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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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Les minerais maudits de RDC

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Créé le 20 -09-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le  mardi 20 -09-2011 à  14h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : SLATE AFRIQUE

 

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La République démocratique du Congo (RDC) est riche en minerais. Une richesse maudite dans un pays meurtrie par les guerres et la corruption.
Coltan, cassitérite et bien d'autres minerais rares et précieux sont nichés dans les sous-sols de la RDC. Le coltan est emblématique (PDF): ce minerai est indispensable pour l’industrie de la téléphonie mobile. Or, 80% de la production mondiale provient de ce vaste pays d'Afrique centrale. C'est donc le marché des nouvelles technologies qui alimente certains conflits en RDC.

Vice, le magazine américain, s'y est rendu pour enquêter dans un pays peu couvert par les médias internationaux. Au final, un reportage vidéo intitulé «Guide to Congo» et monté en cinq parties. Des images saisissantes qui nous plongent dans l'est du pays, vers Goma. Un univers fait de villages miséreux, de boue, de forêts; un univers grouillant où des populations jeunes en manque de tout côtoient humanitaires, militaires ou rebelles en tous genres.

Le reportage s'arrête à la ville minière de Nimbi, située au Sud-Kivu. Une mine à ciel ouvert, pleine de boue, où travaillent de jeunes hommes armés de pelles dans des conditions inhumaines. Devant cette scène de labeur et de désolation, l’auteur rappelle qu’il s’agit du premier maillon d’un processus qui aboutit à une multitude de produits high-tech ultra-sophistiqués. Les entreprises multinationales qui utilisent ces minerais ont ainsi une lourde responsabilité, en finançant directement ou indirectement et sans distinction des groupes armés rebelles.

Depuis quelques années, des ONG européennes et américaines se mobilisent en ce sens et certains pays prennent des initiatives législatives contre les minerais issus de conflits armés, comme les Etats-Unis en 2010, notamment concernant les «diamants de sang».

Selon un responsable de la mine, ces pressions de l’extérieur ont un certain impact, comme par exemple l’interdiction d’employer des enfants, des femmes et des soldats.

Mais la prolongation des conflits est favorable à tous les hommes d’affaires et compagnies sans scrupules qui veulent mettre la main sur ces minerais. Et en situation de guerre, aucun contrôle n’est possible.

Le général Janvier, chef d'un camp Maï-Maï, des rebelles parmi les plus redoutés et réputés pour leurs pouvoirs magiques qui les rendraient invincibles aux balles, a néanmoins accepté la venue des reporters pour leur montrer comme, selon lui, les choses se passent bien.

En RDC, si officiellement la guerre est terminée dans les villes, dans la forêt, les milices et rebelles continuent d’agir avec leur cortège de violences sexuelles et d’exactions. Avec les minerais maudits en toile de fond.


Rencontre entre la CENI et l'opposition

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Créé le 20 -09-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le  mardi 20 -09-2011 à  14h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : RB

 

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La Commission électorale nationale indépendante (CENI) de la République démocratique du Congo (RDC) a organisé lundi une rencontre avec des partis politiques de l'opposition, particulièrement ceux qui n'ont pas encore signé le code de bonne conduite pour des élections apaisées.

Il a été surtout question pour la CENI de tenter de convaincre ces partis notamment l'UDPS qui ont posé des préalables à la signature dudit code, de se livrer à cet exercice.

Premier à prendre la parole hier lors de cette rencontre qui a eu lieu à l' Hôtel Memling, le président de la CENI, Daniel Ngoy Mulunda, a tenté de faire comprendre aux responsables d' une trentaine des partis non signataires du code selon lui, il est impossible pour le bureau de la CENI de procéder à une quelconque falsification des résultats des élections.

Concernant l'audit du fichier électoral demandé par l'opposition, le président de la CENI n'y trouve aucun inconvénient. La CENI, a-t-il dit, est déjà prête avec la liste des délégués de l'opposition et n'attend que celle des délégués de la majorité qui tarde toujours à parvenir à la CENI. De son côté l'opposition s'est montrée réservée pour la signature du code bonne conduite et exige d' abord la satisfaction de ses préalables, à savoir l'audit du fichier et l'accès au service central.

S'agissant de l'audit du fichier, l'opposition a demandé à Ngoy Mulunda de ne pas conditionner cette démarche par la présence des délégués de la majorité qui n' ont d' ailleurs pas de mandé cet audit.

Un ultimatum de 48 heures donné au gouvernement pour le paiement des salaires de deux mois des fonctionnaires

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Créé le 20 -09-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le  mardi 20 -09-2011 à  14h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : RB

Kinshasa (Xinhua) -- Les fonctionnaires de la République démocratique du Congo (RDC) ont sommé le gouvernement de payer dans 48 heures leurs salaires des mois d'août et septembre, a indiqué lundi le rapporteur général de l'Intersyndicale nationale du secteur public de la RDC, Joseph Kode Baza Tembo.

"Si nous constatons que nos revendications ne sont pas prises en compte, nous allons organiser des marches jeudi à partir des différentes communes de la capitale  jusqu'à la place Golgotha située devant le ministère de la Fonction publique, où des directives devront être prises pour des actions à mener pour contraindre le gouvernement à résoudre leur problème", a prévenu Kode Baza Tembo.   

"Les enfants des fonctionnaires n'ont pas repris les cours depuis la rentrée officielle, il y a deux semaines, leurs parents n'ayant pas été payés", a-t-il affirmé.

Le paiement de leurs salaires constitue pour l'instant la principale revendication des fonctionnaires.

On rappelle que les fonctionnaires ont toujours réclamé l'extension avec respect de la tension de 1 à 10 du barème de Mbudi, dont le secrétaire général touche déjà depuis mai 2009, le premier pallié, soit 930.000 FC, équivalent à environ 1.033 USD, alors qu'un huissier touche 68.000 FC, équivalent à environ  75 USD.

Le barème de Mbudi est un barème négocié en 2004 entre les syndicats des fonctionnaires et le gouvernement, octroyant des salaires allant de 208 USD pour un huissier à 2080 USD pour un secrétaire général.

Réaction de Vital Kamerhe au discours-bilan de Joseph Kabila

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Créé le 20 -09-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le  mardi 20 -09-2011 à  14h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : AFRICANEWS

Sur la forme
De prime abord; il est important, dans le contexte pré-électoral du moment, de s'interroger sur la qualité de l'intervenant dans cette communication. Il faut en effet éviter la confusion des genres et l'amalgame qui profiteraient d'un dédoublement fonctionnel dangereux pour la République, pour la démocratie et pour le processus électoral en cours.

Dédoublement entre la qualité de Président de la République, Chef de l'Etat en exercice, et la qualité de Candidat-Président de la République, Chef de l'Etat sortant. En d'autres termes, chacun et chacune de nos compatriotes devraient pouvoir savoir si le bilan présenté en toute responsabilité par Monsieur le Président de la République est destiné à la consommation nationale ou plutôt à la consommation partisane et électoraliste, et s'il a été le fait du Chef de l'Etat en exercice ou du Chef de l'Etat sortant, Candidat-Président.

Je me refuse à croire que ce discours est celui du Président de la République, Président de tous les Congolais et de toutes les Congolaises. D'ailleurs, il s'adresse à environ trois milles « militantes et militants de la renaissance du Congo », réunis dans une concession privée. En effet, le lieu, le cadre et l'ambiance partisans dans lesquels ce discours est intervenu ne conviennent pas aux institutions de la 3ème République. Ils rappellent, à ne pas s'y tromper, le modèle de communication du défunt MPR-Parti-Etat. Encore que, à sa décharge, ce dernier se justifiait dans le contexte institutionnel monolithique d'alors. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Au regard des pratiques républicaines et démocratiques saines, ce genre d'exercice est organisé par la Constitution. Je pense notamment aux messages faits à la nation, aux Chambres du Parlement et aux discours sur l'état de la Nation.

En agissant de cette façon, le Président de la République s'est délibérément mis en marge des traditions républicaines et démocratiques. En fait, il a ainsi confirmé les pratiques d'un pouvoir caractérisé par une gouvernance formelle et des gouvernances de l'informel. De là, à imaginer un Etat officiel et un Etat parallèle, il n'y a qu'un pas, du reste facile à franchir.

A l'évidence, le discours est celui d'un Candidat-Président qui, drapé de sa toge de Magistrat Suprême, utilise le registre officiel pour entrer de façon peu élégante en campagne, en présentant non pas le bilan de la mandature actuelle mais celui de ses dix années d'exercice du pouvoir au sommet de l'Etat.

Ce qui étonne, c'est que le Président ait choisi de s'adresser à la nation, en sa qualité d'autorité morale de la MP à travers une assemblée de partisans et de militants -PPRD et MP- qui l'ont certes investi candidat, mais qu'il a aussitôt après, d'une certaine manière, désavouée en se présentant comme « candidat indépendant » après avoir pris acte de son investiture par elle. On a voulu justifier ce tour de passe-passe en avançant que, comme Président sortant, il demeure Président de tous les Congolais et de toutes les Congolaises et on en déduit abusivement qu'il ne pourrait qu'être le Candidat de tous les Congolais. Ce raisonnement est de nature à rompre tout équilibre entre candidats.

Qu'en est-il alors des autres, car la CENI a retenu 11 candidats qui doivent tous attendre le choix du souverain primaire à l'issue du scrutin du 28 novembre 2011 ?

Il convient sur ce point d'attirer dès maintenant l'attention de la CENI et du Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication sur ces violation subtiles de la loi électorale en faveur d'un Candidat qui ne se prive pas d'utiliser à des fins partisanes et de propagande électorale les moyens de l'Etat. Il suffit de voir les affiches déployées sur nos places publiques et privées, ainsi que les banderoles le long des principales artères de la capitale et des autres villes du pays, ou encore de noter que des gouverneurs de province encore en exercice sont désignés comme directeurs de campagne au niveau provincial. Il faut que ces deux institutions veillent à ce que tous les candidats soient placés dans les mêmes conditions, conformément à la loi électorale.

Enfin, il n'est pas sans signification de relever que, s'agissant de la méthode à laquelle le Président-Candidat fait recours pour établir la comptabilité de sa gestion, elle se fonde également sur l'un des modèles les plus écurés du MPR-Parti-Etat.

Ainsi, de la même manière que la dictature, pour se légitimer, a développé la méthode de la révolution-comparaison en falsifiant au besoin les données objectives de l'histoire et de l'économie, le Président-Candidat opère à partir d'un point de départ ou d'un bilan d'ouverture de « quarante ans de gestion qui ont précédé la victoire du peuple conduit par l'AFDL sur la dictature», en modelant les statistiques sur les affirmations qu'il entend faire accréditer. Il s'ensuit que le fond du discours est rempli de contradictions, d'erreurs, de contre-vérités, voire de manipulations des données de l'observation.

Sur le fond

Au plan économique

Il n'est un secret pour personne que l'économie de la RDC est l'une des économies les moins compétitives d'Afrique, qu'elle fait partie des Pays les moins avancés et qu'elle est classée parmi les 10 pays les plus pauvres de la planète.

Bien que le pays soit pourvu d'immenses ressources naturelles, le niveau de vie de sa population est parmi les plus bas du monde. Il ressort du classement annuel de l'indice du Développement Humain (IDH) du PNUD publié en 2009 que la RDC compte parmi les trois pays où le niveau de vie régresse. Sur la maîtrise de l'inflation, le Président de la République est contredit par les chiffres avancés par la ClAfactsbooks qui place la RDC à la 11 9e place au monde, avec un taux d'inflation de 26,2 %.

Comment peut-on être fier d'une telle place alors que nous avons un pays qui a vocation à jouer le premier rôle?

En outre, selon la Banque Mondiale, la RD.C occupe la 178e position, c'est-à-dire, la dernière place sur la liste de tous les pays classés d'après leurs capacités à offrir un bon climat d'affaires.

