Créé le 06 -09-2011 à 07 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le dimanche 06 -09-2011 à 07 h45 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL
Le bleu et blanc, qui est la couleur de l’uniforme des élèves adopté en République démocratique du Congo, n’était pas vraiment visible sur les artères de la ville
de Kinshasa, hier 5 septembre, date fixée officiellement pour la rentrée scolaire 2011-2012. Beaucoup de parents ont préféré garder leurs enfants à la maison pour une raison ou une autre. Une
situation observée du reste depuis quelques années dans la capitale.
A la différence des écoles de réseaux confessionnels et écoles officielles, celles catholiques ont affiché complet. De même que protestantes.
A la tête d’une délégation de son ministère, le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP), Maker Mwangu Famba, qu’accompagnait la
ministre provinciale de l’Environnement, Education, Genre, Thérèse Olenga Kalonda, a effectué hier une série des visites dans les établissements scolaires de la capitale pour se rendre compte de
l’effectivité de la rentrée scolaire.
Aux grand et petit collège Boboto relevant du réseau conventionné catholique, successivement première et deuxième étape de cette visite, les classes ont affiché
complet, a constaté le ministre Mwangu Famba qui a félicité les élèves et les enseignants d’avoir été présents le premier jour de la rentrée scolaire, preuve du sérieux observé de leur part pour
voir l’année scolaire 2011-2012 se terminer en beauté.
Le ministre a saisi cette opportunité pour transmettre aux élèves le message du gouvernement dont il fait partie, et dans lequel l’accent est mis sur la formation
des élèves, avenir de la République démocratique du Congo. « Vous devez prendre les études au sérieux car vous êtes l’espoir de la République démocratique du Congo », a-t-il signifié aux élèves.
Et d’ajouter : « L’année scolaire qui comporte 222 jours débute le premier jour de la rentrée scolaire; il faut que cela soit respecté pour prétendre non seulement se conformer au calendrier
scolaire élaboré par le ministère de l’EPSP et aux prévisions des matières mais aussi terminer le programme scolaire».
Comme aux grand et petit collège Boboto, le ministre a constaté que le Lycée Mgr Shaumba (du réseau conventionné protestant), deuxième étape de sa visite, a affiché
complet et que les cours ont déjà commencé.
Interrogée par la presse, Mlle Izapango Lenny, élève en 6ème année bio-chimie, a invité les élèves qui traînent encore les pieds à la maison à venir déjà ce mardi 6
septembre. « Il faut venir étudier; c’est ça qui fera de nous demain des dames utiles dans la société congolaise », a-t-elle averti.
A l’Institut Lumumba, situé dans la commune de Limete, beaucoup d’élèves étaient absents dans les salles de classe. Bien que timide, les cours ont tout de même
commencé.
Le préfet, André Kabangu Milambo, citant les parents, a justifié les absences de certains élèves parce qu’ils sont asthmatiques. « Nous avons reçu une promesse que
les camions citernes passeront pour arroser le boulevard Lumumba afin de nous éviter la poussière », a-t-il indiqué.
Pour lui, son école est confrontée à un problème environnemental. Il a profité de cette opportunité pour s’adresser à la ministre provinciale Olenga Kalonga
(présente sur le lieu) en charge non seulement de l’Education mais aussi de l’Environnement, qu’il a invitée à trouver une solution à la poussière qui envahit toute l’école, émanant des travaux
de réfection et de modernisation du Boulevard Lumumba. A ce sujet, le préfet a rappelé avoir déjà écrit pour qu’on érige des dos d’âne sur le boulevard Lumumba en construction. Objectif : éviter
que les automobilistes puissent y rouler à tombeau ouvert lorsqu’ils arrivent dans les parages de l’école et permettre ainsi aux élèves de traverser la chaussée en toute quiétude.
« Tant que les écoles restent ouvertes, envoyez vos enfants à l’école », a insisté un inspecteur auprès des parents dont certains gardent leurs enfants à la
maison le premier jour de la rentrée scolaire. Une attitude qu’il a du reste condamnée.
Enfin, le ministre a visité l’école Safak, une école internationale turco-congolaise basée dans la commune de Gombe. Cette école dispense le programme national de
l’enseignement.
A noter que cette année scolaire, outre les classes de 1ère, 2ème et 3ème années primaires, la gratuite de l’enseignement va s’étendre à celles de 4ème année
primaire. Ce, conformément à la décision gouvernementale. Fait à signaler : cette gratuité ne va s’appliquer aux villes de Lubumbashi et de Kinshasa.