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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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Education : Des voitures pour les enfants défavorisés

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Education : Des voitures pour les enfants défavorisés

Ce sont les enfants de couches sociales démunies qui ont eu le privilège de découvrir le monde de l’automobile et de s’offrir le rêve de monter à bord du véhicule de leur choix. Retour sur une rencontre qui a changé le cœur de plusieurs enfants pauvres au Cameroun.

L’occasion n’est pas toujours opportune lorsqu’il s’agit de faire découvrir à des enfants de couches sociales défavorisées des progrès de la technologie et de leur faire bénéficier de tous leurs privilèges. Ce rêve a été rendu possible grâce à l’Association One World For All Children, portée par le Dr. Sokoma Takomseu. C’était le 14 février 2015 au parc automobile de l’entreprise www.carmuci.cm. Il y a également l’entreprise sino-camerounaise de montage de véhicules Ching-One Cars Authoriser SA qui a accepté se prêter au jeu. Ce sont très exactement 89 enfants sur les 120 attendus, qui ont eu le plaisir de découvrir les chaines de montage de voitures ; de poser des questions aux techniciens chinois et camerounais ; de monter et même pour certains chanceux de démarrer des véhicules de marques. « Je suis montée sur une Mercédès parce que je vois cela à la télévision et que je rêve d’acheter ça quand je serai grande », raconte Ornela, 10 ans. Pour Romario, 8 ans, c’est plutôt très réaliste : « Je ne monte que sur les benskins (motos) et dans les taxis. Donc j’ai juste profité de la chance pour entrer dans cette Hyundai […] Je sais que ça coûte cher et que pour avoir ça, je vais devoir travailler dur et réussir à l’école ».

A la question « qu’est-ce qui vous a amené à offrir cette excursion technologique aux tout-petits ?», le Dr. Sokoma répond : « J’ai un jour moi-même reçu une question de la part d’un petit garçon lorsque j’étais à Dimako, qui me demandait pourquoi certains enfants comme lui n’avaient pas le « droit » d’entrer dans des voitures comme ceux des riches. C’était naïf, mais à bien y penser, c’était vrai et cette question me revenait presqu’assez souvent dans les zones rurales. Plusieurs enfants ne jouissent pas de ce petit plaisir enfantin qui est celui de se trouver assis dans une voiture dite de luxe. Pour eux, c’est encore un rêve inaccessible… ». Le 14 février, à l’heure où tous les esprits étaient focalisés sur la célébration de l’amour et de ses paillettes, les tout-petits de Bomono Village vivaient un d’amour différent : celui de monter à bord d’une voiture qu’ils ont rêvée.

Permettre un tel déploiement demande du temps et de l’investissement tant financier, humain, que logistique. Aussi, la première d’un telle rencontre a été avec les enfants de la localité de Bomono dans le Littoral. D’autres devraient suivre si toutefois d’autres structures se prêtent au jeu. Dr. Sokoma explique : « je remercie les 2 entreprises qui ont accepté nous accompagner, notamment Carmudi du Cameroun et les techniciens chinois. J’ai conscience de ce que ces types de sorties sont éphémères, mais elles participent à l’épanouissement des enfants. Pour qu’un enfant vive une telle expérience, il en garde un souvenir qui contribue à stimuler son intellect et à renforcer son affect cognitif et son imagination ». Vivement donc à une deuxième saison.


Société : Il retrouve ses bourreaux après 12 mois de cavale

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Société : Il retrouve ses bourreaux après 12 mois de cavale

Après s’être fait dérober dans un magasin très connu de la ville de Yaoundé, il a retrouvé les fauteurs qui attendent d’être déférés devant la barre. Le seul problème, c’est qu’une somme 100.000 Fcfa lui serait encore requis pour la suite de l’affaire…

Manuel B., 33 ans, camerounais résidant dans la ville de Douala n’a pas encore fini de voir de vertes et des pas mures. Dans la journée du 16 février, cet homme travaillant dans un service privé a reçu un appel téléphonique l’informant de ce que son téléphone portable disparu au courant de 2014 dans le restaurant hôtel de la ville de Yaoundé, a été retrouvé. Manuel qui s’est rendu au commissariat central a eu l’agréable plaisir non seulement de tomber sur ses bourreaux, mais aussi de retrouver son smartphone de marque Sony Xpéria 2. Le seul handicap dans cette situation, est que le téléphone ne lui a pas été restitué parce que considéré comme pièce à conviction pendant l’enquête et surtout en raison de sa valeur, pour laquelle il aurait été « taxé ». « La dame que j’ai trouvé là-bas au commissariat a dit qu’elle devait d’abord « manger » sa part – au moins 100.000 Fcfa – parce que c’est un « grand téléphone », raconte Manuel, visiblement perturbé par cette déclaration.

Les faits remontent au mois de mars 2014 lorsque de bref séjour dans la capitale politique, Manuel qui séjournait dans un hôtel y a oublié son smartphone au moment de son départ. Comme si cela ne suffisait pas, le véhicule de marque Toyota Carina E gris qu’il avait acquis en location auprès de la société www.carmudi. cm avait été vandalisé : une vitre cassée et la portière côté conducteur forcée. Cependant son smartphone avait été retrouvé par la dame de ménage qui l’a vendu à un agent de sécurité dudit hôtel qui a son tour l’a vendu à une jeune femme qui l’a enfin offert à son copain. Belle transaction !

Malgré les plaintes de Manuel, les responsables de l’hôtel lui ont jeté le discrédit, estimant que son personnel était exempt de toute malversation. De plus, les services de location et de vente de véhicules de lamudi.cm lui réclamant de payer les dégâts, Manuel n’avait guère le choix. « Qu’est-ce que je pouvais y faire ? Je perdais un appareil de grande valeur et d’un autre côté, l’on menaçait de me porter plainte et m’empressait de payer la « casse ». J’étais donc obligé de déposer une plainte… », relate-t-il. Bienheureusement, douze mois plus tard, Manuel a eu face à lui, le receleur final de son bien. Ce dernier qui n’a pu être approché par le reporter semblait encore plus malheureux qu’un orphelin dans la rue. Vêtu d’un simple pantalon jean, d’un t-shirt aux couleurs de la Jamaïque et d’une paire de tennis, il attendait dans une cellule du commissariat central de Douala où il a été transféré. La dame de ménage qui a retrouvé le fameux smartphone aurait semble-t-il fui son lieu de service et ne répondrait plus au téléphone depuis qu’elle a ouï-dire que les « voleurs » du smartphone étaient tous recherchés.

Au finish, le fameux recéleur, faisant tellement pitié à Manuel, l’a amené à retirer sa plainte ; lequel retrait a pourtant été rejeté. L’on lui a clairement fait comprendre que le ministère public poursuivrait l’affaire malgré son abandon. « La dame du commissariat m’a dit que soit je versais au moins 100.000 Fcfa, soit l’autre gars (le receleur) verserait cette somme pour qu’il y ait un quelconque abandon », a déclaré Manuel. Il a ajouté : « ce gars que j’ai vu, je doute fort qu’il ait de quoi payer cette caution ».Les « défonceurs » de la Toyata Carina E, eux par contre courent toujours dans la nature.

Musique : le bikutsi reconquiert l’Afrique...

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Musique : le bikutsi reconquiert l’Afrique...

En phase de déclin depuis quelques années déjà, la nouvelle vague de chanteurs de bikutsi a trouvé la nouvelle formule pour redorer le blason de cette musique originaire des régions Centre et Sud. Face à la « compétition » orchestrée par la musique ouest africaine (Nigéria, Ghana et Cote d’Ivoire), les bikutsi-singers ont donné la « riposte ». Découverte d’une recette avec Atangana Rufus, musicien bassiste, qui pour jovago.com, livre les secrets de ce come-back en puissance.

A l’origine jusque dans les décennies 1960-90, le Bikutsi, musique des peuples Beti, avait le vent en poupe tant au Cameroun qu’en Afrique. C’était l’un des rythmes musicaux tendances et identitaires de ce pays au travers duquel de grands noms ont été identifiés et reconnus comme étant des patrimones vivants : Les Têtes Brûlés ; Gilbratar Dracus ; Rantanplan ; Salla Bekono ; Opick Zoro ; Fam Ndzengue ; Mbabi Mfana ; Nkodo Sitony… Leur style musical, vibrant, enrichi se sonorité, message limpide, pur, puriste même. Cette particularité lui était concédée de par sa signifie radicale : le battement de la terre ; d’où le caractère « brutal » de la danse bukutsi.

