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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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CAN: DÉBUT DES QUARTS, DERBY CONGOLAIS ET TUNISIE-GUINÉE EQUATORIALE CE SAMEDI

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Le Congolais Prince Oniangué (d) fête un but face au Gabon, lors de la CAN le 21 janvier 2015 à Bata | AFP | Carl de Souza
Le Congolais Prince Oniangué (d) fête un but face au Gabon, lors de la CAN le 21 janvier 2015 à Bata | AFP | Carl de Souza



L'indécis derby entre Congo et RD Congo ouvre la phase des quarts de finale de la CAN-2015 samedi à Bata avant que la Tunisie ne se présente en favori face à la Guinée Equatoriale bénéficiant d'une énorme ferveur.

Le quart de la Guinée Equatoriale, initialement programmé à Ebebiyin, a été délocalisé à Bata pour des raisons de sécurité et de pelouse abîmée, et l'ambiance devrait être au rendez-vous, comme lorsque le Nzalang nacional avait battu le Gabon (2-0) dans un stade de 35.000 spectateurs en fusion.

Mais d'abord, un match congolo-congolais. "On est sûr d'avoir un Congo en demi-finale, et on aimerait que ce soit nous", a résumé le sélectionneur du Congo Claude Le Roy à propos de ce derby entre pays homonymes et voisins (16h00 GMT), dont le vainqueur affrontera en demi-finale celui du choc Côte d'Ivoire-Algérie.

Les deux Congo ont déjà réalisé un petit exploit en sortant des poules, mais de manière diamétralement opposée: les Diables rouges de Claude Le Roy en ont été la meilleure équipe avec 7 points, tandis que les Léopards de Florent Ibenge sont passés après trois nuls.

- Mistigri du favori -

Surtout, renvoyer à l'autre le mistigri du favori: le Congo-Brazzaville fait état de son inexpérience au haut niveau, puisqu'il a connu en 2015 sa première victoire en CAN depuis 41 ans.

Le Congo-Kinshasa (dernière demi-finale en 1998) rappelle, lui, ses qualifications à l'arraché, aussi bien pour le tournoi final (en tant que meilleur 3e des éliminatoires) que pour les quarts.

Et Claude Le Roy a aussi rappelé, l'air de rien, que la RD Congo qu'il connaît "parfaitement" pour l'avoir entraînée deux fois devrait être qualifiée "en permanence en Coupe du monde" en raison de son "potentiel humain incroyable", 67,5 millions d'habitants, contre seulement 4,4 au Congo-Brazzaville...

Les deux équipes sont dénuées de stars, mais s'articulent autour d'individualités comme les milieux Ndinga et Oniangue et le buteur Bifouma côté Congo, et pour la RDC le défenseur Mongongu et les attaquants Mbokani, Bolasie et Bokila. Point noir pour les Léopards, le forfait sur blessure de leur capitaine Mulumbu, vigie du milieu.

- 'Confiance en l'arbitrage'-

L'autre match (19h00 GMT) offrira l'adversaire en demie au vainqueur du quart Guinée-Ghana.

La Tunisie est à la recherche de son lustre perdu et d'une demi-finale qu'elle n'a plus fréquentée depuis 2004, année de son sacre, à domicile.

La deuxième nation africaine au classement Fifa a fait valoir son statut de favori malgré un jeu attentiste, mais grâce à des ressources lui ayant permis de revenir au score. C'est "le caractère, le bon esprit, la discipline" des Aigles de Carthage vantés par leur sélectionneur Georges Leekens.

Le Belge a en tout cas insisté sur deux facteurs: le public qui sera "chaud", "mais on a joué dans des circonstances pareilles en Egypte", et l'arbitrage. Le technicien a spontanément avancé qu'il faisait "confiance à l'arbitrage", mais aussi qu'il serait suivi "à la loupe"... Il a répété que son équipe n'avait "pas été gâtée" mais qu'il ne voulait "pas pleurer".

Il pourrait de nouveau procéder à des changements dans le onze de départ, puisque des entrants comme Moncer ou Sassi ont donné satisfaction.

La Guinée Equatoriale, elle, retrouve les quarts comme en 2012 lors de son unique participation précédente: franchir ce stade serait tout bonnement inespéré au regard de la préparation perturbée par le changement de sélectionneur et d'un effectif où seuls deux joueurs évoluent à haut niveau, les attaquants Nsue (Middlesbrough/D2/ENG) et Balboa (Estoril/D1/POR).

Elle s'appuie cependant aussi sur un étonnant gardien, Ovono, qui évolue dans un championnat domestique désorganisé et qui a permis au Nzalang de n'encaisser qu'un but (meilleure défense du premier tour).


CÔTE D'IVOIRE: LA POLICE APPELLE À "NE PAS LYNCHER" LES SUSPECTS D’ENLÈVEMENTS D’ENFANTS

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 Photo prise le 26 janvier 2015 de Souleymane, un garçon de 10 ans qui a survécu à une agression dans le quartier de Yopougon, à Abidjan | AFP/Archives | Herve Sevi
Photo prise le 26 janvier 2015 de Souleymane, un garçon de 10 ans qui a survécu à une agression dans le quartier de Yopougon, à Abidjan | AFP/Archives | Herve Sevi

La police ivoirienne a appelé vendredi à "ne pas lyncher" les suspects d'enlèvements d'enfants, comme cela est déjà arrivé en Côte d'Ivoire où une vague d'assassinats de mineurs a créé une psychose.

