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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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Dakar-Place de l'Obélisque: Abdoulaye Wade grand tribun retrouve ses vielles amours "la foule et les provocations" !

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Crée LE 23-11-2014  -11H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LE dimanche   le 23-10-2014 - 11H30 PAR : REVEIL-FM INTERNATIONAL

Place de l'Obélisque à Dakar, Abdoulaye Wade, un grand tribun. Photo Réveil FM International

Viendra-t-il ou pas ? Abdoulaye Wade viendra, nous rassure ses partisans ! Les autorités congolaises qui dirigent par défi sans légitimité et en toute impunité, qui font tirer sur la foule pour disperser les manifestants à qui ils ont privé le droit élémentaire de manifester, faire des meeting, devraient venir à Dakar pour apprendre comment on permet une manifestation contre le pouvoir en place se dérouler, sans qu'il y ait un coup de feu, ni des blessés ou des morts. Nous avons vécu la démocratie sénégalaise en live. Avec nos gilets presse-Roger Bongos et Freddy Mulongo, les Sénégalais sans nous influencer, nous ont frayé un chemin dans la foule pour que nous soyons plus du podium, afin de mieux faire notre travail. Pour passer la grille de sécurité, nous avons été portés par de gaillards qui nous ont passés par dessus bord. Aucun journaliste n'est en prison au Sénégal !

Les femmes sénégalaises sont politisées. Photo Réveil FM International

Les militants, artisans et sympathisants de Wade. Photo Réveil FM International

Le drapeau du parti de Wade. Photo Réveil FM International

Une jeunesse à la pointe de la politique. Photo Réveil FM International

Les sénégalais sont sans complexe, ils s'affichent politiquement. Photo Réveil FM International

Incroyable mais vrai. Le vendredi 21 novembre 2014, à la place de l'Obélisque, le quartier Colobane et ses environs ont été secoués par le meeting politique du Front Patriotique pour la défense de la République ! Abdoulaye Wade a retrouvé les siens et la Place de l'Obélisque redécouvre les masses politiques indignées. Les forces de l'ordre se sont massées au rond point de Gilbraltar pour dissuader toute tentative de marcher sur le centre-ville. Elles ne sont pas moins attentives aux attroupements des partisans et sympathisant du Pape du Sopi.

Toisés par les militants de Wade, les forces de l'ordre ne bronchent pas. Photo Réveil FM International

Les forces de l'ordre n'ont pas usé et abusé de bombes lacrymogènes. Pas un seul coup de feu ! Photo Réveil FM International

Tous convergent vers le sanctuaire de la classe politique, certains en souriant, d'autres en scandant des slogans hostiles au Président Macky Sall et à son gouvernement. les pancartes ont été édifiantes sur les affaires à dénoncer que le discours: "Macky Sall dégage ! libérez Karim Wade, les 500 000 emplois promis par Macky Sall...". Les messages traduisent les priorités des organisateurs. Et les porteurs de pancartes rivalisent d'endurance pour exhiber leurs slogans plus haut. les agents préposés à l'odre ont du mal à orienter les invités. Les rappeurs Pacotille et 10 mille problèmes galvanisent les troupes des militants. 

L'escorte éclaire de Wade. Photo Réveil FM International

Abdoulaye Wade est là ! Photo Réveil FM International

Incroyable, Wade est bel et bien là. Photo Réveil FM International

Annoncé à plusieurs reprises, Abdoulaye Wade, patron du meeting apparaît à 17h16 minutes. Son véhicule est noyé dans une escorte composée de jeunes qui ont choisi de marcher pour accompagner leur leader à la place de l'obélisque. Une fois à la tribune le réquisitoire contre le Président Macky Sall et son système va démarré...jusqu'aux environs de 19h.

Diabolisé à outrance, battu par le président Macky Sall, après un exil de deux ans et demi hors du Sénégal, Wade est revenu en avril dernier dans son pays natal. Trois millions de Sénégalais l'attendaient le 25 avril 2014. Son retour semble très politique et les douze ans de sa présidence inoubliables pour la majorité de Sénégalais.
Freddy MULONGO

Interview de Jean Félix-Paganon, l'Ambassadeur de France au Sénégal dans sa résidence en exclusivité Afrique Rédaction

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ROGER BONGOS ( AMBASSADE DE FRANCE A DAKAR- SENEGAL)

Interview de Jean Félix-Paganon, l'Ambassadeur de France au Sénégal dans sa résidence en exclusivité Afrique Rédaction... Questions qui dérangent notamment pour obtention de visas au Sénégal. 

 
Vous payez 45 000, CFA si vous n'êtes pas accepté pour le sésame, au lieu de vous rembourser, ils encaissent vos maigres moyens et basta, dégagez. 45000 CFA en Afrique c'est tout un salaire...

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L'interview encours de montage


Journal de Dakar : Interview à Dakar d'Hervé BOURGE, exclusivité pour Afrique RÉDACTION

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Hervé BOURGES à DAKAR, photo Afrique Rédaction

Biographie
Sorti premier de l'école de journalisme de Lille en 1956, il refuse un poste au Figaro, préférant une place à l'hebdomadaire Témoignage chrétien qui militait contre la guerre d'Algérie. Deux ans plus tard, il est appelé à servir sous les drapeaux en Algérie. On lui confie l'organisation du théâtre aux armées et l'encadrement des jeunes d'Aïn Arnat, ville à proximité du camp. À son retour, il est membre du cabinet d'Edmond Michelet, assistant à la pacification de l'Algérie.

Il devient conseiller de Ben Bella dans l'Algérie indépendante; puis en 1970 il dirige l'école de journalisme de Yaoundé (Cameroun).

En 1976, il est nommé directeur de l'École supérieure de journalisme de Lille, à la suite de Robert Hennart. Il dirige ensuite Radio France internationale puis il est nommé à la tête de TF1 avant de devenir PDG de Radio Monte-Carlo. Le 19 décembre 1990, Hervé Bourges est nommé à la tête d'Antenne 2 et de FR3 à la place de Philippe Guilhaume. C'est sous sa présidence que furent rebaptisés les deux chaînes publiques sous les appellations de France 2 et France 3 le 7 septembre 1992 formant ainsi le groupe France Télévisions.

Ses qualités politiques et diplomatiques le font nommer ambassadeur de France auprès de l'Unesco en 1993. Deux ans plus tard, il dirige le CSA, imposant une certaine morale qui lui vaudra parfois d'être raillé par la profession. En 2001, Hervé Bourges devient président de l'Union internationale de la presse francophone.

