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Élections 2011 : les candidats mandataires publics en fonction foulent au pied la loi électorale

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Créé le 15 -09-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 15-09-2011 à  14 h59 I LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE

 



Les postulants dérogeraient à l'article 10 du texte pour n'avoir pas apporté la preuve de leur démission ou leur mise en disponibilité, à la date du dépôt de leur candidature. En attendant le verdict de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) censée fixer l'opinion par la publication de la liste définitive des candidats retenus, une vive controverse s'installe à propos de l'inéligibilité des membres du gouvernement, des mandataires publics et des fonctionnaires de l'Administration ayant postulé à différents niveaux des scrutins. En effet, selon le constat fait à l'issue de la clôture du dépôt des candidatures dans les Bureaux de réception et de traitement des candidatures, cette catégorie sociale est bel et bien dans la course, tant pour la présidentielle que pour la députation. Il nous revient, certes, que beaucoup d'animateurs des institutions encore en fonction ont postulé au mépris des dispositions de la loi électorale en la matière.

Au terme de l'article 10 de cette loi, apprend-on, les agents de l'Administration, les mandataires actifs dans les établissements publics et/ou les entreprises publiques, les magistrats, les membres des Forces armées et de la police nationale congolaise ainsi que les membres du Conseil économique social, du CSAC et de la Céni, sont censés apporter la preuve de leur démission ou de leur mise en disponibilité à la date limite du dépôt de leurs candidatures. « Sur le terrain, les concernés passent outre cette contrainte et ce, à la barbe de la Céni appelée faire respecter et appliquer la loi électorale dans toute sa rigueur », s'est plaint un observateur. L'application stricte de l'article 10 de la loi électorale équivaudrait à faire tomber le gouvernement dont les membres, du moins dans leur large majorité, sont candidats dans leurs provinces d'origine. Il en est également de même d'autres institutions de la République où l'on compte de nombreux candidats parmi leurs animateurs.

« La crainte est que les individus qui dirigent ces institutions publiques puissent utiliser les moyens financiers, matériels et humains pour les mettre à leur profit personnel », a dernièrement dénoncé l'Action contre l'impunité pour les droits humains. Pour cette ONG, la Céni n'a pas à tergiverser pour retirer de la course tous les mandataires publics en fonction obligés à faire le choix, entre continuer à gérer l'État dans leurs secteurs respectifs ou concourir à un niveau des scrutins après avoir renoncé à leurs fonctions. Cette ONG entend faire toute la lumière sur cette question le 27 septembre lorsque la Céni publiera, après traitement des dossiers, la liste provisoire de toutes les candidatures retenues.

Alain Diasso


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