Dernier rapport de l’Onu accusant les Fardc dans les viols des femmes : Le gouvernement congolais dénonce l’empressement de sa publication
Le ministre de la Com et Médias, L. Mende O, porte-parole du Gouvernement Le gouvernement congolais a dénoncé l’empressement du Bureau conjoint des Nations unies
aux droits de l’homme (Bcndh) pour la publication de son dernier rapport incriminant les Fardc de viol de 47 femmes en date du 31 décembre 2010 au 1er janvier 2011 à Bushani et à Kalambahiro dans
le territoire de Masisi au Nord-Kivu. Cette position de l’Etat congolais a été donnée hier par son porte-parole, Lambert Mende Omalanga au cours d’un point de presse tenu dans la salle de
conférence du cabinet du ministre complétement rénovée.
Le ministre congolais de la Communication et des Médias a condamné l’attitude du Bcndh. Une attitude qui, selon lui, n’est pas celle d’un vrai partenaire, mais
plutôt des détracteurs de la Rdc. La même réaction a été réservée à l’Ong internationale Oxfam-France. Selon le porte- parole du gouvernement, cette Ong a dans un rapport réalisé sous forme d’un
sondage d’opinion, accusé les Fardc d’insécuriser les populations et de l’avoir abandonnée face aux rebelles ougandais de la Lra. Le ministre a dit relever dans ce document des
contradictions.
Lambert Mende Omalanga a condamné les contradictions de cette Ong et a estimé par ailleurs, qu’il faut absolument appliquer la « Tolérance zéro » pour sécuriser le
processus électoral. Allusion faite à ce qui se passe actuellement au siège de la Ceni avec des militants de certains partis politiques, qui viennent l’envahir. Outre ces points, le porte-parole
du gouvernement s’est étendu sur plusieurs sujets de l’actualité.
Ci-dessous l’intégralité de son discours hier devant la presse nationale et internationale.
Point de presse du ministre de la Communication et des Médias, le 28 juillet 2011
I. le dernier rapport Bcnudh-Hcnudh sur les viols des 31 décembre 2010 et 1er janvier 2011 à Bushani et Kalambahiro (Masisi/Nord-Kivu)
Le Gouvernement de la République est très sérieusement préoccupé par les allégations qui font l’objet du dernier Rapport du Bureau Conjoint des Nations-Unies aux
Droits de L’Homme et du Haut Commissariat des Nations-Unies aux Droits de l’Homme portant sur les viols massifs et autres violations des droits de l’homme présumés commis à Bushani et
Kalambahiro, en territoire de Masisi au Nord-Kivu les 31 décembre 2010 et 1er janvier 2011. Il est question de 47 femmes, dont une mineure, victimes de violences sexuelles, y compris de viols ;
au moins 4 maisons détruites ou incendiées ; une centaine de maisons pillées. Ces allégations, d’une extrême gravité, sont bien connues du Gouvernement et de ses services, particulièrement
l’Auditorat supérieur près la Cour Militaire opérationnelle du Nord-Kivu qui a ouvert une enquête judiciaire à ce sujet depuis le 13 janvier 2011.
Le Gouvernement réitère sa ferme condamnation de ces crimes qui victimisent les populations du Nord Kivu qui n’ont que trop soufferts au cours de ces dernières
années. Quels qu’en soient les auteurs, les efforts entrepris par la justice pour en identifier les auteurs et les déférer devant la justice pour qu’ils se voient infliger le châtiment qu’ils
méritent vont se poursuivre jusqu’à leur aboutissement. Le Ministère de la Justice qui a reçu communication de ce rapport BCUNDH-HCUNDH a marqué les réserves du Gouvernement quant à l’opportunité
de sa publication qui paraît prématurée dès lors que l’enquête judiciaire est en cours. Le BCNUDH et HCNUDH ont décidé de passer outre ces réserves et donné une publicité de mauvais aloi à leurs
présomptions selon lesquelles les auteurs de ces violations seraient une centaine d’éléments identifiés par déduction comme relevant des FARDC. Le premier indice sur lequel repose cette grave
accusation contre les FARDC, est constitué, ni plus, ni moins, par des emballages de rations alimentaires en conserve fournies par la MONUSCO à des bataillons des FARDC qu’elle soutient et qui
auraient été retrouvés à Bushani peu après les faits dénoncés.
