Créé le 23 -09-2011 à 10 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 23 -09-2011 à 10 h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LA DIFFERENCE
Le monde célèbre, mercredi 21 septembre, la Journée internationale de la paix sous le thème: « Paix et démocratie, faites-vous entendre». Pour le porte-parole de la
Monusco, Madnodje Mounoubai, cette journée tombe à point nommé en RD Congo qui connaît une année électorale. «Les Congolais doivent savoir qu'il n'y a pas de paix sans démocratie et pas de
démocratie sans paix », a-t- il lancé à l'occasion.
La Journée internationale de la paix a été instituée par l'Assemblée générale des Nations Unies en 1981. Et c'est en 2001 que cette instance a unanimement adopté la
résolution 55/282, établissant le 21 septembre comme journée annuelle de non-violence et de cessez-le- feu.
S'inspirant du message du Secrétaire générai de l'ONU prononcé en marge de cet évènement, Madnodje Mounoubai appelle les Congolais à renforcer la démocratie dans le
pays en vue d'obtenir une paix durable en cette année électorale.
Il déclare : «Il faut choisir la voie de la démocratie et la renforcer dans le pays pour qu'on ait une paix durable. C'est-à-dire, il faut tourner le dos aux
violences, donner la chance au dialogue, aux échanges et aux discussions, et lorsque la période électorale arrive, il faudrait que toutes les couches du pays fassent entendre leurs voix en
votant».
Paraphrasant le Secrétaire général de l'ONU, le porte-parole de la Monusco souligne que la notion de démocratie est l'une des notions fondamentales des Nations
Unies, que la paix est déterminante pour les droits de l'homme, et que la démocratie offre des moyens de régler les différends et apporte l'espoir à ceux qui sont marginalisés en même temps
qu'elle place le pouvoir entre les mains du peuple.
Monseigneur Kasanda pour « une paix réelle
A l'occasion de la célébration de cette journée internationale de la paix, l'évêque du diocèse de Mbuji-Mayi, Monseigneur Emmanuel Bernard Kasanda, appelle tous les
acteurs politiques du Kasaï-Oriental à admettre les résultats des urnes afin de donner une, chance à la paix.
Selon Monseigneur Kasanda, une tension est déjà visible dans la province, à quelques semaines des élections législatives et présidentielle.
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