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AFRIQUE DU SUD: ZUMA NIE VOULOIR PRENDRE UNE CINQUIÈME FEMME POUR SES VIEUX JOURS

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Jacob ZUMA, le polygame voudrait une cinquième femme
Jacob ZUMA, le polygame voudrait une cinquième femme

Le président sud-africain Jacob Zuma a démenti avoir l'intention de prendre une cinquième femme pour l'accompagner pendant ses vieux jours, comme cela avait été rapporté par le quotidien The Star mercredi.

La présidence a affirmé qu'il s'agissait d'une mauvaise interprétation de ses propos en zoulou.

The Star avait rapporté auparavant que le président polygame, en visite mardi dans un township de Durban, avait déclaré en zoulou à l'assistance "Angakayakhi indlu yokugugela… laba ngisabathathile nje", c'est-à-dire "J'ai des femmes, mais il me faut encore épouser la dernière".

Dans un communiqué intitulé "rumeurs de vacances", la présidence sud-africaine a déclaré que le journaliste de ce grand quotidien avait "mal compris" l'expression zouloue citée par M. Zuma.

"Le président a plaisanté en disant qu'il n'avait pas de +indlu yokugugela+ (le foyer dans lequel je vais vieillir), remarque que le journaliste a compris comme son intention de prendre une autre femme", a commenté la présidence.

Avant de faire cette confidence, d'humeur badine selon le journal de Johannesburg, M. Zuma (72 ans) avait insisté dans un discours sur le rôle des personnes âgées dans la société, et la nécessité de les aimer et de les respecter.

Selon Sihawu Ngubane, professeur à l'Université du KwaZulu-Natal cité par The Star, il est assez courant dans la culture zouloue que des hommes polygames prennent une dernière femme, parfois la jeune soeur d'une des épouses, sur leurs vieux jours.

"La responsabilité de s'occuper du mari pendant ses vieux jours incombe surtout à la dernière épouse, qui est souvent plus jeune que les autres femmes et est plus agile en cas d'urgence", a-t-il relevé.

Zuma, qui a une vingtaine d'enfants, s'est marié six fois. Il a actuellement quatre épouses entretenues par l'Etat, au grand dam de certains contribuables sud-africains qui estiment que la somme consacrée au(x) conjoint(s) du chef de l'Etat devrait être forfaitaire.

Il a notamment été marié avec Nkosazana Dlamini-Zuma, ancienne ministre et actuelle présidente de la Commission de l'Union africaine, dont il a divorcé en 1998.

Le président sud-africain, qui a été hospitalisé en juin pour surmenage et a beaucoup maigri ces derniers temps, a affirmé dimanche qu'il allait désormais "parfaitement bien", évoquant un simple "coup de fatigue" lié à la campagne des élections générales qu'il a remportées en mai.

Avant de faire ses déclarations en zoulou, M. Zuma avait insisté dans un discours sur le rôle des personnes âgées dans la société, et la nécessité de les aimer et de les respecter.

Ses propos ont été accueillis par des applaudissements, des rires et des youyous dans l'assistance, essentiellement composée de personnes âgées, selon le quotidien The Star.

- Sous le feu des critiques-

Si la polygamie de leur président semble globalement acceptée par les Sud-Africains, la facture en fait tiquer plus d'un. Les quatre premières dames officiellement reconnues ont coûté en moyenne 11 millions de rands (770.000 euros au cours actuel) par an au contribuable pendant son premier mandat (2009-2014), 55% de plus que pour l'épouse de l'ancien président Thabo Mbeki.

Et c'est sans surprise que les réactions, dans les émissions de libre antenne à la radio et sur les réseaux sociaux, concernaient mercredi le coût pour les finances publiques d'une éventuelle nouvelle union du président.

Zuma est sous le feu des projecteurs depuis plusieurs mois pour les coûteux travaux engagés aux frais de l'Etat, officiellement pour des raisons de sécurité, dans sa résidence privée de Nkandla (est).

La médiatrice Thuli Madonsela, chargée de veiller au bon usage des deniers publics, a jugé en mars que le président avait illégalement profité du chantier, pointant la construction d'une piscine, d'un amphithéâtre, d'un enclos à bétail et d'un poulailler.

Elle lui a demandé de rembourser une partie des 246 millions de rands (17,3 millions d'euros) engagés, dénonçant des travaux somptuaires "constituant un îlot dans un océan de pauvreté où les infrastructures publiques sont rares".

M. Zuma a superbement ignoré tous les appels à rembourser. Juste avant les élections du 7 mai, il avait justifié ces travaux de renforcement de la sécurité, à la surprise générale, par le viol quelques années auparavant d'une de ses épouses.


GABON: DES OPPOSANTS CONVOQUÉS PAR LA POLICE APRÈS LA MANIFESTATION DE SAMEDI

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Des habitants affrontent la police à Libreville le 20 décembre 2014 lors d'une manifestation lancée par l'opposition gabonaise | AFP/Archives | Celia Lebur
Des habitants affrontent la police à Libreville le 20 décembre 2014 lors d'une manifestation lancée par l'opposition gabonaise | AFP/Archives | Celia Lebur

Plusieurs leaders de l'opposition gabonaise ont été convoqués mercredi par la police judiciaire suite à la manifestation de samedi qui a fait au moins un mort, a-t-on appris de source officielle.

"Il y a des convocations qui ont été adressées à des gens se présentant comme des leaders politiques (...)", a déclaré le porte-parole de la présidence gabonaise, Alain-Claude Bilie By Nzé, face à la presse.

"Ces gens ont appelé à une manifestation" alors que le gouvernement l'avait interdite, a justifié le porte-parole, ajoutant qu'ils "enfreignent délibérément une interdiction conforme à la loi".

D'autre part, pour identifier les "responsables des dégâts corporels et autres occasionnés lors de la manifestation (...) la justice a décidé de les entendre sur les faits", a-t-il précisé.

Une délégation de l'opposition - dont l'ancien secrétaire général de l'Union africaine (UA), Jean Ping, et le dernier Premier ministre du défunt président Omar Bongo Ondimba, Jean Eyéghé Ndong - s'est donc rendue en fin de matinée dans les locaux de la police judiciaire (PJ) à Libreville.

"La convocation a duré environ une heure, avant que l'on décide de nous libérer", a affirmé à l'AFP Jean-Pierre Rougou, chargé de communication du Front de l'opposition pour l'alternance (Fopa), une coalition de partis.

"Nous avons refusé de nous soumettre à des auditions individuelles car nous n'avons aucune confiance en la justice" gabonaise, a-t-il expliqué.

"Nous avons également demandé au patron de la PJ de cesser la traque de nos domiciles, car des voitures banalisées sont stationnées devant chez plusieurs d'entre nous depuis quelques jours", a ajouté l'opposant, parlant d'"intimidation".

Samedi, de violents heurts ont opposé des manifestants en colère aux forces de l'ordre, lors d'une manifestation interdite par le ministère de l'Intérieur.

