Créé le 14 -08-2011 à 10 h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le dimanche 14 -08-2011 à 10 h30 | AFRIQUE REDACTION PAR : ROGER BONGOS
Sur 77 sénateurs présents, 66 ont voté pour l’annexe sur la répartition des sièges, et 11 se sont abstenus.
"Lors des débats, quelques incohérences dans le fichier électoral ont été relevées", a déclaré à l’AFP sous couvert d’anonymat un haut fonctionnaire du parlement.
"Les prestataires n'ont pas fait leur travail: le nettoyage du fichier électoral n’a pas été fait correctement. Il y avait d’autres préoccupations, mais beaucoup de sénateurs se sont appesantis sur ce problème", a-t-il ajouté.
Avant le vote, le texte est passé à la Commission politique, administrative et judiciaire (PAJ), chargée de vérifier les lois.
"Certains ont demandé de faire revenir les prestataires pour qu’ils s’expliquent. Mais la commission, composée en majorité de la Majorité présidentielle, n’a pas jugé utile de le faire. Alors les sénateurs sont retournés en salle et ont voté", a expliqué le responsable.
A l'assemblée nationale mardi, sur 326 députés ayant participé au vote, 315 avaient voté oui, 6 non et 5 s’étaient abstenus. Certains avaient également exprimé leurs inquiétudes quant à la fiabilité du fichier électoral.
Une commission paritaire réunissant les commissions PAJ de l'assemblée nationale et du sénat doit se tenir samedi pour harmoniser le texte de l'annexe finale.
Un dernier vote des deux chambres est prévu dans les prochains jours, puis le président Joseph Kabila devra promulguer la loi.
Le président de Commission électorale nationale indépendante (Céni) Daniel Ngoy Mulunda avait plusieurs fois appelé les députés et les sénateurs à voter l'annexe avant le 10 août --, faute de quoi il menaçait d'un possible report des élections législatives après la présidentielle, prévues le 28 novembre.
"Qu'on nous donne l'annexe. Sinon, après le 10 août, seuls les candidats à la présidentielle pourront déposer leur dossier", avait-il déclaré à l’AFP, avant de s'excuser cette semaine devant le sénat pour la pression exercée sur les parlementaires.
Les élections législatives sont prévues le 28 novembre, en même temps que la présidentielle.