La police "appelle les populations au calme et à la retenue" et "leur demande de faire confiance aux forces de sécurité et de défense qui font des patrouilles régulières sur toute l’étendue du territoire national", d'après un communiqué diffusé vendredi.

Dans ses recommandations aux Ivoiriens, la police préconise notamment de "ne pas lyncher les suspects considérés comme enleveurs d’enfants", mais de "les conduire au poste de police".

En trois mois, la police a comptabilisé 25 dossiers d'enlèvements d'enfants suivis de meurtres sur tout le territoire. La plupart des corps ont été retrouvés "mutilés, avec la disparition de leurs parties génitales, ou décapités", selon la police.

"Il faut que les populations saisissent les autorités et qu'elles ne se fassent pas justice", a déclaré vendredi à l'AFP le commissaire Dorgeles Gnawa, porte-parole de la police, citant plusieurs tabassages ces derniers jours.

- Conseils aux enfants -

"Un indigent, qui demandait de l’argent à une dame avec sa petite fille, a été sérieusement battu par la foule. La dame lui avait demandé les documents de la petite, qu’il n’avait pas. Elle a alors crié +Au vol, à l’enlèvement+", a-t-il raconté.

A Yopougon, plus grande commune d'Abidjan, un jeune homme a été rossé jeudi parce qu'il marchait avec deux enfants que leur mère lui avait demandé de récupérer à leur école, ont rapporté des témoins.

Mercredi, le ministre ivoirien de l'Intérieur, Hamed Balayoko, a annoncé la mobilisation de 1.500 agents des forces de sécurité pour enrayer la vague d'enlèvements suivis de meurtres d'enfants frappant depuis quelques mois la Côte d'Ivoire.

Vendredi, la ministre de l'Education Kandia Camara, en déplacement à Daoukro (est), a appelé à la création d'un "comité de vigilance" dans "chaque établissement de Côte d'Ivoire", pour que les enfants soient "en sécurité partout".

"Je voudrais que chaque enseignant réserve 5 minutes chaque jour à prodiguer des conseils à nos élèves" qui, "une fois partis de l'école", doivent aller "directement à leur domicile", a poursuivi la ministre.

La vague d'assassinats a créé une psychose en Côte d'Ivoire, qui sort d'une décennie de crise politico-militaire dont les violences postélectorales de 2010-2011 ont constitué l'épilogue, faisant plus de 3.000 morts en cinq mois.

Des alertes enlèvements très détaillées se multiplient par SMS ou sur les réseaux sociaux, où des appels au meurtre des "tueurs d'enfants" sont recensés.

"Ces criminels sont en majorité des brouteurs. Ces criminels ignobles, nous allons tous les arrêter et les mettre en prison", a affirmé Mme Camara.

La population désigne, sans preuve, les "brouteurs", des délinquants spécialisés dans les escroqueries sur internet, comme les auteurs de ces crimes.

Les rumeurs les plus folles ont toujours circulé pendant les années d'élections en Côte d'Ivoire sur les disparitions de personnes, notamment les albinos, à des fins de sacrifices humains. Un scrutin présidentiel se tiendra en octobre dans le pays.

ROBERT MUGABE, UN DIRIGEANT INTRAITABLE, POPULAIRE EN AFRIQUE

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 Par Reagan MASHAVAVE Harare (AFP) © 2015 AFP Afrique-Zimbabwe-UA-politique-diplomatie-droitshomme  Le président Robert Mugabe et sa femme Grace le 4 décembre 2014 à Harare | AFP | Jekesai Njikizana
Par Reagan MASHAVAVE Harare (AFP) © 2015 AFP Afrique-Zimbabwe-UA-politique-diplomatie-droitshomme Le président Robert Mugabe et sa femme Grace le 4 décembre 2014 à Harare | AFP | Jekesai Njikizana

Le président zimbabwéen Robert Mugabe, qui a pris vendredi la présidence tournante de l'Union africaine, dirige son pays d'une main de fer depuis qu'il l'a conduit à l'indépendance en 1980, ayant eu raison de toutes les oppositions.

A 90 ans passés, il a fait mentir toutes les rumeurs sur son état de santé --alors qu'on l'a décrit à maintes reprises au seuil de la mort, lui prêtant notamment un cancer-- ou une éventuelle volonté de passer la main. La Constitution zimbabwéenne lui permet théoriquement de rester au pouvoir jusqu'à 99 ans.

"Je ne sais pas comment j'ai vécu aussi longtemps. C'est la volonté de Dieu", dit ce catholique pratiquant, le plus vieux chef d'Etat africain, qui a prévenu depuis longtemps qu'il finirait centenaire.

Adversaire acharné du régime ségrégationniste de Ian Smith, qui tentait de maintenir la minorité blanche au pouvoir en Rhodésie (l'actuel Zimbabwe), Mugabe a d'abord eu un destin comparable à Nelson Mandela dans l'Afrique du Sud voisine.

Comme Mandela, ce héros de la libération nationale a été jeté en prison --pendant dix ans-- par ses adversaires, et il a prôné la réconciliation après avoir obtenu l'indépendance en 1980.