Le bilan varie d'un mort selon le pouvoir, à six selon le dernier décompte de l'opposition. Ces chiffres étaient impossibles à confirmer de source indépendante.

Revenant sur la mort du jeune étudiant gabonais, le porte-parole de la présidence a affirmé que "cet assassinat a été perpétré par les manifestants eux-mêmes".

"Ils ont ensuite tenté de faire passer (l'étudiant) pour une victime de la violence policières", a-t-il ajouté.

Officiellement, une enquête est toujours en cours pour déterminer les circonstances exactes de ce drame.

UNE NIGÉRIANE ACCUSE SES PARENTS DE L'AVOIR POUSSÉE À COMMETTRE UN ATTENTAT

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Une Nigériane de 14 ans, récemment arrêtée le corps ceint d'explosifs dans le nord du Nigeria, accuse ses parents de l'avoir poussée à commettre une attaque suicide | AFP/Archives | Pius Utomi Ekpei
Une Nigériane de 14 ans, récemment arrêtée le corps ceint d'explosifs dans le nord du Nigeria, accuse ses parents de l'avoir poussée à commettre une attaque suicide | AFP/Archives | Pius Utomi Ekpei

Une Nigériane de 14 ans, récemment arrêtée le corps ceint d'explosifs dans le nord du Nigeria, a accusé mercredi ses parents de l'avoir poussée à commettre une attaque suicide, au cours d'une conférence de presse organisée par la police.

La police nigériane a présenté cette jeune fille, identifiée sous le nom de Zahra'u Babangida, comme étant la jeune kamikaze arrêtée le 10 décembre à Kano, où un marché bondé de cette grande ville du nord nigérian avait été la cible d'une double attaque suicide qui avait tué 10 personnes.

La police nigériane a incité la jeune fille à raconter comment les insurgés islamistes l'auraient forcée à prendre part à l'attaque suicide.

Elle a raconté que ses parents étaient des sympathisants du groupe islamiste Boko Haram. Ils l'auraient amenée dans une cache du groupe islamiste dans la forêt près de la ville de Gidan Zana, dans l'Etat de Kano.

Un des chefs lui aurait alors demandé si elle savait ce que c'était qu'une attaque suicide, a-t-elle dit.

"Ils m'ont demandé si je pouvais le faire, et j'ai dit non", a raconté la jeune fille aux journalistes.

"Ils m'ont dit +tu iras au paradis si tu le fais+, et j'ai dit +non je ne peux pas le faire+. Ils m'ont dit qu'il me tireraient dessus ou me jetteraient dans un cachot".

Il n'était pas possible de vérifier ses dires, et la jeune fille n'était pas assistée par un avocat. Aucune information n'était disponible sur ses parents.

Les policiers nigérians ont expliqué qu'ils avaient demandé à la jeune fille de raconter son histoire pour que le public connaisse les responsables de l'attaque du 10 décembre.

Menacée de mort, Zahra'u a raconté avoir finalement accepté de participer à l'attaque, mais a assuré ne "jamais avoir eu l'intention de vraiment le faire".

Après plusieurs jours, a expliqué Zahra'u, elle et trois autres filles, les vêtements bourrés d'explosifs, ont été conduites au marché de Kantin Kwari, à Kano, par des hommes non identifiés.

Zahra'u a raconté avoir été blessée lorsque les autres femmes se sont fait exploser. Elle a fui le marché et s'est rendue dans un hôpital de la banlieue de Kano, où l'on a découvert qu'elle portait une ceinture d'explosifs.

Le groupe Boko Haram utilise de plus en plus souvent à des femmes pour commettre des attaques suicides, dont des adolescentes.

Kano, la plus grande ville du nord musulman du Nigeria, a été la cible de quatre attaques en une semaine en juillet.

Selon des observateurs, le groupe islamiste utilise des femmes kamikazes pour illustrer la diversité de ses tactiques de terreur.

Si son histoire est confirmée, le cas de Zahra'u serait le premier dans lequel des parents poussent leur fille à prendre part à une attaque mortelle.

Alors que les élections du 14 février approchent, la sécurité semble de plus en plus difficile à garantir dans le nord-est du Nigeria, où l'insurrection islamiste et sa répression par les forces de sécurité ont fait 13.000 morts et 1,5 million de déplacés depuis 2009.

L’Angola, hostile à offrir l’hospitalité à des Africains ?

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© AFP/Archives Issouf Sanogo. Le port de Luanda, le 30 janvier 2010 en Angola
© AFP/Archives Issouf Sanogo. Le port de Luanda, le 30 janvier 2010 en Angola

Dans un communiqué conjoint, des organisations de défense des droits de l'Homme appellent les autorités angolaises à mettre immédiatement un terme aux arrestations et détentions arbitraires. Selon ces organisations, les arrestations visent des milliers de ressortissants africains vivant en Angola.

Amnesty International/Mali, la Rencontre africaines des droits de l'Homme (RADDHO) ,la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH), l'Organisation nationale des droits de l'Homme (ONDH),la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH),l'Association malienne des droits de l'homme (AMDH), l'Association mauritanienne des droits de l'homme (AMDH), l'Association malienne des expulsés (AME), et l'Organisation guinéenne de défense des droits de l'homme et du citoyen (OGDH) : ce sont les principales organisations qui ont lancé un appel aux autorités angolaises sur la situation des migrants à travers un communiqué conjoint.

Selon ces organisations, «les autorités angolaises se sont engagées dans une nouvelle opération de lutte contre l'immigration clandestine, qui s'apparente à une véritable traque des migrants, trois mille personnes ayant été raflées dans les rues de Luanda ces 10 derniers jours ».

Les organisations estiment que "les ressortissants africains sont violemment arrêtés dans les rues de Luanda, à leur domicile ou sur leur lieu de travail avant d'être transportés vers le centre de rétention de Trinita, à 30 kilomètres de Luanda, et certains sont rapatriés de force ». «Là-bas, ils sont détenus dans des conditions cruelles, inhumaines, humiliantes et dégradantes », poursuit le communiqué faisant état d'actes de torture et d'extorsion de fonds.

«Ces violations des droits humains des personnes migrantes sont perpétrées sur fond de stigmatisation et d'attaques répétées à l'encontre des populations immigrées en Angola, et particulièrement des ressortissants ouest-africains», affirment-elles. Les organisations soutiennent que « les arrestations seraient aussi entachées de discrimination à caractère ethnique et religieux car ayant majoritairement ciblé des ressortissants musulmans originaires surtout de la Guinée, de la Mauritanie, du Mali et du Sénégal ».

Au regard de tous ces constats, ces organisations qui mènent une lutte permanente pour la cause humaine, recommandent « de mettre immédiatement un terme aux pratiques d’arrestation et de détention arbitraire perpétrées par les forces de sécurité » à l'encontre de ces migrants. Elles demandent également aux autorités de fermer « immédiatement le camp de rétention pour migrants de Trinita, où les conditions de vie constituent une violation de la dignité humaine ».

