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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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Evariste Boshab doit changer de poste

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 Evariste Boshab doit changer de poste

Le ministère de l’Intérieur étant le centre d’impulsion des élections dans ce pays, sa neutralité devient ipso facto très discutable

Mise en place en novembre 2014, l’actuelle équipe de l’exécutif central qui a acquis, à tort ou à raison, la réputation d’un gouvernement de cohésion nationale, aura totalisé quatre mois d’existence au cours de ce mois de mars 2015 !

A la faveur de la mise en place de ce gouvernement, plusieurs cadres de premier plan du PPRD (parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie) ont fait leur entrée dans la haute sphère de décisions du pays en même temps qu’ils continuent de jouer des rôles déterminants au sein de cette formation-phare de la Majorité présidentielle !

Le plus remarquables et remarqué de tous ces hauts cadres du PPRD sortis désormais du lot à l’occasion de la mise en route dudit gouvernement est sans nul doute Evariste Boshab qui fut élevé au rang de vice-premier ministre et obtint la direction du ministère de l’Intérieur et de la sécurité tout en continuant à régenter les affaires du PPRD !

Le cahier de charges qui fait Jaser

Il y a lieu d’attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale qu’Evariste Boshab est le concepteur incontestable du plan directeur général visant à la pérennisation du régime politique en place en RDC dont le projet de modification ou de mise en place d’une nouvelle constitution ainsi que l’élaboration biaisée d’un calendrier électoral ont constitué jusque-là les principales composantes.

Celles-ci ont été révélées au grand public à la veille de la révolte populaire survenue à Kinshasa et dans certaines régions de l’arrière-pays entre les 19, 20 et 21 janvier de l’année en cours !

Il y a lieu également d’attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale sur le contenu concret du cahier de charges du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité.

En effet, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité dans le contexte politique actuel en RDC a pour mission d’être avant tout le centre d’impulsion de toutes les élections qui se dérouleront en RDC et non une structure d’organisation, de contrôle et de régulation de la territoriale au service de la bonne gouvernance.

Boshab doit changer de poste !

En tant que centre d’impulsion électorale sur toute la ligne, le ministère en charge de l’Intérieur et de la Sécurité commandera aux activités de la commission électorale nationale indépendante (CENI) et veillera scrupuleusement aux directives et consignes électorales du régime en place depuis l’enrôlement des électeurs dont il est seul à maîtriser les chiffres jusqu’à la publication des résultats des scrutins et, pourquoi pas aussi jusqu’à l’examen et au règlement définitif des contentieux qui en résulteraient !

Ainsi qu’on peut le constater, le ministère de l’Intérieur et de la sécurité est-il devenu un ministère hautement stratégique pour le régime politique en place qui tient absolument à avoir la mainmise sur le processus électoral en préparation pour le besoin de la cause.

On peut donc imaginer pourquoi ce processus électoral ne pouvait pas être placé entre les mains de n’importe qui. Ceci expliquant cela, Evariste Boshab, pour toutes les raisons évoquées plus haut, a été retenu pour diriger cet important ministère !

Or, en plus qu’il est ministre chargé de conduire des élections, Evariste Boshab est chef d’un parti au pouvoir qui présentera beaucoup de candidats aux prochaines élections qui auront plus de chances de gagner que les candidats d’autres formations politiques concurrentes.

La démocratie est sérieusement menacée en RDC. Le ministère de l’Intérieur et de la sécurité étant devenu désormais le centre d’impulsion des élections dominé par un seul parti politique mieux identifié, sa neutralité devient ipso facto très discutable.

Et de là à conclure que pour éviter un scandale qui se profile déjà à l’horizon, Evariste Boshab doit changer de poste ministériel à défaut de démissionner du gouvernement pour conserver honnêtement son poste de commandement au PPRD !

Par Kambale Mutogherwa


Le ministre de la Justice amnistie 230 personnes !

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 Le ministre de la Justice amnistie 230 personnes !