Cependant au courant des années 2000, le bikutsi a été renversé comme par un coup d’Etat. Nombre de raisons explique l’effacement de cette musique et de sa danse sur la scène d’abord continentale et aussi mondiale. La prolifération des performers nigérians (Flavour, P-Square, Timaya, Two Face Idibia, Tiwa Savage…) et ivoiriens (mapouka, zouglou, surtout l’impactant coupé-décalé) ont trouvé une cible peu encrée aux anciennes valeurs bikutsi. Atangana Rufus, bassiste prolifique des années 70-80 explique : « C’est cette nouvelle vague musicale très appréciée par un public très jeune qui a pris le dessus. » Par ailleurs, le message véhiculé par la vague d’artiste des années 2000 a fortement « contribué à assassiner cette belle musique. Rien qu’à entendre les folies et inepties chantées dans ces chansons, il était clair qu’il subisse une razzia des rythme d’ailleurs ». En effet, le type de messages y chanté, a suffisamment dégradé les mœurs…

Mais, bien en marge de cela, le phénomène de la piraterie est venu endiguer le mal de manière générale et asphyxier non plus seulement le bikutsi, mais aussi d’autres rythmes. Selon Atanagana Rufus, « il y avait de quoi végéter ! La piraterie a profondément tué l’art musical au Cameroun et ce phénomène est toujours saillant ». Ce sont donc 10 années passées dans l’ombre que le bikutsi camerounais a connu, malgré des promotions poussées par les acteurs du secteur musical, le ministère des Arts et de la Culture ; du Tourisme ; des organisations privées telles www.jovago.com ; des mécènes…

Cependant, un revirement de situation s’observe depuis le début de la décennie 2010. Le Bukitsi a retrouvé son élan d’antan avec ce que des experts appellent « l’appropriation des cultures tierces ». « Vous appelez ça ‘’Featuring’’ et c’est ça la recette clé. Le registre et les messages n’ont pour la plupart pas changé, mais les rythmes ont été évolués si bien qu’on assiste à des mélanges assez étonnants de bikutsi avec du r’n’b, du makossa, du rock, de l’Afro-folklore », s’explique Rufus. Compter avec la nouvelle génération est devenu la clé d’un bikutsi renaissant. Des artistes comme Mani Bella, Coco Argentée, Espo 2 Benz, Dynastie le Tigre, Lady Ponce, Richard Amougou, Ledoux Marcelin… en sont quelques exemples. Cumulé à cet, l’inclusion d’artistes étrangers et le marketing stratégique mis en place, la musique est devenue plus dynamique. « Ils cherchent à connaitre ; ils voyagent ; ils découvrent et ça ouvre l’esprit », assure Rufus. Typique aux peuples du Centre et du Sud, la danse bikutsi, à l’origine ancestrale, était exécutée pour résorber les douleurs, atténuer des maux et apaiser des souffrances. Aujourd’hui, tel un phœnix, il semble renaitre de ses cendres.

Consommation : Les produits alcoolisés à la hausse au Cameroun

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Consommation : Les produits alcoolisés à la hausse au Cameroun

Suite à un arrêté conjoint des ministères camerounais du Commerce ainsi que des Finances, les prix des boissons alcoolisées et gazeuses connaissent désormais une augmentation d’environ 4 à 5 % de leurs prix ultérieurs. La mesure a pris effet à compter du 16 février 2015…

L’on peut dire que les spéculations générées depuis le mois de décembre 2014 ont finalement pris corps en février 2015. Les consommateurs camerounais devront désormais s’arrimer aux nouveaux prix homologués par le ministère du Commerce et celui des Finances. C’est désormais la somme de 75 Fcfa (soit environ 0,12 €) qui devront être ajoutés pour l’achat d’une bouteille de bière qui, psychologiquement, est fixée à entre 500 Fcfa et 700 Fcfa (environ 0,770 € et 1,08 €). Il en est de même pour le whisky qui connaitra une hausse de 3000 Fcfa (4,62 €) sur chaque bouteille vendue, quel que soit la marque. Le champagne n’en est pas exempté : 4000 Fcfa (6,16 €) devront être ajoutés sur les anciens prix pratiqués… Cependant des entreprises telles que Guinness ou la SABC ont laissé comprendre que l’ajout serait de 100 Fcfa (1 €).

Les entreprises productrices et/ou importatrices de produits brassicoles, compte tenu de leurs obligations fiscales et des impôts trop importants, se devaient d’hausser leurs prix [...] Certaines sources avisées ont laissé comprendre que fort des provocations du groupe terroriste Boko Haram, un besoin en ressources financières étaient nécessaire et impliquait une « contribution » d’entreprises. En effet, les sommes ajoutées sur les coûts de la bière et des boissons gazeuses font parties des fonds à reverser dans les droits d’assise de la loi des finances de 2015 ; lesquels sont directement reversés dans les caisses de l’Etat. Après des mois de négociation entre les entreprises productrices et/ou importatrices de produits brassicoles, le gouvernement camerounais et les organisations et associations des droits des consommateurs, la « solution » a été trouvée… bien que n’étant pas du goût de tout le monde.

Des tenanciers de débits de boisson et snacks jugent la mesure plutôt favorable. Mme Fomang, gestionnaire de la cave de vins « Le Tonneau du Littoral » à Douala-Bar raconte : « Le problème n’existe pas. 3000 Fcfa, c’est pas 3 millions Fcfa (environ 4500 €), donc on va toujours s’en sortir et les whiskies sont par conséquent toujours accessibles ». Pourtant, même sur les plateformes de vente à l’instar de www.kaymu.cm, les prix n’ont pas encore connu d’incidence dans les rayons vins et liqueurs. Du coté des consommateurs, l’on crie à l’illégalité. Pouah Hele, représentant du syndicat des consommateurs du Littoral, fait savoir que « cette mesure est illégale et qu’elle est prise sans la consultation du consommateur ; acteur principal du circuit économique ». ll ne serait donc pas surprenant de voir des consommateurs monter au créneau pour décrier cette hausse. Toutefois, en amoureux de boissons, les consommateurs pourraient aussi accepter cette mesure et s’adonner fidèlement à l’eau de feu. D’ailleurs, une artiste n’a-t-il pas, au sujet de la bière, chanté « augmentez le prix, on va toujours boire » ?

Payement électronique au Cameroun / Afrique : les 4 excellentes raisons d’y souscrire

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Payement électronique au Cameroun / Afrique : les 4 excellentes raisons d’y souscrire

En matière de monétique, les options tendent toutes à évoluer aussi bien que la nature des échanges mute. Depuis 2011, la notion de payement électronique s’est fortement encrée dans les mœurs et gagne une part-belle dans le quotidien de l’acheteur-consommateur moyen. Achats physiques, courses en grandes surfaces, transactions multiformes, le payement physique est rattrapé par le payement électronique. S’il faut nécessairement s’y fier, la brand seller store www.jumia.cm donne les quatre meilleures raisons sur un plan purement pratique de s’y adonner. Aperçu avec Rayman Sketler, manager de la boutique vestimentaire American Basics.

Le payement électronique n’est pas véritablement un « rival » du payement classique mais un moyen de facilitation dans le processus d’échange de biens et/ou de services. Par téléphone, via carte magnétique, au travers du web, par payement biométrique, Rayman édicte les 4 critères incontournables du « modern-payer ».

  1. Renforcer la complicité avec la banque :

C’est le premier aspect le plus visible dans ce mode de payement. Rayman dit : « c’est conçu pour un usage ultra personnel doublement sécurisé. Si vous vous rendez dans un distributeur automatique de billets, et que lors du retrait de billets, vous vous faites agresser, renversez simplement le code de votre carte magnétique et saisis-le. A l’évidence, il s’ouvrira, vous retirerez de l’argent mais un signal sera automatiquement renvoyé vers votre banque qui alertera la police. Aux Etats-Unis ce système marche et je pense que toutes les banques dites modernes devraient employer cette technique sécuritaire avec la police locale ».