Par ailleurs, les signataires du communiqué appellent les États africains, dont sont originaires les migrants, à «veiller au respect des droits fondamentaux de leurs ressortissants immigrés en Angola et d'assurer leur défense et protection en cas de violation de ces droits ». Les organisations attendent aussi des pays concernés qu'ils «exigent des autorités angolaises la libération de leurs ressortissants du camp de Trinita, où ils subissent des traitements inhumains et dégradants ».

Selon ces dernières ces pays doivent « condamner toutes les pratiques et attitudes xénophobes qui stigmatisent leurs ressortissants ». «L'Union africaine devrait également assurer le respect des droits humains et du droit international dans la conduite des politiques migratoires de ses États membres», concluent les auteurs du communiqué.

https://www.youtube.com/watch?v=0cHZzpaoy6w&feature=youtu.be...

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https://www.youtube.com/watch?v=0cHZzpaoy6w&feature=youtu.be

Freddy Mulongo et Roger BONGOS, fraudra-t-il oublier cette histoire de 450 ans d'esclavage ou de demander réparation ?

Une chaîne de la diaspora Africaine, particulièrement celle de la RDC pays de Kimpa VITA, de Lumumba, de Kimbangu et des enfants de Mvuluzi... Ingeta ! Rédacteur en chef : BONGOS Roger Tél. : 00 33 6 52 75 40 90 www.afriqueredaction.com www.afriquecontinent.com facebook :httphttps://twitter.com/afriqueredacs://www.facebook.com/roger.bongos Twitter :

MAURITANIE: PREMIÈRE CONDAMNATION À MORT POUR APOSTASIE

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Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz (g) à une conférence de presse, lors d'un sommet sur la sécurité du Sahel, au côté du Nigérien secrétaire général du G5 du Sahel Najim El Hadj Mohamed le 19 décembre 2014 à Nouakchott (Mauritanie) | AFP/Archives | Ahmed Ould Mohamed Ould Elhadj
Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz (g) à une conférence de presse, lors d'un sommet sur la sécurité du Sahel, au côté du Nigérien secrétaire général du G5 du Sahel Najim El Hadj Mohamed le 19 décembre 2014 à Nouakchott (Mauritanie) | AFP/Archives | Ahmed Ould Mohamed Ould Elhadj

La première condamnation à mort pour apostasie de l'histoire de la Mauritanie depuis son indépendance en 1960 a été prononcée mercredi soir à Nouadhibou (nord-ouest) à l'encontre d'un Mauritanien, musulman, inculpé après un écrit considéré comme blasphématoire.

L'accusé, Mohamed Cheikh Ould Mohamed, détenu depuis le 2 janvier, avait plaidé non coupable mardi à l'ouverture de son procès, le premier du genre dans ce pays de près de 4 millions d'habitants.

La Mauritanie est une République islamique où la charia (loi islamique) est en vigueur mais dont les sentences extrêmes comme les peines de mort et de flagellations ne sont plus appliquées depuis environ trois décennies.

Ces dernières années, d'après des constatations de l'AFP et des médias locaux, plusieurs accusés, jugés notamment pour assassinat ou faits de terrorisme, ont été condamnés à la peine de mort dans le pays, où cette décision a été exécutée pour la dernière fois en 1987, selon Amnesty International.

Le procès de Mohamed Cheikh Ould Mohamed - également identifié par certains médias locaux comme Cheikh Ould Mohamed Ould Mkheitir - s'était ouvert mardi devant la Cour criminelle de Nouadhibou, à environ 480 km au nord de Nouakchott, la capitale.

Lorsque la Cour l'a déclaré coupable d'apostasie et condamné à mort tard mercredi soir, le prévenu, proche de la trentaine, s'est évanoui. Il a été ranimé puis reconduit en prison, a affirmé à l'AFP une source judiciaire contactée depuis Nouakchott.

L'énoncé du verdict a été suivi de bruyantes scènes de joie dans la salle d'audience du tribunal et à travers la ville de Nouadhibou avec des rassemblements ponctués de concerts de klaxon d'habitants à moto ou en voiture, a ajouté cette source ayant requis l'anonymat.

Aucune indication n'était disponible dans l'immédiat sur un éventuel recours.

A l'audience inaugurale, un juge avait rappelé à l'accusé qu'il a été inculpé d'apostasie "pour avoir parlé avec légèreté du prophète Mahomet" dans un article publié brièvement sur des sites internet mauritaniens et dans lequel il contestait des décisions prises par le prophète Mahomet et ses compagnons durant les guerres saintes, selon la même source judiciaire.

Dans son article controversé, le jeune homme accusait la société mauritanienne de perpétuer un "ordre social inique hérité" de cette époque.

Des organisations islamiques locales soutiennent que c'est la première fois qu'un texte critique de l'islam et du prophète est publié en Mauritanie.

- 'L'islam est au-dessus de tout' -

Devant la cour, Mohamed Cheikh Ould Mohamed avait expliqué que "son intention n'était pas de porter atteinte au prophète, (...) mais de défendre une couche de la population mal considérée et maltraitée, les forgerons", les "maalemines", dont il est issu, a encore indiqué la source judiciaire.

D'après ses propos rapportés par la même source, l'accusé a affirmé devant la cour: "Si on peut comprendre (à travers mon texte) ce pour quoi je suis inculpé, je le nie complètement et m'en repens ouvertement."

Mercredi soir, les deux avocats commis d'office pour la défense ont insisté sur son repentir et estimé que cela devrait être pris en compte en sa faveur.

Plus tôt dans la journée, le procureur de la République de Nouadhibou avait requis la peine de mort à son encontre. Une demande suivie par la cour, soulignant que le prévenu tombait sous le coup d'un article du code pénal mauritanien prévoyant la peine de mort pour "tout musulman, homme ou femme, ayant renoncé à l'islam, explicitement ou à travers des actes ou paroles en tenant lieu", d'après la source judiciaire.

En février, l'avocat Mohameden Ould Icheddou, qui avait été sollicité par la famille de l'accusé, avait annoncé qu'il renonçait à le défendre après des manifestations hostiles contre le prévenu ainsi que lui-même et ses proches.

Plusieurs manifestations de colère avaient eu lieu à Nouadhibou et à Nouakchott, certains protestataires allant jusqu'à réclamer la mise à mort du jeune homme, qualifié de "blasphémateur".

Le 10 janvier 2014, des milliers de manifestants avaient convergé vers le palais présidentiel, où le chef de l'Etat Mohamed Ould Abdel Aziz les avait exhortés au calme en promettant de "prendre toutes les mesures nécessaires pour défendre l'islam et son prophète".

"La justice s'est saisie de cette affaire et elle fera son travail mais soyez certains que l'islam est au-dessus de tout, de la démocratie et de la liberté", avait-il déclaré.