La faiblesse d’une telle base d’accusation contre les FARDC se passe de tout commentaire. On sait que le plan de l’opération « Hatua ya Mana » que menaient les
FARDC dans la région ne prévoyait aucun passage par Bushani et Kalambahiro. D’autre part, il est de notoriété publique que les bénéficiaires de ces rations les vendent ou les échangent contre
d’autres commodités. Des rations de même type avaient été retrouvées par notre Premier Ministre dans l’étalage d’un marché de Kisangani où les bataillons bénéficiaires n’ont jamais eu à se
retrouver. Cet indice est donc à lui seul non probant. Comme pour contourner cette difficulté, le rapport s’appuie sur la curieuse hypothèse selon laquelle : « il est possible que les zones
d’intervention prévues par le plan opérationnel des FARDC n’aient pas été respectées ». Tout se passe comme si quelqu’un avait décidé de culpabiliser à priori les FARDC, quitte à trouver des «
preuves ». En fait, force est de constater que d’identification des assaillants est loin d’être terminée. Ce qui amène à questionner l’empressement des auteurs du rapport à proférer des
accusations.
D’autres indices de la culpabilité affirmée des FARDC : (i) les assaillants avaient reçu des messages radio en Kinyarwanda, langue qu’ils auraient aussi utilisé au
moment des viols, et (ii) ils étaient armés de machettes, de fusils AK47 et de lance-roquettes. Examinons rapidement ces deux indices. On peut noter d’abord qu’aucun des hauts gradés des FARDC en
charge de l’opération Amani Leo n’est locuteur du Kinyarwanda et que la proportion des Banyarwanda par rapport à d’autres communautés linguistiques au sein des unités FARDC déployées dans la
région n’est pas de nature à ce que le Kinyarwanda serve de langue de communication officielle entre ces unités. On notera aussi que l’armement individuel des FARDC ne comprend pas des machettes.
Quant aux lance-roquettes ou de AK47 on peut se les procurer à vil prix dans la région.
Une telle panoplie correspond par contre à l’armement des terroristes des FDLR qui sont par ailleurs à 100 % Banyarwanda. Bien plus, l’Etat Major Général des FARDC
a fait état de l’arrivée des FARDC à Bushani notamment seulement le 2 janvier 2011, 48 heures après les violences présumées. À l’évidence, les faits allégués contre les FARDC ne sont ni avérés,
ni corroborés. Nous engageons tous nos partenaires à bien vouloir laisser les institutions étatiques congolaises faire leur travail. Nous sommes perturbés par la légèreté de certaines
affirmations contenues dans ce rapport, comme celles faisant état de disfonctionnement entre la justice militaire et le commandement des FARDC, ce qui est contraire à la réalité. En tout état de
cause, on ne peut pas conclure à partir d’incidents non encore élucidés que « l’armée congolaise est responsable d’un nombre significatif de violations des droits de l’homme, notamment à
caractère sexuel contre sa population ». Un porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’homme l’avait fait déjà le 25 janvier 2011 avant que le rapport BCNUDH-HCNUDH sous
examen ne vienne enfoncer le clou.
Dans une sorte de synchronisation horizontale, Oxfam - France a distribué il y a quelques heures un énième rapport sous forme d’un sondage d’opinion qui aurait été
mené dans les villages les plus reculés du Nord-Est de la RDC d’où il ressort que les populations vivant dans ces zones écumés par la LRA (i) se sentent abandonnés car il n’y a pas assez de
soldats FARDC pour les protéger et (ii) se sentent insécurisés par les soldats FARDC qui les rançonnent. De telles contradictions donnent l’impression que certains de nos partenaires compliquent
plus les choses qu’ils ne facilitent la recherche des solutions. Nous invitons nos partenaires à résister au syndrome de Tintin au Congo qui conduit à dénigrer systématiquement nos forces armées
qui demeurent la seule réponse crédible aux forces négatives qui insécurisent l’Est de la RD Congo ainsi que l’a reconnu M. le Représentant Spécial du SG des Nations Unies en RDC, M. Meece,
récemment à Bunia.