Le ministre de la Justice garde des sceaux et droits humains M. Alexis THAMBWE-MWAMBA a rendu public deux arrêtés relatifs à l’exécution de la loi du 11 février 2014 portant amnistie pour faits insurrectionnels, faits de guerre et infractions politiques.
Aux termes de ces deux arrêtés signés respectivement le 14 janvier et le 27 février 2015, 230 personnes au total ont bénéficiées de l’amnistie. Il s’agit de :
MUGABO SHAFI Robert, NIYIBIZI GASORE, BIZIMANA MUHINDO Paul, MUVUNYI Vincent, UWIBAMBE Baudouine, NDUGUTSE NEPOMUSCENE, ABDUL SHIMANI KABENDERA, UWAMBAZA Claudine, MUTEZABANA Vianney, HIRWA KAPITULA Félix, MURAMINA NSANA, RUTAGUNGIRA KAYZIRE César, SAFI SANGATIA Jennifer, MUNYANTABWA Célestin, MAHATANE KABORI Gilbert, KADODO BIHIRE Samuel, KAMANZI MPFIZI Jean de Dieu, TUOMBE KAGUNGA Nicolas, MWAMBUTS TEMBEA Vincent, AMUNDALA ATUNGULANI, NGABO MASHAGO Alphonse, MUNYANEZA RUGWIZA Patrick, NSANZIMFURA Denis, MUHIRE VOTEZ, BIZIMUNGU KANAMURA Germain, NSENGIYUMVA Aimé, AMANI KAMANZI Faustin, BIGIRIMANA Pascal Caméléon, MUNEZA RWANYANGE Christian, BIMENYIMANA NKIRIYUMWAMI Jean-Bosco, MANIRAGUHA Serge, HABUMUREMYE Samuel, MANZI MUSEMAKWELI Claude, SAMVURA Joseph Seruhungo, VUMULIA MBANZA John, NZANINKA Gentille, MUGISHA BARAKA Bosco Serge, LUANDA BUTU Daniel, TAMUJINGA TAMIYEHE Jean-Paul, KAMARI NTAGANDA Dieudonné, UWANYAGASANI Belyse, SEMIVUMBI Léon, RUGARURA ZUZI Vincent, ZAGABE MIBURO Omar, BAHATI SULEIMAN MURINDI, OLIBI SHAMAMBA Claude, SEMBAGARE MUNIYABARENZI SANTU, NGABO INNOCENT RUBURI, MUGABO KABERA Nelson, MUTAYOMBA Faustin, HODARI GANDI Joseph, KAMANZI NDIZIHIWE Innocent NSENGIYUNVA RUCOGOZA, MUHIRE Jack, BIZIMANA SIMONI J. Bosco, MUHIRE Jack, BIZIMANA SIMONI J. Bosco, MUHIRE BINEYI Patrick, AMANI HAVUGIMANA J. de Dieu, RUDAHUSA Freddy, HABYARA MUNYENGABE Innocent, BYIRINGIRO Fabrice, SALEH KITSA Larson, BASEME KANORI François, MUTSOBE Jean-Baptiste, KALUME Joseph Lome, MATEMBERA Benjamin, MUTSINZI ABDOU, NSENGIYAREMYE Jacques, HABIMANA MUTABARUKA, HABIMFURA Izaak TRANSISI, NDAGIJIMANA Emmanuel, NKURUNZIZA Claude, KEKE RAZI Kewar, NSIMIYIMANA KARUBA Eric, MUGUNGA CETU James, BAHATI Emmanuel, UMUHOZA SAMIATH Mamy, UWAMAHORO Vestine, RUKUNDO BADACOKA Francine, RWIGEMA KAGABO Freddy, KASEREKA NGUNZA Jean Louis alias KIAZI, UMUHOZA Espérance, MURENZI KARIMBA Christophe, MUNYAKINDI Joseph, BWESHA MALELA Ezéchiel, MPOZAYO MUHANUKA, NSENGIYUMVA MURWANASHAKA Dieume, MUNIHIRE MULAWAKAO Moïse, KALISA BAYINGANA Emmanuel, MUHAMUDU Joseph, MUHOMBO BALUME Espoir, BUTU LUANDA Hériter, BALUME BINDU Ernest, NSENGIYUNVA SEBAKUNGU Isaac, BULINA MAFUKU, MAOMBA HABUMULEMI, TUMAINI NDOHOLE BAKE, MUNEZERO NZABARINDA ASUMANI, NGABO Justin, KALEB MUHIMA alias Mouvement, NZAISENGA Félix, BAHATI GATOTO, BIMENYIMANA Josué BIZIMANA, MUNYANDAMUTSAMUCINGANDO Claude, NTEGEREJE Innocent, KALISA KAMAKANGO Eddy, MANIRIHO BATANA Eric, TUMANINI AMANI Séba, NKIZIGABO Pascal Jacques, BAGANIZI Jackson, NSHIMIYIMANA Daniel, GAHAMA BRAKUMA Eric, NDEREREHE Emmanuel, DUSHIME MIHIGO Ernest, MUGENZI Jackson, GAHUGU NIYITANGA Pascal, MAOMBI SHUKURU, NKANINKA Patrick, RAFIKI MBUREMEBUCYE, IYAKAREMYE NIYO, MUGISHA Claude, MAKUTA RUSHEMEZA Jean-Marie Vianney, BURERA John, SADIKI Jean Nepon, NSABIMBONA NGABO Monseigneur, NDAYAMBAJE Aloys, ABESHUTI Emmanuel, CHISHUGI Jackson, KASONGO Célestin, GASORE AMAN Janvier, MAONO MAKOMA Théoneste, HAKIZIMAMNA Désiré JABINANA, MUGANWA NDAYAMBAJE, KABERA MPUNGA Samuel, TUMAINI Jonas, RUNGOYI Jean Damascène, MAZIMPAKA Emmanuel, NSABIMANA MURANGWA Bosco, TWIRINGIYIMANA ARUNA Alphonse, NGENA MUDACHUMURA Vianney, BAHATI HANGI Freddy, ………..
AKILIMALI MULINDWA, AMANI RWAKIBE, BAHATI IDI MUBARAK, BAKINGA MAHERA, BALINGONGO DONDA Michel alias Dova, BARAKA MISIGARHO Justin, BARAKA NGONA, BASEME Elias, BAZIGA MUZUNGU Jacques, BENI SAMBO Jean-Paul, BIRACHIHANA SAFARI Floribert, BIZIMANA BYAMUNGU Christian, BIZIMANA KAGERA Samuel, BWARAKEYE Emmanuel, DHEDONGA NYIKPA Eric, DUNIA BAHAYA Stéphane, EFEDRA AVINYII, EMBILO BANABABE Willy, ENDRE ONZIPATRBI, ERINDA AMANIO, ETANDA MBALA, GRODYA BUNA, HABIMANA Pascal NSHIMIYE, HAKUZIMANA Samuel, HARINDIMANA SAMSONI, HATEGEKIMANA Damascène, HITIMANA NTAVUGABBIOZE, IKOLO BAYELA Pascal alias Inter, INUGULU TSHETSHE, IRENGE BAGUMA, IRUNVA Faustin, KABERA SELEMANI, KAGABO Jean de Dieu, KAGWESAGE Patrick, KALALA KIBWENGE Alain, KARATE ALORO MOYO YOSA, KOBO LISAMBO Désiré, KOTI NDOKULA, KUMBA KATSHO Simon, KWANZAPA BIONGO alias MK, KWIRA ISSA, LIOMBA LIONGO, LUBABU LUBASU Simon, LUMUMBA Patrick Didier, MABOYA MAZOBO Djibril, MANGONGO LIHAU Gabriel, MAPENDO MATEMBERA, MATESO RIDJA, MIGABO BARAKOMERWA Gilbert, MOBONZA LIWONDO, MOPEMBE Christine, MPASA MOLA Ange, MUMAMI YAKITENGE, MUMBERE KABUYAYA John, MURLA BASHONGA, MUSABBYIMANA NSENGIMAMNA, MWARABU MUGAVU Arnold, NAGENEGO NYANGAKA, NDENGO Serge, NFUNDIKO CHIRINDA Gratien, NGABO Lion, NGAMUKIYINTWARE François IDRISSA, NGANA MUHINDO Jean, NGONGELA ESOPA alias NZOKU, NGOY Fabien, NGULUMA GODEMWA Richard, NGUNYO TENE Evariste, NIZEYIMANA Jean Marie Viany, NSENGIMANA Jean Marie, NSENGIYUMVA Alexis Kanisius, NSENIYUNVA Fabrice, NSHMIYE SINZAHERA Innocent, NZAIRAMBAHO Frédéric, NZAMBO MBONGO, SAFARI Jean Rémy, SAMBA KOYAGBIA, SEBA KAMUNURA MANENO BIZABAVAHO, SEBUTU SEKULA, SENGI NAGHERANIE Jean-Pierre, SENGIYUMVA HAKIZABELA Faustin, SIAMU Calvin, TSHIMANGA KAMBALA Nestor, TUMAINI NTABWOBA Pascal, TUYUBAHE Jean-Claude, TWAGIRIMANA Léonard, YANGE MBONGI.
Le Procureur Général de la République, l’Auditeur Général des Forces Armées de la République Démocratique du Congo et le Secrétaire Général à la Justice sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution des présents Arrêtés qui sortent leurs effets à la date de leur signature.
Par ACP/Mat/Wet

