d’être mis ensemble, petit à petit, prouvant que Mamadou a été assassiné avec une complicité locale. Déjà, son chauffeur avait relancé cette piste, peu avant qu’il ne trouve brutalement la mort.

La suite du procès éclairera davantage la lanterne de l’opinion sur la réalité du film tragique de cet accident, les regards des juges étant sans nul doute tournés sur la femme du colonel arrêté et tous les autres suspects.

 

Par Lefils Matady

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