L’enquête en cours bénéficie de tout le soutien institutionnel pour permettre l’identification des responsables de ces graves violations afin de sanctionner leurs
forfaits. Il est un fait qu’aucune preuve ne corrobore la mise en cause des FARDC à ce sujet. Même dans l’éventualité où les responsables de ces violations auraient appartenu aux FARDC, rien ne
justifierait la mise en cause par généralisation de tout un corps qui n’hésite pas à sanctionner les brebis galeuses dans ses rangs en son sein comme l’ont démontré les nombreuses enquêtes et
procès menées à terme ou en cours. L’impatience de ces sources devant le travail des instances judiciaires congolaises paraît bien suspecte. Nous encourageons la justice congolaise à continuer à
rechercher la vérité et de rester loin des raccourcis d’une justice – spectacle. Il est invraisemblable que les FARDC, gênées d’être dénoncées pour des violations des droits de l’homme, puissent
se permettre de prévenir leurs victimes d’une nouvelle attaque pour les punir de les avoir dénoncés. Pareille attitude ne répond à aucune logique. On ne comprend pas trop bien l’extrapolation du
nombre de femmes violées qui passe de 3 dans le récit chronologique des faits à 47 victimes dans le bilan, sans aucune explication.
Nous avions remis en cause certaines méthodologies à cet égard en parlant d’un autre rapport sur les viols attribués à un groupe armé local à Walikale du 30 juillet
au 2 août 2010. Notre justice militaire avait en l’espèce fait état du refus paradoxal des victimes déclarés des violences sexuelles de déposer plainte si elles n’étaient pas rétribuées
financièrement. On apprendra ainsi que des ONG et agences humanitaires étrangères offraient des sommes d’argent exclusivement aux femmes qui se déclaraient victimes de violences sexuelles. Il
n’est dès lors pas exclu que certaines allégations faites devant ceux qui conditionnent leurs aides au fait de se déclarer victime soient instrumentalisées par des fausses victimes dans un
contexte général de grande pauvreté. De telles pratiques, si elles se confirmaient, constitueraient une véritable incitation au faux témoignage. Le Gouvernement s’inquiète de cette «
marchandisation » du fléau des violences sexuelles.
II. Les avancées du processus électoral
Après l’opération de révision du fichier électoral, que tous les observateurs objectifs, aussi bien nationaux qu’internationaux, estiment réussie à plus de 90 %, la
CENI a initié, depuis lundi 25 juillet 2011, une concertation permanente avec les partis politiques et la société civile, afin de créer la confiance réciproque à travers la transparence des
opérations préparatoires aux prochaines élections dans notre pays. Le Gouvernement se félicite de cette initiative qui permet d’anticiper les malentendus et les quiproquos de toutes sortes entre
l’administration électorale et la classe politique. Au sujet des élections, c’est le lieu de rappeler que grâce au leadership du Président de la République, le Gouvernement qui a pu améliorer
significativement la situation des finances publiques a permis à la RD Congo d’assumer ses responsabilités en prenant en charge le financement de la part la plus substantielle des dépenses liées
aux élections. Notre pays a pu ainsi ramener de 92 % en 2006 à moins de 40 % en 2011 la contribution des bailleurs de fonds étrangers au budget des élections. Qu’à son tour la CENI ait réussi en
temps voulu à accroître le nombre des électeurs, passant à près de 31 millions de Congolais enrôlés, c’est-à-dire presque 100 % des estimations projetées par la CENI, est une chose dont tous les
Congolais devraient se réjouir.
