Le 04-08-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE
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le jeudi 4- 08-2011 | 12h20| PAR : CONGONEWS
L’appel de Vital Kamerhe lancé à l’issue du premier congrès ordinaire de l’Union pour la nation congolaise, (UNC), est très ouvert. Le président national de l’UNC,
a ouvert une brèche à l’opposition. L’ex président de l’Assemblée nationale est favorable pour une candidature unique de l’opposition à l’élection présidentielle mais, cela ne se décrète pas,
pour y arriver il faut une table ronde où les opposants vont discuter sur leur devenir une fois qu’ils renonceraient à la course au pouvoir.
Le président national de l’Union pour la nation congolaise, investi comme candidat président à la magistrature suprême par les membres de son parti, qui s’étaient réunis en congrès ordinaire pendant quatre jours, soit du 28 au 31 juillet, au complexe commercial G.B. L’acte posé par les congressistes de l’UNC est tout à fait normal d’un parti politique qui veut être présent à tous les niveaux des élections. Si l’on s’en tient au calendrier électoral, élaboré par le président de la Commission électorale indépendante, CENI, il ne reste que trois mois pour la tenue des élections.
Le compte à rebours a donc commencé. L’opposition si elle veut accéder à la magistrature suprême, il n’y a pas trente six solutions. Seule une candidature, peut importe le nom que la famille politique de l’opposition va lui donner, peut être bénéfique pour une alternance en R-dCongo. Azarias Ruberwa, président national du Rassemblement congolais pour la démocratie l’a compris. Il l’a dit lors de la célébration du treizième anniversaire de son parti politique. Un anniversaire célébré à l’Hôtel Faden House, dans la commune de la Gambe. Plus question donc pour chacun des acteurs politiques, qui se réclament de l’opposition de mettre en évidence ses convictions sans pour autant penser à prendre en compte les aspirations de l’un ou de l’autre acteur politique de l’opposition.
Se mettre ensemble pour une candidature unique oui, mais le plus important c’est de se mettre autour d’une table et négocier par rapport au poids politique de
chacun qui se réclame de l’opposition surtout que l’élection présidentielle est fixée à un seul tour par la Constitution revue en janvier dernier, à la chambre basse du Parlement avant d’être
entérinée par le Sénat. Une décision que la plupart de politiques r-dcongolais condamnent. Pour cette catégorie des hommes politiques, les élections en R-dCongo, doivent revenir à deux tours. Ce
qui signifie qu’en cas d’alternance politique en R-dCongo, les présidentielles vont revenir à deux
tours.
ERIC MASIMO