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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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Actualité Kalehe : la Fec plaide pour la réhabilitation des ponts emportés par la pluie

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Crée LE 30-10-2014  - 02H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE jeudi  le 30-10-2014 - 09H20 PAR : ARTV NEWS  

Le pont Lindi à Bafwasende écroulé à cause des véhicules qui ne respectaient pas leur tonnage

Le président de la Fédération des entreprises du Congo (Fec) à Kalehe, Bahati Sanvura, réclame la réhabilitation rapide des ponts emportés par les dernières pluies qui se sont abattues dans ce territoire du Sud-Kivu. Devant la presse locale mardi 28 octobre, il a cité les ponts Luzira, Nyambasha et Bushu reliant les provinces du Nord et Sud-Kivu qui ont été emportées par les eaux de pluie. 

 

Les pluies diluviennes qui se sont abattues le week-end dernier à Kalehe ont fait de nombreuses victimes et d’énormes matériels.

Bahati Sanvura soutient que l’effondrement des trois ponts va compliquer le commerce entre les deux Kivu. A l’en croire, des camions traversaient ces ponts transportant des marchandises entre Bukavu et Goma.

« Maintenant, on a du mal à atteindre Bukavu et Goma. Nos familles vivaient grâce au petit commerce », fait-il savoir, craignant que les armateurs augmentent aussi le prix de la traversée sur le lac.

« Ils savent que la route est foutue », indique le président local de la Fec.

Bahati Sanvura redoute une hausse des prix des denrées. « Les produits qui venaient de ce côté ne vont plus arriver dans les marchés à Bukavu ni à Goma », souligne-t-il, invitant le gouvernement national à intervenir pour la réhabilitation de ces ponts.

Le gouvernement provincial du Sud-Kivu se dit touché par cette situation. Selon le gouverneur, un pont en bois est jeté sur chaque axe routier pour faciliter le passage des piétons en attendant l’aboutissement du plaidoyer pour le financement de nouveaux ponts en dur.


Actualité RDC : l’Onu note une baisse des violations des droits de l’homme en septembre

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Crée LE 30-10-2014  - 02H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE jeudi  le 30-10-2014 - 09H20 PAR : ARTV NEWS  

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Le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme note une baisse des violations des droits de l’homme en septembre. Au cours de ce mois, il a recensé 150 cas de violations des droits de l’homme contre 257 au mois précédent. Le directeur adjoint du BCNUDH, Abdel Aziz Tshoyi, a révélé ces chiffres mercredi 29 octobre au cours de la conférence de presse hebdomadaire des Nations unies à Kinshasa. 

 

Le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme parle également d’une baisse du  nombre des victimes de ces violations. Leur nombre est passé de 638 à 405.

Son directeur adjoint a indiqué que les types de violations les plus rapportés sont les atteintes au droit à l’intégrité physique, les atteintes au droit à la liberté et à la sécurité de la personne.

Le nombre des décès en détention a également baissé. Il est passé de 10 à 6.

Les provinces qui enregistrent le plus des violations des droits de l’homme restent celles de l’Est notamment la Province Orientale et les deux Kivu.

Selon le BCNUDH, les agents de l’Etat, des militaires en majorité, seraient responsables d’environ 66% des violations des droits de l’homme.

33% des violations ont été commises par des combattants des groupes armés. Les miliciens FRPI en Ituri sont les plus mis en cause.

Abdel Aziz Tshoyi a également fait savoir que six policiers et neuf militaires ont été  condamnés pour des actes constituant des violations des droits de l’homme.

Actualité Kinshasa : troisième jour d’arrêt de travail à la SCTP

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Crée LE 30-10-2014  - 02H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE jeudi  le 30-10-2014 - 09H20 PAR : ARTV NEWS  

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Les travailleurs de la Société commerciale des transports et ports (SCTP) observent un arrêt de travail depuis trois jours à Kinshasa. Ils réclament le paiement de leurs salaires de septembre et d’octobre. Au cours d’une assemblée générale tenue mercredi 29 octobre devant la direction générale de cette entreprise à Kinshasa, ces agents ont déclaré qu’ils n’allaient pas reprendre le travail avant d’avoir trouvé un accord avec leur comité de gestion. 

 

« Rien n’explique que les agents de la SCTP accusent deux mois d’arriérés de salaire », estime un agent rencontré devant la direction générale de l’entreprise.

Il se demande comment son employeur va verser les salaires des autres mois de l’année alors que ceux de septembre et d’octobre ne sont toujours pas payés.

« Il nous reste la paie de septembre, octobre, novembre, décembre et le 13e mois. Si nous nous continuons toujours avec ce retard quand est-ce que ces salaires-là seront payés ? Ça risque de nous amener jusqu’au mois de février pour avoir le salaire de mois de janvier », craint-il.

De leur côté, les agents partis à la retraite se plaignent également de ne pas percevoir leurs rentes depuis plus de 4 mois.

Certains retraités indiquent que la direction générale leur verse « de temps en temps des sommes modiques pour les calmer ».

Le syndicat des travailleurs de la SCTP tente toujours d’obtenir un accord avec le comité de gestion de l’entreprise avant de mettre fin au mouvement d’arrêt de travail.

Actualité Plainte contre la RDC déposée par Eugène Diomi Ndongala au Comité des droits de l’Homme de l’ONU

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Crée LE 29-10-2014  - 02H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE Mercredi  le 29-10-2014 - 15H20 PAR : ARTV NEWS

 

 

 

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Le Palmarès nous apprend que le député déchu s’en-va-en guerre contre l’Etat congolais pour violation de ses droits fondamentaux. Le quotidien nous rappelle que le député national, dont le mandat a été invalidé, qui a été condamné à dix ans de prison ferme pour viol sur mineur, n’entend pas indéfiniment porter une croix qu’il juge injuste. En effet, précise le journal, Eugène Diomi Ndongala a porté plainte contre l’Etat congolais auprès du comité des droits de l’Homme de l’ONU. Le quotidien rapporte que les avocats de Monsieur Diomi Ndongala estiment que cette plainte est fondée dans la mesure «où elle repose sur la violation flagrante des droits fondamentaux de leur client par la justice congolaise». Le quotidien s’interroge, quant à lui, sur la possibilité pour le Comité des droits de l’Homme de faire invalider une décision de la Cour suprême de justice congolaise.

La Tempête des Tropiques souligne que le président de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ), Me Georges Kapiamba, qui a annoncé la plainte de Diomi Ndongala contre l’Etat congolais, reste confiant. «Autant le Comité des droits de l’Homme des Nations Unies a pesé de tout son poids pour réhabiliter les 315 magistrats chassés en 2003 en RDC, autant il fera de même pour Diomi Ndongala pour recouvrer sa liberté», a déclaré le Président de l’ACAJ, qui explique qu’il fallait saisir cette institution internationale car, selon lui, les garanties d’un procès équitable étaient refusées à Diomi Ndongala. «ACAJ rappelle que le 26 mars 2014, la Cour suprême de justice a, en violation des lois 13/010 du 19 février 2013 relative à la procédure devant la Cour de cassation et 13/011-B du 11 avril 2013 portant organisation, fonctionnement et compétences des juridictions de l’ordre judiciaire ainsi que des garanties d’un procès équitable, condamné Eugène Diomi Ndongala à la peine de prison ferme. La Cour l’a jugé et condamné, en siégeant à cinq juges au lieu de sept, et sans qu’il ait eu la possibilité de se faire assister de ses conseils», relève le quotidien. Forum des As rappelle qu’en mars dernier «six organisations non gouvernementales (ONG) de défense des droits de l’Homme avaient déjà exigé la libération de Diomi Ndongala parce que condamné à cause de ses opinions politiques». Ces ONG avaient lancé à Kinshasa un comité de soutien à Eugène Diomi Ndongala, qu’elles considèrent comme un prisonnier politique.

