Le 21-07-2011 à 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le Jeudi 21- 07-2011 | 10h55| PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES
Le climat des affaires est encore loin de s'améliorer en RD Congo. Et ce, en dépit du discours toujours développé par le gouvernement congolais.
Le dernier à relever le mauvais climat des affaires qui règne en RDC c'est l'ambassadeur belge à Kinshasa, M. Dominique Struye de Swielande. Emboîtant le pas au
français Pierre Jacquemot, dont la mission à Kinshasa a pris fin en mai dernier, le diplomate belge plaide aussi pour l'amélioration du climat des affaires en RD Congo.
Nombreux sont les opérateurs économiques étrangers qui émettent le voeu de venir investir au pays. Mais, les conditions ne semblent pas être attrayantes. C'est le
cas des investisseurs français, avait relevé l'ancien ambassadeur de France en RDCongo : “Plusieurs obstacles n'ont pas permis l'arrivée du plus grand nombre d'investisseurs français, môme
si la volonté existe bel et bien”, avait-il soutenu.
Ce constat revient de plus en plus parmi les diplomates occidentaux.
Ceux-ci soutiennent qu'il reste énormément des choses à faire encore en RD Congo, en ce qui concerne le climat des affaires.
Le gouvernement est appelé à quitter le stade de discours pour poser des actes concrets dans le but d'améliorer réellement le climat des affaires. Au cours d'un
échange avec les partenaires au développement, le Premier ministre Adolphe MUZITO avait relevé la volonté de son gouvernement d'assainir la situation des affaires. Il avait même relevé les
principales tâches et mesures prises pour arriver à ce pari.
Il s'agit entre autres de la simplification des procédures pour la création des entreprises reprises dans l'arrêté du 5 décembre 2009, du dépôt de tous les
instruments relatifs à l'adhésion à l'Ohada (Organisation pour l'amélioration du des affaires en Afrique), de la facilitation de l'obtention des licences pour faire les affaires en RDCongo, de
l'adoption et la promulgation de la TVA (taxe à la valeur ajoutée) et du code de douane.
Toutes ces mesures prises n'ont toujours pas débouché sur l'amélioration du climat des affaires, constatent les diplomates occidentaux. Pourtant la RDCongo est à la
croisée de chemins en terme de développement économique, soutiennent de nombreux experts.
Ils invitent donc le gouvernement à plus d'efforts, pour attirer de nouveaux capitaux, tout en maintenant ceux déjà présents, à sécuriser les revenus de l'Etat et à
rendre son économie attractive.
Les experts n'ont pas manqué de relever certains évènements récents qui semblent marquer une évolution positive de l'environnement des affaires, notamment
l'atteinte du point d'achèvement par la RDCongo de l'Initiative des pays pauvres très endettées, et l'adoption par le parlement de la loi pour l'adhésion du pays à l'Ohada.
LKT