Martin FAYULU, serait-il un bon président de la transition ? L'éveil patriotique dans son apogée, grâce à l'effort de tous, sauf... Le Congo ne sera plus comme avant...
Après la révolte post électorale de 2011, avec des conséquences graves imputées au discours d'un certain leader incontesté, qui devient aujourd'hui contesté, nous demandait de rentrer dans nos berceaux, pour une hibernation forcée. Cette attitude irresponsable peut être de compromis avec le pouvoir d'occupation, avait gravement retardé, le soulèvement populaire qui est d'actualité aujourd'hui.
Les mauvaises langues, interpréteront cet appel d'aller faire "dodo" dans nos couffins, comme étant un désaveu de la part de celui qui incarnait le combat dans toute sa splendeur. Aujourd'hui, il remet la couche, le couvercle pour nous demander d'aller se fourvoyer dans un dialogue avec le criminel patenté de Kingakati.
Les voix se sont levées pour fustiger son attitude irresponsable, oubliant le carnage pré et post-électoraux, fauchant la vie de ceux qui faisaient confiance à l'UDPS, et à son leader croulant dans sa forfaiture manifeste. Plus de 4000 manifestants, combattants y compris, ont perdu la vie dans des conditions similaires à celles de la semaine noire maculée du 19 au 22 janviers 2015.
Enlèvements, assassinats ciblés, des tirs tendus, à bout portant sur les manifestants pacifiques réclamant leur vote piétiné. Les leçons de cette période triste, au regard de la cruauté dans son apogée exercée sur la population, l'opposition avait trouvé dans cette pratique martiale inhumaine, dictatoriale de 2011 quelques failles.
Ces failles répertoriées, étudiées à la loupe par les stratèges de "Sauvons le Congo", ont été fatales pour ce régime qui gère la RDC par défi. Fort de son impunité et en ayant quelques soutiens indéfectibles de leurs amis de la communauté internationale en complicité avec les multinationales qui sévissent dans toute l'étendue du territoire congolais.
Le régime caporal de Kingakati, a cru bon de renouveler son exploit macabre en toute impunité, lors de la présentation du projet de loi, proposé par Evariste BOSHAB (père d'un criminel en fuite), aux deux chambres, haute et basse. Une proposition de loi contestée et décriée à l’image de son caractère liberticide, qui priverait la liberté des congolais, touchant particulièrement l'article 8 de la loi électorale. (ndlr) Tout était fin prêt pour canarder, ceux qui oseraient aller à l'encontre de leurs velléités tendant vers l'éternisassions de leur pouvoir.
C'était sans compter, dans la détermination sans précédent du collectif « sauvons le Congo » cher à Martin Fayulu, Franck Diongo, JC Vuemba, et les 25 autres, qui ont fait un travail de terrain, de porte- à- porte qui met en évidence leur patriotisme et l'amour de leur Nation en danger. En exorcisant, le danger, en côtoyant durant ces périodes de troubles graves, la mort. Faisant fi à leurs « petites vies »...
Echec et Mat, le régime en place, s'est trouvé dans un piège où leurs amis, des fidèles complices ont quitté le navire fantôme, qui dérivait dangereusement, avec en prime, la condamnation unanime de ladite communauté internationale qui d’ailleurs, a une très grande vertu, de changer son casaque au gré de l'évolution météorologique.
Champion dans l’exercice d'équilibre, des parfaits d’équilibristes. Comme la tempête soufflait fortement, ils se sont mis à l'abri en évitant de se faire emporter par cet ouragan qui frappait la RDC, la semaine dernière. Une semaine noire qui rentre dans les annales du combat patriotique contre l'imposture en RDC. Que la CPI faille ouvrir une enquête préliminaire sur les massacres perpétrés durant cette semaine noire, on ne peut que saluer cette initiative, In Fine, que les responsables, les instigateurs de cet acte odieux contre la population civile, soient tous sans exception, devant leur responsabilité.
Martin FAYULU n’en démordre pas, et réclame sans concession, aucune, le départ de celui qui est à la tête de cet escadron de la mort, celui qu’on appelle Joseph KABILA. Ce qui est aujourd'hui nécessaire, c'est indubitablement, la mise en place d'un gouvernement de transition qui permettrait la RDC, d'être sur les rails, afin de préparer dans un climat de sérénité pour les prochaines échéances électorales.