  1. Vouloir ressembler à Dieu :

D’après lui, le mot optimal c’est l’omniprésence. Il fait savoir que : « on devient presque comme Dieu, mais on n’est pas Dieu. Partout et en toute circonstance, vous débloquez des situations. Et ce caractère est celui qui est le plus pris en compte à ma connaissance ». En effet, 72 % de personne qui souscrivent au e-payment, y adhèrent parce que c’est rapide. « C’est un fait universel désormais. Que ce soit digitalisé ou non, vous savez juste que vous posez votre empreinte de pouce et l’on vous déduit automatiquement de l’argent dans votre compte bancaire, peu importe l’heure ». Cependant cette mesure n’existe pas encore dans la plupart des pays d’Afrique.

  1. Devenir un héros :

Cet argument rejoint le premier. D’après Rayman, il est très important d’utiliser le payement électronique pour le découragement des bandits. « Sans s’en rendre compte, la plupart des personnes qui utilisent le payement électronique dévient les bandits. A votre avis, que va-t-il foutre avec par exemple votre carte magnétique s’il ne peut pas l’utiliser ? Que va-t-il foutre avec votre ordinateur ou votre smartphone si tous vos accès sont protégés par des passwords ? Vous devenez ainsi un héros malgré vous ! Alors souscrivez au e-payment », clame l’américain.

  1. L’amour dans tous ses états :

« Je vous prend exemple sur mes propres expériences. J’ai rencontré ma première femme dans une banque. La deuxième je l’ai rencontrée parce que j’effectuais des achats sur Internet. Eh oui ! Je ne vous dis pas combien elle a aimé ma façon de régler les services d’une entreprise appelée FedEx [représentée par Jumia.cm en Afrique] par téléphone » raconte-t-il. Ce cas étant plutôt assez subjectif et rare, il est recommandé aux acheteurs de prendre plus attache avec les services agréés de leurs opérateurs téléphoniques.

FMI - AFRIQUE : Christine LAGARDE, Directrice Générale du FMI se dit « impressionnée » par le miracle économique du RWANDA et fait promotion P. KAGAME

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C. Lagarde et P. Kagame
C. Lagarde et P. Kagame




Christine LAGARDE qui était en déplacement à KIGALI fin janvier s'est dite « impressionnée » par les résultats économiques du RWANDA, évoquant à l'issue de son entretien avec le Président Paul KAGAME l'une des « success story » de l'Afrique.

Deux décennies seulement après le génocide qui avait laissé le pays dans le chaos et la détresse, le RWANDA connaît depuis 10 ans une croissance économique moyenne de 8% par an. Une inflation maîtrisée aux alentours de 5 % et des réserves financières qui permettent au Rwanda de lancer de grands projets d'infrastructures.

Cette performance qui est suivie de près par le bureau du FMI à KIGALI a contribué à faire sortir plus d'un million d'habitants de l'extrême pauvreté selon les critères du Fonds Monétaire (la population totale est de 12 millions d'habitants). Le pays ne compte pas en rester là, ce qui entraîne une diminution de l'écart entre les revenus et un dynamisme accru de la consommation intérieure.

Le RWANDA est devenu en 2014 une des économies les plus compétitives du continent africain avec Maurice et l'Afrique du sud selon le dernier « Doing business Indicator »(1)de la Banque Mondiale. Afin de conforter ces résultats le pays fait un effort soutenu et met tout en oeuvre pour attirer de nouveaux investisseurs sur son territoire avec des appels à projets à hauteur de 23 milliards d'euros annoncés par le président KAGAME en octobre 2014.(2)

Le Ministre rwandais des Finances et de la Planification, Monsieur GATETE, a déclaré que la visite de Mme Christine LAGARDE était primordiale pour le pays afin de permettre au FMI d'évaluer la politique économique stratégique du RWANDA.

Le Ministre a d'ailleurs souligné : « Nous sommes heureux de recevoir Madame LAGARDE au Rwanda. Le FMI et notre pays ont un dialogue de politique économique très similaire. Actuellement, le FMI nous aide grâce à un Instrument de Soutien à la Politique Economique (ISPE)». Le renouvellement de ce programme de coopération - devait préciser Christine LAGARDE - marque la confiance entre le gouvernement rwandais et la communauté financière internationale.

Lors de ses entretiens, Mme Lagarde a proposé 3 axes pour accélérer les résultats acquis ; la mobilisation de toutes ressources économiques pour accroître l'indépendance du pays vis-à-vis de l'aide extérieure, le rôle du soutien aux entreprises privées locales qui doit s'appuyer sur des travaux d'infrastructures, la nécessaire diversification des exportations notamment en direction des pays voisins et du continent.(3)

En effet, les exportations en Afrique ne constituent aujourd'hui que 21% des exportations du pays contre 41% pour l'Europe. Le Rwanda exporte aujourd'hui principalement des produits de références sur les marchés internationaux tels que le café, le thé ainsi que les minéraux tels que le coltan et la cassitérite très appréciés dans l'industrie électronique en raison de sa résistance exceptionnelle à la chaleur et à la corrosion. Le pays s'est donné pour ambition dans la cadre de son plan 2013/2018 de doubler la capacité de transformation des matières premières sur son territoire. L'intégration « régionale » de l'économie rwandaise constitue un levier considérable pour le développement du pays et son intégration dans un nouveau cercle de pays émergents.

Devant les Assemblées Christine Lagarde, dont c'était la première visite d'un dirigeant du FMI à Kigali devait souligner combien le RWANDA pouvait constituer un exemple à suivre que ce soit dans le domaine de l'éradication de la pauvreté ou dans le choix de politiques publiques qui, réunies durablement, permettent le développement vertueux de l'économie.


Plus d'INFOS

(1) Classement "Doing Business - World Bank Group" Sélectionner une Région Source Banque Mondiale

(2) Le Rwanda annonce 23 Milliards d'euros / Somment TGAIS octobre 2014 Source KT Press

(3) Déclaration de Christine Lagarde à l'issue de son déplacement à Kigali Source FMI (en anglais)

Groupe KT PRESS avec NEWS Press

Contact Kigali : chiefeditor@kigalitoday.com Leon Nzabandora Tel : (+250) 788517204 BP : 2229 Kigali - Rwanda

Contact Paris NEWS Press : presse@newspress.fr Tel : (33 1) - 01 45223712

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Bongos Roger added 260 new photos to the album: Le salon de l'agriculture avec la présence de Marine LEN, il étai.

RDC : Le magnétisme linguistique pourrait...


Serge Kubla dans l'affaire de corrupteur au corrompu, craque et avoue tout...

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Serge Kubla
Serge Kubla

Exclusif: ne supportant pas la prison, Serge Kubla craque et avoue tout, une corruption énorme allant jusqu'au million d'euros!

Serge Kubla, le bourgmestre MR de Waterloo inculpé dans le cadre d’un dossier de corruption entre Duferco et le Congo, a passé mercredi une seconde nuit à la prison de Saint-Gilles. La première nuit a été éprouvante, si bien qu’hier, lors de sa nouvelle audition, le politicien aurait tout expliqué sur les pratiques financières découvertes. L’enveloppe de 20.000 euros ne serait que la partie émergée de sommes tournant autour du million.

La première nuit passée à la prison de Saint-Gilles a été extrêmement éprouvante pour Serge Kubla, ainsi que les éléments d’enquête apportés face à lui… À 67 ans, le bourgmestre de Waterloo a passé la nuit, seul, dans une petite cellule de la prison de Saint-Gilles, loin du luxe de sa confortable maison.

Selon nos sources, le bourgmestre a brusquement craqué. Réinterrogé, Serge Kubla a été, hier, au-delà de ses premières explications simplistes. Il a reconnu, avec beaucoup de détails, l’existence de tout un système occulte de versements d’argent, notamment autour de la firme Duferco. Des sommes d’argent bien supérieures aux 20.000 euros initialement évoqués. Selon ce qui nous est rapporté, le montant tourne autour du million d’euros !

