Créé le 08 -09-2011 à 07 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS |
SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 08 -09-2011 à 17 h45 | AFRIQUE REDACTION PAR : LA TEMPETE DES
TROPIQUES
James-F. Entwistle, Ambassadeur des USA en
RDCongo
La mission onusienne invite les autorités à garantir la liberté d'expression et assurer la protection de l'intégrité physique des personnes et de leurs biens
pendant cette période électorale.
La Monusco condamne l'usage excessif des forces par le gouvernement congolais pour réprimer dans le sang les manifestations pacifiques de l'opposition en
Rdc.
La Mission de l'organisation des Nations Unies pour la stabilisation du Congo se dit très préoccupée et déplore la vague d'incidents violents survenus ces derniers
jours, non seulement à Kinshasa mais aussi dans plusieurs localités du pays où plusieurs manifestations pacifiques de l'opposition ont, été brutalement réprimées dans le sang.
La Monusco condamne fermement ces incidents et appelle toutes les parties impliquées dans le processus électoral à faire preuve de retenue et de tout mettre en
oeuvre pour éviter toute action qui pourrait compromettre le bon déroulement du processus électoral en cours.
Pour rappel, dans la nuit du lundi à mardi dernier, des brigands ont escaladé le mur, de la parcelle abritant les installations de RLTV, une chaîne de télévision
proche de l'opposition émettant à Kinshasa pour procéder au plasticage de cette entreprise de presse.
Après ce forfait, ces dévergondés appuyés par des hommes en tenue de la Police nationale congolaise sont allés attaquer la résidence privée d'Etienne Tshisekedi, le
président national de l'Udps et candidat à la présidentielle de novembre prochain .Sans oublier le saccage de la permanence de l'Udps où ils ont tué deux combattants.
Face à cette brutalité, la Monusco exhorte les forces politiques en présence à s'engager résolument dans un dialogue constructif et apaisé pour éviter le pire au
risque de perturber le processus électoral en cours.
La Monusco appelle les autorités compétentes à prendre toutes les mesures nécessaires afin de garantir la liberté d'expression et assurer la protection de
l'intégrité physique des personnes et de leurs biens durant cette période électorale.
La ville de Kinshasa compte à elle seule près de 36.000 policiers, selon les données provenant du Ministère de l'intérieur et de la Sécurité.
De cet effectif, plus de 6.000 hommes ont été formés par la Monusco au contrôle de la foule surtout dans cette période électorale pour sécuriser le processus pour
la sécurisation des candidats et les électeurs.
L'inquiétude est grande au sein de la Monusco par le fait de constater que les policiers formés au contrôle de la foule par ces experts de la Monusco sont sur le
banc de touche alors que ceux qui n'ont aucune connaissance en la matière sont déployés sur le terrain pour étouffer les manifestants de l'opposition.
La répression sanglante des manifestants de l'opposition continue à susciter les remous et contestations au sein de la population Congolaise et dans les milieux
diplomatiques à Kinshasa.
En dehors de la Monusco, les ambassadeurs occidentaux accrédités à Kinshasa dénoncent avec fermeté la répression sanglante des combattants de l'UDPS et ses alliés,
le plasticage des médias privés ainsi que l'attaque de la résidence privée d'Etienne Tshisekedi sans oublier la mise à sac de la prévenance de l'Udps.
Les diplomates occidentaux appellent les acteurs politiques en place à œuvrer pour un dialogue constructif et apaisé pour le bon déroulement du processus
électoral.
L'Ambassadeur des USA en RDC, Sir James Entwistle exhorte les politiciens congolais à faire preuve de retenue et à s'engager dans un dialogue franc et pacifique
afin d'aboutir à un processus électoral doux et apaisé.
Face à cette situation tendue, la Monusco est entrain d'élaborer un plan de contingence pour éviter le pire à Kinshasa en cette période électorale.
Par ailleurs la Monusco attend renforcer les effectifs de ses troupes dans la capitale pour faire face au débordement en cas de trouble post- électorale.
GODE KALONJI MUKENDI