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Situation générale : l'Association africaine de défense des droits de l'homme sollicite l'application de la Constitution

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le 15-07-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le  VENDREDI I 15- 07-2011 | 21h20| AFRIQUE REDACTION PAR:LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE


 



Les autorités du pays sont priées de garantir les droits fondamentaux sans discrimination. Au cours de sa conférence de presse d'hier, au siège de l'ONG dans la commune de la Gombe, le président de l'Association africaine de défense des droits de l'homme (Asadho), Me Jean-Claude Katende, a donné la position de cette dernière sur certains points brûlants de l'heure. Il s'agit notamment du crash de l'avion de la compagnie Hewa Bora, le 8 juillet, à Kisangani, de la coupure du signal et de l'interdiction de diffusion des programmes de la Radio Lisanga Télévision (RLTV) ainsi que de l'organisation des manifestations publiques.

À propos de l'accident d'avion, l'Asadho salue la décision du gouvernement de constituer une commission d'enquête. Mais, l'ONG déplore l'attitude attentiste des autorités dans leur tendance à vouloir intervenir seulement en cas d'accident au lieu de prévenir. « Il est temps que les autorités du pays repensent le transport aérien », a souligné Me Jean-Claude Katende. Selon cet activiste des droits de l'homme, le gouvernement devra en profiter pour rassurer l'espace aérien congolais et faire sortir la RDC autant que ses avions de la liste noire de l'Union européenne.

Face à la controverse entre le gouvernement, la compagnie d'aviation concernée et la Régie des voies aériennes, l'ONG souhaite voir la commission mise en place par le gouvernement mener son enquête en toute indépendance et rendre publiques ses conclusions. Ainsi seront établies les responsabilités des uns et des autres et les coupables paieront de leur turpitude pour éviter, à l'avenir, la répétition de ce genre de cas en RDC.

Contrairement aux griefs évoqués par la décision ministérielle, l'interruption du signal de la RLTV, souligne l'Ashado dans sa réaction, est plutôt liée à la diffusion à travers cette chaîne de télévision proche de l'opposition, des éléments relatifs à la manifestation de l'UDPS lors du dépôt de son mémorandum à la Commission électorale indépendante (Céni). Les séquences diffusées, fait-on remarquer, n'incitaient en rien à la violence, ni à la haine ; elles ne sauraient nullement compromettre le processus électoral en cours. « La mesure n'a été prise que pour empêcher les partis politiques de l'opposition d'avoir un canal pour passer leurs messages », a renchéri le président de l'Asadho. La liberté d'opinion, a-t-il noté, est parmi les socles de la démocratie.

Au sujet des manifestations publiques, l'Asadho a déploré la répression de la manifestation de la « Dynamique Tshisekedi Président » devant le siège de la Céni et l'interdiction d'une autre manifestation de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) prévue le 9 juillet, à Lubumbashi, au Katanga. Face à cette situation, Jean-Claude Katende a relevé de la partialité dans l'attitude des autorités du pays. « La confusion entretenue à Kinshasa est encore pire dans les provinces. Deux régimes sont entretenus au pays notamment celui des faveurs dont bénéficient certains partis politiques et celui de répression à caractère discriminatoire à l'égard des formations politiques bien ciblées », a expliqué l'avocat. L'association en appelle aux autorités congolaises et aux responsables des partis politiques au respect de la Constitution et d'autres textes de loi.

Tout en déplorant les conséquences de l'incident survenu devant le siège de la Céni, l'Asadho exhorte les gouvernants à établir les responsabilités et faire appliquer la loi. Le pays, a-t-elle enfin rappelé aux autorités de Lubumbashi, irait de l'avant si l'on respectait les dispositions constitutionnelles, entre autres, la liberté d'opinion sans discrimination.

Lucien Dianzenza

Photo : Me Jean-Claude Katende devant la presse.


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