Il a écrit des ouvrages autobiographiques dont De mémoire d'éléphant, sur l'Algérie, pays qui lui tient à cœur, dont L' Algérie à l'épreuve du pouvoir. Il participe à un documentaire sur ce pays Algérie : naissance d'une nation (1956-1962) en 2003. Il publie à nouveau une rétrospective sur ses années télé Sur la télé : mes 4 vérités en 2005. En 2012, il est l'auteur du film documentaire en deux parties L'Algérie à l'épreuve du pouvoir réalisé par Jérôme Sesquin.

En 2012, France Télévisions lui a consacré un documentaire, Hervé Bourges, les braises et la lumière, de Jérôme Sesquin, produit par Flach Film Production. Ce film a été diffusé dans le cadre de la collection Empreintes de France 5.

Interview encours de montage

Journal de Dakar du 22 novembre 2014 : Roger BONGOS après une rencontre avec Macky SALL, Président sénégalais

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Journal de Dakar du 22 novembre 2014

Après la rencontre en exclusivité avec le Président MACKY SALL, Roger BONGOS, pose à la demande de la garde républicaine sénégalaise au palais...Le 22 novembre 2014

 

 

Rencontre encours de montage

Journal de Dakar : Excellent pays, d'une beauté extraordinaire...Ceux qui ont été au Sénégal gardent des meilleurs souvenirs. Wade a vraiment construit ce pays.

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Roger BONGOS, reportage à Dakar chez les pro-Wade

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Excellent pays, d'une beauté extraordinaire...Ceux qui ont été au Sénégal gardent des meilleurs souvenirs. Wade a vraiment construit ce pays. J'ai plus ce pays en matière de construction que la Guinée Equatoriale.

Les sont excellentes ! Les gens d'une grande cordialité, sans animosité ! Une culture d'accueil ancrée dans leur sang. Bravo les sénégalais...

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Reportage encours de montage avec des pro-Wade

Ultimatum de Wade à Macky SALL !

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Manifestation pro-Wade, le 21 novembre 2014 ( image Afrique Rédaction )

Grand reporter Roger BONGOS dans le fief de Wade qui a une très grande aura...Il donne l'ultimatum de 72 heures à Macky SALL, de répondre à ses exigences entre autre, la libération de Karim Wade avec ses co-détenus , sinon après le sommet ça sera le chaos...

 
D'ailleurs, Wade ne veut pas de ce sommet, encore moins Mallick SECK l'opposant historique.
Bientôt vous verrez son meeting incendiaire contre Macky SALL

Vidéo encours de montage pour Afrique Rédaction

Journal de Dakar : Macky SALL contre la modification des constitutions en Afrique.

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Macky SALL, le 22 novembre 2014, conférence de presse avec la presse à Dakar ( Image Afrique Rédaction)

 

Il martèlera cet engagement pris devant les journalistes, le 22 novembre 2014, lors de son discours à l'ouverture de la francophonie..

Macky SALL dit d'une manière claire que, ceux qui veulent modifier respectivement leurs constitutions doivent se résoudre n'est pas le faire. La limitation de mandats doivent être de 2 mandats pas plus.. 

Il rajoute en disant, si ce n'est que pour lui, il pourra encore réduire des années de la magistrature suprême. 

Il exhorte ces pairs de penser à leurs peuples non à leurs intérêts personnels.
Roger BONGOS 
La vidéo encours de montage

Actualité RDC: la Ceni ne pourra pas organiser les élections locales avant 2017, selon la Linelit

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Crée LE 26-11-2014  - 03H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LEMERCREDI, le 26-11-2014 - 10H40 PAR : ARTV NEWS 

 

 

 

 

 

Classements des bulletins et des urnes par des agents électoraux le 2/12/2011 au centre de compilation à l’enceinte de la foire internationale de Kinshasa, des élections de 2011 en RDC. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

La Ligue nationale pour des élections libres et transparentes (Linelit) estime qu’il est impossible pour la Commission nationale électorale indépendante (Ceni) d’organiser les élections municipales, locales et urbaines avant 2017. Le président de cette structure, Jérôme Bonso, l’a affirmé mardi 25 novembre au cours d’une rencontre à Kinshasa entre les ONG de défense des droits de l’homme et le bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l’homme. 

«Les douze exigences présentées par la Ceni à la représentation nationale n’ont pas été respectées, concernant par exemple le recensement, le financement ou la cartographie du groupement», a expliqué Jérôme Bonso.

Il a indiqué que le financement du processus électoral n’a été respecté jusque là qu’à hauteur du 18%.

« Quand la Ceni a demandé 320 millions de dollars [pour le cycle électoral 2013-2016], l’Assemblée nationale a voté 169 millions pour ne mettre à la disposition de la Ceni que 30 millions de dollars. Il y a un problème », a déploré Jérôme Bonso.


Actualité Malgré les élucubrations de Human Wrights Watch, les kinois réclament la reprise de l’opération Likofi

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Crée LE 26-11-2014  - 03H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LEMERCREDI, le 26-11-2014 - 10H40 PAR : ARTV NEWS

 
                                                            Malgré les élucubrations de Human Wrights Watch, les kinois réclament la reprise de l’opération Likofi

Le dernier rapport de Human Wrights Watch continue de faire des vagues en RDC. Il y a de quoi. Non seulement personne n’y a cru, mais tout le monde se pose des questions sur les motivations de cette ONG.

Ce rapport est tombé à un très mauvais moment pour la malheureuse ONG car, à Kinshasa, en cette fin de l’année, tout le monde ne jure que par la reprise de la salvatrice opération Likofi. Il y a des faits qui ressemblent aux douleurs d’accouchement, vite oubliées par une femme dès qu’elle tient son bébé.

Kinshasa a vécu, pendant beaucoup de temps, dans une innommable psychose. Dès la tombée de la nuit, les Kinois, surtout ceux qui habitent les communes périphériques, s’empressaient de rentrer chez eux, par peur des kuluna. Mais pratiquement aucune commune de la ville n’était épargnée par la barbarie de ces hors-la-loi, même si les proportions n’étaient pas les mêmes. Car dans les communes éloignées du centre-ville, ces voyous sans foi ni loi bénéficiaient de la complicité tacite de l’absence quasi-permanente du courant électrique.

