Le 05-08-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE DE LA RDC-AFRICIANE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 5- 08-2011 | 10h20| PAR : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE
Les textes additifs portent sur la répartition des circonscriptions électorales ainsi que sur le nombre de sièges à pourvoir.
Après plusieurs tergiversations, l'Assemblée nationale et le Sénat ont finalement pris l'option d'examiner, dans le cadre d'une session extraordinaire, les deux
annexes de la loi électorale leur transmises depuis le 2 août. La session parlementaire a été convoquée pour le 6 août et s'achèvera le 4 septembre, a-t-on appris à l'issue de la réunion
conjointe Assemblée nationale-sénat tenue le 3 août.
Les travaux s'articuleront essentiellement autour de l'approbation du projet d'annexe de la loi électorale avec possibilité d'examiner également les matières
relatives aux arriérés législatives restées pendantes à l'issue de la dernière session. Les deux annexes portent sur la répartition des circonscriptions électorales ainsi que sur le nombre de
sièges à pourvoir.
Les deux institutions parlementaires ont, au terme d'une évaluation du processus électoral, conclu à l'impossibilité pour le chef de l'État de promulguer la loi
électorale sans la compléter par les deux annexes dont la portée demeure indéniable pour la suite du processus électoral. De nombreux observateurs voient dans la décision des deux chambres
législatives, une réponse aux menaces à peine voilée du président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Celui-ci redoutait le report des élections au cas où ces annexes
n'étaient pas adoptées par l'institution parlementaire, dans les meilleurs délais, soit d'ici le 10 août. Les deux chambres législatives, quant à elles, rejettent la responsabilité du retard
occasionné par l'examen de ces deux textes, au gouvernement pour avoir mis du temps avant de l'adopter.
La dernière déclaration de Joseph Kabila sur le respect du calendrier électoral fixant les élections au mois de novembre avait rajouté à la pression sur les deux
chambres législatives. Tous les regards sont à présent tournés vers elles. Conscients de l'enjeu, les députés et les sénateurs sont obligés, non seulement de se mobiliser, mais surtout, de se
dépasser pour doter la République de cet instrument essentiel dont dépend la suite du processus électoral. Les parlementaires absents de Kinshasa, ont été invités à regagner le plus rapidement
possible la capitale afin de participer à cette session extraordinaire.
Alain Diasso