RDC : la loi sur les nouvelles provinces promulguée, Kinshasa, Kongo central, Maniema et les 2 Kivu « installés le 28 février 2015 »

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RDC : la loi sur les nouvelles provinces promulguée, Kinshasa, Kongo central, Maniema et les 2 Kivu « installés le 28 février 2015 »

Aux termes de la loi de programmation déterminant l’installation des nouvelles provinces, les 4 provinces non éclatées (Bas-Congo devenu constitutionnellement Kongo central, Maniema, Nord-Kivu, Sud-Kivu) et la ville de Kinshasa sont légalement « installées dès la promulgation de la présente loi » par le président de la République démocratique du Congo (RDC), le 28 février 2015.

Le nombre des provinces de la RDC passe désormais de 11 à 26. Une commission mise en place par le ministère de l’Intérieur devra continuer à installer les provinces découpées (Bandundu, Equateur, Kasaï Occidental, Kasaï Oriental, Katanga et la province Orientale) en 25 provinces, conformément à l’article 2 de la Constitution du 18 février 2006.

« La République Démocratique du Congo est composée de la ville de Kinshasa et de 25 provinces dotées de la personnalité juridique. Ces provinces sont : Bas-Uele, Equateur, Haut-Lomami, Haut-Katanga, Haut-Uele, Ituri, Kasai, Kasai Oriental, Kongo central, Kwango, Kwilu, Lomami, Lualaba, Kasaï Central, Mai-Ndombe, Maniema, Mongala, Nord-Kivu, Nord-Ubangi, Sankuru, Sud-Kivu, Sud-Ubangi, Tanganyika, Tshopo, Tshuapa », dispose-t-il.

Cet article précise que « Kinshasa est la capitale du pays et le siège des institutions nationales, elle a le statut de province, la capitale ne peut être transférée dans un autre lieu du pays que par voie de référendum ».

En outre, selon l’article 3, « les provinces et les entités territoriales décentralisées de la République Démocratique du Congo sont dotées de la personnalité juridique et sont gérées par les organes locaux ».

« Ces entités territoriales décentralisées sont la ville, la commune, le secteur et la chefferie. Elles jouissent de la libre administration et de l’autonomie de gestion de leurs ressources économiques, humaines, financières et techniques (…). Les limites des provinces et celles de la ville de Kinshasa sont fixées par une loi organique », stipule-t-il.

Les membres de la Commission, nommés par Décret du Premier ministre, proviennent de plusieurs ministères et vont travailler sur le partage des ressources humaines, financières et autres.

Pour rappel, l’article 226 de la Constitution dispose que « les dispositions de l’alinéa premier de l’article 2 de la présente Constitution entreront en vigueur endéans trente-six mois qui suivront l’installation effective des institutions politiques prévues par la présente Constitution ».

« En attendant, la République Démocratique du Congo est composée de la ville de Kinshasa et de dix provinces suivantes dotées de la personnalité juridique: Bandundu, Bas-Congo, Equateur; Kasaï-Occidental, Kasaï-Oriental, Katanga, Maniema, Nord-Kivu, Province Orientale, Sud-Kivu », souligne-t-il.

Un patrimoine et des finances appropriées

Suivant la même loi de programmation, les nouvelles provinces devront avoir un patrimoine et des finances appropriées. Les nouvelles assemblées provinciales devront élire les gouverneurs et vice-gouverneurs selon le calendrier de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Un budget de cinq (5) ans pluriannuel doit accompagner leur installation.