 

Pour sa part, Le Phare souligne que la plainte de M. Diomi Ndongala vise à faire constater que les autorités congolaises ont ignoré tous les appels à sa libération, à une enquête indépendante et au respect de son droit aux soins médicaux appropriés, qui ont été lancés par plusieurs ONG, ainsi que par des organisations internationales. « Les différentes plaintes adressées pour son enlèvement et sa détention au secret n’ont jamais été instruites», a déclaré son avocat. Le quotidien signale que, «comme la RDC a déjà ratifié le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ainsi que son premier protocole facultatif, elle a l’obligation de se soumettre aux décisions prises par le Comité des droits de l’Homme et de les exécuter sans réserve». Le journal conclut que «c’est en exécution de cette obligation que la RDC avait appliqué la décision du Comité des droits de l’Homme des Nations Unies lui prescrivant la réhabilitation des 315 magistrats qu’elle avait irrégulièrement révoqués ».

Actualité Views: 43 POLITIQUE 30 OCTOBRE 2014 Projet de loi sur le budget pour l’exercice 2015

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 Crée LE 29-10-2014  - 02H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE Mercredi  le 29-10-2014 - 15H20 PAR : ARTV NEWS

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Le projet de loi sur le budget pour l’exercice 2015 a finalement été déposé ce lundi 29 septembre au bureau de l’Assemblée. La presse du jour revient largement sur ce sujet mettant l’accent sur le montant d’environ huit milliards trois cent millions de dollars, ainsi que sur l’annonce faite par le Premier ministre que, avec ce budget, le cap sera mis sur le développement social. L’autre sujet majeur abordé par la presse kinoise du jour est la plainte que vient de déposer le député déchu Eugène Diomi Ndongala contre l’Etat congolais, auprès du Comité des droits de l’Homme de l’Organisation des Nations Unies. 

 

Le Phare informe que le Premier ministre, Matata Ponyo, a reconnu que le budget pour l’exercice 2015 d’un montant d’environ 8,3 milliards de dollars américains est modeste par rapport aux potentialités de la République démocratique du Congo. « Il a toutefois noté des progrès notables comparativement aux budgets précédents en illustrant par celui de 2001 qui se chiffrait à 300 millions de dollars», indique le journal qui rapporte que le chef du gouvernement a soutenu que le projet de budget qu’il vient de soumettre à l’Assemblé nationale s’inscrit dans la logique du développement social. En effet, il prévoit la construction, la réhabilitation et la modernisation des hôpitaux, des écoles, des infrastructures et la promotion du secteur agricole, entre autres. Matata Ponyo a également déclaré que «la RDC connaît une forte croissance économique, la meilleure au monde, un cadre macro-économique et un taux de change stable, une inflation maitrisée à 1%». Par ailleursle journal signale que le même jour où le Premier ministre a déposé le projet de loi budgétaire, le président de l’Assemblé nationale s’est rendu à la Cour des comptes où il a déclaré que «le temps du contrôle pédagogique est terminé, place maintenant au temps du contrôle-sanction».

 

L’Observateur souligne que les principales préoccupations du gouvernement ont porté sur la faiblesse du niveau des ressources budgétaires et les efforts à fournir pour les accroître, notamment l’organisation des états généraux sur les recettes de l’Etat et l’identification des sources innovantes de financement du budget, le faible taux d’exécution du budget de l’Etat avec ses conséquences sur la limitation de l’action du gouvernement, la présentation en équilibre du budget et les relations entre pouvoir central et provinces dans la mise en oeuvre de la décentralisation financière. Le gouvernement prévoit de transférer 40% des recettes à caractère national aux provinces. Le quotidien note également que «le gouvernement prévoit de réaliser une croissance plus importante (10,4%) que l’année dernière avec une inflation moyenne modérée de 3,5%». En outre, le quotidien souligne également qu’au cours du dernier conseil des ministres le Président Kabila avait soutenu que «si, entre 2001 et 2014, le budget annuel de l’Etat a été multiplié par 26, il est évident que les potentialités de la RD Congo permettent d’engranger beaucoup plus que cela». Par conséquent, estimant peu satisfaisant l’accroissement des recettes publiques, «le chef de l’Etat avait instruit l’Exécutif de déployer plus d’efforts pour plus de mobilisation des recettes dans tous les secteurs afin de donner à la RDC les moyens de relever les multiples défis qui l’assaillent », conclut le quotidien.

 

L’Avenir revient également sur l’orientation sociale du projet de loi sur le budget, en insistant notamment sur les secteurs de l’énergie de l’eau, de l’éducation et de la santé. Le journal évoque notamment, dans le domaine de l’énergie et de l’eau, la mise en place d’infrastructures structurantes (Zongo 2, Katende, Kakobola, Inga 3, etc), la mise en place de l’Agence nationale des services d’électricité en milieux ruraux. Dans le secteur de l’éducation, le quotidien souligne la construction et/ou réhabilitation des infrastructures scolaires, la mise en place de cantines scolaires. Dans le secteur de la santé publique, le projet de budget insiste sur la construction et la réhabilitation des infrastructures de la santé, l’équipement des zones de santé, etc. Revenant également sur la visite du président de l’Assemblée nationale à la Cour des comptes, le quotidien rapporte que Aubin Minaku a déclaré que «la Cour doit jouer son rôle de contrôle efficace et efficient». Pour sa part, le président de la Cour des comptes, Ernest Izamenga Nsaa Nsaa, a déclaré que «le Parlement et la Cour des comptes jouent des rôles d’appui mutuel pour l’efficacité du gouvernement. Un Parlement peut remplir ses fonctions essentielles de surveillance le plus efficacement lorsqu’il utilise les travaux de contrôle de l’institution supérieure de contrôle qu’il peut s’y fier. De même, une institution supérieure de contrôle peut être beaucoup plus efficace lorsque son Parlement est à la fois une tribune pour la présentation et la discussion des résultats de ses contrôles importants et, potentiellement, un allié pour prendre ou encourager fortement d’autres à prendre les mesures correctives». 

 

Pour sa part, Le Potentiel appelle, dans son éditorial du jour intitulé «Le budget d’abord», la classe politique à reporter à plus tard «les débats politiciens» sur la révision constitutionnelle afin de se focaliser sur l’objet de la session parlementaire qui est surtout l’examen approfondi du projet de loi sur le budget pour l’exercice 2015. «Renvoyer en seconde position les questions et débats liés à la loi de finances de l’exercice 2015 revient à exposer l’insouciance de la classe politique dirigeante face aux vrais problèmes de la nation», souligne le journal, qui ajoute que « le gouvernement a déjà adopté le projet en Conseil des ministres conformément à la loi; la Cour des comptes a déjà déposé son rapport sur la reddition des comptes de l’exercice précédent sur la table du bureau de l’Assemblée nationale. Par paresse ou par complot contre les intérêts du peuple, une plénière prévue pour examiner le rapport de la reddition des comptes a brillé par l’absence des députés et aussi par manque de documents de travail. Inacceptable. », s’indigne le quotidien.

Actualité Constitution : Mobilisation anti révision au Burkina-Faso, un signal fort pour la RDC

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Crée LE 29-10-2014  - 02H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE Mercredi  le 29-10-2014 - 15H20 PAR : ARTV NEWS

 

 

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Marches, grèves générales, désobéissances civiles… tous les dispositifs sont mis en place pour faire respecter la loi fondamentale et empêcher à Blaise Compaoré de briguer un troisième mandat. Le ton est donné pour d’autres Etats africains menacés par la révision ou le changement de la bible de la loi.
Mardi 28 octobre 2014, plus d’un million de personnes sont descendues dans les rues de Ouagadougou, capitale du Burkina-Faso, pour protester contre la révision de la Constitution visant à accorder un troisième mandat au Président sortant Blaise Compaoré.
Véritable démonstration de force pour faire comprendre au Président Compaoré que son époque est dépassée, et qu’il doit quitter le pouvoir après vingt sept ans de règne sans partage.