Aucune catégorie des gens n’était épargnée. Les kuluna ont attaqué les civils et les hommes sous le drapeau. Ils ont agressé les vulnérables comme ceux physiquement au point. Ils ont ouvert le ventre des femmes enceintes, alors que la grossesse était à terme.

Des femmes de tous âges, même des gamines, ont été massivement violées. Les kuluna ont sectionné des bras, même des policiers. Ils ont arraché argent, téléphones et tout autre bien trouvé sur une victime. Si la Police n’avait pas pris les choses en mains à temps, les Kinois auraient déjà développé des réflexes d’autodéfense et cela aurait été pire qu’une guerre civile.

Des gens non-armés ? Nous n’avons peut-être pas la même compréhension de ce terme, mais les kuluna, ces affreux, n’ont pas tué et grièvement blessé avec des mains nues.

Si ces enquêteurs étaient corrects et conséquents envers eux-mêmes, ils se seraient plutôt intéressés aux parquets judiciaires plutôt qu’à la police.

Car on a vécu, des années durant, des spectacles hallucinants avec des kuluna arrêtés par la Police et transférés en bonne et due forme au parquet, mais qui passaient deux ou trois jours après juste devant le bureau du commandant qui les avait arrêtés. Ils levaient alors la main avec outrecuidance et disaient, à l’intention du policier : » bonjour Vieux ! » Une façon de le narguer et de lui montrer par la même occasion l’inutilité de ses efforts.

Cela n’arrive pas souvent mais la Police nationale congolaise a travaillé, dans cette opération, de manière strictement professionnelle. Elle n’a pas opéré au hasard des dénonciations. Elle avait suivi, depuis plusieurs mois, ces bandits et les avait bien identifiés et localisés.

Bavures ? Même en Europe ou aux Etats-Unis, on en enregistre souvent dans des opérations de police. Il faut les condamner mais pas jeter l’opprobre sur toute une opération parce qu’il y a eu bavure quelque part.

Et puis, est-ce que ces enquêteurs connaissent vraiment les kuluna ou se sont-ils plutôt contentés de dresser leur rapport dans des bureaux climatisés de la Gombe ? Leur est-il arrivé d’en croiser ne fut-ce qu’un seul groupe ? Ciel, ils n’auraient pas produit ce rapport ! Si c’était en France, la réaction aurait été pire que Vigipirate. Et si c’était aux Etats-Unis, il y aurait plus que » Geronimo « .

Human Wrights Watch doit savoir qu’en tant qu’êtres humains, les enfants congolais ont les mêmes droits que les enfants américains et européens.

S’ils ne sont pas riches comme les leurs, s’ils ne peuvent pas s’empiffrer comme eux, s’habiller comme eux, ils ont au moins le droit, comme les enfants américains, de veiller la nuit de Noël comme à la Saint Sylvestre, d’aller louer leur Seigneur (je crois même que c’est le même qu’en Amérique) jusqu’aux petites heures de la matinée et rentrer aisément chez eux.

A défaut de la compréhension américaine ou européenne de la fête, les enfants kinois ont aussi le droit de courir la nuit en brandissant leurs feux d’artifice en format réduit. C’est peut-être pauvre comme fête, vu de là, mais pour ces pauvres enfants, c’est une fête totale. Alors, qu’on la leur laisse, cette fête, au lieu de l’empêcher, en prenant le parti des kuluna.

Les gangs avaient commencé vers la fin du règne du maréchal Mobutu. Ils ont donc eu le temps de mûrir et d’inoculer le venin aux jeunes de toutes les communes. On ne pouvait donc pas prétendre éradiquer ce mal en trois mois. En plus, beaucoup d’entre eux avaient fui et s’étaient refugiés dans les provinces voisines de Kinshasa et de l’autre côté du fleuve.

Ils sont tous rentrés, les derniers cités suite à l’expulsion de nos compatriotes de Brazzaville. L’accalmie observée leur donne du tonus. Le mal est donc encore là et a repris. Il n’a pas encore atteint l’intensité de l’autre fois mais cela ne saurait tarder si rien n’est fait. Voilà pourquoi les Kinois réclament à cor et à cri la reprise de cette opération, n’en déplaise aux organisations en mal de travail.

Le général Kanyama ne doit pas se laisser impressionner par ces chants de sirène. Il a le soutien de tous les Kinois. Ce sont les populations congolaises, et particulièrement les Kinois, qui vivent au quotidien les atrocités de ces inhumains. Quant aux organisations non gouvernementales, personne n’est contre elles, mais il leur faut plus de lucidité et de conséquence dans leurs enquêtes.

Mwisi Yalala

Actualité En deux mois : Beni, la Société Civile déplore près de 200 morts

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Crée LE 26-11-2014  - 03H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LEMERCREDI, le 26-11-2014 - 10H40 PAR : ARTV NEWS

 


            En deux mois : Beni, la Société Civile déplore près de 200 morts

Déclaration de la Société Civile du Nord-Kivu à la suite du nouveau massacre de plus de 50 Civils dans la Localité de NGITE en territoire de Beni.

C’est avec une très grande CONSTERNATION que la Société Civile du Nord-Kivu vient d’être saisie d’un nouveau carnage, ayant coûté la vie aux civils dont le nombre oscille entre 50 et 80 personnes, sans compter les biens pillés et d’autres dégâts.

En effet, ce carnage a été opéré en plein jour, entre 14h et 19h, dans l’après-midi de jeudi 20 novembre 2014, aux villages TEPIOMBA et VEMBA, logeant la rivière ANZUMA, sur l’axe MASULUKWEDE, dans la localité de NGITE, à environ 10 km-Est de MAVIVI, en Groupement BATANGI-MBAU, dans le Secteur de BENI-MBAU (en Territoire BENI).

Notre Coordination, considérant les divers massacres de civils enregistrés dans plusieurs endroits en Ville et Territoire de BENI depuis le 02 octobre dernier, notamment à LINZO-SISENE, MUKOKO, MAIBO, KOKOLA, MAI-MOYA, OICHA, TENAMBO, NGADI (KADOU), BOYKEN (MUNZAMBAYI, TUBAMEME), ERINGETI, KAMBI YA CHUI, BANGO, BULEMBA et à récemment NGITE (TEPIOMBA, WEMBA), note qu’environ 200 personnes ont été massacrées en moins de deux mois.

La Société Civile du Nord-Kivu est plus que choquée par ce énième crime et dénonce des exécutions à la machette perpétrées par les terroristes de l’ADF-NALU et/ou leurs alliés dans la zone de BENI.

