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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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Obama assure que les Etats-Unis "répondront" à la cyber-attaque de Pyongyang

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Le président Barack OBAMA
Le président Barack OBAMA

Le président Barack Obama a promis vendredi que les Etats-Unis "répondront" à la Corée du Nord à l'origine de la plus grave cyber-attaque jamais menée sur le territoire américain, ce que Pyongyang a aussitôt nié.

Le FBI a annoncé vendredi que la Corée du Nord avait mené le piratage informatique majeur contre le studio de cinéma Sony, révélé fin novembre.

"Ils ont provoqué beaucoup de dégâts et nous répondrons. Nous répondrons de manière proportionnée et nous répondrons à un moment, à un endroit et d'une manière que nous choisirons", a prévenu le président américain lors d'une conférence de presse, excluant qu'un autre pays ait agi avec Pyongyang.

Il a par ailleurs estimé que Sony Pictures Entertainment (SPE) avait commis "une erreur" en annulant la sortie en salles de "L'interview qui tue", comédie satirique sur un complot fictif de la CIA pour assassiner le leader nord-coréen Kim Jong-Un.

Le FBI a affirmé dans un communiqué avoir "suffisamment de preuves pour conclure que le gouvernement nord-coréen est responsable de ces actions", considérant qu'il s'agissait d'un "comportement inacceptable pour un Etat".

Le conseiller politique de la Corée du Nord à l'ONU à New York, Kim Song, a rapidement réagi pour nier toute implication de Pyongyang. "Notre pays n'a aucun lien avec ce hacker", a-t-il déclaré à l'AFP.

Le sénateur démocrate Robert Menendez, président de la Commission des Affaires étrangères, a immédiatement écrit au secrétaire d'Etat John Kerry pour réclamer l'inscription de la Corée du Nord sur la liste des pays soutenant le terrorisme après ce "dangereux précédent".

La police fédérale américaine a souligné avoir "déjà vu une grande variété et un nombre croissant d'intrusions informatiques, (mais) la nature destructrice de cette attaque, associée à sa nature coercitive, la classe dans une catégorie à part".

Sony a été victime d'une attaque informatique d'envergure, revendiquée par le groupe de pirates informatiques GOP ("Guardians of Peace"), au cours de laquelle de grandes quantités de données ont été dérobées et certaines mises en ligne. Il avait reçu ensuite des menaces évoquant les attentats du 11-Septembre, qui l'ont poussé à annuler la sortie du film prévue le 25 décembre.

La Corée du Nord, rapidement pointée du doigt, avait alors démenti toute implication dans ce piratage, tout en le qualifiant d'"acte légitime".

"L'attaque de la Corée du Nord contre SPE confirme une nouvelle fois le fait que les cyber-menaces représentent l'un des plus graves dangers pour la sécurité nationale des Etats-Unis", a relevé le FBI, se disant "extrêmement inquiet de la nature destructrice de cette attaque contre une entreprise privée et les citoyens qui y travaillent".

- "Acte méprisable et criminel" -

Ce n'est "pas seulement une attaque contre une entreprise et ses employés. C'est aussi une attaque contre notre liberté d'expression et notre mode de vie", a estimé le secrétaire à la Sécurité intérieure Jeh Johnson, après cette annonce.

De son côté, Chris Dodd, président du lobby de l'industrie du cinéma américain, la Motion Picture Association of America, a estimé que ce piratage constituait "un acte méprisable et criminel".

Cet acte "menace les emplois de milliers d'Américains qui travaillent pour l'industrie du cinéma et de la télévision, de même qu'il menace des millions d'autres qui veulent tout simplement aller au cinéma", a-t-il poursuivi. "L'internet est une force puissante du bien et il est regrettable qu'elle soit utilisée comme une arme".

Le sénateur républicain John McCain, qui va présider en janvier la très puissante Commission des forces armées du Sénat, avait qualifié vendredi matin cette attaque informatique "d'acte de guerre".

Le président du syndicat des réalisateurs américains (DGA), Paris Barclay, a regretté qu'internet permettait aujourd'hui de "à quelques cybercriminels de tenir à distance tout une industrie en otage".

Outre le vol de données sensibles concernant SPE et la vie privée de ses employés, le piratage a "détruit" le système informatique du groupe en "rendant inopérables plusieurs milliers d'ordinateurs", a fait savoir la police fédérale.

Le FBI a conclu à la responsabilité de la Corée du Nord après avoir notamment constaté des correspondances "importantes" entre les infrastructures de ce piratage et celles utilisées dans d'autres attaques directement attribuées à Pyongyang, ainsi que des "similarités" dans les outils employés contre SPE et une attaque des Nord-Coréens en mars 2013 contre des banques et des médias de Corée du Sud.


LA CORÉE DU NORD NIE ÊTRE LIÉE AU PIRATAGE...

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LA CORÉE DU NORD NIE ÊTRE LIÉE AU PIRATAGE CONTRE SONY

La Corée du Nord a nié vendredi être à l'origine du piratage informatique contre le studio de cinéma Sony, après que le FBI ait accusé Pyonyang d'être responsable de cette attaque.

"Notre pays n'a aucun lien avec ce hacker", a déclaré à l'AFP le conseiller politique de la Corée du Nord à l'ONU à New York, Kim Song.

Un démenti de Lambert MENDE, me fait penser à un...

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Un démenti de Lambert MENDE, me fait penser à un...

Un démenti de Lambert MENDE, me fait penser à un démenti du hier...Est ce que c'est de la vérité ce que Lambert MENDE, vient de dire ou, il veut tout simplement sauver les meubles, comme c'est le cas de notre ami, un papa qui a été menacé par une secte ? En voici le démenti de Lambert MENDE. Les gens doivent apprendre à faire de la politique...

RDC: Lambert Mende dément l’ingratitude de Joseph Kabila envers la communauté internationale

Le gouvernement de cohésion nationale se met à pied d’œuvre pour réaliser les six objectifs lui assignés par le chef de l’Etat, a affirmé son porte-parole, Lambert Mende, vendredi 19 décembre à Kinshasa lors de sa première conférence de presse depuis sa reconduction à ce poste. Il a balayé les accusations d’ingratitude envers la communauté internationale portées contre le président Joseph Kabila.
Réagissant aux critiques formulées contre le chef de l’Etat accusé d’ingratitude envers la communauté internationale, le porte-parole du Gouvernement parle d’un faux problème.

«La partie de l’opinion qui reprocherait au président de la République cette soit disant ingratitude est totalement minime, si pas infinitésimale», a soutenu Lambert Mende. Il réagissait ainsi aux propos du leader de l’Union pour la nation congolais, Vital Kamerhe, qui aurait, selon lui, porté de telles accusations.

Lors de cette conférence de presse, Lambert Mende a exceptionnellement balancé un extrait d’une vielle interview du président de l’UDPS, Etienne Tshisekedi:
«Nous avons pu revisiter avec les journalistes les déclarations de l’un des plus grands responsables de l’opposition dans notre pays, Monsieur Etienne Tshisekedi, qui, en 2011, rappelait à ses compatriotes, que nous sommes, qu’il faut absolument autonomiser, qu’il faut lutter pour l’autodétermination du peuple congolais et ne pas accepter que l’étranger puisse faire la loi, décider de ce qui doit se faire en République démocratique du Congo.»

Par la suite, le porte-parole du Gouvernement a conclu: «Je sais que Monsieur Kamerhe n’est pas de cet avis. Donc, il est totalement isolé ; même au sein de l’opposition.»