LE PAPE FRANÇOIS CÉLÈBRE NOËL SUR FOND DE GUERRE ET DE FONDAMENTALISME RELIGIEUX

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Le pape François diffuse de l'encens sur l'enfant Jésus lors de la messe de minuit à la Basilique Saint Pierre au Vatican le 24 décembre 2014 | AFP | Alberto Pizzoli
Le pape François diffuse de l'encens sur l'enfant Jésus lors de la messe de minuit à la Basilique Saint Pierre au Vatican le 24 décembre 2014 | AFP | Alberto Pizzoli

Le pape François célèbre jeudi la fête de Noël, en envoyant à 1,2 milliard de catholiques sa bénédiction "urbi et orbi", sur fond de guerres et de fondamentalisme religieux.

C'est le deuxième Noël du pape argentin qui vient de fêter ses 78 ans et qui, écouté de certains non croyants et membres d'autres religions, jouit d'une popularité forte dans le monde entier.

A l'occasion de cette fête, célébrant la naissance de Jésus, et la deuxième plus importante du calendrier chrétien après Pâques, il est de tradition que le chef de l'Eglise catholique s'adresse "à la ville et au monde" ("urbi et orbi") et lance des appels pour remédier à des situations de guerre et d'injustice.

Ces appels sont retransmis par des télévisions du monde entier.

Le drame des chrétiens et des autres minorités religieuses persécutées au Moyen Orient, notamment par l'organisation Etat islamique (EI), la guerre en Syrie, le conflit israélo-palestinien, seront certainement cités par François dans ces appels.

En Afrique, il devrait évoquer aussi la violence fondamentaliste qui ne cesse de s'étendre du Nigeria au Sahel, les autres conflits souvent oubliés, et les 7.500 morts du virus Ebola.

Il pourrait demander aussi aux parties dans le conflit en Ukraine de ne plus céder à la violence.

Parmi les thèmes probables, le drame des migrants qui fuient la misère et sont victimes de passeurs, l'accueil des étrangers par les pays riches, la traite des personnes, les désastres naturels. François doit publier l'année prochaine une encyclique très attendue sur l'écologie et la préservation de la "création".

Généralement ces appels, prononcés en italien, sont brefs et le pape n'improvise pas. Soucieux de concision, il a mis fin à la tradition qui voulait qu'il lise dans plus de cent langues des voeux de "bon Noël".

- 'Le monde a besoin de tendresse' -

Dans la nuit de mercredi à jeudi, lors de la solennelle "messe de minuit", François avait demandé aux catholiques de réagir aux conflits et aux pires situations par "la douceur", et de répondre au "besoin de tendresse" des personnes en difficulté plutôt que d'offrir "des solutions impersonnelles et efficaces".

"Comme le monde a besoin de tendresse aujourd'hui!" s'était exclamé le pape argentin, commentant l'Evangile de la Nativité.

Au Moyen Orient, la fête de Noël a été endeuillée par la guerre et l'exode des chrétiens. A Bethléem, ville des territoires palestiniens et lieu de naissance du Christ selon la tradition, le climat de tensions exacerbées a fait fuir les pèlerins étrangers.

Ce Noël est particulièrement difficile pour les 150.000 chrétiens déplacés d'Irak.

François a adressé une longue lettre aux chrétiens d'Orient, les exhortant à la "persévérance".

En Syrie, les messes de minuit ont été anticipées dans l'après-midi de mercredi pour réduire les risques de violences.

En Sierra Leone, en raison d'Ebola, les rassemblements publics ont été interdits, alors que le confinement de tout le Nord a commencé pour cinq jours. Les rassemblements sont aussi interdits à Conakry, capitale de la Guinée. Au Liberia, s'il n'y a pas d'interdiction des festivités, Noël n'y a pas cette année la même saveur, la population économisant en période d'urgence.

En Chine, une métropole de l'est, Wenzhou, connue pour son importante communauté chrétienne, a interdit aux établissements scolaires de célébrer Noël, tradition trop "occidentale". Les autorités locales ont dit "vouloir inciter les écoles à porter davantage d'attention aux fêtes traditionnelles chinoises", "plutôt que de se concentrer sur les fêtes occidentales", selon le journal Global Times.

Le pape a envoyé un vidéomessage aux Coréens, leur rappelant son voyage en août en Corée du Sud, retransmis sur la chaîne sud-coréenne KBS: "la grande célébration en l'honneur des martyrs (catholiques aux XVIIIe et XIXe siècles), les rencontres avec les jeunes demeurent vives dans ma mémoire", a-t-il confié.

A Cuba, les célébrations de Noël, longtemps interdites par le régime, se déroulaient dans une atmosphère égayée par un cadeau anticipé: le rapprochement avec les Etats-Unis.

CHINE: DES ÉCOLIERS INTERDITS DE CÉLÉBRER NOËL, FÊTE TROP "OCCIDENTALE"

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Des étudiants habillés en tenue traditionnelle chinoise le 24 décembre 2014 à Changsha tiennent une bannière sur laquelle est écrit "Résistons à Noël, les Chinois ne devraient pas célébrer des fêtes étrangères" | AFP |
Des étudiants habillés en tenue traditionnelle chinoise le 24 décembre 2014 à Changsha tiennent une bannière sur laquelle est écrit "Résistons à Noël, les Chinois ne devraient pas célébrer des fêtes étrangères" | AFP |

Une métropole de l'est de la Chine, connue pour son importante communauté chrétienne, a interdit aux établissements scolaires de célébrer Noël, tradition jugée trop "occidentale", tandis qu'une université chinoise bannissait toute festivité, forçant ses étudiants à regarder des films de propagande.

A Wenzhou, dans la province du Zhejiang, pas question d'organiser un quelconque évènement "lié à Noël" dans les écoles, collèges et lycées, a décrété le Département de l'éducation du gouvernement municipal, rapportait jeudi le quotidien Global Times.

Les autorités locales ont dit "vouloir inciter les écoles à porter davantage d'attention aux fêtes traditionnelles chinoises" --telle celle du solstice d'hiver cette semaine-- "plutôt que de se concentrer sur les fêtes occidentales", selon le journal officiel.

La décision n'est pas anodine: Wenzhou, parfois baptisée la "Jérusalem de l'Orient", est réputé autant pour le dynamisme des entrepreneurs que pour l'essor de sa communauté chrétienne (estimée à un million de personnes), pour qui Noël est évidemment une célébration religieuse capitale.

La démolition, sur ordre des autorités, d'une église protestante monumentale financée sur les deniers des fidèles avait suscité fin avril de vives réactions d'indignation et attisé les tensions dans la ville.

Le Parti communiste chinois au pouvoir, officiellement athée, encadre très strictement les pratiques religieuses. Selon les dernières statistiques officielles (2010), la Chine compte 23 millions de protestants et 5,7 millions de catholiques, chiffres auxquels s'ajoutent des dizaines de millions de membres des "Eglises souterraines" qui prospèrent.

De son côté, une université de Xi'an (nord de la Chine) a décidé de bannir toute célébration du réveillon sur son campus --Noël est pour beaucoup de jeunes chinois une occasion de se réunir entre amis autour d'un bon dîner ou d'une "Saint Valentin" bis entre amoureux--.