Notre Structure invite à cet effet l’armée régulière (FARDC), la Police Nationale Congolaise et la MONUSCO à relever d’urgence, le défi face à cette nouvelle guerre qui se révèle fort meurtrière.

Elle appelle par ailleurs, toute la  population de BENI à plus de vigilance et de collaboration avec les Forces et Services de sécurité, afin que l’ennemi soit mis hors d’état de nuire.

Par ailleurs, la Coordination Provinciale de la Société Civile du Nord-Kivu, tout encourageant le Gouvernement à traquer les éventuels collabos de l’ennemi à BENI-BUTEMBO, exhorte les autorités à plus de professionnalisme et d’objectivité, pour que ne soient pas confondus coupables et innocents, et que cette action ne soit qualifiée par les détracteurs de véritable chasse à l’homme.

Ainsi fait à Goma, le 22 novembre 2014

Pour la Coordination de la Société Civile du Nord-Kivu,

Maître Omar KAVOTA

M. Thomas d’AQUIN MUITI

Vice-président et Porte-parole, Président

Mme Justine MASIKA, 2ème Vice-présidente

Actualité Des éléments incontrôlés frappent de nouveau à Masina : un mort

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Crée LE 26-11-2014  - 03H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LEMERCREDI, le 26-11-2014 - 10H40 PAR : ARTV NEWS

 

 

 


             Des éléments incontrôlés frappent de nouveau à Masina : un mort

Nouveau berceau du banditisme urbain à Kinshasa, Masina la commune révolutionnaire, tisse depuis des mois, une triste réputation qui ôte de l‘imaginaire populaire, ces clichés de quartiers cossus où de nouvelles bâtisses en étage prennent le dessus, mais celle d‘un secteur où la sécurité est devenue une denrée rare dans ses principaux quartiers. Il ne se passe plus deux jours sans que l‘on puisse déplorer par-ci, un cas de braquage, et par-là, un vol à main armée.
A la base de cette ambiance de terreur, comme il faudrait le signaler, la pègre très active et qui selon certaines informations obtenues de la police, compte dans ses rangs, des éléments incontrôlés et des civils. Le week-end dernier, ces malfaiteurs ont fait plusieurs victimes dans plusieurs quartiers de cette mairie.
Le safari criminel a commencé dans la nuit du samedi 22 au dimanche 23 novembre 2014, au quartier 2 pour se terminer au quartier 3. Une bande dont on ignore pour l‘instant l‘identité des membres, a aligné six éléments incontrôlés pour réaliser ce chapelet d‘extorsions à main armée.
Quartier 2. Il est 22 heures. Sous un ciel gris, un vent violent souffle à grandes rafales sur cette partie de la ville, avec menaces de pluie. Les rues se vident au rythme des piétons qui regagnent leurs maisons au pas de course, avant que tombent les premières gouttes de la pluie.
Un groupe des malfaiteurs venus de nulle part, a démarré son périple criminel en interpellant des piétons porteurs de sacs à main ou des mallettes. Objet de l‘interpellation, fouiller les bagages, arracher les billets de banque et autres téléphones portables dont ils débarrassent de leurs cartes sim. A la moindre résistance, des coups de feu tirés en l‘air obligent les victimes à céder leurs effets de valeur. Et pour ne pas être localisés dans un coin précis de la commune, ils continuent leur ronde en extorquant des biens des promeneurs fortunés.
Toujours dans ce quartier 2, M. Mpia, propriétaire d‘une boutique à Ndjili, a croisé ces bandits qui en fouillant sa mallette, ont arraché les recettes de la journée dont le montant n‘a pas été communiqué, ainsi que ses deux téléphones VIP de marque Samsung.
Vers 23 H, les bandits se sont dirigés au quartier 3. De passage sur avenue Sukambundu, une boutique encore ouverte, attire leur attention. Trois malfaiteurs se déploient dehors, empêchant aux clients d‘aller s‘approvisionner en articles de traite. Leurs comparses feront irruption dans le petit magasin où Romain Muya, 51 ans, a cru bon de les servir.
Que voulez-vous ? a lancé l‘opérateur économique. A peine, il a terminé à poser la question, l‘un d‘eux lui braquait son arme en exigeant qu‘il leur remette toutes les recettes réalisées. Chose qu‘il n‘a pas accepté de faire. Révolté, il a répliqué qu‘il ne lui doit rien. Témoin de l‘événement, Mlle Ngalula, la fille de la victime. C‘est en ce moment que l‘homme à la gâchette facile a tiré deux coups de feu sur l‘infortuné Romain Muya. Deux balles meurtrières l‘ont atteint dans le dos. La victime s‘est alors écroulée, luttant entre la vie et la mort, avant que cette dernière ait le dernier mot.
Devant cette cruauté, la fille de Romain Muya a éclaté en sanglots, toute traumatisée. Les bandits se sont alors précipités sur quelques articles et les billets de banque traînant dans la caisse, avant de sortir en catastrophe pour une destination inconnue.

Conscience chargée, ils n‘ont pas pu poursuivre leur safari criminel. Des minutes plus tard, après leur départ, les membres de famille de la victime et les voisins du quartier venaient constater les dégâts. Romain Muya avait déjà rendu l‘âme. Ils achemineront le corps à la morgue de l‘Hôpital général de référence de Kinshasa, en attendant que le médecin-légiste puisse déterminer les causes exactes de sa mort, ainsi que les points d‘impact des balles.
Ce nième meurtre commis par des éléments incontrôlés en cette fin d‘année, interpelle de nouveau les responsables de la sécurité de la ville de Kinshasa. Car, le banditisme, à en croire des analystes, ne prolifère que dans les communes où il y a un déficit de couverture sécuritaire.
La population de Masina excédée par des actes de criminalité, jure désormais de se prendre en charge, promettant de régler les comptes aux malfaiteurs, si la police ne parvenait pas à sécuriser davantage les quartiers. Trop, c‘est trop, a craché un habitant de cette mairie, estimant que la recrudescence du banditisme ne pouvait perdurer outre mesure, sans réaction des populations.

Actualité RDC: des déplacés de guerre brossent le portrait-robot de leurs agresseurs

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Crée LE 26-11-2014  - 03H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LEMERCREDI, le 26-11-2014 - 10H40 PAR : ARTV NEWS


                        RDC: des déplacés de guerre brossent le portrait-robot de leurs agresseurs

De la farine sur le visage, des gris-gris attachés au corps, des flèches et des armes à feux, le goût du sang et du feu: les déplacés qui ont fui les miliciens Bakata-Katanga, dans le sud-est de la République démocratique du Congo, dressent un portrait sombre de leurs agresseurs.