Il est bon de fustiger la gestion passée qui avait conduit à la faillite de la grande Gécamines avec toutes les conséquences qui en ont découlés. Le chef de l'Etat aurait dû ajouter que depuis son accession au pouvoir, l'Etat a non seulement aliéné une majorité de ses parts dans le capital de cette entreprise, mais qu'en plus les réserves minières qui valorisaient encore le patrimoine de la Gécamines, ont été vendues sans que les Congolais en général, et les Katangais en particulier, ne sachent ce à quoi a servi le produit de cette vente. Aujourd'hui, après avoir épuisé le parc immobilier de la Gécamines, le pouvoir s'attaque à celui de la SNCC, de l'ex-ONATRA, et même de la SNEL, dans des opérations qui s'apparentent visiblement à des actions de décapitalisation frauduleuse desdites entreprises.

Alors, de quelle économie parle le Président de la République?

S'agissant des infrastructures, il est étonnant de voir le Président de la république se vanter de la réhabilitation de quelques routes dans la capitale.

Pour un pays aussi vaste (2.345.000 km2), les infrastructures jouent certes, un rôle majeur. La situation du système des transports en République Démocratique du Congo est désastreuse. La réalité dans ce secteur se traduit par une insuffisance totale de l'offre des services de transports accentuée par le mauvais état des infrastructures de transport et par une non-satisfaction chronique de la demande. Le boulevard du 30 juin existe depuis l'époque coloniale, que l'on y ajoute des bandes ne change en  rien les conditions de vie de l'habitant de Ngandajika, de l'habitant de Shabunda, de l'habitant d'Aru ou de Bongandanga. Cela n'a aucun effet pour l'habitant de Masina, dès lors, je confirme monsieur le Président de la République, qu'il n'existe pas de transports en commun organisé. Ces routes sont construites et réhabilitées pour ceux qui ont des voitures pour y circuler!

Parce qu'il a juré d'être transparent avec nous dans son discours du 8 décembre 2010. Le Président de la République aurait été complet en nous disant comment l'appel d'offres ou les différents appels d'offres, avaient été lancés pour la construction de toutes ces routes. Il s'agit dans cet exercice d'évaluation, des données indispensables pour établir la rationalité des choix opérés, parce que je refuse d'accepter, que l'élargissement d'une route (d'une dizaine de kilomètres de longueur) qui part de l'échangeur de Limete jusqu'à l'aéroport de N'Djili, pour ceux qui connaissent Kinshasa, et qui existait déjà, puisse coûter 180 millions de S ! Si ces 180 millions de $ américains, avaient été affectés à la réhabilitation des écoles construites à l'époque coloniale (nous parlons des lycées, collèges et athénées), toutes les écoles secondaires de la République Démocratique du Congo auraient été modernisées!

Dans le même ordre d'idées, le montant dépensé sur le boulevard du 30 juin, de 80 millions de $ pour 5 km de longueur et 28 m de largeur pour la 1ère tranche ne constitue pas non plus un choix rationnel. Il s'agit d'un investissement tape à l'oeil sans aucune incidence sur le vécu quotidien des Kinois dans la mesure où ils continuent à y affronter les embouteillages. Le même montant ajouté aux 29 millions de $ gaspillés pour l'agrandissement du boulevard Triomphal sur 1 km et demi, sans aucun effet induit, suffiraient à la remise en l'état, à travers le pays, de tous les hôpitaux de référence qui datent de l'époque coloniale.

Il y a manifestement une mauvaise affectation des ressources de la République. Comment la communication du Président de la République ne peut-elle pas discerner ce qui est en cours de réhabilitation et ce qui a été réhabilité, donc comptabilisable ? son actif, de ce qui n'existe encore qu'en projet? Parce qu'il dit et je cite: «il en est de même de la réhabilitation des ports de Matadi, de Mbandaka, de Kalemie, de Kisangani, de Kalundu et d'Ilebo, ainsi que celle, en vue de leur modernisation, des aéroports de N'Djili, de Goma, de la Luano, de Kisangani, de Moanda; de Kolwezi et de Kavumu qui a démarré ou va bientôt l'être». Je vous laisse apprécier la précision.

Le Président de la République informe l'opinion qu'il va nous livrer, comme toujours, bientôt, l'hôpital du Cinquantenaire. A qui va-t-il le livrer ? Quelqu'un qui est à Bondo, en province orientale, quelqu'un qui est à Kolwezi au Katanga, qu'est- ce que cela veut dire pour lui l'hôpital du cinquantenaire ? Les 100 millions de dollars américains dépensés pour les travaux de finition de l'hôpital du cinquantenaire auraient permis de réhabiliter tous les hôpitaux de la GECAMINES, de la SNCC, de la MIBA, de KILOMOTO, l'hôpital Mama Yemo, les Cliniques universitaires les hôpitaux existent mais sont dans un état de délabrement avancé. Les USD 100 millions pourraient aussi suffire à améliorer les conditions de travail des médecins, des infirmiers et de tous les personnels des hôpitaux.

Dans son propos de Kingakati, le Président de la République met à son actif la réhabilitation de la route Kinshasa-Matadi. Je voudrais, ici, rappeler que cette route avait été réhabilitée au moins trois fois pendant la 2ème République et que sa dernière remise en état, date de la période de la Transition de 1+4.

Pour la route Kisangani-Nyanya-Beni, nous devons avoir l'honnêteté de reconnaître que les travaux avaient été financés dans le cadre de PMURR depuis le régime 1+4. Celle reliant Kinshasa à Kikwit a été réhabilitée grâce à la coopération avec l'Union européenne et la Banque mondiale. Ces deux routes n'entrent donc pas dans le programme de la législature qui s'achève, et ne relèvent pas du financement des conventions dites contrats chinois.

Pour une meilleure évaluation, le Président de la République aurait été mieux inspiré en rappelant à l'opinion les prévisions en matière d'infrastructures, notamment les routes. Combien de kilomètres de routes bitumées, en terre battue, de desserte agricole, devaient être construits ? Combien l'ont été effectivement ? Quel est le pourcentage de réalisation avant de proclamer la réussite de son oeuvre?

Sur le plan social, l'opinion se souviendra que l'année 2010 avait été décrétée «Année du social».

Le bilan est catastrophique et tout le monde le sait, parce que le Président de la République lui-même l'avait reconnu devant les 2 chambres réunies en congrès le 8 décembre 2010. Il est donc surprenant d'entendre le Président de la République nous tenir, neuf mois après, un discours diamétralement Opposé!

Les contre-vérités et les erreurs reprises dans le message de Kingakati ne peuvent pas nous laisser indifférents. Que cela soit couché dans le discours du Président de la République, qu'il le répète devant les caméras et qu'il se trompe, non pas d'un chiffre, non pas de la moitié, non pas du double, ... mais qu'il nous annonce que les magistrats touchent USI) 1600 alors que ces derniers gagnent 485 000 FC soit près de USD 500; cela est impardonnable!

Vous pouvez vous imaginer les problèmes dans les foyers des magistrats et les réactions de leurs bailleurs qui vont certainement réajuster les loyers en conséquence. Les professeurs d'université; les professeurs ordinaires perçoivent 1.200.000 FC, soit l'équivalent de USD 1300 et non USD 2200 comme annoncé à Kingakati. Et l'université, pour l'information du public et du Président de la République, n'est pas constituée que de professeurs ordinaires. Il y a les professeurs ordinaires, il y a les professeurs, il y a les professeurs associés, il y a les chefs de travaux, il y a l'assistant deuxième mandat, il y a l'assistant premier mandat, et il y a les assistants de recherche et les personnels administratifs. Qu'en est-il de tout ce monde? L'université, ce sont aussi les étudiants. Le Président de la République sait-il que les étudiants sont confrontés à des conditions infra humaines? Souvent issus de familles modestes, les étudiants sont livrés à eux-mêmes, sans bourse, sans transport, sans logement, sans restauration, sans bibliothèque et sans auditoires. Sait-il -le Président de la République- qu'il y a des universités et des instituts supérieurs qui n'existent que sur papier, et d'autres qui fonctionnent dans dès bâtiments abandonnés et ou inachevés?

Sur ce même chapitre, le Président de la République devait savoir que l'université, c'est aussi le programme et les équipements modernes. L'université et la recherche scientifique, c'est toute une vision pour l'avenir du pays. Sait-il -le Président de la République- que dans le dernier classement des universités africaines paru dans Jeune Afrique, aucune université congolaise ne figure parmi les 500 premières? Quelle honte pour le pays dont Lovanium, actuellement UNIKIN; l'UOC, actuellement UNILU ; et l'Université protestante de Kisangani, actuellement UNIKIS ; furent la référence en Afrique noire!

Nous sommes étonnés qu'aucun paragraphe n'ait été consacré à la recherche scientifique!

Dès lors, comment peut-on parler de développement sans penser à réhabiliter les centres de recherche et les chercheurs qui y travaillent? L'eau et l'électricité : avant d'aborder ce problème que nous vivons chaque jour à Kinshasa comme à l'intérieur du pays,je voudrais dire aussi que le Président t de la République s'est trompé en déclarant que le pouvoir d'achat du Congolais s'est amélioré.

Quand le Gouvernement se complait dans l'illusion monétaire d'avoir augmenté les salaires sans se soucier du facteur de pondération composé du taux de change à cause de la forte dollarisation de notre économie d'une part, et des prix moyens pratiqués sur le marché d'autre part, j'attire l'attention du Président de la République sur l'inexactitude de sa perception de ce problème : le pouvoir d'achat de tous les Congolais a fortement régressé.

Tenez: il y a 10 ans, quand Mr Joseph Kabila remplaçait Mzee Laurent Désiré Kabila à la tête du pays, le carton de Mpiodi se vendait à USD30, et tout le monde s'en souvient! Aujourd'hui, la ménagère débourse la même somme pour une seule rame de Mpiodi, chaque carton en comptant 3, il lui faut USD 90 pour acquérir ce carton.

Dans le budget 2007, l'huissier avait un salaire de 32.500 FC alors que le dollar s'échangeait à 580 FC, soit plus de USD 56. Aujourd'hui, en 2011, ce même agent de l'Etat touche mensuellement 35.000 FC, ce qui fait une augmentation nominale de 7,7 % par rapport à 2007. Cependant, le dollar est passé, au cours de la même période, de 580 FC à 920 FC, soit une dépréciation de 58 %. De ce pourcentage, vous enlevez celui de l'augmentation nominale, c.à.d. 7.7 %, ce fonctionnaire a subi une perte de 50 % de son pouvoir d'achat initial. En valeur relative, son salaire de 2011 ne vaut en réalité que USD 28, c'est-à-dire 50% de ce qu'il touchait en dollars en 2007.

Comment le Président de la République peut-il nous dire après cette démonstration que le pouvoir d'achat du Congolais s'est amélioré?

Par ailleurs, les inégalités sont très marquées. Environ 80 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, qui est estimé à 2 USD par jour. Près de 44 % de femmes et environ 22 % d'hommes n'ont aucun revenu. Les disparités régionales sont très fortes avec un taux de chômage, supérieur à 60 %, chômage qui affecte essentiellement la population active de 18 à 35 ans. Les salaires et les prestations sociales sont dérisoires dans tout le pays.

Je termine cet exercice douloureux en posant la question de savoir :

- qu'en est-il des rémunérations des militaires, des policiers et de tous ceux qui veillent pendant que nous dormons ? Est-ce qu'on n'est pas en train de nous mettre en danger quelque part?

Nous voulons aussi aborder l'autre question, peut- être que le Président de la République n'est pas informé, qu'effectivement tous les RD-Congolais ont un accès difficile à la nourriture, à l'eau, 'à l'électricité, aux soins de santé, à l'habitat. La situation s'est d'avantage détérioré qu'il y a cinq ans

En ce qui concerne l'eau et l'électricité, Pendant que je m'entretiens avec vous ici à la Gombe, commune qui abrite les sièges de la plupart des institutions nationales et internationales, il n'y a ni eau, ni électricité Vous pouvez le vérifier par vous-mêmes, pour ne pas me taxer de démagogue. Le Président de la République, sait-il qu'à Macampagne, un des quartiers résidentiels huppés de la capitale, où habite son ministre de l'énergie, les résidents ont commencé à creuser des bornes fontaines pour se procurer de l'eau ? C'est inacceptable!