Les premières années du tout nouveau Zimbabwe furent pour lui la période faste des accolades et des poignées de mains avec les dirigeants du monde entier. On a alors encensé ses réussites --réelles--, ses programmes de construction d'écoles, d'établissements de santé et de nouveaux logements pour la majorité noire, auparavant marginalisée.

Mais, déjà, l'Occident a préféré ne pas voir que les élections se déroulaient dans un climat d'intimidation, Mugabe ayant menacé de reprendre la guerre civile.

Et une brutale répression s'est abattue dès 1982 sur la province du Matabeleland (ouest), terre des Ndébélés acquise à son adversaire Joshua Nkomo. Le bilan des massacres est de 10.000 à 20.000 morts.

Robert Mugabe a su depuis faire taire toutes les oppositions, que ce soit par des purges au sein de la Zanu-PF, son propre parti, ou en s'arrangeant pour gagner toutes les élections.

Après une "réforme agraire" sanglante qui a chassé la plupart des fermiers blancs du pays, Les campagnes électorales ont été particulièrement violentes en 2002 et 2008, si bien que les Occidentaux ont multiplié les sanctions contre son entourage.

- 'Naufrage du Titanic'-

Bien qu'il ait ruiné le Zimbabwe en menant une politique économique des plus hasardeuses, Robert Mugabe a été réélu en 2013 pour un nouveau mandat de cinq ans. Ses adversaires, confortés par certains observateurs indépendants, assurent qu'il a triché, notamment en manipulant les listes électorales.

Mais s'il est devenu infréquentable en Europe ou aux Etats-Unis, Mugabe est resté un héros pour la plupart des Africains. Ne serait-ce que parce qu'il a toujours osé vilipender les Occidentaux: ses tirades anti-impérialistes et ses provocations plaisent.

On le compare à Hitler, il s'en moque. On lui reproche sa législation homophobe, il dit des homosexuels qu'ils sont "pires que des chiens ou des cochons" --un discours qui ne choque pas forcément sur le continent.

Et quand le Premier ministre britannique Gordon Brown ne veut pas le voir à un sommet Europe-Afrique en 2007, le président zambien Levy Mwanawasa, qui pourtant avait comparé la situation au Zimbabwe au "naufrage du Titanic", est le premier à prendre sa défense, menaçant lui-même de boycotter le sommet.

Robert Mugabe a en outre su rompre l'isolement en se tournant vers l'Asie, imité par de nombreux dirigeants africains.

Ces chefs d'Etat et de gouvernement africains, le vieux président les connaît tous depuis très longtemps.

Né le 21 février 1924 dans la mission catholique de Kutama (centre), Robert Mugabe a découvert la politique à la fin des années 1940 à l'Université de Fort Hare. C'est dans cet établissement, le seul ouvert aux Noirs dans l'Afrique du Sud de l'apartheid, que ce brillant élève --avec sept diplômes universitaires à son actif-- a rencontré nombre des futurs dirigeants de la région.

Son premier métier, l'enseignement, l'a fait voyager: en Rhodésie du Nord (la Zambie actuelle) d'abord, puis au Ghana fraîchement indépendant, dont le président panafricaniste Kwame Nkrumah a exercé sur lui une profonde influence.

Pour Aditi Lalbahadur, analyste à l'Institut sud-africain des affaires internationales, l'accession de Robert Mugabe à la tête de l'UA vendredi "est une reconnaissance par les dirigeants africains".

"Cela le renforce également en tant que leader, et cela entérine aussi le statu quo politique au Zimbabwe", note-t-elle.

AFRIQUE DU SUD: EUGENE DE KOCK, "TUEUR NUMÉRO 1" DE L'APARTHEID, EST LIBRE

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 Le ministre sud-africain de la Justice Michael Masutha lors d'une conférence de presse le 30 janvier 2015 à Pretoria | AFP | Mujahid Safodien
Le ministre sud-africain de la Justice Michael Masutha lors d'une conférence de presse le 30 janvier 2015 à Pretoria | AFP | Mujahid Safodien

Eugene de Kock, le plus célèbre tueur de l'apartheid, coupable de kidnappings, tortures et assassinats d'opposants, est maintenant un homme libre, le ministre sud-africain de la Justice lui ayant accordé vendredi la liberté conditionnelle après 20 ans en prison.

La décision, qui a immédiatement suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux, a été prise "dans l'intérêt de la réconciliation nationale", a déclaré le ministre Michael Masutha lors d'une conférence de presse à Pretoria.

Alors que le dilemme du ministre - le libérer conformément au droit ou prolonger sa détention en raison de la nature de ses crimes - avait été largement évoqué par les médias sud-africains ces derniers jours, sa décision n'a finalement suscité que peu de réactions.

Un certain nombre de Sud-Africains ont tout de même déversé leur incompréhension sur Twitter: "Eugène de Kock mérite la même pitié que celle qu'il a montré pour ses victimes: AUCUNE! La vengeance est une émotion légitime", a tonné Lindani Mazibuko sur le réseau social.

"De Kock est un tueur de sang-froid. Il a commis certains des crimes les plus brutaux contre des Noirs et maintenant le pays est désolé pour lui", a renchéri la twitteuse #Iamnigeria.

