Créé le 18 -08-2011 à 10 h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 18 -08-2011 à 10 h30 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL
Aujourd’hui, je vous écris au sujet du non respect des règles d’hygiène dans plusieurs débits de boissons de la ville de Kinshasa. Oncle, Kinshasa est une ville
d’ambiance. Les Kinois adorent la liberté et préfèrent passer le temps à écouter la musique, autour d’un verre de bière. Ils ont l’habitude de se rencontrer tous les soirs pour causer et se
distraire avant d’aller se coucher, parfois même très tard. Cette habitude remonte à l’histoire très lointaine de cette ville. Pour s’en convaincre, il faut réécouter les vieilles chansons des
artistes musiciens de deux rives du fleuve Congo.
En effet, des artistes musiciens célèbres ont, à juste titre, chanté à diverses occasions, entre autres, que Kinshasa est une ville de réjouissances où l’on fête
chaque jour. Alors que les terrasses pullulent dans la capitale de la République démocratique du Congo, force est de constater que de nombreux débits de boissons se trouvent dans un état
d’insalubrité immonde. Il suffit de jeter un coup d’œil sur les toilettes pour se convaincre des conditions dans lesquelles travaillent ces maisons publiques.
On ne peut s’empêcher de remarquer que les services d’hygiène de la capitale sont quasiment absents. Parce que le constat est amer : les débits de boissons sont en
service, soit sans toilettes du tout, soit avec des toilettes bouchées ou même très sales aux odeurs nauséabondes. Dans ces conditions, les clients sont obligés d’utiliser la rue, les murs
ou les parcelles voisines pour se soulager.
En dehors des toilettes, il faut aussi observer le service d’hygiène et les objets utilisés tels que verres, tables, chaises ainsi que la propreté du lieu et de la
maison : cela laisse à désirer. Il n’est pas rare de voir circuler les rats qui font la loi sans que rien ne les intimide, au vu et au su du propriétaire indifférent. Les Kinois semblent
s’accommoder de cette situation.
Oncle, où sont passés les services d’hygiène et la police chargée de la salubrité ? Qu’attend l’autorité urbaine pour fermer ces débits de boissons non viables et
ces terrasses dont les hauts parleurs diffusent une musique tonitruante ?