On peut détester le Président Mobutu, parce que dictateur, mais Kinshasa n'avait jamais atteint ce niveau de pénurie. Dans les hôpitaux comme Mama Yemo et autres, le manque d'eau et d'électricité est à la base de l'augmentation du taux de mortalité, surtout infantile. Il faudrait que le Président de la République, reconnaisse que son bilan est totalement négatif.

Dans le secteur de la distribution de l'électricité, l'augmentation du taux de desserte de 6 à 9% qu'avance le Président de la République n'est soutenue par aucun élément probant dans la mesure où le délestage n'épargne aucun quartier de la capitale (y compris le sien), ni aucune autre ville du pays. Pour certains quartiers de la capitale, il ne s'agit plus de délestage, mais des coupures qui durent trois à six mois. Dans l'arrière- pays, la situation est pire, dans certaines villes, ils n'ont jamais vu le courant ; pour d'autres, ils en gardent des vestiges d'il y a vingt ans.

Sur le plan des droits humains, je m'attendais à ce que le Président de la République nous dise en sa qualité, de magistrat suprême, qu'il va effectivement peser de tout son poids :

- pour que Floribert Chebeya ait un procès équitable,

-. pour qu'on nous dise ce qu'est devenu le corps de Fidèle Bazana,

- pour qu'on nous dise qui a tué Armand Tungulu,

- pour qu'on nous dise qui est l'auteur du récent assassinat ignoble de l'opérateur économique propriétaire des Ets City li à Bukavu,

- pour qu'on nous dise également le sort réservé aux assassins de tous ces journalistes

- pour qu'on nous dise, quel est le sort réservé, dans un pays qui se dit démocratique, à tous ces détenus d'opinion; les Mokia, Kuthino et bien d'autres qui sont à Makala et dans d'autres prisons, à travers le pays!

En ce qui concerne la sécurité, les habitants de la province orientale, qui continuent à subir les attaques de la LRA et même parfois celles de nos propres soldats, se demandent si le chef de l'Etat a encore la maîtrise de la situation sur le terrain.

Bon nombre des habitants du Nord et du Sud Kivu ont dû sursauter en entendant le Président de la République déclarer que «lé pays est presqu'entièrement la région des grands lacs a retrouvé la paix et la stabilité, », alors que, non seulement ils vivent sous la psychose de la peur à cause des opérations d'intégration non achevées, mais font aussi face à plusieurs armées. Chaque minute qui passe, il y aune femme qui est violée. Et Madame Clinton, Secrétaire d'Etat américain, dans sa dernière adresse l'U.A, n'a pas mâché ses mots en plaçant la RDC parmi les 3 pays où la vie des femmes est en danger. La RDC occupe, en effet la2ème place après l'Afghanistan.

Malgré les différentes opérations qui ne font que changer de noms, force est de constater que les ex-Interhamwe continuent à causer des malheurs au sein de la population congolaise, mais aussi à contrôler les gisements miniers de cassitérite et d'or.

En abordant les problèmes de la réforme de l'armée, de la police et des services de sécurité, et en affirmant que les libertés individuelles sont garanties ; et en citant pour preuves, (I) le retour au pays des dignitaires mobutistes, (2) la participation des tous aux élections,... ici, il y a une double interrogation : de quelle armée, de quelle police, de quels services de sécurité, parle le Président de la République ? Sait il que dans certains coins de la République, il y a des militaires qui se livrent à là production des braises, du bois de chauffe pour survivre, quand ils ne peuvent pas se payer sur la population? Sait-il que les enfants des militaires ne sont pas scolarisés? Qu'ils n'ont pas accès aux soins de santé et à un habitat humainement acceptable?

De quelle réforme parle-t-on quand on a une armée qui compte autant de généraux que des colonels, bref, où il y a autant d'officiers que d'hommes de rangs? Le chef de l'Etat ignore-t-il que tous les militaires et les policiers commis à la garde des édifices publics doivent rançonner les visiteurs, Congolais comme Expatriés, qui veulent rencontrer les autorités? Simplement parce qu'abandonnés à eux-mêmes, ils sont souvent à la recherche des moyens de survie!

Pas plus tard qu'il y a trois jours la ville de Bukavu étau en alerte parce que les militaires avaient tiré.

Nous aurions souhaité entendre le Président de la République dire à l'opinion nationale et internationale ce qui s'est réellement passé dans cette ville. La violence continue à l'Est de la République Démocratique du Congo où l'on viole, on pille. où l'on coupe les routes en toute impunité.

Dans ta capitale et dans les autres villes, l'insécurité persiste. Elle ne saurait reculer tant qu'on n'aborde pas le vrai problème, celui de la mise en place d'une armée où le militaire sera réellement pris en charge et le policier mis dans des conditions adéquates de travail.

Tolérance Zéro' n'a été qu'un leurre.

Le Président de la République a dit que les portes des prisons étaient ouvertes. Depuis le début de cette législature, tous les gestionnaires ont été plébiscités, aucun cas de détournement n'ayant été relevé, ni sanctionné.

En ce qui concerne la décentralisation, le pays a reculé, le Président de la république ayant repris toutes les prérogatives des assemblées provinciales, y compris celles de révoquer le gouverneur de province. Nous comprenons que le Président de la République, se soit gêné d'en faire mention, dans son adresse de Kingakati..

Si le Président de la République se déplace la nuit, le pays est vraiment plongé dans le noir.

Monsieur le Président de la République, j'ai entendu : «n 'en déplaise à ceux pour qui il fait nuit alors qu 'il fait jour»,  …

C'est à tomber à la renverse lorsque tout le monde sait que le pays est au propre comme au figuré dans le noir. A mon tour, Monsieur le Président de la République de vous dire, qu'il n'est pas bon de faire croire au Peuple congolais qu'il est en plein jour, alors qu'on l'a plongé dans une nuit qui se prolonge douloureusement. La nuit imposée au peuple congolais, même si elle dure, finira par céder la place à la lumière du jour, et c'est pour bientôt.

Cela ne dépend que du Peuple congolais lui-même, lorsqu'il se sera doté d'un leadership apte à forger son destin.

Mes chers compatriotes, Nous n'allons pas finir cette adresse sur une note sombre. Nous allons quand même féliciter le Président de la République, car nous nous rendons du fait qu'il vient de découvrir que le Congo a vocation à devenir très rapidement un pays émergent et à terme un pays développé. Le Président de la République en a parlé dans son discours en mettant en exergue les potentialités immenses dont dispose notre pays. Ceci a toujours été notre vision quand nous comparons la RDC au Brésil, et en disant que si le miracle brésilien a pu s'opérer en 8 ans avec le Président Lula, le miracle congolais peut s'opérer en 10 ans avec un leadership responsable. Le destin d'un peuple, loin d'être un cadeau de quiconque, est tributaire de sa foi en Dieu, en lui-même, et tributaire de son travail.

Lorsque le Seigneur examine la terre afin d'y trouver d'éventuels leaders, il ne cherche pas des Anges incarnés, encore moins des hommes parfaits. Il cherche des hommes et des femmes comme vous et moi, de simples êtres humains faits de chairs et de sang. Mais Il cherche aussi certaines qualités chez eux, celles- là même qu'Il trouva chez David, c'est-à-dire, la spiritualité qui engendre la foi, l'humilité et l'intégrité. Voilà, comment Dieu a sorti David de la bergerie, pour en faire le roi d'Israël. L'humilité c'est la marque des grands, car il n'y a que les grands pour s'humilier. C'est ce que, pour notre part, nous faisons chaque jour, pour arriver à la désignation du candidat commun de l'opposition C'est dans cet esprit que nous nous sommes rendus ce jour, au siège du MLC, pour y déposer formellement la lettre de demande de partenariat adressée à mon frère, l'honorable Sénateur Jean-Pierre Bemba Gombo.

Dans cette oeuvre de rassemblement de l'opposition, nous voulons adopter la philosophie de Monsieur Deng.Xiao Ping qui avait dit que, «pour faire 1000 mètres, il faut commencer par faire le premier mètre». C'est la signification de l'acte que nous avons posé à l'adresse du MLC. Et nous espérons que toutes les autres forces de changement, de Fatima comme de Sultani, vont se joindre à cette initiative pour répondre au voeu longtemps exprimé par notre peuple, celui de nous voir aller aux élections, rangés en ordre de bataille. Je vous exhorte à ne pas baisser les bras, et à persévérer dans le combat pour l'alternance en vue de l'instauration d'un leadership nouveau.

Je vous remercie.

Lubumbashi dans le noir : Moïse Katumbi prend Kinshasa pour responsable

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Créé le 20 -09-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le  mardi 20 -09-2011 à  14h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL

 



Ça brûle entre Lubumbashi et Kinshasa. Depuis le vendredi 16 septembre 2011, la ville de Lubumbashi est à ¾ dans le noir. Pour cause, un incendie dans le répartiteur Sud. Pour le gouverneur du Katanga, la faute incombe à Kinshasa.

Depuis le vendredi 16 septembre 2011 une bonne partie de la ville de Lubumbashi est dans le noir. Jusque-là, la cause de cette perturbation en fourniture électrique est cet incendie qui s’était déclaré dans l’une des installations de la Société nationale d’électricité, notamment au niveau du répartiteur Sud, installé à la Gecamines. Les responsables de la Snel ont déploré d’énormes dégâts matériels, évalués à des millions de dollars américains.

Dépité, le gouverneur de la province du Katanga n’a pas eu de mots tendres envers la Snel. Sans y aller par le dos de la cuillère, le chef de l’exécutif a directement pointé du doigt Kinshasa, principal responsable, selon lui, de cette débâcle qui plonge les ¾ de la ville de Lubumbashi dans le noir.

Selon les témoignages recueillis sur place, l’incident s’est produit autour de 15 heures locales. Ces installations électriques, rapporte-t-on, datent de l’époque coloniale et n’ont pas été renouvelés depuis des années.

Au moment de l’incident, les camions anti-incendie de la mairie de Lubumbashi et de la RVA ont pu maîtriser le feu. Mais, le feu avait pris tellement de l’ampleur que le gros du répartiteur Sud a été totalement endommagé. D’où, la colère du gouverneur de la province qui a dit avoir déploré, à plusieurs reprises et depuis son arrivée à la tête de la province, cette situation sans que la Snel ne rende, depuis son siège de Kinshasa, une suite favorable à ses multiples demandes.

Arrivé sur le lieu, le gouverneur de province n’a pas caché son amertume: «Tout ça, c’est la faute du gouvernement central. J’avais tiré la sonnette d’alarme depuis mon entrée en fonction, il y a quatre ans. Nous aurions pu éviter ces dégâts en dépensant 500 mille dollars. Mais c’était sans réponse ».

 « Chaque mois, la direction provinciale de la Snel/Katanga verse 8 millions de dollars américains à la direction centrale qui ne rétrocède rien. Ce Katanga, devenu vache laitière pour Kinshasa, en a assez », a indiqué Moise Katumbi.

Il a, à cet effet, exigé la présence à Lubumbashi du ministre de l’Energie pout tirer au clair cette affaire et apporter, en même temps, des solutions durables au réseau de distribution du courant électrique dans la ville de Lubumbashi.

Election présidentielle : Kanku invite les candidats de l’opposition à se retirer au profit de Tshisekedi

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Créé le 20 -09-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le  mardi 20 -09-2011 à  14h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : OBSERVATEUR

 



Clément Kanku Bukasa wa Tshibuabua, président national du Mouvement pour le Renouveau (MR) et coordonnateur de l’Union pour la nation (UN), est parmi ceux qui militent pour une cohésion au sein de l’opposition. En effet, bien que celle-ci (cohésion) semble encore loin d’être acquise, à cause de plusieurs candidatures à la présidentielle, enregistrées à la CENI, l’honorable Kanku peut déjà se vanter d’avoir pris quelques initiatives allant dans le sens du rapprochement entre les différents acteurs de l’opposition.