Découvrez notre dossier Kubla de quatre pages dans nos éditions du jour ou sur notre support numérique.

Serge Kubla dans l'affaire de corrupteur au corrompu, craque et avoue tout... - Afrique...

Lubumbashi: les habitants se plaignent des matières fécales déversées au quartier Megastore

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Lubumbashi: les habitants se plaignent des matières fécales déversées au quartier Megastore

Les habitants du quartier Megastore dans la commune annexe à Lubumbashi se plaignent du désagrément causé par le déversement des matières fécales dans leur quartier. Ils indiquent que des camions de la mairie chargés de vider des fosses sceptiques et de décharger les matières fécales dans la périphérie de la ville n’y vont plus et déversent leur chargement dans leur quartier.

Les odeurs dégagées par ce dépotoir dérangent les habitants du quartier qui en appellent à l’intervention des autorités de la ville.

Les camions de la mairie feraient jusqu’à 5 tours pendant la journée pour déverser le chargement de matières fécales recueillies dans différents quartiers de Lubumbashi.

« Il y a un chauffeur d’un camion vidangeur de la mairie de Lubumbashi qui nous a fait souffrir. Il déverse des matières fécales à côté de la route Kafubu. Une route très fréquentée. Et il y a même des enfants qui piétinent parfois ces saletés en jouant à côté », relate un habitant du quartier, s’étonnant de l’inaction des autorités qui, selon lui, sont au courant de cette situation.

La même source dit ne pas comprendre qu’un dépotoir soit aménagé à Megastore alors que c’est un nouveau quartier « qui a été bien construit ».

« Nous demandons qu’il change la direction pour verser ces déchets ailleurs très loin, même sur la route Kipushi », plaide-t-il.

Radio Okapi n’a pas réussi à joindre le maire de Lubumbashi pour l’interroger à ce sujet.​

Bas-Congo : Moanda privé d’électricité depuis 3 semaines

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Bas-Congo : Moanda privé d’électricité depuis 3 semaines

La ville de Moanda dans la province du Bas-Congo est privée d’électricité depuis 3 semaines. Cette pénurie a des conséquences sur la vie économique de cette ville qui connaît également des cas d’insécurité du fait de l’obscurité pendant la nuit.

Les propriétaires des boulangeries, chambre froides, moulins, hôtels et médias se plaignent de ce manque d’électricité qui ralentit l’activité économique.

Certains opérateurs économiques se plaignent des dépenses liées à l’utilisation des groupes électrogènes.

Autre conséquence de cette pénurie en électricité : l’insécurité. Des cas de vols sont enregistrés quotidiennement dans la ville où des bandits profitent de l’obscurité pour s’attaquer à des passants, indiquent des sources de la société civile.

En outre, certaines radios et télévisions locales n’émettent plus à cause du manque du courant.

La société civile locale invite la Société nationale d’électricité (Snel) à fournir l’électricité à la population.

A la Snel, on promet un retour à la normale dans un bref délai. Deux des trois groupes thermiques qui alimentent la ville de Moanda étaient en panne. Le chef d’agence de la Snel dans cette ville de Moanda a indiqué l’un d’eux a été réparé par les techniciens de l’entreprise pétrolière Perenco. Le dernier serait en cours de réparation. Il appelle les habitants de la ville à la patience.​

Katanga: une dizaine de bateaux bloqués au port de Kongolo

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Katanga: une dizaine de bateaux bloqués au port de Kongolo

L’insuffisance de produits à transporter bloque une dizaine de bateaux au port de Kongolo depuis plus d’un mois. Au départ de ce port, les bateaux transportent d’habitude de produits agricoles notamment l’huile de palme et l’arachide. Des produits qui ne correspondent pas à la saison culturale actuelle.

«Nous sommes dans une période très difficile. Il n’y a pas beaucoup de marchandises. Ici, nous dépendons plus de produits agricoles notamment l’huile de palme et l’arachide mais la période ne nous permet pas de charger ces produits», affirme Jean Ninda, le commissaire fluvial de Kongolo. Il redoute d’ailleurs que cette situation ne puisse durer encore plus de deux mois.

Les armateurs , eux, estiment que remonter le fleuve sans cargaison sur plus de 600 km pour atteindre Bukama, leur port d’attache, serait économiquement suicidaire. C’est pourquoi ils préfèrent attendre la récolte qui interviendra d’ici deux mois.

En août dernier, les autorités territoriales avaient conditionné le chargement des embarcations au port de Kongolo, au Katanga, par le paiement de la taxe provinciale sur les produits agricoles.

Les opérateurs économiques de la contrée s’étaient opposés au paiement de cette taxe qui, selon eux, avait été suspendue par un arrêté interministériel.

Le gouvernement congolais avait annoncé en juin 2014 dernier la suppression de 38 taxes perçues dans le secteur fluvial et lacustre.

Sud-Kivu: les jeunes de Kalehe invités à se désolidariser des groupes armés

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Sud-Kivu: les jeunes de Kalehe invités à se désolidariser des groupes armés

Le questeur adjoint de l’Assemblée nationale, Jean Bosco Kaboy Bwivu, invite les jeunes du territoire de Kalehe au Sud-Kivu à se désolidariser des groupes armés. Il a affirmé des hommes armés commettent des violences dans ce territoire en complicité avec des jeunes de ce territoire. Le député a fait état au cours d’une conférence-débat à Minova de 15 cas de vols à mains armées et 12 cas d’assassinat enregistrés dans ce territoire depuis le mois de janvier.

« Je demande à toute la jeunesse entière du territoire de Kalehe de ne pas s’associer aux coupeurs de route, aux gens qui insécurisent la population, et d’être une jeunesse de la lumière et de la paix », a plaidé Jean Bosco Kaboy Bwivu.

Pour le questeur adjoint de l’Assemblée nationale, le territoire de Kalehe a beaucoup souffert des conflits armés «depuis très longtemps».

« Qui peut aller aux champs, aller à l’école, faire des activités commerciales s’il n’y a pas la paix », s’est-il interrogé. « Il n’y a pas de développement sans la sécurité, sans la paix », a-t-il conclu.

En août 2014, Jean Bosco Kaboy Bwivu avait déjà lancé le même appel. Il avait invité les jeunes à ne plus se laisser manipuler par certains politiciens, qui «utilisent les jeunes dans la brousse pour leurs propres intérêts».​

Ituri: près de 60% de la production de l’or échappe au contrôle de l’Etat

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Ituri: près de 60% de la production de l’or échappe au contrôle de l’Etat

Près de 60% de la production de l’or échappe au circuit normal d’achat et d’exportation des matières précieuses, en Ituri (Province Orientale), a déclaré jeudi 26 février Eric Yamba, le responsable du Centre d’expertise, d’évaluation et de certification des substances minérales précieuses et semi-précieuses (CEEC) à Bunia. Il s’exprimait dans un atelier sur le suivi de la mise en œuvre de la certification des matières précieuses organisé par la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL).

«La traçabilité normale de l’or au niveau de concessions nous échappe et ça prend diverses destinations. Il y a seulement une infime partie qui est achetée au niveau des comptoirs et le reste prend des destinations diverses», s’est-il plaint.

Eric Yamba accuse des sous-traitants de la Société minière de Kilo Moto (Sokimo) de favoriser cette fraude minière.

Pour sa part, le conseiller au ministère des Affaires étrangères, Aimé Kakese, explique la sortie frauduleuse de l’or congolais de l’Ituri par le fait que les acheteurs congolais fonctionnent avec des capitaux venus des pays étrangers.

A (re) Lire: RDC: la législation contre les minerais de sang n’a pas apporté de changement, selon des experts

«Toute la production de l’or disparait. Nous sommes effectivement devenus des commissionnaires des pays étrangers. Nous devons changer notre mentalité d’aller prendre de l’argent à l’étranger et venir acheter ici pour ensuite aller vendre encore à l’étranger. Des opérateurs économiques de l’Ituri ne bénéficient que des commissions», a-t-il expliqué.

Des représentants de la Sokimo et de la société minière Ashanti Goldfiels Kilo (AGK), présents à ces travaux, ont refusé de répondre aux allégations portées contre leurs entreprises, arguant qu’ils n’étaient pas mandatés pour cela.

