Créé le 15-03-2011 à 09 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 15 -03-2011 à 09h10 | AFRIQUE REDACTION
PAR : LE POTENTIEL
Le coordonnateur national de la Nouvelle société civile congolaise (NSCC), Jonas Tshiombela Kabiena, a exprimé, hier lundi 14 mars, son inquiétude sur la tenue des
élections en novembre prochain, conformément au délai prévu par la Constitution de la République démocratique du Congo.
Lors d'un point de presse qu'il a animé dans son bureau de Kasa-Vubu, cet acteur non étatique a estimé, pour sa part, qu'il est " techniquement difficile " pour que
ces élections soient organisées avec succès et dans le délai constitutionnel.
De par son rôle d'avant-garde, la NSCC veut relancer le débat sur cette question de façon à aider les acteurs sociaux à réfléchir davantage pour trouver des
solutions médianes aux différents sujets qui ont divisé les participants au forum de réflexion sur " Le processus électoral de 2011 en RDC ", organisé, il y a peu, à Pretoria, en Afrique du
Sud.
Faisant la restitution de ce forum, Jonas Tshiombela a d'emblée précisé que cet atelier n'avait rien à avoir sur la conquête du pouvoir en RDC, ni sur le
prolongement du mandat présidentiel, contrairement aux mauvaises interprétations faites sur ce forum.
Ont également pris part à ces assises, des représentants de la Majorité au pouvoir ainsi que ceux de l'Opposition parlementaire et extraparlementaire de la RDC. Cet
atelier était organisé sous l'impulsion de l'Institut global in dialogue, basée en Afrique du Sud. Ce, dans le but de permettre aux 63 acteurs sociaux congolais qui y ont participé, de réfléchir
sur les stratégies à monter pour organiser des élections libres, démocratiques et transparentes en RDC. Ce qui va épargner le pays d'éventuelles violences post électorales.
Jonas Tsiombela a aussi dégagé quelques points de convergence et de divergence évoqués lors de travaux de Pretoria. Abordant les points de convergence, il a indiqué
que les participants ont, notamment reconnu les élections comme la seule voie légitime pour accéder au pouvoir ; insisté sur la neutralité des médias dans le traitement de l'information durant ce
processus électoral ; le respect du délai constitutionnel dans lequel les élections doivent être organisées.
Par contre, les participants n'ont pas trouvé un terrain d'entente aux sujets notamment de la certification des résultats électoraux par la MONUSCO ; des mesures à
prendre si jamais les élections étaient organisées au-delà du délai prévu par la Constitution.
Dans cette divergence d'idées, les participants se sont séparés en queue de poisson, nonobstant des recommandations formulées à l'endroit des uns et des
autres.
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