Il y a quelques mois, il a eu à organiser au siège de son parti le MR et de l’UN à Lingwala un forum au cours duquel plusieurs partis politiques de l’opposition ont présenté leurs différents programmes de gouvernance. C’était bien entendu, dans l’optique de procéder à une mise en commun de ces différents programmes, en vue de déboucher sur un programme de gouvernance commun à toute l’opposition.

Tout récemment, on a vu Clément Kanku dans les réunions de l’opposition qui se déroulaient simultanément à la paroisse Notre Dame de Fatima et à l’Hôtel Sultani à Gombe ; des réunions destinées à dégager une candidature commune de l’opposition.

Comme l’on se rend bien compte, cette double présence du député élu de Dibaya à ces deux réunions ne s’est pas expliquée par une certaine difficulté à se positionner dans l’un de ces deux groupes dits de Fatima et de Sultani, mais plutôt par le souci de jouer une certaine médiation en vue de les rapprocher. Malheureusement pour lui, les deux blocs ne sont pas parvenus à s’entendre.

Le groupe dit de Fatima s’étant ligné autour de la candidature d’Etienne Tshisekedi, tandis que celui de Sultani, bien que se reconnaissant autour d’un programme commun de gouvernance, finira par éclater en présentant plusieurs candidatures à la présidentielle.

Eu égard à cette situation, Clément Kanku n’a pas baissé les bras. Cette fois, il vient de lancer un appel à ses pairs de l’opposition. C’était au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue le week-end dernier toujours au siège du MR.

Dans cet appel, le coordonnateur de la plate-forme qui a soutenu la candidature de Jean-Pierre Bemba en 2006, invite particulièrement ceux des acteurs de l’opposition qui ont présenté leurs candidatures à la présidentielle 2011 à se retirer pour soutenir la candidature du leader de l’UDPS, Etienne Tshisekedi. Cela évitera à ces candidats, pense Clément Kanku, la responsabilité d’un quelconque échec de l’opposition.

« … Nous estimons que de toutes ces candidatures, celle du patriarche Etienne Tshisekedi répond aux exigences du moment. En effet, nous pensons que sa popularité et sa crédibilité devront jouer en sa faveur pour mobiliser le plus grand nombre des Congolais autour de sa personne et de notre projet de gouvernance, toutefois, a indiqué Clément Kanku, les autres candidats pourront, sur base de leurs poids politique, prétendre à un ou un autre poste dans la future majorité… ».

Le coordonnateur de l’UN a, par contre, demandé à Tshisekedi de continuer des concertations avec les autres partenaires politiques de l’opposition, en répondant positivement à la main tendue par l’un ou l’autre.


Echec des 5 chantiers

Profitant toujours de cette conférence de presse, Clément Kanku a une fois de plus brossé un tableau sombre sur le bilan de la majorité au pouvoir, arrivé à la fin de son mandat.

Réagissant au discours bilan du chef de l’Etat sortant Joseph Kabila, prononcé devant sa famille politique à Kingakati, Clément Kanku a dénoncé le manque d’emploi, l’absence des sanctions à l’endroit des membres du gouvernement détourneurs de deniers publics, l’instrumentalisation de la justice. Il a également fait remarquer le fait que chaque discours prononcé par le chef de l’Etat sortant soit toujours suivie de mouvement de grève ; cas de magistrats qui se sont indignés de contre-vérités proférés par Joseph Kabila au sujet de leurs salaires.

Clément Kanku a également reproché à Kabila d’ignorer dans ses discours les questions liées aux droits de l’homme.


Freddy Longangu

LA RWANDISATION DE LA RDC : Shabunda/Sud-Kivu : Cinq localités sous contrôle des FDLR

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Créé le 20 -09-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le  mardi 20 -09-2011 à  14h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : OBSERVATEUR

 

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Les rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) contrôlent actuellement  cinq localités du territoire de Shabunda, dans la province du Sud-Kivu. La nouvelle émane de l'administrateur de ce territoire de Shabunda, Louis Boboto.

Selon plusieurs sources citées par Radio Okapi, cinq localités du territoire de Shabunda sont sous contrôle des FDLR. A la suite des affrontements ayant opposé, samedi 17 septembre à Kalole, chef-lieu du groupement d'Ikama Kasanza, les rebelles des FDLR aux forces d'autodéfense locale, les Raïa Mutomboki, deux personnes ont été tuées dans le camp des forces de Raïa Mutomboki.

       Depuis, les rebelles des FDLR exercent des exactions sur les populations de ce territoire qui n'hésitent pas de fuir la région insécurisée en affluant vers Kitutu, en territoire de Mwenga. Cependant, les nombreuses barrières érigées par les rebelles rwandais sur l'axe Kitutu- Chabene dans ce territoire constituent un véritable handicap pour ces populations livrées à la folie des FDLR.

       A ce jour, rapporte l'administrateur de territoire, Louis Boboto, les déplacés sont concentrés à Kakolokelwa à Shabunda et à Kasika et dans les positions des FARDC à Mwenga.

       L'autorité territoriale a appelé les autorités provinciales à déployer les militaires des FARDC à Shabunda et Mwenga pour ne pas perturber le processus électoral dans cette partie du pays.

 

50 personnes prises en otage

       Quelques jours plus tôt, à la suite des attaques des FDLR à Lutwe et Kamasani dans le  groupement d'Ikama Kasanza au Sud-Kivu, cinquante personnes ont été prises en otage, jeudi 8 septembre. Ces rebelles ont pourchassé des déplacés qui avaient trouvé refuge dans la forêt de Lutwe et Kamasani.

       Selon le chef de groupement d'Ikama Kasanza, citant des témoins, les FDLR ont pris ces hommes en otage pour transporter le butin qu'ils ont pillé dans la localité de Kitindi. Ces FDLR provenaient de leur bastion situé à 7 kilomètres de Chabene, sur la route nationale numéro 2. Ils ont traversé la rivière Elila pour attaquer Kitindi, chef-lieu d'Ikama Kasanza, une localité située à 285 kilomètres au sud de Shabunda-centre, précise le chef de groupement.

       Après avoir déserté la cité pour trouver refuge dans des cachettes, la population de Kitindi y a été poursuivie par les rebelles des FDLR. Conséquence : la rentrée scolaire n'a pas eu lieu dans la chefferie de Wakabango à la suite de ces attaques.

       La population locale de cette cité demande un déploiement rapide des éléments de l'armée régulière sur place. Le commandant des opérations Amani Leo au Sud-Kivu dit être au courant de la situation, sans donner plus de détails.

       Selon des témoins, les attaques sont souvent perpétrées par des FDLR et des éléments de la milice Raïa Mutomboki. Ces deux groupes militaires opèrent dans cette zone depuis trois mois, disent-ils.

       La province du Sud-Kivu en général et le territoire de Shabunda en particulier, demeurent la cible privilégiée des rebelles des FDLR qui ne cessent d'y mener des incursions à répétition. En dépit de toutes les différentes opérations militaires qui y sont menées pour combattre les FDLR, leur degré de nuisance est loin de disparaître.  Conséquence : la région compte des milliers de déplacés et la situation humanitaire est des plus préoccupantes.

       Le climat d'insécurité dans cette partie du pays est tel qu'il y a risque que les élections y soient perturbées, si les autorités congolaises ne prennent pas des dispositions nécessaires à la sécuriser. Ce qui réduirait un nombre très important de voix à tous les candidats à la présidentielle et aux législatives de novembre 2011.

Kléber Kungu

Elections 2011 : Antipas Mbusa Nyamwisi candidat à la Présidence de la République

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Créé le 20 -09-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le  mardi 20 -09-2011 à  14h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : OBSERVATEUR

 



Réunis en séance extraordinaire le lundi 19 septembre 2011, le Conseil Politique national du Rassemblement congolais pour la Démocratie/ Kisangani Mouvement de Libération (RCD/K-ML) a annoncé la candidature à l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 de son président national, M. Antipas Mbusa Nyamuisi. Au cours de cette séance qui s’est tenue au siège du parti RDC/K-Ml, tous les membres présents se sont prononcés en faveur de la candidature de M. Antipas Mbusa Nyamuisi à l’élection présidentielle de novembre 2011. «  Le RCD/ K-ML soutient la candidature à l’élection présidentielle du 28 novembre 2011, du camarade Mbusa Nyamuisi Antipas, président national du parti », a affirmé le secrétaire général du parti.

Le RCD/K-ML affirme qu’il partage le caractère indépendant de sa candidature qui, compte non seulement sur les suffrages des membres de son parti, mais aussi de ceux de toutes les congolaises et de tous les congolais qui partagent avec lui le même idéal, celui d’apporter un changement qualitatif pour la bonne gouvernance du pays, afin d’instaurer un leadership à la quête du bonheur commun. « Le RCD/K-LM recommande à la mémoire des compatriotes congolais, le parcours élogieux de ce grand patriote qui ne ménage aucun effort pour répondre au rendez-vous de l’histoire afin de jouer sa part de responsabilité susceptible d’assurer la paix et le bien être à notre population dans le respect de notre souveraineté « , souligne le communiqué du RDC/K-ML. Enfin le RCD/K-ML demande à tous ses membres, à tous les niveaux, de s’approprier cette candidature qui est et reste, selon lui, le seul choix du parti, capable de redonner confiance à tous les citoyens congolais. Il faut dire qu’au cours de cette journée, les membres du RCD/K-Ml ont aussi échangé sur les questions d’actualité notamment l’évolution du processus électoral.

Luc-Roger Mbala Bemba


Préalables pour la signature du code bonne conduite - La CENI et l'opposition se fixent un nouveau rendez-vous

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Créé le 20 -09-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le  mardi 20 -09-2011 à  14h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : OBSERVATEUR



Le bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a organisé hier lundi 19 septembre 2011, une rencontre avec des partis politiques de l'opposition, particulièrement ceux qui n'ont pas encore signé le code de bonne conduite pour des élections apaisées. Il a été surtout question pour la CENI de tenter de convaincre ces partis notamment l'UDPS qui ont posé des préalables à la signature dudit code, de se livrer à cet exercice.

Premier à prendre la parole hier lors de cette rencontre qui a eu lieu à l'Hôtel Memling, le président de la CENI,  le pasteur Daniel Ngoy Mulunda, qui avait à ses côtés les autres  membres du bureau, a tenté de faire comprendre aux responsables d'une trentaine des partis non signataires du code  combien, selon lui, il est impossible pour le bureau de la CENI, de procéder à une quelconque  falsification des résultats des élections.

Le serveur dont les partis de l'opposition demandent l'accès, leur a dit Ngoy Mulunda, ne servira à rien. Et que le vote ainsi que le comptage des bulletins a-t-il ajouté, se fera manuellement. " Si tricherie il y aura, a poursuivi le président de la CENI, ce sera au niveau des circonscriptions, ou comme dit la loi, se fera la compilation des résultats et non à Kinshasa comme en 2006. "

Voilà pourquoi Mulunda a invité les partis de l'opposition à focaliser leur attention sur la formation des témoins afin de contrer cette tricherie au niveau de la base.

Concernant l'audit du fichier électoral demandé par l'opposition, le président de la CENI n'y trouve aucun inconvénient. " La CENI, a-t-il dit, est déjà prête avec la liste des délégués de l'opposition et n'attend que celle des délégués de la majorité qui tarde toujours à parvenir à la CENI " a-t-il dit. De son côté, l'opposition s'est montrée réservée pour la signature du code de bonne conduite et exige d'abord la satisfaction de ses préalables, à savoir l'audit du fichier et l'accès au serveur central.

S'agissant de l'audit du fichier, l'opposition a demandé à Ngoy Mulunda de ne pas conditionner cette démarche par la présence des délégués de la majorité qui n'ont d'ailleurs pas demandé cet audit.

Mettant à profit cette rencontre, les partis de l'opposition ont chargé le bureau de la CENI de demander à la majorité d'arrêter la pré-campagne à laquelle elle s'est livrée  depuis un certain temps avec des calicots, banderoles et panneaux à l'effigie de Joseph Kabila. L'accès  équitable aux médias publics a été également compté parmi les requêtes de l'opposition.