Une marrée humaine qui constitue un signal fort à la République démocratique du Congo et tous les autres Etats d’Afrique tentés de réviser la loi fondamentale pour permettre aux Chefs d’Etats sortants de tripler ou quadrupler leurs mandats.
Si, en République démocratique du Congo, la Majorité présidentielle est sur le point de déverrouiller l’article 220 de la Constitution, au Burkina-Faso, il s’agit plutôt de l’article 37. La machine est déjà en marche car, aujourd’hui jeudi 30 octobre, l’Assemblée nationale examine ce projet de révision constitutionnelle. S’il est adopté, Blaise Compaoré se représentera à la présidentielle de 2015.

Mais des mamans, étudiants, forces vives de la Nation et toute l’opposition est contre cette disposition. Sifflets à la bouche, ils scandaient des slogans hostiles au Président Blaise Compaoré, comme » Libérez Kossyam « , du nom du palais présidentiel, ou tout simplement » Compaoré dégage « .
Après la » journée nationale de protestation » organisée ce mardi par l’Opposition, hier mercredi 29 octobre 2014, c’était la journée de grève générale. Toutes les activités étaient paralysées dans le pays. Ce, suite à l’appel lancé par des centrales syndicales et des syndicats autonomes pour réclamer une amélioration du système éducatif burkinabè et pour exiger la satisfaction de leurs revendications.

Cette journée de grève générale s’est passée sans incident, malgré l’excitation constatée chez certains manifestants. La police a d’ailleurs pris des dispositions pour boucler la zone administrative du centre de Ouagadougou, de même qu’une partie de la ville qui abrite notamment le siège de l’Assemblée nationale où doit avoir lieu le vote du projet de loi contesté aujourd’hui jeudi.
Les Burkinabés viennent là de donner le ton. Le mouvement, sans nul doute, sera suivi par tous les autres Etats africains menacés par cette révision. Mais déjà, le projet est voué à l’échec.

En République démocratique du Congo, déjà, les partis politiques de l’Opposition tels que l’Udps, l’Ecidé, l’Unc, la Dc et autres plateformes se sont déjà manifestés pour barrer la route à tous ceux qui sont tentés de s’éterniser au pouvoir.
L’Eglise catholique a clairement donné sa position, ce qui a suscité la colère de certains lieutenants de la Majorité. La communauté internationale est venue en appui à la population, soucieuse de l’alternance et du respect de la Constitution. Barack Obama l’a signifié à tous les dirigeants des pays africains lors du sommet Usa-Afrique tenu cette année à Washington, relayé par des envoyés spéciaux qui ne cessent de répercuter le même message.
Pour l’instant, c’est la désobéissance civile que vient de décréter l’Opposition au Burkina Faso. Toute la semaine est sous tension. Zéphirin Diabré, leader de l’opposition, a affirmé que » personne ne viendra ni de Paris ni de Washington ni de Dakar nous aider dans le combat.
C’est nous même qui devons être engagés, être déterminés, nous devons être prêts à mourir pour le Burkina Faso. Notre marche est un succès mais comme tout le monde l’a dit, ce n’est que le début de la chose. Notre combat s’annonce long, notre combat s’annonce dure ».

 

L’opposant ajoute que pour réussir ce combat, il lance un appel aux structures décentralisées pour continuer à installer les Comités contre le référendum.
Savoir lire les signes du temps
Les dirigeants congolais doivent savoir lire les signes du temps. Vers les années 1960, c’est le vent de l’indépendance qui a soufflé sur toute l’Afrique, et aucun pays n’a été épargné.
Dans les années 1990, c’était le tour de la démocratisation. Voici que maintenant, plus de 15 pays sont concernés par des élections devant conduire à une alternance au pouvoir, les Présidents sortants ayant épuisé tous leurs mandats constitutionnels.
Au lieu de se conformer à cet impératif, voilà que la majorité des Chefs d’Etats concernés tiennent à se cramponner au pouvoir, contre la volonté de leurs peuples. Mais ils doivent savoir que l’ouragan arrive, et qu’ils n’y résisteront pas.
LEFILS MATADY

Actualité La VSV craint pour la sécurité du journaliste Fidèle Musangu de Le Phare

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Crée LE 29-10-2014  - 02H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE Mercredi  le 29-10-2014 - 15H20 PAR : LA TEMPETE  DES TROPIQUES

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La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) est vivement préoccupée et exprime des craintes pour la vie et la sécurité de monsieur Fidèle Musangu, journaliste au quotidien « Le Phare » paraissant à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDCongo).

En effet, mardi 28 octobre 2014, vers 22h00, trois (3) personnes cagoulées en civil et portant des sacs sont arrivées au domicile du journaliste Fidèle Musangu situé dans la commune de Kintambo à Kinshasa, « sous prétexte d’effectuer des enquêtes pour le compte de maman Zoé ».

Ayant trouvé le portail de l’entrée principale ouvert, les trois (3) personnes cagoulées sont entrées et ont, sur ces entrefaites, demandé à la personne trouvée sur les lieux si M. Fidèle Musangu était déjà rentré à la maison.

Après avoir appris que la personne recherchée était absente de son domicile, l’une des personnes cagoulées cherchera à savoir l’heure à laquelle le journaliste rentre souvent chez lui.

Il leur sera ainsi déclaré que M. Fidèle Musangu rentre parfois tard chez lui et que s’ils avaient besoin de lui, ils pouvaient revenir le lendemain matin.

Il convient de souligner que l’une de trois personnes cagoulées a été identifiée comme un habitant du quartier à qui les deux autres auraient promis de l’argent afin de leur indiquer le domicile de M. Fidèle Musangu.

En tout état de cause, la VSV proteste vigoureusement contre la visite insolite au domicile du journaliste Fidèle Musangu intervenue après l’assassinat de nombreux journalistes en RDCongo et surtout la récente attaque à mains armées à Goma, province du Nord-Kivu de monsieur Philémon Gira, caméraman à la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC) touchée par des balles lui tirées à bout portant.

En définitive, la VSV invite les autorités rdcongolaises à :

Diligenter une enquête indépendante aux fins d’identifier et poursuivre en justice les auteurs et commanditaires de cette visite insolite et manifestement criminelle, effectuée au domicile du journaliste Fidèle Musangu ;

  • Garantir, toutes affaires cessantes, l’intégrité physique et la sécurité du journaliste Fidèle Musangu et de tous les membres de sa famille ;
  • Assurer la sécurité de toutes les congolaises et tous les congolais en général et de tous les professionnels des médias en particulier, afin de permettre à ces derniers, d’exercer leur profession en toute indépendance et sans menaces ni intimidations de quelle que nature que ce soit ;
  • Mettre fin à l’impunité dont bénéficient les auteurs des assassinats, agressions et autres attaques armées orchestrés contre les professionnels des médias en RDCongo.

Fait à Kinshasa, le 29 octobre 2014.

LA VOIX DES SANS VOIX POUR LES DROITS DE L’HOMME (VSV)

 

Actualité Clôture des assises de Kinshasa du RESEAC : Les commissions électorales s’engagent à contribuer à la consolidation de la démocratie en Afrique centrale

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Crée LE 29-10-2014  - 02H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE Mercredi  le 29-10-2014 - 15H20 PAR : LA TEMPETE  DES TROPIQUES

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Pour le président de la CENI, l’abbé Malumalu, les travaux sont un signal fort donné par le réseau afin que les questions électorales soient comprises comme importantes pour la démocratisation de la sous-région!

Les commissions et administrations électorales, membres du RESEAC (Réseau du savoir électoral de l’Afrique centrale), se sont engagées à contribuer à la consolidation de la démocratie dans la sous-région à la clôture de l’Assemblée générale.

Les recommandations formulées par les membres à l’issue de des travaux de Kinshasa sont, entre autres, l’amendement des statuts portant création du RESEAC, la modification du secrétariat technique du réseau en secrétariat permanent, la mise en place d’un plan annuel, le renouvellement du président et des membres du comité du réseau ainsi que la définition des axes principaux et l’adoption du logo du RESEAC.