En novembre 2014, le gouvernement congolais avait recommandé que la taxe à l’exportation de l’or soit réduite à 1%.

C’était au cours d’un forum organisé à Kinshasa dans l’optique de la certification de l’or artisanal pour un commerce licite en RDC.


Affaire Kubla : Muzito de loin concerné

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Affaire Kubla : Muzito de loin concerné

Le bourgmestre de Waterloo doit bien prouver d’avoir remis 20.000 euros à l’épouse de l’ex premier ministre qui déclare ne l’avoir jamais rencontré, ni reçu une quelconque somme d’argent.

M. Serge Kubla, bourgmestre de Waterloo, est l’une des personnes populaires du Mouvement réformateur (MR), parti politique cher à Louis Michel. D’après des témoignages, il a plus d’une fois eu maille à partir avec les instances de son pays sur des cas de corruption. Le dernier en date est celui où il est accusé d’avoir détourné 500.000euros. Devant le tribunal, Kubla a déclaré avoir remis 20.000euros à Mme Muzito née Chantal Ngalula qui, à travers ses avocats contactés hier jeudi 26 février, fait savoir de’ ne le pas connaître, ni de l’avoir rencontré encore moins d’avoir reçu une quelconque somme d’argent de sa part.

Poursuivi sur la disparition de 500.000euros, Kubla doit non seulement démontrer qu’il a remis 20.000euros à Mme Chantal Muzito, mais il doit aussi justifier les 480.000euros autres. Cet ancien ministre wallon en charge de l’Economie est sorti hier de la prison de Saint-Gilles où il était placé depuis le 24 février sous mandat d’arrêt en vue donner de l’éclairage sur le détournement de la bagatelle somme de 500.000euros et non pour avoir corrompu comme l’ont amplifié de nombreux médias étrangers relayés hier à Kinshasa. La Tempête des Tropiques qui avait exploité les mêmes dépêches dans sa livraison de jeudi 26 février a pris néanmoins le soin de mettre au conditionnel les allégations de Kubla contre Mme Chantai Muzito. Cet être humain, épouse et mère qui séjourne du reste en Belgique se réserve le droit de lui porter plainte pour calomnie et imputations dommageables, à en croire des milieux proches de l’ex premier ministre Adolphe Muzito, devenu député national, De toutes les façons, Serge Kubla a reconnu vaguement à sa sortie de la prison avoir remis 200.000euros et non 20.000 à une dame qui lui a été présentée en 2007 comme l’épouse du Premier ministre de la RDC.

Lesdits milieux restent d’avis que l’amplification de ces nouvelles sur base de la déclaration contradictoire de Kubla considérée comme parole d’évangile cache une manipulation à des fins politiciennes au moment où l’homme dont la chère épouse est tramée dans la boue est cité parmi les présidentiables La campagne de diabolisation ne manquerait pas d’être ourdie au sein de la MP Les ambitions seront difficiles à gérer au niveau de cette famille politique quand on sait que son autorité morale ne sera pas candidat à la présidentielle de 2016 au nom du respect de la constitution.

Par KERK

Voyage confirmé des opposants congolais à destination des Etats-Unis d’Amérique

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Voyage confirmé des opposants congolais à destination des Etats-Unis d’Amérique

C’est maintenant confirmé des sources diplomatiques dignes de foi à Kinshasa Un groupe important de leaders politiques de l’opposition au régime autocratique en place en République démocratique du Congo quitte la capitale du pays ce samedi 28 février à destination des Etats-Unis d’Amérique!

Invités par l’Organisation non gouvernementale américaine NDI pour le compte du gouvernement américain, ces leaders politiques de l’opposition seront reçus officiellement ce dimanche 1er mars par le Président Barack Obama dans des lieux bénéficiant des mesures exceptionnelles de sécurité pour des raisons évidentes. Selon les mêmes sources diplomatiques dignes de foi, les différents entretiens que le Chef d l’exécutif suprême américain aura avec les leaders politiques de l’opposition congolaise porteront principalement sur la situation qui prévaudra en RDC après l’évacuation démocratique du régime de Joseph Kabila et sur un consensus global à dégager autour d’un candidat unique de l’opposition à l’élection présidentielle de 2016 !

Obama réussira-t-il?

Le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique qui attache une très grande importance à l’alternance au sommet en République démocratique du Congo n’a jamais eu de cesse à exprimer de sérieuses appréhensions quant au choix judicieux des élites politiques appelés à entreprendre des réformes courageuses dans différents domaines en vue de revitaliser ce pays avec l’appui, particulier, du gouvernement de Washington.

S’agissant spécialement d’un consensus à trouver autour d’un candidat unique de l’opposition à l’élection présidentielle de 2016, beaucoup pensent que le Président Obama aura du mal à mettre ses invités d’accord sur une seule personnalité politique de l’opposition à investir pour la prochaine présidentielle à cause de divergences qui divisent profondément cette famille politique ! Mais on pense généralement (c’est du moins l’avis de Congolais eux- mêmes) que les divergences qui apparaissent à l’approche des échéances électorales annoncées tiendraient plus de l’égoïsme foncier de leaders politiques congolais en général que de l’incapacité de ces derniers d’apprécier l’immensité de leurs responsabilités face à la misère de leur peuple.
On signale cependant qu’en cas d’échec d’une conciliation toujours possibles de positions de protagonistes, l’auguste locataire de la Maison Blanche n’hésiterait pas de proposer à ses invités une solution alternative. Mais laquelle? Nous y reviendrons.

Par KAMBALE MUTOGHERWA

Grands Lacs : bientôt la nomination d’un émissaire d’Obama dans la région

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 Grands Lacs : bientôt la nomination d’un émissaire d’Obama dans la région

La Secrétaire d’Etat américaine chargée des affaires africaines, Mme Linda Thomas Greenfield, a tenue une conférence de presse téléphonique avec les journalistes du continent africain sur la politique et les partenariats des USA en Afrique Subsaharienne. Au cours de cet échange, elle s’est penchée également sur les différentes élections nationales qui seront organisées en Afrique cette année et l’année prochaine.

Pour la RDC, le journal La Tempête des Tropiques était parmi les médias congolais qui se sont entretenus avec Mme Linda Thomas Greenfield à l’instar des journaux Le Phare, Le Potentiel, La Prospérité, Forum des AS, ainsi que Radio Top Congo FM.

Cet entretien téléphonique s’est réalisé quatre jours après l’annonce par le porte- parole du Département d’Etat, de la démission imminente du sénateur Russ Feingold, émissaire du gouvernement américain dans la région des grands lacs et la RDC.

A ce propos, Mme Linda Thomas Greenfield a expliqué que Washington entend rapidement nommer un nouvel émissaire dans les Grands Lacs. Pour elle, le départ de Russ Feingold de ce poste ne signifie en rien que les Etats-Unis ont renoncé à exercer une pression sur le président de la RDC, Joseph Kabila, soupçonné par les USA, de vouloir se maintenir au pouvoir au-delà du mandat prévu par la Constitution.

Je tiens à remercier le sénateur Russ Feingold pour tous les efforts qu’il a accomplis. Ces efforts nous ont permis d’obtenir de nombreux résultats pour nous aider à trouver des solutions aux problèmes des Grands Lacs. Alors je réfute catégoriquement ce que disent certains observateurs, car malgré e départ de Feingold de ce poste, les Etats-Unis vont tenir tous leurs engagements dans la région “, a-t-elle dit.

S’agissant des élections qui se dérouleront cette année en Afrique, Thomas Linda était claire la position des USA reste la même.

Dans son allocution devant le Forum de la société civile, la veille de l’ouverture du sommet de Washington en Août dernier, le secrétaire d’État, John Kerry, avait déclaré que les États-Unis “allaient continuer à défendre les limites constitutionnelles aux mandats, comme ils l’ont fait dans des pays du monde entier, y compris en Afrique”, et qu’ils “exhorteraient les dirigeants à ne pas modifier les Constitutions nationales au profit d’intérêts personnels ou politiques”. Le respect des limites du nombre de mandats présidentiels et du texte des Constitutions est fondamental pour la réalisation des aspirations de tout un continent et pour le renforcement des institutions démocratiques pour le bien des générations futures.