Jane Quinn, soeur d'une des victimes du "tueur numéro 1" de l'apartheid qui militait depuis plusieurs années contre sa libération, a exprimé sa déception sur la radio 702: "Les agneaux sacrificiels ne sont pas De Kock, ce sont ses victimes, elles ne reviendront pas après 20 ans!"

L'archevêque Desmond Tutu, conscience morale de l'Afrique du Sud, a au contraire estimé que la libération de l'ancien policier "représente une étape sur la route de l'Afrique du Sud vers la réconciliation et la guérison".

"De Kock mérite d'être libéré car il a a purgé une peine relativement longue en prison, il a présenté ses excuses et a recherché le pardon de beaucoup de ses victimes. Il semble depuis un certain temps (de ce que nous avons vu) être prêt pour une réhabilitation", a estimé le prélat dans un communiqué.

- Obéir aux ordres -

L'ancien colonel de la police Eugene de Kock, 66 ans, a été un prisonnier modèle pendant sa détention, coopérant avec les autorités pour retrouver les corps de ses victimes et demandant pardon aux familles.

"Il a payé sa dette à la société, et je crois qu'il est temps que l'Afrique du Sud commence à digérer son passé", a réagi l'avocat de l'ancien colonel, Julian Knight.

De Kock avait été condamné en 1996 à deux peines de perpétuité et 212 ans de prison pour 89 crimes et délits commis lorsqu'il était à la tête d'une unité antiterroriste de la police du régime raciste.

Présidée par Mgr Tutu, la Commission vérité et réconciliation (TRC), mise sur pied pour révéler et éventuellement pardonner les crimes de l'apartheid, lui a ensuite accordé l'amnistie pour une bonne partie de ses crimes, y compris deux attentats à la bombe et 12 meurtres de militants antiapartheid.

Mais elle lui a refusé l'amnistie pour six meurtres, estimant que les victimes n'avaient pas de lien avec la guérilla antiapartheid et qu'un mobile politique ne pouvait être invoqué.

Il est donc resté en prison, tandis que ses supérieurs - et notamment Frederik de Klerk, le dernier président de l'apartheid, prix Nobel de la paix - sont restés libres.

Tant pendant son procès que devant la TRC, Eugene de Kock, qui s'est lui-même qualifié d'"assassin d'Etat", avait longuement et froidement détaillé une multitude d'atrocités commises par son unité secrète du Vlakplaas - du nom d'une ferme proche de Pretoria - entre 1985 et 1993, n'omettant aucun détail.

"Je suis le seul membre de la police sud-africaine qui purge une peine pour des crimes que j'ai commis dans le cadre des tentatives du Parti national (au pouvoir de 1948 à 1994) pour défendre l'apartheid et combattre les mouvements de libération", avait-il souligné dans sa demande de libération conditionnelle.

"Pas un seul des généraux précédents ou des ministres qui ont été au gouvernement jusqu'en 1990 n'a été poursuivi", a-t-il ajouté, notant qu'il n'aurait jamais commis ces crimes hors du contexte de l'époque, surtout s'il n'avait pas reçu d'ordres.

NIGER: ABANDON DES POURSUITES DANS L'AFFAIRE DU TRAFIC DE BÉBÉS

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 Par Boureima HAMA Niamey (AFP) © 2015 AFP Niger-Nigeria-Bénin-parlement-enfants-procès-politique  L'épouse de Hama Amadou (g), ancien Premier ministre du Niger, sort le 2 janvier 2015 du tribunal correctionnel de Niamey en compagnie de l'avocat de son mari, Me Mossi Boubacar (d) | AFP/Archives | Hama Boureima
Par Boureima HAMA Niamey (AFP) © 2015 AFP Niger-Nigeria-Bénin-parlement-enfants-procès-politique L'épouse de Hama Amadou (g), ancien Premier ministre du Niger, sort le 2 janvier 2015 du tribunal correctionnel de Niamey en compagnie de l'avocat de son mari, Me Mossi Boubacar (d) | AFP/Archives | Hama Boureima

La justice nigérienne a abandonné vendredi les poursuites contre une vingtaine de personnes accusées d'avoir participé à un trafic international de bébés, dont l'ex-président du parlement et opposant Hama Amadou, une affaire délicate dans l'optique de la présidentielle de 2016.

"Le tribunal (correctionnel de Niamey) se déclare incompétent" dans ce dossier, a déclaré le juge.

Aucune juridiction civile ne s'est jusqu'ici prononcée sur la filiation des bébés concernés par ce procès pour "supposition d'enfants", un délit constituant à attribuer la maternité d'un enfant à une femme qui ne l'a pas mis au monde, a justifié le magistrat.

La décision a provoqué des cris de joie parmi les accusés et leurs familles. L'ex-ministre de l'Agriculture Abdou Labo, un proche du président Mahamoudou Issoufou qui faisait parti des accusés, a étreint en souriant les avocats de la défense.

"Le tribunal a déclaré l'action du procureur irrecevable. Le juge s'est déclaré incompétent. Il n'y a plus de poursuite contre (les accusés) ou contre qui que se soit", s'est félicité Boubacar Mossi, l'un des avocats.

L'accusation, qui assure disposer d'"indices" démontrant que les "infractions sont établies", a 10 jours pour faire appel.

"La décision concerne tous les individus, y compris M. Hama Amadou", a précisé un autre avocat, Nassirou Laouali.