En réponse, le président de la CENI a convié les partis de l'opposition à une prochaine rencontre qui réunira cette fois, toute la classe politique de l'opposition et de la majorité en vue d'un compromis.

Concernant la question liée à la pré-campagne, Ngoy Mulunda a fait savoir qu'il avait déjà écrit respectivement au secrétaire général de la majorité présidentielle, au vice-Premier ministre en charge de l'Intérieur et au gouverneur de la ville de Kinshasa pour leur demander d'enlever tous les calicots, banderoles et panneaux qui surplombent les grandes avenues et carrefours de la capitale et de provinces.

Freddy Longangu

CA N 2012 - Léopards : Claude Le Roy présélectionne 48 jours pour RDC-Cameroun

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Créé le 20 -09-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le  mardi 20 -09-2011 à  14h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL



Pour préparer le dernier match des éliminatoires de la CAN 2012 contre le Cameroun, Claude Le Roy a rendu publique une liste de 48 joueurs présélectionnés. Le nouveau sélectionneur des Léopards de la RDC, Claude Le Roy a rendu publique sa première liste des joueurs présélectionnés pour la préparation du match de la 6ème et dernière journée des éliminatoires contre le Cameroun. Comme son prédécesseur Robert Nouzaret, Claude Le Roy a pré-convoqué un grand nombre de joueurs, au total, 48 joueurs. Il n’en retiendra que 22 joueurs pour le début de la préparation proprement dite à moins d’une semaine du match. La RDC va recevoir le Cameroun le vendredi 7 octobre au stade des Martyrs.

Contrairement à la volonté exprimée par le président de la Fédération congolaise de football association (Fecofa) de baser l’équipe sur une ossature locale, le technicien a mis sur sa liste plusieurs joueurs évoluant à l’extérieur. Certains joueurs qui n’avaient plus enfilé la tunique des Léopards depuis plusieurs mois se retrouvent sur la liste. C’est le cas notamment de Hérita Ilunga (West Ham/Angleterre). Il y a aussi Dieumerci Mbokani et Larrys Mabiala qui avaient été bannis par Robert Nouzaret pour indiscipline. Le nouveau sélectionneur a, par contre, oublié Yves Diba Ilunga (Al Raed/Arabie Saoudite). Blessé, le joueur n’avait pas pris part au match contre le Sénégal. Aux dernières nouvelles, Yves Diba aurait déjà repris avec son club au championnat d’Arabie Saoudite.

Du côté des joueurs évoluant au pays, Claude Le Roy a rappelé la plupart des joueurs du TP Mazembe ayant été du match contre le Sénégal. Seul le nom de Patou Kabangu ne figure pas sur la liste. Le technicien a, par contre, donné la chance à quelques jeunes, notamment Mbidi (New Belor SC), Angani Kayiba (FC Système), Fimbo Patrick (New Belor SC), Linisa Twala (FC MK), etc. Du côté de l’AS V. Club, on note les absences inexplicables de Niemba Walby, Yves Magola et Thierry Kasereka. Claude Le Roy a préféré Diego Mutombo Kazadi, Patrick Mampuya Lema et Daddy Kilundu Mudikola.

Sauf imprévu, les Léopards doivent s’envoler le dimanche 25 septembre pour Oman aux Emirats arabes unis pour le début de la préparation. Comme il le faisait lors de son dernier passage à la tête des Léopards, Claude Le Roy veut commencer la préparation par un stage avec les locaux.

Les 48 présélectionnés de Claude Le Roy Joueurs évoluant à l'étranger 1. Kembo Ekoko Jires (Rennes/France) 2. Dieumerci Mbokani(Anderlecht/Belgique) 3. Makalambay (Sans club) 4. Cédric Makiadi (Fribourg/Allemagne) 5. Youssouf Mulumbu (West Bromwitch/Angleterre) 6. Arnold Mvuemba (Lorient/France) 7. Grandi Ngoyi (Nantes/France) 8. Larrys Mabiala (Nice/France) 9. Cédric Mongongu (Evian TG/France) 10. Matumona Zola (Mons/Belgique) 11. Trippy Makonda (Brest/France) 12. Jordan Lukaku (Anderlecht/Belgique) 13. Kondogbia (Lens/France) 14. Lynel Kitambala (St Etienne/France) 15. Ilunga Herita (West Ham/Angleterre) 16. Christian Kinkela Fwanda ( Ajaccio/France) 17. Gaël Kakuta (Bolton/Angleterre) 18. Eric Niemba (Léopards Dolisie/Congo-Brazzaville) 19. Tshiolola Tshinyama (Lokeren/Belgique)

Joueurs évoluant au pays 20. Robert Kidiaba Muteba (TP Mazembe) 21. Matampi Vumi (DCMP) 22. Nkulukuta Miala (TP Mazembe) 23. Issama Mpeko (AS V. Club) 24. Patou Ebunga Simbi (AS V. Club) 25. Jean Kasusula Kilitsho (TP Mazembe ) 26. Joël Kimuaki (TP Mazembe) 27. Pamphile Mihayo Kazembe (TP Mazembe) 28. Bedi Mbenza (TP Mazembe) 29. Patrick Ilongo Ngasanya (DCMP) 30. Disosa (TC Elima ) 31. Déo Kanda (TP Mazembe) 32. Patrick Mampuya Lema (AS V. Club) 33. Gladys Bokese (DCMP) 34. Jean-Paul Galenge Gilabi (AS Dragons) 35. Diego Mutombo Kazadi (AS V. Club) 36. Lema Mabidi (Shark XI FC) 37. Mbidi Mavuanga (New Belor SC) 38. Yves Angani Kayiba (FC Système) 39. Ngandu Junior (DCMP) 40. Felly Nseka (FC Nzakimuena ) 41. Kayembe Djikamba (FC Les Stars) 42. Kalala Kabongo (US Amazone) 43. Linisa Twala (FC MK) 44. Patrick Fimbo (New Belor SC) 45. Trésor Mputu Mabi (TP Mazembe) 46. Pierre Botayi Bamato (AS V. Club) 48. Daddy Kilundu Mudikongo (AS V. Club)

Gestion au pifomètre

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Créé le 21 -09-2011 à 10 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le  mercredi 21 -09-2011 à  13h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL

 

Réagissant à l’arrêt par la Société nationale d’électricité de la fourniture du courant électrique dans la ville de Lubumbashi, le gouverneur du Katanga a fait sensation. Sa petite phrase assassine relance une fois de plus la polémique sur la gestion réelle de la chose publique. Très remonté et visiblement déçu, le chef de l’exécutif provincial n’a pas fait dans la dentelle, accusant Kinshasa, sans détours, d’être à la base du drame qui s’abat sur la capitale du cuivre.

En voulant gérer la Snel selon le mode centralisé, Kinshasa a oublié l’essentiel, c’est-à-dire l’entretien de l’outil de production qui aurait pu garantir non seulement la qualité du service mais aussi et surtout sa régularité. Apparemment, pour le secteur de l’énergie, ces deux facteurs n’ont pas été au centre des préoccupations de Kinshasa.

Ayant largement dépassé les limites de l’obsolescence, les installations électriques de Lubumbashi, qui n’ont jamais été renouvelées depuis des années, ont cédé à la pression de l’usage, plongeant plus de la moitié de la ville cuprifère dans le noir.

Pendant ce temps, à la Snel, c’est encore le silence radio. Personne n’a encore commenté l’incident. Jusque-là, la seule autorité du pays à s’être apitoyée sur le sujet est le gouverneur de la province du Katanga. Il dénonce, à la suite de nombreux autres observateurs, la gestion calamiteuse de la res publica.

Pour le cas de l’obscurité à Kinshasa, face à ce qui relevait d’une grave erreur de management, le président de la République a fait usage du gros bâton en renvoyant aux études le comité de gestion et le Conseil d’administration de la Snel. Ainsi, depuis un temps, même si des perturbations persistent sur le réseau de distribution, une nette amélioration a été constatée dans la ville.

Les événements de Kinshasa faisant d’office de jurisprudence, c’est logique qu’à la suite du drame de Lubumbashi des têtes tombent au niveau notamment de la direction provinciale de la Snel. Malheureusement, comme dans des circonstances presque similaires, ce sont des innocents qui sont sanctionnés, épargnant les vrais coupables.

Qui plus est, ce qui vient de se passer à Lubumbashi démontre la gestion hasardeuse des affaires publiques. Là où le management recommande la planification ; là où gérer implique la prévision, les mandataires commis dans les services se distinguent par des pratiques d’un autre âge.

Sinon comment expliquer, dans un premier temps, pour le cas d’Inga, qu’une entreprise arrive à mépriser son outil d’exploitation jusqu’à hypothéquer son propre avenir ? N’est-ce pas une preuve de plus de l’irresponsabilité qui s’est érigée désormais en mode de gestion de l’Etat ?

En somme, ce qui se passe à la Snel n’est que la face révélée du degré de gestion au pifomètre de la chose publique, au grand dam de l’Etat et du peuple.

De ce point de vue, les élections passent pour un filtre pour le souverain primaire, invité à sanctionner des candidats reconnus comme ayant été du bois mort pendant leur gestion antérieure des affaires de l’Etat. Faute de le faire, il leur donnera l’occasion de retarder davantage l’éclosion d’une grande nation, riche et prospère au cœur de l’Afrique.

Un avion pour Mazembe : un geste qui interpelle

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Créé le 21 -09-2011 à 10 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le  mercredi 21 -09-2011 à  13h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL

Q’une équipe de football se tape un avion pour ses déplacements, ce serait un fait divers qui ne soulèverait pas de foules. Mais que le geste soit posé en République démocratique du Congo, un pays aux immenses ressources et talents sportifs, mais qui occupe une place peu honorable dans le palmarès de meilleures équipes de football dans le monde, selon le classement FIFA, et qu’en plus qu’il s’agisse d’une première en Afrique, le geste change tout. Il interpelle toutes les consciences sereines.

Le TP Mazembe, équipe de football de la ligue d’honneur de la République démocratique du Congo, vice-champion du monde, vient d’acquérir un aéronef. Grâce aux efforts de son staff dirigeant, et plus particulièrement de son président, Moïse Katumbi Chapwe, ce fait insolite a été réalisé. Des efforts qui ont été accompagnés par les responsables de la Banque commerciale et de développement du Congo, BCDC, qui ont soutenu financièrement cette initiative très encourageante.

Une première en République démocratique du Congo et en Afrique. Un fait sans précédent quand on sait que le football en Afrique, même s’il commence à nourrir son homme, navigue toujours à vue. Le football africain accuse encore un retard considérable par rapport au football européen et sud-américain. Et pourtant, dans les stades européens, ce sont les footballeurs africains qui font la pluie et le beau temps. De véritables talents à revendre au point que les recruteurs ne résistent plus à leurs charmes. Même les pays arabes avec leurs pétro-dollars n’hésitent plus à traverser mers et océans pour débarquer en Afrique et s’approprier ces « pépites d’or », ces orfèvres qui soulèvent des foules dans des stades.

Le football africain est de plus en plus exportable. Mais qu’est-ce que l’Afrique gagne en retour ? Certes, en finale des Coupes du monde de football, son quota est revu à la hausse. Bien plus, l’Afrique du Sud, un pays africain, a réussi à organiser avec brio en 2010 une finale de la Coupe du monde de football, donnant ainsi un autre visage de l’Afrique. Ce n’est pas assez.

UN SECTEUR PRODUCTEUR

Un avion pour Mazembe demeure une première qui dépasse les frontières sportives. Une première qui pose la problématique de ce concept : organisation. Un concept mal utilisé et un mal dont souffre le football congolais et africain, au-delà, tous les secteurs de la vie nationale.

Réduit à la dimension de «loisir», le football, mieux, le sport reste incontestablement un secteur vital de la vie nationale en plus de ce fait qu’il est multisectoriel : un fait social, économique, diplomatique, culturel… Il s’agit donc d’un secteur producteur à même de générer des ressources indispensables à tout pays pour son développement.