Au lendemain du discours du chef de l’Etat Joseph Kabila devant les deux chambres du Parlement, le 15 décembre, le député de l’opposition Jean Lucien Busa a réagi notamment aux propos de Joseph Kabila qui a déclaré qu’il n’accepterait pas les «injonctions» extérieures au processus électoral en RDC.
Pour Lucien Busa, il faudrait arrêter de considérer la communauté internationale comme un bouc émissaire de la situation qui prévaut en RDC.

70 ans après son exécution, un adolescent noir...

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70 ans après son exécution, un adolescent noir...

70 ans après son exécution, un adolescent noir est innocenté

Le 24 avril 1944, après un procès express de deux heures et seulement dix minutes de délibération, le jury déclare George Stinney Jr, 14 ans, coupable des meurtres de deux jeunes filles blanches de Caroline du Sud. L'adolescent afro-américain est condamné à la chaise électrique et exécuté le 16 juin, devenant ainsi le plus jeune mis à mort de l'histoire moderne des États-Unis. Mercredi, 70 ans après sa mort, il a été innocenté.

À lire sur washingtonpost.com (en anglais)

http://www.washingtonpost.com/news/morning-mix/wp/2014/12/18/the-rush-job-conviction-of-14-year-old-george-stinney-exonerated-70-years-after-execution/?tid=hp_mm&hpid=z3

Le démenti - contextes discursifs et formes textuelles

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Le démenti, explications et subtilités
Le démenti, explications et subtilités

Pour ceux qui croient encore au monde de bisounours...C'est vraiment affligeant qu'on doit apprendre à ceux qui se disent " intellectuels " de la communauté congolaise certaines bases, élémentaires de la politique.

Une communauté sacrifiée à cause de ceux qui passent leur temps à défendre l'imposteur, l'inculte dictateur Mobutu, qui a hypothéqué l'avenir de la RDC...

Je m'interroge aujourd'hui sur la capacité de ceux qui se réclament écrivains, chercheurs, j'en passe, d'écrire un bout de papier avec la tare observée, lors de la publication de mon article sur la secte Apareco.

La vérité est têtue, elle nous édifiera, dans ses rapports intrinsèques, subtiles avec la nature

Roger BONGOS

Voir ce lien

http://www.academia.edu/323240/Le_démenti_-_contextes_discursifs_et_formes_textuelles

La RDC, sous l'éclipse du diable !

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La RDC, sous l'éclipse du diable !

La RDC, sous l'éclipse du diable !

Mon livre "sous l'éclipse du diable" est mis en oeuvre, avec une grande réflexion, depuis 20011. Je suis à peine, à la moitié de cet ouvrage qui fera 650 pages avec des anecdotes, des articles phares qui ont éclairé la communauté congolaise. Mon combat et ceux qui m'ont suivi dans cet engagement.

Des rapports exhaustives sur la RDC, des témoignages, des investigations, les compromissions et la traitrise. Des interviews inédites de ceux qui dirigent encore ce monde. Mes interviews avec les 21 chefs d'Etats ( présidents )...

Comment j'ai révolutionné la presse dans la diaspora pour la vraie prise de conscience avec les 31500 articles publiés dans " Afrique Rédaction ".

Tout est passé au crible, sans concession. Un travail universitaire qui sera d'ailleurs soutenu, par quelques notes des gens de la plume, de la communauté intellectuelle en France, en Europe et en Afrique. Avec une certaine objectivité sans concession, aucune..

Mais je n'ai pas la prétention de l'écrire cet ouvrage à la va-vite, en moins 1an. Il sera disponible, avant les élections présidentielles en RDC...

Roger BONGOS

Honoré Ngbanda est accusé de plagiat à propos...

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Honoré Ngbanda est accusé de plagiat à propos du livre co-écrit avec Patrick MBEKO. « STRATEGIE DU CHAOS ET DU MENSONGE » Une plainte est déposée à Londres

a été lu plus 12 547 fois depuis sa publication... Une performance, non, il y a mieux...
Pour votre gouverne, mon Site est consulté par la crème de la crème, par les autorités de ce monde, pas par ceux suivent une certaine " radio" de caniveau..
C'est aussi une publicité pour cet "ouvrage "

C'est l'article

SELON HERMAN COHEN:”LE SOULEVEMENT POPULAIRE A KINSHASA DEPASSERA DE TRES LOIN CELUI VECU A OUAGADOUGOU”
qui caracole en tête de nos articles avec 16 422 fois....

Roger BONGOS

Les exportations espagnoles vers le Maroc en augmentation de 6,5%

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 Les exportations espagnoles vers le Maroc en augmentation de 6,5%

Devançant l'Algérie, le Nigeria et l'Afrique du sud, le Maroc demeure le premier pays africain et arabe vers lequel s‘acheminent des produits espagnoles. Le marché marocain a reçu 2,5% du total des exportations espagnoles.

Pour le seul mois d'octobre dernier, les exportations de l'Espagne au Maroc ont atteint 527,6 millions d'euros, en hausse de 6.8% par rapport à ce mois de l'année 2013.

Les chiffres du ministère espagnol montrent également que les exportations vers le continent africain ont baissé de 1% entre janvier et octobre pour atteindre 13,739 milliards d'euros.

Les exportations espagnoles vers l'Union européenne ont, quant à elles, augmenté de 2,8%, à 140,496 milliards d'euros, soit 70% du total.

Les exportations espagnoles vers le monde ont progressé de 2,1% au cours des 10 premiers mois de l'année, pour atteindre 200,738 milliards d'euros, un record depuis l’année 1971.

P. Amah


RDC: plaidoyer pour l’amélioration du système de santé et la sécurité des patients

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  RDC: plaidoyer pour l’amélioration du système de santé et la sécurité des patients

L’Association de défense des droits de patients (ADP) plaide pour l’amélioration du système de santé et la mise en place d’un cadre légal qui sécurise les patients en RDC. Cette structure a pris cet engagement, vendredi 19 décembre, au cours de sa sortie officielle à Kinshasa. L’ADP se fixe également comme objectif de lutter contre les inégalités constatées dans l’accès aux soins de santé de qualité. «Il y a des femmes qui meurent à l’accouchement faute d’assistance et des enfants qui meurent faute d’inattention ainsi que des professionnels qui prennent des risquent irresponsables en tentant des opérations à cœur ouvert sans qualification et sans équipements. Il y a des gens dont les membres sont amputés pour incompétence», a dénoncé la présidente de l’ADP, Elodie Nsimire Muzigirwa.

Elle regrette que les citoyens voire l’Etat ont appris à tolérer les hôpitaux insalubres et dangereux en RDC.

«Notre entité a pour objet de stimuler la République et toutes ses composantes à se mettre débout et œuvrer pour la dignité humaine et à ne pas laisser les politiques publiques nous abandonner », a poursuivi Elodie Nsimire.

La présidente de l’ADP accuse également certains médecins de trahir le serment d’Hippocrate et les paramédicaux à détruisent des vies humaines au lieu de les sauver.

«Nous avons choisi de protéger les patients face à tout ceux qui peuvent menacer leurs droits. Nous tenons à leur procurer le soutien nécessaire », a assuré Elodie Nsimire.