A l'inverse, les étudiants, enfermés, ont été contraints de regarder d'interminables films de propagande culturelle à la gloire du philosophe antique Confucius, ont indiqué plusieurs médias d'Etat.

"Soyez des enfants honorables pour votre pays, dressez-vous contre les vulgaires fêtes occidentales", clamait une bannière suspendue dans l'établissement, selon des clichés postés sur les médias sociaux.

Un porte-parole de l'université, cité par la presse, a expliqué que les étudiants étaient invités "à attacher plus d'attention aux traditions chinoises" et à ne pas "idolâtrer les fêtes étrangères".

Des interdictions qui tranchent avec la récupération des symboles de Noël par tous les centres commerciaux chinois, où guirlandes, sapins, ambiances musicales et "Pères Noël" déguisés sont omniprésents, au service d'une intense fièvre consumériste.


Kinshasa: la Garde républicaine déloge une dizaine de familles à Ngaliema

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Les militaires de la garde Républicaine marchent ce 30/6/2010 à Kinshasa, lors du défilé marquant cinquantenaire de l'indépendance de la RDC. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
Les militaires de la garde Républicaine marchent ce 30/6/2010 à Kinshasa, lors du défilé marquant cinquantenaire de l'indépendance de la RDC. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Une dizaine de familles déguerpis de leurs parcelles par des militaires de la Garde républicaine (GR) ont manifesté samedi 27 décembre devant la commune de Ngaliema à Kinshasa. Ces familles habitent la localité Booto au quartier Mfinda situé entre le camp militaire Tchatchi et le camp des médecins de Mimosa dans la commune de Ngaliema.

C’est dans l’ancienne poudrière du camp Tchatchi que ces familles habitent, l’avenue Escorte les sépare du camp militaire. Depuis deux jours, les militaires de la Garde républicaine ont délogé de force les propriétaires des parcelles pour les occuper. Ces militaires disent agir ce «sur ordre de la hiérarchie» militaire.

Une victime, qui déclare avoir même obtenu légalement le certificat d’enregistrement du cadastre pour sa parcelle, regrette

«J’habite ce quartier-là, actuellement ça fait plus de 20 ans. J’ai acheté la parcelle depuis 1993. [Après avoir obtenu] les fiches parcellaires, j’ai construit [ma maison]. Aujourd’hui, j’ai un certificat d’enregistrement qu’on m’a donné en bonne et due forme. Il y a un militaire de GR qui est venu chez moi… Ils ont déjà occupé cinq parcelles.»

La bourgmestre de la commune de Ngaliema a reçu ces familles qui manifestaient devant son bureau. Elle les a appelées au calme, tout en leur promettant de faire rapport au gouvernement provincial de Kinshasa pour une solution urgente à cette situation.

Mais entre-temps, les propriétaires de ces parcelles occupées, selon des infirmations parvenues à Radio Okapi, passeraient nuit à la belle étoile.

Katanga: 15 creuseurs artisanaux morts brûlés dans une galerie souterraine à Kolwezi

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Des creuseurs clandestins dans une mine au Katanga (Photo Jean Ngandu)
Des creuseurs clandestins dans une mine au Katanga (Photo Jean Ngandu)

Quinze creuseurs artisanaux sont morts vendredi 26 décembre dans une galerie souterraine au quartier Kasulo à Kolwezi. Ils exploitaient illégalement du cuivre dans ce quartier résidentiel. Le maire intérimaire de Kolwezi affirme que ces creuseurs sont morts brûlés, écartant l’éventualité d’un éboulement de terrain.

Dans le quartier Kasulo, les parcelles d’habitation ont été transformées en sites d’exploitation des minerais. On y compte près de 2 000 creuseurs artisanaux.

Les circonstances de la mort de ces creuseurs ne sont pas très claires. Mais des sources locales rapportent que quatre creuseurs sont morts brûlés alors qu’ils se trouvaient dans une galerie souterraine. D’autres creuseurs, venus secourir leurs collègues, y ont aussi succombé.

Alertés, les responsables de l’association de creuseurs artisanaux sont arrivés sur le lieu du drame.

Quatre creuseurs volontaires qui se sont introduits par la suite dans la même galerie y sont également morts brûlés.

Au total, 15 creuseurs artisanaux sont morts dans cet accident. Ils ont été inhumés le même jour.

Jusque-là, l’origine du feu n’est pas encore connue.

Parlement: Minaku écarte l’éventualité d’une révision constitutionnelle en session extraordinaire

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La constitution de la RDC, article 220
La constitution de la RDC, article 220

La session extraordinaire du Parlement de la RDC s’est ouverte samedi 27 décembre à Kinshasa. Le président du bureau de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, a assuré qu’au cours de cette session, il ne sera pas question d’une éventuelle révision constitutionnelle. Il a également affirmé que le bureau de la chambre basse du Parlement ne disposait pas d’un texte sur la loi électorale en état d’être présenté en plénière.

L’ordre du jour de cette session extraordinaire publié sur le site internet de l’Assemblée nationale prévoit pourtant l’examen de la proposition ou du projet de loi modifiant et complétant la loi n°006/006 du 09 mars 2006 telle que modifiée par la loi n° O11/003 du 25 juin 2011 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales.

Peu avant la clôture de la dernière session ordinaire, le député Sessanga avait retiré sa proposition de loi modifiant la loi électorale, accusant le bureau de l’Assemblée nationale d’avoir tripatouillé son texte.

« Pour l’instant, votre bureau considère qu’il n’y a point sur sa table un texte sur la question de la loi électorale en état d’être présenté en plénière. Si le gouvernement dépose le projet de loi à temps, votre bureau fera rapport à la plénière », a déclaré Aubin Minaku.

Mais l’opposition redoute que la majorité profite de l’examen d’un projet de loi électorale pour lever les dispositions légales qui empêchent le président Joseph Kabila de briguer un troisième mandat en 2016.

Dans son discours ouvrant cette session extraordinaire, Aubin Minaku est revenu sur cette polémique.

« Au cours de cette session, il n’est pas question ni d’une quelconque révision constitutionnelle, ni d’une quelconque manipulation de la loi électorale aux fins de révision constitutionnelle ou de prolongement de nos différents mandats respectifs », a-t-il assuré.

Pour lui, il sera question « d’améliorer le cadre électoral rapidement afin que la Ceni puisse rapidement organiser les échéances électorales futures, notamment les élections locales ».

Au cours de cette session extraordinaire, la chambre basse du Parlement se penchera également sur certaines propositions de loi notamment en rapport avec la décentralisation et la caisse nationale de péréquation.

Au Sénat, dix-neuf matières seront traitées. La majorité d’entre elles a été repartie aux différentes commissions pour examen.

Cette session extraordinaire va se clôturer le 26 janvier 2015.

