Créé le 09-09-2011 à 07 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 09 -09-2011 à 22h05 | AFRIQUE REDACTION PAR :LA TEMPETE DES TROPIQUES
Le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya a déclaré mercredi 7 septembre dernier, au cours d’une conférence de presse organisée à Kinshasa, que l’Eglise catholique est
préoccupée par les évènements susceptibles de perturber la paix sociale et le processus électoral en République démocratique du Congo.
A la même occasion, il a appelé tous les acteurs politiques impliqués dans ce processus à éviter les provocations et à faire preuve de calme et de
retenue.
Quant aux incidents qui ont eu lieu dernièrement à Kinshasa, notamment les attaques des sièges des formations politiques et des chaînes de télévision, il a affirmé
que ce sont des actes capables de provoquer l’escalade de la violence dans le pays et de détourner l’attention des citoyens de vrais problèmes qui attendent des solutions rapides. Il fermement
condamné tous ces actes et a invité les acteurs impliqués dans le processus électoral ainsi que les forces de l’ordre à garder le sang froid.
Laurent Monsengwo a expliqué que les élections ne sont pas une rixe ni une guerre pour laquelle il faut affûter les armes.
Mais c’est plutôt une opération citoyenne où les nationaux choisissent leurs mandataires sur la base d’un programme de nature à relever et à développer le
pays.
Il était donc temps que l’Eglise catholique tire cette sonnette d’alarme pour appeler les uns et les autres au calme.
Car le degré qu’a atteint la violence dans les camps des adversaires politiques, inquiète plus d’un quant à l’avenir de la République démocratique du
Congo.
Beaucoup craignent que ce qui s’est produit en Côte d’Ivoire arrive aux Congolais, ou alors les feuilletons tunisiens, égyptiens ou libyens.
Surtout que le point commun de toutes ces situations, c’est le sang des populations qui a coulé.
Des élections apaisées et transparentes ne signifient pas utiliser des incivique sportifs pour saccager les biens d’autrui, sous une impunité qui ne dit pas son
nom.
Plus grave, le procureur général de la république, jusqu’à ce jour, n’a pas encore ouvert des enquêtes pour arrêter les responsables de ces barbaries dont certains
sont bien connus des milieux des kulunas de Kinshsa.
LEFILS MATADY