La CPI satisfaite de son action en RDC

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  La CPI satisfaite de son action en RDC

La Cour pénale internationale (CPI) est satisfaite de son action judiciaire en RDC en 2014, en dépit des critiques formulées sur son éventuelle partialité. Le chargé de la sensibilisation et de l’information de la CPI en RDC, Paul Madidi, a dressé ce bilan, vendredi 19 décembre, au cours d’un échange avec la presse à Kinshasa.

La RDC compte cinq ressortissants détenus ou jugés à la Haye pour des crimes commis soit sur le sol congolais soit à l’étranger. Il s’agit de Thomas Lubanga, Matthieu Ngudjolo, Germain Katanga, Bosco Ntaganda et Jean-Pierre Bemba Gombo.

La cour, affirme Paul Madidi, peut noter à son actif la confirmation du verdict à l’encontre de Thomas Lubanga, condamné à 14 ans de prison.

Thomas Lubanga avait été reconnu coupable de crimes de guerre en 2012 pour avoir conscrit ces enfants au sein de l’aile armée de l’Union des patriotes congolais (UPC). Ces enfants avaient ensuite été utilisés comme soldats ou gardes du corps en Ituri, dans le nord-est de la République démocratique du Congo, en 2002 et 2003.

Lire aussi: Ituri: les ONG saluent la confirmation de la peine de Thomas Lubanga

Paul Madidi a indiqué que toutes les charges ont été confirmées dans l’affaire Bosco Ntaganda tandis que celle de Germain Katanga est close aussi longtemps qu’il n’y a pas de procédures d’appels.

Dans l’affaire Ngudjolo, il y a des procédures d’appels même si il avait déjà été acquitté alors que le procès contre Bemba est terminé et l’on n’attend que le verdict.

Selon Paul Madidi, la CPI suit de près la situation de la partie Est de la RDC notamment avec les crimes perpétrés contre les civils dans l’Est de la RDC notamment dans le territoire de Beni, à plus de 350 km au Nord de Goma.

«Le travail de la cour c’est de contribuer au rétablissement de la paix, de la sécurité en RDC. La justice doit être considérée comme un élément qui vient solidifier la paix et la sécurité dans un pays », a indiqué Paul Madidi dans une émission à Radio Okapi.

C’est une erreur d’en percevoir un certain néo colonialisme, se dégendent les officiels de la CPI en RDC.

Ils indiquent par ailleurs que leur institution ne sert nullement les intérêts des pays du Nord contre ceux du Sud car c’est souvent à la demande de ces derniers qu’elle intervient parce que la justice locale est incapable de poursuivre ses propres citoyens, auteurs des crimes internationaux».

Créée en 2002 par les statuts de Rome, la Cour pénale internationale (CPI) a pour mission de juger les crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis par des tiers sur les des pays signataires de ces textes pour mettre fin à l’impunité due à la faiblesse de la justice des certains pays.

Controverse autour du livre co-écrit par Honoré NGBANDA et Patrick MBEKO. Un procès qui se...

CÔTE D'IVOIRE: ARRESTATION D'UN CHEF DE GUERRE, UN DE SES HOMMES TUÉS

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La chambre où le chef de guerre ivoirien Salif Traoré (à g sur la photo encadrée au premier plan) a été arrêté par les forces de sécurité à son domicile à Abidjan, le 19 décembre 2014 | AFP | Sia Kambou
La chambre où le chef de guerre ivoirien Salif Traoré (à g sur la photo encadrée au premier plan) a été arrêté par les forces de sécurité à son domicile à Abidjan, le 19 décembre 2014 | AFP | Sia Kambou

Un important chef de guerre ivoirien a été arrêté par les forces de sécurité vendredi au petit matin à son domicile d'un quartier bourgeois d'Abidjan, où l'un de ses hommes a été tué, a-t-on appris de source policière.

Salif Traoré, dit "Tracteur", a été interpellé très tôt vendredi matin en compagnie de 25 de ses hommes dans sa maison du quartier bourgeois de Cocody, a indiqué à l'AFP cette source policière.

Aucune source officielle n'ayant souhaité répondre à l'AFP, les raisons de l'interpellation de Salif Traoré n'étaient pas encore connues dans la nuit de vendredi à samedi . Des rivalités entre ex-chefs de guerre ont été évoquées par une source sécuritaire.

Un homme d'une trentaine d'années a été tué durant l'arrestation. Son cadavre ensanglanté gisait dans une petite remise à l'arrière de l'édifice, dont les différentes pièces ont été méthodiquement fouillées, a constaté un journaliste de l'AFP.

Salif Traoré est considéré comme "l'un des acteurs principaux de l'insurrection d'Abidjan", a estimé une source sécuritaire, faisant référence aux violences postélectorales de 2010-2011 qui ont fait plus de 3.000 morts, dont un grand nombre dans la capitale économique ivoirienne.

Des partisans de "Tracteur", en signe de protestation, ont tiré en l'air dans cette zone résidentielle quelques heures plus tard, avant que l'armée ivoirienne et le Centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO), une unité d'élite, n'interviennent.

Des dizaines de militaires en tenue, au visage recouvert de cirage noir, dont certains portaient des lance-roquettes, étaient visibles en début d'après-midi à proximité de son domicile, avant de quitter les lieux.

"Ils l'ont interpellé car ils disent qu'il était mêlé à l'incident d'Akouédo", a déclaré une source policière. Des soldats avaient brièvement bloqué jeudi matin un important axe de circulation à proximité du camp militaire d'Akouédo, le plus important d'Abidjan, avant d'être dispersés.

"Il n'est pas mêlé, ni de près, ni de loin à cela", ont rétorqué ses éléments, d'anciens combattants ayant permis l'accession au pouvoir du président Alassane Outtara, en colère après son arrestation.

Le groupe de soldats de 1ère et 2e classe qui a "érigé des barricades" jeudi entre 6H00 et 7H00 du matin près d'Akouédo afin d'obtenir le paiement d'arriérés de solde auquel il n'avait "pas droit" a commis des "fautes graves" et des "manquements à la discipline militaire", a dénoncé le ministère de la Défense dans un communiqué envoyé vendredi soir à l'AFP.

Ces militaires, "immédiatement mis aux arrêts", seront "traduits devant le tribunal militaire et radiés", a annoncé ce texte.

M. Ouattara est arrivé au pouvoir en 2011 après cinq mois de violences postélectorales liées au refus de l'ex-président Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite.

Les rebelles ayant soutenu l'actuel chef de l'Etat ont pour certains intégré les forces de sécurité ivoiriennes, quand d'autres n'y ont pas été autorisés.

Mi-novembre, des soldats avaient manifesté et bloqué pendant une journée de nombreuses villes du pays, exigeant le paiement d'arriérés de soldes et des promotions pour près de 9.000 hommes, très majoritairement d'anciens rebelles, intégrés dans l'armée en 2009 et 2011. Le président Ouattara avait rapidement souscrit à leurs demandes.

GUINÉE: DES JEUNES S'OPPOSENT VIOLEMMENT À L'INSTALLATION D'UN CENTRE ANTI-EBOLA DE MSF

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Des membres de Médecins sans frontières en tenue de protection dans un centre de traitement Ebola à Conakry, le 15 novembre 2014 | AFP/Archives | Patrick Fort
Des membres de Médecins sans frontières en tenue de protection dans un centre de traitement Ebola à Conakry, le 15 novembre 2014 | AFP/Archives | Patrick Fort

Des centaines de jeunes, craignant une contamination de leur quartier, ont empêché très violemment l'installation d'un centre de traitement d'Ebola de Médecins sans frontières (MSF) dans le sud de la Guinée, a-t-on appris samedi de source sécuritaire et auprès d'un responsable anti-Ebola.

