Le 26-07-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 26- 07-2011 | 18h55| PAR : LA TEMPETE
Après le crash de l'avion de la compagnie aérienne Héwa Bora à l'aéroport international de Bangboka le 8 juillet dernier dans la Province Orientale, le démon des
catastrophes aériennes continue à hanter la RDC, sans que les autorités compétentes prennent des mesures, pour éviter que le pire ne se reproduise.
Le dimanche 24 juillet 2011, un avion de la compagnie aérienne Gom'air effectuant la liaison Kinshasa-Mbuji Mayi (chef-lieu de la province du Kasaï Oriental) a
atterri en catastrophe à l'aéroport de N'djili, après seulement 30 minutes de vol.
Cette situation a créé la panique parmi les passagers qui se trouvaient à bord de cet appareil et leurs familles.
Cette catastrophe aérienne prouve que le pays de Lumumba est toujours en danger en matière d'aviation civile. Avec ce qui s'est passé dimanche dernier à bord de
l'avion commercial de Gom'air en partance de Mbuji Mayi, la RDC est loin d'être à l'abri d'autres crashes avec morts d'hommes.
Gouverner, c'est prévoir, dit-on. Le gouvernement congolais à travers son ministre des Transport et voies de Communication doit prendre des mesures urgentes pour
épargner le pays d'autres morts.
Au Congo-Kinshasa, pays aux dimensions d'un continent, le transport aérien reste seul moyen le plus rapide pour atteindre l'arrière-pays, étant donné que la RDC n'a
pas d'infrastructures routières dignes.
Au regard des failles constatées dans le secteur de transport, il fait de plus en plus peur de monter dans un avion pour aller dans un coin du pays. L'Etat
congolais doit règlementer le transport aérien en agréant des compagnies fiables et non les cercueils volants qui survolent le ciel congolais.
GODE KALONJI MUKENDI