La Kabilie anti prisse : Un journaliste assassiné en RDC

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La plupart des journalistes assassinés en RDC exerçaient dans les provinces des Nord-Kivu et Sud-Kivu, où des groupes armés locaux et étrangers sévissent depuis parfois deux décennies.
La plupart des journalistes assassinés en RDC exerçaient dans les provinces des Nord-Kivu et Sud-Kivu, où des groupes armés locaux et étrangers sévissent depuis parfois deux décennies.

Robert Chamwami Shalubuto, un journaliste de la Radio-Télévision Nationale congolaise (RTNC) a été tué par balle vendredi soir à Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).

« L'assassinat » de Robert Chamwami Shalubuto a été « perpétré par des hommes armés », a déclaré vendredi soir Feller Lutaichirwa, vice-gouverneur du Nord-Kivu.

Le 25 octobre, Philémon Gira, un autre journaliste de la RTNC, a été la cible d'une attaque à main armée d'assaillants non identifiés. Il a survécu à l'agression mais il a dû être amputé de la jambe gauche.

« Depuis un certain temps, les journalistes sont devenus des personnes à abattre dans la ville. (...) Nous estimons que c'est un front ëde guerreû ouvert contre les journalistes », a conclu M. Sibomana, espérant que l'enquête permettra d'arrêter et juger les assassins de Chamwami Shalubuto.

En 16 ans, selon un décompte de l'ONG congolaise Journaliste en danger (JED), une dizaine de journalistes ont été tués en RDC. La plupart exerçaient dans les provinces des Nord-Kivu et Sud-Kivu, où des groupes armés locaux et étrangers sévissent depuis parfois deux décennies.

La RDC occupe la 151ème place (sur 180 pays) du classement mondial de la liberté de la presse 2014 établi par Reporters sans Frontières.

Ouvrage de Freddy Mulongo "Au temps des effroyables imposteurs de la RDC" est là !

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A l'aune de l'ouvrage de Freddy Mulongo "Au temps des effroyables imposteurs de la RDC"Par Freddy Mulongo
A l'aune de l'ouvrage de Freddy Mulongo "Au temps des effroyables imposteurs de la RDC"Par Freddy Mulongo

Ubuesque et pathétique ! On se croirait dans une salle de cinéma à Bastille mais non, nous vivons la triste réalité sur la RTNC caporalisé au service d'un individu-imposteur. Faire de la communauté internationale le bouc émissaire de ses propres turpitudes, il fallait oser. Alias Joseph Kabila est-il ivre de ses 17 milliards de dollars américains planqués dans les îles vierges britanniques ? Ovni, catapulté à la tête de la République démocratique du Congo par la mafia internationale, alias Joseph Kabila, l'incapacitaire de Kingakati est-il soudain devenu un souverainiste, indépendantiste ? On croit rêver avec son discours à la Nation devant les deux chambres du Parlement réunies en congrès au Palais du peuple le 15 décembre. Acculé de toute part de ne pas tripatouiller la Constitution pour se maintenir Ad vitam aeternam au pouvoir alors ses calamiteuses 13 ans au Congo. Il aurait été plus sage qu'il dise à la Nation congolaise, qu'il se mettait à la disposition de la justice pour son imposture, sa forfaiture et haute trahison. En déclarant qu'il n'acceptait pas "les injonctions de l'étranger" alors que ces sont les étrangers qui l'ont placé là pour mieux piller les ressources de la République démocratique du Congo, alias Joseph Kabila a pris goût au pouvoir et il n'est pas prêt à partir à la fin de son mandat en 2016. Sera-t-il battu comme Wade au Sénégal ? Va-t-il être chassé comme Blaise Compaoré au Burkina Faso ? Se prépare-t-il a être capturé par les Congolais eux-mêmes ?

N'est-ce pas une énième imposture que de déclarer:"Nous sommes les descendants de Kimpa Vita, de Simon Kimbangu, de Joseph Kasa-Vubu, d’Antoine Gizenga, de Patrice Lumumba et de Laurent Désiré Kabila. Nous sommes ce peuple tellement jaloux de son indépendance conquise de haute lutte et de liberté démocratique obtenue parfois au prix de sang", seul un congolais peut clamer une telle déclaration. Alias Joseph Kabila doit d'abord prouver qu'il est le fils de M'zée Laurent-Désiré Kabila, assassiné en 2001. Kimpa Vita n'a jamais trahi le Congo, elle s'est battue contre les explorateurs portugais. Elle a fini martyre sur un bûcher. Simon Kimbangu pour avoir prêcher la vérité sur la colonisation, les coloniaux belges l'ont enfermé jusqu'à sa mort. Il est plus long prisonnier politico-religieux du continent. Joseph Kasa-Vubu n'avait jamais pillé l'Etat congolais, il restituait le surplus de ses frais des mission. Patrice Emery Lumumba a été diabolisé par les colons belges avant d'organiser son assassinat et de lui arracher les dents gardées comme trophées en Belgique. Alias Joseph kabila ne connait pas l'histoire du Congo. Si M'zée Laurent-Désiré Kabila était vraiment son père, pourquoi le procès de son assassinat n'a jamais eu lieu ? Alias Joseph Kabila a fait entrer la soldatesque rwandaise au Congo pour massacrer les populations civiles congolaises. Alias Joseph Kabila a invité Paul Kagamé, le Pol-Pot de Mille collines pour assister au défilé du cinquantenaire de notre indépendance sur le boulevard triomphal le 30 juin 2010, indépendance acquise par nos aïeux dans la lutte et le sang, le 30 juin 1960 ! Alias Joseph Kabila est un imposteur et traître à la nation congolaise !

Après quatorze mois d'attente, pour continuer à distraire les congolais, l'imposteur qui trône abusivement sur le Congo nomme Matata II et ses 47 voleurs-ventripotents !

Il y aurait beaucoup à dire sur le gouvernement éléphantesque de Matata Ponyo II constitué des apparatchiks, mammouths, dinosaures, spinosaures, criminels économiques, bandits de grand chemin...Au fait on l'impression Matata II, ce sont des "Angwalima, Bouddha, Balados, des criminels qui sont nommés non pas pour servir la République mais pour qu'ils se servent de la fonction ministre pour se remplir les poches en récompenses au service rendu à l'incapacitaire de Kingakati qui dirige le Congo par défi. Partout ailleurs, les ministres sont nommés avec des critères de moralité bien précises dans un gouvernement pour servir la nation, pas par récompense pour qu'ils se remplissent les poches.

Dans le gouvernement Matata II, il y aurait beaucoup à dire: Nous nous limitons aujourd'hui à un sulfureux individu de ce gouvernement de conspiration contre le Congo.