Cet incident est survenu vendredi, à la veille de l'arrivée à Conakry du chef de l'ONU Ban Ki-moon, en tournée en Afrique de l'Ouest depuis jeudi dans les pays touchés par Ebola.

Les jeunes ont empêché l'installation de ce centre de MSF, en pointe dans le combat anti-Ebola, dans la ville de Kissidougou, dans le sud de la Guinée particulièrement touché par Ebola, a affirmé à l'AFP le commissaire de police de cette localité, Alfred Houlémou.

"Ils ont d'abord saccagé les installations, notamment des tentes de MSF, mis le feu aux bâches et cassé des chaises pour enfin chasser le personnel sanitaire et officiel qui avait pris place sur les lieux", a expliqué le commissaire Houlémou, joint au téléphone depuis Conakry.

Les assaillants ont affirmé ne pas vouloir de contamination d'Ebola dans leur quartier, selon la même source, ce qu'un responsable guinéen de la lutte anti-Ebola a confirmé.

Des jeunes s'étaient également opposés en novembre à l'installation d'un centre de MSF à Yimbaya, dans la banlieue de Conakry.

Ils avaient saccagé le dispositif mis en place pour la cérémonie, en scandant: "Nous ne voulons pas d'Ebola dans notre quartier! Nous avons peur d'Ebola! Non à MSF! Ne polluez pas notre environnement".

En Guinée, les réactions violentes les plus graves à la lutte anti-Ebola se sont produites en septembre à Womey (sud-est).

Huit membres d'une équipe de campagne de sensibilisation avaient été tués par des habitants qui niait la réalité du virus et criait à un complot des Blancs.

Le Premier ministre de Guinée, Mohamed Saïd Fofana, a cependant inauguré vendredi un centre anti-Ebola de MSF, d'une capacité de 100 lits, à une cinquantaine de km de Conakry, a-t-on appris samedi auprès de l'ONG.

La Guinée, la Liberia et la Sierra Leone sont les trois pays les plus touchés par Ebola.

L'épidémie, la plus grave depuis l'identification du virus en Afrique centrale en 1976, partie en décembre 2013 du sud de la Guinée, a fait au moins 6.915 morts, essentiellement dans ces trois pays, selon un dernier bilan.

Nord-Kivu: les FARDC ont capturé 8 présumés rebelles ADF à Beni

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La ville de Beni au Nord-Kivu. Radio Okapi/Ph.Martial Papy Mukeba.
La ville de Beni au Nord-Kivu. Radio Okapi/Ph.Martial Papy Mukeba.

Un présumé rebelle ougandais des ADF a été tué et huit autres capturés, dans la nuit du vendredi 19 décembre, à l’issue d’un échange des tirs avec les Forces armées de la RDC (FARDC), à Beni, ville située plus de 300 km au Nord de Goma (Nord-Kivu). Selon le porte-parole militaire de l’opération Sokola, colonel Célestin Ngeleka, un autre assaillant a été blessé après que ces rebelles ougandais ont attaqué la prison centrale de Kangwayi et l’auditorat pour libérer certains ougandais détenus par les FARDC.

La même source indique que ces rebelles ougandais avaient assiégé la ville de Beni mais ils ont été mis en déroute grâce à la vigilance des FARDC qui, selon lui, contrôlent la situation sur terrain.

«Ils voulaient libérer les leurs qui se trouveraient au niveau de l’auditorat ainsi qu’à la prison centrale de Kangwayi. Heureusement grâce à la vigilance des vaillants FARDC, les assaillants ont été maîtrisés. Pour le moment le bilan est de 8 capturés ,1 mort et 1 blessé», a affirmé le colonel Célestin Ngeleka.

Il indique par ailleurs que l’ennemi potentiel dans ce territoire reste l’ADF.

«Après investigation et le travail des services de sécurité vous aurez plus des détails. La situation est calme et sous contrôle », a assuré le porte-parole militaire de l’opération Sokola.

Le commandement de cette opération demande aux habitants de Beni d’être calme et de vaquer paisiblement à leurs activités quotidiennes.

De son côté, le maire de Beni , Nyonyi Bwanakawa, annonce que les assaillants capturés seront, dès le lundi prochain, jugés en procédure de flagrance devant le tribunal militaire de garnison de Beni. Nyonyi Bwanakawa parle d’une audience publique à la tribune du 8 mars de la Mairie de Beni.

Les FARDC ont réussi à capturer ces rebelles des ADF au moment où les travaux du dialogue social pour la paix et la sécurité se clôturent ce samedi dans la ville de Beni.

Les participants à ce forum débattent sur l’identification de vrais auteurs des massacres des civils dans ce territoire du Nord Kivu. En tout cas, les avis des participants divergent jusque-là sur l’identité des auteurs des massacres dans la zone.

Les uns parlent des rebelles ougandais des ADF et les autres pointent le doigt vers des complicités internes au sein de l’armée congolaise.

Les recommandations de ce dialogue seront adressées au gouvernement congolais et à la Monusco.

Katanga: plus de 100 enfants malnutris recensés à Lubumbashi

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Les Enfants sur la plage
Les Enfants sur la plage

L’hôpital général de référence de Kisanga, à Lubumbashi (Katanga), a enregistré, depuis novembre dernier, environ 108 enfants malnutris. Parmi ces enfants, deux seulement sont internés à l’hôpital. Le médecin directeur de cette formation médicale, docteur kyky Puta, attribue cette situation à la rupture de stock des aliments de prise en charge de ces enfants. Il s’agit du lait thérapeutique et de planpinut, une pâte d’arachide enrichie. Pour y faire, l’hôpital recourt à l’éducation nutritionnelle.

«La malnutrition est un problème de santé publique dans la zone de santé de Kisanga à Lubumbashi. Elle touche principalement les enfants de moins de 5 ans», affirme le nutritionniste de l’hôpital général, Jean-Paul Malangu.

Comme cause, il cite le sevrage précoce:

«Quand une femme a un bébé de six mois et elle tombe enceinte. Avec les conseils des voisins et voisines, elle délaisse l’enfant qui se replie sur lui-même. Le souci commence et vient ensuite le manque d’appétit».

De son côté, le médecin directeur de l’hôpital de Kisanga, docteur kyky Puta, appelle à l’aide :

«Nous sommes en rupture de stock et nous n’avons pas d’aliments pour enfants. Nous procédons tout simplement à une éducation sanitaire. Heureusement hier l’église catholique est venue avec quelques sacs de farine, de sucres et des bidons d’huile. Nous avons quelques formules pour préparer ces aliments».

Selon le nutritionniste de l’hôpital général de référence de Kisanga, il faut au moins 22 sacs de farine de maïs, 3 bidons d’huile de 20 litres, 2 sacs de sucre, 3 sacs de 50 kg de soja pour couvrir les besoins de prise en charge pour un mois.

Le ministère de l’Agriculture, Pêche, Élevage et Développement rural avait recensé, en novembre dernier, près de 2 millions d’enfants affectés par la malnutrition aiguë et plus de 6 millions autres touchés par le retard de croissance en RDC.