La modification des Constitutions et la suppression des verrous légaux réduisent la confiance des peuples en leurs institutions, affaiblissent la gouvernance dans son ensemble et ne servent au final que les intérêts d’une seule personne, celle qui est au pouvoir, ou d’un seul parti.
Dans un système démocratique, un dirigeant fort respecte la Constitution, cède la place à l’expiration de son mandat et soutient l’organisation d’élections libres et justes “, écrit Lina Thomas dans une tribune à Jeune Afrique.
GODE KALONJI MUKENDI

Un acteur politique et socio économique propose un schéma pour sortir la RDC de l’impasse

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Le 3 janvier, les combattants de Boko Haram avaient soulevé la réprobation internationale en faisant de Baga, un port de pêcheurs sur les rives du Lac Tchad, une ville martyre. Ils y avaient tué des centaines de civils, voire plus, un massacre considéré comme le plus important jamais commis par les insurgés depuis six ans. "Je suis allé... rendre visite aux communautés dévastées par les atrocités de Boko Haram", "je voulais juste voir les choses par moi-même", a déclaré après sa visite à Baga le président Jonathan à des journalistes à Maiduguri, capitale de l?État de Borno, dans le nord-est du Nigeria. Quelques heures plus tôt, le général Kenneth Minimah, qui commande l'armée nigériane, avait lui-même estimé que la guerre contre Boko Haram était "presque terminée". "Nous allons libérer Dikwa, Bama, Gwoza, Marte et d'autres localités dans quelques jours", avait-il ajouté. Samedi, l'armée avait annoncé avoir repris la ville après deux jours de combats en tuant "un grand nombre de terroristes". Elle avait ensuite diffusé des dizaines de photos montrant nombre de véhicules, d'armes et de munitions de Boko Haram détruits dans les combats. La prise de Baga fait partie de la contre-offensive menée par le Nigeria et les pays voisins (Tchad, Cameroun et Niger) contre Boko Haram pour sécuriser et stabiliser la région. Jeudi, l'Assemblée nationale du Niger a d'ailleurs prolongé à l'unanimité et pour trois mois l'état d'urgence dans la région de Diffa (sud-est), à la frontière avec le Nigeria, visée par des attaques des insurgés islamistes depuis trois semaines. - Au moins 35 morts - Au même moment, plusieurs attentats secouaient le centre et le nord-est du Nigeria, faisant au moins 35 morts. Même s'ils n'ont pas été revendiqués, tous les soupçons se portaient sur Boko Haram, coutumier de ce genre d'attaques depuis le début de son insurrection en 2009. C'est d'abord la ville de Biu, dans l?État de Borno (nord-est), qui a été touchée, victime de deux kamikazes se faisant passer pour des commerçants. Au moins 18 personnes ont été tuées par le premier kamikaze qui s'est fait exploser dans la gare routière, tandis que le second a été abattu avant qu'il n'actionne sa charge explosive, ont raconté des témoins à l'AFP. Par ailleurs, à Jos, dans le centre du pays, à 250 km d'Abuja, au moins 17 personnes sont mortes dans deux explosions survenues à nouveau dans une gare routière, a-t-on appris de source militaire et auprès de témoins. Selon un témoin, deux engins explosifs ont été lancés par des assaillants à bord d'une voiture qui circulait à vive allure. La visite de M. Jonathan à Baga s'inscrit dans le contexte de la campagne électorale actuellement en cours dans le pays le plus peuplé d'Afrique. Initialement prévues le 14 février, les élections présidentielle et législatives ont été reportées au 28 mars, afin de permettre de reprendre la main sur Boko Haram et ainsi de sécuriser le nord-est du pays. Le chef d?État a été vivement critiqué pendant la campagne pour son incapacité à endiguer l'insurrection islamiste. Jeudi, il a dit avoir rendu hommage à la "bravoure" des soldats lors de son passage à Baga. Il a aussi affirmé que le gouvernement "s'occuperait de réhabiliter les communautés dévastées" par l'attaque. Son principal rival à la présidentielle, l'ex-général Muhammadu Buhari, a promis quant à lui de donner tous les moyens nécessaires à l'armée pour en finir avec Boko Haram, s'il était élu. "Nos soldats n'ont pas reçu le soutien nécessaire ni les moyens pour résoudre le problème (de l'insurrection islamiste). Je vous assure que, si je suis élu président, je vais changer ça", a affirmé jeudi à Londres ce musulman de 72 ans à la tête d'une dictature militaire dans le pays entre fin 1983 et août 1985. "Nous leur donnerons des armes modernes et des munitions, nous améliorerons les services de renseignements (...). Nous serons fermes avec le terrorisme et fermes sur ses causes dans les régions concernées", a-t-il poursuivi. Depuis 2009, l'insurrection de Boko Haram et sa répression par les forces nigérianes ont fait plus de 13.000 morts et 1,5 million de déplacés au Nigeria, essentiellement dans le nord-est du pays où le groupe extrémiste contrôle des pans entiers de territoire.
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Un acteur politique et socio économique propose un schéma pour sortir la RDC de l’impasse

Alors que nombre de personnes se perdent actuellement dans des débats sans fin, et peut- être sans lendemain, sur des sujets tels le « glissement », la loi électorale, le calendrier électoral global, un jeune acteur socio-économique et politique de la diaspora congolaise, Jeff Pambi, Secrétaire général de la Diaspora Congolaise Fédérée pour la Cohésion nationale (DCFC), apporte un schéma qu’il croit susceptible de mettre fin à la distraction et d’aller tout droit au but. D’emblée, le SG de la DCFC s’étonne qu’à aucun moment, dans ce pays, on ne pose pas le vrai problème du Congolais dans le débat politique.

Le vrai problème du Congolais, c’est-à-dire son bien-être intégral, est toujours escamoté au profit d’un débat sans fin, une lutte fratricide acharnée et interminable pour le pouvoir et pour le positionnement politique.

Les interrogations de Jeff Pambi

Si Dieu le père se mettait à prier, que ferait le monde “, s’interroge Jeef Pambi ? Ceux qui sont sensés guider et orienter le peuple semblent à court d’énergie créatrice.
A quel saint le peuple va- t-il se vouer pour trouver des solutions à ses problèmes existentiels ?Au lieu de cela, au lieu du vrai débat sur la vie des Congolais, Majorité au pouvoir et Opposition se complaisent à débattre sans fin sur les sujets moins porteurs d’espoir.
Le moment n’est-il pas venu, se demande cet acteur socio-économique et politique de la diaspora congolaise, de regarder la vérité en face et de prendre, dès à présent, des mesures conséquentes qui s’imposent afin d’épargner un désordre supplémentaire et inutile à notre peuple qui en a déjà ras-le-bol ? Organiser les élections dans un climat non apaisé serait imprudent et même suicidaire, prévient-il.
Il y aurait un gagnant et un perdant ; le gagnant aurait du mal, dans un climat non apaisé, à bien jouir de sa victoire, estime Jeef Pambi.
A propos même des élections, son impression est qu’une tendance est d’accord que l’on commence par les élections locales, alors qu’une autre, l’Opposition, privilégie les élections présidentielles et législatives qui ont une implication directe sur la vie des populations.
Aussi, Jeef Pambi soutient que toutes ces questions et bien d’autres qui divisent profondément le microcosme politique congolais peuvent trouver des solutions au cours d’un dialogue franc et constructif susceptible de déboucher sur un compromis politique ou un consensus politique national global et inclusif de nature à mettre un terme à la souffrance de notre peuple.
De ce compromis politique découlera, par exemple, la priorisation de la suite des événements notamment l’ordre des élections. Agir autrement serait, selon Jeff Pambi, aller tout droit dans un cul de sac.