C’est la CENI (Commission électorale nationale indépendante) de la RD Congo qui a organisé cette Assemblée générale du RESEAC. Ainsi pour le président de cette administration électorale congolaise, l’abbé Apollinaire Malumalu, les travaux de Kinshasa sont un signal fort donné par le réseau afin que les questions électorales soient comprises comme importantes pour la démocratisation de la sous-région de l’Afrique centrale.

Ces échanges d’expérience électorale vont aussi permettre, aussi pour lui, le développement d’une culture électorale à la dimension des ambitions des pays de la sous-région et développer, en outre, l’expertise en matière électorale toujours dans les pays d’Afrique centrale afin que les élections ne soient pas prises pour un drame mais plutôt comme une fête dans cette partie du continent africain.

Comme à l’ouverture, c’est le président actuel du RESEAC, le Gabonais René Aboghe Ella, président de la Commission électorale nationale et permanente du Gabon, qui a clôturé les travaux de l’Assemblée générale de ce réseau composé de la plupart des pays d’Afrique centrale.

Il a, à cette occasion, remercié la CENI de la RD Congo, à travers son président, l’abbé Malumalu, qui a permis la tenue de ces travaux. Le président de l’administration électorale du Gabon, en sa qualité du président du RESEAC, a émis le vœu de voir toutes les instances du Comité exécutif du réseau soient renouvelées.

Parmi les commissions et administrations électorales de la sous-région, membres du réseau qui ont pris part aux travaux se comptent celles du Cameroun, de la République centrafricaine, et autres. Le cas également de certains responsables des organes partenaires du réseau comme l’EFEAC et l’ECES. Les responsables du CSAC (Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la Communication).

Par J-Lucien Kazadi T.


Actualité La nouvelle vision des écoles privées face à l’enseignement national

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Crée LE 29-10-2014  - 02H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE Mercredi  le 29-10-2014 - 15H20 PAR : LA TEMPETE  DES TROPIQUES

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Du 29 au 30 octobre 2014, l’Association nationale des écoles privées agréées (ASSONEPA) a organisé au Lycée Sacré cœur dans la commune de la Gombe, sa 17ème assemblée générale ordinaire à l’intention des enseignants et chefs d’établissement des écoles membres de Kinshasa.

Cette rencontre qui dans la droite ligne des assemblées générales précédentes permet d’assurer le suivi des recommandations prises auparavant.

L’ASSONEPA axe sa 17ème assemblée générale sur la nouvelle vision des écoles privées agrées face à l’enseignement national. L’objectif de ces assises est d’outiller les participants à dispenser des enseignements des enseignements de haute qualité dans les écoles membres de cette structure.

Selon les organisateurs, la situation originale dans laquelle se trouvent les écoles privées fournit de nombreuses possibilités de travail pédagogique, mais aussi d’innovations transférables dans d’autres contextes éducatifs.

Les problèmes rencontrés, les difficultés mais aussi les initiatives constituent des occasions pour problématiser, expérimenter et ainsi apporter quelques réponses pertinentes aux travaux sur le bilinguisme et les innovations pédagogiques actuelles.

Le détour par l’expérimentation, la démarche de recherche-action est indispensable pour mieux traiter les réalités complexes auxquelles sont confrontées les écoles privées agréées et aussi d’envisager d’apporter des propositions pédagogiques opérationnelles.

Pour le représentant du ministre d’EPSP, Maker Mwangu Famba , a Kinshasa où 70% d’écoles sont privées et agréées, on constate que le taux de réussite aux évaluations nationales baisse de plus en plus . L’une des raisons qui expliquent cette situation déplorable est l’utilisation des manuels non conformes aux programmes officiels ou encore la mauvaise utilisation de ceux dont on dispose.

Prenant la parole, le président de l’ASSONEPA, Jean Didier Masamba Malunga, a indiqué qu’outre les dispositions statutaires concernant l’ordre du jour de l’assemblée générale ordinaire, les travaux s’articuleront principalement sur l’évaluation du niveau pédagogique de des écoles membres de l’ASSONEPA et l’élaboration d’une stratégie visant à hisser encore plus haut l’étendard de l’association.

L’ASSONEPA, a-t-il poursuivi, s’engage à œuvrer pour l’organisation en son sein d’un système de contrôle et de suivi pédagogique interne,  » non pas avec une approche répressive mais plutôt corrective « . Pour ce faire, l’ASSONEPA compte sur l’assistance et l’accompagnement indispensable du ministre l’EPSP.

Par Julie Muadi

 

RDC: DÉCOUVERTE DE NEUF NOUVEAUX CORPS DE CIVILS MASSACRÉS DANS L'EST

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Crée LE 29-10-2014  - 02H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE Mercredi  le 29-10-2014 - 22H20 PAR : ARTV NEWS

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Un véhicule blindé de la force des Nations Unis en RDC à Beni le 21 octobre 2014 | AFP/Archives | Alain Wandimoyi

Neuf nouveaux corps de personnes assassinées ont été récemment découverts dans plusieurs localités du territoire de Beni, théâtre de massacres qui avaient fait courant octobre environ 80 morts, a-t-on appris jeudi auprès de la fédération d'ONG locales.

"On a maintenant un bilan de 93 tués, il y a eu d'autres découvertes. On a retrouvé ce matin le corps d'une femme brûlée dans sa case et plus loin son mari et un paysan ont été tués à la machette", a déclaré à l'AFP Teddy Kataliko, président de la Société civile du territoire de Beni, qui avait prévenu des précédents massacres.

Selon lui, ces corps ont été découverts à Mavivi, à 15 kilomètres au nord de la ville de Beni, chef-lieu du territoire éponyme situé dans la riche et instable province du Nord-Kivu. Les autres cadavres ont été retrouvés les jours précédents plus au nord: deux à Kokola, et quatre sur l'axe Oicha-Eringeti-Kaynama.

Toutes ces victimes sont des adultes, a souligné M. Kataliko, estimant que les victimes de Mavivi avaient peut-être péri "il y a deux jours".

En octobre, en moins de quinze jours, de présumés rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF) sont accusés d'avoir massacré environ 80 civils dans la région, en dépit de la présence de l'armée congolaise et de la mission de l'ONU (Monusco).

Une trentaine de personnes a été tuée dans la nuit du 15 au 16 octobre à Beni; une vingtaine d'autres à Eringeti, à une cinquantaine de kilomètres plus au nord, dans la nuit du 17 au 18 octobre; et neuf à Oicha, entre Eringeti et Beni, dans la nuit du 8 au 9 octobre.

Au cours de ces tueries, des hommes, femmes et enfants ont été tués essentiellement à l'arme blanche, et parfois décapités.

Opposée au président ougandais Yoweri Museveni, l'ADF est active depuis 1995 dans une région montagneuse du territoire de Beni. Elle s'y livre à de lucratifs trafic, notamment de bois, et commet de graves exactions (meurtres, enrôlement d'enfants, pillages...) contre les civils.

Depuis janvier, l'armée et la Monusco ont lancé plusieurs attaques contre l'ADF, qui en est sortie affaiblie mais reste toujours nuisible.

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CONGO: LE PRINCIPAL PARTI DE L’OPPOSITION REMPORTE UNE MAIRIE DANS LE SUD

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Crée LE 29-10-2014  - 02H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE Mercredi  le 29-10-2014 - 22H20 PAR : ARTV NEWS

 

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Une urne lors des élections législatives congolaises à Brazzaville le 5 août 2012 | AFP | Guy-Gervais Kitina

Une militante de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), premier parti de l’opposition au Congo, a été élue maire de la cité de Mossendjo (sud) lors de la mise en place du bureau de cette municipalité, a-t-on appris jeudi auprès du ministère de l’Intérieur.

Elisabeth Mapaha, 55 ans, va diriger la mairie de Mossendjo, quatrième ville du Congo (après Brazzaville, Pointe-Noire et Nkayi) au cours des cinq prochaines années.