Washington : Albert Moleka dévoile le plan Machiavelique du régime aux américains

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Albert MOLEKA
Albert MOLEKA

L’ancien directeur de cabinet et porte-parole d’Etienne Tshisekedi, Albert Moleka vient de sortir de son silence. Après un moment de mutisme, ce haut cadre de l’UDPS a donné sa lecture de faits sur diverses questions de l’heure qui font l’actualité. Le très pondéré et réfléchi Moleka s’est exprimé entre autres sur l’épineuse question de la révision de la constitution en RD-Congo soutenue par le pouvoir de Kinshasa. Et, cela en comparaison avec les événements du Burkina-Faso. La situation qui prévaut au sein de l’UDPS et le fonctionnement de ce parti après le retour du Sphinx de Limete n’ont pas manqué parmi les points abordés. Albert Moleka a donné ses réflexions sur l’actualité du pays dans une interview exclusive accordée à un confrère américain, Jason Stearns, le lundi 24 novembre dernier, depuis les Etats-Unis d’Amérique. Là, cet ancien collaborateur d’Etienne Tshisekedi a rencontré les hautes personnalités américaines comme Russ Feingold, Mark Cohen et autres.

M. Moleka, l’opposition est toujours inquiétée par rapport à la possibilité d’une révision de la constitution pour permettre au Président Kabila de briguer un troisième mandat. Néanmoins, on constate depuis les évènements au Burkina Faso que les partisans d’une révision ont pris un peu de recul. Comment vous interprétez la situation ?

Il y a une chose que les gens oublient : Juste après les élections [de 2011, ndlr], le secrétaire général du principal parti de Monsieur Kabila [Evariste Boshab] était descendu à Lubumbashi au Katanga et, à cette occasion, avait déjà demandé aux cellules du PPRD/Katanga de soutenir Kabila pour un troisième mandat. C’était déjà en mars 2012. Et durant cette période, l’église catholique avait aussi donné sa position : après deux mandats, il n’est pas question de changer l’Article 220 [qui limite le nombre de mandats présidentiels].

«…je crois que par rapport à la révision constitutionnelle ils vont reculer et opter pour le glissement.»

Après les élections de 2011, le camp kabiliste pensait donc déjà à ces révisions de la constitution. D’ailleurs le but véritable des concertations nationales c’était d’élargir la base parlementaire en faveur de Kabila pour pouvoir changer la constitution. Au sortir de ces assises, quand tu entendais le langage de l’opposition qui y avait pris part, l’UFC de Monsieur Kengo wa Dondo par exemple, tu comprenais qu’ils n’étaient pas opposé de travailler pour une révision de la constitution puisqu’ils exprimaient explicitement leur accord de participer à la création d’une nouvelle majorité dite « gouvernementale ».

Actuellement, on a vu que la vigilance de l’église catholique surtout a fait que le débat est devenu très rapidement non seulement un débat de toute la classe politique, mais un débat national et populaire. Le camp Kabila a joué le coup d’une manière maladroite parce que toutes les interventions des collaborateurs et partisans de Kabila, que ce soit le secrétaire général du PPRD (Evariste Boshab) ou le président de l’actuelle assemblée nationale (Aubin Minaku), donnaient clairement l’impression que l’option du passage en force était levée. Je crois aussi que la nomination d’un envoyé spécial du gouvernement américain et surtout le choix de Feingold a beaucoup aidé les congolais dans le sens que Feingold n’étant pas un diplomate a pris ses fonctions en utilisant un langage de sénateur américain, c’est à dire un langage franc, qui va droit au but.

Les évènements du Burkina ont bien sûr fait reculer, parce que la communauté internationale a donné un soutien direct à la position populaire. Sans oublier, bien sûr, que l’opposition et l’église catholique sont aussi restées fermes sur leurs positions. De plus, la fameuse réunion de Kingakati avec la position exprimée ouvertement par MSR [important parti politique membre de la majorité présidentielle qui a demandé un débat franc sur la révision constitutionnelle] a révélé des fissures et des dissensions de fond inhabituelles. C’est une première. Il est connu que certains influents leaders du camp kabiliste, dont un important financier de la mosaïque des partis qui le composent, ont déjà donné des instructions fermes à leurs « obligés » au sein de la « majorité présidentielle » de s’abstenir de soutenir une quelconque révision de la constitution au risque de ne plus pouvoir compter sur eux pour « les frais scolaires ou académiques des enfants ou encore les problèmes de santé de madame en Europe, etc. »

Est-ce que tout cela veut dire que le camp présidentiel ne va plus pousser pour une révision constitutionnelle mais va plutôt adopter une stratégie de glissement du calendrier électorale ?

Oui, c’est mon analyse pour le moment du moins. Je crois que finalement ils ont réalisé que cette question peut réellement mettre le feu aux poudres au niveau populaire. Comme les provinces qui se montrent les plus rigides là-dessus sont le Katanga et les deux Kivus, que certains ont toujours prétendu être des bastions électoraux de Kabila, je crois que par rapport à la révision constitutionnelle ils vont reculer et opter pour le glissement.

Le sénat et les assemblées provinciales ont déjà profité d’un glissement de maintenant deux ans sur leur mandats, certains parlementaires se parlent entre eux et disent : pourquoi ne pourrions-nous pas profiter d’un glissement aussi? Beaucoup d’entre eux savent qu’ils ne seront pas réélus. Donc le camp kabiliste compte sur ces élus dans leur stratégie de glissement. Certains leaders politiques voient aussi là-dedans une source de financements pour les joutes électorales à venir tout comme l’attente continuelle par certains du fameux gouvernement de cohésion nationale.

Ensuite il faut définir les circonscriptions locales sur base de groupements à identifier ou créer, selon les cas. Actuellement, leur nombre n’est pas encore connu. Il y en aura plus de 5000. Chaque groupement devra avoir son tribunal administratif pour traiter des cas de contestations électorales, donc il faut des infrastructures (bâtiments, voiries etc…), des affectations de juges et magistrats avec salaires et frais de fonctionnement. Il y a aussi cette question du recensement, c’était une condition préalable pour les élections de 2006. Aujourd’hui on a mis sur pied l’Office national pour l’identification de la population (ONIP) pour le recensement. Le marché a été donné au chinois Huawei, qui est toujours en train de chercher des fonds (500 millions USD), le gouvernement n’a pas d’argent.

On voit que techniquement, c’est impossible [de faire tout cela avant les élections de 2016], c’est pour faire trainer les choses.

Quelle attitude est-ce que les partenaires internationaux devraient adopter par rapport à cette stratégie de glissement, si elle existe ? Si on ne finance pas les élections, le gouvernement pourrait essayer de les financer sans appui international, ce qui pourrait compromettre le processus davantage ?

C’est une question très sensible. Dans le camp Kabila, on se dit : si la communauté internationale ne donne pas le financement, ça nous donne une raison de plus de dire : voilà, on n’a pas l’argent nécessaire pour les élections.

«Il sera très difficile, en tout cas, d’organiser des élections crédibles avec Malu Malu, parce qu’il est trop attaché à Kabila.»

Je pense que la position de la communauté internationale est très claire : si on ne publie pas un calendrier électoral global, il n’y aura pas déblocage de fonds, pas l’argent.