Le Gouvernement a pris acte de l’adoption par les formations politiques légalement constituées du Code de conduite dont la signature est prévue début août. Notre
souhait est de voir ceux qui marquent encore quelques hésitations à se joindre à cet engagement moral et citoyen faciliter la tâche au peuple qui tient à aller à des élections apaisées. La
résurgence de certaines pratiques d’un autre âge pour imposer des points de vue là où seuls le débat contradictoire et la concertation sont requis inquiète les Congolais et tous leurs amis de par
le monde. Le recours aux voies de fait qui ne sont rien d’autre qu’une négation des valeurs démocratiques ne peut laisser indifférent le Gouvernement qui est comptable de la paix et de la
sécurité de tous. Car les élections sont organisées pour le peuple et non pour les membres du microcosme de la classe politique. Le Gouvernement déplore le recours à de telles pratiques par
certains partis qui éprouvent manifestement des difficultés à s’adapter au débat démocratique non violent. La CENI est composée de représentants de la Majorité et de l’Opposition. Ceux qui
méconnaissent ou tentent de faire méconnaître cette collégialité trompent ou se trompent.
Certes ces pratiques qui s’appuient sur une sorte de corps à corps physique avaient pu être plus ou moins efficaces sous la dictature de la Deuxième République. Il
fallait en ces temps-là secouer le cocotier pour obtenir le moindre droit, et notamment le droit à la parole. Mais les choses ont très sensiblement évolué depuis lors et aujourd’hui, notre pays
est passé à une autre étape. Il ne sert à rien de nier une telle évidence pour la simple raison que l’on n’est pas au pouvoir. Derrière les atteintes à l’ordre public, à la liberté et l’intégrité
physique des personnes et aux biens publics et privés que nous imposent ces biens curieux champions de la démocratie et de et de l’Etat de droit, se dessine en filigrane une tentation
autocratique flagrante, quoique inavouée. Il va de soi que ces actes répréhensibles seront traités comme tels car ils débordent les limites autorisées par les lois et règlements qui régissent les
libertés publiques dans notre pays. Dans un Etat de droit, les voies et moyens d’expression démocratique sont définies et organisées par la loi. Il n’appartient donc pas à un individu ou un
groupe d’individus, quel qu’il soit, de les modifier ou de les redéfinir selon ses besoins du moment, qui ne rencontrent pas nécessairement ceux des autres.
On ne peut pas en même temps affirmer vouloir l’avènement d’institutions démocratiques à la tête du pays et s’évertuer par toutes sortes de prétextes et d’artifices
à empêcher la CENI d’organiser les scrutins d’où sortiront lesdites institutions. Le gouvernement de la République continuera à faire sa part pour la consolidation du processus de démocratisation
des institutions publiques de notre pays. C’est ainsi qu’au nom du Gouvernement j’ai encouragé très fermement la RTNC à s’ouvrir à tous les courants politiques présents dans notre pays. Que les
représentants des différentes formations politiques, de la Majorité, de l’opposition parlementaire, les forces politiques non représentées au Parlement et les forces vives de la Société civile se
le tiennent pour dit : leurs messages et leurs idées sont plus que jamais les bienvenus sur les ondes et les écrans de la chaîne publique dans les règles de l’art suivant en cela la fourchette de
dispensation établie par l’autorité de régulation.