Un schéma qualifié de réaliste

Ce n’est pas la première fois que le Secrétaire général de la Diaspora congolaise fédérée pour la cohésion nationale préconise un schéma qu’il qualifie de novateur et de réaliste susceptible de sortir le pays de l’impasse. On se rappelle qu’au sortir des Concertations nationales, il ne cessait de clamer qu’une vraie cohésion nationale devrait passer par un climat apaisé. Aussi, en avait-il appelé au Chef de l’Etat d’user de ses prérogatives constitutionnelles pour dissoudre les institutions en place (Assemblée nationale, Sénat, Assemblées provinciales) et leur remplacement par des institutions de fait en tenant compte d’une certaine parité et d’un certain équilibre politique.
CIKO

Le Nigeria meurtri par des attentats en série AFPPar AFP | AFP – il y a 19 heures Partager12 Un véhicule cible d'un attentat suicide le 24 février 2015 dans la ville de Potiskum, dans le nord-est du Nigeria AFP/AFP/Archives - Un véhicule cible d'un attentat suicide le 24 février 2015 dans la ville de Potiskum, dans le nord-est du Nigeria CONTENUS ASSOCIÉS Le président nigérian Goodluck Jonathan à Abuja le 11 février 2015Afficher la photo Le président nigérian Goodluck Jonathan à Abuja le 11 février 2015 Des experts de la police nigériane sur les lieux d'un attentat-suicide à Kano le 24 février 2015Afficher la photo Des experts de la police nigériane sur les lieux d'un attentat-suicide à Kano le 24 février 2015 NEWS À LA UNE Hollande rencontre des victimes du typhon Haiyan aux Philippines Reuters - il y a 3 heures La CE préconise à la France un déficit de 4% à la fin de l'année Reuters - il y a 50 minutes L'embellie de la consommation de bon augure pour la croissance Reuters - il y a 3 heures A un mois des élections, le président nigérian Goodluck Jonathan s'est rendu jeudi à Baga, décimée en janvier par le groupe islamiste Boko Haram et reprise samedi par l'armée, alors que le pays continuait à être secoué par des attentats en série. Le 3 janvier, les combattants de Boko Haram avaient soulevé la réprobation internationale en faisant de Baga, un port de pêcheurs sur les rives du Lac Tchad, une ville martyre. Ils y avaient tué des centaines de civils, voire plus, un massacre considéré comme le plus important jamais commis par les insurgés depuis six ans. "Je suis allé... rendre visite aux communautés dévastées par les atrocités de Boko Haram", "je voulais juste voir les choses par moi-même", a déclaré après sa visite à Baga le président Jonathan à des journalistes à Maiduguri, capitale de l?État de Borno, dans le nord-est du Nigeria. Quelques heures plus tôt, le général Kenneth Minimah, qui commande l'armée nigériane, avait lui-même estimé que la guerre contre Boko Haram était "presque terminée". "Nous allons libérer Dikwa, Bama, Gwoza, Marte et d'autres localités dans quelques jours", avait-il ajouté. Samedi, l'armée avait annoncé avoir repris la ville après deux jours de combats en tuant "un grand nombre de terroristes". Elle avait ensuite diffusé des dizaines de photos montrant nombre de véhicules, d'armes et de munitions de Boko Haram détruits dans les combats. La prise de Baga fait partie de la contre-offensive menée par le Nigeria et les pays voisins (Tchad, Cameroun et Niger) contre Boko Haram pour sécuriser et stabiliser la région. Jeudi, l'Assemblée nationale du Niger a d'ailleurs prolongé à l'unanimité et pour trois mois l'état d'urgence dans la région de Diffa (sud-est), à la frontière avec le Nigeria, visée par des attaques des insurgés islamistes depuis trois semaines. - Au moins 35 morts - Au même moment, plusieurs attentats secouaient le centre et le nord-est du Nigeria, faisant au moins 35 morts. Même s'ils n'ont pas été revendiqués, tous les soupçons se portaient sur Boko Haram, coutumier de ce genre d'attaques depuis le début de son insurrection en 2009. C'est d'abord la ville de Biu, dans l?État de Borno (nord-est), qui a été touchée, victime de deux kamikazes se faisant passer pour des commerçants. Au moins 18 personnes ont été tuées par le premier kamikaze qui s'est fait exploser dans la gare routière, tandis que le second a été abattu avant qu'il n'actionne sa charge explosive, ont raconté des témoins à l'AFP. Par ailleurs, à Jos, dans le centre du pays, à 250 km d'Abuja, au moins 17 personnes sont mortes dans deux explosions survenues à nouveau dans une gare routière, a-t-on appris de source militaire et auprès de témoins. Selon un témoin, deux engins explosifs ont été lancés par des assaillants à bord d'une voiture qui circulait à vive allure. La visite de M. Jonathan à Baga s'inscrit dans le contexte de la campagne électorale actuellement en cours dans le pays le plus peuplé d'Afrique. Initialement prévues le 14 février, les élections présidentielle et législatives ont été reportées au 28 mars, afin de permettre de reprendre la main sur Boko Haram et ainsi de sécuriser le nord-est du pays. Le chef d?État a été vivement critiqué pendant la campagne pour son incapacité à endiguer l'insurrection islamiste. Jeudi, il a dit avoir rendu hommage à la "bravoure" des soldats lors de son passage à Baga. Il a aussi affirmé que le gouvernement "s'occuperait de réhabiliter les communautés dévastées" par l'attaque. Son principal rival à la présidentielle, l'ex-général Muhammadu Buhari, a promis quant à lui de donner tous les moyens nécessaires à l'armée pour en finir avec Boko Haram, s'il était élu. "Nos soldats n'ont pas reçu le soutien nécessaire ni les moyens pour résoudre le problème (de l'insurrection islamiste). Je vous assure que, si je suis élu président, je vais changer ça", a affirmé jeudi à Londres ce musulman de 72 ans à la tête d'une dictature militaire dans le pays entre fin 1983 et août 1985. "Nous leur donnerons des armes modernes et des munitions, nous améliorerons les services de renseignements (...). Nous serons fermes avec le terrorisme et fermes sur ses causes dans les régions concernées", a-t-il poursuivi. Depuis 2009, l'insurrection de Boko Haram et sa répression par les forces nigérianes ont fait plus de 13.000 morts et 1,5 million de déplacés au Nigeria, essentiellement dans le nord-est du pays où le groupe extrémiste contrôle des pans entiers de territoire.

