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Pourvu que les rejetons du Maréchal tiennent jusqu’au bout

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Créé le 22 -03-2011 à 00h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mardi 22 -03-2011 à  13h10 | AFRIQUE REDACTION

PAR : LE PALMARES 



En quittant l’ex Amp et son autorité morale, Nzanga Mobutu a pris la précaution de ménager du terrain à l’Udemo. Dans son adresse a la nation, publiée en exclusivité par le Palmarès hier, comme dans sa toute première réaction au lendemain se sa révocation, il a systématiquement évite tout propos vexatoire Avec beaucoup de circonstance, il a donné à l’opinion publique son appréciation de la situation qui prévaut en ce moment.

Rien que par l’attitude de son ex autorité morale, il paraît évident que le parti Mobutiste a levé l’option de continuer l’idylle avec la majorité présidentielle. Des signaux dans ce sens ont été suffisamment lancés. En premier lieu par le camp de la dissidence menée par le sénateur Masikini, ensuite par le camp de Mobutu Giala, jeune frère à Nzanga et descendant direct du Maréchal. Chacun de ces deux camps, surtout le premier, a ouvertement plaidé pour la continuité. Allant jusqu’à proposer  le remplacement de l’ancien vice-premier ministre du gouvernement central par un des siens.
Le second camp, pour sa part, a tenu à apporter la précision capitale que voici : l’alliance Amp-Palu-Udemo n’engage pas la personne de Nzanga Mobutu. Les engagements souscrits entre ce dernier et le pouvoir comportaient deux volets. Il s’agit primo de l’Alliance Joseph Kabila et Nzanga Mobutu et secundo de celle intervenue entre la défunte Amp et l’Udemo. C’est sur ce second volet que compte se mouvoir l’Udemo.
Mais le fin mot du maintien ou de la liquidation de l’alliance tant réclamée, revient à la nouvelle majorité présidentielle. C’est à elle qu’il revient de se remettre. Des contacts informels et officieux sont fiévreusement entrepris dans ce sens. Dès que le premier signal lui sera renvoyé, l’Udemo saisira officiellement l’autorité morale et la nouvelle direction de la Majorité. Soit pour réclamer sa réinsertion au sein de l’exécutif, soit pour signifier le grand départ et donc la rupture. Partant, tous les regards sont désormais tournés vers Kingankati d’où l’on attend les premières réactions des coulisses.
De toutes les façons, aucune réaction n’est envisageable sans le quitus de l’autorité morale. En attendant l’Udemo peut, d’un côté, se prévaloir de remplir certains critères pour figurer dans le carré d’as de la nouvelle Majorité. Il s’agit en particulier du nombre de ses députés qui dépassent le plafond de 5 fixé dans la nouvelle nomenclature. D‘un autre côté, cependant, on peut très facilement intenter le procès d’insubordination et de manque de discipline à l’Udemo. Cas de sa désolidarisation lors de la liquidation de l’ancien bureau de l’Assemblée nationale. De quel côté penchera la balance ? L’avenir nous le dira très bientôt.

« Coup d’état » manqué

Pour l’heure l’opinion publique suit avec un intérêt particulier le siège qu’organise le groupe Masikini contre Mobutu Giala. Un soit disant comité de crise a été mis en place et le sénateur Masikini a été commis à sa tête.
Parmi les premières mesures annoncées par ce comité de crise, l’on note la révocation du comité exécutif du parti.
Donc la mise à l’écart pure et simple du légitime continuateur de Nzanga.
Mais le fameux siège ne semble pas porter. Le camp Giala ayant entrepris de le déloger. On invoque pour cela l’article 31 des statuts du parti qui stipule : « Le président national nomme les animateurs des instances et organes nationaux du parti ».
Qu que le président national n’a pris aucune décision dans ce sens, aucun membre du parti, fondateur ou confondateur n’a le droit de lever une quelconque option ou mesure au sein du parti.
Dans ce feuilleton, Masikini semble avoir perdus la partie. A moins que l’on en décide autrement à Kingankati. En tout état de cause, le retrait de Nzanga de l’Udemo aura fait céder les digues de la cohésion interne du parti. Même si la tempête passe, l’Udemo ne sera plus celle que les Congolais ont connue. Le morceau de la vice-primature perdue par Nzanga paraît tellement gros que la gourmandise y dicte désormais sa loi.


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