Créé le 23 -08-2011 à 10 h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 23 -08-2011 à 10 h30 | AFRIQUE REDACTION PAR : CONGONEWS
Une augmentation de vie des mineurs de la province du Katanga plus précisément au Sud de la province cuprifère (Likasi et Kolwezi), vient d'être rendue publique par
un collectif des organisations non gouvernementales (Nouvelle Dynamique syndicale, Ressources naturelles pour le développement et Droit Economique et socio collectif).
Ces trois ONGs, ont mené une enquête sur ce que gagne les mineurs artisanaux pendant deux mois (juin et juillet), à Likasi et à Kolwezi. Il ressort de leur enquête
publiée vendredi 19 août, dans la salle des conférences de l'ONG OSISA (Open Society Initiative for Southern Africa), que les mineurs qui gagnaient peu 3 dollars par tonne de minerais est passé à
386 USD, soit une augmentation de plus de 100% Ce n'est pas un hasard mais, parce qu'un groupe a permis aux mineurs de passer de l'artisanat minier à l'industrialisation et la
diversification.
Plus de sous-traitances. Selon le rapport rendu public au début du week-end dernier, on signale que les rapports ont pratiquement changé. «Les creuseurs devenus
souvent trieurs vendent actuellement à des prix équitables», mentionne le rapport des ce trois organisations none gouvernementales. Pour le coordonnateur des Ressources naturelles pour le
développement, la publication du rapport sur l'extraction minière dans le Sud du Katanga ne fait pas le marketing du groupe Bazano, qui à fait que les creuseurs artisanaux gagnent un tout petit
peu leurs vies. L'artisanat du secteur minier légalisé en 1999 par arrêté ministériel du ministre des Mines Frédéric Kibasa, avait pour but la création des entreprises minières des nationaux. A
en croire ce rapport, l'esprit de l'arrêté de Kibasa semble être appliqué à ce jour. L'exploitation artisanale a donc évolué dans le Sud Katanga, peut-on lire dans le rapport. Conséquence d'une
exploitation industrielle sur place, grâce à l'expertise du Groupe Bazano au lieu que les minerais soient exportés d'une manière brute. Selon les enquêteurs, la plupart des mineurs du Sud Katanga
sont issus de la défunte Générale des carrières des mines (GECAMINES). Près de 34.000 sur les 40.000 que comptait la GECAMINES ont versé dans l'exploitation artisanale des mines.
Eric MASIMO