L'ancien président du Parlement Hama Amadou, principal opposant politique du président Issoufou, était inculpé avec une vingtaine de personnes, dont l'une de ses épouses prénommée Hadiza, dans cette affaire retentissante qui avait éclaté en juin dernier.

Un "réseau", composé surtout de "femmes ou de leurs époux qui n'arrivent pas à avoir d'enfants", aurait ainsi eu recours à des "trafiquants", en mèche avec des "usines à bébé" basées au Nigeria, pour faire venir des enfants au Niger, d'après l'accusation.

Des structures de ce type, sortes de cliniques privées accueillant des femmes enceintes avant de vendre leurs nouveaux-nés, sont régulièrement démantelées au Nigeria, grand voisin au sud du Niger.

Une trentaine de nouveaux-nés, dont de nombreux jumeaux, auraient ainsi été conçus par des mères anonymes nigérianes, avant de transiter par le Bénin pour être finalement amenés au Niger, avait expliqué une source judiciaire avant le procès.

- 'Complot' et 'acharnement' -

Hama Amadou, que ses partisans présentent comme le principal adversaire du chef de l'Etat Mahamadou Issoufou pour la présidentielle de 2016, a toujours clamé que les poursuites lancées contre lui étaient politiques.

Lui qui avait permis l'accession au pouvoir du président Issoufou en avril 2011 était passé dans l'opposition en août 2013, contribuant à tendre fortement le climat politique au Niger.

"Qu'est-ce qu'on n'a pas raconté sur cette affaire? Au finish, on se rend compte que ce n'est rien qu'un montage pour déshonorer des personnalités et les disqualifier lors des prochaines élections", a réagi vendredi Amadou Salah, député du Mouvement démocratique nigérien (Moden), le parti de M. Amadou.

"Nous n'avons eu cesse de crier au complot et à l'acharnement politique. Cette décision de justice nous conforte dans ce sens", s'est réjoui Soumana Sanda, ex-ministre de la Santé, un autre proche de Hama Amadou.

L'ancien patron du Parlement avait précipitamment quitté le Niger fin août, après l'autorisation par les députés de son audition par la justice dans cette affaire.

Un mandat d'arrêt a ensuite été émis en septembre à son encontre. Le Parlement a nommé deux mois plus tard un ex-opposant, Amadou Salifou, pour remplacer M. Amadou.

"Du moment où rien ne le retient plus, Hama Amadou va pouvoir incessamment rentrer au Niger et se présenter à la présidentielle de 2016", a affirmé Soumana Sanda.

Les autorités avaient de leur côté fermement défendu le bien-fondé de la procédure. "Fermer les yeux, c'est ça qui aurait été politique", avait commenté le ministre de la Justice Marou Amadou, évoquant un "dossier de droit commun" et "donc pas politique".

Cas Vital KAMERHE : La prison patriotique pourra sauver celui que beaucoup disent de lui qu'il serait un parfait caméléon..

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Vital KAMERHE, Président de l'UNC
Vital KAMERHE, Président de l'UNC



Tant que Vital KAMERHE ne passerait pas, par case prison pour montrer son appartenance à la vraie opposition, personne ne pourra croire à ses tergiversations qui ressembleraient à s'y méprendre, à une mise en scène théâtrale de mauvais goût...

Qu'il aille prendre de la matière chez son "frère de lutte" Diomi Ndongala qui, lui donnerait en bon professeur, un cours magistral sur le combat politique et le patriotisme. Il en sortirait, moins " girouette "aux yeux de ses adversaires et détracteurs . N'en déplaise à ceux qui me tireront dessus !

Qu'il évite surtout, sa culture Faustienne (Faust) qui a été mise en évidence, lors des derniers événements tragiques survenus entre le 19 au 23 janvier dernier...Il se serait caché sous sa couverture, me dit-on, lorsque les braves manifestants bravant la mort, se faisaient canarder dans des rues ensanglantées de Kinshasa.

Evitez s'il vous plait, vos commentaires désobligeants, épidermiques et construisons un débat intelligent dans la bonne cordialité entre les gens de bonne éducation, autours de sa vraie personnalité, aujourd'hui mise en cause, par certains.

Un simple constat, de celui qui est libre (Roger BONGOS), qui au demeurant fonctionne sans contrainte et compromis, contrairement à ceux qui disaient dans un tohu-bohu organisé que, j'avais empoché l'argent de cet homme que j'ai reçu sur mon plateau de télé en tant acteur politique avec une aura incontestée.

Observation personnelle

A travers, les actions qui ont été le fer de lance, de cette victoire caractérisée et incontestable de l’opposition sur la kabilie (loi électorale), nous avons tous d’ailleurs, observés les vrais opposants et ceux qui portent ces habits d'opposants. Le pot aux roses a été découvert, lors de cette semaine noire maculée du 19 au 23 janvier 2015

D’autres ont subi, la foudre de la Justice comme le cas de notre cher Bâtonnier Jean Claude MUYAMBO. Les autres sous le sifflement des balles traçantes de la kabilie, étaient aux côtés des manifestants.

