Créé le 21 -09-2011 à 10 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 21 -09-2011 à 13h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES
Les habitants du quartier Immo Congo (ex-20 Mai), dans la commune de Kalamu, assistent depuis bientôt un mois, à l'humiliation de la veuve Tebalue Mopita Emilie (80
ans), qui passe des nuits à la belle étoile, suite à un déguerpisse- ment forcé de sa maison sise avenue Bakuba (non loin de la nouvelle station service Engen) par des policiers ayant agi sans
aucun jugement et instrumentalisés par un prétendant acheteur de cette maison. Le commanditaire de ce déguerpissement forcé a préféré contourner la justice (où le dossier en opposition introduit
par la famille victime est encore en cours) pour occuper la maison sur base d'un acte de vente contesté par la veuve, héritière légale de cette résidence.
Un autre cas qui témoigne du mauvais usage que certaines personnalités font de la police nationale, c'est la protection que des policiers commis à la garde d'un
siège du PPRD, sur l'avenue Sendwe, à quelques jeunes pratiquants des arts martiaux communément appelés” Pomba” et autres des acte de provocation contre le cortège du président nationale de
l'UDPS, lorsque celui-ci revenait du dépôt de sa candidature à la CENI.
Ces incidents déplorables ont même conduit à la mise à sac du siège du PPRD/Funa, de la permanence de l'UDPS, et au plasticage des installations de RLTV, propriété
de l'opposant Roger Lumbala.
Comme si cela ne suffisait pas, La Voix des sans Voix (VSV), une ONG des droits de l'homme très active, stigmatise, dans un communiqué publié l'e 16 septembre 2011,
l'enlèvement de l'artiste peintre plasticien Didier Besongo, le même jour, près de la Halle de la Gombe, par des policiers.
Après une garde à vue dans deux sous-commissariat PNC signale le communiqué, cet artiste victime d'un règlement de compte de la part d'un plaignant a été transféré
au parquet de grande instance de la Gombe depuis le samedi 17 septembre.
Par ailleurs, on apprend que la « SEPROPM », structure d'encadrement des personnes au Maï-Ndombe (province de Bandundu) s'inquiète auraient des arrestations
arbitraires et de la détention de Pierre Bosonkie, chargé du suivi des victimes de violences sexuelles au sein de cette structure. Ce, alors que son secrétaire, Mr Mpia Nsele, dit avoir reçu
plusieurs fois des menaces de mort.
Ces dérapages portant sur l'instrumentalisation des agents de l'ordre doivent être évités si l'on veut, réellement consolider la démocratie et garantir un climat
apaisé en prévision de l'organisation des élections attendues.
DWD