Créé le 22 -09-2011 à 13 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 22 -09-2011 à 13h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : CONGONEWS
Le temps presse. Voilà pourquoi le Pasteur président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), a pris son avion hier soir pour Munich, en
Allemagne. Raison, le président de cette institution d'appui à la démocratie, veut se rendre compte de l'évolution de la commande passée à la République Fédérale d'Allemagne pour la fabrication
des urnes.
Mulunda a annoncé son déplacement en Allemagne devant des ambassadeurs africains, accrédités à Kinshasa, au cours d'un dîner organisé à leur honneur, au Grand Hôtel
Kinshasa, hier mercredi 21 septembre. L'objectif de cette rencontre avec des diplomates de la mère Afrique, n'était pas de leur annoncer son déplacement mais plutôt leur expliquer le parcours que
son Institution a déjà parcouru pour organiser les élections après celles organisées en 2006 par la Commission Electorale Indépendante (CEI). Des difficultés, certes la case de Daniel Ngoy
Mulunda en connais mais, elle se bat à répondre aux exigences des acteurs politiques, qui ont voulu à ce que les élections soient organisée dans le délai constitutionnel.
Tout est presque prêt. Des matériels électoraux commandés en Chine et au Liban pour les 62.000 bureaux de vote, répartis à travers le pays, sont entrain d'arriver. La prochaine étape, c'est la commande des bulletins de vote. Celle-ci n'est pas encore passée parce que le nombre exact des candidats aux élections (Présidentielle et législatives), retenus par la Cour Suprême de Justice ne sont pas encore rendus public. Aux dernières nouvelles, pour la députation nationale, la CENI, a déjà enregistré 14.000 noms. A l'issu du dîner d'hier entre les ambassadeurs africains et le bureau de la CENI, le doyen des diplomates africains en poste à Kinshasa, le gabonais, Ferdinand Massala Malonga, a fait une déclaration à la presse. «Dans son exposé le président de la CENI, nous a permis d'avoir une meilleure visibilité sur l'évolution du processus électoral en R-dCongo. Cela nous rassure sur le scrutin essentiel et majeur du 28 novembre prochain.
Comme je l'ai dit tout à l'heure, entant que pays africain, nous nous situons en première ligne parce qu'il s'agit ici d'un pays africain, d'un pays frère, qui va
pour la deuxième fois en l'espace de cinq ans, préparer encore un scrutin pour son avenir, donc, nous pays africain, nous avons le devoir de suivre ça avec beaucoup d'intérêt et d'assister
jusqu'au bout le peuple frère r-dcongolais pour que tout cela se passe dans les meilleures conditions possibles de transparence, de démocratie et de sécurité», a laissé entendre Ferdinand
Massala. Et d'ajouter qu'en ce qui concerne l'aide logistique demandée par la CENI, le diplomate gabonais a estimé que cette question est à l'appréciation de chaque gouvernement. «Ça voudrait
dire que tous les pays africains représentés à Kinshasa, sont loisibles eh fonction de leur moyen, de fournir en matière de logistique ce qu'ils peuvent apporter comme concours à l'organisation
de ces élections», a conclu le doyen des diplomates africains en poste à Kinshasa.
Eric MASIMO