Créé le 05 -09-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 05 -09-2011 à 13 h15 | AFRIQUE REDACTION PAR :AFRICANEWS
Ce système communautaire renforcé se caractérise, selon les leaders des associations et plates-formes de lutte contre le VIH/SIDA, par des éléments fondamentaux
précis. Les actions menées par la communauté en vue d’assurer la santé de ses membres ne sont pas toujours à la hauteur des défis. C’est du moins le constat fait par les experts de la Société
civile RDCongolaise de lutte contre le VIH/SIDA, ceux qui ont pris part à Dakar au Sénégal, à un atelier sur la formation des experts communautaires sur le renforcement des systèmes
communautaires et qui en ont fait la restitution vendredi 26 août 2011 au siège du Programme national multisectoriel de lutte contre le VIH/SIDA-PNMLS- à Kinshasa, Leur conclusion est qu’il faut
renforcer le système de santé communautaire.
Ce système communautaire renforcé se caractérise, selon les leaders des associations et plates-formes de lutte contre le VIHJSIDA, par des éléments fondamentaux
précis dont un environnement propice et une sensibilisation adéquate, des réseaux, partenariats et une coordination communautaire efficace. Mais aussi, il implique le renforcement des capacités
des ressources humaines, des ressources financières et matérielles le renforcement des capacités de l’organisation ainsi que le suivi-évaluation de la planification. Le renforcement du système de
santé communautaire est vu par les participants à l’atelier de Dakar parmi lesquels, Femme plus et UCOP+ comme une démarche devant favoriser le développement de l’information, les capacités,
celles de la coordination, des communautés et des organisations, ainsi que celles des groupes et structures communautaires. Il estiment, indispensable le développement et la promotion du
renforcement des structures et mécanismes dirigés et utilisés par les communautés et grâce auxquels leurs membres et les organisations et groupes communautaires entrent en relation, coordonnent
leur réponse aux problèmes et aux besoins qui affectent leur communauté et la mettent.
Le Fonds mondial de lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme a élaboré quelques indicateurs pour le renforcement des systèmes communautaires
notamment le nombre et le pourcentage d’organisations communautaires qui ont participé à des examens ou à des évaluations du programme national conjoint au cours des douze derniers mois, le
nombre et le pourcentage « organisations communautaires qui ont mis en oeuvre un plan de communication et de sensibilisation chiffré au cours des douze derniers mois, le nombre et le pourcentage
d’organisations communautaires avec un membre du personnel ou bénévole responsable de la sensibilisation, le nombre et le pourcentage d’organisations ayant un plan stratégique développé couvrant
3 à 5 ans et le nombre et le pourcentage d’organisations communautaires ayant réalisé des examens de leur propre performance dans le programme au cours des 3 à 6 derniers moi set le nombre et le
pourcentage d’organisations communautaires qui appliquent un plan de travail annuel chiffré incluant les activités de suivi et d’évaluation. A l’issue de leur atelier de restitution, les
participants à l’atelier de Dakar ont formulé d’autres recommandations qui touchent à la mise en place d’une équipe de travail pour un atelier autour de l’écriture du round Il de demande de
financement des activités de lutte contre le VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose; l’analyse des documents –en fonction des indicateurs de renforcement du système communautaire tels que les
rapports du Programme national de lutte contre le sida -PNLS. Le PNMLS, le programme stratégique national de lutte contre le sida -PNS- et la réalisation du mapping des réalisations des activités
communautaires la société civile.
Les deux délégués de la Société civile qui avaient pris part à la formation de Dakar, Thérèse Omari et Ange Mavula ont explicité les grandes articulations de la
formation reçue au Sénégal. Ils ont parlé des modifications faites au round Il de proposition de financement VIH/SlDA- historique récente de financement, centre d’intérêt de la proposition,
niveau de revenu du pays et la contrepartie, obligations des propositions consolidées, possibilités de réviser la stratégie en cours, qualité de la mise en oeuvre et performances du pays. Ils ont
aussi fait état de nouvelles stratégies de I’ONUSIDA dénommées 3 zéro. C’est-à-dire zéro infection, zéro sida et zéro discrimination. Les deux responsables de la Société civile ont aussi parlé de
la stratégie de la Société civile et ses actions prioritaires dans la lutte contre le sida et dans le renforcement du système communautaires.
Benjamin YOGOLELO