Ceux qui ont été les artisans des massacres de la population, du 19 janvier à ce jour, devraient de fait, être hors-jeu, et se mettre à la disposition de la justice pour acte de trahison contre la population et la Nation congolaise. Martin FAYULU est plus à même au regard de sa maîtrise de la situation, de conduire cette transition qui pacifiera cet immense pays en proie depuis trois décennies des crises récurrentes inhérentes à ses richesses auxquelles, sa population n'en profite pas. En mettant préalablement en contribution, la diaspora, la société civile, toute la classe politique dans son ensemble, hormis ceux qui ont été accusés des crimes contre l'humanité, de forfaiture, de crime économique, afin de mettre l'accent sur un effort coordonné, patriotique en vue de recouvrer un semblant, état de droit en RDC.
De préserver la Nation congolaise, tout en toilettant ladite constitution de 2006, constitution bancale de Liège, portant le nom d'un des fossoyeurs de la RDC, Louis Michel. Le soufflet ne devrait pas retomber, et il faudra accentuer la pression pour demander le départ de ce régime qui a criminalisé toutes les institutions au profit de leurs ventres et intérêts obscurs que le congolais lambda ne maîtrise nullement, les tenants et aboutissants de choses qui se trament en arrière plan. Les massacres massifs perpétrés au cours de ces deux décennies, ne doivent pas au nom de ceux qui sont tombés, restés impunis. Le président Barack OBAMA, à travers son ambassadeur en RDC a menacé KENGO WA DONDO et AUBIN MINAKU de la CPI, s’ils venaient à faire passer leur fichue loi.
Les congolais se réjouissent de cette initiative et prennent acte de cette compassion à l’égard de la population meurtrie. Mais il n’en demeure pas moins, que le cas de Joseph KABILA n’est pas encore réglé. Les congolais veulent un signal clair et fort de l’administration américaine et celle de la France, pour mettre fin à cette dictature particulièrement barbare au sein de la communauté des Nations.
La diaspora congolaise, par rapport à ses multiples actions visibles de sensibilisation tous azimuts, doit pointer du doigt l'essentiel du combat en faisant un Gateway, une communion avec les leaders avérés de l'opposition, de la société civile qui œuvrent pour que ce fruit mur despotique tombe.
A travers, les actions qui ont été le fer de lance, de cette victoire caractérisée et incontestable de l’opposition, nous avons tous d’ailleurs, observés les vrais opposants et ceux qui portent ces habits d'opposants. Le pot aux roses a été découvert, lors de cette semaine noire maculée. D’autres ont subi, la foudre de la Justice comme le cas de notre cher Bâtonnier Jean Claude MUYAMBO. Les autres sous le sifflement des balles traçantes de la kabilie, étaient aux côtés des manifestants.
Les uns confinés me semble –t-il dans leurs résidences respectives prétextant leur détention illégale. Et afin, les autres qui étaient sous les feux des projecteurs de la presse pour capitaliser ces actions conjointes, afin de se valoriser et d'en tirer des dividendes personnelles. Tout cela n'est qu'est un écran géant de fumée et sent pas bon du tout !
Une question à 10 centimes, pourquoi cette affaire de Wivine Moleka surgit aujourd'hui, pour cacher quoi donc ? S'ils veulent mettre Vital KAMERHE en prison, allez y, mais ne prenez pas les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages...( Chiche !)
Qu'il aille en prison au moins, là, il aura les vrais connaissances du combat patriotique, la matière, chez celui qui croupit gratuitement à Malaka, pour un crime imaginaire, Diomi NDONGALA, que Vital KAMERHE n'a jamais soutenu dans son "combat"
Ne m'accusez surtout pas de faire de la récup, j'ai été le premier de l'avoir invité dans la diaspora moi et Freddy Mulongo pour une conférence avec les combattants, patriotes et activistes..
voir ces liens
http://www.afriqueredaction.com/article-ajes-pari-reussi-avec-martin-fayulu-72446711.html