Matata : » Le social ne se donne pas, il se constate «

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Matata :  » Le social ne se donne pas, il se constate «

Dans la foulée de l’embellie ou du léger mieux – c’est selon- sur le front de l’indice du développement humain (IDH), le chef du Gouvernement annonce la baisse du taux de chômage de 60 à 40% , un PIB dépassant les 600 dollars , un taux d’inflation de 1% et une croissance toisant les deux chiffres. Des chiffres à faire palir d’envie dans un contexte économique international difficile. Qui plus est, des chiffres qui, loin d’être désincarnés, ont une incidence réelle sur le social.

Si le taux de croissance en 2014 a été de 9, 5 %, l’objectif du Gouvernement congolais est de réaliser un taux à deux chiffres en 2015. Et tous les experts – en commençant par ceux du PNUD- s’accordent sur un fait. A savoir que si le Gouvernement maintient ce rythme de croissance, l’économie congolaise sera émergente dans 13 ans. C’est un Matata Ponyo auréolé du bond de la RDC sur le front de l’indice du développement humain qui s’est présenté hier devant la presse.
» Parce que vous ne croyez pas à ce que le Gouvernement vous dit, croyez au moins à ce que les autres – en l’occurrence le PNUD- disent sur la RDC « , lance le Premier ministre. De fait, le chef du Gouvernement se fait fort de faire la corrélation entre les chiffres flatteurs du cadre macroéconomique. Avec un taux d’inflation de 1%- une première depuis 1960-, celui de dépréciation monétaire proche de 0%, c’est le franc congolais qui en sort renforcé. Et donc le fonctionnaire et, plus généralement, la population gagne en pouvoir d’achat. De sorte que les augmentations annuelles de salaire sont ressenties. » Le franc est recherché, voulu et conservé « , constate Matata Ponyo .

UNE VERITABLE ODE AU SOCIAL
Le social, c’est aussi le renforcement du parc automobile de la société Transco et la mise en route des bus estampillés » Esprit de vie « . Des engins roulants achetés par le Trésor public et mis à la disposition des privés.
Toujours à propos du transport, le Premier ministre annonce l’achat des locomotives neuves, dont près de 20 sont attendues entre avril et mai prochains. Dans les airs, indique le Premier ministre, » le drapeau congolais va bientôt flotter « . Bonjour Congo Airways ! Des avions de qualité qui atterriront notamment sur un aéroport de N’Djili relooké puisque l’aéro modulaire est presqu’à la fin annonce Matata. Non sans rappeler que le joyau ITB Kokolo relie déjà Kinshasa et Kisangani.
Dans le volet éducation, le Premier ministre annonce que le Gouvernement a déjà dépassé le cap de 500 écoles à construire ou à réhabiliter. Même s’il admet qu’il se pose ça et là le problème de capacité d’absorption des projets. Certains coins du pays manquant de maçons ou d’autres intervenants qualifiés dans le domaine de construction.
Côté santé, la restauration et/ou la construction de 1000 centres de santé et 300 hôpitaux est en cours, indique le chef du Gouvernement. Toutes ces avancées significatives ont un impact sur les conditions de vie des populations, martèle le Premier ministre. C’est cela la croissance inclusive, précise l’économiste Matata, dans la mesure où ses retombées sont partagées par le plus grand nombre. A l’instar des bus Transco, dont les bénéficiaires se recrutent dans la catégorie « congolais lambda « .
UNE ARMEE DE PLUS EN PLUS PROFESSIONNELLE
Pour maintenir ce cap, le Premier ministre a conscience du primat de la paix et de la sécurité sur tout le territoire. D’où, indique-t-il, la volonté du Gouvernement, conformément à la vision du chef de l’Etat, est de consolider la paix et la sécurité. C’est pour cela, poursuit le Premier ministre, les FARDC sont très engagées dans la traque des FDLR. Une armée congolaise dont le chef du Gouvernement a loué d’entrée de jeu le professionnalisme continu. » Nous observons une montée en puissance de l’éthique et de la moralité dans le chef de nos troupes « , se réjouit Matata.
Le Premier ministre trouve d’autres motifs de satisfaction sur le front diplomatique où dans les instances internationales, la voix de la RDC est davantage écoutée.
Sur le plan politique, Augustin Matata note la publication par la Ceni du calendrier électoral global. Un canevas qui permet de tracer la voie du processus démocratique, observe le Premier ministre. JN

Enquête : Des pistes pour mettre un terme à la piraterie des œuvres culturelles (3)

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 Enquête : Des pistes pour mettre un terme à la piraterie des œuvres culturelles (3)

Nous poursuivons la publication de notre enquête diligentée dans le but de connaître comment les œuvres de nos artistes sont piratées et qui en sont les auteurs.

Un support DVD piraté
La RDC est un pays potentiellement riche. Cela même dans le domaine culturel. Malheureusement comme nous l’avions dénoncé dans la première partie de notre papier, ce secteur qui, pourtant fait rayonner l’ambiance sous d’autres cieux, a toujours servi de poule aux œufs d’or pour les pirates qui se recrutent parmi des nationaux et, surtout, des expatriés. Dans ce dernier circuit, on y trouve des asiatiques, des ouest-africains et il y a même une grande maison de production qui bat présentement pavillons à Luanda en Angola.

Des vidéos et autres bandes cassettes sont continuellement piratés et renvoyer en RDC sous la barbe de ceux qui sont censés mettre de l’ordre dans ce secteur mais qui, malheureusement, s’enferme dans une profonde léthargie, oubliant par là que ceux qui piratent des œuvres de nos artistes ne viennent pas avec des bonnes intentions étant donné que chaque œuvre d’esprit est censée être protégée.

Ce système ne favorise ni l’artiste, ni l’Etat. Ailleurs, des mesures draconiennes ont été prises afin de mettre un terme à tous les systèmes archaïques et donner au peuple, principalement à l’artiste, la latitude de jouir correctement de ses droits. Rien n’est encore perdu.