C’est la première fois que l’UPADS obtient le siège d’une mairie depuis la fin de son règne en 1997. Depuis, toutes les élections organisées ont été remportées par le Parti congolais du travail (PCT) du président Denis Sassou Nguesso.

Outre Mossendjo, les cinq autres communes et les douze conseils départementaux reviennent au PCT et ses alliés.

A Brazzaville, Hugues Ngouélondélé, 53 ans, gendre du président Sassou Nguesso, a été réélu pour la troisième fois.

La mise en place des bureaux des conseils municipaux et départementaux faisait suite aux élections locales du 28 septembre. Sur 860 sièges à pouvoir lors de ces scrutins, seuls 51 ont été remportés par l’UPADS et le reste par le PCT et ses partis satellites.

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RDC LES OUGANDAIS MASSACRENT LES CONGOLAIS : 14 PERSONNES TUÉES DANS LA NUIT DE MERCREDI À JEUDI DANS L'EST (ONG)

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Crée LE 29-10-2014  - 02H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE Mercredi  le 29-10-2014 - 22H20 PAR : ARTV NEWS

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Quatorze personnes ont été tuées dans une attaque menée dans la nuit de mercredi à jeudi dans le territoire de Beni, dans l'est de la République démocratique du Congo, où près de 100 civils ont péri en octobre dans des tueries, a annoncé jeudi une ONG locale.

Après une "incursion des ADF (rebelles ougandais de l'Alliance des forces démocratiques alliées) dans la localité de Kampi ya Chui (...) le bilan est lourd: 14 personnes massacrées à la machette", a annoncé Teddy Kataliko, président de la Société civile du territoire de Beni. Les autorités n'ont pas confirmé ce bilan, annonçant simplement que l'attaque a fait "des morts".


L'ARMÉE PREND LE POUVOIR AU BURKINA: GOUVERNEMENT ET ASSEMBLÉE DISSOUS, COUVRE-FEU NATIONAL

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Crée LE 29-10-2014  - 02H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE Mercredi  le 29-10-2014 - 22H20 PAR : ARTV NEWS

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L'armée burkinabè a annoncé jeudi la dissolution du gouvernement et de l'Assemblée, l'instauration d'un couvre-feu et la mise en place d'un organe de transition, lors d'une conférence de presse à l'issue d'une journée d'émeute contre le président Blaise Compaoré.

Les pouvoirs exécutifs et législatifs seront assumés par un organe de transition, avec l'objectif d'un retour à l'ordre constitutionnel "dans un délai de douze mois", selon un communiqué du chef d'état-major des armées Nabéré Honoré Traoré, lu par un officier lors d'une conférence de presse. Un couvre-feu est imposé "sur l'ensemble du territoire de 19h à 6h" pour "préserver la sécurité des personnes et des biens".

BURKINA: COMPAORÉ A QUITTÉ OUAGADOUGOU "VERS LE SUD" DU PAYS

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Crée LE 31-10-2014  - 18H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE vendredile 31-10-2014 - 18H20 PAR : ARTV NEWS

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Le président burkinabè Blaise Compaoré, contraint à la démission après 27 ans de règne vendredi par une contestation populaire sans précédent, a quitté Ouagadougou pour le sud du pays, selon la diplomatie française.

"Il est parti vers le sud. Il est toujours dans le pays. Il va vers Pô", ville proche de la frontière avec le Ghana, a-t-on indiqué à Paris, sans pouvoir dire si l'objectif de l'ex-président est ensuite d'aller dans un autre pays, le Ghana ou la Côte d'Ivoire par exemple.

Pour Paris, Blaise Compaoré devrait pouvoir trouver un point de chute assez facilement, n'étant pas mis au ban de la communauté internationale. L'ex-chef d'Etat n'a pas demandé à se réfugier en France et la question d'un tel exil n'est pas d'actualité, ajoute-t-on de même source.

Après l'annonce du chef d'état-major des armées burkinabè, le général Honoré Traoré, qu'il assumait les responsabilités de chef d'Etat, les autorités françaises espèrent que la médiation tripartite ONU-Union africaine-Cédéao (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest) permettra "aux différents acteurs de se parler".

Si l'annonce du chef militaire devait être confirmée par le Conseil constitutionnel, il s'agirait alors d'un "coup d'Etat" qui entrainerait une "mécanique de sanctions qui vont pénaliser la population", estime-t-on à Paris, en souhaitant que cette perspective ne se réalise pas.

La Constitution burkinabè prévoit en cas de démission du président un intérim par le président de l'Assemblée nationale, dissoute par l'armée jeudi après l'incendie du Parlement par les émeutiers. Le sort de ce dignitaire restait inconnu vendredi en milieu de journée.

Il y a eu ces derniers jours "des pillages importants et il faudrait que ça s'arrête", a-t-on aussi indiqué de source diplomatique française, en jugeant que la démission de Blaise Compaoré répond à la demande brandie depuis deux jours par l'opposition et la population.

Ancienne puissance coloniale, la France compte quelque 3.500 ressortissants au Burkina qui ont été appelés à rester chez eux dans l'immédiat.

PHOTO :
Le président burkinabè démissionnaire Blaise Compaoré remercie ses partisans à Koudougou, dans l'ouest du pays, lors de la campagne présidentielle, le 31 octobre 2010

AFRIQUE: "SI LE BURKINA L'A FAIT, POURQUOI PAS NOUS?"

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Crée LE 01-2014  - 00H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE samedi le 11-10-2014 - 00H20 PAR : ARTV NEWS

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Les présidents zimbabwéien et ougandais Robert Mugabe (g) et Yoweri Museveni (d) à Victoria Falls, au Zimbabwe, le 7 juin 2009 | AFP/Archives | Desmond Kwande

Le départ vendredi du président burkinabé Blaise Compaore, sous la pression de la rue, a déchaîné les passions sur les réseaux sociaux en Afrique, où des citoyens de nombreux pays se demandent: "S'ils ont pu le faire, pourquoi pas nous?"

D'Harare au Zimbabwe à Banjul en Gambie, les images des foules du Burkina Faso déferlant pour chasser le vieux dirigeant du pouvoir ont inspiré certains, qui n'ont pas oublié que le printemps arabe a pris son élan sur les réseaux sociaux.

"Si le Burkina Faso peut le faire, pourquoi par l'Ouganda?", interroge un utilisateur de Twitter depuis Kampala. "Mugabe sera le suivant", claironne un autre, à Harare.

"Que cela soit un avertissement pour tous les dirigeants africains qui s'accrochent au pouvoir à tout prix. Viva les Burkinabè!", twitte pour sa part Kwesi Asante depuis Accra, au Ghana, lançant une mise en garde qui a résonné très fort ce vendredi sur la twittosphère.

Du lointain et anglophone Kenya, Frank Ondere lui fait écho: "Usez du pouvoir en douceur, servez votre peuple avec sagesse. Les choses changent. Se débarrasser de vous n'est pas si difficile".

D'autres, comme @lennoxin de Johannesburg, félicitent les manifestants: "Super fier du peuple du Burkina Faso, les dictateurs n'ont pas leur place dans l'Afrique du futur. aluta continua!" (la lutte continue).

Les chefs d'Etat d'Angola (Dos Santos - depuis 1979), de Guinée Equatoriale (Obiang - 1979), d'Ouganda (Museveni - 1986) du Soudan (al-Bashir - 1989), du Zimbabwe (Mugabe - 1980), et d'autres qui tiennent les rênes de leur pays depuis plusieurs décennies ont été directement visés. 

"Ce qui s'est passé au Burkina Faso est une bonne nouvelle pour l'Afrique", twitte @obogobogo, du Kenya, "Levez-vous et comptez-vous, Mugabe et Museveni doivent être les prochains".

