Créé le 02-08-2011 à 14h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le Mardi 02- 08-2011 |14H10| AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL
Ce mardi 2 août, le peuple congolais qui se souvient de l’agression dont il a été victime en 1998, se félicite d’avoir tenu tête à la coalition rwando-ougandaise.
En effet, partis de l’Est du pays, les rebelles avaient atteint l’Ouest, plus précisément la base militaire de Kitona, province du Bas-Congo, où le gouvernement avait envoyé en recyclage les
militaires ex-FAZ. Objectif de la coalition : renverser le pouvoir légal établi à Kinshasa.
Affrontant les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), les rebelles étaient arrivés à Kinshasa, causant sur leur passage des dégâts ayant
porté préjudice à la population, notamment la coupure de l’électricité au niveau du barrage hydroélectrique d’Inga ayant plongé la capitale dans le noir. En plus, non seulement qu’elle était
perturbée suite à la destruction par les rebelles de certains ponts et chaussées, la Nationale n°1, tronçon Matadi-Kinshasa, était également fermée à la circulation. D’où la rareté des produits
de première nécessité à Kinshasa.
A Kinshasa, les rebelles qui se frottaient déjà les mains étaient tout simplement désillusionnés. Alors qu’ils s’attendaient à un autre affrontement avec les FARDC,
ils s’étaient retrouvés face à la résistance populaire. Sans armes, le peuple leur avait prouvé le contraire. C’est-à-dire, ne plus jamais accepter une quelconque domination extérieure. Et comme
un bouclier, le peuple s’est levé pour bouter dehors les agresseurs. Beaucoup d’entre eux étaient d’ailleurs brûlés vifs. C’était donc un signal fort pour ceux qui continuaient à croire à la
malléabilité de la République démocratique du Congo et de son peuple. Souverain primaire, le peuple doit demeurer dans cette logique et continuer à prouver à la face du monde qu’il est un,
indivisible et ne peut subir aucune pression extérieure. Comme l’avait su bien souligner Laurent-Désiré Kabila, alors président de la RDC : « il doit se prendre en charge ». La démonstration du 2
août 2011 valait ainsi son pesant d’or.
Tout en étant ouverte au dialogue, la République démocratique du Congo ne doit pas se laisser manipuler. Outre les Forces de l’ordre, à savoir les FARDC et la
police, elle doit aussi compter sur son peuple.