Créé le 15 -08-2011 à 10 h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN
| ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le dimanche 15 -08-2011 à 10 h30 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE PALMARES
Les inquiétudes, au regard du délai du 10 août 2011 fixé par le président Daniel Ngoy Mulunda de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) qui optait
pour le découplage de la présidentielle aux législatives, disparaissent. Ce découplage, pour rappel, viendrait si les deux Chambres parlementaires n'adoptaient pas ce document d'annexe à la loi
électorale avant ledit délai.
Considérée d'unilatérale par l'Opposition, cette position de la Ceni voudrait que des enseignements utiles en soient tirés pour des vues harmonisées entre parties
prenantes au processus électoral ! Les analystes politiques s'interrogent déjà sur le semblant bras de fer créé entre la Ceni et l'Opposition qui ont du mal à accorder leurs violons sur le
contenu du Code de bonne conduite pour lequel l'Opposition conditionne l'apposition de sa signature.
L'Opposition tarde à signer ce texte parce qu'il est de ces choses que fait l'a Ceni qui sont contraires à ce Code “, propos du professeur Kalele interviewé par nos
confrères de CC Tv, après le rendez-vous manqué de samedi dernier prévu pour cette signature de l'Opposition.
Pour revenir aux inquiétudes, disons qu'elles ont disparu, mieux qu'elles ne sont plus fondées, dans la mesure où le sénat, après l'adoption dudit document par
l'Assemblée nationale, a fait de même; le travail de sa Commission Paj étant senti à incidence positive. Et il ne reste plus qu'à la Commission paritaire Assemblée nationale - Sénat d'apporter
son expertise. Là aussi, à considérer l'urgence et la nécessité de permettre à la Ceni de procéder aux réception et analyse des candidatures, il est attendu un travail de fond en temps utile,
afin que le Chef de l'Etat Joseph Kabila le promulgue.
Cette matière électorale, actualité oblige, était des 5 points débattus, avant-hier au Palais du peuplé, lors de l'Interinstitutionnelle qui s'est tenue sous la
direction du Président de la République. A propos, il sied de rappeler que cette réunion, au rapport lu par le Vice-Premier ministre, en charge de l'intérieur et Sécurité Adolphe Lumanu, a
portait sur l'Etat du territoire national, l'état d'avancement du processus électoral, le rapport des travaux parlementaires, la création et le fonctionnement des Chambres judiciaires
spécialisées et les divers.
L'interinstitutionnelle du samedi 13 août 2011 a permis la connaissance de quelques foyers de tension à l'Est de la République, mais l'ensemble du territoire
national est dans un calme relatif préoccupant quand même. Les travaux parlementaires évoluent normalement, l'organisation prochaine de la Commission paritaire des deux Chambres en est l'une des
preuves du bon fonctionnement du Parlement en session extraordinaire depuis le 6 août. Même si le sénat parle de cette matière en termes de document de répartition des circonscriptions
électorales et fixation des sièges, il certain que, cette variante ne pèsera pas pour une quelconque difficulté empêchant son adoption finale.
Concernant les Chambres judiciaires spécialisées ou Chambres mixtes où siègeraient les magistrats congolais et expatriés pour des préventions particulières, thèse
défendue au sénat la semaine dernière par le ministre Emmanuel Janvier Luzolo Bambi Lessa chargé de la Justice et Droits Humains, l'Interinstitutionnelle a salué la pertinence de son contenu pour
une excellente lutte contre de nombreuses violations des droits de l'homme et autres crimes de guerre que notre pays a connus. L'Interinstitutionnelle à laquelle ont pris part le Premier
ministre, les présidents des deux Chambres parlementaires, l'Auditeur général, le Procureur général de la République..., est tombée à point nommé en ce temps, à trois mois des élections, où les
fondamentaux sécuritaires du pays doivent être revus.
Du processus électoral en particulier, le président de la Ceni, présent à cette rencontre de chefs des corps en qualité d'invité, a dit que plus rien d'embarrassant
n'handicape la tenue de cette résidentielle couplée, alors, aux législatives. Mais une très large opinion s'attend à ce que la Ceni évite progressivement des unilatéralités qui rendraient
difficile l'accomplissement de certains objectifs électoraux.
Annexe à la loi électorale, le sénat a, dirait-on, libéré le Bureau de la Ceni devenu beaucoup plus apte à traiter le reste des questions relatives à ces échéances
fixées, sauf imprévu, au 28 novembre prochain. Echéances souhaitées apaisées par toutes les forces vives de la nation, les responsables des confessions religieuses viennent de le prouver avec
leur récente déclaration. Tout porte finalement à croire que le pari électoral sera gagné. Nous l'espérons bien !
LP