Le 06-08-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE DE LA RDC-AFRICIANE ET INTERNATIONALE
| Mis à jour le samedi 6 08-2011 | 11h59| PAR : CONGO NEWS
Un seul point à l'ordre du jour à l'Assemblée nationale. Des élus nationaux qui reprennent le chemin de l'hémicycle ce samedi 6 août, n'ont pas du temps à perdre.
Le compte à rebours lancé par le président de la Commission nationale indépendante, Daniel Ngoy Mulunda, le week-end dernier, fixant la date du 10 août comme date butoir pour que les députés lui
renvoient les annexes de la loi électorale, avait déjà commencé le jour où Ngoy Mulunda est allé déposer les annexes chez le vice premier ministre en charge de l'Intérieur et Sécurité, avant
qu'il passe au découplage des élections. Mais des élus nationaux ne partagent pas l'affirmation du président de la CENI, qu'ils considèrent comme une menace. Le MLC Thomas Luhaka est monté au
créneau. Pour lui, le président de la Commission électorale indépendante n'a pas dit de lancer un ultimatum aux élus nationaux. Sur le plan international, la décision de Ngoy Mulunda, de
découpler les élections, n'a pas été appréciée. L'ancienne puissance coloniale, la Belgique, a menacé de suspendre son aide, évalué à un million d'Euro, au processus électoral en R-dCongo, si la
présidentielle est organisée avant les législatives. Motif, la classe politique nationale et internationale craint qu'une fois qu'un président est connu que tout le monde court derrière. Un autre
aspect qui met en péril les déclarations de Ngoy Mulunda, c'est le temps que doit prendre le document (les annexes) auprès des députés avant discussion. S'ils rentrent ce matin, les élus
nationaux, auront droit à ce document que cet avant midi. Selon le règlement intérieur de l'Assemblée nationale, il faut quarante huit heures aux députés pour qu'ils ouvrent les débats. On sera
déjà le 9 août. Techniquement, la date butoir de Ngoy Mulunda ne sera pas respectée.
Eric MASIMO