Les uns confinés me semble –t-il dans leurs résidences respectives prétextant leur détention illégale. Et afin, les autres qui étaient sous les feux des projecteurs de la presse pour capitaliser ces actions conjointes, In Fine de se valoriser et d'en tirer des dividendes personnelles.
Tout cela n'est qu'est un écran géant de fumée et une gigantesque escroquerie qui ne sent pas bon du tout !

Une question à 10 centimes, pourquoi cette affaire de Wivine Moleka surgit-elle aujourd'hui, afin de pour cacher quoi donc ?

S'ils veulent mettre Vital KAMERHE en prison, allez y, mais ne prenez pas les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages...( Chiche !)


Qu'il aille en prison au moins, là, il aura les vrais connaissances du combat patriotique, la matière, chez ceux qui croupissent gratuitement à Malaka, pour un crime imaginaire.

Roger BONGOS

RDC 4 LES DIABLES ROUGES DU CONGO 2 (Score finale 4-2 en faveur de la RDC)

Mbata ya mikolo à Malabo ( 4-2 )

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Mbata ya mikolo à Malabo ( 4-2 )

Mbata ya mikolo à Malabo ( 4-2 )

Le patron des diables rouges est rouge de colère, suite à la défaite de ses joueurs qui ont été ridiculisés par le grand voisin d'en face avec un "mbata ya mikolo". (4-2).

Lorsque, le petit rwandais qui trône à la tête de la RDC partirait, la RDC retrouvera sa place dans le concert des Nations.

Le président qui veut modifier sa constitution de son pays est inconsolable, rechercherait des poux dans la tête du Ministre des sports et de l’éducation sportive, Son excellence Monsieur Jacques Yvon Ndolou.

RDC, eloko ya makasi !


https://www.youtube.com/watch?v=sJApXNp5-4Y&feature=youtu.be

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EXCLUSIVITÉ VIVA AFRICA REGARDER L'AMBIANCE DANS LE VESTIAIRE APRÈS LA VICTOIR DE LA RDC FACE AU VOISIN DU CONGO.l'interview inédite de Florent Ibengé et les autres vivre c'est grand moment comme vous été

https://www.facebook.com/video.php?v=789185551118395&fref=nf...

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https://www.facebook.com/video.php?v=789185551118395&fref=nf

Batu oyo babimi ebele na linda pona match, pona nini bazalaki le 19, 20 et 21 té pona to bengana mbala moko monguna oyo aza na KINGAKATI...

Mon plaisir un peu amer de voir cette foule qui s'exalte dans les rues de Kinshasa...Mais bon sang, où était-elle, lors de la manif du 19, 20 et 21 janvier 2015...On néglige l'essentiel et on s'occuper de l'insignifiant !

Dites moi quelque chose, enfin de trouver le sommeil...

Ambiance a Kinshasa après la Victoire des Léopards RD Congo contre le Congo Brazza.

CAN 2015: MBOKANI ENVOIE LA RD CONGO EN DEMI-FINALES

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MBOKANI
MBOKANI

CAN 2015: MBOKANI ENVOIE LA RD CONGO EN DEMI-FINALES

La RD Congo, pourtant menée 2-0, s’est qualifiée pour les demi-finales de la CAN-2015 en battant le Congo 4 à 2 en quarts samedi à Bata et rencontrera le vainqueur de Côte d’Ivoire-Algérie mercredi pour une place en finale.

Voici un commentaire posté sur mon Site, je le...

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Voici un commentaire posté sur mon Site, je le partage avec mes amis lecteurs:

A travers les témoignages de l'histoire de la RDC, on retient qu'en 1959, ce fut une manifestation sportive qui a poussée les Congolais de chasser leurs bourreaux. Pourquoi ne pas actualiser ce élan du patriotisme pour chasser Kanambe et Cie, lorsque nos léopards croiseront les fers avec les Ivoiriens ou les Algériens ? Toute fois, que cela se réalise ou pas, notre credo reste inchangé. KABILA DEGAGE.

VILLE OU LA POLICE BELGE S'EST MISE SOUS LES...

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VILLE OU LA POLICE BELGE S'EST MISE SOUS LES...

VILLE OU LA POLICE BELGE S'EST MISE SOUS LES PROJETEURS DE LA PRESSE CONTRE LES ISLAMISTES...ROGER BONGOS EN IMMERSION POUR UN REPORTAGE.

"Il est largement admis dans les milieux d'affaires de conclure un contrat par une offre prostitutionnelle"

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Escort girl
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"J'étais considérée comme une VIP, et offerte en cadeau à des chefs d'entreprises ou des hommes politiques": Carole, ancienne prostituée, confirme une pratique fréquente dans les milieux d'affaires, alors que le procès de Dominique Strauss-Kahn s'ouvre lundi.

L'ancien patron du Fonds Monétaire International comparaît avec 13 autres personnes devant un tribunal de Lille, dans le nord de la France, pour une affaire de proxénétisme dans laquelle sont impliqués des chefs d'entreprise.

Carole, qui témoigne auprès de l'AFP sous un prénom d'emprunt, assure qu'il est courant dans les milieux d'affaires d'offrir une prostituée en gratification ou pour mettre les clients dans de bonnes dispositions, afin de favoriser certains contrats.

Cette femme de 41 ans a quitté la prostitution en 2013 après trois années dans des bars à champagne et des maisons closes de Belgique. En tant qu'ex-chef d'entreprise, explique-t-elle, "j'étais réservée à une clientèle huppée" d'hommes d'affaires ou politiques locaux du nord de la France.