« On les voyait arriver avec des flèches et des armes », raconte Kalongo Musonda, 46 ans, dans le camp de Kipeto, dans la province du Katanga. « Ils venaient en chantant », mime-t-il en tapant sur sa bouche par intermittence, laissant échappant un son aigu.

« Ils avaient des culottes déchirées et avaient poudré leur visage avec de la farine. Ils avaient des cordes sur le bras où étaient attachées des fétiches », renchérit Ghislaine Kibombe, une déplacée de 37 ans qui enseigne dans l’école du camp de Kipeto (à cinquante kilomètres au nord-ouest de Pweto), où étudient 150 enfants, dont 62 déplacés.

Les gris-gris, Kasongo Tshombe n’y croit guère. « Ils portent des gris-gris pour faire semblant: quand la mort a sonné, les médicaments ne sont pas une parade », explique ce relais communautaire de 49 ans travaillant dans le camp de Mwashi, à une trentaine de kilomètres au nord-ouest de Pweto.

Les maï-maï Bakata Katanga demandent l’indépendance du Katanga tout en réclamant une meilleure répartition des richesses entre le nord, déshérité, de la province et le sud, poumon économique du pays avec ses grandes mines de cuivre.

Depuis 2012, ces rebelles sèment la désolation dans le « Triangle de la mort », vaste territoire dont Pweto est l’un des sommets et où, selon l’ONU, ils multiplient meurtres, viols, pillages et incendies d’habitations ou de villages entiers.

Ghislaine ne comprend pas comment « un groupe de civils pas lourdement armés » aient pu les « dépouiller de tout » ce qu’ils avaient, et que l’armée – qui n’avait pas de position proche à l’époque – soit venue « en retard, après qu’ils avaient tout détruit ».

« Nous avons vu des scènes atroces: j’ai vu mon beau-frère abattu et on l’a décapité, comme ça! », raconte M. Tshombe, encore très choqué.

‘On va vous brûler!’

Sur la route de Kakolona, à une quinzaine de kilomètres au nord-est de Pweto, on croise quelques villages avec des ruines de maisons en briques incendiées par les rebelles. A Kakolona même, à côté de restes de maisons, des déplacés rentrés d’exil se sont réinstallés.

« Entre janvier et octobre, 75 villages et 4.690 maisons ont été incendiés dans le territoire de Pweto. (…) Il y a un groupe qui ne fait que les vols et les extorsions, les autres ne font que les incendies », déclare Jean-Pierre Ruti Mutembera, un des responsables de l’ONG International Emergency and Development Aid à Pweto.

« Ils arrivent brusquement. Ils vous disent: +Vous ne voulez pas adhérer à notre mouvement? On va vous brûler!+. Les Bakata ont brûlé les maisons et frappé les hommes, et les enfants aussi. Ils ont brûlé le dispensaire, le poste de santé, les écoles », raconte Marie-Louise Ngoy, maîtresse de l’école du camp de Mwashi.

Qui sont ces miliciens? « Ce sont nos frères, nos oncles, nos cousins qui n’ont pas été à l’école et qui sont partis s’enrôler », estime M. Tshombe, qui a créé une association pour prévenir une telle dérive, alors que de nombreux déplacés ne peuvent payer les deux dollars mensuels de frais de scolarité par enfant.

A Kakolona, les militaires ont une petite position. Si la situation reste calme, explique le lieutenant, il est possible que la hiérarchie leur demande de partir.

Cette perspective inquiète les déplacés. « S’ils demandent aux soldats de partir, dit Kadjiba Katombo, les maï-maï sauront qu’il n’y a plus de militaires et ça retombera sur nos têtes… »

Les violences faites aux femmes, un sujet toujours tabou

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Crée LE 26-11-2014  - 03H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LEMERCREDI, le 26-11-2014 - 10H40 PAR : RFI

                               Les violences faites aux femmes, un sujet toujours tabou

Le monde se mobilise, ce mardi 25 novembre, à l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Filles des rues de République démocratique du Congo, victimes de violences domestiques en Afrique du Sud ou de mutilations génitales en Côte d’Ivoire : sur le continent africain, les abus sont multiples, mais restent peu dénoncés.

On évoque régulièrement les viols massifs commis dans l’est de la République démocratique du Congo – région secouée par des années de conflits. Mais dans la capitale, Kinshasa, les violences faites aux femmes sont également un vrai problème. Plus de 20 000 enfants atterrissent et vivent dans les rues de la capitale. Près d’un sur deux est une fille ; des jeunes filles mineures qui, pour 70% d’entre elles, subissent régulièrement des viols et sont maltraitées. Depuis 1999, l’ONG Médecins du monde a mis en place un programme d’aide et d’éducation sexuelle qui leur est destiné.

En RDC, le calvaire des filles des rues

Vêtue d’un vieux t-shirt et d’une jupe trop grande, micro en main, Cilia fait son show devant ses amies, hilares. Comme toutes les adolescentes du monde… sauf que toutes celles qui sont présentes vivent dans la rue. « J’ai quitté ma maison quand ma mère est partie en Angola. Mon père s’est remarié, mais avec ma belle-mère, ça n’allait pas », raconte Mado, 15 ans, l’une d’entre elles.

Célestine, 15 ans également, a une longue cicatrice sur le biceps, et les jambes marquées par des blessures. Elle raconte son quotidien depuis 3 ans : « Dans la rue, c’est difficile de trouver à manger. Tu risques toujours de te faire taper. Même si tu gagnes de l’argent en faisant des passes, les garçons peuvent te le prendre, et ils peuvent te violer comme ça. »

La plupart des filles qui viennent se laver ou se reposer dans ce centre de quartier ont fui des foyers en crise. Maltraitées par une belle-mère, ou abandonnées par un père, elles atterrissent dans la rue, se font violer et se prostituent pour survivre. Une activité difficile à abandonner, comme l’explique Liliane, chargée de leur accompagnement psycho-social : « Un enfant qui est habitué à se prostituer est indépendant. Il veut être libre. A la maison, il était insulté, maltraité, mais dans la rue, il a développé un autre système. Alors il veut se prendre en charge lui-même », explique Liliane, qui tâche de sensibiliser les jeunes femmes : « On leur montre qu’avec le préservatif, elles n’auront pas de grossesse, elles ne vont pas attraper de maladies.»

