Créé le 01-08-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le LUNDI 01- 08-2011 |10H50| AFRIQUE REDACTION PAR :LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE
La recherche d'une contrepartie financière auprès des plus grands pollueurs de la planète reste une priorité pour les autorités du pays de plus en plus engagées
dans les discussions amorcées aux niveaux africain et international.
Il est aujourd'hui difficile d'estimer les prétentions chiffrées de la RDC. Toutefois, tout devrait désormais passer par une phase technique d'évaluation pour mieux
appréhender la contribution de ses forêts dans la conservation des stocks de carbone. Le gouvernement s'y emploie à travers sa participation active aux nombreuses rencontres régionales et sous
régionales. En septembre, par exemple, Kinshasa pourrait abriter un forum sur l'environnement et le climat de haut niveau.
Dans le cadre de la Commission des forêts d'Afrique centrale actuellement sous la présidence de la RDC, les efforts se poursuivront en vue de continuer à rechercher
des stratégies durables capables de résoudre les problèmes inhérents à la gestion et la conservation des bassins forestiers. La question a constitué l'un des points forts du discours du président
de la République, Joseph Kabila, lors de la conférence sur les trois bassins forestiers à Brazzaville, capitale de la République du Congo.
La revendication d'une contrepartie financière éventuelle trouverait un terrain propice avec la mise en œuvre du mécanisme REDD, en l'occurrence la Réduction des
émissions issues de la déforestation et de la dégradation des forêts. La dynamique permet au pays de mieux contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. La démarche implique la
lutte contre la déforestation et son corolaire, à savoir la création des revenus censés donner l'occasion aux riverains de survivre sans abattre systématique les arbres. Le vrai défi est social
car la pauvreté explique le rythme élevé de destruction des forêts. Quant au cadre juridique, 36 des 45 mesures prévues dans le code forestier de 2002 sont déjà, apprend-on,
applicables.
Laurent Essolomwa
Photo 1 : Les riverains classés au premier rang comme responsables de la déforestation