Même si le rêve d'un "printemps africain" ne convainc pas les plus rationnels. "Le Burkina Faso devrait sonner comme un avertissement pour les Obiang, al-Bashir, Museveni, Dos Santos & autres dirigeants africains à vie, mais ce n'est probablement pas le cas", note l'ancien éditorialiste namibien @Gwenlister1.

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BURKINA: INCERTITUDE AU SOMMET DE L'ETAT APRÈS LA CHUTE DE COMPAORÉ

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Crée LE 01-2014  - 00H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE samedi le 11-10-2014 - 00H20 PAR : ARTV NEWS

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Des manifestants face à des policiers à Ouagadougou, le 31 octobre 2014 | AFP | 

Qui dirige le Burkina Faso? Quelques heures après la chute du président Blaise Compaoré et la prise du pouvoir par le chef de l'armée, un groupe d'officiers a annoncé vendredi la mise en place d'un "nouvel organe de transition".

"Révolution" populaire ou "coup d'Etat" militaire? La démission de M. Compaoré plonge ce petit pays du Sahel dans une période d'incertitudes. Elle est aussi un coup de semonce pour les présidents africains qui seraient tentés, comme lui, de retoucher la Constitution pour rester indéfiniment dans leur palais.

Arrivé en 1987 au pouvoir par un putsch marqué par l'assassinat de Thomas Sankara, icône du panafricanisme, M. Compaoré, qui fut longtemps l'un des hommes forts d'Afrique de l'Ouest, a dû tirer piteusement sa révérence face à une mobilisation populaire sans précédent.

"Dans le souci de préserver les acquis démocratiques, ainsi que la paix sociale (...), je déclare la vacance du pouvoir en vue de permettre la mise en place d'une transition", a déclaré M. Compaoré dans un communiqué lu à la mi-journée par une journaliste sur une télévision privée.

Cris, embrassades, éclats de rire: cette annonce a déclenché une explosion de joie à Ouagadougou.

"Le grand baobab est tombé, terrassé par la population", exultait Jacques Zongo, jeune fonctionnaire coiffé d'un chapeau aux couleurs du pays. 

Rapidement, le quartier des ministères a été le théâtre d'importants pillages. Bobo Dioulasso (sud-ouest), la deuxième ville du pays, a été aussi la proie des pillards, avec plusieurs bâtiments publics saccagés et incendiés. 

 

- 'Place de la Révolution' -

 

Selon la diplomatie française, le président déchu du "pays des hommes intègres" est parti "vers le sud" du Burkina, en direction de Pô, une ville proche de la frontière avec le Ghana. Cette information n'a pas été confirmée et on restait sans nouvelles de lui vendredi soir.

Dans la foulée de la démission de M. Compaoré, le chef d'état-major de l'armée, le général Nabéré Honoré Traoré, a annoncé qu'il assumerait les "responsabilités de chef de l'Etat", tout en asssurant "agir conformément" à la Constitution.

Mais au fil de la journée les dissensions au sein de l'armée sont devenues de plus en plus palpables, jusqu'à ce qu'une partie de la haute hiérarchie se démarque clairement.

Un groupe de jeunes officiers, dirigé par le colonel Isaac Zida, porte-parole de l'armée et n°2 de la garde présidentielle, a annoncé ainsi la prochaine mise en place d'un nouvel "organe de transition", "en accord avec toutes les forces vives de la Nation". Objectif: organiser la transition pour un "retour rapide" à l'ordre constitutionnel.

Ces militaires ont réclamé pour cela "l'accompagnement de la communauté internationale".

Ils ont annoncé une suspension de la Constitution et une fermeture des frontières terrestres et aériennes, confirmée vendredi soir par une source française.

Selon un site d'information burkinabè, cette déclaration a été lue Place de la Nation, épicentre de la contestation et rebaptisée "Place de la Révolution" par les manifestants. Le texte a été lu conjointement par un militaire et un responsable de "Balai citoyen", organisation de la société civile en pointe dans la mobilisation anti-Compaoré.

La prise du pouvoir par le général Traoré allait à l'encontre de la volonté de nombreux manifestants, qui le jugent trop proche de l'ancien président.

Un peu plus tôt dans la journée, l'opposition avait fait savoir que, pour elle, "toute transition politique à venir doit être conçue, organisée (...) autour des forces de la société civile, et intégrer toutes les composantes de la Nation (...), y compris l'armée".

Quant aux partenaires du Burkina - France, Etats-Unis, Union européenne -, ils ont exprimé leur attachement à une transition conforme à la légalité constitutionnelle.

La France, ex-puissance coloniale, a salué la démission de M. Compaoré et réclamé "la tenue rapide d'élections démocratiques".

Cependant, selon une source diplomatique française, si l'annonce du général Traoré devait être entérinée, il s'agirait d'un "coup d'Etat" qui entraînerait une "mécanique de sanctions".

La médiation tripartite ONU-Union africaine-Cédéao (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest) est arrivée à Ouagadougou pour rencontrer les acteurs de la crise et confirmer une transition constitutionnelle et pacifique du pouvoir, c'est-à-dire via le président de l'Assemblée.

Or, le Parlement a été dissous jeudi après avoir été incendié par les émeutiers.

 

- 'Printemps' burkinabè -

 

C'est l'annonce d'un projet de révision constitutionnelle, qui aurait permis à M. Compaoré - élu pour deux septennats puis deux quinquennats - de se représenter à la présidentielle en 2015, qui a jeté jeudi dans les rues des centaines de milliers de personnes, refusant un "président à vie".

Assemblée nationale incendiée, télévision publique prise d'assaut, violences en province, appels à la démission du président: le Burkina s'est littéralement enflammé, forçant le président Compaoré à capituler vendredi.

Les opposants se prenaient ces derniers jours à rêver d'un renversement du régime, longtemps considéré comme l'un des plus stables dans la région sahélienne, secouée par les menées de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda.

Un "printemps noir au Burkina Faso, à l'image du printemps arabe", promettait mercredi un opposant.

 

La fuite inespérée de Blaise Compaoré Une révolution populaire au goût d’inachevé...

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Crée LE 31-10-2014  - 18H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE vendredile 31-10-2014 - 18H20 PAR : ARTV NEWS

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Blaise Compaoré, l'ex-putschiste renversé

La politique est-elle un échec africain ou un échec francophone ?

‘‘Un fruit ne tombe que lorsqu’il est mûr. Mais, devant l’ouragan ou la tempête de l’histoire, mûr ou pas mûr, il tombe quand même’’, le Maréchal-tyran Joseph Désiré Mobutu Sese Seko du Zaïre, Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies, New York, le 4 octobre 1973 


Par Joël Asher Lévy-Cohen *

Le capitaine de Po, Blaise Compaoré, est parti ! Qui l’eût cru ? Événement Incroyable pour certains, impensable pour d’autres, l’homme fort d’Ouagadougou est précipitamment éjecté de l’histoire. Comme il y est vraiment entré, diraient certaines mauvaises langues. Par la petite porte. En effet, Blaise Compaoré voulait, à tout prix, modifier les dispositions de l’article 37 de la Constitution qui est, pourtant, la Loi fondamentale du pays pour se représenter, à n’en plus finir, à la tête du Burkina Faso. Malheureusement, en sourd politique, celui-ci n’a pas daigné écouter sa propre population. Il n’a pas voulu prêter l’oreille aux revendications légitimes de l’ensemble de ses compatriotes qui rejetaient, contre vents et marées, l’éventualité de le voir dominer au sommet du pouvoir d’État après vingt-sept ans de règne. 


Oui, Blaise Compaoré est parti. Oui, un dinosaure de la politique africaine vient de s’effacer à jamais. La queue entre les pattes. Celui-ci n’a vraiment pu rien faire ni résister à la soif de démocratie inextinguible, bruyamment exprimée par la très grande majorité de ses Concitoyens. Ce départ on ne peut plus hâtif et surtout chaotique – son mandat aurait échu en 2015 – signifie donc que, ce jeudi 30 octobre 2014, le Continent africain a sans doute vécu un moment historique. Il a écrit ses plus belles pages d’histoire. Ceci à double titre.