Il sera très difficile, en tout cas, d’organiser des élections crédibles avec Malu Malu, parce qu’il est trop attaché à Kabila. Ce qui est important, je crois, c’est que la communauté internationale doit rester constante dans son approche. Au niveau technique, le contrôle du centre national de traitement doit se faire dans la transparence. Je crois qu’on a vu dans les différents rapports des observateurs que le véritable problème s’est posé au niveau des centres de compilation ainsi qu’à l’opacité du fonctionnement du centre national de traitement dont l’accès tant par les observateurs que les partis politiques était fermement refusée par la ceni. Si on élimine ces centres de compilation et on met les garde-fous nécessaires pour que le centre national de traitement soit transparent, là nous pouvons espérer à voir un jour des élections avec des résultats crédibles.

Le rapporteur général de la ceni, qui était un député élu sur la liste UDPS, s’est laissé délester par Malu Malu de la supervision du centre national de traitement qui lui est dévolue suivant l’organigramme de la CENI. Le centre national de traitement est passé sous la supervision du secrétariat exécutif dirigé par Fabien Musoni, dont la proximité a Malu Malu n’est plus à démontrer..

Changeons un peu de sujet pour revenir sur ce qui est en train de se passer au sein de l’UDPS. Il y avait une déclaration récente signé par beaucoup de cadres de l’UDPS, dénonçant la mauvaise gestion du parti par certaines personnes, y inclus le Secrétaire Générale Bruno Mavungu et le fils du président de l’UDPS, Félix Tshisekedi.

Etienne Tshisekedi est tombé malade le mardi, 4 mars 2014. En tant que son directeur de cabinet, lorsque je l’ai vu le lendemain, on le voyant j’ai pris la décision de suspendre toutes les audiences pour une durée indéterminée parce qu’il était très affaibli. Le jeudi 13 mars il m’a appelé. J’ai vu qu’il était encore très affaibli. Il m’a communiqué six noms, trois de l’étranger–– Felix Tshilombo Tshisekedi, Claude Kiringa, le représentant au Canada, Willy Vangu, le représentant en Afrique du Sud––et trois de l’intérieur : Valentin Mubake, Roger Kakonge et moi même, en spécifiant que je reste son directeur de cabinet et porte parole. Il m’a dit : c’est la nouvelle direction politique du parti. Il n’avait pas encore précisé les fonctions de chacun à cette occasion.

«Depuis [le 13 mars 2014], les hauts cadres de l’UDPS n’ont plus vu Etienne Tshisekedi.»

Notre séance de travail a été interrompue par un incident que j’ai qualifié à caractère strictement familial. Depuis ce jour, les hauts cadres de l’UDPS n’ont plus vu Etienne Tshisekedi.

Je pense que tous les combattants de l’UDPS ne recherchent qu’une seule chose actuellement, c’est de voir Etienne Tshisekedi en chair et en os s’exprimer librement sur la marche du parti et du pays. A ce sujet ils seront intraitables comme Saint-Thomas. Il est notre Président de la République élu, et cela doit faire comprendre les frustrations qui s’expriment de telle ou telle manière. Après tout, l’Udps se dit championne de la démocratie et, à ce titre, ne doit-elle pas s’appliquer le principe de liberté de contestation et d’expression à soi-même ?

Est-ce qu’il est en communication avec vous et les autres cadres du parti ?

Non, je ne suis pas en communication avec lui. Il est là-bas depuis de le 16 août et son propre représentant pour le Benelux n’a pas non plus eu l’opportunité de le rencontrer, ni un membre de son comité. La gestion de sa convalescence ne le permet pas, semble-t-il.

Comment sortir de cette crise ? Je vois que la déclaration récente est basée sur des frustrations réelles ; je vois aussi que ce ne sont pas tous les dirigeants des fédérations qui ont signé la déclaration, donc il y a une vraie division au sein du parti.

Il faut d’abord avoir la volonté de sortir de cette crise. S’il y a cette volonté de sortir de la crise et d’éviter la dislocation de l’UDPS, il faut partir de deux constats : que le président avait une vision, c’est à dire une direction politique genre directoire, mais que certains de ses proches ne sont pas d’accord sur cela. Ce qui rend difficile l’application de la volonté du président.

Deuxièmement, il faut voir ce qui a pu fonctionner plus ou moins bien dans les dernières années. En 2011 nous avons vu une équipe exécutive capable de mobiliser les structures de base. Il faut en revenir à ça de sorte à ne pas perdre de temps. Il y a des enjeux nationaux, des questions dans lesquelles la voix de l’UDPS n’est pas entendue.

Vous pensez que le gouvernement pourrait essayer d’enfoncer le clou en essayant de coopter une faction du parti, en le faisant entrer dans un gouvernement de cohésion national ?

Il est vrai que Kabila cherche à ratisser large et si possible attirer une personne dont la proximité avec Etienne Tshisekedi ne peut être mise en doute. Maintenant, comme ce gouvernement a trainé, ca rend plus difficile à quiconque de l’UDPS d’entrer dans le gouvernement. Par contre, si le fameux « dialogue » que certains quémandent résulte en la mise en place d’un gouvernement, là je crains qu’il risque d’y avoir des preneurs même dans l’entourage au sens large d’Etienne Tshisekedi.

Quelle sera la réaction de la base si l’UDPS entre dans un gouvernement chapoté par Joseph Kabila.

Il y aura dislocation du parti, ça c’est sûr.

Etienne Tshisekedi ne reviendra plus comme président fonctionnel du parti ?

C’est un homme auprès duquel j’ai travaillé pendant six ans, dont trois ans à 7,000 kilomètres de distance l’un de l’autre. Je crois que les gens doivent se souvenir que en 2010 avant de rentrer au pays, il avait donné un interview à une magazine belge où il avait dit : « Je rentre dans mon pays et je vais participer aux élections… oui c’est mon dernier combat, le combat de toute une vie. » Le poussera-t-on à livrer le combat de trop ? Je ne le souhaite pas car il est déjà plus important pour les congolais que n’importe quel président de la république. Comme le disait Monsieur Jean Ping en 2011, ses collaborateurs et partisans doivent assurer qu’Etienne Tshisekedi entre dans l’histoire par la grande porte, et non à reculons.

«Le poussera-t-on à livrer le combat de trop ? Je ne le souhaite pas car il est déjà plus important pour les congolais que n’importe quel président de la république.»

Mais dans l’intérêt de la nation et du parti je prie chaque jour qu’il puisse revenir, ne-fut-ce-que pour mettre en place cette nouvelle direction politique qui était sa vision. À l’heure actuelle, toute direction politique qui n’est pas installée par lui même aura des sérieux problèmes de légitimité.

Est-ce que ce n’est pas un problème pour le parti, le fait qu’il faudra que la transition soit guidée par Tshisekedi lui même. Est-ce que ce n’est pas une indication de la personnalisation du parti ?

Il y a une réalité. Le vrai problème de l’UDPS c’est qu’Etienne Tshisekedi était devenu plus grand que l’UDPS, en quelque sorte. Il est capable de mobiliser des foules, l’UDPS seul n’est pas capable de mobiliser autant de foules. De l’autre coté il faut comprendre qu’il fait parti d’une génération qui en terme politique avait la culture de la personnalisation du pouvoir. Et n’avait pas la culture de la préparation d’une succession. Tshisekedi a pensé au dernier moment de mettre en place un groupe qui pourrait mener cette transition, jusqu’au congrès, malheureusement, on ne lui a pas permis d’aller jusqu’au bout de son idée.