III. La grève des commerçants-détaillants
Mardi 27 juillet 2011, les commerçants et vendeurs de la capitale ont exprimé leur mécontentement du fait de la présence d’expatriés dans la filière de la petite
distribution commerciale. Le Premier ministre, chef du gouvernement, ainsi que les ministres de l’économie et de l’industrie, petites et moyennes entreprises ainsi que les représentants de la
Fédération des Entreprises du Congo (FEC) se sont entretenus avec une délégation du syndicat des grévistes. De ces entretiens, jugés fructueux par toutes les parties, s’est dégagée la nécessité
d’une tripartite gouvernement – syndicat des marchands et commerçants – FEC élargie aux sujets étrangers mis en cause parce que pratiquant le petit commerce, pour étudier et définir les contours
de la mise en œuvre de la loi, à cet égard. En attendant, le gouvernement se penche dores et déjà sur la nécessité d’adapter les différentes lois sur le commerce aux impératifs de l’intérêt
général c’est-à-dire, en l’espèce celui des commerçants et marchands congolais et des populations congolaises dans leur ensemble. Il faudrait peut-être ramener à la surface l’expérience vécue par
le peuple congolais avec la loi n° 73-003 du 5 janvier 1973 sur le commerce, connus sous le fameux label de la zaïrianisation. A Kinshasa, on se souvient certainement encore de la rareté et la
pénurie des biens manufacturés et denrées de première nécessité qui s’en suivit et qui perdure jusqu’à présent. A l’intérieur de notre pays, les ravages de la zaïrianisation s’avérèrent plus
graves encore pour toutes les catégories sociales. Jusqu’à ce jour, il faut parfois parcourir des milliers de kilomètres pour se rendre à Kinshasa, Lubumbashi et Kisangani pour se procurer la
moindre marchandise. L’Etat a donc le devoir de concilier l’intérêt du peuple avec celui des détaillants congolais. D’où l’intérêt de la tripartite décidée par Monsieur le Premier ministre chef
du gouvernement.
Le gouvernement estime nécessaire d’attirer l’attention de tous nos compatriotes sur le danger que constituerait toute politique d’indexation des étrangers qui ont
choisi notre pays pour y exercer une activité lucrative. Les investissements étrangers sont appelés à améliorer nos ressources financières à travers les impôts et taxes versés à l’Etat, mais
aussi, à résorber le chômage en offrant de l’emploi aux Congolais. Il serait dès lors contreproductif d’effaroucher les opérateurs économiques étrangers. Le Gouvernement invite à cet égard les
forces laborieuses concernées par ce problème à lui faire confiance et à s’abstenir de tout discours ou comportement extrémiste qui risquerait de retarder ou compromettre le décollage économique
de notre pays. Après les commerçants étrangers, des petits malins habitués à charger les autres du poids de leurs frustrations pourraient s’en prendre à leurs compatriotes Congolais de
différentes origines. C’est ainsi que naissent les pogroms et les nettoyages ethniques qui ont ravagé les civilisations.
IV. La révision du procès Kimbangu
Il y a 6 jours, le vendredi 22 juillet 2011, la Haute Cour Militaire rendait une sentence historique au terme du procès de révision de l’arrêt de condamnation du
prophète nationaliste congolais, Simon Kimbangu. En effet, ce héros national de notre pays, avait comme chacun le sait, été condamné le 3 octobre 1921 par le conseil de guerre colonial pour
atteinte à la sûreté de l’Etat. La décision judiciaire prise vendredi dernier annule donc ce jugement, que la Haute Cour Militaire a qualifié d’erreur judiciaire, en rétablissant l’innocence de
cet ardent défenseur de la cause congolaise et précurseur de l’indépendance de notre pays. Le gouvernement se félicite de ce dénouement du procès Simon Kimbangu, qui libère à jamais la mémoire de
ce digne fils du Congo et de l’Afrique, héros et martyr de la Nation, décédé en détention en 1951.
V. Crash d’Hewa Bora à Kisangani
Au sujet de ce grave accident de l’aviation qui a coûté au pays plus de soixante-dix vies humaines, je confirme que la Commission d’enquête instituée par arrêté n°
409/Mines/TVC/037/2011 du ministre des Mines faisant l’intérim du ministre des transports et voie de communication pris le 15 juillet 2011 est à pied d’œuvre. Elle comprend, outre les experts
nationaux, un expert de la Monusco, un spécialiste des enquêtes accidents d’avion venu du Congo-Brazzaville, un représentant de la compagnie américaine Boeing. La mission de la commission est
d’élaborer un rapport préliminaire puis un rapport final et dresser des données d’accident dont la primeur est réservée au ministre sectoriel.
Je vous remercie.
Lambert Mende Omalanga Ministre de la Communication et des Médias Porte-parole du Gouvernement