Pour demeurer plus près de nous, l’Afrique du Sud est aujourd’hui mieux connu dans le monde à cause de son football ainsi que de l’organisation qui a entouré cette manifestation sportive. Après la finale de 2010, des investisseurs se bousculent au portillon. Ils explorent d’autres domaines où l’Afrique du Sud offre plusieurs opportunités d’investissements. Le tourisme a pris ainsi de l’ampleur tant l’Afrique du Sud dispose des lieux historiques, des plages attrayantes et attirantes, une faune et une flore exubérantes dont raffolent les puristes de la nature. En retour, le pays y gagne par des rentrées de devises qui renforcent et sécurisent les réserves nationales. Par conséquent, le pays peut se permettre de donner un nouveau souffle à la production interne. Il dispose désormais des « fonds souverains » qui font que par ces temps qui courent, l’Afrique du Sud fait partie des pays émergents. Le football en particulier, le sport en général, demeure donc un secteur producteur à ne point négliger.

DES REFORMES COURAGEUSES

Mais pour donner une impulsion génératrice de progrès et de recettes, le chemin passe par la mise en place d’une « organisation véritable » et qui s’appuie sur le management. En des termes plus précis, les réformes doivent être courageuses, mieux réfléchies et qui touchent toutes les couches productrices.

S’il faut demeurer dans ce secteur du football et du sport, la restructuration des fédérations devient une urgence, une nécessité. Une restructuration qui mettrait un accent particulier sur le « Statut du football » congolais. Une façon d’évaluer des voies et moyens susceptibles d’embrasser le professionnalisme. Que les équipes de football, en tant que sport-roi, soient dirigées à l’image des entreprises, s’engageant ainsi sur la voie du progrès.

Une restructuration qui permettrait aux footballeurs déjà professionnels d’être redevables vis-à-vis du Trésor public en rapatriant une partie de leurs revenus sous forme d’impôts. Une façon de neutraliser ces différents réseaux négatifs de transferts des joueurs vers d’autres cieux et qui n’enrichissent que leurs auteurs.

Des réformes qui auront pour conséquence positive l’élaboration d’une « politique sportive » avec ses corollaires. Notamment la construction et l’amélioration des infrastructures sportives, l’introduction de la pratique obligatoire du sport dans l’armée, la police, les écoles, les instituts supérieurs et universités avec au bout du tunnel l’organisation des championnats intersectoriels visant l’éclosion des valeurs sportives encore inconnues.

VISION ECONOMIQUE, VISION POLITIQUE

Il ne s’agit point d’inventer la roue. Il suffit tout simplement de se doter d’une vision globale de la gestion d’un pays. Pas une vision étriquée pour s’embrouiller par la suite et se contenter des résultats immédiats qui ne sont qu’illusion. L’organisation correcte que l’on appelle de tous les vœux est tributaire d’une bonne vision économique pour mieux sous-tendre toute vision politique qui mettrait en œuvre des réformes courageuses.

Voilà pourquoi le fait que Mazembe se dote d’un avion interpelle les consciences sereines. Une meilleure interprétation de cette première en RDC et en Afrique ouvrirait la porte à d’autres opportunités porteuses d’espoir.

Kabila, Tshisekedi... Kakese Malela réclame le débat entre candidats !

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Créé le 21 -09-2011 à 10 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le  mercredi 21 -09-2011 à  13h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LA PROSPERITE

 

Il n’a ni séché, ni esquivé ou escamoté une seule des questions lui posées par les professionnels des médias hier, mardi 20 septembre 2011, au cours d’un face-à-face. C’était au siège de son parti, l’Union pour le Réveil et le Développement du Congo, URDC, situé sur l’avenue Kasa-Vubu, dans la commune de Kinshasa.

Il, c’est bien le Dr Kakese Malela François Nicéphore, l’Homme qui se dit disposer des atouts, pour imprimer une nouvelle vision au Congo, dès lors qu’il sera porté à la magistrature suprême à la suite de l’élection du 28 novembre prochain. Auparavant, Kakese a parlé de la santé de son parti qui a des ramifications sur l’ensemble du pays. Ici, il a précisé que l’engouement observé aux portes de l’URDC tient au discours responsable axé sur la révolution culturelle. De la situation générale du pays, Kakese n’est pas allé par le dos de la cuillère pour dire que la RDC se trouve dans un gouffre. Que rien ne va sur le plan social et économique

. L’homme Congolais est dévalorisé, crétinisé et, voire chosifié au point qu’il manque ce qui est élémentaire suite à l’absence de planification. Sur le plan sécuritaire, le candidat Président de la République soutient que le pays est devenu un royaume des violences. Eu égard à la mauvaise gouvernance du pays, Kakese Malela préconise des remèdes : mettre en place une nouvelle ère politique, établir une ligne de conduite nationale et internationale et créer un Congo nouveau. Quid des alliances politiques à quelques mois des élections ? Kakese répond : « Il est hors de question dès lors que cela débouche sur le partage de pouvoir. Mais, que l’URDC accepte de s’ouvrir à condition que les partis qui le sollicitent, renoncent à leur idéologie et épousent celle de l’URDC », a-t-il martelé. Déplorant l’absence de débat politique entre candidats à la présidentielle, le Docteur Kakese est resté de marbre en ce que c’est l’unique occasion, pour le peuple de jauger les candidats, en découvrant leurs projets de société, afin de se déterminer au moment du vote. Le siège de l’Union pour le Réveil et le Développement du Congo (URDC) a servi de cadre, le mardi 20 septembre dernier, à la tenue de la conférence de presse que le Docteur Kakese Malela François Nicéphore a animée pour, d’une part, donner la position de son parti face aux enjeux de l’heure, notamment, l’organisation des élections dont tout le monde veut libres, transparentes et apaisées.

D’autre part, montrer les faiblesses criantes dans la gestion du pays et proposer des pistes des solutions dès lors qu’il va accéder au pouvoir au terme de l’élection de novembre prochain. Parti jeune, mais jouissant d’un encrage sur l’ensemble du territoire « Que de se lancer dans la polémique à longueur des journées, l’URDC a choisi d’abattre un travail de fourmi, un travail de terrain pour s’enraciner dans l’opinion et conquérir des bases, ça et là, dans les coins et recoins du pays », a d’emblée expliqué Kakese Malela, qui soutient par ailleurs que son parti jouit d’une santé solide. Ce qui lui permet de changer la donne politique en République Démocratique du Congo. C’est non sans raison. Fort de cette assise populaire, l’URDC s’est déterminée à présenter un candidat, Kakese Malela, à la course pour la présidentielle, du reste retenu par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Va-t-il changer le pays comme par une baquette magique ? Méticuleux dans sa démarche, Kakese répond qu’il faut absolument commencer par la programmation, pour tabler sur la production. Ainsi, il fait savoir que la RDC ne doit continuer à appliquer la politique d’importation de tous les biens de consommation, mais doit plutôt mettre en place des stratégies pour la production nationale, locale. S’agissant des alliances politiques qui sont en vogue à quelques deux mois des élections, la position de l’URDC tranche totalement avec ce que d’aucuns souhaitent. Kakese affirme que la bonne façon de diriger, c’est d’avoir un groupe qui partage la même vision, la même idéologie. Or, a-t-il poursuivi, ceux qui cherchent des alliances ne visent que le partage de pouvoir. D’où vient, pour Kakese, que celui qui sollicite l’alliance doit renoncer à son programme pour se conformer à celle de l’URDC.

Nécessité d’un débat entre candidats Déplorant l’absence de débat politique entre candidats à la présidentielle, le Docteur Kakese est resté de marbre en ce que c’est l’unique occasion pour le peuple de jauger les candidats, en découvrant leur projet de société, pour enfin se déterminer au moment du vote. C’est ici que cet ancien kasapard a exprimé toute sa fierté de voir que son parti dispose d’un projet de société qui cadre avec les aspirations profondes des Congolais, en ce qu’il vise, par son idéologie, la démocratie chrétienne avec ceci comme sous bassement, mettre en valeur l’amour, la justice qui débouche à la paix et l’unité qui fait la force d’un pays. Situation chaotique du pays Bien avant, l’orateur du jour a invité les professionnels des médias de constater avec lui que les Congolais travers une période difficile dans divers domaines de la vie. Sur le plan social, c’est la misère noire lui imposée suite au manque de programmation des dirigeants actuels. Le pays fonctionne sous le régime de tâtonnement, a-t-il fait savoir, au point que le peuple vit dans l’asservissement au quotidien et devient incapable d’initiative. Salaire de misère… Voilà pour quoi l’URDC prône d’abord la modernisation de l’homme, seul capable avec les autres de moderniser l’environnement. Un leadership fort, discipliné Pour que fin soit mise à cette crétinisation de la population Kakese pense que le pays a besoin d’un leader fort, discipliné, capable d’impulser autrement la vie du Congolais. Cet homme, a-t-il précisé, c’est bien lui, parce qu’il dispose assez d’atouts pour ce faire. Voilà pourquoi il invite les Congolais à voter essentiel, en le portant à la tête du pays pour imprimer une nouvelle ère politique. La Pros. Ci-après, son curriculum Vitae CURRICULUM VITAE DU CANDIDAT MALELA Nom : Kakese Post-Nom : Malela Prénom : François Nicéphore Province d’origine : Bandundu Nom du père : Mundedi Malela Nom de la mère : Lubanza Sumba Nationalité : Congolaise État –civil : Marié Nombre d’enfants : 3 Etudes Primaires En 1964-1965 : La première année et la deuxième année à l’Ecole Primaire de Gungu dans le territoire de Gungu.

En 1966-1968 : De la troisième à la cinquième année au Poste Matamba dans le territoire de Masimanimba En 1969 : La sixième année à l’école primaire Catholique de Jassa Bonga Etudes Secondaires 1970-1972 : La première année et la deuxième année à Jassa Bonga chez les Frères Joséphites 1973-1977 : De la troisième année à la sixième année au Collège Jean XXIII de Kilembe (Institut UFUTA de Kilembe). Diplôme d’Etat en Humanités Pédagogiques en 1977. 1978-1979 : Formation pré- universitaire au Centre Pré- Universitaire de Kananga Etudes universitaires 1979-1989 : De la première année à la dernière année en Médecine Vétérinaire à la Faculté de Médecine Vétérinaire de l’Université de Lubumbashi. Diplôme de Docteur en Médecine vétérinaire Profession Février 1990-1992 : Assistant Vétérinaire au département de la Production des Vaccins à l’Institut National de Recherche Sud-Africain nommé ONDESTEPORT DE PRETORIA NORD 1993-1996 : Inspecteur du Ministère Sud-Africain de l’Agriculture à Talton Ostrich Galore chargé de l’inspection de la viande rouge exportée en direction de la CEE (devenue Union Européenne) 1997-2008 : Directeur Général de la Société ACF-VET INTERNATIONAL : Afrique du Sud Conception et développement de nombreux projets agricoles et d’élevage dans certains pays d’Afrique et d’ailleurs, à savoir : • Lubango (ANGOLA) • NAMIBIE • Abuja (NIGERIA) • Lubumbashi et Kinshasa (RDC) • Kaputa (ZAMBIE) • ZIMBABWE (Béatrice Farm) • Geda (ARABIE SAOUDITE) La Société ACF-VET a aussi participé à la vulgarisation et à la promotion de l’utilisation de produits vétérinaires et intrants agricoles en République Démocratique du Congo dans le cadre d’un partenariat avec les Maisons Allemande BAYER et française MERIAL Politique Le 06 février 2009 : création du Parti Politique dénommé L’UNION POUR LE REVEIL ET LE DEVELOPPEMENT DU CONGO, URDC en sigle. Monsieur KAKESE MALELA François Nicéphore est le Président National du Parti. Je jure sur l’honneur que les renseignements ci-dessus sont sincères et exacts. Dr. KAKESE MALELA François Nicéphore Candidat Président de la République

Elections 2011 : pour éviter l'implosion Les présidentiables appelés au tact et au sens de responsabilité !