1. Evariste Boshab: Nous apprenons que le fameux pseudo-professeur autoproclamé constitutionnaliste s'est agenouillé devant alias Joseph Kabila pour que l'imposteur le nomme Vice-Premier ministre intérieur et sécurité. Qu'il ait fait du tapage sur sa nomination à Kinshasa et à Mbuji-Mayi, quelle connerie. Mais comment peut-on nommer comme premier flic au Congo, un mafieux comme Evariste Boshab ? Souvenons-nous, dans la nuit du 1er au 2 janvier 2012 ! Sur le boulevard du 30 Juin, revenant d’une boite de nuit de la capitale congolaise, vers 6 heures locales du matin ce lundi 2 janvier 2012, Yann Boshab ivre mort roulant à vive allure et au delà de la vitesse limitée sur le boulevard du 30 juin, le fils d’Evariste Boshab secrétaire général du PPRD, parti politique d'alias Joseph Kabila, au volant d’une Jeep Navigator noire aux vitres fumées a perdu le contrôle de son véhicule. Ivre mort le chauffard Yann Boshab a heurté de plein fouet un taxi. Il a tué 5 personnes et a renversé 3 personnes blessées grièvement. Les corps ont été abandonnés sur le lieu de l'accident. Les militaires présents ont sécurisé le fils à papa. Aucun constat de l’accident n’a été fait. Pour empêcher toute enquête, le Navigator noir, véhicule de l’infraction, a été remorqué jusqu'ause trouve au camp Lufungula chez le Général Kanyama, populairement surnommé « esprit de mort » ! Le soir même du lundi 2 janvier 2012, Yann Boshab, le fils à papa mafieux a été soustrait de la justice congolaise. Accompagné par des militaires armés jusqu'aux dents en bas de la passerelle de l'avion de la compagnie aérienne belge SN Brussels, Yann Boshab s'est envolé pour la Belgique, laissant derrière lui huit cadavres car les trois blessés grièvement mourront par la suite.

Evariste Boshab, ministre de l'intérieur et sécurité, on croit rêver. Etre ministre de l'intérieur, c'est avoir l'obligation des résultats dans la sécurisation des biens, citoyens et territoire. Comment peut-on un seul instant avoir l'assurance qu'Evariste Boshab va sécuriser qui que ce soit ? Le premier flic dans le gouvernement Matata II, Evariste Boshab est connu pour plusieurs dossiers mafieux dont celui de 32 millions de Société Nationale d'Electricité (SNEL) payés par le Congo-Brazzaville. Président de l'Assemblée nationale, c'est Evariste Boshab qui a corrompu les députés, 25 000 $ américains à chaque godillot pour tripatouiller la Constitution, réduire de deux à un tour l'élection présidentielle de novembre 2011. Alors que la République démocratique du Congo a plus de 70 millions d'habitants, le Sénégal qui est moins peuplé vote à deux tours leur président de la République. Evariste Boshab avait reçu la promesse de son incapacitaire de raïs qu'il serait nommé Premier ministre. Ce qui n'avait pas été fait. Dans son passage à vide, il a pondu un livre "Entre révision de la constitution et l’inanition de la nation" en juin 2013, comme un appel de pied à alias Joseph Kabila qui ne rêve que du tripatouillage de la Constitution pour un troisième mandat, alors que les treize ans passés à la tête du Congo sont calamiteux. Evariste Boshab est ministre de l'intérieur d'alias Joseph Kabila pour l'aider à mieux couillonner les congolais avec les élections de 2016. Nul ne sait si vraiment alias Joseph Kabila parviendra à ses fins: tripatouiller la Constitution et se maintenir par la force.

Que le MLC de Jean-Pierre Bemba soit un parti politique des traites à la Nation, cela est connu des tous. Les Antoine Ghonda, Olivier Kamitatu, François Mwamba Tshiyimbi, Alexis Tambwe Mwamba, José Endundu...des politicailleurs mobutistes débauchés, versatiles , girouettes politiques et changeurs de casaque patentés. Des mangeristes-mangercrates insatiables. Que peut-on attendre de tels individus ? Depuis la féroce dictature mobutienne, ils sont là qu'ont-ils apporté à la République ? Rien, sinon un enrichissement personnel. Il est faux de croire que seuls des magouilleurs mobutistes sont à même d'être nommés ministres. Sans eux , pas de salut ! Ce dernier ne peut en aucun cas provenir de cette racaille politique ! Que le criminel rwandais Eugène Sérufuli soit nommé ministre de Matata Ponyo, voilà qui en dit longtemps de la mainmise de Paul Kagamé, le Pol-Pot de Mille Collines sur la RDC.

Une chose est certaine, l'agenda d'alias Joseph Kabila, n'est pas nôtre. Il doit partir.

Madame Savonet, la fondatrice de l'écoles " Les...

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Madame Savonet, la fondatrice de l'écoles " Les...

Madame Savonet, la fondatrice de l'écoles " Les loupiots " aux obsèques de sa directrice, ma tante Alphonsine N'SIALA, inhumée à Burie, dans la région de Poitou-Charentes...

LIBERIA: L'OPPOSANT ET EX-FOOTBALLEUR GEORGE WEAH ÉLU SÉNATEUR

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L'ancien footballeur libérien devenu homme politique George Weah s'adresse à la foule le 20 novembre 2014 à Monrovia | AFP/Archives | Zoom Dosso
L'ancien footballeur libérien devenu homme politique George Weah s'adresse à la foule le 20 novembre 2014 à Monrovia | AFP/Archives | Zoom Dosso

L'opposant libérien et ex-star du football international George Weah a été élu sénateur du Liberia, en battant largement un des fils de la présidente avec 78% des voix, selon les résultats officiels obtenus dimanche par l'AFP.

M. Weah, 48 ans, a été élu pour la région de Montserrado, où est située la capitale Monrovia. Le scrutin s'était déroulé le 20 décembre.

M. Weah, du Congrès pour le changement démocratique (CDC), a obtenu 78% des voix, devançant largement Robert Sirleaf (indépendant), un des fils de la présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf, qui n'a réuni que 10,8% des suffrages, d'après les résultats de la Commission électorale nationale (NEC).

MM. Weah et Sirleaf étaient considérés comme les deux principaux prétendants parmi les onze candidats en compétition pour l'unique siège du comté (province) de Montserrado, dans l'ouest du pays.

Ce comté regroupe un tiers des quelque 4 millions d'habitants du Liberia. C'est à la fois le plus peuplé et le plus petit des quinze comtés du pays.

Avant de se reconvertir dans la politique en 2005, année où il a d'ailleurs été battu dans la course à la présidentielle par l'actuelle présidente, George Weah a été une star du football, notamment récompensé du Ballon d'Or en 1995. Il était alors le premier non européen à recevoir ce trophée et reste à ce jour le seul Africain à figurer dans ce palmarès.

Ce couronnement dans sa carrière a clos un premier cycle de sept saisons remarquées en France, d'abord à l'AS Monaco (1988-1992) où il s'est révélé à 22 ans, puis au Paris SG (1992-1995) avec lequel il fut champion de France (1994).

"Mister George" disputa ensuite quatre saisons au prestigieux AC Milan, alors première puissance européenne du ballon rond. Il ajouta deux championnats d'Italie (1996-1999) à son CV, avant de brièvement passer par l'Angleterre (Chelsea, Manchester City), revenir en France, à Marseille (2000), puis finir sa carrière aux Emirats Arabes Unis (2003).