Il faudra sincèrement que la mention « copyright » reprise sur nos œuvres d’art afin de les protéger aie sa juste signification. Autrement, elle servira de signal pour les « pillards » et perdra sa valeur initiale pour devenir « copirates ».

Comme ne cesse de le rappeler les observateurs avérés, cela nécessite, la vigilance de l’Office congolais de contrôle (OCC) qui doit aussi veiller à cela est vraiment impérieuse. L’Etat congolais doit beaucoup aux artistes. Les taxes perçues à travers toutes les structures génératrices de recettes doivent être versées à la DGRAD qui, à sont tour les virera au compte du Trésor public…
(Dossier à suivre)

(Une enquête de Kingunza Kikim Afri )

NIGERIA: LA FEMME LYNCHÉE PAR LA FOULE N'ÉTAIT PAS UNE KAMIKAZE

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NIGERIA: LA FEMME LYNCHÉE PAR LA FOULE N'ÉTAIT PAS UNE KAMIKAZE

La police a révélé mercredi que la jeune femme lynchée à mort par une foule en pleine rue dans le nord-est du Nigeria n'était pas une kamikaze qui s'apprêtait à commettre un attentat pour le groupe islamiste Boko Haram mais une malade mentale.

La méprise est révélatrice de la psychose engendrée par le nombre croissant d'attentats-suicides perpétrés par des femmes pour le compte des insurgés.

La victime, qui s'appelait Thabita Haruna et était âgée de 33 ans selon les informations transmises par sa mère, a été battue à mort puis brûlée dimanche dans la ville de Bauchi, après avoir refusé de se prêter à un contrôle de sécurité à l'entrée d'un marché.

Boko Haram a de plus en plus souvent recours, depuis quelques mois, à des femmes, voire à de très jeunes filles, comme kamikazes pour mener des attentats-suicides contre des cibles où il est facile de commettre un carnage, telles des gares routières ou des marchés.

Mais selon le porte-parole de la police de l'Etat de Bauchi, Haruna Mohammed, la victime de dimanche n'était pas une kamikaze.

"Toutes nos enquêtes prouvent que cette femme était atteinte d'une maladie mentale et qu'elle n'avait aucune intention de commettre un attentat-suicide", a-t-il déclaré à l'AFP.

"En tant qu'agents des forces de l'ordre, nous n'avons pas l'intention de laisser les gens faire justice eux-mêmes", a-t-il ajouté.

"Nous poursuivons notre enquête et, dès que nous aurons arrêté les auteurs de cet acte, ils feront l'objet de poursuites judiciaires".

"Les lois existent, donc les assaillants n'auraient pas dû faire justice eux-mêmes. Ils ont tué et brûlé ma fille", a déclaré la mère de la victime, Rahab Haruna.

Mme Haruna décrit Thabita comme "une jeune femme normale" qui avait travaillé comme vendeuse avant de commencer à souffrir d'une maladie mentale et de séjourner plusieurs fois en hopital psychiatrique entre 2007 et 2013.

"Elle avait encore des crises par moments. Elle devenait folle et cassait des choses. Elle rassemblait des objets de la maison et elle y mettait le feu", a raconté sa mère.

Ensuite, "elle redevenait calme et normale et elle aidait pour les tâches domestiques".

"Elle a quitté la maison samedi sans dire où elle se rendait. On l'a cherchée dans tout le quartier mais on ne l'a pas trouvée, jusqu'au lendemain".

"Elle s'est retrouvée dans le (marché de) Muda Lawal, où elle a été lynchée, humiliée et brûlée à mort. Avant qu'elle ne soit tuée, ils l'ont fouillée et ils ont trouvé sur elle la carte d'identité de sa soeur Alheri", a poursuivi la maman.

C'est grâce à cette carte que la famille a pu être prévenue.

Publié le 02 mars 2015 à 09h14 | Mis à jour le 02 mars 2015 à 09h14 Avigan, la petite pilule porteuse d'espoir pour les malades d'Ebola

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Ce petit comprimé beige, dont la molécule s'appelle favipiravir, est un antigrippe approuvé en tant que tel par les autorités nippones en mars 2014. PHOTO KAZUHIRO NOGI, AGENCE FRANCE-PRESSE
Ce petit comprimé beige, dont la molécule s'appelle favipiravir, est un antigrippe approuvé en tant que tel par les autorités nippones en mars 2014. PHOTO KAZUHIRO NOGI, AGENCE FRANCE-PRESSE

L’épidémie de fièvre hémorragique Ebola s’est déclarée au début de l’année 2014 en Guinée avant de gagner le Liberia puis la Sierra Leone. Le virus mortel touche de plus en plus de personnes.

Prudence et fierté, ces deux sentiments animent les dirigeants du groupe japonais Fujifilm Holdings, un grand nom de la photo argentique reconverti en improbable créateur d’un des médicaments aujourd’hui perçu comme l’un des plus efficaces contre Ebola.

«Les résultats ont dépassé nos attentes», confie Yuzo Toda, un des vice-présidents de Fujifilm lors d’un entretien à l’AFP, le premier accordé à la presse depuis la publication des données préliminaires d’un essai clinique mené en Guinée.

Ce petit comprimé beige, dont la molécule s’appelle favipiravir, est un antigrippe approuvé en tant que tel par les autorités nippones en mars 2014.

Son atout, selon Fujifilm, est d’empêcher la duplication du virus à l’intérieur des cellules infectées, alors que les traitements classiques se bornent à bloquer la libération des particules virales.

