Créé le 14 -09-2011 à 01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 14 -09-2011 à 01 h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES
Plus que deux mois, le peuple Congolais Va retourner aux urnes, pour élire un nouveau parlement ou reconduire celui qui est en place.
Nombreux cependant sont des observateurs qui estiment que la sanction populaire sera très sévère à l'égard du parlement sortant, jugé aux résultats.
Ce dernier, en effet et conforment à la constitution, va clôturer ses travaux le 15 décembre prochain au terme de la session budgétaire, la dernière, qui va
s'ouvrir à partir du jeudi 15 septembre 2011. Cette session importante, aura du mal à atteindre le quorum requis. Beaucoup de députés, en effet, se trouveraient en pleine campagne électorale
auprès de leurs circonscriptions électorales respectives.
Que cela ne tienne. Aujourd'hui, l'heure est au bilan. Le peuple congolais désormais mûr sait juger ses élus sans complaisance. Un peu partout, l'on entend dire que
le bilan des parlementaires sortants est globalement négatif. Les promesses faîtes lors des campagnes, jugées fallacieuses n'ont pas été réalisées. Par conséquent les attentes de la population
n'ont pas été satisfaites. Ce, malgré la quantité de lois votées clans les deux chambres à savoir : l'Assemblée nationale et le Sénat. Ces lois, estime la population, n'ont aucun impact visible
sur le vécu quotidien.
Parlant de la loi sur l'Ohada ou la microfinance par exemple auprès de la population ne revêt aucune portée significative. Cette dernière porte un jugement de
valeurs sur des paramètres concrets tels les prix des biens de première nécessité (qui doivent baisser), l'accès à l'eau potable, aux soins médicaux, à l'électricité, la scolarisation des
enfants, la sécurité publique etc.
Le niveau de vie de la population n'ayant pas changé en définitive, l'on entend dire à le radio, sur des chaînes de télévisions et même sur la place publique : “
balongwa toko voter bango lisusu te “. Entendez: qu'ils partent. Nous prendrons d'autres.
Par ailleurs, outre le jugement assez sévère du peuple congolais sur l'action parlementaire, les us et coutumes démontrent que les parlement Congolais n'ont jamais
été renouvelés de moitié. Ce qui dénote du désir de l'alternance et de changement que les électeurs ont toujours exprimé.
L'alternance pour tout dire est un facteur d développement du fait qu'il inscrit l'émulation et le dépassement au premier chapitre de son action. Elle suscite la
comparaison et le résultat meilleur. Si un tel a produit tel acte au cours de son mandat, son successeur cherchera à faire plus si pas mieux. Et le pays va se développer.
En revanche, le maintenir au pouvoir pendant plusieurs décennies finit toujours par exaspérer le peuple. Les méthodes de gestion et même aussi les animateurs
demeurant les mêmes. Avec les mêmes qualités et défauts. Or, l'alternance au pouvoir a fait développer les grandes nations.
Aux parlementaires sortants, il a été reproché l'égocentrisme et le manque d'intérêt à l'égard du peuple congolais.
Comment expliquer par exemple que dans le budget 2011, l'agriculture, pourtant priorité des priorités ne représente que 4% tout comme le secteur éducatif au moment
où d'autres secteur improductif valent autant de fois plus.
GN