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Créé le 21 -09-2011 à 10 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le  mercredi 21 -09-2011 à  13h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE PALMARES

Jamais la République Démocratique du Congo n'aura été aussi fragile qu'en ce moment. La présidentielle du 28 novembre devient un enjeu autour duquel toutes les impossibilités tentées hier, semblent trouver soudain un champ d'expression. Pour qui sait bien y regarder, l'alignement des principaux protagonistes à ce grand rendez-vous aboutit à une arithmétique géopolitique donnant des frissons dans le dos.

Les grands ensembles naguère stables, subissent en ce moment l'insoutenable pression des vagues de fond. Le déplacement des plaques tectoniques se fait déjà ressentir. Les séismologues politiques les plus avertis, ne se font guère d'illusion sur la suite probable du processus entamé avec la mise en place du bureau de la Ceni.

Nous sommes vraiment loin de 2006 où la clause d'un second tour a permis de faire taire un dangereux volcan. L'unique tour imposé par la révision constitutionnelle de Janvier 2011, prive la nation de toute capacité de jouer au sapeur-pompier. A l'heure des fractures des grands ensembles, ce qui est inévitable, il faudra beaucoup de tact au vainqueur pour éviter l'implosion:

D'autant qu'entre les grands ensembles, les structures sociopolitiques intermédiaires et tampon n'obéissent plus à aucune logique.

De quoi donner en tout cas raison au cardinal Monsengwo qui avait eu le flair de tirer la sonnette d'alarme au lendemain de la révision constitutionnelle. De quelle assiette de légitimité aurait un président élu à 20 ou 25 pour cent des suffrages s'interrogeait-il alors.

Le sésame

Oui, si avec 44 pour cent au premier tourdes présidentielles de 2006, Kabila fut obligé de composer avec le Palu pour éviter la fracture, qu'en serait-il aujourd'hui?

Aujourd'hui où l'Est s'atomise et l'Ouest éclate en îlots menaçants ?

Un haut responsable des ''services d l'Union européenne en poste à Kinshasa prévient : “ De toutes les façons, la réussite de l'expérience du Sud Soudan est de très mauvais augure pour vous, la RDC. La barbouze s'adressait à un autre haut responsable des services, mais congolais cette fois.

Toutes les tentatives de la balkanisation du Congo ont échoué pour une seule et fondamentale raison: les différents mouvements centrifuges créés ça et là à travers le pays, manquaient de leaders d'envergure et de poigne. Mais aujourd'hui, ces leaders qui ont cruellement fait défaut hier sont lancés dans la course de la présidentielle.

D'un côté, il y a des Etats gloutons, les mêmes. De l'autre, la condition sine qua non qui leur faisait cruellement défaut se trouve enfin disponible. Faut-il dès lors s'étonner, par exemple, d la spontanéité avec laquelle deux anciens agresseurs du pays ont mis fin à toutes leurs divergences cette année ? En ce moment où justement, la RDC court de nouveau vert une crise de légitimité certifiée.

Notons que parmi les présidentiables en lice, il y en a qui ont déjà goutté à la gloriole de diriger un mini-Etat dans l'Etat congolais. Ils ont eu un des agresseurs réconciliés pour parrain. Qui a bu, refusera-t-il de boire de nouveau et d'entraîner les autres candidats malheureux du 06 décembre prochain dans une aventure provincialo-souverainiste”?

En tout cas, quel que soit le vainqueur du 06 décembre, il faudra urgemment penser à un plan fédérateur national. L'épaisseur de légitimité du vainqueur n'autorisera pas de tergiverser sur la question. A moins que l'on ne soit le complice actif du plan de démembrement du Congo. En effet, à en croire la barbouze de l'UE, si jamais ça cassait après le 06 décembre, les stratèges comptent faire éclater la RDC en quatre républiquettes. Comptez le nombre des candidats présidents viables sur les onze retenus par la Ceni. Comprenez-vous de quoi parle le missi dominici de l'Union européenne ?

                                                                                                                    LP

Commune de Kisenso : Les maraîchers s'insurgent contre la vente de leurs aires agricoles !

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Créé le 21 -09-2011 à 10 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le  mercredi 21 -09-2011 à  13h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE PALMARES

Les maraîchers du quartier Kabila, dans la commune de Kisenso, s'insurgent contre la décision gouvernement central de la mise en vente de leurs aires agricoles, ont-ils confié, lundi à l'ACP. Selon ces derniers, cette décision prise depuis le mois d'août dernier, les a surpris dans la mesure où aucun avis préalable ne leur avait été communiqué pour une délocalisation éventuelle. Une équipe des agents fonciers et cadastraux est déjà à pied d'œuvre pour le morcellement de ces espaces maraîchers en parcelles à usage résidentiel, ont-ils renseigné.

Cependant, les maraîchers sont interdits de nouvelles cultures sur cette aire si ce n'est que pour l'arrosage des semences sous sol.

D'ailleurs, a constater l'ACP, un poste de police est désormais installé sur le site en vue de faire respecter la mise en application de cette décision.

                                                                                                              LP/Acp


Bas-Congo : Les autorités académiques invitées à aménager des terrains de football !

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Créé le 21 -09-2011 à 10 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le  mercredi 21 -09-2011 à  13h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE PALMARES

 

Le ministre de l'Enseignement supérieur et universitaire (ESU), le Pr Léonard Mashako Mamba, a inauguré vendredi à Kisantu dans le district de la Lukaya dans la province du Bas-Congo, un bâtiment de l'institut supérieur des techniques médicales (ISTM/Kisantu) en présence des autorités nationales, provinciales et ecclésiastiques. Le bâtiment construit sur fonds du gouvernement provincial à la hauteur de 177.000 dollars américains (cent septante-sept mille dollars américains), abrite six auditoires pour une capacité d'accueil de mille cinq cents (1500) étudiants, sept bureaux et huit toilettes. Le ministre de l'ESU a salué l'apport du gouvernement provincial permettant à cet établissement qui a failli être fermé lors de l'audit de quitter la catégorie des établissements intermédiaire à celle des établissements viables. Il a indiqué certaines mesures prises par le Chef de l'Etat Joseph Kabila pour la promotion de l'éducation supérieure au Bas-Congo notamment la création d'une université de Matadi dont qu'il a déjà pris un arrêté accompagnant ses mesures du Président. Le ministre a également souligné la construction dans le district de la Lukaya d'un institut supérieur pédagogique (ISP) pour former les enseignants de qualité1l a, par ailleurs, réaffirmé la détermination du Président Joseph Kabila de continuer à placer l'éducation comme priorité des priorités pour former les ressources humaines qualifiées devant contribuer au développement du pays et au rendez-vous de la mondialisation. Il a invité les autorités académiques à aménager des terrains de football et de basket-ball pour le bien de la formation de la jeunesse estudiantine à qui il a appelé à l'apolitisme pendant cette période électorale et à l'abandon des antivaleurs. Le gouverneur du Bas-Congo, Simon Mbatshi Batshia qui a placé cet ouvrage dans le cadre des cinq chantiers du Chef de l'Etat dans sa province, dans les volets éducation, infrastructures, emploi et santé. Il a également - rappelé certaines actions réalisées par le gouvernement provincial dans ce domaine de l'ESU. Le gouverneur qui a aussi érigé dans cet ISTM/Kisantu une statue de la prophétesse Kimpa Vita, est symbole, a-t-il dit, d'incarnation de l'unité et de la liberté servant d'exemple aux étudiants et aux administrés du Bas-Congo de génération en génération. Il a formulé une requête au ministre de l'ESU de voir le gouvernement central doter les universités et les instituts supérieurs du Bas-Congo des infrastructures dignes. Le directeur général de l'ISTM/Kisantu qui a témoigné de sa reconnaissance au gouvernement provincial, a dû présenter un programme réfléchi avec les partenaires chinois pour la poursuite de construction d'autres infrastructures dans ce site à la hauteur de plus de quatre millions de dollars. Le DG a appelé les partenaires nationaux et internationaux à appuyer ce projet. Les Nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) sont aussi autant des défis que son comité de gestion devra affronter, a-t-il dit. Les étudiants de l'ISTM/Kisantu ont aussi exprimé leur joie pour avoir un site propre.

                                                                                                           Lp/Acp

Le journal de collabos titre : Présidentielle 2011 : Etienne Tshisekedi, l’argent destiné à la campagne détourné !

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Créé le 21 -09-2011 à 10 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le  mercredi 21 -09-2011 à  13h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : L'AVENIR

 

Ce journal vendu veut salir le leader maximo Etienne Tshisekedi !



Depuis l’Europe, l’argent destiné à la campagne électorale d’Etienne Tshisekedi aurait été détourné par ses plus proches, a – t – on appris de sources généralement bien informées. C’est faux, rien n’a été détourné, rétorque le Directeur de cabinet du Sphinx de Limete qui se dit en outre ne rien savoir d’une quelconque invitation adressée au président de l’Udps par Eduardo dos Santos, président de l’Angola.

De bon vent, il nous revient que le lider maximo qui poursuit son périple européen a une grosse épine enfoncée sous le pied et voit une page de ses rêves changée en véritable cauchemar. Les cotisations des membres et autres personnes de bonne volonté en vue de sa prochaine campagne électorale auraient pris une destination inconnue.

‘’Tu quoque filii mihi’’

D’aucuns pensent cependant que ladite somme faramineuse déjà réunie (dont la source n’a pas précisé la hauteur) aurait atterri dans des poches des individus les plus proches, pas des gens du dehors, mais bien ‘’ceux – là même qui sont liés à lui par le sang et pour la conquête du pouvoir comme ils se déclarent’’, renchérit- on. De quoi susciter plusieurs interrogations et provoquer d’interminables insomnies au plus vieux candidat à la présidentielle dont les jours (de l’élection) sont comptés. Est-ce le cas de César à Brutus : ‘’Tu quoque filii mihi’’ ? (traduisez : Toi aussi mon fils ?). Les chances sont amoindries lorsqu’on est combattu sur tous les fronts, tant du dedans que du dehors. Il vaut mieux réfléchir deux fois ; à malin, malin et demi.

Pour rappel, depuis l’année passée déjà, des combattants, hommes d’affaires, personnes tant physiques que morales avaient pris la décision de se cotiser jusqu’au dernier sou afin de permettre à Etienne Tshisekedi d’avoir un matelas consistant pour faire face aux exigences électorales : voyages, dépôt de candidature, campagne électorale proprement dite avec son chapelet à mille graines,… pourvu que Kabila parte par la grande porte. ‘’Il n’y a plus rien de tout cela aujourd’hui’’, affirme notre source.

Une invitation volatilisée

Et comme il n’y a pas un sans deux, le président angolais José Eduardo dos Santos, selon la même source, aurait adressé, en date du 6 septembre dernier, une invitation au président de l’Union pour la démocratie et le progrès social, aux fins de peaufiner ensemble des stratégies pour la victoire de Tshisekedi à la présidentielle de novembre, et lancer des accords bilatérales de coulisse. Hélas, ‘’l’invitation aussi est portée disparue, toujours par le truchement de ces mêmes taupes qui volatilisent tout’’, a soutenu l’homme par la suite, qui a naturellement requis le strict anonymat. Pourtant, on ne va pas en campagne électorale mains vides ; encore moins comme un enfant. Les électeurs congolais n’ont pas encore compris que le projet de société pèse plus lourd que tout autre appât. Ils ne suivent pas des discours seulement, si alléchants soient-ils.

 En attendant, disons sans peur d’être contredit que là aussi, qu’au regard de cette opinion qui ne se veut pas détractrice, le ver est dans le fruit et que le candidat Tshisekedi est visiblement très mal parti, au risque de ne pas battre campagne comme il se doit, faute de moyens conséquents de sa politique. Qui accusera–t–il si jamais échec s’en suivait ? Est–ce que les bienfaiteurs vont encore essayer de mettre la main dans la poche ? Ce n’est pas à nous de répondre. Est- ce que faute de moyens, Tshisekedi pourrait revenir sur sa décision en renonçant de briguer la magistrature suprême en faveur d’un autre candidat de l’Opposition ? La question reste posée et Dieu seul sait. Sinon, avec quoi le « Mandela congolais » agirait – il conséquemment afin de ne pas permettre à l’ultime bifteck de lui échapper ?

