Créé le 07 -09-2011 à 07 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS |
SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 07 -09-2011 à 07 h45 | AFRIQUE REDACTION PAR : AFRICA NEWS
C'est une lapalissade de dire que les sorties du président de l'Union pour la démocratie et le progrès social, l'UDPS Etienne Tshisekedi wa Mulumba, sont devenues
des événements de haute portée politique souvent entachées de violence.
Après la marche de jeudi 1er septembre dernier relative au dépôt du mémo de l'UDPS à la CENI qui avait fait couler sang et larmes, le lundi 5 septembre 2011 a été
marqué par la même effervescence de milliers des partisans qui ont tenu à accompagner Tshisekedi pour le dépôt de sa candidature à l'élection présidentielle au bureau de la CENI du quartier Royal
dans la, Commune de la Gombe, à une petite distance de son ancienne résidence du boulevard du 30 juin.
Dès les premières heures de la journée, le lieu du vote est pris d'assaut par des sympathisants du lider maximo, Face à eux, une ville quadrillée par les forces de
l'ordre. Sur le boulevard du 30 juin, entre le rond- point Mandela et l'avenue Batetela, la voie est fermée à toute circulation. Sur différents axes menant au centre ville, particulièrement
au boulevard, le dispositif policier est resté en place jusque vers 16h00, le temps pour Etienne Tshisekedi de terminer complètement les formalités de sa candidature, y compris lé versement de la
caution de USD 50.000 exigés pour tout dépôt de dossier à la présidentielle de novembre 2011. Au niveau du rond-point Mandela, le déploiement des effectifs des forces de l'ordre, regroupé entre
la résidence de l'ambassadeur du Nigeria et la salle du Royaume des Témoins de Jéhovah est impressionnant, surtout qu'on se trouve à un jet de pierre de la direction provinciale de la police
nationale. Bardés d'équipements anti-émeute, les policiers lourdement équipés de grenades lacrymogènes sont déversées au fur et à mesure sur le terrain et au fur et à mesure que le nombre des
militants et sympathisants de l'UDPS grossissait, semblant comme surgis de nulle part. Tous agitent des banderoles clamant Tshisekedi Président et certains n'hésitent pas à accompagner par des
chants et danses Alla Massassi et ses musiciens du groupe Bayouda International, un groupe folklorique de l'ethnie du leader de I'UDPS qui a bâti une grosse notoriété en plein coeur du quartier
Matonge, dans la commune de Kalamu. Cantonnés sur le bord du boulevard en face du bureau de la CENI gardé par des centaines de policiers sur les nerfs, les partisans de Tshisekedi applaudissent
frénétiquement les leaders politiques de l'Opposition membres de la dynamique Etienne Tshisekedi Président -DTP- qui précèdent toujours l'arrivée du lider maximo : Jean Claude Vuemba, Lisanga
Bonganga, Chaloupa, le Prof. Kalele, Diomi Ndongala, Martin Fayulu, Roger Lumbala, Kanunka,...
A environ 15h00, escorté de milliers de militants qui assurent sa sécurité, la Jeep 4x4 d'Etienne Tshisekedi se fraie péniblement son chemin parmi la foule
compacte. Au moins 200 mètres péniblement franchis jusqu'à l'intérieur de la parcelle abritant le bureau de la CENI. Comme à l'accoutumée, Tshisekedi a été lourdement sollicité, pressé entre la
presse toujours adepte du scoop, les policiers commis à sa sécurité et les agents du service de sécurité de l'UDPS. Traitant les policiers d'infiltrés capables du pire sur leur futur Président de
la République, les militants écarté les policiers. C'est dans cette ambiance très électrisée que la jeep 4x4 avec son bord Tshisekedi a finalement pu pénétrer dans le parking abritant les locaux
de la CENI où Etienne Tshisekedi a été accueilli par le vice président de la CENI, le MLC Jacques Ndjoli. Sourire aux lèvres, les deux doigts en V pointés en signe de victoire, il est ressorti
des bureaux de la CENI sous de longues ovations de la foule et s'est engouffré dans son véhicule qui, à nouveau, a eu du mal à se frayer le chemin de retour. L'imposant dispositif policier mis en
place pour prévenir les dérapages dans les rangs des Tshisekedistes n'a été d'aucun secours.
Tout s'était déroulé dans le calme quand Tshisekedi était encore dans les rangs. Une fois le candidat parti, les combattants se sont livrés aux actes de vandalisme
et d'intolérance. Que des dégâts commis sur leur chemin de retour.