Carole était payée par le tenancier. "Des entreprises, parfois de grandes structures internationales, venaient le voir pour demander qu'une fille soit offerte en cadeau" à quelqu'un. Elle se souvient d'une société automobile "qui voulait signer un contrat pour la vente de trois camions" avec le responsable d'une boîte locale. "Je devais faire le nécessaire pour qu'il signe."

"C'est une pratique taboue mais qui existe, pour entretenir +un certain climat de bonhomie+", confirme Yves Charpenel, président de la Fondation Scelles, qui lutte contre la prostitution. Il cite l'exemple du styliste italien Francesco Smalto, condamné en 1995 pour proxénétisme pour avoir livré des costumes au président gabonais Omar Bongo avec des call-girls.

"Chambre avec oreiller" ou "chambre garnie" sont les expressions pour désigner ces "escorts", prostituées des milieux aisés.

Qui sont-elles? "Il ne s'agit évidemment pas de la malheureuse jeune Roumaine", admet Yves Charpenel. "La plupart travaillent pour des réseaux de maisons closes ou d'escorting sur internet, et même si le prix est élevé, 75% revient au trafiquant".

Eric Dupond-Moretti, avocat d'un des prévenus dans le procès de Lille, David Roquet, ex-patron d'une filiale du groupe de BTP Eiffage, confirme que "les calls-girls sont 80%, peut-être 70% du temps sollicitées" lorsqu'il s'agit de conclure des affaires.


"Il est largement admis dans les milieux d'affaires de conclure un contrat par une offre prostitutionnelle (...)", remarque Grégoire Théry, du Mouvement du Nid, qui aide les prostituées.

Un obstacle de plus à l'égalité homme-femme en entreprise. "Quand on conclut l'affaire dans un bordel ou une chambre d'hôtel", "c'est une affaire de mecs", dit-il.

C'est surtout "fréquent" là "où il y a de la corruption et des pots de vins", précise Jean-Sébastien Mallet, expert européen de la prostitution, citant "le BTP, l'import-export, le secteur pétrolier...". Et à l'étranger: "dans certains pays arabes, un homme d'affaires qui n'aura pas un +oreiller+ dans sa chambre refusera de signer un contrat".

Mais le sexe est aussi utilisé pour faire pression. Ainsi, ce dirigeant d'une multinationale française avait trouvé une fille dans sa chambre d'hôtel en Roumanie. "Il l'avait fait sortir. +Comment voulez vous négocier après? Si vous avez accepté, ils vous tiennent+, m'avait-il dit", raconte M. Mallet.

Carole confirme que des hommes se font "piéger". "On nous envoyait dans un bar, un restaurant, où la cible était seule ou avec des collègues. Il nous fallait la séduire, pour qu'elle fasse une erreur" et qu'un éventuel chantage soit possible.

"Les entreprises qui ont recours à ces +escorts+ sont très peu poursuivies", déplore M. Charpenel, car c'est "difficile à identifier" sauf, cas très rare, "lorsqu'une fille porte plainte ou accepte de témoigner".

Pour le procès de lundi, où le mouvement du Nid accompagne certaines de ces femmes, Grégoire Théry a relevé "a une véritable pression pour qu'elles ne témoignent pas".

"Il est largement admis dans les milieux d'affaires de conclure un contrat par une offre...

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COMORES-RDC: LOURDES CONDAMNATIONS APRÈS LA TENTATIVE DE PUTSCH D'AVRIL 2013

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COMORES-RDC: LOURDES CONDAMNATIONS APRÈS LA TENTATIVE DE PUTSCH D'AVRIL 2013

La Cour de sûreté de l'Etat comorienne a prononcé des peines de dix ans de prison ferme à l'encontre de six ressortissants de République démocratique du Congo (RDC) et d'un Tchadien impliqués dans la tentative de coup d'Etat d'avril 2013.

Quatre Comoriens ont également écopé d'une peine allant de quatre à cinq ans de prison, dont un an avec sursis, a constaté samedi un correspondant de l'AFP.

"C'est une décision injuste au regard des éléments du dossier, et de ce que le dossier a révélé. A défaut d'une certitude sur leur innocence, il y a un doute qui n'a pas profité aux inculpés... L'acquittement s'imposait", a réagi Me Mourad Said Ibrahim, avocat de la défense.

"La Cour pouvait ouvrir de nouvelles investigations après que de nouvelles personnes ont été citées. Ces témoins devaient être entendus", a-t-il ajouté à l'AFP, qualifiant le jugement de "décision pour l'exemple".

"Nous clamons toujours notre innocence, mais nous gardons notre confiance en Dieu, et je parle au nom de tous" (les autres accusés congolais et tchadien), a dit à l'AFP le Congolais Nkombe Amba Joris, présenté comme le chef militaire du complot.

Les autorités comoriennes avaient annoncé le 19 avril 2013 avoir déjoué une "tentative de déstabilisation" impliquant une quinzaine de personnes, civiles et militaires, parmi lesquelles Mahmoud Ahmed Abdallah, l'un des fils de l'ancien président Ahmed Abdallah Abdérémane présenté comme le principal bénéficiaire du complot.