Tout ce sabotage interne s’organise alors que de son côté, la Majorité kabiliste bat le rappel des troupes et invite toute la plate-forme à se retrouver dès la semaine prochaine à Kinshasa, et le mois d’octobre sur toute l’étendue de la République. Ce, afin de réunir les moyens nécessaires en vue de soutenir la campagne de leur candidat. Ils amasseront des milliards, à ne point douter au profit des chances inégales… Moleka dément Mais aux dernières nouvelles, contacté au téléphone par votre journal qui voulait en obtenir un autre son de cloche, le Directeur de cabinet d’Etienne Tshisekedi, Albert Moleka a démenti cette information en bloc. D’après lui, « rien n’est détourné par qui que ce soit et le président Tshisekedi, qui du reste se porte à merveille, n’a jamais reçu une quelconque invitation du protocole d’Etat angolais (…) ». Ainsi dit, devant le doute, seul l’avenir nous éclairera.

Des signes qui ne rassurent pas

A l’analyse de tout ce qui arrive au leader charismatique de Limeté, l’opinion est tentée de croire qu’il s’agit là des signes qui ne rassurent pas quant à sa participation aux élections de novembre 2011. La même opinion n’avait pas du tout apprécié le dispositif sécuritaire accordé à leur leader lors de son arrivée à Bruxelles. Même si les autorités belges se sont défendues en disant qu’il était présidentiable, et qu’à ces conditions il méritait qu’il soit ainsi protégé.

La même opinion n’a pas compris pourquoi Etienne Tshisekedi, tout en étant à la prison de La Haye, n’a pas voulu rendre visite à Jean-Pierre Bemba, préférant réconforter le Congolais Thomas Lubanga. La visite d’Etienne à Thomas Lubanga Dillo était donc un message fort adressé au gouvernement en place qui ne fait aucun effort pour défendre les ressortissants congolais détenus à la Cpi et faire en sorte que ces derniers soient transférés au pays. Il s’agit des propos qui ne pouvaient que faire tâche d’huile, lorsqu’on sait que Thomas Lubanga est poursuivi pour crime de guerre, plus précisément le recrutement d’enfants lors du conflit armé que la Rd Congo a connu. Il est vrai qu’il appartient à tout le monde de rendre visite à un détenu. Mais dire que son pays ne fait rien pour le protéger, ce n’est pas connaître comment fonctionne la CPI.

Pour rappel, la Rd Congo est un Etat partie aux statuts de la CPI. A ce titre et au regard des crimes graves qui se sont commis dans ce pays, les autorités congolaises ont été obligées de saisir la CPI qui a lancé un mandat d’arrêt international, avant que le Congolais ne soit livré. Là où les Congolais, du moins ceux qui soutiennent la candidature d’Etienne Tshisekedi voulaient qu’il arrive, il s’est contenté plutôt de visiter un autre Congolais dont l’impact de popularité sur terrain mérite d’être démontré. En réalité et étant donné son statut de candidat président de la République, Tshisekedi se devait de rencontrer Jean-Pierre Bemba, même si c’était pour une énième fois, afin de solliciter une fois de plus les voix de ses militants éparpillés sur toute l’étendue du territoire national.

Malheureusement ou mauvaise coïncidence, pendant que le Sphinx loupait de rencontrer Bemba, ses lieutenants, tout en étant divisés, ouvraient grandement les bras à la candidature de Vital Kamerhe, soi-disant qu’il est venu solliciter notre électorat. Et pourtant, la réalité est que le MLC, très mal en point sur terrain, a préféré s’approcher de certains présidentiables afin de négocier certains postes dans les futures institutions de la République. Ceci, parce qu’ils savaient déjà que Tshisekedi refuserait un tel compromis, préférant que tout le monde se batte, afin de glaner le plus grand nombre de députés aux prochaines élections qui pointent à l’horizon. Il s’agit d’une logique qui est même partagée par l’actuelle majorité au pouvoir. Elle qui s’est liguée derrière une candidature unique et commune, celle de l’actuel Président de la République, Joseph Kabila Kabange. Ici, les différents partis politiques se battront, afin de gagner plusieurs députés. Et c’est en fonction de cette prouesse, qu’ils prétendront postuler à certains postes ministériels.

Dans son édition n° 5126 du lundi 19 septembre 2011, l’Avenir a écrit ce qui suit dans un article intitulé : « Jour J-70,… Tous contre Tshisekedi » : On a l’impression que cette prophétie est en train de se réaliser, dans la mesure où c’est comme si tout est mis en musique afin de pousser le lider maximo à jeter l’éponge. Car, sans argent et sans un compromis au sein de l’Opposition politique, il lui sera difficile de parcourir le territoire congolais, mais aussi de les mobiliser à sa cause.

Même si Tshisekedi ne s’est pas lancé pour rien dans ce processus, et surtout qu’il s’agit de l’ultime bataille comme il l’a lui-même reconnu, on est d’avis qu’il pourra se dépasser et fixer l’opinion sur ses vraies motivations à gagner les élections de 2011. Sinon, c’est la déception qui sera au rendez-vous dans le chef de tous ceux qui rêvent de lui un jour au pouvoir.

Emmanuel Badibanga

L'opinion nationale et internationale s'interroge - Pourquoi des pasteurs francophones en RDC ?

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Créé le 21 -09-2011 à 10 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le  mercredi 21 -09-2011 à  13h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : OBSERVATEUR

 


Aussi paradoxal que cela puisse paraître, les pasteurs congolais préfèrent prêcher en français dans leurs églises. Une façon, semble-t-il, de se donner une conscience tranquille, plutôt une certaine valeur.

Certains pasteurs croient que pour être considérés il faut prêcher en langue française. Quid de se faire accompagner d'un interprète qui traduit sa prédication en lingala, swahili, kikongo ou tshiluba. Car, en prêchant dans les quatre langues vernaculaires citées ci-haut, on est assimilé à un illettré ou à un pasteur semi lettré.

Très souvent, nous remarquons qu'un prédicateur se trouvant devant une assistance homogène dont il manie bien le patois, le pasteur fait appel à un interprète et parle en français. Nous nous sommes rendus en évidence dernièrement dans la commune de Kisenso. Apparemment, parmi les fidèles présents dans cette église de fortune faite des nattes, personne n'était capable de manier la langue de Voltaire, mais le pasteur a préféré transmettre son message biblique en français.

Malheureusement, l'interprète n'était pas à la hauteur de sa tâche. Il n'a pas su transmettre fidèlement ce que disait le pasteur. Curieusement, ne connaissant pas le français, l'assistance secouait machinalement sa tête aux dires de l'interprète, comme pour apprécier le message du pasteur.

Parler la langue d'autrui, c'est entrer dans son intimité. Il serait de bon aloi que pour une meilleure compréhension, les pasteurs communiquent directement à leurs fidèles sans passer par des intermédiaires. Les pasteurs qui se disent émanation de Jésus-Christ, mieux, étant sur ses pas, doivent le singer fidèlement. Le Seigneur Jésus-Christ n'avait pas d'interprète pour s'adresser à la foule. Il parlait en hébreu ; la langue du milieu connue par tous.

Comme écrit précédemment, beaucoup d'interprètes déforment le message du pasteur. C'est comme le cas de cet interprète de la cité de Kimpese qui traduisait le message d'un missionnaire suédois de passage dans cette cité. Le missionnaire suédois a dit exactement ceci : " Jésus était hospitalier " et l'interprète à son tour de dire en lingala : " Yesu akotaki lopitalo ". Cela a créé la confusion dans la tête de l'assistance.

Nous invitons les pasteurs à s'adresser à leurs fidèles en lingala, en swahili, en kikongo ou en tshiluba. Cela ne réduirait en rien leur valeur.

Guillaume N.N.A.

Présidentielle de novembre prochain Me Marie-Thérèse Nlandu lance le CLD pour soutenir la candidature d'Etienne Tshisekedi

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Créé le 21 -09-2011 à 10 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le  mercredi 21 -09-2011 à  13h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES

Le compte à rebours pour la présidentielle congolaise de novembre prochain a déjà commencé.
La Majorité au pouvoir a désigné Joseph Kabila, l'opposition quant à elle mise sur Etienne Tshisekedi pour affronter le président sortant.

Une structure politique vient de naître pour soutenir la candidature d'Etienne Tshisekedi à la présidentielle de novembre prochain. Il s'agit de CLD (Congo en Légitime Défense), une plate-forme politique dirigée par Me Marie-Thérèse Nlandu.

Dans une communication politique diffusée par CLD en ligne, cette structure soutient la candidature d'Etienne Tshisekedi qui, selon elle, est le candidat commun de l'opposition contrairement aux autres prétendants à la magistrature suprême qui se réclament de l'opposition alors qu'il y a quelque temps ils ont battu campagne en faveur du régime en place.

CLD estime que Le candidat Etienne Tshisekedi est une personne qui rassure pour gouverner le pays sur base d'un programme commun en respectant les libertés fondamentales et en observant les principes de bonne gouvernance.

Le directoire de CLD invite les Congolais, les observateurs et ceux qui seront témoins dans les bureaux de vite à demeurer vigilants avant, pendant et lors de toutes les étapes du comptage des voix jusqu'à la publication des résultats et de contester les résultats en cas de tricherie.

Me Marie-Thérèse Nlandu est secondée par Fweley Diangituka et Guy Lambert Santimi, respectivement vice-président et secrétaire général du CLD.

                                                                                            KALONJI MUKENDI

Justice et droits de l'homme L'instrumentalisation de la police s'amplifie à Kinshasa

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Créé le 21 -09-2011 à 10 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le  mercredi 21 -09-2011 à  13h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES

 

Les habitants du quartier Immo Congo (ex-20 Mai), dans la commune de Kalamu, assistent depuis bientôt un mois, à l'humiliation de la veuve Tebalue Mopita Emilie (80 ans), qui passe des nuits à la belle étoile, suite à un déguerpisse- ment forcé de sa maison sise avenue Bakuba (non loin de la nouvelle station service Engen) par des policiers ayant agi sans aucun jugement et instrumentalisés par un prétendant acheteur de cette maison. Le commanditaire de ce déguerpissement forcé a préféré contourner la justice (où le dossier en opposition introduit par la famille victime est encore en cours) pour occuper la maison sur base d'un acte de vente contesté par la veuve, héritière légale de cette résidence.

Un autre cas qui témoigne du mauvais usage que certaines personnalités font de la police nationale, c'est la protection que des policiers commis à la garde d'un siège du PPRD, sur l'avenue Sendwe, à quelques jeunes pratiquants des arts martiaux communément appelés” Pomba” et autres des acte de provocation contre le cortège du président nationale de l'UDPS, lorsque celui-ci revenait du dépôt de sa candidature à la CENI.

Ces incidents déplorables ont même conduit à la mise à sac du siège du PPRD/Funa, de la permanence de l'UDPS, et au plasticage des installations de RLTV, propriété de l'opposant Roger Lumbala.

Comme si cela ne suffisait pas, La Voix des sans Voix (VSV), une ONG des droits de l'homme très active, stigmatise, dans un communiqué publié l'e 16 septembre 2011, l'enlèvement de l'artiste peintre plasticien Didier Besongo, le même jour, près de la Halle de la Gombe, par des policiers.

Après une garde à vue dans deux sous-commissariat PNC signale le communiqué, cet artiste victime d'un règlement de compte de la part d'un plaignant a été transféré au parquet de grande instance de la Gombe depuis le samedi 17 septembre.

Par ailleurs, on apprend que la « SEPROPM », structure d'encadrement des personnes au Maï-Ndombe (province de Bandundu) s'inquiète auraient des arrestations arbitraires et de la détention de Pierre Bosonkie, chargé du suivi des victimes de violences sexuelles au sein de cette structure. Ce, alors que son secrétaire, Mr Mpia Nsele, dit avoir reçu plusieurs fois des menaces de mort.

Ces dérapages portant sur l'instrumentalisation des agents de l'ordre doivent être évités si l'on veut, réellement consolider la démocratie et garantir un climat apaisé en prévision de l'organisation des élections attendues.

                                                                                                                 DWD

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