D’abord, Blaise Compaoré est le seul chef de l’État de l’ancienne Haute-Volta, ex-colonie française, qui a régné le plus longtemps. En cinquante-quatre ans d’indépendance, il sera indubitablement resté la moitié de ce temps au sommet du pouvoir. Ce qui est en soi un record absolu. Ensuite, ce dirigeant fort controversé présente cette particularité et cette singularité d’avoir renversé brutalement son propre frère d’armes : l’illustrissime capitaine Thomas Sankara, dit le ‘‘Che Guevara africain’’.


Force est de souligner que le progressiste Thomas Sankara qui a trouvé violemment la mort à la suite d’un coup d’État militaire orchestré par la France et mis en œuvre par Blaise Compaoré – aidé, à cet effet, par la Côte d’Ivoire de Félix Houphouët-Boigny –, est en réalité le précurseur du socialisme de type bolivarien en Afrique. Ceci bien entendu avant même l’avènement politique du Vénézuélien Hugo Chavez de Frias. En effet, le ‘‘Che africain’’ avait pratiquement initié, au milieu des années quatre-vingts, une ‘‘révolution populaire’’ substantiellement fondée sur une utilisation rationnelle des ressources humaines et matérielles pour garantir un développement économique autonome – et non point intégré comme c’est le cas dans la Françafrique –, et surtout, asseoir un système de progrès social qui rend réellement justice aux masses laborieuses.


Cette vision politique et idéologique qui affirme une véritable indépendance des pays africains, irritait au plus point bon nombre de puissants intérêts étrangers dont l’Afrique s’avère incontestablement le marchepied. Pour ajouter la crainte aux inquiétudes exprimées par l’ancienne puissance coloniale, cette révolution sankariste avait très largement trouvé écho auprès d’une jeunesse africaine autant désœuvrée que déshéritée. Aussi faisait-elle littéralement peur à maints régimes fantoches de la sous-région, d’ailleurs confrontés à un public juvénile récusant le néocolonialisme et son bras armé, la tyrannie.


Certes, le capitaine Blaise Compaoré est parti. Le peuple trésaille de joie d’autant plus qu’il a réussi historiquement un grand coup, un véritable coup de force en tant que souverain primaire. Toutefois, son départ précipité, hâtif, laisse un goût sans nul conteste amer. L’amertume est telle que l’on ne peut vraiment pas s’empêcher de se poser la question de savoir si cette révolution populaire n’a pas été, sans autre forme de procès, confisquée par l’armée.


Au Burkina Faso, ce scénario n’est pas sans rappeler les contradictions du printemps arabe en Égypte et en Tunisie. Dans ces deux États, les forces armées ont accaparé le pouvoir en lieu et place des manifestants. Il y a lieu d’admettre que la plupart des dignitaires militaires burkinabè qui ont suspendu les institutions politiques et gouvernementales, sont pratiquement tous, sans exception, des créations artificielles du même Blaise Compaoré que la population civile ne voudrait plus voir jouer un quelconque rôle politique. Imaginez alors la suite... À cet égard, il convient de mentionner que le Tunisien Zine Abidine Ben Ali n’a jamais été réellement arrêté ni inquiété. Il se la coule douce en Arabie saoudite ! En Égypte, le vieux lion Hosni Moubarak a été, certes, mis aux arrêts. Cependant, tout le monde sait très bien que le Raïs vit dans une prison dorée.


Ce qui est sûr et certain, l’Afrique démocratique est corrompue. Elle est très malade. Celle-ci est vraiment moribonde dans les pays d’extraction francophone. Hormis les deux exemples béninois et sénégalais dans lesquels l’alternance politique est pratiquement devenue une culture et le respect de la constitution une tradition, la majorité des anciennes possessions coloniales françaises sont, à n’en pas douter, verrouillées par des systèmes qui détournent impunément le processus électoral. Ces régimes se servent des scrutins non pas pour transformer le quotidien de leurs populations respectives mais plutôt pour se recycler, se blanchir à n’en plus finir et, pourquoi pas, se perpétuer. Ceci est vrai du Cameroun de Paul Biya, du Tchad d’Idriss Déby Itno, de la République du Congo-Brazzaville de Denis Sassou Nguesso, du Togo de Faure Gnassingbe et du Gabon d’Ali Ben Bongo. Sans compter la République démocratique du Congo dont les dirigeants étatiques inspirés par la République populaire de Chine ne croient nullement aux vertus de la démocratie en termes de développement économique de la Collectivité publique et de progrès social du Citoyen.


Pourtant, en Afrique anglophone, l’alternance démocratique ou le changement de garde politique s’opère généralement sans aucun problème majeur. Tout n’y est pas rose. Ce serait évidemment faux de dire que les couacs n’existent pas. À cet effet, l’exemple kenyan peut être mis en relief. Y compris celui du Lesotho en Afrique australe qui connaît de temps en temps des remous politiques. Il faut également inclure dans cette liste des moutons noirs, la Gambie du président-guérisseur Yayah Jameh qui prétend soigner les malades ayant contracté le sida, à partir d’une potion magique à base de banane. Toutefois, dans la très grande majorité des États qui se réclament de cette obédience linguistique, il y a au moins la volonté démocratique de respecter les suffrages populaires, la souveraineté du Peuple.


Ceci est vrai de l’Afrique du Sud, du Botswana, de la Zambie, de la Tanzanie, du Malawi, de la Namibie, du Nigeria, de la Sierra Leone, du Ghana. Les deux seules exceptions qui confirment sans hésiter la règle démocratique d’alternance et de changement de garde politique, sont bien entendu l’Ouganda de Yoweri Kaguta Museveni dont l’élection présidentielle est souvent sujette à caution et le Zimbabwe de Robert Gabriel Mugabe qui s’accroche au pouvoir après avoir détruit tous les fondamentaux de son indépendance en commençant par la monnaie. Qui dit mieux ?

 

Joël Asher Lévy-Cohen

 

Journaliste indépendant


BURKINA: APRÈS LA CHUTE DE COMPAORÉ, DEUX MILITAIRES SE PROCLAMENT CHEF DE L'ETAT

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Crée LE 01-11-2014  - 09H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE samedi le 01-11-2014 - 09H20 PAR : ARTV NEWS

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Des Burkinabè célèbrent la démission du président Blaise Compaoré, le 31 octobre 2014 à Ouagadogou | AFP | Issouf Sanogo

Deux militaires se sont proclamés nouveau chef de l'Etat du Burkina Faso, ajoutant de la confusion à la situation politique du pays africain au lendemain de la chute du président Blaise Compaoré, après 27 années d'un règne sans partage.

Vendredi après-midi, le chef d'état-major des armées, le général Nabéré Honoré Traoré, avait fait savoir qu'il assumerait les "responsabilités de chef de l'Etat", "conformément aux dispositions constitutionnelles", quand bien même l'intérim revient au président de l'Assemblée nationale en cas de "vacance" du pouvoir, selon les termes de la Loi fondamentale burkinabè.

Si cette déclaration devait être entérinée, il s'agirait d'un "coup d'Etat" qui entraînerait une "mécanique de sanctions", a réagi une source diplomatique française.

L'annonce, qui a provoqué la colère dans les rues de Ougadougou -- le général Traoré étant considéré comme trop proche de l'ancien chef de l'Etat -- a également provoqué des dissensions dans l'armée.

Le colonel Isaac Zida, à la tête d'un groupe de jeunes officiers, a multiplié les interventions, décidant dans un premier temps de la "suspension" de la Constitution.

Puis il a annoncé la fermeture des frontières terrestres et aériennes, confirmée par une source française, ainsi que la "prise du pouvoir" par "les forces vives de la nation et les forces armées nationales" qu'il représente.