Une singularité qui a mis la puce à l’oreille d’instituts de recherche en quête de remède contre Ebola, en train de faire des ravages en Afrique de l’Ouest (quelque 9177 morts sur 23 000 cas recensés depuis début 2014, pour la plupart au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée).

Après des études concluantes sur des souris, «nous avons été approchés en septembre par un responsable de l’INSERM», l’Institut national français de la santé et de la recherche médicale, relate M. Toda.

«Pas un médicament miracle»

Il a très vite été décidé de lancer, mi-décembre, une expérimentation cofinancée par la Commission européenne, en partenariat avec les ONG Médecins sans frontières (MSF) et Alima (Alliance for international medical action), avec de premiers résultats jugés «encourageants».

Sur les 80 participants, ceux qui se sont présentés avec une charge virale élevée ou moyenne ont vu leur mortalité réduite de moitié (de 30 à 15%). En revanche, le médicament n’a pas été efficace chez ceux atteints à un stade plus avancé, avec notamment de graves insuffisances rénales.

«Nous n’escomptions pas un succès avec tous les patients, ce n’est pas un médicament miracle», souligne Hiroshi Kitaguchi, un responsable de Toyama Chemical, la filiale de Fujifilm qui a développé l’antiviral, «mais c’est très bonne première étape».

«Avant Avigan, il n’y avait rien, donc c’est un message très fort adressé aux malades», renchérit un de ses collègues, Koichi Yamada.

Les personnes infectées ne cherchaient pas à être soignées et l’infection se propageait. «Maintenant qu’il y a un médicament potentiel, le ministère de la Santé guinéen peut leur dire: venez le plus tôt possible, et nous pourrons vous guérir», explique-t-il.

Cet essai, appelé Jiki (qui signifie espoir dans le dialecte local, et incidemment «prochaine étape» en japonais), doit désormais être poursuivi sur un plus grand nombre de volontaires.

Les responsables de Fujifilm, qui ont connaissance cette semaine d’une conférence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), espèrent ensuite une accélération du processus afin de répondre à «l’urgence sur le terrain». L’épidémie donne certes des signes d’accalmis, mais n’est pas encore vaincue, a récemment mis en garde l’OMS.

Si d’autres antiviraux ont déjà ou doivent être prochainement testés, Avigan, facile à utiliser, apparaît comme le seul en mesure d’être rapidement produit: Fujifilm dispose de réserves suffisantes pour 20 000 personnes (et d’ingrédients pour 300 000).

De la photo à la santé

Pour la firme nippone de près de 80 000 salariés née en 1934, cet épisode est une étape-clef d’une stratégie de diversification entamée dans les années 2000 pour survivre à la disparition de la photo argentique.

Depuis cette date, elle s’est livrée à une série d’acquisitions pour un montant global de 700 milliards de yens (5 milliards d’euros), rachetant notamment en 2008 la pépite Toyama Chemical.

«Toyama a l’inventivité, Fujifilm la force de frappe commerciale, c’est une très bonne combinaison», estime Yuzo Toda.

Mais Fujifilm ne veut pas s’arrêter à cette réussite indéniablement positive pour sa crédibilité dans un secteur peuplé de géants mondiaux de longue date, et où le groupe est entré par la technologie (radiographie, mammographie, endoscopie, échographie) et l’expertise dans le domaine chimique acquise avec la photo.

Au côté de l’image et de la bureautique, la santé est présentée comme le nouveau pilier de croissance, de la prévention (avec des compléments alimentaires ou des cosmétiques) au traitement (oncologie, infections et maladies neuromusculaires notamment), en passant par le diagnostic via les appareils d’imagerie.

Biographie qui parle d'elle même : Michel AMINE, l'homme avec qui, la RCA recouvrera sa fierté...

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Michel AMINE
Michel AMINE

MICHEL AMINE, L’ESPOIR DE TOUT UN PEUPLE

Né le 22 avril 1970 à Sibut (préfecture de Kémo), fils d’un pasteur de l’Église Baptiste Mid-Mission, Michel AMINE est marié et lui-même père de 3 enfants.

Après de brillantes études à l’École polytechnique de Montréal (Québec), il obtient un diplôme d’ingénieur en pétrochimie, spécialisé en matière de compression de puits de pétrole.

Professeur intervenant à l’École polytechnique de Montréal ainsi qu’à Aix-Marseille Université (France), il est également actionnaire majoritaire de plusieurs sociétés en Afrique.

LES RAISONS D’UN ENGAGEMENT

« Depuis son indépendance, la République Centrafricaine vit dans un état d’instabilité chronique. Coup d’État après coup d’État, notre pays n’est jamais parvenu à se maintenir sur le chemin de la paix et du développement. Une vie d’homme après la proclamation de l’indépendance, il est temps qu’une nouvelle génération de patriotes se lève pour guider la patrie vers sa renaissance.

La grande majorité des candidats déclarés à l’élection présidentielle de 2015 est constituée d’hommes et de femmes du passé. Anciens Premiers ministres, anciens ministres, anciens maires, ils font le pari que le peuple centrafricain aurait la mémoire courte. Mais qu’ont-ils fait pour leur pays ? Comment les Centrafricains pourraient-ils oublier que ces hommes et ces femmes sont responsables de la situation dans laquelle se trouve la Centrafrique, soit parce qu’ils n’ont rien fait lorsqu’ils avaient le pouvoir, soit parce qu’ils l’ont détourné à des fins personnelles ?

Assez de promesses intenables ! Assez de mystifications électoralistes ! Les politiciens croient que la détresse des Centrafricains les rend perméables aux mêmes beaux discours qu’ils entendent depuis toujours ! Comment osent-ils solliciter de nouveau la confiance d’un peuple auquel ils ont menti pendant des années ?