Actualité Réaction du Groupe Forrest International aux critiques d’Amnesty International

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Crée LE 26-11-2014  - 03H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LEMERCREDI, le 26-11-2014 - 10H40 PAR : RFI

 
                                                    Réaction du Groupe Forrest International aux critiques d’Amnesty International

 

Amnesty International accuse le GROUPE FORREST INTERNATIONAL et sa filiale EGMF de mensonges dans une affaire d’expulsion de creuseurs illégaux et de démolition de campements et bâtiments sur le site minier et aux abords de la mine de Luiswishi. Cette affaire date de 2009. À l’époque, la mine était exploitée par CMSK, un partenariat associant EGMF et la GÉCAMINES.

Les affirmations d’Amnesty International sont inexactes et trompeuses.

L’expulsion des creuseurs illégaux et la démolition de campements et bâtiments ont été décidées, planifiées et mises en œuvre par la police congolaise. Pour mener les démolitions, la police a réquisitionné, sous la menace, deux véhicules miniers appartenant à un sous-traitant de CMSK.

Amnesty accuse EGMF de mensonges. Comment EGMF aurait-elle pu mentir alors qu’elle n’a aucune implication dans la planification et la mise en œuvre de l’opération ?

CMSK ne porte aucune responsabilité dans ces opérations de police :

- Les auditions menées ultérieurement par la justice congolaise ne laissent planer aucun doute à ce sujet, les donneurs d’ordre assumant pleinement leur responsabilité ;

-  Les autorités provinciales katangaises n’ont elles-mêmes jamais accusé ou fait porter une responsabilité quelconque à CMSK et à ses actionnaires de l’époque ;

-  Cette question a déjà été débattue devant l’OCDE, en Europe, qui a statué qu’elle ne disposait pas d’éléments pour accuser CMSK et ses actionnaires de l’époque.

 

Il y a lieu de noter qu’EGMF a revendu sa participation dans CMSK à la GÉCAMINES en 2012. Le GROUPE FORREST INTERNATIONAL et EGMF n’ont aujourd’hui plus aucune implication dans ce projet minier. Ces derniers mois, en 2014, il y a à nouveau eu des incidents avec morts d’hommes et disparitions : Amnesty et d’autres ONG n’ont étrangement pas pris position dans ce dossier-là.

LIVRE : JACQUES CHEVRIER PUBLIE « GABRIEL OKOUNDJI, POETE DES DEUX FLEUVES »

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Le président de l'Association Des Écrivains de Langue Française (ADELF), le professeur émérite Jacques Chevrier, à la Sorbonne, consacre son dernier ouvrage à l’œuvre du poète congolais Gabriel Okoundji. Dès les premières pages de son essai intitulé «Gabriel Okoundji, poète des deux fleuves », le Pr. Chevrier donne le ton : « Toute son œuvre est placée sous le signe de l'ancestralité et de l'initiation dans leur rencontre avec la modernité occidentale »

 

 

Né à Okondo près du fleuve Alima au Congo-Brazzaville, Gabriel Okoundji s'installe au bord de la Garonne en 1983 pour suivre des études universitaires. Mais en France, celui qui a grandi aux pieds des « anciens » et qui a été investi du titre de « Mwènè », chef coutumier du clan Tégué, n'est pas seul. Morts ou vivants, les siens l'accompagnent. Ses écrits en témoignent de fort belle manière. Les éléments premiers qui composent notre univers, la faune, la flore, certains lieux et un parler africain sont omniprésents dans ses recueils de poèmes qui ont été traduits dans d'autres langues.

 

Chacun de ses livres est un point de repère le long d'un cheminement.

 

9782917598887-233x360.jpgSon oncle Pampou qui fut son « obila », c'est-à-dire son conseiller, et sa tante Ampili sont désignés comme étant ses maîtres spirituels. Ce sont ces mentors qui lui ont transmis les dons de la parole et de l'écoute des ancêtres à travers « le silence expressif » que le monde moderne agité ne parvient pas à entendre. La poésie de celui qui est psychologue clinicien invite le lecteur à la méditation en vue de découvrir les mystères cachés. C'est un « cheminement » de l'Homme indispensable à la découverte de sa destinée. 

 

«...Je dus me confronter auprès de mes pères : aux adages, aux proverbes, aux énigmes, aux métaphores et aux symboles qui décrivent, sans le nommer, le sens de l'existence », affirme l'auteur du recueil « L’âme blessée d'un éléphant noir ». Parfois décrit comme un écrivain de l'exil, à l'instar de Williams Sassine pour « Le Zéhéros n'est pas n'importe qui », il a reçu le prix Pey de Garros en 1996 pour son premier recueil « Cycle d'un ciel bleu », le prix Poésyvelines en 2008 et le prix du Coup de cœur 2008 de l'Académie Charles Cross. Le poète Béglais se définit lui-même comme un auteur de « la transmission ».

 

C'est en étant soi-même qu'on est le meilleur.

 

Pour le professeur Jacques Chevrier, le fait que son œuvre soit marquée par l'inquiétude, l'échec, la blessure, la perte ou la mort ne fait pas d'Okoundji un écrivain de la douleur. Même si l’intéressé concède : « J'écris la poésie de querelles, de blessures et d'inquiétude ». En contrepoint de cette impression doloriste, l'idée que la poésie soit un canal de résistance et de victoire face aux ténèbres de la vie, se dessine en lui. En 2010, il publie en prose « La mort ne prendra pas le nom d’Haïti » pour faire barrage au fatalisme ambiant ayant suivi le tremblement de terre qui endeuilla l’île.

 

A bien y regarder, le poète qui a consacré au sculpteur bordelais Philippe Bono l'ouvrage « Bono le guetteur des signes », et qui a été étudié par l'italien Alezzio Lizzio pour son mémoire « Gabriel Okoundji, Poésie d'initiation », écoute, guette et transmet. Ce « passeur de culture » qui a reçu le Grand Prix littéraire d'Afrique noire en 2010, pense que « nous Africains, souffrons des saignements de la mémoire...l'ignorance de son identité est un danger que tout homme doit éviter. » Il exhorte les intellectuels africains : « Soyez vous-même ! C'est en étant soi-même qu'on est le meilleur ». Ce livre est une très belle monographie consacrée par le Pr. Jacques Chevrier.

 

                                                                                                       Franck  CANA

 

« Gabriel Okoundji, poète des deux fleuves », de Jacques Chevrier, éditions La Cheminante, 203 pages, 22 euros.