Fort du soutien d'importantes composantes de la société civile, dont le "Balai citoyen", organisation en pointe dans la mobilisation anti-Compaoré, le groupe a également déclaré qu'il mettrait prochainement en place un nouvel "organe de transition" favorisant un "retour rapide" à l'ordre constitutionnel.

Dans la nuit de vendredi à samedi, le colonel Zida, devant les caméras d'une télévision privée, a à son tour déclaré qu'il "assumait" les responsabilités de "chef de la transition" et de "chef de l'Etat", invitant "l'ensemble des partis politiques et des organisations de la société civile" à définir les "contours" et "contenus" d'une "transition démocratique apaisée".

Plus tard, lors d'une interview, il a qualifié de "caduques" les déclarations de son concurrent.

 

- Rencontre entre les deux prétendants -

 

Ces deux hommes, au discours identique, prétendant au même poste, ont supplanté un troisième homme, le général en retraite Kouamé Lougué, pourtant favori de la foule. Les deux hommes devaient se rencontrer samedi, a-t-on appris auprès de leur entourage.

Isaac Zida s'entretiendra également avec d'autres militaires, des diplomates et des responsables politiques, a-t-on ajouté de même source.

L'opposition ne s'est pas ouvertement positionnée. "C'est à eux de s'organiser. J'espère qu'ils vont s'entendre", a observé son chef, Zéphirin Diabré, interrogé par l'AFP au sujet de ces divisions entre militaires.

"On s'attend à ce que l'armée nous dise ce qu'elle compte faire de la transition, nous leur dirons ce que nous pensons", a ajouté M. Diabré, espérant que cette transition vers un régime civil durerait moins d'un an.

Les partenaires du Burkina -- France, Etats-Unis, Union européenne -- ont exprimé leur attachement à une transition conforme à la légalité constitutionnelle.

Le Burkina Faso n'a connu qu'un seul président ces 27 dernières années. Blaise Compaoré, arrivé en 1987 au pouvoir par un coup d'Etat, avait ensuite effectué deux septennats et s'apprêtait à achever son deuxième quinquennat.

Sa volonté de réviser la Constitution pour lui permettre d'être candidat à la présidentielle de 2015 l'a finalement perdu: les manifestations historiques de mardi ont amené des centaines de milliers de personnes dans les rues de la capitale.

Le maintien du vote jeudi au Parlement pour modifier la Loi fondamentale et lui permettre de garder le pouvoir a embrasé le Burkina Faso.

Assemblée nationale incendiée, télévision publique prise d'assaut, violences en province, appels à la démission du président... Blaise Compaoré a finalement dû démissionner un an avant l'échéance de son dernier mandat.

"Dans le souci de préserver les acquis démocratiques, ainsi que la paix sociale (...), je déclare la vacance du pouvoir en vue de permettre la mise en place d'une transition", a-t-il déclaré dans un communiqué vendredi à la mi-journée, déclenchant une explosion de joie à Ouagadougou.

Rapidement, le quartier des ministères a été le théâtre d'importants pillages. Bobo Dioulasso (sud-ouest), la deuxième ville du pays, a été aussi la proie des pillards.

Selon la diplomatie française, le président déchu du "pays des hommes intègres" est parti "vers le sud" du Burkina, en direction de Pô, une ville proche de la frontière avec le Ghana. 

L'ex-chef de l'Etat se trouve "dans un lieu sûr" et son intégrité "physique et morale" est "assurée", a fait savoir le colonel Zida.

Sa mésaventure représente un coup de semonce pour les présidents africains qui seraient tentés, comme lui, de retoucher la Constitution. Quatre pays - République démocratique du Congo, Burundi, Congo Brazzaville, Bénin - envisageaient des révisions similaires.

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BURKINA: COMPAORÉ "DANS UN LIEU SÛR", SON INTÉGRITÉ "PHYSIQUE ET MORALE ASSURÉE" (N° 2 DE LA GARDE PRÉSIDENTIELLE)

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Crée LE 01-11-2014  - 09H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE samedi le 01-11-2014 - 09H20 PAR : ARTV NEWS

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L'ancien président burkinabè Blaise Compaoré, qui a quitté le pouvoir vendredi, se trouve "dans un lieu sûr" et son intégrité "physique et morale" est "assurée", a déclaré le colonel Isaac Zida, numéro 2 de la garde présidentielle.

Questionné par un journaliste au sujet de M. Compaoré et du général Gilbert Diendéré, son chef d'état-major particulier, le colonel Zida, qui vient de déclarer qu'il "assumait" les responsabilités de "chef d'Etat" de transition, a répondu : ils "sont dans un lieu sûr, leur intégrité physique et morale est assurée."

Lutte contre la pauvreté en RDC : Le plan Köbler difficilement applicable sous le régime actuel

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Crée LE 01-11-2014  - 09H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE samedi le 01-11-2014 - 09H20 PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES

 

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Il faut d’abord établir l’Etat de droit impliquant la pratique d’une justice contraignante dont les décisions doivent être opposables à tous.

Mardi dernier l’humiliante et scandaleuse pauvreté du peuple de la République démocratique du Congo s’est invitée à la tribune du Conseil de sécurité de Nations Unies à travers un rapport présenté à cette haute instance internationale par Martin Köbler, Représentant Spécial du Secrétaire Général de Nations Unies en République Démocratique du Congo. Alors qu’on s’attendait, comme d’habitude à un nouveau rapport sur la paix et la sécurité dans ce pays, le monde a eu droit cette fois-ci, à un rapport bien documenté sur l’extrême pauvreté du peuple congolais malgré l’immensité de leur territoire, les fabuleuses ressources naturelles dont regorge celui-ci ainsi que la disponibilité d’une population saine, nombreuse et volontariste à souhait. Entrant de plain pied dans les détails de son percutant rapport au Conseil de Sécurité, Martin Köbler a indiqué qu’en RDC une poignée d’individus vit dans une aisance indépendante que l’immense majorité de citoyens n’ont pas le strict minimum vital.

Le Représentant Spécial du Secrétaire Général de Nations Unies a signalé dans la foulée que plus de 70% de jeunes de ce grand pays se morfondent dans un chômage qui les rend très perméables à tout (ce bref commentaire est de la rédaction).

Etablir l’Etat de droit !

Tout en pensant que la RDC a la vocation de jouer dans l’avenir de rôle de locomotive dans le développement du continent, Martin Köbler recommande entre autres solution à la pauvreté le rapatriement, par les Congolais, de toutes leurs devises fortes planquées dans des banques à l’étrangers. D’après le Représentant Spécial de Ban Ki-moon en RDC, l’argent ainsi immobilisé devrait servir de soubassement aux investissements à promouvoir dans ce pays en le faisant passer de l’économie de guerre à celle de paix, du commerce illégal au commerce légal, etc !

Martin Köbler aime véritablement la RDC qu’il sert loyalement à travers les actions qu’il mène dans le cadre de sa mission pour le compte de Nations Unies mais encore faut-il que son rapport au Conseil de sécurité soit entendu, compris mais surtout exploité dans sa partie suggestive ?

En effet, le Plan proposé sous forme de propositions ou de recommandations pour juguler la pauvreté en RDC est difficile à appliquer sous le régime actuel de nantis qui constituent une infime partie du peuple

S’agit d’une caste de personnes qui concentrent tous les pouvoirs entre leurs mains pour tout posséder, les plus faibles : l’argent, l’administration sous toutes ses formes, les forces répressives sous toutes leurs formes, les forces de défense, et enfin, les cours et tribunaux totalement inféodés à leur système de gouvernement. 

C’est en fait cela que Martin Köbler avait oublié de signaler lors de sa magistrale prestation de mardi dernier devant le Conseil de sécurité de Nations Unies.

Nous constatons de notre part que le Plan avancé par l’éminent diplomate est excellent pour ne pas dire parfait mais pour qu’il soit applicable en RDC il faut d’abord établir l’Etat de droit impliquant la pratique d’une justice contraignante dont les décisions doivent être opposables à tous !

KAMBALE MUTOGHERWA

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