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Le Nigeria meurtri par des attentats en série AFPPar AFP | AFP – il y a 19 heures Partager12 Un véhicule cible d'un attentat suicide le 24 février 2015 dans la ville de Potiskum, dans le nord-est du Nigeria AFP/AFP/Archives - Un véhicule cible d'un attentat suicide le 24 février 2015 dans la ville de Potiskum, dans le nord-est du Nigeria CONTENUS ASSOCIÉS Le président nigérian Goodluck Jonathan à Abuja le 11 février 2015Afficher la photo Le président nigérian Goodluck Jonathan à Abuja le 11 février 2015 Des experts de la police nigériane sur les lieux d'un attentat-suicide à Kano le 24 février 2015Afficher la photo Des experts de la police nigériane sur les lieux d'un attentat-suicide à Kano le 24 février 2015 NEWS À LA UNE 	 Hollande rencontre des victimes du typhon Haiyan aux Philippines Reuters - il y a 3 heures 	 La CE préconise à la France un déficit de 4% à la fin de l'année Reuters - il y a 50 minutes 	 L'embellie de la consommation de bon augure pour la croissance Reuters - il y a 3 heures A un mois des élections, le président nigérian Goodluck Jonathan s'est rendu jeudi à Baga, décimée en janvier par le groupe islamiste Boko Haram et reprise samedi par l'armée, alors que le pays continuait à être secoué par des attentats en série. Le 3 janvier, les combattants de Boko Haram avaient soulevé la réprobation internationale en faisant de Baga, un port de pêcheurs sur les rives du Lac Tchad, une ville martyre. Ils y avaient tué des centaines de civils, voire plus, un massacre considéré comme le plus important jamais commis par les insurgés depuis six ans. "Je suis allé... rendre visite aux communautés dévastées par les atrocités de Boko Haram", "je voulais juste voir les choses par moi-même", a déclaré après sa visite à Baga le président Jonathan à des journalistes à Maiduguri, capitale de l?État de Borno, dans le nord-est du Nigeria. Quelques heures plus tôt, le général Kenneth Minimah, qui commande l'armée nigériane, avait lui-même estimé que la guerre contre Boko Haram était "presque terminée". "Nous allons libérer Dikwa, Bama, Gwoza, Marte et d'autres localités dans quelques jours", avait-il ajouté. Samedi, l'armée avait annoncé avoir repris la ville après deux jours de combats en tuant "un grand nombre de terroristes". Elle avait ensuite diffusé des dizaines de photos montrant nombre de véhicules, d'armes et de munitions de Boko Haram détruits dans les combats. La prise de Baga fait partie de la contre-offensive menée par le Nigeria et les pays voisins (Tchad, Cameroun et Niger) contre Boko Haram pour sécuriser et stabiliser la région. Jeudi, l'Assemblée nationale du Niger a d'ailleurs prolongé à l'unanimité et pour trois mois l'état d'urgence dans la région de Diffa (sud-est), à la frontière avec le Nigeria, visée par des attaques des insurgés islamistes depuis trois semaines. - Au moins 35 morts - Au même moment, plusieurs attentats secouaient le centre et le nord-est du Nigeria, faisant au moins 35 morts. Même s'ils n'ont pas été revendiqués, tous les soupçons se portaient sur Boko Haram, coutumier de ce genre d'attaques depuis le début de son insurrection en 2009. C'est d'abord la ville de Biu, dans l?État de Borno (nord-est), qui a été touchée, victime de deux kamikazes se faisant passer pour des commerçants. Au moins 18 personnes ont été tuées par le premier kamikaze qui s'est fait exploser dans la gare routière, tandis que le second a été abattu avant qu'il n'actionne sa charge explosive, ont raconté des témoins à l'AFP. Par ailleurs, à Jos, dans le centre du pays, à 250 km d'Abuja, au moins 17 personnes sont mortes dans deux explosions survenues à nouveau dans une gare routière, a-t-on appris de source militaire et auprès de témoins. Selon un témoin, deux engins explosifs ont été lancés par des assaillants à bord d'une voiture qui circulait à vive allure. La visite de M. Jonathan à Baga s'inscrit dans le contexte de la campagne électorale actuellement en cours dans le pays le plus peuplé d'Afrique. Initialement prévues le 14 février, les élections présidentielle et législatives ont été reportées au 28 mars, afin de permettre de reprendre la main sur Boko Haram et ainsi de sécuriser le nord-est du pays. Le chef d?État a été vivement critiqué pendant la campagne pour son incapacité à endiguer l'insurrection islamiste. Jeudi, il a dit avoir rendu hommage à la "bravoure" des soldats lors de son passage à Baga. Il a aussi affirmé que le gouvernement "s'occuperait de réhabiliter les communautés dévastées" par l'attaque. Son principal rival à la présidentielle, l'ex-général Muhammadu Buhari, a promis quant à lui de donner tous les moyens nécessaires à l'armée pour en finir avec Boko Haram, s'il était élu. "Nos soldats n'ont pas reçu le soutien nécessaire ni les moyens pour résoudre le problème (de l'insurrection islamiste). Je vous assure que, si je suis élu président, je vais changer ça", a affirmé jeudi à Londres ce musulman de 72 ans à la tête d'une dictature militaire dans le pays entre fin 1983 et août 1985. "Nous leur donnerons des armes modernes et des munitions, nous améliorerons les services de renseignements (...). Nous serons fermes avec le terrorisme et fermes sur ses causes dans les régions concernées", a-t-il poursuivi. Depuis 2009, l'insurrection de Boko Haram et sa répression par les forces nigérianes ont fait plus de 13.000 morts et 1,5 million de déplacés au Nigeria, essentiellement dans le nord-est du pays où le groupe extrémiste contrôle des pans entiers de territoire.

A un mois des élections, le président nigérian Goodluck Jonathan s'est rendu jeudi à Baga, décimée en janvier par le groupe islamiste Boko Haram et reprise samedi par l'armée, alors que le pays continuait à être secoué par des attentats en série.

Le 3 janvier, les combattants de Boko Haram avaient soulevé la réprobation internationale en faisant de Baga, un port de pêcheurs sur les rives du Lac Tchad, une ville martyre. Ils y avaient tué des centaines de civils, voire plus, un massacre considéré comme le plus important jamais commis par les insurgés depuis six ans.

"Je suis allé... rendre visite aux communautés dévastées par les atrocités de Boko Haram", "je voulais juste voir les choses par moi-même", a déclaré après sa visite à Baga le président Jonathan à des journalistes à Maiduguri, capitale de l?État de Borno, dans le nord-est du Nigeria.

Quelques heures plus tôt, le général Kenneth Minimah, qui commande l'armée nigériane, avait lui-même estimé que la guerre contre Boko Haram était "presque terminée". "Nous allons libérer Dikwa, Bama, Gwoza, Marte et d'autres localités dans quelques jours", avait-il ajouté.

Samedi, l'armée avait annoncé avoir repris la ville après deux jours de combats en tuant "un grand nombre de terroristes". Elle avait ensuite diffusé des dizaines de photos montrant nombre de véhicules, d'armes et de munitions de Boko Haram détruits dans les combats.

La prise de Baga fait partie de la contre-offensive menée par le Nigeria et les pays voisins (Tchad, Cameroun et Niger) contre Boko Haram pour sécuriser et stabiliser la région.

Jeudi, l'Assemblée nationale du Niger a d'ailleurs prolongé à l'unanimité et pour trois mois l'état d'urgence dans la région de Diffa (sud-est), à la frontière avec le Nigeria, visée par des attaques des insurgés islamistes depuis trois semaines.

- Au moins 35 morts -

Au même moment, plusieurs attentats secouaient le centre et le nord-est du Nigeria, faisant au moins 35 morts. Même s'ils n'ont pas été revendiqués, tous les soupçons se portaient sur Boko Haram, coutumier de ce genre d'attaques depuis le début de son insurrection en 2009.

C'est d'abord la ville de Biu, dans l?État de Borno (nord-est), qui a été touchée, victime de deux kamikazes se faisant passer pour des commerçants. Au moins 18 personnes ont été tuées par le premier kamikaze qui s'est fait exploser dans la gare routière, tandis que le second a été abattu avant qu'il n'actionne sa charge explosive, ont raconté des témoins à l'AFP.

Par ailleurs, à Jos, dans le centre du pays, à 250 km d'Abuja, au moins 17 personnes sont mortes dans deux explosions survenues à nouveau dans une gare routière, a-t-on appris de source militaire et auprès de témoins. Selon un témoin, deux engins explosifs ont été lancés par des assaillants à bord d'une voiture qui circulait à vive allure.

La visite de M. Jonathan à Baga s'inscrit dans le contexte de la campagne électorale actuellement en cours dans le pays le plus peuplé d'Afrique.

Initialement prévues le 14 février, les élections présidentielle et législatives ont été reportées au 28 mars, afin de permettre de reprendre la main sur Boko Haram et ainsi de sécuriser le nord-est du pays.

Le chef d?État a été vivement critiqué pendant la campagne pour son incapacité à endiguer l'insurrection islamiste.

Jeudi, il a dit avoir rendu hommage à la "bravoure" des soldats lors de son passage à Baga. Il a aussi affirmé que le gouvernement "s'occuperait de réhabiliter les communautés dévastées" par l'attaque.

Son principal rival à la présidentielle, l'ex-général Muhammadu Buhari, a promis quant à lui de donner tous les moyens nécessaires à l'armée pour en finir avec Boko Haram, s'il était élu.

"Nos soldats n'ont pas reçu le soutien nécessaire ni les moyens pour résoudre le problème (de l'insurrection islamiste). Je vous assure que, si je suis élu président, je vais changer ça", a affirmé jeudi à Londres ce musulman de 72 ans à la tête d'une dictature militaire dans le pays entre fin 1983 et août 1985.

"Nous leur donnerons des armes modernes et des munitions, nous améliorerons les services de renseignements (...). Nous serons fermes avec le terrorisme et fermes sur ses causes dans les régions concernées", a-t-il poursuivi.

Depuis 2009, l'insurrection de Boko Haram et sa répression par les forces nigérianes ont fait plus de 13.000 morts et 1,5 million de déplacés au Nigeria, essentiellement dans le nord-est du pays où le groupe extrémiste contrôle des pans entiers de territoire.

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