Le 26-07-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE
PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 26-
07-2011 | 12h45| PAR : RADIO OKAPI
Les acteurs politiques congolais disposent d’un projet de code de bonne conduite pour les élections de 2011. Ce document a été présenté, lundi 25 juillet à
Kinshasa, et adopté sans les partis de l’opposition. Il va être ratifié le 2 août 2011 après amendements. Les opposants ont quitté la salle sans examiner le document affirmant en avoir reçu
l’ébauche le même jour.
Le code de bonne conduite pour les regroupements politiques et candidats aux élections va réguler le comportement des acteurs politiques pendant la période
électorale. Il renferme les droits et obligations des candidats, les dispositions conservatoires et les sanctions à l’endroit des contrevenants.
La présentation de ce code est intervenue à l’issue d’un forum organisé par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) à l’intention des partis
politiques. La mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (Monusco), les ONG Institut électoral pour l’Afrique australe (EISA) et National democratic institute (NDI) ont contribué à
l’élaboration de ce document.
Les opposants ont quitté la salle de réunion avant la discussion de ce projet estimant que plusieurs préalables liés au déroulement du processus électoral doivent
d’abord être réglés.
Après avoir quitté la salle, le secrétaire général du Mouvement de libération du Congo (MLC), Thomas Luhaka, a déclaré :
« L’opposition va récupérer ce document pour l’analyser chacun dan son parti et y apporter des amendements.»
L’opposition a entamé l’analyse du document, lundi dans la soirée, et a promis de faire part de ses observations à la Ceni .
Henri Thomas Lokondo, sénateur de la majorité, estime que les opposants devraient faire la différence entre le code de bonne conduite et le déroulement du processus
électoral.
Selon lui, les opposants auraient dû examiner le code de bonne conduite et réserver leurs observations sur le déroulement du processus électoral pour un autre
moment.