Je ne suis pas un politicien : je suis un homme neuf. Ni ancien ministre, ni ancien parlementaire, ni ancien maire, je n’appartiens pas au « sérail » de ceux qui se sont partagé le pouvoir depuis plus de cinquante ans au mépris du peuple.

Je suis le candidat du peuple ! Sans lien avec la caste des puissants, j’ai réussi ma vie professionnelle, non grâce au pouvoir ou à un héritage, mais à force de travail. Je suis un enfant de la Centrafrique, nourri de valeurs simples mais authentiques, celles des Centrafricains véritables : bonté, courage et simplicité.

Je suis le candidat de l’honnêteté ! Contrairement aux politiciens qui rôdent autour du pouvoir depuis des années, mon ambition n’est pas de m’enrichir, ca je n’ai pas besoin du pouvoir pour vivre. J’ai les mains propres de celui qui n’a jamais détourné d’argent public ! Avec moi, plus de trafic d’influence, plus de passe-droits !

Je suis le candidat du travail ! Chaque Centrafricain doit pouvoir tirer juste récompense de son labeur. À cause des politiciens qui promettent aujourd’hui monts et merveilles mais n’ont rien fait pour le moderniser, notre pays a pris beaucoup de retard. Pour se développer, la Centrafrique ne peut compter que sur ses fils et filles et sur leur ardeur au travail. C’est cette même ardeur au travail qui m’a permis d’améliorer ma situation et de subvenir aux besoins de ma famille. Travailler pour soi, travailler pour sa famille, c’est travailler pour la Centrafrique !

Pas d’ambition personnelle : une ambition pour mon peuple ! »

LA FORCE D’UNE VISION : LE PROGRÈS AGRICOLE

« La Centrafrique demeure un pays rural et agricole, pétri d’amour de la terre de nos ancêtres. Concilier tradition et modernité : voilà la formule du progrès véritable. C’est dans l’agriculture, dans l’élevage, dans l’exploitation de ses ressources naturelles, que se trouve la clé du développement national.

Au fil de mes voyages, j’ai vu les ravages de l’industrialisation sauvage dans des pays qui n’y étaient pas prêts : pauvreté, asservissement des ouvriers aux grands intérêts étrangers, destruction de la nature, … Cela n’est pas le progrès !

Le secteur primaire : voilà où résident d’abord les forces vives et le savoir-faire de la Centrafrique ; c’est par là que commencera le renouveau économique centrafricain. Bananes, maïs, café, riz, coton, tabac, arachides, élevage, pêche : nous devons bâtir une agriculture à la fois saine et moderne, qui allie qualité et diversité. Malgré la richesse de ses ressources, la Centrafrique est trop dépendante de ses importations : cela ne peut plus durer ! Grâce au progrès agricole, nous offrirons à la Centrafrique non seulement l’autosuffisance alimentaire, mais aussi une capacité d’exportation en Afrique et dans le monde.

Nourrir ses fils et ses filles et devenir une puissance agricole respectée en Afrique et dans le monde : le progrès agricole, voilà la voie de l’avenir pour la Centrafrique ! »


DEBAT OUVERT DE MARTIN FAYULU AVEC LA DIASPORA A PARIS LE 28 FEVRIER 2015 SANS TABOU

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Congo: une société de négoce, liée au fils du président Sassou, détourne des revenus du pétrole

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Sassou Nguesso
Sassou Nguesso

Une petite société de négoce à un seul actionnaire, Philia, liée à la raffinerie publique congolaise dirigée par le fils du président congolais, Denis Christel Sassou Nguesso, détourne de substantiels revenus du pétrole du Congo-Brazzaville, affirme une ONG suisse, La Déclaration de Berne (DB), ce que dément la présidence congolaise.

Dans un rapport publié début mars, cette ONG, réputée pour ses enquêtes sur la corruption des dirigeants africains, publie le résultat d'une enquête menée sur un contrat qui lui est parvenu anonymement. Cette enquête lie la société Philia à la Coraf, la raffinerie publique congolaise, dirigée par Denis Christel Sassou Nguesso.

Selon la DB, Philia a obtenu un contrat exclusif pour l'exportation des produits pétroliers congolais, sans appel d'offres lancé par la Coraf.

"Philia a agi comme un pur intermédiaire entre la Coraf et les marchés internationaux, se contentant de revendre immédiatement ses cargaisons à des tiers, parmi lesquels figurent d'autres négociants suisses", écrit la DB.

Philia a ainsi empoché, selon l'ONG, "des profits substantiels sans fournir aucun effort logistique".

Interrogée sur ces accusations, une source à la présidence congolaise, s'exprimant sous couvert d'anonymat, a dénoncé une "ingérence" dans les affaires congolaises.

"Qu'elles soient fondées ou pas, ces accusations contre le fils du président relèvent d'une autre époque. C'est une ingérence sans précédent dans les affaires congolaises. Tôt ou tard, nous répondrons pour donner la vraie version des faits", a déclaré cette source.

Elle a précisé que Denis Christel Sassou Nguesso a fait partie du voyage en Europe effectué par le président congolais, qui est rentré mercredi matin. Selon elle, le fils du chef de l’État n'a pour sa part pas regagné Brazzaville mercredi.

La DB affirme que Philia a réalisé un chiffre d'affaires de 140 millions de dollars, en revendant 5 cargaisons de fioul congolais obtenues en 2013.

L'actionnaire unique de Philia est un Gabonais, Jean-Philippe Amvame Ndong, qui "entretient des relations privilégiées avec Denis Christel Sassou Nguesso", selon la DB.

L'ONG suisse indique encore que Philia a essayé "d'empêcher la publication" de son rapport par voie de justice. Philia a été déboutée pour deux de ses requêtes et a choisi de retirer les deux autres, indique l'ONG.