Star en Europe, idole dans son pays, M. Weah n'a toutefois jamais pu faire briller sur la scène internationale son équipe nationale.

Les élections partielles du 20 décembre au Liberia visaient à renouveler 15 des 30 sièges du Sénat. Au total, 139 candidats, dont 20 femmes, étaient en lice.

Le taux de participation au scrutin a été de 25,2%, d'après les résultats de la NEC.

L'ex-chef de guerre Prince Johnson, qui était en lice comme candidat indépendant pour le comté de Nimba (nord), a été élu avec 66,6% des voix face à cinq adversaires.

Les sénatoriales partielles se sont généralement déroulées sans incident après deux reports en raison de l'épidémie d'Ebola. Initialement fixé au 14 octobre, le scrutin avait été reporté au 16 décembre puis décalé au 20 décembre.

En un an, Ebola a fait plus de 7.700 décès, à 99% au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée, d'après un bilan de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) publié vendredi.


RDC: 15 PERSONNES MORTES "ÉTOUFFÉES" DANS UNE MINE DANS LE SUD-EST

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 La région du Katanga en RDC, riche en ressources minières. Ici la ville de Lubumbashi | AFP/Archives | Phil Moore
La région du Katanga en RDC, riche en ressources minières. Ici la ville de Lubumbashi | AFP/Archives | Phil Moore

Quinze personnes qui creusaient dans une mine illégale sont mortes "étouffées" vendredi à Kolwezi, située dans la riche province minière du Katanga, dans le sud-est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris de source officielle.

"Quinze mineurs artisanaux sont morts hier dans une galerie [souterraine] à Kolwezi. Ces creuseurs sont morts par étouffement dans une galerie de plus de 20 mètres [de profondeur]. Ce n'est pas un éboulement" qui a causé le drame, a déclaré à l'AFP le maire de la ville, Deoda Kapenda.

Il a précisé que des victimes présentaient des brûlures d'origine encore non définie.

"Les cadavres repêchés dans la galerie avaient tous des brûlures d'origine inconnue. Il n'y a pas eu d'incendie. Ca doit être une forte radiation. Ils dégageaient une odeur semblable [à celle] d'une viande qui sort du feu. C'est mystique, voilà pourquoi j'avais donné l'ordre d'enterrer [les corps] hier même."

Kolwezi se trouve à 340 kilomètres au nord de Lubumbashi, capitale de la riche province du Katanga (cobalt, cuivre...). L'accident a eu lieu dans le quartier résidentiel de Kasulo, où les habitants creusent dans les entrailles de leurs parcelles afin de trouver du cuivre, selon M. Kapenda.

En dépit de ses énormes ressources naturelles, la RDC est l'un des pays les moins développés au monde. Les mineurs illégaux sont légion au Katanga à risquer leur vie chaque jour pour une poignée de dollars, souvent avec la complicité des autorités administratives ou militaires locales.

Disparition d'un avion d'AirAsia transportant 162 personnes en Indonésie, les recherches en cours

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 Disparition d'un avion d'AirAsia transportant 162 personnes en Indonésie, les recherches en cours



Un avion de ligne de la compagnie AirAsia transportant 162 personnes et à destination de Singapour a perdu le contact avec les contrôleurs aériens dimanche, peu après son décollage de Surabaya (Indonésie).

"A l'heure qu'il est, nous n'avons malheureusement aucune information concernant le sort des passagers et de l'équipage, mais nous informerons toutes les parties concernées au fur et à mesure que ces informations seront disponibles", a annoncé la compagnie aérienne basée en Malaisie.

Selon un communiqué d'AirAsia, 155 passagers, dont 16 enfants et 1 bébé, ainsi que sept membres d'équipage, étaient à bord de l'appareil et le capitaine avait un total de 6.100 heures de vol dans sa carrière, et le copilote 2.275.

Le communiqué a annoncé qu'il y avait un Singapourien, un Malaisien, un Français, trois Coréens et 156 Indonésiens à bord de l'appareil, sans préciser le sexe des passagers.

Le contact a été perdu avec le vol QZ8501 42 minutes après son décollage à 05h35 du matin (22h35 samedi GMT) de l'aéroport indonésien de Surabaya. L'avion devait atterrir à Singapour à 08h30 heure locale.

La dernière opération de maintenance de l'appareil remonte au 16 novembre, a révélé la compagnie.

L'Indonésie a déployé trois avions et plusieurs navires pour rechercher l'avion disparu qui a perdu le contact avec les contrôleurs aériens dimanche à 06h17, heure de Jakarta (23H17 GMT samedi), a déclaré un officiel indonésien.

L'avion a disparu après que le pilote a demandé à dévier de son plan de vol à cause des nuages et à monter à une altitude de 32.000 pieds, a précisé Djoko Murjatmodjo, directeur général des transports aériens au ministère indonésien des Transports, lors d'une conférence de presse à l'aéroport principal de Jakarta.
Le directeur a fait savoir que l'avion a disparu alors qu'il survolait la mer entre Tanjung Pandan (province de Bangka Balitung) et Pontianak (province du Kalimantan).

M. Djoko a ajouté que l'avion aurait épuisé son carburant s'il ne s'était pas encore posé.

AirAsia a également confirmé que le pilote du vol QZ8501 avait demandé à dévier de son plan de vol à cause des intempéries.

"L'avion (...) a demandé à dévier de son plan de vol en raison du mauvais temps", a annoncé la compagnie aérienne basée en Malaisie.

"Les communications avec l'avion ont été rompues alors que l'appareil était suivi par les contrôleurs aériens indonésiens", a-t-elle ajouté.

L'armée singapourienne à également dépêché deux avions C-130 pour participer aux recherches du vol disparu.

Parallèlement, le Premier ministre malaisien Najib Razak a affirmé que son pays offrirait de l'assistance pour aider à localiser l'appareil.

"Je ne dispose pas de beaucoup d'informations à l'heure qui l'est et je ne peux que confirmer que l'avion a disparu", a-t-il déclaré.

"Le gouvernement aidera AirAsia à retrouver l'avion disparu", a fait savoir aux journalistes M. Najib à Lipis, dans l'Etat de Pahang (ouest).

L'année 2014 a été catastrophique pour l'aviation malaisienne. En mars dernier, le vol MH370 de Malaysia Airlines, qui transportait 239 personnes, a disparu alors qu'il assurait la liaison entre Kuala Lumpur et Beijing. Aucune trace de l'avion n'a été retrouvée jusqu'ici en dépit d'efforts de recherches internationaux de grande ampleur.


En juillet, le vol MH17 de Malaysia Airlines, parti d'Amsterdam et à destination de Kuala Lumpur, s'est écrasé dans l'est de l'Ukraine, tuant les 298 personnes à son bord.

AirAsia domine le marché des compagnies aériennes low-cost dans la région depuis des années.

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LIBERIA: L'OPPOSANT ET EX-FOOTBALLEUR GEORGE WEAH ÉLU SÉNATEUR - Afrique Rédaction

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