 

 


Meurtre policier à Fergusson-Florissant La décision du grand jury

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Meurtre policier à Fergusson-Florissant

La décision du grand jury

Une journée sombre pour la Justice démocratique et triste pour l’Humanisme universel

Par Joël Asher Lévy-Cohen

Le grand jury d’accusation de Clayton, dans l’État du Missouri, a finalement rendu sa décision. Selon le procureur de l’État Robert McCullouch qui a, pratiquement, conduit et encadré cette procédure judiciaire, celui-ci n’a vraiment trouvé aucune évidence ou aucune indication susceptible de porter des accusations criminelles contre le constable Darren Wilson de Ferguson-Florissant. Pour rappel, ce policier blanc a violemment ôté, le 9 août, la vie à Michaël Brown Jr, un jeune africain-américain de 18 ans. 

Force est de constater que le prononcé de cette décision du grand jury a indéniablement provoqué une vive émotion et une colère incontrôlable de la part des manifestants visiblement sonnés dont le slogan mobilisateur et évocateur est ‘‘No Justice No Peace’’. En effet, celui-ci a été immédiatement suivi de manifestations insurrectionnelles totalement aux antipodes de vœux de la famille de la très regrettée victime, de recommandations du gouverneur de l’État Jay Nixon et de directives du président des États-Unis d’Amérique Barack Hussein Obama. Tout ce beau monde a solennellement appelé au respect du verdict, à la tolérance mutuelle et à l’organisation des manifestations pacifiques, d’ailleurs au cœur des lois constitutionnelles du pays.

Reste que cette décision du grand jury d’accusation qui exonère le policier Darren Wilson de toute poursuite criminelle, était, en principe, très attendue. Celle-ci ne fait point exception dans la mesure où, en Amérique du Nord, – États-Unis d’Amérique et Canada compris –, les Institutions étatiques sont toujours protégées et exonérées de toutes accusations criminelles dès lors qu’elles sont matériellement impliquées dans le meurtre d’un citoyen. Comme quoi la loi de l’État – qui est le plus fort dans la société – est toujours la meilleure.

Une chose est sûre et certaine, l’affaire Michaël Brown aura révélé que les États-Unis d’Amérique conservent, au-delà des avancées notables, des vestiges d’Apartheid institutionnel dont le symbole est effectivement Ferguson-Florissant. En effet, cette bourgade sinistrée, littéralement broyée par le chômage et la pauvreté, l’exclusion et la désespérance, composée majoritairement d’Africains-américains, est quadrillée par une police quasi-exclusivement blanche. Force est d’admettre que cet aspect ségrégationniste est également renforcée par la configuration raciale du grand jury chargé de décider du sort d’un policier blanc impliqué dans le meurtre d’un civil noir. Sur les 12 jurés sélectionnés, il y avait 7 femmes et 5 hommes, 3 Africains-américains et 9 blancs caucasiens. Par conséquent, la cause dans cette affaire qui fragilise davantage la cohésion de la société américaine, n’était-elle pas déjà entendue ?

Joël Asher Lévy-Cohen

 

Journaliste indépendant


Ce matin du 26-11-2014, Roger BONGOS à Saint Louis devant le palais du gouverneur, près de 280 km de Dakar

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GRAND REPORTER ROGER BONGOS A SAINT LOUIS ( SENEGAL )


Saint-Louis, Ndar en wolof, est l'une des plus grandes villes du Sénégal et, historiquement, l'une des plus importantes, comme en témoigne son inscription sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Elle est souvent appelée « Saint-Louis-du-Sénégal ».

Saint-Louis aurait selon certaines sources existé bien avant l'arrivée des Européens, fondée quelques siècles auparavant par des caravaniers marocains, elle était à l'époque un centre de transit pour les caravanes qui y faisaient halte.

Officiellement, elle fut fondée en 1659, sur l'île homonyme du fleuve Sénégal, longue de 2 km et large de 300 m, par des marins de Dieppe (Normandie) et fut baptisée ainsi en l'honneur du roi de France régnant Louis XIV, au travers de son ancêtre et homonyme Saint Louis.

Elysée : Visite officielle du Président François Hollande à Conakry et au Sénégal

Actualité FDLR à Kisangani : toujours le flou !

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Crée LE 27-11-2014  - 03H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LEJEUDI, le 27-11-2014 - 10H40 PAR : ARTV NEWS

 

 

 


                                                              FDLR à Kisangani : toujours le flou !

Faut-il vraiment se réjouir de l’arrivée, depuis hier mercredi 26 novembre à Kisangani, de 28 combattants des FDLR (Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda) et de 62 de leurs dépendants (femmes et enfants) en provenance de Kanyabayonga, au Nord-Kivu? Pour tous ceux qui suivent le feuilleton de cette force négative rwandaise, voici vingt ans, il n’y a aucune raison de pavoiser. Il est vrai qu’il pourrait s’agir là d’un signal positif de leur volonté de se laisser désarmer, démobiliser et réinsérer dans la vie civile, conformément à plusieurs résolutions des Nations Unies, à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, mais surtout à l’ultimatum leur lancé par la CIRGL (Conférence Internationale pour la Région des Grands Lacs) et la SADC (Communauté Economique de Développement de l’Afrique Australe) lors du Sommet de Luanda, en juillet dernier. Ce qui fait tiquer, dans le dossier, c’est le délai anormalement long pris par ces rebelles rwandais pour se laisser finalement conduire, sous la protection de la Monusco, au centre de transit de Kisangani.

Un cantonnement sur le tard
Pourquoi ces perturbateurs de la paix à l’Est de la République Démocratique du Congo depuis deux décennies ont-ils attendu le dernier mois précédent le délai butoir (02 janvier 2015) pour faire timidement le premier pas vers Kisangani ? En considérant les effectifs supposés des FDLR – 1.400 pour certaines sources et près de 7000 pour d‘autres – ce n’est pas demain que va se terminer le transfert de tout le contingent à Kisangani, encore que rien ne garantit l’assentiment de tous à se laisser cantonner loin de leur «jardin » du Nord-Kivu, à un jet de pierres de la frontière avec le Rwanda.

En scrutant les préalables posés par les membres de cette nébuleuse — visite du site de cantonnement avant toute opération de transfert, présence de leurs dépendants dans le site de transit, dialogue interwandais avant tout rapatriement vers leur pays d’origine, protection de la Monusco — mais aussi leurs multiples voltes-faces dans leurs engagements à renoncer à la lutte armée, l’on ne peut que se montrer sceptique face au faible nombre des candidats au transfert à Kisangani.