La France avait alors "fermement" condamné la tentative de déstabilisation et assuré les autorités comoriennes de "son soutien et de sa coopération".

Patrick Klein, un ressortissant français, qui avait servi dans les années 1980 dans la garde présidentielle dirigée par le mercenaire Bob Denard, a été présenté comme le financier de l'opération. Il n'était pas dans le box des accusés.

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La fille de Whitney Houston entre la vie et la mort

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La fille de Whitney Houston entre la vie et la mort



Bobbi Kristina a été retrouvée inconsciente dans sa baignoire, dans des circonstances faisant penser à la mort tragique de sa mère.

Presque trois ans après la mort brutale de sa mère, Bobbi Kristina Brown a été découverte inanimée dans sa baignoire ce samedi par son mari. Que s’est-il passé ? Aucune hypothèse ne semble encore avancée, mais la thèse du suicide n’est en tout cas pas encore écartée.
Selon le site TMZ, les ambulanciers ont dû tenter une réanimation cardiaque avant de l’embarquer pour l’hôpital. Elle aurait été mise sous respirateur et dans un coma artificiel pour éviter un quelconque dommage au cerveau.
Bobbi Kristina Brown est l’enfant unique de Whitney Houston, décédée le 11 février 2012 après s’être noyée dans sa baignoire à cause d’un malaise cardiaque causé par la cocaïne. Depuis la mort de sa mère, Bobbi, 21 ans, fait souvent la Une des tabloïds pour ses régimes ultra-amincissants, sa consommation de drogue ou encore son mariage avec Nick Gordon, le fils adoptif de Whitney.

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LIVRE : L'ECRIVAIN CONGOLAIS ET PANAFRICANISTE EMMANUEL NGONO TIRE LES LECONS DES 10 ANS DE POUVOIR DU PRESIDENT MALIEN AMANI TOUMANI TOURE

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LIVRE : L'ECRIVAIN CONGOLAIS ET PANAFRICANISTE EMMANUEL NGONO TIRE LES LECONS DES 10 ANS DE POUVOIR DU PRESIDENT MALIEN AMANI TOUMANI TOURE

Dans « Le président Amani Toumani Touré et l'expérience malienne du consensus », l'avocat et écrivain congolais Emmanuel Ngono écrit parfois les larmes aux yeux. Il raconte la déliquescence de ce Mali qu'il aime et qui est deux fois plus grand que la France. Il nous propose une réflexion sur le Mali. Un regard, une analyse politique et sociale sur ce qui s'est passé au Mali depuis le renversement du dictateur Moussa Traoré le 26 mars 1991.

L'auteur évoque un deal secret entre Amani Toumani Touré et Alpha Omar Konaré qui allait permettre au premier d'organiser des élections libres et voir le second arriver au pouvoir avec son parti majoritaire, l'Adema. A charge de revanche pour ce dernier de soutenir ensuite le premier pour qu'il assure la charge suprême. Le 26 avril 1992, AOK est élu président du Mali. Dix ans plus tard, c'est au tour d'ATT, comme convenu, de prendre le pouvoir avec le soutien principal du parti d'AOK qui ne présente pas de candidat à l'élection présidentielle.

De ce fait, ATT réalise un exploit rare, celui de se faire élire alors qu'il n'a pas de parti politique. Cette réalité au demeurant louable va malheureusement pour le peuple malien et pour l'Afrique en général montrer ses limites et conduire le pays dans une impasse. Dépendant de ceux qui l'ont fait roi, ATT va mettre sur pied une gestion consensuelle de l’État.

La gestion collective a toutefois posé problème. Et l'auteur de citer Albert Bourgi qui le dit de façon admirable : « Du temps d'ATT, démocratie signifiait aggiornamento. Le Président de supportait pas la critique et voulait gouverner par consensus. Aussi, passait-il son temps à acheter de la paix sociale avec des compromissions. Toute la classe politique malienne, sans exception a succombé ».

Un défi malien sur un continent où cinq pays seulement sont démocratiques. L'auteur n'oublie pas de mettre en lumière la difficulté de la gestion des rebellions touaregs ou encore les différents desseins destructeurs des colonisateurs partant du mauvais découpage des frontières africaines. « On est visiblement en présence d'un découpage territorial arbitraire et irréfléchi qui portait en soi les germes des contestations futures », avance l'essayiste.

Après avoir publié « Finances publiques du Congo » en 1992, « Le mal africain, plaidoyer pour le développement de l'Afrique » en 2004 et « Manuel de droit public du citoyen » en 2008, Emmanuel Ngono achève sa remarquable chronique de cet œcuménisme politique appelé : « Le Consensus malien » par les leçons à tirer.

C'est le putsch inopportun du capitaine Amadou Haya Sanogo du 22 mars 2012 qui vient mettre fin à la gestion consensuelle de l’État malien acculé par les rebelles. Il n'oublie pas de faire état de l'opération Serval du 11 janvier 2013, de l'élection d'Ibrahim Boubacar Keita, dit IBK, à la tête du Mali ainsi que des solutions envisagées pour sortir le Mali et, éventuellement, l'Afrique du cycle de la destruction.

Franck CANA

« Le Président Amani Toumani Touré et l'expérience malienne du consensus », Emmanuel Ngono, essai, éditions l'Harmattan, 79 pages, 11,50 euros.

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