Suspens à Lubumbashi : Tous attendent ce que dira le Gouv’ à l’aéroport de la Loano

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Moise KATUMBI
Moise KATUMBI

Avec le retour an¬noncé du gouverneur du Katanga avant noël, s’achemine-t-on vers la fin du feuilleton Moïse Katumbi qui tient déci¬demment toute la Ré¬publique en haleine. Du nord au sud, de l’est à l’ouest, en passant par le centre, partout en RD-Congo ont veut avoir des nouvelles rassurantes sur le gouverneur du Katanga dont l’absence au pays, dû à un empoi¬sonnement avéré, à jeté le trouble dans l’opinion nationale. Son retour, annoncé par notre con¬frère Jeune Afrique, est très attendu par les rd-congolais. A Lubumbashi déjà l’effervescence est à son comble. La popu¬lation se mobilise pour offrir à leur chouchou un accueil triomphal.

Il faut dire que la capitale cuprifère n’a jamais re¬trouvé sa sérénité depuis l’empoisonnement de Moïse Katumbi. La jeunesse ka¬tangaise, notamment, avait proféré des menaces à l’endroit des empoisonneurs si jamais malheur arrivait au président du football club Tout-Puissant Mazembe. Sa venue confirmée reste à savoir si Katumbi parlera à l’aéroport de la Loano. Pas si sûr car le Gouv’ est une personnalité réservée. Mais la gravité des faits qui ont failli lui coûter la vie sug¬gère que le gouverneur du Katanga s’exprime pour rassurer les millions de rd-congolais inquiets pour sa santé et attentifs à son ave¬nir politique tant il fait beau¬coup au Katanga notam¬ment avec peu des moyens. L’autre raison qui pousserait Katumbi à délier sa langue c’est sa relation avec Jo¬seph Kabila que l’on dit ten¬due voire hostile. Selon des sources proches du pouvoir, les deux hommes ne partag-eraient plus grand-chose en commun, M. Katumbi étant opposé à toute révision con¬stitutionnelle notamment. Jeune Afrique a d’ailleurs écrit que peu avant qu’il n’aille à Londres, Katumbi avait eu une conversation avec Joseph Kabila qui ne se serait pas bien passée. Autant des rumeurs et des spéculations qui veulent que Katumbi puissent prendre la parole devant la population a défaut de lui offrir un bain de foule. En fait entre M. Katumbi et sa famille ça n’a jamais été le grand amour. Katumbi a beau se donner et se dépenser, avec ses moy¬ens propres, pour la cause de la Majorité présiden¬tielle, il est toujours payé en monnaie de singe ana¬lyste un acteur politique de la Majorité présidentielle.

« Quand il agit on lui reproche de la jouer perso, de jouer sa propre partition pour la présidentielle. Quand il s’abstient on lui reproche de saboter le pouvoir. Et cela bien avant 2011 » lâche-t-il avec un regard malicieux. En fait les relations entre Katumbi et Kabila sont des relations en dents de scie. Aucune personnalité de la Majorité présidentielle n’a la liberté de Katumbi vis-à-vis de Kabila. C’est pour¬quoi l’opinion attend de Moïse Katumbi qu’il clarifie ses rapports avec Kabila et avec Majorité. Et bien en¬tendu qu’il se prononce sur les grandes questions poli¬tiques de l’heure car sur ses épaules reposent les espoirs des millions des rd-congolais qui voient en lui un leadership de substitu¬tion. La preuve de sa pop¬ularité, son infortune a été une véritable « affaire d’Etat » sans que l’Etat le veuille, qui continue à alimenter les conversations partout en RD-Congo. Quoiqu’il en soit l’avenir politique de la RD-Congo ne peut plus se faire sans Moïse Katumbi qui, à la faveur de sa longue ab¬sence, a démontré, sans le vouloir, qu’il est l’une des personnalités les plus popu¬laires du pays de Lumumba. Sa popularité, son carnet d’adresses et sa fortune font de Katumbi une person¬nalité clé du jeu politique. Son potentiel politique ex¬traordinaire est à la base de beaucoup de ses soucis pas¬sés, avec le sabotage de son jet à Kinshasa, et présent, avec l’empoisonnement qui l’a immobilisé pendant plus de deux mois. La politique est un vilain jeu en Afrique où la vie d’un potentiel chal-lenger peut-être mis en danger. Désormais Katumbi prendra des précautions pour se protéger contre ses ennemis car il ne s’agit plus d’adversité. Les précau¬tions qu’il devra désormais prendre lui coûteront-elles la proximité avec sa popula¬tion ? Réponse la semaine prochaine à Loano. Ci- des¬sous l’article de Jeune Af¬rique annonçant le retour de Katumbi.

RD-Congo: Katumbi, le retour
empoisonné à la vynca » (une plante toxique de l’est du Congo).
Le fait qu’il ait été reçu par le président Joseph Kabi¬la peu de temps avant de quitter le pays n’a pas peu contribué à alimenter cette confusion, plusieurs sites et journaux spéculant sur le fait que l’entretien pour¬rait s’être mal passé Katum¬bi est, on le sait, réservé quant au projet de révision constitutionnelle en vue de l’élection de 2016. En ré¬alité, le très populaire gou¬verneur et homme d’affaires de 50 ans est allé soigner dans une clinique de Lon¬dres les séquelles d’une ten¬tative d’empoisonnement à l’arsenic remontant à 2011 et dont le ou les auteurs de¬meurent inconnus. Celles-ci étant désormais résorbées, le propriétaire du célèbre TP Mazembe, club phare du foot congolais, peut donc envisager son retour.

Le CDPS plaide pour la réforme de l’armée et des services de sécurité

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congrès des démocrates pour le progrès social –CDPS
congrès des démocrates pour le progrès social –CDPS

La solution à l’insécurité que connait la partie Est de notre pays en particulier et le pays tout entier en général passe par une réforme en profondeur de notre armée et de nos forces de sécurité. Telle est la première recommandation du congrès des démocrates pour le progrès social –CDPS à travers sa direction politique au terme de la session extraordinaire tenue, du 25 novembre au 02 Décembre 2014, à la Permanence du Parti sise au no 20 de l’Avenue Cardinal J.A. Malula, à Kinshasa-Righini.
Au cours ces assises, les cadres du CDPS ont échangé et réfléchi autour de l’actualité brûlante de l’heure mais sur d’autres questions liées à l’organisation de parti cher François-Xavier Beltchika Kalubye. Sur le plan sécuritaire, la direction politique de cette formation a constaté qu’à ce jour et deux ans après la déclaration de cessation d’activités du M23, les tueries, massacres, enlèvements et déplacements en masse des populations dans cette partie du pays, sont toujours monnaie courante. Pour elle, l’insécurité est maintenant le lot quotidien des populations de différents coins et recoins du pays, qui ne manquent pas de s’interroger sur la présence ou non d’un gouvernement à la tête du pays.

Et, a ainsi plaidé pour la réforme de l’armée et des services de sécurité du pays. S’agissant de la politique, le CDPS réaffirme qu’il est pertinent de publier un calendrier global cycle électoral 2014-2016, assorti des préalables devant garantir la transparence, la crédibilité et la restauration d’une certaine confiance entre partenaires et toutes les parties prenantes aux élections en vue des élections paisibles, transparentes et crédibles. Il y a peu ce formation politique avec ses pairs de la Coalition des Patriotes pour la République ‘’CPR’’ ont eu à démontrer, dans le projet électoral de faisabilité des élections cycle électoral 2014 – 2016 contre à celui de la CENI. Aussi, le parti de François-Xavier Beltchika Kalubye soutient que le préalable du recensement de la population, ne devrait pas servir de prétexte pour chercher à justifier le non-respect du délai constitutionnel pour l’organisation des élections notamment en 2016. Les cadres du CDPS ont souligné que la création de l’Office National d’Identification de la Population (ONIP) est une prolongation tacite des mandats des institutions.