Certains observateurs pensent que les FDLR n’ont pas vraiment l’intention de quitter les forêts et les sites miniers du Nord-Kivu et du Sud-Kivu qu’ils contrôlent tranquillement depuis 20 ans, pour des lendemains incertains à Kisangani dal3ord et plus tard dans un pays qui reste à déterminer, puisque Paul Kagame reste carré dans sa position pas de place pour les génocidaires sur le territoire rwandais. Dès lors que Kigali maintient son refus d’ouvrir ses frontières aux FDLR – et même si tel était le cas, aucun rebelle rwandais ne prendrait le risque d’un saut dans l’inconnu – l’équation de leur rapatriement demeure sans solution.

La modicité de l’effectif qui a accepté le déplacement de Kisangani donne à penser que la main noire qui manipule les FDLR recherche, ni plus ni moins, une prolongation de l’ultimatum de la CIRGL et de la SADC. Dans la perspective d’une nouvelle prolongation de délai, un nouvel agenda d’encrage en territoire congolais serait en chantier, comme c’est le cas depuis 20 ans.

En route pour le statu quo
Au regard du refus catégorique du Rwanda d’accueillir les FDLR sur son sol, de la tiédeur des combattants de cette force négative de se soumettre au désarmement volontaire, à la démobilisation et à la réinsertion mais aussi des difficultés pour les FARDC et la Monusco de leur imposer la loi de la force, il est à craindre qu’après le 02 janvier 2015, la situation s’enlise dans le statu quo. A l’image des éléments ADF-Nalu qu’on présentait comme complètement anéantis il y a quelques mois, on risque d’assister à un nouvel épisode d’attaques meurtrières des FDLR sur des populations civiles au Nord-Kivu et au Sud-Kivu.

L’autre interrogation est de savoir si leurs parrains congolais, rwandais, ougandais et autres, qui les approvisionnent en argent frais, armes et munitions, en contrepartie des minerais qu’ils ramassent aux quatre coins de deux provinces précitées, vont accepter de lâcher leur fond de commerce. Bref, les paramètres politiques, militaires, financiers et sociaux indiquent que l’éradication des FDLR reste des plus hypothétiques, en dépit des menaces de la communauté internationale de mettre le paquet pour les liquider par la force.
Kimp

Actualité Washington exige une enquête approfondie à Beni

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Crée LE 27-11-2014  - 03H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF :   |  PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALEAFRICAINE.   à JOUR LEJEUDI, le 27-11-2014 - 10H40 PAR : ARTV NEWS 

 

 

         Washington exige une enquête approfondie à Beni

Le département d’Etat américain demande aux FARDC d’intensifier leurs efforts soutenus par la Monusco

Le Gouvernement américain se dit très préoccupé par de nombreuses attaques contre les civils à Beni, au Nord-Kivu. C’est ce qu’on peut retenir de la communication, hier mercredi 26 novembre à Washington, du directeur du bureau des Relations avec la presse au département d’Etat américain, Jeff Rathke. « Toutes ces attaques ne doivent pas rester impunies », a-t-il affirmé à la presse comme pour indiquer la détermination des USA d’en finir avec les massacres à répétition contre les civils dans le territoire de Beni. C’est, en fait, la première déclaration du département d’Etat américain depuis le déclenchement des massacres.

Les Etats Unis d’Amérique appellent, pour ce faire, le Gouvernement congolais à ouvrir une enquête approfondie et à faire en sorte que les auteurs de ces crimes rendent des comptes. Les USA demandent également aux Forces armées de la RDC, déjà actives au Nord-Kivu, d’intensifier leurs efforts soutenus par la Mission de l’Organisation des Nations Unies au Congo (Monusco) à éradiquer tous les groupes armés illégaux opérant dans l’Est du Pays. Pour rappel, les FARDC avaient bouté dehors le tristement célèbre mouvement rebelle pro rwandais dit « M23 » qui, comme d’autres groupes armés, écumait l’Est de la RDC.

BENI : LE DERNIER MASSACRE A FAIT 58 MORTS
Depuis le mois d’octobre dernier, des présumés rebelles ougandais sont accusés de massacrer les populations civiles. En moins de deux mois, on a officiellement enregistré plus de 200 morts. Le dernier massacre perpétré à Beni le jeudi 20 novembre 2014, indique le gouvernement provincial du Nord-Kivu, avait fait 58 morts, dont 49 hommes, 7 enfants et 2 enfants. Ces tueries, attribuées aux présumés rebelles ougandais des ADF, ont été enregistrées dans les localités de Musulukwedi, Vemba et Tepiomba.
Jusque-là, le bilan définitif de ce massacre n’était pas encore connu, car les chiffres divergeaient jusque-là. Le vice-gouverneur de la province, Feller Lutahichirwa, avait même laissé entendre que le chiffre avoisinait les 100 morts.
Dans son communiqué officiel, lu hier mercredi 26 novembre par le ministre provincial de la Santé, Mutete Mundenga, qui assure l’intérim de son homologue de l’Intérieur, le gouvernement provincial du Nord-Kivu a condamné un « acte barbare indescriptible ». L’Exécutif provincial du Nord-Kivu précise que 9 corps ont été remis aux familles des victimes pour les obsèques.

49 AUTRES CORPS RETROUVES APRES LES OPERATIONS MILITAIRES
49 autres corps en putréfaction ont été retrouvés après les opérations militaires lancées pour poursuivre les assaillants. « Les opérations militaires ont été lancées dans la zone pour poursuivre l’ennemi. Ce qui a permis de retrouver 49 autres corps, malheureusement en état de dégradation avancé. Ce qui porte le bilan actuel à 58 personnes affreusement massacrées. L’enterrement de nos compatriotes massacrés est ainsi intervenu sur le lieu du drame », indique le communiqué du gouvernement provincial.

C’est pour cette raison que les autorités du Nord-Kivu expriment leur compassion et leur solidarité à l’égard de tous les parents et les familles qui n’ont pas pu participer aux obsèques de leurs proches en raison de l’intensité des opérations militaires dans cette zone.
Le gouvernement provincial cher à Julien Paluku remercie la population pour sa collaboration et l’invite à la cohésion nationale. Pour rappel, les massacres des populations civiles ont augmenté dans le territoire de Beni depuis le mois d’octobre dernier. M. M.

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