La DB indique encore que la Coraf "est un véritable gouffre financier pour le Trésor public congolais". "Depuis 3 ans, l’État ne perçoit pas un centime en contrepartie du pétrole qu'il octroie à la raffinerie", ajoute l'ONG.

Selon la DB, "alors que la population congolaise vit dans la misère, Denis Christel Sassou Nguesso se distingue par ses dépenses faramineuses minutieusement recensées en France dans le cadre de l'instruction de l'affaire dite +des biens mal acquis+".

Pour la DB, l'histoire de Philia "montre comment les contrats pétroliers peuvent être pipés dans les arcanes du pouvoir, tout en gardant les apparences de la légalité".

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TCHAD: LE PRÉSIDENT MENACE D’ÉLIMINER LE CHEF DE BOKO HARAM S’IL NE SE REND PAS

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Biographie qui parle d’elle même : Michel AMINE, l’espoir retrouvé pour une Centrafrique unie,...

CÔTE D’IVOIRE: LA DÉFENSE FUSTIGE LA PRESSION POLITIQUE SUR LE PROCÈS DE SIMONE GBAGBO

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CÔTE D’IVOIRE: LA DÉFENSE FUSTIGE LA PRESSION POLITIQUE SUR LE PROCÈS DE SIMONE GBAGBO http://t.co/UkXvmjZBAM


RDC : L’un des candidats cachés de la Kabilie en route pour USA…Vital KAMERHE !

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Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique

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L’Afrique centrale appelée à accroître sa convergence macroéconomique

Un appel lancé au terme d’une réunion organisée par la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) avec le concours du Gouvernement de la République du Congo

BRAZZAVILLE, Congo, 4 mars 2015/ -- Les Etats de l’Afrique centrale, viennent d’être appelés, une fois de plus, à accroître leurs efforts vers une intégration régionale pourvoyeuse de la croissance durable de tous les économies de la sous-région, surtout en terme de la surveillance des critères de convergence macroéconomique qu’ils se sont fixés. L’appel a été lancé ce mardi, à Brazzaville, au terme d’une réunion ad hoc d’experts sur les avancées et perspectives de la convergence macroéconomique dans la sous-région, organisée par la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) (http://www.uneca.org/fr) avec le concours du Gouvernement de la République du Congo.

Logo: http://www.photos.apo-opa.com/plog-content/images/apo/logos/uneca.png

Photo 1: https://www.flickr.com/photos/111108183@N02/16702051281/

Photo 2: https://www.flickr.com/photos/111108183@N02/16515810268/in/set-72157651076361546

Photo 3: https://www.flickr.com/photos/111108183@N02/16083429293/in/set-72157651076361546

La session de réflexion qui a réuni une soixantaine d’experts pendant deux jours, était dédiée à l’examen du progrès fait par les Etats de la CEMAC sur quatre critères de la convergence macroéconomique et sur des leçons à tirer de cette expérience par la Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC) afin d’obtenir la convergence macroéconomique dans la sous-région. Ceci, dans le but de faire un pas décisif vers la création d’une Communauté Économique Africaine et la mise sur pied d’une monnaie unique du continent en 2021 comme envisagé par le Traité d’Abuja, mise en vigueur en 1994.

S’il est vrai que tous les pays de l’espace CEMAC (le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la République Centrafricaine et le Tchad) ont eu des bonnes performances par rapport au critère de surveillance multilatérale sur la convergence qui fixe le taux d’endettement public (intérieur et extérieur) inférieur ou égal à 70% du PIB, ce n’est pas le cas pour les trois autres indicateurs de convergence. Il s’agit du maintien d’un solde budgétaire de base positif ou nul, la conservation d’un taux d’inflation annuel inférieur à 3% et la non-accumulation d’arriérés intérieurs et extérieurs sur la gestion de la période courante par chacun de ces Etats concernés.

Face à des performances disparates et en deçà des attentes, les experts ont suggéré aux Etats concernées d’assurer une meilleure appropriation de l’exercice de surveillance multilatérale différents. Ils ont également indiqué que les Etats membres de la CEMAC devraient renforcer les capacités des acteurs particulièrement dans la collecte et traitement des statistiques, tout en dotant les cellules nationales de surveillance en ressources humaines et financières adéquates.

A la plus large question de la convergence macroéconomique dans toute l’étendue de la CEEAC, les experts ont recommandé aux gouvernements et aux institutions partenaires de la sous-région de poursuivre le chantier de la rationalisation en élaborant un tableau de bord pour appréhender l’extension du cadre de convergence CEMAC à l’ensemble des pays de la CEEAC. Dans le même ordre d’idée, ils ont demandé à la CEMAC d’associer le Secrétariat Général de la CEEAC dans les missions de surveillance de la convergence macroéconomique.

Aussi, et parmi d’autres recommandations, ils ont invité la CEA à initier des programmes de renforcement des capacités des Etats et de leurs institutions pour un meilleur suivi des critères, ainsi que de leurs systèmes statistiques pour la production de données fiables sur la convergence.

Les experts ont été fortement encouragés dans leur réflexion par le Directeur du Cabinet du Ministre Délégué du Plan et de l’Intégration au du Ministère d’Etat, Ministre de l’Economie, des Finances, du Plan, du Portefeuille Public et de l’Intégration de la République du Congo, M. Pascal Bobassa Ebale, qui s’est dit heureux de constater que malgré le retard dans l’élaboration des programmes de convergence par certains Etats membres, « le programme de convergence de la CEMAC est entièrement opérationnel ».

Distribué par APO (African Press Organization) pour la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA).

SOURCE
Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA)

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Roger BONGOS avec un instrument qui fait sa vie...Oui, lisangu !

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