Cela, ont-ils ajouté, même sans modification des dispositions constitutionnelles alors qu’elles auront pourtant consommé leur délai constitutionnel de leur mandat. En ce qui concerne la révision constitutionnelle, le CDPS a souligné qu’elle est inopportune. Cela, d’après lui, parce qu’on ne peut toucher aux dispositions intangibles de la constitution, socle fondamental sur lequel repose l’Etat de la RDC, dispositions de l’article 220 de la constitution, sans remettre en cause l’existence même de l’Etat lui-même. Sur plan socio-économique, le CDPS a souligné que tous chiffres vantés par-ci, par-là, n’arrivent pas à occulter la profondeur du trou dont le pays se trouve. Il a invité les autorités à plus d’efforts pour lier la parole à l’acte. Par ailleurs, ce parti dissident de l’UDPS plaide pour la tenue du dialogue dans le souci de permettre à toutes forces vives et républicaines de se mettre sur différentes questions qui se posent. Tenez, sur ce qui est de la marche du parti, un nouveau Conseil National a été mis en place. Cela 3 mois après la tenue du tout premier congrès du parti. Ensuite, une copie enrichie du Règlement Intérieur a été remise à une commission ad hoc, chargée de faire rapport à une autre session extraordinaire prévue en janvier prochain. Enfin, Le Conseil National a élu le Secrétaire Permanent et ses trois adjoints (l’organe de gestion quotidienne du Parti) dont Vincent SHABANI TUTU MUSHALE comme : Secrétaire Permanent et Célestin NGALAMULUME KANKU, Daniel MASWEKAMA NAYITUMA ainsi que Rémy LUKUSA WA KUDINGABO comme Secrétaires Permanents Adjoints.
deo kokolo

Muyambo, le Katanga dit non à Joseph Kabila

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Jean-Claude Muyambo, président du parti politique congolais SCODE
Jean-Claude Muyambo, président du parti politique congolais SCODE

Lors d’une conférence de presse au Brussels Club press Europe à Bruxelles, mardi 16 décembre 2014, Jean-Claude Muyambo, président du parti politique congolais SCODE a affirmé devant la presse internationale ainsi que la presse Rd-congolaise de Belgique son crédo de depuis quelques mois : Il est hors de question pour Joseph Kabila de changer la constitution pour se maintenir, il ne doit plus se représenter en 2016, la CENI doit organiser toutes les élections dans les délais. Depuis quelques semaines, Muyambo et son parti ont claqué la porte de la majorité présidentielle.
Durant sa communication, Muyambo a ajouté que l’opposition contre le plan de Joseph Kabila n’était pas son point de vue à lui seul, mais celui de la presque totalité de la population du Katanga, sa province natale. Pour appuyer son affirmation, maître Jean-Claude Muyambo a donné quelques exemples : Dans le Nord-Katanga, supposé être le fief de Joseph Kabila : Malemba-Nkulu, Manono, Ankoro, la population vit dans une misère totale. Même les produits les plus élémentaires sont inaccessibles : savon, sel, sucre…

L’ancien ministre de l’intérieur de passage par là, avait été interpellé par la population en ces termes : « Nous avions voté pour lui en 2006, nous avions voté pour lui une seconde fois en 2011. Qu’en avons-nous tiré ? Pas de troisième mandat pour lui. »
Lors des questions de la presse, il a été demandé à Me Muyambo si ce qu’il critiquait aujourd’hui n’existait pas quand il était dans la majorité présidentielle, et pourquoi partir seulement en ce moment. L’avocat a déclaré que même quand il était dans la majorité présidentielle, il n’avait jamais galvaudé sa personnalité et son indépendance de pensée. Et plusieurs fois, il avait pris des positions courageuses. Et d’ajouter : « Dans toutes les familles politiques, il y a des bons et des mauvais »
Et pour l’avenir ?
Maître Muyambo a affirmé que l’urgence pour le moment était de sensibiliser l’opinion internationale face au risque que monsieur Joseph Kabila pourrait faire courir au pays en voulant se cramponner au pouvoir.
mtn

Discours de Kabila, Diongo déçu...

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Franck DIONGO. Le chairman du MLP
Franck DIONGO. Le chairman du MLP

L’allocution du président de la république, Joseph Kabila sur l’état de la nation, continue à susciter des remous au sein de la classe politique Rd-Congolaise. Le dernier en date, c’est celui du MLP Franck Diongo qui se dit déçu par le speech de Kabila qui ne rassure pas l’opinion sur son départ en 2016 et sur l’organisation des élections telle que prévue par la Constitution. L’intraitable Diongo soutient que Kabila a manqué son rendez-vous avec l’histoire.

Le chairman du MLP précise qu’il souhaité que le président de la république se prononce sur le respect de la Constitution et qu’en 2016 il y aura des élections pas selon le calendrier de la CENI mais comme le prévoit la Constitution. Aussi un discours raté pour Franck Diongo parce que Kabila n’a pas fait allusion à la situation sociale négative que traverse le pays pendant ses quinze années de règne passées à sa tête. Lequel, mandat que l’élu de la Lukunga dit très négatif à 100 pourcents. Diongo souligne que Kabila n’a pas évoqué l’aspect social de la nation et n’a pas donné des solutions idoines à cette préoccupation notamment en ce qui concerne le chômage qui a gagné du terrain sur toute l’étendue du pays surtout dans le rang des jeunes, la pauvreté, l’éducation, le système de santé très archaïque. C’est donc, pour l’opposant, un discours déconnecté des réalités de la part de Kabila. Via ce discours, Diongo déduit que le chef de l’Etat ne veut pas lâcher le pouvoir en 2016, quand Kabila dit que la Rd-Congo est un pays souverain qu’il ne va recevoir aucune injonction venue des partenaires, c’est donc une seconde aberration de la part de Kabila.

Parce que, soutient Diongo, l’on ne défit pas la communauté internationale surtout que c’est un partenaire pour la Rd-Congo sur le plan sécuritaire, économique, de développement et autres. Sur ce, Diongo convie les Rd-Congolais à user de l’article 64 de la Constitution qui donne plein pouvoir ceux-ci à se soulever contre une imposture. Quant à la main tendue de Kabila, Diongo n’en veut même entendre parler. C’est clair, souligne-t-il, Kabila doit finir son mandat en 2016, «un point et c’est tout!», indiqué-t-il d’un ton sévère. Diongo balaye d’un revers de la main les allégations de Kabila en disant qu’il n’y a pas crise politique en Rd-Congo. L’enfant terrible de Lukunga affirme qu’il y a une crise profonde qui sévit en Rd-Congo née des dernières élections de novembre 2011, orchestrées par le très controversé pasteur Ngoy Mulunda. «S’il n’y a pas crise, alors pourquoi Kabila cherche la cohésion nationale? Pourquoi les concertations? Pourquoi sa main reste toujours tendue?», s’interroge-t-il. Une fois de plus, pense Diongo, Kabila est coupé de toutes les réalités de son pays. L’élu de la Lukunga a aussi dénoncé la mission machiavélique de l’ONIP qui vise à maintenir Kabila au pouvoir au-delà de son mandat qui prend fin le 19 décembre 2016.

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